Une nuit sans lune, une nuit sans rêves. La blairelle s'était réveillée aux aurores, grelottante et déjà affaiblie par cette seconde journée. Elle prit soin de ne pas réveiller ses camarades alors qu'elle redonnait vie au feu de camp d'un coup de baguette. Emmitouflée dans son sac de couchage qu'elle avait enroulé autour de ses épaules, elle toussa dans sa manche pour ne pas faire de bruit, prise d'un coup de froid. Des courbatures, des égratignures qui n'avaient même pas eu le temps de cicatriser. Néanmoins, la beauté du levé de soleil enflamma ses pensées glacées. Reconnaissante en observant l'astre naître derrière les collines écossaises, soufflant sur ses mains pour les réchauffer dans un petit sourire. Un spectacle magnifique dont elle ne se lasserait jamais. Susan n'était peut-être pas la plus forte de son équipe, mais son sourire quant à lui demeurait son arme la plus redoutable face aux tribulations de la vie. Elle resta un moment près des flammes, attendant que ses compagnons d'infortune se réveillent. La rouquine était plutôt satisfaite de son équipe, ayant très vite remarqué que les rancœurs entre maisons s'étaient dissipés pour laisser place à la solidarité. Rassurée par la présence féminine de Avalon, plutôt touchée par les gestes qu'avaient eu Drystan à son égard lors de la première épreuve. Quant à Ronald, il apportait un peu de chaleur à ce quatuor si particulier. La blairelle n'était clairement pas dans son élément, d'une nature peu aventureuse et pas vraiment adepte de ce genre d’événements. Elle avait toujours pensé que la compétition était quelque-chose de malsain. Celle-ci faisait ressortir ce qu'il y avait de pire chez les êtres humains.

Une fois ses camarades debout, elle avait aidé à ranger le camp pour ensuite aller se préparer à affronter cette nouvelle journée. Un petit-déjeuné où elle choisit de manger un simple morceau de brioche accompagné d'une tasse de thé citronné. Juste des sourires pour ses coéquipiers, se contentant de répondre par des hochements de tête ou des regards. Avait-elle perdue sa voix ? Probablement, l'hiver lui ayant volé. Elle toussa de nouveau et se leva quand le feu follet vint les chercher pour les mener jusqu'au sixième étage du château jusqu'à présent inexploré. Silencieuse, elle fermait la marche en admirant le long corridor et les nombreux tableaux mettant en scènes des peintures animées magnifiques. Elle souriait aux portraits qui venaient la saluer avant de devoir disparaître derrière l'un d'eux.

Une pièce circulaire, des canapés et une mystérieuse porte qui lui donna des frissons. Elle frotta ses avant-bras en s’avançant vers la boule de lumière qui se mit à changer de couleurs à plusieurs reprises pour finalement virer écarlate. « On va devoir y aller chacun son tour ? » souffla-elle de sa voix cassée. Un regard presque apeuré alors qu'elle tournait son visage vers @Drystan M. Rosier et @Avalon Eagles. Une évidence et le feu follet indiquait au gryffondor que c'était à lui de commencer. Un sourire confiant pour @Ronald Weasley alors qu'elle posait une main encourageante sur son épaule. « Bonne chance Ronald ... Sois prudent ... » La Poufsouffle se décala, les bras croisés sous sa poitrine en observant avec attention le félin disparaître derrière la mystérieuse porte aux perspectives incertaines.

Alors que le monde sombrait de sommeil, le rosier se relève de son sac de couchage. Entrailles asphyxiées. Nécessité angoissante de s'éloigner, de mettre une barrière entre eux et lui. Attrape sa cape et la pose par dessus les habits qu'il n'a pas encore quittés depuis le début de cette mascarade. Le dégoût se peint sur les traits de son visage de marbre alors qu'il parcourt avec lenteur cette distance insignifiante jusqu'à ressentir ce lien qui le lie à son équipe. Vingt mètres. Tellement misérable en comparaison avec ses escapades nocturnes. Nul choix pourtant que de subir cette entrave supplémentaire. Prends place là où il le peut. Et attends. Que les minutes s'égrainent. Que l'obscurité fasse place à l'aurore. Alors que ces pensées se focalisent sur le comportement qu'il a eu durant cette première épreuve. Bien trop doux. Il avait montré bien trop de sympathie envers la blairelle et l'aiglonne. Un visage bien trop différent de celui qu'il avait pour habitude d'afficher. Et cela le perturbait tout autant que cela l'agaçait. Peu habitué à dévoiler cette facette à autrui. Il passe alors sa main dans ses cheveux, le vert. Regrettant à cet instant de ne pas être en possession d'une potion de sommeil. Afin de chasser cette nervosité, cette fatigue qui l'emplit.

