Le parchemin étaient tout droit sorti sur néant, se baissant alors pour ramasser celui de son équipe et le dérouler sans dissimuler aux autres son ennui. Le froid continuait de venir les accabler en plus de la surprise suite à ce tournoi et à la fatigue générale. Cela ne dérangeait pas le préfet qui était d'une nature très matinale, c'était surtout de devoir cohabiter avec d'autres et dire adieu à sa monotonie qui l'ennuyait. Au loin, il pouvait voir certaines des récompenses obtenues par les autres équipes et il envia ceux qui pourraient se réfugier sous des tentes. Un regard pour le soleil qui transperçait les nuages sans pour autant faire profiter les étudiants de sa chaleur. Il expia de l'air froid entre ses lèvres, commençant à lire à voix haute l’énigme qu'ils allaient devoir déchiffrer. « Je peux protéger autant que brutaliser, mon utilité est double. Sans moi sur vos balais les fractures vous risquez, pour me trouver enfilez celui qui ne vous causera aucun trouble. » Il tendit ensuite le parchemin à @Aron Fawley pour le laisser regarder tandis que ses neurones étaient déjà en ébullition. Il passa sa main sur sa barbe et laissa son regard glacé se perdre dans les cieux au fur et à mesure qu'il réfléchissait. « La référence au Quidditch est plus qu'évidente. » commença-il par expliquer en pensant qu'il fallait être complètement abruti pour ne pas y songer. « Enfilez celui qui ne vous causera aucun trouble ... » Stelian posa ensuite son regard sur @Emrys Beurk à qui il ne demanderait pas de chercher. Il avait encore le  visage rougit et le souffle coupé après la course menée. Il sentait le regard des trois étudiants sur lui, comme-ci le fait d'être à Serdaigle faisait de lui le roi des énigmes. Dans un sens, ils avaient raison. Il était brillant et certainement l'un des meilleurs élèves de sa promotion. Quelques secondes plus tard, reposant avec lassitude son regard sur ses camarades, il partagea sa conclusion. « Cela nous mèneraient du côté du hangar à balais. » L'avis des autres ne lui importait peu, il était déjà quasiment certain d'avoir donner la bonne réponse. « Des commentaires ? »

Le serpent se frictionne les bras pour se réchauffer, veillant soigneusement à ne pas croiser le regard du grand poufsouffle qu’il avait peut-être, volontairement toutefois, offensé. Auprès du sac qu’il a récupéré en apparaissent désormais quatre autres qui représentent pour chacun un matériel essentiel de… quoi ? Survie ? Camping ? Il se pourrait que le directeur ait expliqué ce qu’il en était mais qu’il était alors trop occupé à regarder la beauté percutante de Pansy. Le pire étant qu’il ne peut même pas exprimer véritablement sa frustration vis à vis de la situation puisqu’il semblerait que la première épreuve – ce dont il revenait tout juste n’étant qu’une mise en bouche – commençait déjà, par le biais d’un parchemin étant apparu sous leurs yeux. Peu importe la quête que contenait ce bous de papier, le petit prince espère secrètement qu’il ne lui faudrait pas courir à nouveau. C’est à peine s’il commence tout juste à les sentir à nouveau et il y tient. Emrys écoute attentivement les paroles de préfet – qui s’avèrent être une énigme – et mime par après ces mêmes mots pour les imprégner dans sa mémoire, lui permettre de réfléchir plus attentivement. Il y a toujours des mots clef, des relations parfois inaudibles, seulement visibles une fois la phrase manuscrite. Balais, fractures, protéger. Instantanément la petite tête brune qui y passe tous ses samedis matins songe au quidditch. Il fronce les sourcils en se rappelant de tout le foin qui se trouve actuellement sur le terrain et se dit que ça ne peut être là-bas puisque cela est censé être considéré comme un coin neutre. Cela ne leur laisse pas mille possibilités. Stelian, tout aussi perspicace et plus rapide que lui, ne tarde pas à faire les mêmes constatations en en faisant bénéficier toute son équipe. « Peut-être un gant ? » Propose le garçon en songeant au masculin singulier utilisé. La formulation serait des plus étranges, si utilisée pour un balais. Et d’ailleurs il préférait ne pas y songer plus longtemps. « Il faut dix minutes pour y aller, mettons nous en route et réfléchissons-en en chemin puis sur place, une fois face au débarras ? » Entre deux lourdes inspirations le garçon attache le petit sac à sa ceinture et s’empare avec difficulté du kit qui lui est destiné pour le hisser sur ses épaules. Merlin, le sac a presque l’air de peser son poids.

