équipe 13 ϟ seconde épreuve

équipe n°13

Lundi 13 janvier 1997, neuf heures.
Soit deux jours entier depuis la fin de la première épreuve, deux jours à devoir être en osmose avec le reste de son équipe que ce soit à l'heure du repas ou du coucher, lors des rassemblements ou des moments que l'on souhaite isolés. Un feufolet de lumière blanche et pure apparaît face au regard de l'équipe alors que le petit-déjeuner termine d'être englouti. Les regards croisent ceux des autres équipes toutes aussi surprises, une forte appréhension se fait ressentir. Le feufolet s'active, il est temps de le suivre. Comme la moitié du reste des équipes, le quatuor entame sa marche jusqu'au château puis les couloirs du sixième étage. Il fait bien plus chaud ici et c'est avec soulagement qu'ils empruntent le pas des dizaines autres élèves. Des interrogations se font entendre, le sixième étage étant celui le moins parcouru par les étudiants, presque tous découvrent les lieux. Tous ces grands tableaux alignés faisant face à de grandes fenêtres avec une vue directe sur le lac et la forêt interdite possèdent des scènes peintes et animées mais différentes que le reste des œuvres du château. Il y a un secret derrière chaque portrait mais les étudiants n'ont pas le temps de s’appesantir sur la question que le feufolet de chaque quatuor vient les taquiner personnellement pour les guider devant un tableau bien précis. Les équipes sont désormais à nouveau séparées et certains regards de hâte ou de crainte s'échangent. Les tableaux face aux équipes s'ouvrent et les laissent entrer.
Votre quatuor est désormais dans une pièce de taille moyenne, circulaire. Deux canapés et un fauteuil, une table en bois contre un mur de la couleur de votre équipe et une grande fenêtre pour illuminer le tout. Le sol est d'un brun sombre, il se confond dans la même couleur que la porte qui est devant vous. Il n'y a pas de poignée à celle-ci, mais le feufolet virevolte au dessus d'elle et se fige. Soudainement, il change de couleur et passe du rouge, au jaune, au bleu puis au vert et ainsi de suite. Il attire votre attention, lorsque chacun le regarde, la créature de lumière s'arrête soudainement sur une seule couleur : rouge. Il est temps pour @Ash Belby d'entrer dans cette autre pièce où l'attend une épreuve.

équipe n°13 composée de @Ash Belby @Gregory Goyle @Faith Travers et @Olivia Sargent.

Le tournoi se poursuit et voici sa seconde épreuve !
Ϟ Chaque équipe commence l'épreuve au même moment, votre équipe est accompagnée de sept autres à ses côtés avant d'entrer dans la pièce qui vous est destinée se situant au long couloir du sixième étage. Nous sommes le lundi 13 janvier 1997, nous vous demandons d'écrire au moins chacun une réponse à propos de ce début d'épreuve et de discussion entre tous vos personnages pour commenter votre arrivée et le départ du premier étudiant.
(exception si un membre de votre équipe est connu comme étant en période d'absence donc impossibilité de participer à l'épreuve)

Ϟ Une fois vos quatre réponses écrites et postées, le Choixpeau interviendra pour donner la première épreuve.

Ϟ L'élève choisi par la couleur commencera son épreuve, seul. Nous tenons à vous préciser que aucun de ses coéquipiers ne le voit effectuer son épreuve. Lorsque l'élève termine, il sort de la pièce annexe pour rejoindre les membres de son équipe et c'est à un autre d'y entrer à son tour. Ainsi de suite.

Ϟ Plus d'informations sur le déroulement de l'épreuve ici

AUCUNE LIMITE DE MOTS

Alors que vous entendez une légère agitation en dehors de votre tente, tu restes sous les couvertures en ignorant les premiers élèves matinaux. Allongée du côté gauche du lit double presque trop grand pour la petitesse de la chambre de votre tente, tu profites de la respiration régulière et endormie de Ash pour faire le point, un long moment. Tes mains glissent sur ton ventre avant de se figer. Tu as cette douce pensée pour cet être qui grandit en toi, pensée qui te vient naturellement, pour une fois, dont aucune trace de culpabilité ne vient ternir le sentiment. Et ça te fait du bien d'y penser finalement, de prendre cet instant à caresser longuement ton ventre. Comme si tu t'accordais cet amour que tu refusais d'accepter depuis décembre, pour te consoler, pour accepter. De l'amour pour lui, ou pour elle, tu ne savais pas encore, de l'amour nouveau que tu ne peux transmettre que par d’éphémères caresses. Tu as ce pressentiment que en ce lundi de tournoi, la seconde épreuve allait venir perturber ce quotidien dont tu te serais largement passé. Côtoyer autant tes coéquipiers ne te plaisait guère, autant ils n'étaient pas les pires e la plèbe, autant tu préférerais ta solitude, tes livres, tes toiles, tes amis les plus proches. Une douce pensée pour Elsie, pour Willow, Padma, Aella puis pour Nathan, Uzziel, Aron et Stelian. Tous ceux qui composaient ton quotidien en temps normal, que tu aurais tant voulu à tes côtés pour ce maudit tournoi.

Tu retrouves des forces ce matin, alors que tu trempes tes lèvres dans un thé anglais avec une note de lait. Les nausées de ta grossesse ne sont pas venues te déranger et tu en profites pour te délecter de deux croissants, assise les jambes croisées à tirer les morceaux de la viennoiserie un à un jusqu'à ta bouche en observant les autres étudiants. Tu eus cette mine de dégoût sur les lèvres en observant un gryffondor s'empiffrer sans réfléchir ni respirer tous les mets s'offrant à lui sur la table et tu espérais au fond, qu'il s'en étouffe. Alors que tu ignorais royalement l'arrivée de deux de tes coéquipiers près du banc sur lequel tu t'étais assise, un être de lumière vint interpeller tes jades d'abord étonnées, puis séduites à l'idée que ton pressentiment était le bon. Et tu frappas dans tes mains en te levant d'un bon, un léger regard pour Travers, un autre pour Ash, tu leur signifiais que tu allais suivre le feu follet sans attendre quiconque et avec toute l'énergie qui t'étais donné en ce lundi matin. D'un dernier regard pour le serpent, tu ne posas tes jades à son adresse qu'un bref instant, le temps seul d’être dégoutté de voir tout ce qu'il mangeait.