Et lorsqu'enfin l'aube est sur le point de naître, il fait marche arrière. Se réinstalle au creux de son duvet glacé. Mâchoire serrée par ce manque de confort. Faisant mine de sommeiller lorsque Susan se réveille, s'éloignant à son tour. Attends le moment opportun pour se lever -une nouvelle fois- et aider à ranger le camp. Se contente le serpent, alors qu'il prend place au côté d'@Avalon Eagles , d'une simple tasse de thé noir - sans lait ni sucre- pour petit-déjeuner. Il sait qu'il devrait se forcer à manger, mais son appétit semble avoir déserté. Enfermé dans un mutisme, il se contente d'écouter d'une oreille ce qui se passe autour de lui. Dernière gorgée avalée, ils font à présent face à un feu follet qui les emmène jusqu'au sixième étage du château. Il ne peut, le rosier, s'empêcher de parcourir du regard la foule. De chercher cette silhouette qui lui est familière. Afin de s'assurer qu'elle allait bien. Mais déjà, ils font face au tableau qui révèle la pièce dans laquelle ils doivent entrer.

Pièce circulaire. De taille moyenne. Canapés et fauteuil qu'il dédaigne. Préférant observer et s'attarder sur cette porte qui lui fait face. Jusqu'au feu follet qui passe par les couleurs qui constituent l'équipe. Ou plus exactement les maisons. Jusqu'à s'arrêter sur le rouge. Il s'adosse le serpent, croise les bras. Acquiesçant à la douce @Susan Bones lorsqu'elle émet cette évidence que tous savent déjà. C'est au lionceau de débuter. Il lui souhaiterait bien "bonne chance", mais préfère se contenter d'un hochement de tête. Parce que clairement, le vert et argent pouvait ressentir toute l'affection que @Ronald Weasley avait à son égard.

Plus que quelques jours et tu pourras enfin retrouver le confort de ta salle commune, les nuits étoilées à lire sous le plafond de la tour des Serdaigles. Plus que quels jours et tu n’auras plus à supporter pour un laps de temps indéterminé les folies du directeur. Non pas que partager ces moments avec d’autres de tes camarades te déplaisent non. Quoi qu’entendre les ronflements de @Ronald Weasley n’est pas réellement une partie de plaisir. Mais les souvenirs de l’épreuve numéro un sont encore bien ancrés dans ton esprit et tu te demandes s’il a été de même pour les autres équipes. Pour ton frère à qui tu as pu à peine adresser la parole depuis le jour où il vous a recueilli Briséis et toi auprès du portail de l’école. Pour Briséis. Pour Silas. Pour Seamus. Soupir qui traverse tes lèvres alors que tu te lèves à la suite de @Drystan M. Rosier pour aller petit déjeuner. Tu es d’humeur exécrable aujourd’hui, tu as le dos en compote après ces premières nuits à dormir contre le sol dur et gelé par l’hiver. Bordel. Vivement que tu retrouves ton lit. Si c’était pour remettre un pied à Poudlard et mourir des suites d’une hypothermie, t’aurais préféré rester chez tes parents adoptifs. Really. Quelle idée Avery a eu de venir te chercher et te faire rejoindre l’inconfort de la nouvelle lubbie de Dumbledore. Franchement, elle aurait vraiment pu s’abstenir. Tu râles et grognes à la moindre occasion, insatisfaite de voir sur la table du petit déjeuner les céréales que tu détestes. « Qu’ils aillent tous au Diable avec leurs céréales… » Te plains-tu alors que tes camarades déjeunent en silence et que le lion se jette sur la nourriture. Ca te fait esquisser à peine un sourire. T’as l’impression d’avoir Seamus en face de toi, gourmand à souhait et tu imagines quelques secondes l’irlandais à la place de cette chevelure de feu. T’aurais tout donné pour l’avoir avec toi, cet ami particulier. Nouveau soupir alors que la deuxième épreuve vient sonner à votre porte. Tu roules des yeux quand il faut suivre le feu-follet et suis d’un pas trainant ton équipe. Regard qui se pose sur @Susan Bones , cette douce Susie qui n’a très certainement pas sa place dans un tournoi cruel. Nouveau soupir alors que tu te promets de protéger la deuxième chevelure de feu de votre équipe qui porte les couleurs de la justice. Fleur malade que tu te promets de protéger des intempéries. Vous arrivez tous au sixième étage et tu essaies d’apercevoir tes proches pour tenter d’égayer ta journée. Au loin, tu aperçois Theodore et Silas s’engouffrer à la suite d’une lionne aux cheveux ébouriffés, ta main vient jouer avec ton bracelet et tu ne peux t’empêcher silencieusement de leur souhaiter d’être prudents. Car tu sais les enjeux de ce tournoi. Il est dangereux, sous couvert de fraternité imaginée qui volera en éclat dès la semaine achevée et sous couvert de récompense où chacun pourra demander ce qu’il souhaite au professeur Dumbledore. Tu sais déjà ce que tu demanderas si votre équipe venait à gagner et un sourire arrogant se dessine sans crier gare sur ton visage alors que toi aussi, tu suis tes coéquipiers dans cette salle ronde dissimulée derrière un portrait représentant une vieille femme aigrie. Tu demanderas une tranquillité certaine. Qu’on arrête de te casser les pieds simplement parce que vouloir réunir les maisons c’est devenu à la mode. Pas besoin de Dumby et sa clique, t’es capable de le faire toi-même. Suffit de regarder tes fréquentations. Des blaireaux, des lions, des serpents et des aigles. C’est l’arche de Noé dans ton cœur. Tes proches viennent de tout horizon. Alors ouais, t’estimes bien mériter qu’on arrête de casser les ovaires pour une fraternité que tu cotoies déjà. Ou peut-être que tu demanderas une rencontre avec ton père, avec ta mère. Les Nott enfin réunis. Le sourire d’effrontée disparait pour se transformer en moue rêveuse. Ouais, enfin être toi-même. Eagles et Nott. Bien loin de te douter de cette vérité cruelle que garde Theodore au fond de son cœur. Le feu-follet s’agite dans les airs et tu t’installes sans crier gare sur le canapé, observant le rouge se fixer longuement. Des épreuves solos ? Tu fronces les sourcils. Rien ne va décidément plus dans cette académie. Tes yeux se portent sur le rouquin et tu bailles longuement. « Allez Weasley, bouge ton cul et va nous gagner cette épreuve. T’es un lion non ? Alors tu portes tes balloches et tu vas faire de ton mieux ». Tu te relèves et places tes deux mains sur ses épaules, l’air ennuyé ne t’ayant pas quitté. Pourtant dans ton regard noisette, se trouve une profonde sincérité. « On croit en toi. ». Tes mains quittent ses épaules et tu l’observes disparaitre derrière cette porte. Une grimace fend ton visage. « Tout repose sur les épaules d’un mec qui va « essayer de faire son mieux ». Super. » Ouais, t’es sacrément de mauvaise humeur aujourd’hui et tu as hate que ça soit ton tour. T’as besoin de casser des culs.

