Après quelques instants de débat qui en réalité n’en est pas un, tu es choisie par ton équipe pour te précipiter vers le terrain de quidditch pour réaliser la première tâche. Fatiguée, tu as maugré quelques secondes mais tu es consciente d’être certainement la plus qualifiée pour cette tâche. Entre Susan étant un véritable cinnamon roll, Parvati que tu connais pour ses capacités de commérage intense et Drystan que tu connais pourtant à peine mais qui ne fait pas parti de l’équipe de Quidditch, le choix a été vite fait, non ? Sportive à souhait par les différents sports que tu as pratiqué depuis ton enfance, ta place de batteuse dans l’équipe de Quidditch n’est absolument plus contestée. De même, tu sais que ta réputation de jeune demoiselle… explosive te précède et que par conséquent, le premier qui se trouve en travers de ton chemin s’en prend une instantanément.

Tu cours donc directement au terrain de quidditch sans attendre, l’air frais fouettant ton visage fatigué par le réveil brutal. Arrivée sur place, tu découvres les autres concurrents et un sourire carnassier se dessine sur ton visage. Tu vas n’en faire qu’une bouchée. Surtout au vue de la première tâche. Mais avant même de penser à vouloir récupérer ce qui devrait tout bonnement appartenir aux autres, il te faut tout d’abord récupérer un des sacs pour ton équipe.

En position sur la ligne de départ, tu n’attends que le départ pour t’élancer. Et alors que la première tâche commence, tu te précipites comme tous les autres concurrents sur le terrain en direction de cette grande statue pour récupérer un premier sac. Car il est clair que plus vite tu auras un sac, plus tu auras de chance d’en récupérer un autre. Il ne faut pas être la dernière sans peine que tu te retrouveras dans la merdia. La neige est glissante mais ne t’empêche pourtant pas de courir aussi vite que tu le peux, le souffle entrainé par le quidditch. Finalement, à quelques mètres des sacs, tu décides de tenter une glissade pour récupérer plus rapidement un des pochons. Tu glisses dans le neige et dépasses quelqu’un qui court à tes côtés. Bye bitch, ricanes-tu en glissant à côté. Tes affaires sont trempées mais le jeu en valait la chandelle car quand la neige stoppe ta glissade, tu es finalement à côté d’un des sacs. Aussitôt tu te relèves en attrapant un au passage et tu t’éloignes rapidement, prête à te jeter sur le second qui récupérera un des précieux de cette tâche, ta baguette déjà dans ta main.

C’était à Victoire de courir. Membre choisit précieusement par son équipe. Son poste en temps qu'attrapeuse de son équipe venait l’aider amplement, elle avait le cardio, l’endurance pour faire cet effort de si bon matin dans un froid glaciale. Elle était aussi extrêmement agile et sa petite taille ne pouvait que l’aider. Elle pouvait déjà sentir son coeur battre la chamade face à tous les évènements qui allaient avoir lieux. Mais elle était prête. Plus que prête. Première debout dans la salle commune de serdaigle, elle avait eu le temps de se réveiller comme il faut et était déjà parée à toutes épreuves. Placée sur la ligne de départ, elle n’attendait que le signal pour foncer droit devant elle. Il fallait qu’elle récupère un sac le plus vite possible. Vingt équipe. Dix neufs sac devant eux. Elle se focalisait sur ce qu’il y avait droit devant, essayant de faire abstraction le plus possible du bruit qui l’entourait, des personnes qui se trouvaient à côté. Elle était prête, enlevant le plus de vêtement possible pour être plus légère gardant sur elle seulement son sous pull, pantalon et chaussure. Aucune paires de gants pour éviter de glisser des mains en attrapant le sac.

Et c’est le top départ. Victoire n’attend pas une seule minute pour courir le plus vite possible, accélérant de plus en plus alors que le vent fouette son corps, le froid lui brûlant presque les pommettes déjà bien rougis par ce dernier. Plus rien autour ne compte à par se sac droit devant elle. Elle fonce le plus vite possible. Plus vite elle aura le sac plus vite elle pourrait partir avec celui-ci. Rester dans la sécurité. Victoire savait qu’elle devrait faire vite et ne pas tenter de dérober d’autre sac. Diane viendrait la tuer si elle ratait son coup. La préfète le sait parfaitement. Et comment dire qu’elle tiens un minimum à sa survit.