Sans un mots, le sang-pur avait ouvert la marche en direction du cabanon de quidditch où s'entassait depuis des décennies le matériel sportif de l'école. Malgré plusieurs années à pratiquer ce sport, il ne s'était jamais rendu dans ce placard à balais. Pourquoi faire ? Il possédait ses propres affaires et ce genre de lieu était fait pour les pauvres ou bien les elfes de maison. Le froid ne semblait pas le déranger plus que cela, amoureux de la saison froide, ses pieds s'enfonçaient dans la poudreuse au fur et à mesure qu'il traversait le domaine en direction du lieu où était caché l'objet qu'ils devaient retrouver. Emrys avait suggéré un gant, se contenant de le regarder pour le dévisager tout aussi vite pour réfléchir de nouveau aux indices donnés. Cela lui faisait penser à une batte, celle-ci pouvant protéger les joueurs des cognards tout en pouvant se révéler être une arme très efficace pour blesser. Mais il préférait d'abord voir sous ses yeux le cabanon pour se faire une autre idée, l’énigme suggérant d'enfiler un objet du genre masculin.  Mais il préférait d'abord voir sous ses yeux le cabanon pour se faire une autre idée. Naturellement positionné en tant que leader bien qu'il n'avait pas spécialement demandé à l'être, il voulait tout simplement faire avancer les choses et terminer cette foutue journée. Le visage fermé, les iris froides et l'allure enténébrée, il entra le premier dans le mini hangar qui paraissait bien plus petit vu de l'extérieur. Il fit quelques pas pour observer les moindres détails, se plaçant ensuite entre Emrys et Aron, la baguette en main. « Je vais essayer la batte, faut bien commencer par quelque-chose. » souffla-il blasé, manifestement très ennuyé de devoir se prêter à ce jeu jugé puéril par le sorcier. Il fit alors quelques pas devant lui, quittant le blaireau et le serpent pour se diriger vers l'objet reposant près de la malle contenant les balles de Quidditch.

EDIT: Tandis qu'il attrapa la batte, une odeur méphitique balaya la cabanon sans aucune aération. Il lâcha l'objet sur le plancher miteux pour enfouir son visage dans son bras et se protéger comme il pouvait de ce vent malodorant qui arrivait même à lui piquer les yeux. Putain qu'il détestait cette journée.

Pas de cri de guerre, encore moins une explosion de joie pour les quatre compères lorsqu’ils prennent, ensemble, le chemin du cabanon de quidditch. Si leur intuition ne les trompe pas et que c’est bien là-bas qu’ils doivent se rendre dans le cadre de leur première épreuve, Emrys maudit le directeur. Non seulement il a du courir à s’en crever les poumons mais maintenant il lui faut gravir une colline et s’enfermer dans un endroit plus étroit que les cabinets du manoir Beurk. Joie. Sans compter le regard mauvais lancé par le satané poufsouffle et qui ne lui a pas échappé un peu plus tôt – aussi mérité a-t-il été. Maintenant qu’ils vont se retrouver dans un petit espace et tous à portée de main les uns des autres, bizarrement, le petit prince se sent beaucoup moins pousser des ailes. Le trajet se fait en silence et ce n’est pas plus mal même si Emrys regrette que le gryffondor qu’on leur a fourré dans les pattes ne l’ait pas encore ouverte histoire de la lui refermer aussitôt par une remarque cinglante. Ils arrivent à destination et tous prennent quelques secondes de réflexion - qui sont davantage une reprise de souffle pour le serpentard - avant de ne pénétrer l’endroit un par un. Peut-être est-ce du à sa petite taille mais finalement l’endroit ne lui semble plus si petit que ça ; un peu comme les sept grosses couvertures cachées dans ce petit sac attaché à sa ceinture. Préférant observer qu’agir en premier lieu, le serpent se faufile entre ses aînés pour détailler chaque coin de la pièce tandis que le préfet en chef saisit une batte. Des équipements on ne peut plus normaux et rien qui attire spécialement l’oeil… contrairement à son odorat qui elle, aurait préféré ne jamais exister. Sa main qui se plaque contre ses lèvres et son nez, une odeur terrible qui se répand et lui agite l’estomac au point de s’élancer jusqu’à la porte où il pense vider ses tripes. Au dernier moment il parvient à reprendre ses esprits et noue son écharpe autour de son nez pour parer la vilaine odeur. D’abord la course, maintenant ça. A croire que quelqu’un veut le voir s’effondrer. Il respire un grand coup puis attrape un balai qui semble étrangement placé, fièrement calé contre un mur, pour éloigner cette possibilité également.