La marche jusqu'au château t'intrigua alors que vous passiez devant ces sphères géantes et tu fis taire ta curiosité en grimpant les marches jusqu'au sixième étage. Tu détaillais les tableaux avec mesure, sans faire dépasser de tes lèvres la moindre réflexion, croisant seulement les bras contre ta poitrine. Vous étiez beaucoup à marcher dans ce couloir et être aussi proche de la foule te mettait mal à l'aise et laissait sur tes jades cet énervement qui ne fit qu'augmenter lorsque d'un coup de coude on te bouscula. Ton regard vrilla à l'adresse de l'étudiant qui s'avéra être un lion d'une autre équipe et d'un coup de talon tu vins lui écraser son pied le plus proche sans aucune douceur, avec violence. Tu le laissas grimacer sur place et t’avanças à la suite de ton équipe après avoir relevé un dernier sourcil à son adresse pour le défier d'oser te bousculer de nouveau. Vous passez la porte du tableau et tu remarques tous les détails de cette nouvelle pièce, passant tes doigts au dessus de la table vierge de tout objet, passant près de la fenêtre afin d'en admirer la vue offerte. Tu eus une pensée nostalgique pour ton dortoir et la tour des Serdaigles, dormir dans ton lit, auprès des autres aigles te manquait terriblement. Lorsque le feu follet s'illumine de rouge, ton attention est tournée vers le lion de votre équipe. « Reviens nous vivant. » lui demandes-tu d'un fin sourire presque encourageant mais surtout taquin. Après tout, vous aurez sûrement besoin d'un intrépide pour la suite du tournoi, qu'il vous sauve la mise ou qu'il se jette dans la gueule du loup à votre place, peu importe.

@Ash Belby @Faith Travers @Gregory Goyle

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seconde épreuve

sujet commun // équipe verte

Tu n'arrives toujours pas à te faire à l'idée de devoir côtoyer les trois autres durant encore cinq bons jours. Une semaine ne t'a jamais paru si long, entre leurs regards presque haineux et leurs réflexions que tu ne comprends jamais qu'à moitié, @Vincent Crabbe ne t'as jamais autant manqué qu'en ces instants. Plus seul que jamais, tu n'as envie que d'une chose ou presque : abandonner ce tournoi. Qu'est-ce que tu pourrais bien demander au directeur de toute façon ? Rien qu'il ne puisse t'offrir comme cadeau de la première place. Heureusement, il y a la nourriture. Au moins ça, au moins un délicieux petit déjeuner, pour te faire tenir le coup. Parce que c'est clairement pas le sommeil qui va te le permettre, avec tes nuits partagées entre inconfort d'un lit et dureté d'un canapé. Non franchement, cette équipe te hais et est bien décidée à te faire payer un tu-ne-sais-quoi, de bien emmerdant. Tu souffles comme un bœuf, assis à la table du déjeuner à avaler croissants et chocolat chaud, le seul vrai moment sucré de la journée. Si au moins il n'y avait pas cette limite des vingts mètres autour de ton équipe, il y a longtemps que tu serais parti aux côtés de ton meilleur ami, histoire de respirer enfin et d'avoir autre chose que des regards désagréables sur ta personne. A croire que ton équipe n'a toujours pas digéré le coup de la soupe - pas très bonne d'ailleurs - et qu'ils ont décidé de t'exclure de l'équipe d'une certaine façon. Ou alors est-ce simplement toi qui te met de côté, vu les énergumènes qui composent cette « équipe » ? D'ailleurs les deux autres vous rejoignent, alors que tu es assis le plus loin possible de la bleue @Olivia Sargent qui a l'air de meilleure humeur, à en voir le mince rictus de ses lèvres, même si tu n'en fais aucune remarque. Ce n'est pas parce que tu passes ton temps à observer les choses que tu en parles, ça n'a jamais intéressé personne la majorité du temps alors, autant rester dans le silence. C'est très bien comme ça. Le feu follet apparait devant vous, et c'est d'ailleurs l'aiglonne qui est la plus réactive, déjà sur le départ - à croire qu'elle a le feu aux fesses - et tu abandonnes à regret le reste de ton chocolat chaud pour agripper un croissant et partir à sa suite avant d'être happé par le sort dont tu as déjà fait les frais plus d'une fois. Pourquoi cette brunette grognasse et désagréable s'est-elle dépêchée comme ça ? Tu râles pendant que tu montes les escaliers jusqu'au sixième étage, bousculant de tous côtés les élèves qui pensent pouvoir profiter de la cohue pour te marcher dessus. Erreur, tu joues des coudes et tu parviens à garder tes pieds intact de tout contact. Évidemment, Crabbe est bien trop loin pour que tu puisses profiter d'être un peu avec lui. Sur deux jours, tu as eu l'impression de ne jamais l'avoir vu, alors que tu as tout fait - et tu sais que lui aussi - pour passer un peu de temps tranquille, malgré les six autres personnes à vos côtés aux airs souvent ronchons. Arrivés finalement devant une allée de tableau auxquels tu n'as jamais prêté attention - et ce n'est pas demain la veille - tu te dépêches d'entrer à la suite des autres membres de ton équipe pour découvrir une pièce avec un certain confort visuel et matériel. Enfin. Encore un canapé quoi. A le voir d'ailleurs tu ne peux t'empêcher de jeter un regard mauvais à @Faith Travers qui a eu le culot de t'obliger à dormir sur un canapé la première nuit. Personne ne parle d'ailleurs, ou presque, une fois la lumière vive s'arrêtant sur la couleur rouge. Si Olivia se permet une touche d'humour mêlée d'encouragement pour le rouge de votre équipe, tu lèves à peine un sourcil en direction de @Ash Belby quand il se dirige vers la porte et qu'il s'éloigne. Qu'est-ce qui vous y attends ? Aucune idée, aucune envie de le savoir, juste de finir au plus vite cette épreuve et espérer en sortir vivant, comme la bleue le dit. Tu soupires, allant t'installer dans un fauteuil, le plus éloigné possible des deux filles.

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Epreuve N°2Equipe N°13 Le doux bruit de la neige qui craque sous mes pieds, le seul bruit qui m’entoure dans ces bois. Les flocons dansent doucement autour de moi avant de se déposer sur le sol déjà bien recouvert de ce magnifique manteau blanc. Personne autour de moi, je suis seule perdue dans la forêt. À chaque respiration un nuage de buée s’échappe de ma bouche pour s’évaporer dans les airs. Le calme m’entourait, j’étais sereine, apaisée au milieu de la nature. Arrivée près d’un petit étang je m’arrêtais pour regarder le paysage qui s’offrait à moi. Sans le bruit de mes pas le silence avait pris toute la place. Un silence apaisant, plaisant. Un sourire sincère se dessina sur mes lèvres. C’était un pur moment de bonheur, un moment à moi où je pouvais profité de me ressourcer, loin des tensions, loin des cours, loin de tout. L’hiver dans toute sa splendeur. Levant la tête vers le ciel et fermant les yeux pour profiter du contact des flocons qui s’échoue sur mon visage, je me sentais comme une gamine qui découvre la neige pour la première fois, personne n’était là pour me voir alors autant en profiter non ? J’ouvris la bouche et tira la langue et tourna sur moi-même comme quand j’étais petite. Ces moments libérateurs je les aimais plus que n’importe quoi. Le calme. Le monde en blanc. J’étais dans mon élément.