Tu t’avançais, tu ne savais même pas à quoi t’attendre, mais t’étais certain que ça n’allait pas être partie de plaisir. Dans des grognements dont seul toi avait le secret, tu venais de dégainer ta baguette, et de manière informulée venait d’en allumer le bout pour y voir plus clair. “- BLOODY HELL !” Tu ne tenais plus en place, t’allais définitivement montrer le fond de ta pensée à ce vieux cinglé de Dumbledore. C’était la deuxième fois dans ta jeune vie que t’étais confronté à ces filets de diable. La deuxième fois sachant que la première avait été loin d’être le moment le plus mémorable dans ta vie. Sans Hermione, t’aurais fini étouffé, mort de manière totalement stupide. Des gouttes commençaient à perler sur tes tempes, ton souffle se faisait déjà plus haletant, ta gorge serrée et nouée. T’avais aucun moyen de te défiler, tu n’avais que cette foutu plante, en face de toi prête à se jeter sur toi et t’enlacer pour te montrer tout l’amour qu’elle pouvait donner. Les bras de la plante s’approchant dangereusement de toi, tu cherchais dans ton esprit la façon par laquelle tu t’en étais sorti la dernière fois. Mais tout ce dont tu te souvenais, c’était que c’était pas toi qui t’en étais sorti, on t’avait sauvé, et la nuance au temps présent était que précisément, personne n’était là pour te sauver. “-AAAAAAAAAARGHHHHHH” Tu te débattais, tant bien que mal, tu te sentais presque mourir, gigottant de droite à gauche, ta baguette dans la main mais l’impossibilité d’exprimer quoi que ce soit. Tu savais que ces maudites plantes demandait un calme total, que c’était la meilleure manière de s’en sortir. Mais c’était plus facile à dire qu’à faire pour toi. Alors tu tentais de ne plus gigoter, de rester immobile, pour te défaire de l’emprise de cette plante avec laquelle t’étais certain que tu t’entendrais jamais. L’étreinte se faisait de plus en plus forte, t’avais du mal à y voir clair, tu te tenais à ta baguette, comme si c’était la seule manière de survivre pour toi. T’étais seul aujourd’hui, personne pour te sauver, pas de survivant pour voler à ton secours, pas d’Hermione, bien que t'aurais aimé qu'elle soit là, pour te soutenir, comme elle savait le faire ... Y’avait que toi et le Kraken végétal.
Pourtant, t'étais arrivé à te détendre, peut-être la simple évocation dans ton esprit de la jolie brune, ça t'avais permis de t'apaiser, de te détendre, chose qui avait été presque impossible cinq ans plus tôt. La gorge encore endolorie, ton corps était engourdie par la pression qui avait été exercée par le filet. Mais tu voulais continuer, après tout ... Qu'est-ce qui pourrait être bien pire que ce que t'as connu dès ta première année ?