EDIT: une légère secousse se fait ressentir dans son bras lorsqu'il attrape le balais alors qu'une lumière blanche s'en échappe pour survoler le côté droit du cabanon et qu'il pointe du doigt « LA ! » Il lâche alors le balai et regarde ses camarades. « L'objet qu'on cherche doit être dans ce coin! »

L'odeur était insoutenable, mais il fallait désormais coexister avec tout comme il l'avait fait pendant sept ans dans cette école avec les autres élèves jugés médiocres. Il ne laissait pas transparaître son dégoût sur ses traits, monstre d'impassibilité impatient de voir cette épreuve se terminer et peut désireux de se prêter au jeu. L'aigle n'avait pas vraiment l'habitude de voler dans de telles épreuves, n'y trouvant aucun intérêt pour ne pas dire que toute cela l'emmerdait terriblement. Loin du confort sécurisant de la bibliothèque et de la tour des aigles, le monde paraissait bien dangereux vu d'en bas. Les doigts serrant avec impulsivité le manche de sa baguette, il observait les nombreux objets dans le cabanon dont une majorité de vieux balais semblables à des brindilles. Il jeta un rapide coup d’œil à ses partenaires, observant Emrys se voiler le visage après avoir vaincu sa nausée, le suivant du regard se diriger vers un vieux balai qui indiqua dans une lumière blanche où chercher. Décidément le petit serpent avait les dieux de son côté et ce fût au tour du blaireau de faire ses preuves. Stelian croisa ses bras contre son torse tandis que Aron s'emparait à son tour d'un objet qui ne fit qu'appuyer le premier indice trouver par le Serpentard. Muet, l'aiglon poussa un soupir en s'approchant du jaune et noir. Il observa les nombreux équipements sportif prenant la poussière et à l’hygiène douteuse qu'il n'osa pas les toucher — même avec des gants. Mais l'envie de quitter ce placard puant le pressant dans ses retranchements, tendant son bras vers une étagère pour saisir d'une main précieuse le premier objet susceptible de l'inspirer. Soupirant de nouveau, pas vraiment prêt à réveiller les mauvais esprits hantant le hangar, il subtilisa un vieux cognard cabossé en s'attendant déjà l'épouser de façon cruelle et violente.

EDIT: Rien ne se passa, dû moins pas ce qu'il avait espéré. L'objet enchanté se mit de nouveau à cracher un indice supplémentaire, trouvant tout cela puéril alors qu'il se tournait vers ses camarades. « Qu'est-ce qu'on s'amuse. » Remarque noyée dans un sarcasme non dissimulé, il laissa tomber le vieux cognard sur le sol en s'éloignant, manifestement ennuyé au plus haut point.

Et on se demande pourquoi Emrys préfère les échecs aux jeux puérils auxquels jouent les enfants de son âge. Dumbledore a sans doute des milliers d'années au compteur - il a en tout cas plus de rides qu'Hagrid de poils à sa barbe mal entretenue - mais mentalement, il ne dépasse pas les sept. Une odeur nauséabonde lorsqu'on attrape un objet à la façon d'un pet malencontreux ? Vraiment ? Quelle imaturité. Et quelle honte pour un petit prince tel que lui de devoir ramper au sol pour s'en échapper avant de rendre ses tripes. Heureusement, parce qu'un malheur est bien plus amusant à vivre lorsque l'on est accompagné, ses coéquipiers semblent subir la situation autant que lui. Avec un peu de chance le préfet en chef tapera du poing sur la table pour dire que ça suffit les conneries et mettre un terme à tout ça. Ou alors, après de trop nombreux regards meurtriers, il finira par passer à l'acte et éliminer le poufsouffle - ce qui permettra à Emrys de jouer la carte du traumatisme et de se la couler douce à l'infirmerie tandis que les autres traîneront dans la boue. Sauf Stelian. Lui, c'est plutôt dans une cellule d'Azkaban qu'il prendra ses vacances. Dommage que pour se débarrasser de l'un, il fallait probablement perdre l'autre. Un premier indice suivi bientôt d'un deuxième qui les aiguillent sur la direction à prendre. Pour autant beaucoup reste à faire : c'est un vrai foutoir et le cabanon a beau être petit, il n'empêche que l'équipement est nombreux; s'ils doivent l'essayer un à un nul doute qu'ils seront encore là à la tombée de la nuit. « Sans compter cette odeur répugnante. » Et sans crier gare, c'est vers le poufsouffle que les deux perles du serpent se lèvent au moment où sa phrase se termine. Parce que oui, sa présence et son aura de vulgaire blaireau n'arrangent rien à l'affaire bien au contraire. Ses yeux qui se détournent enfin lorsqu'un bruit monte crescendo tout autour d'eux, apercevant différents équipements trembler comme pris d'une convulsion soudaine. Mais pas tous. Il se concentre, tirant la langue sans en avoir conscience dans l'effort, et cherche le message caché derrière cet indice. Plus vite ils auront trouvé et plus vite ils pourront sortir d'ici, regagner l'air frais et surtout, s'espacer les uns des autres. Un peu. Emrys ne voulait pas dépasser la limite et finir, à cause du sort, entortillé dans leurs grandes jambes qui faisaient deux fois les siennes. Il s'approche du coin illuminé un peu plus tôt et saisit un gant de poursuiveur avant de l'enfiler sans plus d'hésitation. Rien de bien mauvais ne s'est passé jusqu'ici après tout, n'est-ce pas?