Et c’est quand j’ouvris les yeux que je compris que ce moment si parfait, si spécial n’était qu’un rêve. J’étais là dans ce lit qui n’était pas le mien, dans une tente qui était remplie de personne, enfin remplie, je devais vivre avec trois autres personne et c’était déjà trois personnes de trop. Le tournoi n’avait commencé que depuis deux jours et j’avais l’impression que j’étais dans cette mauvaise aventure depuis des semaines. Je n’avais qu’une envie c’était de retrouvé mon lit et surtout Soja. Cette petite boule de poil noir qui me tenait compagnie lors de mes longues nuits blanches de révisions. Mon Dieu ce qu’il me manquait… C’était l’être qui comptait le plus pour moi dans ma vie. Un peu cliché non ? Tant pis, il était mon confident, ma moitié, mon meilleur ami. Les animaux étaient vraiment plus simples qu’avec les hommes. Je n’étais vraiment pas faite pour vivre en communauté.

Je n’avais pas envie de sortir de la chaleur de mon lit. J’étais bien là dans le peu d’intimité que je pouvais avoir en ce moment, alors je repoussais le moment où je devais aller prendre mon déjeuner et entamer cette nouvelle journée. J’écoutais la vie reprendre petit à petit dans la tente, le reste de mon équipe commençait à se lever, à contre cœur je me levais à mon tour, trainant les pieds sur le chemin du petit-déjeuner, mon ventre criait famine mais le stress de la prochaine épreuve me mettait une boule au ventre. Sur quoi on allait encore tomber ? Je n’avais pas vraiment brillé lors de la première phase. C’était l’occasion de montrer que je n’étais pas qu’une pouffy maladroite. La tasse de thé fumante dans les mains, je picorais mon croissant, je n’arrivais vraiment pas à manger. Le stress ne semblait pas empêcher le serpent de dévorer des croissants. Ce mec était un estomac sur patte c’est pas possible. Le repas fût vite interrompu pas un petit feu follet qui allait nous guider à notre prochaine épreuve. L’aiglonne fut la première à se lever et à le suivre sans nous donner d’autre choix que de la suivre si on ne voulait pas subir le sortilège de lien. Moi qui pensais qu’on aurait au moins le temps de se réveiller doucement avant de commencer les choses sérieuses.

Plusieurs équipes allaient au même endroit que nous, trop de gens autour de moi, mes nerfs étaient mis à rude épreuve. À vrai dire je n’hésitais pas à donner un petit coup de coude à ceux qui essayaient de me dépasser ou de me bousculer. Le feu follet nous amenait au sixième étage, rempli de grand tableau tout autour de nous, mon regard s’attardait un peu partout, sans vraiment faire attention aux détails. Je n’arrivais pas à faire baisser le stress qui continuait de monter en moi plus le moment de démarrer l’épreuve arrivait. Mon regard se posa sur le lac que je pouvais voir à travers les grandes fenêtres, si seulement je pouvais me téléporter là-bas, maintenant, tout de suite. Être seule dans la nature, retourner dans mon rêve de ce matin… Mais les rêves ne se réalisent pas souvent et celui-là n’est pas près de devenir réalité. Le moment fatidique arrivait, nous étions devant un tableau et derrière se trouvait la salle où notre épreuve allait se passer. Cette pièce était magnifique, illuminée grâce à une grande fenêtre, sobre au niveau des couleurs, tout ce que j’aime. Il ne manquait plus qu’une cheminée et un bon livre et je pourrais passer mes journées ici. Notre ami le feu follet se positionna au-dessus d’une porte, changeant de couleur, jaune, rouge, vert, bleu, rouge, jaune, vert, bleu. Et soudain le rouge ne bougea plus. Je me tournai vers Ash. C’était à lui de commencer donc. Il allait devoir affronter, je ne sais quoi derrière cette porte seul. Ce qui veut dire qu’après lui un autre de nous ira là-bas et sera seul. Mon cœur se serra dans ma poitrine. Je n’aimais pas l’inconnu et encore moins quand on sait très bien que ce qui est derrière cette porte n’est pas un monde rempli de jolies petites licornes et d’arc-en-ciel. Je regardais le lion s’éloigner et affronter je ne sais quoi là-bas. On avait plus qu’à attendre qu’il ressorte de la vivant ou pire ? Est-ce qu’on peut ressortir de là en mille morceaux ? Sûrement. Sans rien dire je pris place sur le fauteuil. Si on devait attendre autant être à l’aise et économiser ses forces.

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@Olivia Sargent @Gregory Goyle @Ash Belby

oups !

Ϟ oups, un membre de votre équipe ne se prononce pas !

Malheureusement c'est à son tour de poster et vous vous retrouvez dans l'impasse de l'attendre sans nouvelles. N'ayez crainte, nous avons la solution.

Option 1 # vous savez en avance à quoi ressemble l'épreuve qui était prévue pour le membre de votre équipe absent en voyant l'avancée des autres, vous êtes donc conscient de ce qui l'attendait avec les trois posts à faire. Et d'humeur charitable et surtout par votre motivation, vous avez la possibilité de reprendre la main et choisir, par l'un d'entre vous, de créer temporairement un personnage non-joué interprétant les traits d'un gryffondor potentiel pour votre équipe. Ce personnage n'est que temporaire jusqu’à ce qu'un (vrai) lion ne vous rejoigne plus tard.

Option 2 # vous faites le choix de reporter l'épreuve des lions tout en comprenant in-rp qu'elle s'est déroulée, comptant sur le fait qu'un futur membre gryffondor vous rejoigne à temps en cours de route. Hors-rp, vous choississez de 'sauter' l'épreuve et passer à celle d'un autre membre de votre équipe, mais elle sera donc à rédiger plus tard.