Tu te massais le coup, comme si ce geste allait diminuer cette impression d’avoir été serré fort dans les bras d’Hagrid. Tu jetais un coup d’œil vers l’arrière, l’extrémité de ta baguette toujours allumée, et tu décidais de poursuivre, d’un pas beaucoup plus prudent cette fois-ci. A mesure que tu t’enfonçais dans ces ténèbres, l’envie d’appeler au secours, d’abandonner avait traversé ton esprit. T’avais vécu des trucs que personne dans ton groupe n’avait encore vécu. La quête de la pierre philosophale, l’ouverture de la chambre des secrets, ou ta mésaventure avec le saule cogneur. Tout cela paraissait si lointain. Tu n’espérais qu’une seule chose : « -Pas d’araignées, pitié pas d’araignées … » La mémoire encore vive de ton entrevue avec Aragog t’avais définitivement condamné à craindre les araignées comme la peste. Même la plus petit te faisait te sentir mal. « -Cinglés, complètement cinglés … » Tu le vociférais envers toi-même, d’avoir eu à accepter ce tournoi, d’avoir été contraint. T’aurais cherché une échappatoire, mais Harry et Hermione t’avais expliqué à quel point ça pouvait être dangereux pour ma scolarité et mon futur que de ne pas y participer … Tu n’en saisissais toujours pas le sens, la raison profonde qui poussait Dumbledore à vous obliger à passer par ce genre de péripéties. Après tout vous aviez bien assez des sommes astronomiques de devoirs en tout genre que les professeurs vous prodiguaient, tu ne te fatiguais pas assez pendant tes séances d’entraînement au Quidditch, et le summum, tu te disais que c’était nul de ne pas être avec tes vrais potes. Dans un coin de ta tête tu te laissais d’ailleurs à penser que c’était voulu qu’Harry, Hermione et toi étiez séparés, pour laisser plus de chance aux autres. Ravalant ta salive, cherchant cette once de courage que tu peinais à trouver, tu te présentais devant une échelle qui ne te rassurait certainement pas sur sa solidité et une corde, qui te semblait plus correspondre à ta morphologie d’Apollon. Sans même tenter quoique ce soit avec cette échelle, tu saisissais ta corde, prenant ta baguette entre les dents, et dans un grand geste, tu la faisais tournoyer, donnant de la force à ce lancer que tu espérais victorieux. Pourtant il n’en était rien, mais tu y étais presque ! Une deuxième tentative s’avéra infructueuse, tandis que la troisième se révélait être un nouvel échec. Mais c’est à la quatrième tentative, le souffle haletant, tes muscles endoloris par ces efforts que tu ne fournissais pas d’ordinaire en dehors des entraînements de Quidditch et tu montais, tirant de tes bras longs et dessinés, faisant usage de force et de dextérité. C’était difficile, tes bras d’ailleurs commençaient à se raidir à mesure que tu montais. « - Je vais demander à Hermione de m’offrir un de ces bouquins de moldus pour maigrir, faut vraiment que j’arrête de manger ! » Tu savais que personne ne t’entendait, c’était impossible. Et surtout c’était la situation qui te forçait à penser ça … Tu n’avais jamais songer à stopper ton régime carnivore ! Ton objectif en vue, tu tirais encore et encore, faisant preuve d’une force que parfois tu ne soupçonnais pas ! « - Après ça ils pourront pas …. Pfouuuuh …. Dire que j’ai pas tout donner ! »  

