« Un ennemi ? » Répète l’aiglonne en regardant le serpent tandis qu’elle commence à déballer le contenu du sac rapporté. « Dans ma maison nous ne les craignons pas, j’imagine que c’est la même chose pour vous ? » Un fin sourire prend place sur ses lèvres afin de le rassurer avant de regarder ses coéquipiers un par un ; avec le tournoi et les épreuves viennent les petits accrochages, ce qui est normal lorsqu’il ne peut y avoir qu’un gagnant. « Bon choix ! » Remarque-t-elle en découvrant la tente ainsi que les matelas. Ce n’est peut-être pas le top du luxe mais au moins ils auront de quoi parer la brise fraîche d’hiver et surtout, ne pas dormir à même le sol. Pas le temps de se reposer qu’un parchemin apparaît au centre du rond qu’ils forment au même titre qu’une horloge géante en plein parc, suspendue dans le vide. Cette dernière affiche « 24H00 » puis « 23H59 » « 58 » « 57 » ainsi de suite. Le compte à rebours pour la première vraie épreuve vient d’être lancé. Bien que la tête encore dans les vapes – pas tout à fait remise de son escapade dans le Londres moldu avec Avalon – elle est la première à saisir le parchemin et le dérouler pour en faire profiter son équipe : « Murmure et papier griffé, repos et forteresse. C’est la préférée que vous aurez à trouver, celle la plus mordante séparée de son service complet. » Aucune conviction dans sa voix ; elle-même n’a pas tout à fait compris ce qu’elle vient de raconter. Sa main se tend et propose le parchemin à qui le veut pour le relire tandis qu’elle masse l’une de ses tempes douloureuse. Par Merlin, elle n’est pas en état de réfléchir. « Papiers et murmures.. forteresse… Ça me fait penser à la bibliothèque. » Mais la suite de l’énigme n’a alors aucun sens. A nouveau un regard jeté à @Caelius Rosenberg, @Hannah Abbot puis @Isaac M. White dans l’espoir qu’ils soient davantage inspirés. Première gueule de bois de sa vie et il faut que ce soit au commencement d’un tournoi aux formulations traîtres. « Et vous ? »

Aucune objection ne se faisant entendre, Briséis saisit le sac qui lui est destiné et le glisse sur son épaule. Le chemin jusqu’au quatrième étage se fait dans le silence – en ce qui la concerne en tout cas – trop concentrée à ressasser les mots inscrits à l’encre noire sur le parchemin. « Essayons de ne pas perdre trop de temps. Plus vite nous commençons, plus vite nous pourrons nous installer pour la nuit et nous reposer. » Lance-t-elle a des fins d’encouragements tandis que les escaliers les guident vers ce qu’ils pensent être la solution. « Pensent » seulement oui, vraisemblablement, puisqu’une fois arrivés au bon étage une lumière transparaît sous la porte menant à la salle de métamorphose. Sourcils froncés l’aiglonne l’indique à ses coéquipiers @Isaac M. White @Caelius Rosenberg et @Sirah L. Naven en le pointant du doigt, veillant à garder une bonne distance. Il serait quand même étrange que cela se mette à briller sans raison alors qu’ils cherchent précisément à cet étage. « Nous n’avons rien à perdre après tout. » Briséis se déleste de son sac puis brandit sa baguette avant de pousser la porte, s’engouffrant à l’intérieur de la classe vide à pas de loup tout comme ses coéquipiers derrière elle. Elle s’avance, encore, jusqu’à atteindre le milieu de la pièce puis…  « Wow. » Sa tête qui bascule soudainement en arrière prise d’une profonde fatigue, sa baguette qui échappe à sa main et bientôt, ses jambes qui lâchent sous leur poids ; Briséis s’effondre dans un sommeil sans rêve.