Merci de faire part de votre décision par mp à un membre du staff, bon jeu ! fire

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seconde épreuve

lallie newport (gryffy)// équipe verte

Tes pauvres coéquipiers sont tombés comme des mouches lors de la première épreuve et tu es la seule qui soit encore en bonne santé. Tu ne comprends pas trop ce que le directeur souhaite faire en rendant les gens malades mais tu es persuadée qu'il sait ce qu'il fait et que, même si tu ne comprends pas ses projets, tout t'apparaitra plus clair par la suite. Et puis, s'il est à la place qu'il occupe c'est qu'il le mérite ! Un sourire aux lèvres tu essayes de passer outre la mauvaise humeur du serpent de ta nouvelle équipe, et tu t'approches des deux autres filles dans l'espoir de t'en faire des amies. Autant que le tournoi serve à quelque chose ! Pourtant personne ne parle, peut-être sont-ils déçus de te voir toi et pas Ash, qui a du déclarer forfait ? Enfin, tu espères que l'ambiance va se réchauffer autour des viennoiseries toujours fraiches et délicieuses ? « J'espère que ça va bien se passer entre nous ! » Tu lâches, tes pieds tapotant le sol dans un rythme que toi seule joue dans ton imaginaire. Tu adores le piano, la musique, et en général ça t'apaise, mais depuis le début du tournoi tu n'as pas eu l'occasion vraiment d'en jouer. Tu sais très bien jouer de la flûte en tout cas, et il paraît que tu as une voix mélodieuse malgré ton accent irlandais. Mais tes mots n'ont pas l'air de les sortir de leur torpeur alors tu abandonnes, un feufollet apparaissant quelques minutes après devant tes yeux et ceux de tes équipiers. Tu te lèves d'un bond, abandonnant ton demi-croissant sur la table et enjoignant les autres à te suivre rapidement, et c'est le sixième étage qui se dévoile petit à petit. Une véritable marée humaine d'équipes diverses et variées à tes côtés, tu essayes de rester près des autres même s'ils ne sont pas forcément très enjoués. Cette équipe te semble vraiment mal partie, mais tu es là ! Tu arriveras à les dérider et à en faire une vraie équipe, tu en es aussi certaine que le poisson des Newport est toujours frais du jour ! « Ça va être amusant je le sens ! » Lances-tu alors que tu parviens difficilement à contenir ton agitation en sautillant presque sur place devant le tableau. Mais malgré ton excitation à l'idée de te dépasser, tu as toujours cette petite crainte de te laisser emporter et de rater ton épreuve. Il n'y aurait rien de pire que de passer pour une incapable aux yeux des autres ! Tu essayes de garder ton calme et tes forces pour l'épreuve, d'autant que ça y es, vous êtes entrés dans le salon presque cosy caché derrière le tableau. Tu trouve qu'il manque des touches de couleur pour être vraiment agréable. Triturant ta tresse, tu vois le feufollet encore et encore changer de couleur avant de s'arrêter près de toi (ou est-ce toi qui étais proche du feu magique?) pour devenir rouge. Comme les gryffondor. Ton sourire éclatant au visage, tu es ravie de commencer, même si tu ne sais pas ce qui t'attends ! Tu te tournes rapidement vers les autres filles, alors que la serdaigle t'encourages à revenir vivante. « Bien sûr !! » Que tu dis, tournant la tête vers la poufsouffle, espérant une parole d'encouragement qui ne viens pas, mais qu'importe ! Cette équipe verra de quoi tu es capable, et ils seront heureux de t'avoir avec eux c'est certain !

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Epreuve gryffondor

Lorsque tu sors de la salle où tu viens de quitter tes compagnons un sort t’indique le chemin jusqu’à une autre porte derrière laquelle se trouve ton épreuve. Une fois entrée elle se referme automatiquement derrière toi et se verrouille afin qu’aucune distraction ou aide ne puisse changer son issue. Tu es livrée à toi-même et quels que soient tes prochains mouvements ou décisions, tu seras seule à en connaître la vérité.

Devant toi un filet du diable prend toute la largeur du couloir dont tu ne vois pas la fin, faute de lumière. Tu ne peux ni l’esquiver ni retourner en arrière puisque cela signifierait de ta part un abandon de l’épreuve ; tu n’as donc d’autre choix que de l’affronter. Armée de ta patience, ta baguette ou les deux tu t’approches et laisse les racines se nouer autour de tes pieds puis ton corps de façon générale, exerçant une pression inquiétante et étouffante sur toi. Que le cours de troisième année suivi sur cette plante soit proche ou lointain pour toi il va te falloir être à la fois malin et rapide, d’autant plus que ce filet du diable à l’air plus robuste que ceux étudiés. Après quelques secondes seulement la plante s’est entièrement emparée de toi, limitant un maximum tes mouvements et te donnant un peu de difficulté à prendre une inspiration. Alors, magie ou zénitude pour te sortir de ce mauvais pas ? Et surtout, combien de temps va-t-il te falloir pour t'en débarrasser ?

Plus tu réfléchis et plus le temps passe, voyant les fameuses racines se refermer plus amplement sur toi...

Ϟ Il n’y a pas de mauvais choix ou de piège ; dans les deux cas ton personnage peut réussir son épreuve.

A toi de jouer.

Ϟ N'oublie pas que ce n'est pas ta logique à toi qu'on attend de voir durant ce tournoi mais bel et bien la façon dont ton personnage va réagir, en fonction de son tempérament, sa réflexion mais aussi de sa maison.

Ϟ En ce qui concerne le filet du diable, à toi de voir si ton personnage préfère utiliser un sort ou le faire à l'ancienne: se détendre un maximum et lui faire lâcher prise naturellement sans l’endommager ou la blesser. Dans les deux cas il te faudra tirer le dé nommé "filet" dont les probabilités ont été adaptées compte tenue du fait que c'est une plante étudiée assez tôt. Pas besoin d'accumuler les réussites, à la première obtenue tu peux considérer que ton personnage se libère et tombe donc un étage plus bas; le choixpeau s'occupera à partir de là du reste.

Ϟ N’oublie pas que le but de l’épreuve est non seulement de finir mais de le faire le plus rapidement possible car en cas d’ex-æquo, c’est ainsi que les équipes seront départagées pour savoir laquelle reste dans le tournoi.

Ϟ Ton personnage a du mal à bouger mais également à respirer et par conséquent, parler. Le jet d'un sort lui sera donc compliqué et probablement douloureux. Garde également en tête que tu es dans un couloir sombre et que tu ne sais donc pas ce qui peut arriver ou surgir à n'importe quel moment autour de toi.

Ϟ Pas de limite de mots pour cette épreuve puisque celle-ci ne durera, à priori, pas plus d'environ trois réponses. Bon courage et have fun !