T’accroupir, ça semblait bel et bien la chose la plus facile à faire depuis le début de ce tournoi. Ton cou traînait encore et toujours cette douleur lancinante et tes bras commençaient à s’engourdir à forcer de gravir cette corde. Donc lorsque tu t’étais retrouvé face à ce trou de souris, tu te disais aussi que t’étais pas au bout de tes peines. Mais est-ce que ce foutu tournoi allait finir ? Si t’avais pas une sorte de réputation à tenir et surtout la volonté de ne pas être la cause de déclin de ton équipe, tu ne pouvais pas te mentir à toi-même : le fait est que t’avais aucune envie d’y participer à ce tournoi. T’aurais préféré pioncer, procrastiner sur tes devoirs de sortilèges et de potions, bref, tout mais pas ça. Tu desserrais ta baguette d’entre tes dents pour la fourrée dans ta poche arrière. Elle allait plus te gêner qu’autre chose, surtout qu’avec ta carrure, cette espèce de tunnel souterrain creusé par des prisonniers te semblait tellement étroit, tellement pas fait pour toi. Te baissant, tu te démenais pour avancer, toujours en maudissant le directeur de l’école et toutes les personnes que tu supposais impliquées dans cette sombre affaire. Tout en grognant, grommelant, expirant des sons atroces basés sur des gros mots peu reluisants tu finissais par entendre un bruit, qui taisait presque tes propres complaintes. De l’eau, de l’eau qui coulait, comme dans un récipient. Toujours prompt à te lancer dans des suppositions à toi-même, tu te retrouvais alors nez à nez dans une pièce circulaire, et tes yeux se posaient alors sur les piqués en son centre, et l’eau qui commençait déjà à couler. Tu te précipitais pour te relever, regardant la situation de près, tu comprenais ce que la suite t’incombait de faire : c’était à toi de sauver ces individus. Ta main dans ta poche arrière, tu ne retrouvais plus ta baguette : « - Bien sûr ! On est des sorciers et on ne doit pas pouvoir se servir de nos baguettes ! En quoi c’est pédagogique tout ça ?! » Tu observais alors tout autour de toi. Il te paraissait évident que la solution devait être devant toi, qu’elle devrait apparaître d’une façon ou d’une autre. Tu aperçois d’autres ouvertures, et tu comprends alors que d’autres vont arriver d’ici peu, et qu’ici tu te devais de jouer en équipe. Cela te paraissait évident que tu t’empressais alors vers celle qui faisait partie de ton équipe. Tout cela te semblait assez étrange, mais tu continuais alors en sa direction. L’eau te parvenait déjà à hauteur de cheville quand un objet heurta ta chaussure : un couteau ! Pile ce qu’il te fallait. Et d’un geste, tu coupais les liens de ta coéquipière dont tu avais déjà oublié le nom. La portant sur tes épaules, tu attendais quelques secondes, pour voir si d’autres apparaissaient. De toute façon, tu étais certains que quoiqu’il arrive, quelqu’un interviendrait … Il le fallait ! Toujours la jeune rousse sur ton dos, c’est avec une dextérité peu commune que tu te glissais dans ces fameuses entrées, pas plus hautes que des gobelins, traînant toujours la jeune fille. Doucement mais sûrement tu arrivais en face de ce foutu filet du diable, mais à ta grande surprise, une porte s’était matérialisée. Traînant toujours ta coéquipière sur ton dos, tu décidais d’ouvrir la porte : cette dernière se tenait en face de toi, l’air incrédule avec le reste de tes équipiers, quand ce que tu pensais être ta coéquipière t’apparaissait soudainement comme étant un vulgaire sac. « - Ils sont fous dans cette école je vous jure ! J’ai failli mourir à cause de ces cinglés ! » Toujours le souffle haletant, tu jetais ce fameux sac par terre, maudissant tout ce qu’il était possible de maudire. Mais avais-tu au moins réussi ? Ton œil se déportait sur ce fameux feu follet, qui était toujours là, presque à te narguer.  

L’attente se fait ressentir alors que tu es confortablement installée sur le canapé de cette pièce inédite. Tu te demandes ce qu’il se passe derrière cette porte et si le gryffondor qui vous a promis de faire de son mieux est en train d’affronter ses pires cauchemars. T’as le cerveau qui s’agite Avalon, alors que tu demeures silencieuse. Tu essaies d’analyser tous les petits élèments que vous avez sous la main pour tenter de déterminer la nature de ces épreuves individuelles. Mais forcée de constater que vous n’en savez pas suffisamment pour que ce soit le cas. « Vous pensez qu'il se passe quoi pour lui ? » Demandes tu à tes deux autres coéquipiers, curieuse d’avoir leur avis sur le sujet. Quelques minutes plus tard, la porte s’ouvre dans un fracas et Ron apparaît derrière celle-ci. Trempé de la tête aux pieds, le rouquin semble être exténué alors qu’il vous précise qu’il a failli mourir. Tu hausses un sourcil alors que tu ne bouges pas de ton canapé pour aller l’accueillir. « Tu ne peux pas être un peu plus précis ? » Mais pas le temps pour lui de le faire que le feu-follet change immédiatement de couleur pour basculer sur un bleu que tu ne connais que trop bien. Sans plus attendre, tu te relèves et tes noisettes parcourent un instant tes coéquipiers. « La mort m’fait pas peur tant que je peux vous ramener un autre sac et qu’on puisse devancer tous les autres. » Un sourire presque suicidaire sur le visage alors que d’un pas décidé, tu t’avances, baguette en main derrière cette porte qui semble abrité bien des secrets.

La porte claque derrière toi et tu lui jettes un coup d’œil consciente qu’ici-bas, tu ne peux compter que sur toi-même. Alors, tu avances dans cette pièce étonnamment grande et observes ce que tu auras à faire pour faire avancer ton équipe vers la victoire. Deux possibilités se présentent à toi. A ta gauche, un puzzle géant dont les pièces semblent plus lourdes que toi mais dont les couleurs de celle-ci te rappellent étrangement les couleurs des nébuleuses qui s’agencent d’une certaine manière pour former une constellation. A ta gauche, un casse-tête dont les mécanismes te sont encore inconnus. Tu comprends rapidement qu’il te faut faire un choix et tu t’arrêtes quelques secondes sur place, tentant de peser le pour et le contre de l’un et de l’autre. Réflexion est de mise quand il s’agit de prendre une décision qui pourrait influencer grandement ton succès. La réflexion apaise l’agacement et tu fronces les sourcils avant qu’un sourire posé vient naître sur ton visage. Tu avances vers le puzzle, découvrant alors les pièces qui le constituent.