* * * *

« Qu’est-ce….. » Marmonne-t-elle la bouche encore pâteuse et une douleur lancinante à l’épaule. Elle relève la tête et comprend qu’elle se trouve au sol de la salle de classe de métamorphoses. Depuis combien de temps sont-ils allongés ici? Elle tente de se redresser mais en vain : trop proche de @Caelius Rosenberg au moment de chuter mais première à avoir cédé, elle se retrouve avec la moitié inférieure du corps enseveli par celui du gryffondor. « Cael relève toi, je ne suis pas ton matelas ! » Ordonne-t-elle en penchant la tête pour l’apercevoir, un demi sourire amusé aux lèvres malgré elle. Il devrait voir sa tête avec ses cheveux en bataille. Elle sent ensuite gigoter sous elle et relève des yeux médusés vers Isaac en s’apercevant qu’elle encombre également son bras dont elle n’avait jusqu’alors pas fait attention.  « Désolée. Tout le monde va bien ? » Chacun se relève et vérifie qu’il n’a rien tandis que l’aiglonne, elle, se dirige vers les fenêtres pour voir en dehors. Génial.  « Nous avons perdu trop de temps, il fait déjà nuit ! Allons-y. » Après tout ne viennent-ils pas de dormir ? La question du camp et du repos ne se posent donc plus. Ils sortent en trombe, tentent d’ouvrir les portes de la bibliothèque mais rien n’y fait.  « Visiblement ce n’est pas ça. » Elle ferme les yeux et masse ses tempes, tentant de calmer l’agacement grandissant qui s’empare d’elle. Papier griffé, repos et forteresse. « Forteresse, quelque chose où l’on ne peut pas entrer ; qui est proscrit… Repos autre que les salles communes.  » Pense-t-elle à voix haute avant de croiser le regard d’Isaac .  « La salle des professeurs ? Nous ne pouvons pas y aller mais ils y corrigent des copies et s’y reposent entre deux cours !  » Joie toute relative ; a-t-elle vu juste? Ils le sauront dans un instant puisqu'ils s'apprêtent à franchir la porte normalement verrouillée.

(j'ai un peu débordé pour faire avancer les choses   )

Isaac avait été sûr de leur décision et ne s’était pas dit une seule seconde. Comme le reste de l’équipe il était entré dans cette pièce lumineuse. Puis plus rien. C’est la voix de Briséis qui l’avait forcé à ouvrir les yeux. Moins fort. Il avait du mal à émerger. Il ne se souvenait de rien dans un premier temps avant que tout ne lui revienne. Le discours de Dumbledore, sa course, l’énigme. Le tournoi.  Il avait essayé de se redresser, restant bloqué par un poids mort sur son bras. Il sentait des fourmis dans son bras, heureusement Briseis se redressait. « Ouais. » A son tour il avait constaté que la nuit était tombé.  «  Et merde ! » Combien d’équipe avait fini. Lentement à son tour il avait cherché une solution. Il avait pensé au bureau de Rusard, mais la réflexion de Briséis lui semblait plus judicieuse. Pour autant qu’elle ne se trompe pas à nouveau. « On a plus le temps d’hésiter, on y va ! » Pour le coup, il allait faire confiance à la serdaigle et suivre son jugement. Le jaune et la rouge allait en faire autant, ils n’avaient pas le temps de se diviser.

Et bingo, en entrant dans la salle des professeurs, le groupe se retrouva face à une longue série de tasse de thé. «  Je suppose que maintenant, il faut trouver la plus mordeuse… Le problème de ces tasses c’est qu’elles paraissent banales tant qu’on ne boit pas dedans… » Ils pouvaient le croire, Isaac en avait déjà utilisé pour certains de ses mauvais coups. « On a plus trop le choix je crois . » Il n’attendait pas une seule seconde de plus. Il y avait un nombre incalculable de tasse et ils allaient devoir toutes les gouter pour trouver la bonne. Bizarrement Isaac craignait que ça ne soit pas si simple. Le contenu surtout l’inquiétait. Enfin prenant son courage à deux mains, il se saisissait de la première tasse qu’il goutait.

Il lui semblait qu'elle contenait du jus de citrouille. Isaac espérait donc que ce soit celle-là que personne n'ait à souffrir. En goutant son contenu, il manqua de recracher sa gorgée. En l'avalant, il sentait sa bouche et son oesophage le bruler. S'il avait su il n'aurait pas prit une si grosse gorgée. Il touchait légèrement. "Degueulasse !"