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seconde épreuve

lallie newport (gryffy)// équipe verte

Et tu déchantes bien vite. Enfermée dans un couloir sombre, tu jettes un petit Lumos histoire de voir ce qui va t'arriver. Et une plante. Immense. Un filet du diable. Tu échappes un hoquet de surprise, et surtout tu te tétanises. Tu es une fille de la mer, la botanique n'a jamais été ton fort et même si tu connais cette plante, même si tu es persuadée qu'il ne peut rien t'arriver de mal, tu as un mouvement de recul. Non, tu ne fuiras pas devant cette plante, mais tu ne sais pas par quel moyen tu vas te tirer de là. Tu prends une grande inspiration, et tu avances de quelques pas pendant que la plante s'enroule autour de tes chevilles d'abord, puis de tes mollets et de tes cuisses. Elle va si vite ! Même ton Lumos n'est pas suffisant pour la faire reculer. Alors il faut quelque chose de plus fort que ça. De plus grand ! De plus grandiose. Tes méninges tournent à plein régime, tu sais que tu ne t'en sortiras pas simplement en claquant des doigts. Oubliée la crainte, une fois la plante t'entravant les jambes, tu n'as d'autre choix que de lancer un puissant sortilège. « Incendio ! » Tu lances, concentrée, mouvement du poignet à l'appui, cet immense filet du diable a intérêt à te laisser passer parce que tu ne vas certainement pas te faire abattre par lui ! Et ça fonctionne ! Malgré les entailles de tes cuisses dues à la force de la plante, te voilà libre, car le filet du diable bat en retraite face à la puissance de ton sortilège et les branches se rétractent instantanément. Tu ne t'en était pas rendue compte tout de suite mais elles étaient montées presque à hauteur de ton visage ! « HOURRAH! » Tu cries, victorieuse tout en sautant sur place, finalement, l'épreuve est facile, tu en as déjà triomphé ! Avec ça c'est sûr, les autres membres de ton équipe vont t'adorer quand ils vont comprendre que tu es aussi forte.

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Le membre 'Gregory Goyle' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Filet' :

Epreuve gryffondor

Après être tombée tu te retrouves dans une cavité froide, lugubre et humide sous le filet du diable. A tâtons tu cherches ta baguette et la trouve assez rapidement afin de faire, si tu le désires, plus de lumière. Tu longes les mûrs mais ne trouve ni porte ni fenêtre pour te permettre de t’échapper de cet endroit, tu peux même chercher une trappe dissimulée dans le sol mais sans succès. Seul un mûr de briques se dresse face à toi et semble être la réponse à cette nouvelle énigme qui se pose. Tu comprends rapidement qu’il va te falloir l’escalader pour rejoindre l'étage duquel tu es tombé mais comment ? Aux pieds du mûr, à gauche, se trouve une longue corde à l’allure neuve et épaisse lorsque tu peux apercevoir sur la droite une échelle suffisamment haute pour te permettre d’atteindre le sommet sans effort. Seul hic : cette dernière est à première vue légèrement bancale et pas très rassurante.
Au bout d'une des extrémités de la corde un anneau de plusieurs centimètres d'épaisseur est solidement noué. En levant la tête tu peux apercevoir un crochet au plafond comme par hasard idéalement placé au dessus du mur. Tu n'en es pas sûr mais tu as l'impression de voir les deux composants réagir à la vue de l'autre, se pourrait-il qu'ils aient été ensorcelés et qu'accrocher l'anneau ne soit en fin de compte pas si compliqué que ça ?

La sécurité et l'épuisement ou la prise de risque sans efforts ?

A toi de jouer.

Ϟ En ce qui concerne les matériaux mis à disposition pour permettre à ton personnage d'arriver en haut, il n'y a aucun piège. La corde comme l'échelle peut l'y mener, l'un lui demandera simplement plus d'efforts et de force tandis que l'autre d'être agile et vigilent. Pas de dé à utiliser pour ce post, le choixpeau interviendra de lui-même pour donner une direction lorsque ton personnage aura fait son choix et entamera l'escalade.

Ϟ Le corps de ton personnage doit être un peu engourdi après le filet du diable et toutes les pressions subies; mains qui tremblent, esprit un peu confus et j'en passe, veille à rester cohérent tant dans ton choix que l'attitude de ton personnage. Par exemple: prendre quelques secondes pour se remettre de ses émotions, galérer dans un premier temps ect.

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seconde épreuve

lallie newport (gryffy)// équipe verte

Et c'est avec surprise que tu te retrouves les fesses collées au sol, tes chevilles attrapées par les branches du filet du diable pour t'emmener à l'étage d'où cette diablerie est sortie. Criant de surprise et de douleur, tu restes assises quelques instants pour faire le point et chercher ta baguette qui est tombée à quelques pas de toi, du moins en distingues-tu la couleur d'ambre clair typique du bois de charme dont est composée ta chère baguette. Avec elle à tes côtés tu es invincible. Mais tu as conscience que rester à terre trop longtemps est dangereux, alors tu te relèves en prenant appui sur le mur à côté de toi. Le noir est complet, mais est-ce que ça vaut la peine d'utiliser Lumos encore une fois ? Tu en doutes, d'autant que tu as l'habitude d'être dans le noir. Quand tu allais pêcher en mer avec ton père et tes frères, vous partiez si tôt le matin que c'était encore la nuit, et tu es habituée à ça. Il ne manque que le remous des vagues pour te sentir chez toi. Un petit sourire se forme sur tes lèvres quand tu penses à eux, que tu verras bientôt et à qui tu pourras raconter tes folles aventures à Poudlard ! Tu ris doucement, alors que tu finis par te bouger, tu ne voudrais pas qu'une autre plante ne t'attrapes et ne t'entraves. Un frisson te parcours le dos alors que tu marches vers ce qui semble être le nœud de l'épreuve : un grand mur à la couleur légèrement différente des autres. Tu lèves les yeux et tu vois d'où tu es certainement tombée, et tu pousses un grand soupir. Il va te falloir escalader tout ça ? Vraiment ? Les poings sur les hanches, tu avises ce que tu peux utiliser : une corde ou une échelle. Tu as un doute sur comment monter, parce qu'à la fois l'échelle semble plutôt mal en point, mais en même temps tu ne sais pas lancer. Même s'il y a la présence d'un anneau au bout de la corde, et quelque chose là-bas plus haut qui te permettrais de l'y accrocher, tu doutes. Échelle ? Corde ? Tu prends la pose du Penseur de Rodin, te grattant la barbichette pour t'aider à prendre une décision. Mais. Ouais. L'échelle te semble mieux. Et puis elle n'est pas si mal que ça, tu es habituée à ne pas être stable sur tes pieds quand tu es sur le bateau ! Alors, vas pour l'échelle ! Partie la chercher, tu vas ensuite la poser bien au milieu contre le mur, te tâtant pour prendre la corde avec toi - au cas où - mais finalement, vaut mieux pas la prendre. Ça va t'encombrer et tu es sûre de ne pas en avoir besoin, tu vas réussir à grimper cette échelle ! Un pied à la fois, tu grimpes ! Arrivée à la moitié de l'échelle tu tangues dangereusement, ta main glisse et ton pieds manque un échelon. Tu te rattrapes de justesse à l'échelle et la main plaquée sur le mur, tu t'arrêtes le temps de reprendre ton souffle. Tu lèves les yeux vers l'étage supérieur, et reprenant courage, tu grimpes ce qu'il te reste, te hissant à la force de tes bras, et l'échelle pas très stable, fini par tomber sur le côté, et malgré ton soupir elle ne se remet pas à sa place. Enfin, tant pis, de toute façon tu n'as pas le choix d'avancer.