edit : Tu restes pantoise quelques secondes alors que ton regard parcourt et analyse chacune des pièces constituant le puzzle. Tu fais le tour une fois, observes le moindre des détails avant que ton regard s’illumine d’un éclair dé génie. L’avantage de vivre sous un plafond étoilé en permanence, c’est que les constellations sont devenues tes plus proches amies. Tes plus proches confidentes, recueillant en silence peine et colère qui ont tant plongé dans les ténèbres ton cœur. . Aussitôt reconnue, tu t’affaires à déplacer à mains nues les pièces bien lourdes. Malgré tes années de quidditch, déplacer les pièces s’avère bien plus difficile que prévu mais finalement, tout s’assemble dans une logique implacable. « Avalon 1, Poudlard 0. Sorry nott sorry. » Un sourire fier se dessine sur ton visage alors que finalement le sac déposé sur un piédestal est enfin accessible. Tu hausses un sourcil, septique. « Quoi, c’est tout ? » Ton regard parcourt la pièce, te demandant si tu n’as pas raté quelque chose avant de souffler en attrapant le sac en cuir similaire au premier obtenu lors de la première tâche. « Moi qui voulais casser des culs, ça sera pas pour aujourd'hui j’imagine ».

Finalement, tu rejoins tes coéquipiers dans un temps considérablement beaucoup moins long et tu balances le sac à Ron. « Weasley, j’ai failli crever moi aussi. » Annonces-tu alors que tu sembles bien loin de l’état du gryffondor. « Crever d’ennui. » Ricanes-tu alors qu’en réalité, ton esprit s’est vu apaisé par cette réflexion cartésienne du puzzle. La véritable Serdaigle cachée sous des couches rock n’ roll.

Susan restait silencieuse, assise sur ce sofa à fixer inlassablement cette porte depuis le départ du Gryffondor. Inquiète pour lui, mais aussi pour ce qui l'attendait quand viendrait son tour de la franchir. La rousse n'était pas vraiment taillée pour ce genre d'activités, déjà malade à cause du froid, elle frottait ses avant-bras pour se réchauffer et se maintenir éveillée. La nuit avait été rude et l'inconfort lui avait causé quelques courbatures, la peau encore plus pale que d'ordinaire et les lippes bleutées à cause du froid. Elle souhaitait par dessus tout retrouver sa salle commune ou mieux — quitter cette école pour retourner chez elle et tricoter au coin du feu en compagnie de sa tante. Poudlard n'était plus ce cocon sécurisant, plongée malgré elle dans un tournoi qui venait la brutaliser chaque jours un peu plus. Lorsque la porte s'ouvrit sur le lion trempé de la tête aux pieds, elle se leva alors qu'il crachait des plaintes peu rassurantes. Un regard pour ses coéquipiers et surtout envers Ava que le feu follet appelait. Un sourire encourageant pour la brune alors qu'elle reposait ses fesses sur le canapé à côté de Drystan, toujours mutique et désorientée. Le rouge et or avait passé beaucoup de temps lors de son épreuve donc elle fût assez surprise de voir revenir la bleue et bronze après seulement quelques minutes. Elle ne semblait en aucun cas avoir souffert physiquement et cela rassura un peu la blairelle qui écoutait la brune confesser son ennui. Un fin de sourire alors que le feu follet commença de nouveau à clignoter pour finalement se figer sur un jaune soleil, terrifiée.

Après quelques secondes à contempler la flamme et sous les regards insistants de ses coéquipiers, elle se leva timidement et s'approcha de la porte. Une queue de cheval rapidement réalisé avant de lancer un sourire forcé au trio derrière elle. Ne surtout pas paniquer, ne pas pleurer et ne pas montrer sa terreur à ses partenaires. Une profonde inspiration et elle se laissa glisser derrière l'entrée qui s'ouvrait sur un tout nouveau décor. Le manche de sa baguette serré dans sa paume, elle observa la vaste pièce qui réchauffa un instant l'hiver de ses pensées. Surprise par la chaleur des lieux alors que des petites sphères multicolores virevoltaient autour d'elle. Curieuse et méfiante à la fois, elle tendit sa petite main et se laissa escorter tendrement vers de multiples souvenirs colorés. L'impatience de prendre le Poudlard Express, les visages inconnus de nouvelles personnes, cette invitation à entrer dans un monde de magie et de connaissances. De son arrivée en barque à Poudlard en passant par la rencontre avec ses précieux amis d'aujourd'hui. De son premier cours désastreux de vol où elle était tombée dans une flaque de boue après avoir perdu le contrôle de son balai et des sourires de Hermione pendant les cours partagés avec elle. Mais ce fût cette soirée d'Halloween qui vint éclabousser de nostalgie le cœur de la rousse qui souriait en repensant à ce délicieux moment partagé avec Harry. Le goût de ses lèvres encore sur les siennes et son délicieux parfum. Son sourire, ses caresses et sa gentillesse. Susan s'accrocha le plus longtemps à se souvenir jusqu'à le voir disparaître alors qu'une scène nouvelle se dessinait sous ses yeux. Drystan, Ron et Avalon qui profitait de l'absence de la rouquine pour manger une pauvre poule innocente. Si ce fût pour elle difficile de voir un animal sacrifié pour le festin des trois étudiants, ce fût surtout de sentir chez eux le soulagement de ne pas être obligés de partager ce moment avec elle.