Ses bras qu'elle agite jusqu'à arriver à la porte de la salle des professeurs où elle n'a jamais mis les pieds. Comme l'impression que ses membres sont toujours engourdis après ce sommeil prolongé. Le vert pousse la porte et s'engouffre à l'intérieur bientôt suivi de l'aiglonne puis la blairelle et le lion. Enfin ils sont au bon endroit et vont pouvoir passer aux choses sérieuses - en espérant qu'il ne soit pas trop tard pour ça et que le sort dont ils ont été infligés n'a pas signé leur élimination du tournoi. Comment auraient-ils pu savoir après tout ? Saisissant sa baguette après avoir refermé la porte derrière eux, Briséis fait allumer toutes les bougies de la salle mises à leur disposition afin de leur donner un maximum de lumière et qu'ils n'aient pas besoin de le faire à partir de lumos. Elle range ensuite sa baguette à nouveau et approche de la longue table central où sont disposés de nombreuses tasses qu'Isaac identifie comme étant la suite du défi. « Que Merlin nous protège. » Murmure Briséis en accompagnant ses mots d'une grimace de dégoût. Elle n'a pas l'habitude de boire dans le verre des autres, encore moins des extravagances. Les breuvages auxquelles elle est habituée se portent davantage sur le chocolat chaud, le jus de citrouille et le vin blanc. Avec la chance qu'elle a, aucune des tasses ne contiendra l'un des trois. Sur la réserve elle laisse le serpent s'emparer d'une première et en boire une gorgée puis s'écarte d'un pas en le voyant faire une tête bizarre. Pas moyen qu'il vide le contenu de ses tripes sur elle. « Qu'est-ce que c'était ? » Demande-t-elle en tournant autour de la table pour saisir une tasse grise avec des tâches violettes. Elle respire un grand coup et décide de la porter à sa bouche. EDIT: la texture est immonde - au point même que Briséis songe à reposer la tasse. Elle entend sans les voir des bulles éclater et une odeur toute aussi horrible s'infiltrer dans ses narines. Haut le coeur, elle lève la main et pince son nez tout en fermant brutalement les yeux. Prenant une brève gorgée après une petit hésitation et éloignant rapidement la tasse de son visage ensuite, elle rouvre des yeux stupéfaits. « Alors là. » Dit-elle en regardant à nouveau au-dessus de la tasse - résultat toujours aussi répugnant. « Esthétique de matière en putréfaction mais goût noisette, je ne sais pas quel professeur boit ça mais il est cinglé. »

« Rien ne nous protègera ma belle, on est foutu ! » Il l’avait taquiné avant de s’avancer vers les tables pour boire l’une des tasses. Il ne fallait pas hésité même s’il risquait de se faire mordre le nez à tout moment. Pour la première fois de sa vie il se demandait ce que pouvait ressentir Rusard. Il allait bientôt le savoir. Il avait été surpris du gout, il avait déjà bu du Whisky pur-feu mais il ne s’était pas préparé. Alors sa gorge l’avait brulé et il avait toussé comme un faible. Il n’avait même pas osé répondre vraiment lorsqu’elle lui demandait ce que c’était. « Ca ressemblait à du jus de citrouilles, mais ce n’était que du whisky pur-feu, ça m’a surpris. » Il haussait les épaules, laissant Briseis prendre à son tour une bonne gorgée de son étrange mixture. Il n’avait pas le temps, il lui demandera plus tard ce qu’elle a gouté même si sa mine de dégout l’intriguait. Ca pouvait être de tout, il se demandait juste si les professeurs parviendraient à être plus cinglés que Bertie Crochue. Il avait foi en eux, rien que l’existence même de ce tournoi n’avait rien pour les rassurer.  Il avait prit une nouvelle tasse dans sa main. Il ne préférait même pas renifler, il fermait les yeux pour porter l’étrange liquide à sa bouche. Il  l’avalait immédiatement craignant le pire.

Edit: C'est un liquide épais et visqueux qui s'était répandu dans sa bouche. On aurait du lait de poule mais en ... Périmé. Un gout amer et des morceaux de peau. Berk. Il avait une nouvelle fois envie de vomir, visiblement il craignait énormément tous ce qui touchait à l'alimentaire.

Une main qui glisse sur son visage comme pour se donner encore un peu de courage jusqu'à ce que la fin de leur épreuve ne sonne. Pour une fois qu'elle s'essaie à l'exercice de l'optimisme voilà que le serpent souffle et fait vaciller puis s'écrouler ses espoirs : ici il n'y a qu'eux. Pas de Merlin, encore moins des professeurs. Seuls détenteurs de leur destin... Avec ces fichues tasses qu'ils vont devoir, avec la chance qu'ils ont, descendre une par une jusqu'à trouver la bonne. Ils ont déjà eu la poisse en misant sur le mauvais cheval puis en s'endormant par magie dans cette salle de métamorphoses, le mauvais sort devait bien être rompu maintenant. Et si Briséis ne connait pas la nature des épreuves par lesquelles les autres élèves ont du ou doivent encore passer, elle ne peut s'empêcher de penser qu'ils auraient forcément pu tomber sur pire. Pincer le nez, serrer les dents et imaginer un bon chocolat chaud à la place de cette matière visqueuse et le tour est joué... presque. Pour certains plus que pour d'autres visiblement puisque le second essai d'Isaac manque, pour de vrai cette fois, de le faire vomir sous les yeux de ses camarades impuissants. L'aiglonne aperçoit des une boîte à biscuits dont le couvercle légèrement dérobé en dévoile quelques uns mais elle n'ose malgré tout pas en proposer à la vipère; il se pourrait bien qu'eux aussi soient enchantés et aient une odeur de troll en décomposition. « Courage, chaque tasse aussi répugnante soit-elle nous fait avancer. » S'encourage-t-elle au même titre que les autres avant d'en saisir une nouvelle. Pitié, rien qui ne soit pimenté. EDIT: souhait exhaussé et malheureusement, pire que ce qu'elle redoutait. Un espèce de lait de poule ayant stagné et devenu imbuvable. L'aiglonne plaque l'une de ses mains sur sa bouche en lâchant à la va vite la tasse tandis que l'autre se pose sur son buste comme pour se convaincre qu'elle n'allait pas en devenir malade. « Ne touchez... pas.. à celle là. »