(c) DΛNDELION

Epreuve gryffondor

Tu es enfin parvenue au sommet du mur en briques et regagne l’étage par lequel tu es entrée en premier lieu. Tes muscles sont un peu douloureux mais la fierté d’avoir réussi à passer tout ça et bien présente. Tu es dorénavant de l’autre côté du filet du diable qui ne peut plus rien contre toi. A quelques pas de là, au fond de ce couloir très peu éclairé et toujours aussi inquiétant, se présente une espèce d’entrée circulaire. Pour y entrer il va te falloir t’accroupir car personne hormis le professeur Flitwick ne saurait s’y aventurer debout. Le trajet semble durer une éternité sans que tu ne perçoives ni son ni odeur puissant te concéder un quelconque indice quant à ce qui t’attends. Au moindre bruit tu trésailles comme quand, au bout de longues secondes, tu penses capter quelque chose. Un peu comme de l’eau qui coule dans un récipient… un grand récipient. Et lorsque tu arrives au bout du tunnel tu comprends enfin.

Expression de choc ou d’incompréhension, il te faut en tout cas quelques instants pour réaliser ce qu’il se passe. Face à toi une pièce circulaire ressemblant à une cuve se remplit peu à peu d’eau mais ce n’est pas tout : cinq personnes de ta connaissance et apparemment inconscientes sont maintenues prisonnières sur des piquets profondément plantés au milieu de la pièce. L’eau continue de monter tandis que tu reconnais peu à peu leurs visages : @Harry Potter, @Harold Dingle, @Maeve Puddifoot, @Olivia Sargent & @Rigel Sionnach. Alors que tu tentes de saisir ta baguette tu remarques que celle-ci est restée dans le tunnel t’ayant menée jusqu’ici. Tu tentes de t’en emparer mais rien à faire : un sort empêche que tout objet magique n’entre dans cette pièce, tu ne disposeras cette fois pas de l’option magie pour t’en sortir. Tu remarques également que ton issue n'est pas la seule, d'autres ouvertures de tunnels sont présentes, signe que d'autres étudiants arrivent sauver leurs partenaires tout comme toi.

A quelques pas de toi une table de chevet commence à chavirer à cause de l’eau montante sur laquelle se trouve un petit couteau suffisamment aiguisé pour rompre les liens de ton coéquipier afin de le sortir d’ici au plus vite. Mais sauras-tu te contenter de ça ? En effet plusieurs possibilités s’offrent à toi : tu peux choisir de venir uniquement en aide au membre de ton quatuor enfermé parmi les quatre autres personnes ou au contraire en libérer plusieurs. Plus tu délivreras de personnes et plus l’eau montera et votre équipe perdra du temps qui pourrait lui faire défaut lors des qualifications pour la dernière épreuve du tournoi.

Il va te falloir hisser ton équipier (ou plus) en dehors de cette salle et repasser par ce long tunnel. Lorsque tu arriveras dans la pièce avec le filet du diable, tu te rendras compte qu'une porte s'est matérialisée, te menant directement au reste de tes coéquipiers. C'est au moment précis où tu franchis la porte, portant la charge de la personne (ou de plusieurs) sauvée que celle-ci se métamorphose soudainement en un sac marron, à l'image de celui récupéré par le coureur de votre quatuor à la première tâche. Impossible de l'ouvrir, il vous faudra attendre. Attention, ce n'est bien qu'à ce moment là que tu te rends compte de la supercherie.

Ϟ Il n’y a pas de mauvais choix ou de piège ; dans les deux cas ton personnage peut réussir son épreuve, sauver son coéquipier ou plus de personnes et s’en aller rejoindre son équipe afin qu’un autre membre du quatuor puisse se lancer.

A toi de jouer.

Ϟ N'oublie pas que ce n'est pas ta logique à toi qu'on attend de voir durant ce tournoi mais bel et bien la façon dont ton personnage va réagir, en fonction de son tempérament, sa réflexion mais aussi de sa maison.

Ϟ Pas d'utilisation de dé pour ce tour; il te suffira d'indiquer dans ta réponse si ton personnage tente de sauver seulement son coéquipier, qui est évidemment le but principal de l'épreuve, ou davantage de personnes. En fonction de ton choix le choixpeau interviendra pour donner suite. Veille également à rester cohérent: ces personnes sont inconscientes donc à moins d'être très musclé ton personnage ne pourra en prendre que deux (trois maximum) en charge.

Ϟ L'eau grimpe assez rapidement pour mettre sous pression ton personnage et le forcer à réfléchir rapidement. S'il met trop de temps dans sa réflexion il se pourrait que lui comme les autres se retrouve coincé dans cette marée montante.

Ϟ L’utilisation de la magie est évidemment proscrite car il serait trop facile de lancer un sort qui libérerait tout le monde, leur permettrait de respirer sous l'eau et s'en sortir sans aucun mal. Le but est que ton personnage se trouve dans un vrai dilemme et n'ait d'autre choix que de faire des concessions.