Son cœur se brisa doucement alors qu'elle retrouvait cette petite voix dans sa tête lui disant que personne ne l'aimait. Qu'elle n'était qu'un fardeau, une nullité, un boulet pour son équipe hypocrite. Sous les mots réconfortants de la Serdaigle se cachait en réalité la traîtrise, les attentions du Serpentard n'avaient été que de la pitié tandis que le Gryffondor, fidèle à lui-même, ne l'avait jamais regardé. Alors elle baissa les yeux sur le sol, profondément abandonnée et attristée. Le seul moyen pour elle d'oublier l'inoubliable était de pousser cette nouvelle porte et d'embrasser l'inconnu. Le cœur lourd et l'âme torturée.

Susan décida de continuer, essayant de ne pas s'attarder sur la scène qui s'était déroulé sous ses yeux. Ces gens, ces hypocrites qui depuis le début offraient des sourires pour cacher l'abominable vérité — ils en avaient rien à faire de la blairelle. Découragée mais pas abattue, c'était désormais rien que pour elle qu'elle souhaitait réussir son épreuve, plus du tout solidaire de ce trio mensonger. Elle arriva rapidement dans une seconde pièce, les murs transparents s'ouvrant sur son équipe dans le petit salon. La rouquine s'approcha un instant pour les regarder, la main posée sur la vite en baissant rapidement les yeux. Ils ne pouvaient pas la distinguer mais avaient-ils pu la voir réellement un jour ? Tous ces gens qu'elle croisait quotidiennement, des camarades dont la plupart ne se souvenaient jamais de son nom sauf pour lui rappeler la tragédie qu'avait subie sa famille pendant la guerre. La sorcière tourna alors les talons, attirée par la petite créature sur le coussin. Un sourire aux lippes, attendrie par la scène, elle ne remarqua pas de suite le flacon de veritaserum, ses iris attirées par la silhouette de Hagrid en train de pleurer. Le cœur de la rousse se brisa en deux, en trois même après avoir réalisé que son équipe se moquait d'elle. Elle attrapa délicatement le petit poussin entre ses doigts glacées, bien décidée à apporter un peu de réconfort au demi-géant quand un sortilège d'attraction semblable à celui qui la liait à son équipe l'obligea à revenir au point de départ. Un soupir, reposant la créature pour enfin s'attarder sur la fiole. Susan connaissait très bien les propriétés de cette potion pour l'avoir déjà étudiée, peu désireuse de voir sa magie délier sa langue face aux autres. « Slàinte Mhath ... » souffla-elle avant de boire cul sec le contenu de la bouteille, le goût ne lui arrachant aucune grimace au vu du mal de gorge qui l'affligeait.

Le choix de Susan fût le cœur, pas la raison ou la rancune. Non elle préféra prendre le petit poussin pour ensuite se diriger vers Hagrid afin de lui apporter un peu de réconfort et de lui partager l'horrible vérité sur la poule disparue. Peinée par les larmes du garde-chasse, elle accrocha sa petite main dans la paume immense et rugueuse du demi-géant. Pas de mots, juste un silence compatissant. Malgré la tristesse, la colère commençait à se frayer un chemin dans son véhicule de vie, laissant le grand barbu câliner le petit poussin pour retourner auprès de son équipe avec un sac au ruban immaculé. Un trophée qu'elle jeta lourdement à côté des précédents rapportés par son équipe, le regard rancunier. « Et oui je reviens ... Désolé de vous décevoir. » Bande de monstres. Tueurs de poule et hypocrites de surcroît. Susan ne voulait plus avoir à faire à eux alors qu'elle attrapait son sac pour aller s'isoler dans un coin du petit salon, sans les regarder, ils ne méritaient pas ses larmes et encore moins ses mots.