Isaac s’était peut-être montré démoralisant mais c’était juste parce qu’il savait que maintenant il n’y avait qu’eux. Peut-être leurs amis en dehors des épreuves mais sinon personne ne viendrait à leur secours à moins de blessures grave. Hors il espérait ne pas en arrivé là. Il allait falloir boire ses tasses et si le contenu de sa première lui avait brulé la gorge, celui de la seconde l’avait tout simplement dégouté à jamais du lait de poule. Le deuxième avait cette fois-ci manqué de le faire vomir pour de bon. C’était horrible, épais, fort, visqueux. Il ne savait même pas comment il avait fait pour avaler. Le pire c’est que ce n’était pas la bonne tasse et qu’un contenu encore plus imbuvable l’attendait peut-être. « Je jure solennellement de ne plus faire de blague alimentaire ou contenant des tasses à qui que ce soit. » Répondait-il aux encouragements de Briseis qui elle aussi avait fait face à une tasse au vue de sa réaction, répugnantes. En réalité, Isaac avait choisi de se calmer en terme de « blagues » depuis qu’il avait accidentellement blessé Harry. On devrait mettre celle qu’on a bu de côté histoire de pas avoir de deuxième tournée. » Isaac posait ses deux tasses d’un côté de la table pour en prendre une troisième qu’il ne goutait pas de suite, intrigué par les préventions de Briseis. En se penchant sur son contenu et surtout son odeur, il retenait un nouvel haut le cœur. « Je crois que c’est celle que j’viens d’avoir aussi… Si en plus elles sont en double… » Reprenant son courage à deux mains, ou en bouche, il goutait une troisième tasse.

Edit: Il craignait le pire en sentant la texture épaisse franchir ses lèvres et surtout la fumée noire s'en dégageant mais après tout peut-être était-ce un piège. Après tout sa première tasse ressemblait à un bon jus de citrouille et finalement c'était du Whisky. Et contre toute attente son jugement semblait bon puisque le gout titillant ses papilles était agréable. On aurait dit du ragout de boeuf. Il espérait même que ça lui retire le gout des deux premiers alors il en buvait discrètement une seconde gorgée avant de la poser. C'était pas celle-là.

6+10+5+5+8= 34

Bouillon rappelle souvent l'hiver, les plaids, les longues lectures installés dans un divan confortable. L'odeur de la cannelle dans l'air et l'euphorie des camarades retrouvée. Désormais ce serait à ce moment précis que le goût la ramènerait. Cet échec pour trouver la pièce du premier coup et toutes les tasses ignobles qu'ils auraient encore à descendre pour trouver la clef de l'énigme. Farce ou réalité inquiétante, qui aurait été suffisamment cinglé pour boire ça ? Hormis, bien sûr, le professeur de divination qui faisait depuis toujours rarement les choses comme les autres. « C'est ton karma qui nous punit ? » Tente de blaguer l'aiglonne comme pour se concentrer sur tout sauf le goût amer qui lésine encore sur sa langue. Il le faut si elle ne veut pas sentir une fois de plus ses tripes se tordre en lui donnant la nausée. « Peeves a du passer par là, ce n'est pas possible. » Rage-t-elle doucement en laissant Isaac séparer les tasses goûtées de celles "vierges". Jetant un regard en biais aux gryffon et blaireau à l'autre bout de la table, Briséis saisit une nouvelle tasse et prend une grande inspiration avant d'y plonger ses lèvres avec inquiétude. EDIT: « Mh, pas mau...HA! » Sous la surprise sa poigne relâche la tasse, la laissant se briser en mille morceau contre le sol en pierre de la salle des professeurs. Un spasme bientôt suivi d'un autre, une chair de poule qui se profile sur la totalité de son corps tandis qu'elle porte sa main à son cou. « Thé à la caramel mais j'ai pris un coup de jus... Ca continue de me lancer. » Rassure-t-elle ses compagnons en observant ses bras toujours sous l'attraction de l’électricité statique.