La rouquine arrive très rapidement. Elle ne ralentit pas et profite de sa vitesse pour glisser sur ses pieds dans la neige, attrapant le sac au passage avant de se retourner rapidement dans un mouvement souple et gracieux qui avait l’air si facile. Des années de pratiques. De ses patins qui ne quittent que très rarement ses pieds, elle était douée avec. Elle avait l’habitude de glisser. Et d’un seul coup, on pouvait la voir repartir à toute vitesse pour se mettre en sécurité, elle place le sac sur ses épaules pour éviter qu’il ne le gêne, balançant ses mains de par et d’autre de son corps pour lui donner encore plus de vitesse. Grande foulé. Elle voyait déjà la ligne blanche au loin. Quelques mètres et elle l’aurait.

Après avoir été désigné pour concourir, Seamus s'était baissé pour refaire ses lacets et s'étirer un peu. Il n'avait peur de rien hormis décevoir son équipe ou pire — lui même. Tous les sportifs connaissaient cette sensation et il ne comptait pas revenir pour annoncer une mauvaise nouvelle. Les poumons bien ouverts et le froid grignotant chaque parcelles de son épiderme, l'Irlandais s'était élancé avec vitesse vers le stade. Poussé par l'adrénaline et l'envie de se surpasser toujours un peu plus, il soufflait comme un bœuf mais progressa rapidement jusqu'à la ligne de départ. Il profita des quelques secondes avant le coup d'envoie pour reprendre sa respiration et sautiller sur place pour lutter contre vent glacial de janvier. Il avait retroussé les manches de son pull et cracha dans la neige, le regard compétitif. Pas vraiment le temps de regarder ses concurrents, les iris focalisées sur le trésors qu'il ne quittait pas des yeux. Il se plaça alors en position, sa baguette en main en attendant que la course commence. Son cœur battait à la chamade et un fin de sourire trônait sur ses lippes gercées par le froid. Trois, deux, un. Allez tous vous faire voir. Il partit comme une flèche, n'hésitant pas à jouer des coudes si un concurrent osait s'approcher un peu trop près de lui pour le couper dans son élan. La neige rendait la course bien plus laborieuse mais des années à pratiquer le rugby avec son père lui offrait un avantage et des compétences non négligeable pour cette tâche. Malgré la bouche sèche, le myocarde un brin douloureux et les muscles encore endormis, il se laissa tomber lourdement sur la poudreuse et glissa comme un con sur son ventre pour choper le sac qu'il avait visé.

Aussitôt attrapé, il tapa alors le sprint de retour, rangeant le précieux sac carrément dans son caleçon en sachant pertinemment que entre ses vifs d'ors, celui-ci n'avait aucune chance d'être attrapé. Il zigzaguait pour être certain d'éviter les sorts en traître dans le dos et de rendre la tâche moins facile au pauvre idiot qui oserait se jeter sur lui. Le lion était concentré, bien plus que pendant ses cours, ignorant le froid, la douleur pour se focaliser uniquement sur la victoire et la ligne d'arrivée qu'il voyait au loin se profiler.

Sa veste est restée près de ses coéquipiers, là-bas. Chaude mais encombrante, il a préféré le pratique au confort; même si le vent lui frappe le visage si fort qu'il a impression que ce dernier le lui lacère. Même s'il ne sent plus tout à fait ses doigts au moment où il arrive au terrain de quidditch. Il a beau être le plus petit de ceux déjà présents, il n'empêche qu'il en a dépassé quelques uns dans sa course folle jusqu'ici. Pour une foulée d'eux il lui faut en fournir le double. Alors il a triplé la cadence quitte à en sentir ses organes vadrouiller dans son estomac vide et l'avoir au bord des lèvres une fois à destination. L'adrénaline - et le besoin de ne pas décevoir son quatuor - surtout le préfet en chef - - lui donne l’énergie nécessaire pour continuer avec l'exacte même vigueur qui s'est emparée de lui au moment de se lancer dans la course. Dans une glissade contrôlée qui lui permet de reposer un court instant ses petites jambes, le serpentard saisit le sac aux couleur et nom de son équipe d'une poigne qui ne laisse aucun doute sur le fait qu'il se battra pour le garder en sa possession. A quoi bon se servir de baguette et de magie lorsqu'on peut planter des ongles - ou mieux, des dents - dans un mollet ou un avant bras ? Ils auront fière allure ces élèves plus vieux et plus grands une fois qu'ils se rouleront dans la neige de douleur, sans aucun sac à la clef avec lequel recueillir leurs larmes. Fort de sa rapidité, son agilité et sa petite taille, il songe sur le chemin retour en regardant les autres sprinters à la possibilité de leur confisquer leurs biens. Revenir avec un sac, c'est bien. Mais deux ? Stelian serait peut-être impressionné. Est-ce seulement autorisé ? Il n'en sait rien. Ce serait quand même un comble de punir l'ambition et la ruse, symboles de sa maison. Il atteint finalement la ligne et valide de ce fait son sac, cherchant du regard qui ferait les frais de sa sournoiserie.