Les minutes s'égrènent alors que tu regardes silencieusement la porte par laquelle Susan venait de passer. Tu n'avais dit mot lorsque le lion était revenu de son épreuve, préférant l'indifférence sur son état, ses mots. Ton attention s'était quelque peu réveillée lorsque la bleue et bronze était revenue aussi vite qu'elle ne fût partie. Ici, pourtant tu ne pouvais profiter du confort de cette pièce. Sans comprendre pourquoi tu te souciais de ce que réservait l'épreuve à cette douce blairelle. Et dans cette atmosphère feutrée, tu te lèves pour aller t'adosser sur le mur opposé. Juste à côté de cette porte. Croise les bras sur ton torse. Menton baissé. Tu attends. Patiemment. Jusqu'à ce qu'enfin tu entendes la porte se refermer près de toi. Tu ne sais combien de temps s'est écoulé. Tu l'observes, sans mot dire.Ses paroles et ses gestes sont emprunts de colère. Tu la suis du regard alors qu'elle part s'isoler dans un coin de la pièce. Sourcils froncés, tu jettes un coup d’œil en direction d'Avalon. Mais le temps semble jouer contre vous alors que résonnent au-dehors des exclamations. Et alors que tu t'apprêtes à ouvrir la bouche, tu remarques le feu follet se teinter de vert. Ta main se porte alors sur cette poignée et tu pénètres à ton tour -non sans un dernier regard pour Susan- dans ce couloir qui te mène vers l'inconnu.

Dans cette pièce  qui se referme automatiquement derrière toi. Calmement, tu prends le temps de regarder autour de toi. De faire abstraction sur ces minutes qui s'écoulent et qui vous éloignent ton équipe et toi d'une possible victoire. Dans cette pièce circulaire et sombre, tu distingues une longue table où sont disposés des pots contenant des mandragores. Jusqu'à ce que ton attention soit attirée vers un filet de lumière. Vers cette silhouette qui t'est familière et qui disparait au même moment. Les sourcils froncés, tu viens à te demander si ta fatigue ne venait pas de prendre le pas sur ta lucidité. Tu passes une main sur tes yeux, tout en réfléchissant. La présence de ton cousin dans cette pièce pouvait-elle être le fruit de ton imagination ? Non... T'effleures alors du regard ces portes face à toi. Découvre les noms qui figurent au-dessus. Tout cela te semblait bien trop facile. Heureux hasard que de tomber sur cette personne que tu estimais toujours malgré votre éloignement. Pourtant, si tu ne doutais pas un seul instant de Théodore, tu doutais de ce que te révélait cette épreuve. Tu n'avais jamais octroyé ta confiance aveuglément. Doutant même lorsqu'elle était accordée. Quant à la facilité, tu ne lui avais jamais tendu la main. Tes notes, tu ne les devais qu'au fruit de ton travail. Au temps passé le nez plongé dans les livres. Tu préférais alors agir en ton âme et conscience. Délaisser cette supposée solution et la découvrir par toi-même.

Dans un soupir, tu t'avances vers cette table, relève tes manches de ton pull pour revêtir ensuite le cache-oreilles et les gants. Grimace au moment même où tu soulèves une mandragore. À ces cris perçants les tympans, ces morceaux de terre qui se détache, qui menace de tacher ton uniforme.

Ces papiers que tu découvres à mesure que tu soulèves ces plantes venues tout droit de l'enfer, ne fait qu'augmenter ta détermination d'en finir au plus vite. De t'éloigner de cet endroit où le chaos auditif a pris place. Cette hâte de retrouver ce silence que tu chérissais tant.

Pourtant, tu ne te précipites pas. Pas même lorsque la créature que tu empoignais se montra récalcitrante. Déversant sur ta personne cette terre où elle avait son lit. Ta mâchoire se contracte, inspires avant te tirer plus fort afin de l'en déloger. Afin de te révéler enfin ce papier dont tu avais tant besoin.

Enfin tu parviens à extraire toutes les plantes, à réunir ces papiers qui forment une unique question.

"Quelle plante est la plus dangereuse ?"

Un sourire étrange flotte sur tes lèvres alors que tu lis la question. Ta maîtrise en potion allait pouvoir t'aider. T'élimines rapidement le dictame - cette plante était utilisée pour à la cicatrisation. La branchiflore et le voltiflor étaient exclus. Ne te restaient que la belladone et le snargalouf. Ta main s'avance vers l'un des sacs jusqu'à ce que le doute se fasse en toi. Tes doigts se refermant dans le vide. Alors que ton bras retombe. Se pouvait-il que tu fasses fausse route ? Ton regard se pose sur cette porte qu'avait empruntée Théodore peu avant. Sur ces sacs flottant au-dessus de toi. Tu étais si près de terminer cette épreuve et pourtant... Non, la réponse que tu détenais te semblait correcte. Tu le savais au fond de toi. Tu ne pouvais fauter sur cette question.

Cette fois, ta main se referme fermement sur le sac que tu comptais prendre et te dirige vers la porte indiquant Snargalouf. Te retrouves une nouvelle fois dans ce couloir sombre où tes pas te mènent jusqu'à cette pièce où tu as laissé tes coéquipiers peu avant. Tu ne sais combien de temps s'est écoulé depuis ton départ. Sans un mot, tu déposes ton sac aux côtés des autres.