(35 , reste 15 )

« Nan mais j’suis sûr qu’on tombe pas sur cette épreuve pour rien, j’savais que les profs étaient rancunier ! » Avec tous ce qu’il leur avait déjà fait subir, Isaac était étonné d’encore être en vie par moment. Il avait douté pourtant l’an passé après que le professeur Rogue ait affectueusement reçu le contenu de son chaudron sur sa magnifique chevelure luisante d’huile. Dans tous les cas, ce n’était pas le moment d’y penser alors qu’il se forçait à boire chaque gorgée des tasses qu’il goutait. Heureusement pour lui, sa dernière n’était pas si mauvaise et lui retirait même le gout des précédentes. Il craignait le pire, ils allaient bien s’en sortir et trouver la bonne. Il jetait un regard à la blairelle et le lion, situé de l’autre côté de la table, occupé aussi à gouter certaines tasses.  

Il s’était saisi d’une quatrième tasse quand il fut surpris par le bruit de la tasse touchant le sol, précédent un cri aigue de  Briseis. Elle crie comme une fillette elle maintenant. Au moins celle-là on est sûr de pas la goutter deux fois. La serdaigle se décida alors à répondre aux interrogations d’Isaac en expliquant qu’elle avait prit un coup de jus. « Bizarre » Il s’aventurait lentement à poser son doigt contre son épaule avant de recevoir un vilain coup de jus. « Outch » Elle plaisantait pas, elle était vraiment devenu statique. Pas la temps hélas de s’inquiéter ni de s’émerveiller, Isaac se risqua à porter une énième tasse à ses lèvres dont il aspirait lentement le contenu.

Edit: L'odeur pourtant l'avait déjà bien alarmé mais il s'était dit qu'il n'avait de toute façon pas le choix. Autant elle était la bonne, mais il en venait presque à espérer se faire croquer le nez. Pas de chance, il était tombé sur la mauvaise et le gout semblait à la hauteur de l'odeur. Il avait avalé difficilement, avant de poser rapidement la tasse dans un coin.
35 + 7 = 42 il reste 8.

Un regard brièvement interloqué en direction du serpent - il n'y a après tout pas le feu. Ils ont trouvé la bonne salle et ce à quoi ils sont sensés s'attaquer pour trouver la solution. Encore quelques tasses disposées sur la table où tremper les lèvres et le tour serait joué en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. « Tu fais ce genre de farce aux professeurs ? » Son ton ne révèle aucun jugement, pas plus que de la moquerie d'ailleurs; seulement de la surprise. Quelle audace. Quelle bêtise, aussi. Même si cela peut lui sembler anodin, il met lui même son avenir en péril pour de tels brefs moments d'égarement. Parfois une réputation vaut bien plus que des notes dans un bulletin. C'est la raison pour laquelle Briséis ne perd jamais son sang froid en public et reste impassible face aux épreuves. Sauf lorsqu'il s'agit d'une boisson qui lui transmet de l’électricité statique sans qu'elle ne l'ait demandé vraisemblablement. Veillant à ne plus rien toucher pour ne plus provoquer une quelconque réaction l'aiglonne est cependant prise d'un nouveau spasme lorsque Isaac pose une main sur elle. Sursaut et grimace, elle tourne la tête dans sa direction et le dévisage. Ce n'est pas de la douleur, juste du désagrément... Et un peu chatouilleux aussi. « On va éviter de se toucher dorénavant. » Déjà qu'elle n'est pas friande de contact physique en général, on peut dire qu'aujourd'hui elle en a eu pour son bon plaisir entre sa et un peu plus tôt lorsqu'ils étaient les uns sur les autres dans leur sommeil. « Il n'en reste plus beaucoup, on va bien finir par trouver. » Hésitante elle attrape une nouvelle tasse - subissant le contre coup de son électricité - et la porte à ses lèvres. EDIT surprise. Elle n'est pas aussi horrible que les précédente, au contraire même. Le moment semble presque charmant jusqu'à ce que cette dernière ne lui mordre violemment le doigt en lui arrachant un râle au passage. « C'est ma fête aujourd'hui. » Peste-t-elle jusqu'à ce que la tasse ne se mette à virevolter au dessus de la table, face aux quatre compagnons. Signe qu'ils avaient réussi ?