numero 5.  

Il était tout simplement hors de question qu'elle laisse Uzziel courir dans l'état où il était et alors que l'aiglonne dévale la colline séparant le parc du terrain de quidditch au pas de course, elle ne peut s'empêcher d'être inquiète. Elle ne sait toujours pas qui sont les autres personnes composant son équipe, elle n'a aucune idée si son meilleur ami va réussir à tenir tout le long de ce tournoi, encore moins si cela peut la mettre en danger elle et.. Sa main droite passe sur son ventre à peine arrondi sous son pull, elle se demande si elle a pris la bonne décision après tout. En chemin, alors qu'un concurrent la dépasse, elle a le regard qui balaie le sol et elle s'arrête soudainement, une main sur la hanche, se penchant vers le sol pour ramasser deux galets de la taille d'une pince à cheveux. Elle a son raisonnement qui se fait surpasser par sa ruse et alors qu'elle arrive sur la ligne d'arrivée, elle les garde dans le creux de ses mains. Sa cape est repliée sur l'un des bancs derrière eux, le froid commence à lui mordre les joues mais elle dépose aussi son écharpe. Et elle s'étire les bras, elle, contrairement à ceux qui s'échauffent les jambes. Elle sautille bien sur place, mais c'est sur l’appui derrière ses épaules qu'elle presse ses mains, d'abord la gauche puis la droite. Lorsque le feu vert est donné, elle s'élance l'aiglonne, d'abord difficilement le temps d'appréhender cette fichue neige, puis elle trouve mieux ses appuis et elle se projette en avant et cours sans plus réfléchir. D'une certaine façon, le contact froid des galets dans sa main l'aide à avancer, elle pense à sa future action et elle voit même deux corps la dépasser. C'est ce moment où elle décide de passer à l'action, où son bras s'élance en air, pliant le coude, se servant de ses capacités de poursuiveuse pour viser le derrière de la tête de la personne venant de la dépasser. Pour la seconde, c'est l'épaule qu'elle touche de plein fouet. Olivia ne se concentre pas une seule fois sur les personnes qu'elle a pu toucher. Elle entend des plaintes mais un sourire malin se dessine sur ses lippes et en arrivant aux sacs, elle se penche pour attraper le sien et déguerpir le plus vite possible. Elle a mal à la tête, la vision un peu trouble, sans savoir si c'est l'effet de l'adrénaline ou de sa condition physique. Peut-être est-ce tout simplement car elle a passé une partie de sa nuit à vomir, peut-être est-ce car elle a le ventre vide. Toujours est-il qu'elle s'élance jusqu'à la ligne d'arrivée et la dépasse avec soulagement. Elle s’appuie contre un poteau de bois, le souffle court, le palpitant prêt à lui déchirer la poitrine.

(si deux personnes passant après Olivia ont envie de se plaindre car ils se sont pris des galets -l'un derrière la tête et l'autre contre l'épaule- n'hésitez pas c'est gratuit )