Ϟ N’oublie pas que le but de l’épreuve est non seulement de finir mais de le faire le plus rapidement possible car en cas d’ex-æquo, c’est ainsi que les équipes seront départagées pour savoir laquelle reste dans le tournoi.

veritaserum wizards mb

seconde épreuve

lallie newport (gryffy)// équipe verte

C'est le soulagement qui t'envahis quand enfin, tu parviens sur le sol de l'étage supérieur. De l'autre côté du trou, ce vilain filet du diable qui a l'air bien desséché par ton sort, qui ne peut plus rien te faire. Tu lui tires d'ailleurs la langue, consciente de la puérilité de la chose, mais surtout parce que tu es soulagée d'en avoir terminé. Tu ne sens plus ni tes bras, ni tes jambes, et tu prends le temps d'examiner ces dernières. Quelques minutes, pour constater que tu as de sacrées entailles jusqu'à tes cuisses, et que même ton pull nouvellement vert est déchiré à plusieurs endroit. Tu espères que quelqu'un après pourra t'aider à appliquer quelques sorts de réparation, parce que franchement, cette apparence débraillée ne te plais pas du tout. On va encore t'appeler la paysanne et ça tu n'en veux pas ! Tu n'es pas paysanne, tu es d'une famille de pêcheurs et ça n'a rien à voir. Et non, ton manteau n'est pas jaune. T'aimes même pas le jaune. Tu lèves les yeux au plafond, consciente enfin que ce n'est pas terminé et qu'il fait toujours aussi noir. Heureusement que tu es habituée à cette noirceur, tu te doutes bien que ce n'est pas le cas de tout le monde mais tu n'as pas le temps de t'appesantir sur ce que peuvent ressentir d'autres personnes ailleurs en ce moment. Et puis c'est même pas dit que les autres équipes aient la même épreuve que toi. Un peu douchée dans ton enthousiasme néanmoins, le contrecoup musculaire n'aidant en rien ta bonne humeur à rester présente, tu découvres une entrée minuscule un peu plus loin dans le couloir. Tu aimerais bien lancer encore un Lumos, mais même ouvrir la bouche est un effort que tu ne veux pas faire tout de suite. Dépitée, tu t'accroupis, et la mort dans l'âme tu t'engages en rampant à moitié dans ce conduit d'infini. Tes yeux te piquent à cause de la poussière et tu t'arrête plusieurs fois durant la traversée : il y a de drôles de bruits et tu ne te sens pas à l'aise. Encore moins en étant dans un espace aussi clôt, et tu te demandes si tu ne deviendrais pas un peu claustrophobe là ? Ce serait vraiment embêtant, et déglutissant tu te dépêches de reprendre ta route pour sortir au plus vite de ce tunnel de malheur. Et un bruit familier, celui de l'eau, qui te rassures et te donne du courage ! C'est ton élément, l'eau, tu as même réussis à faire un sort de ta fabrication qui transforme l'eau en bulles volantes colorées, qui éclatent quand elles touchent quelqu'un ou quelque chose. Tu as pensé à ça en voyant tes frères jeter des bombes à eaux sur d'autres enfants moldus pendant l'été. Emplie de ce souvenir, tu rampes avec ardeur jusqu'à la fin du tunnel mais à peine debout, ton visage s'affaisse. Il n'y a rien d'heureux dans la scène que tu as devant les yeux et tu restes interdite, la main sur le cœur et les jambes flageolantes. L'eau est froide à tes pieds et tu ne t'en rends pas compte tout de suite, à peine quand elle te claque sur les mollets. Pourquoi ? Tu ne comprends pas, mais tu dois réagir et tu en as conscience. Tu vois la serdaigle de ton équipe, celle qui t'as encouragée juste avant de partir, inconsciente sur ce piquet. Comment ? Tu n'en as aucune idée mais c'est bien elle. Et ta baguette n'es pas là ! Tu te retournes, et tu essayes de la prendre mais rien à faire. Rien à faire, elle reste obstinément bloquée là. Et tu prends douloureusement consciences que la magie ne t'aidera pas : seul ce couteau posé plus loin le pourra. Tu l'attrapes vite, manquant d'ailleurs de t'entailler le doigts avec la lame tellement tu es pressée et coincée mentalement. Tu remarques le visage des autres, deux garçons plus jeunes qui malgré leur jeune âge te font penser à tes frères. Harry Potter, bien sûr, que tu connais et aussi une jeune poufsouffle qui fait de terriblement bons gâteaux à ce que tu sais. Tes mains tremblent et tes jambes ne sont pas des plus sûres, alors que tu marches vers le piquet consacré à la serdaigle. Tu sais, et c'est douloureux, encore plus que tes jambes et tes bras meurtris, que tu ne peux pas tous les prendre. Et personne ne semble venir des tunnels ! La larme à l'œil, tu as pris ta décision. Tu coupes les liens de l'aiglonne, et tu la fais asseoir dans l'eau qui monte de plus en plus alors que tu essayes de dénouer les liens des autres sans succès. L'eau monte encore et encore alors que tu t'acharnes, comme si elle refusait que tu aides d'autres personnes et tu n'as d'autre choix que d'abandonner, la mort dans l'âme. « Je suis désolée.. » Tu dis, avant de frotter tes yeux de ta manche, de planter le couteau dans le poteau à présent sans attaches, et de puiser dans tes dernières ressources pour soulever la jeune femme qui, malheureusement pour elle et tu ne l'avoueras pas devant elle quand elle sera consciente : pèse le poids d'un âne mort. « Allez, on va y arriver ! » Tu dis entre tes dents, alors que tu parviens jusqu'au tunnel et que tu récupères ta baguette, la mettant dans ta poche pour ne pas la perdre. Le trajet retour te semble tout aussi long que l'aller, mais tu te dépêches, parce que tu ne veux pas que l'eau vous poursuive encore, surtout qu'elle est toujours inconsciente ! Tu lui parles durant le trajet, essayant de la réveiller mais sans succès. Tu t'en veux d'avoir abandonné les autres mais vu la difficulté que tu as déjà rien qu'avec elle, l'entreprise aurait été un échec total si tu avais essayé d'en sauver d'autres. Finalement tu parviens et tu ne sais même pas comment, à retourner dans la première salle. Devant toi, une porte, et tu la regardes, soupçonneuse. C'est fini n'est-ce pas ? Il n'y a rien qui t'attends derrière, comme une chimère ou une manticore n'est-ce pas ? Tu en as assez fait, non ? Tu prends une grande inspiration, regardant Olivia toujours inconsciente - mais tu préfères la croire endormie - et tu mets ta mains sur la poignée. « On a fini, Oli.. » Et tu ne finis pas, car à peine la porte ouverte tu te rends compte que ce que tu tiens, ce n'est pas Olivia mais un vulgaire sac de toile et tu pestes. Tu t'es fait avoir ! Mais tu oublies bien vite ce sentiment négatif, tant la fatigue est présente et le soulagement de voir la vraie Olivia dans la salle t'enlèves un poids immense. Les autres aussi vont bien, c'est certain.