EDIT: mais à peine essaie-t-il d'y glisser les doigts que le gant voltige dans les airs, devant lui, le laissant pantois. Il le fixe, penche même la tête ne songeant pas un seul instant que cette chose censée être inanimée l'attaquerait. Grave erreur. Cette dernière vient lui claquer au visage si fort que le petit serpent fait un tour sur lui-même et s'effondre. Il sent le sol froid contre sa joue endolorie, entend vaguement les pas de ses coéquipiers mais ceux-ci ne résonnent que comme des échos lointains dans sa tête. Incapable de se relever ou prononcer quoi que ce soit à cause du choc et du coup porté, il demeure ainsi, remuant les lèvres silencieusement et observant le sol bouger comme des sables mouvants sous ses yeux ensorcelés.

Jusqu'à présent rien n'est à déplorer. Il n'y avait que cette odeur pestilentielle qui avait eu le temps d'envahir l'ensemble du petit cabanon. Une émanation plus que déplaisante qui se prêtait à l'endroit, une vieille pièce qui ne devait accueillir des personnes qu'en de rares moments. Et puis, certains des objets se mettent à trembler très légèrement, tous en cuir. Un second indice, découvert par le serdaigle, toujours en affichant cet air dédaigneux. Pourtant, et pour une fois, il ne pouvait qu'approuver ses paroles. Toute cette histoire commence à l'ennuyer, et tout ce qu'il veut Aron c'est sortir de ce cabanon au plus plus. Retrouver cet air frais. Le froid extérieur lui manquerait presque. Il espère très sérieusement que cette semaine de tournoi s'achèvera rapidement. Une journée tout juste entamée et il commence à développer une certaine aversion pour le quidditch. Lui qui avait réussi à renouer avec après son accident. Et puis le tacle du serpentard ne fait qu'accentuer son envie de s'échapper d'ici le plus rapidement. Aron n'hésite pas à le fusiller du regard, comme un dernier avertissement. C'est bien la dernière fois qu'il se laisse marcher dessus par le petit serpentard. Et puis la chance tourne, le gant qu'avait pris Emrys se retourne contre lui, il se met à voltiger dans les airs. Aron reste ainsi à le regard sans pouvoir s'en détacher. Et le gant assomme Emrys qui tombe sur le sol. On récolte ce que l'on sème, qu'il pense Aron, un proverbe moldu. Mais il n'a pas assez d'amertume pour le laisser dans cet état. Il fait un pas dans cette petite pièce exiguë. Il ne peut pas nier qu'une pointe d'inquiétude le traverses en voyant qu'il ne se relève pas. Aron, il sait ce que ça fait de recevoir un coup aussi violent. Pas avec un gant, mais il connait cette maudite sensation s'étourdissement. « Essayes de t'asseoir, ne cherche pas à te relever immédiatement. » Son attention se porte autour de lui, mais le ton de sa voix reste particulièrement neutre. Puis il observe à nouveau les lieux. Il est grand temps de le trouver cet objet. Finalement Aron s'approche d'un casque, visiblement en cuir qu'il saisit. Attendant de voir ce qui l'attendait à son tour.

EDIT :