l'équipe 13 décide de prendre le sac n°19

Ca y est. Non seulement Emrys a élaboré le stratagème qui le rendra victorieux mais en plus, il a repéré la cible idéale. Une poufsouffle un peu plus âgée mais pas beaucoup plus grande que lui - contrairement aux autres qui le dépassent pour la plupart de deux têtes au moins. Et en étant tout à fait honnête avec lui-même, il aurait pu s'arrêter au simple fait qu'il s'agissait d'une blairelle pour savoir qu'il visait juste. Amicaux, généreux. Si la théorie se vérifie et qu'ils le sont tant que la légende veut bien le dire elle ne s'opposera sans doute pas à ce qu'un pauvre et petit garçon comme lui emprunte son sac, n'est-ce pas ? Même si cette optique là lui semble beaucoup moins amusante et qu'il préférerait la voir se débattre; un peu, pas trop. Juste ce qu'il faut pour que ce soit glorieux et réussi. Son plan, qui lui semble au premier abord si parfait, perd un peu de sa saveur que lorsqu'il aperçoit une élève plus âgée - qu'il pense avoir croisé du temps de la cohabitation dans la tour bleue - aller jusqu'à jeter des galets sur les autres. Moue et froncements de sourcils plus tard il ne peut s'empêcher de penser qu'elle avait eu une bonne idée et qu'il aurait aimé en être l'auteur. Sa stratégie personnelle est bien plus rusée, subtile. Et elle n'est nullement violente... Si ce n'est pour l'ego de la personne qui devra repartir sans son sac. « Toi, t'es à moi. » Murmure-t-il comme un mantra en fixant le sac d' @Aliénor C. Beale dont il suit discrètement les pas jusqu'à... : « AHHH ! UNE CRAMPE ! UNE CRAMPE ! » juste derrière elle qui, comme tout être humain normalement constitué, se retourne soit par surprise soit pour vérifier qu'il va bien. Dans les deux cas, belle erreur de sa part. « Déplorable. » Crache-t-il dans un sourire mauvais alors que sa main, ayant saisit de la neige dans sa course, lui envoie la poudreuse en plein visage pour la déconcentrer. Ni une ni deux il tente de lui arracher son sac des mains... AJOUT APRES DE: c'est qu'elle le tient fermement la mécréante et ce, malgré sa petite diversion ! Pas certain de l'emporter dans ce duel de force, Emrys finit par lui tirer la langue et lâcher prise avant de prendre ses jambes à son cou, son sac sous le bras, pour retrouver son quatuor.

Les pieds qui creusent fermement la terre gelée et pas un regard pour les gens qui l’entourent. Nathan est concentré ; plus qu’il ne l’a jamais été dans n’importe quel cours en six ans. Il n’a pas envie de faire de tort à qui que ce soit – après tout Aleksei est resté au point de rendez-vous – alors il se contente d’attendre que le coup de feu soit lancé pour que les réjouissances puissent commencer. Beaucoup s’élancent dès que la beuglante géante cesse son discours quant aux autres, ils préfèrent visiblement vérifier que rien ne va leur exploser à la tronche avant de saisir un sac. Le gryffon fait partie de la première vague d’élèves se précipitant vers la grande statue représentant le choixpeau. Il y a de tout : des fuyards, des un peu trop ambitieux qui cherchent à repartir avec les sacs de concurrents et même des gens qui trouvent bon comme stratégie de balancer des cailloux sur les autres. Un fou rire qui le prend jusqu’aux tripes lorsqu’il plisse les yeux et s’aperçoit que celle qui se croit au Moyen-Age n’est d’autre que @Olivia Sargent . «  TOUS AUX ABRIS, SARGENT SAIT VISER TOUT D’UN COUP ! » Hurle-t-il à plein poumons entre deux rires, mains en porte-voix autour de la bouche. Évidemment il la taquine en insinuant qu’elle tire normalement comme un pied ; ça lui ferait de belles jambes vu le post qu’elle occupe dans l’équipe de serdaigle. Le brun lui envoie un grand sourire idiot ainsi qu’un clin d’oeil (= sans raucune) dont il a le secret, observe les deux élèves qu’elle a touché et se concentre à nouveau sur sa tâche tout en tentant de ne pas céder au rire à nouveau. Arrivé aux sacs il saisit celui qui lui fait le plus de l’oeil – complètement débile puisqu’ils sont identiques – puis prend le chemin retour durant lequel il profite de passer à côté d’Olivia pour lui lancer quelques mots supplémentaires :   « C’est pas un aigle qu’on devrait te broder mais une panthère, graou !  » Il est fière d’elle Nathan, de la femme forte et indépendante qu’il a sous les yeux. Il ne s’attarde pas davantage et détale en criant ces quelques mots qui se perdent dans la brise :   «  LE PREMIER QUI ME PIQUE MON SAC JE LUI FAIS MANGER LA BARBE D’HAGRID EN OMELETTE. » Et il le pense. A voir si cela suffira a éloigner les inconscients qui songeraient à s’en prendre à son gain.

sac 8.