(c) DΛNDELION

Epreuve serdaigle

Lorsque tu sors de la salle où tu viens de quitter tes compagnons un sort t’indique le chemin jusqu’à une autre porte derrière laquelle se trouve ton épreuve. Une fois entrée elle se referme automatiquement derrière toi et se verrouille afin qu’aucune distraction ou aide ne puisse changer son issue. Tu es livrée à toi-même et quels que soient tes prochains mouvements ou décisions, tu seras seule à en connaître la vérité. La salle a été rendue anormalement grande grâce à l’utilisation d’un sort et tu disposes désormais de deux options bien distinctes :

Face à toi et rangé sur le côté gauche de la salle de classe se trouve un puzzle géant. A première vue il ne doit y avoir qu’une dizaine de pièces mais celle-ci sont plus épaisses que toi et semblent lourdes. En t’avançant tu peux distinguer une majorité de noir sur les différentes pièces ainsi que des amas de bleu et de blanc à quelques endroits qui pourraient potentiellement se relier. Tu comprends rapidement pour en côtoyer chaque jour dans ta salle commune qu’il s’agit là d’une constellation qu’il va te falloir reconstituer de mémoire. De l’autre côté de la pièce, sur la droite cette fois, se tient un casse-tête, relique en bois noble, ancien. En t’approchant de quelques pas, sans pour autant t’y engager, tu aperçois les rouages et devine sans trop de mal de quelle façon tu pourrais le résoudre.

Il ne tient qu’à toi de choisir quelle épreuve tu désires résoudre afin de rejoindre ton équipe au plus vite. Le puzzle demande davantage de force et une pincée de hasard alors que le casse-tête fait appel à ta logique et ta réflexion. Derrière chacune des deux épreuves se tient un piédestal sur lequel lévite un sac noué à l’aide d’une corde magique ressemblant à ceux attrapés lors de la toute première phase du tournoi par un membre de ton équipe. Ils font la même taille, ne laissent transparaître aucune information quant à ce qu’ils contiennent. Une barrière invisible t’en sépare et t’empêchera d’y accéder tant que tu n’auras pas résolu le puzzle ou le casse-tête chinois.

Ϟ Il n’y a pas de mauvais choix ou de piège ; dans les deux cas ton personnage peut réussir son épreuve, attraper le sac qui se présente à lui et s’en aller rejoindre son équipe afin qu’un autre membre du quatuor puisse se lancer.

A toi de jouer.

Ϟ N'oublie pas que ce n'est pas ta logique à toi qu'on attend de voir durant ce tournoi mais bel et bien la façon dont ton personnage va réagir, en fonction de son tempérament, sa réflexion mais aussi de sa maison.

Ϟ L’utilisation de la magie est évidemment proscrite car il serait trop facile de lancer un sort d’arrangement qui inciterait le puzzle à se résoudre seul ou le casse-tête à se délier. Tu es bel et bien livré à toi-même et tes capacités de réflexion.

Ϟ N’oublie pas que le but de l’épreuve est non seulement de finir mais de le faire le plus rapidement possible car en cas d’ex-æquo, c’est ainsi que les équipes seront départagées pour savoir laquelle reste dans le tournoi.

Ϟ Si tu choisis le puzzle : les différentes pièces de ce dernier te seront envoyées par mp et il ne tiendra qu’à toi de le résoudre. Pour nous le signifier il faudra que tu postes un rp désignant en gras/souligné la décision de ton personnage. Une fois fait et la constellation trouvée (IRL), il te suffira de donner son nom en balises hide en éditant ta réponse à l’épreuve (IRP) et ajoutant quelques mots sur la façon dont s'est déroulée et terminée l'épreuve. Si ta réponse est correcte ton personnage l’emporte du premier coup et peut rejoindre le piédestal qui se tient derrière le puzzle, attraper le sac et partir. Cela vous prendra davantage de temps mais la fierté d'avoir réussi n'en sera-t-elle pas plus grande ?

Si tu choisis le casse-tête : la réussite ou l’échec de l’épreuve se jouera au dé. Bien sur tu n’as pas qu’une chance sur deux ; c’est à dire que si ton premier lancer est un échec celui-ci n’est pas définitif, l’épreuve ne se termine pas et ton personnage ne repart pas bredouille. Réponds pour dire qu’il a fait une mauvaise manipulation qui ne l’a mené à rien ou a encore plus emmêlé la chose. Sois original. Dès qu’une réussite est tirée tu réussis et peux rejoindre le piédestal qui se tient derrière l’épreuve pour attraper le sac et partir.

Ϟ Une fois que tu t’engages sur l’une des deux voies, puzzle ou casse-tête, tu ne peux plus revenir en arrière : la seconde t’es rendue inaccessible. Cela va également de mise avec les piédestal, tu ne peux atteindre que celui qui se tient derrière l’épreuve que tu auras choisie et dans aucun cas ne pourras repartir avec les deux sacs – dont le contenu te sera révélé plus tard une fois le quatuor réuni.

Ϟ Pas de limite de mots pour cette épreuve puisque celle-ci ne durera, à priori, pas plus d’une ou deux réponses à moins de n’avoir choisi le casse-tête et de n’être vraiment mal-chanceux aux dés. Bon courage et have fun !

L'impatience se tait sur les traits de ton visage mais quelques signes à peine perceptibles trahissent ce qui t'agite l'être. Tes pensées tournées vers Lallie qui s'en est allée depuis un peu trop de temps maintenant pour t'éviter un énième soupire agacé, tu as peur qu'elle ne soit coincée quelque part, qu'elle n'apporte pas cette pierre à l'édifice de la victoire de votre équipe. Elle paraissait si confiante en y allant que cela a pu lui jouer des tours. Tu étais près de la fenêtre, incapable de rester assise bien longtemps, ignorant superbement tes coéquipiers dans ton dos, lorsque la lionne passa enfin le pas de la porte. Tu crus apercevoir ta silhouette avant de te rendre compte d'une illusion. D'un instinct maternel t'animant les gestes sans que tu ne t'en rendes compte, tu viens vers elle, bras croisés sous ta poitrine. Ton regard la toise de haut en bas, tu lèves un sourcil à son sourire appuyé en ta direction. Le bout de ta baguette s'applique d'un rapide geste précis sur le haut de sa tête alors qu'un sort pour lui sécher corps et vêtements s'applique instantanément sur sa personne. « Il était temps » ne t'empêches-tu pas de commenter alors que tu ramasses le sac qu'elle a ramené, tentant de l'ouvrir en vain. Ta curiosité te pousse à la questionner sur ce qu'il s'est passé derrière cette porte mais à peine entrouves-tu tes lèvres que le feu-follet vient s'agiter à nouveau au dessus de vos personnes, s'illuminant d'un azure presque argenté. Tu te figes un instant, dire que ton palpitant ne s'est pas emballé par la surprise serait évoquer un piètre mensonge et tu restes là à regarder la poignée de cette porte qui n'attendait que tu l'ouvres. Tu as ta réflexion qui t'interpelle sur l'état de l'étudiante à tes côtés mais ta fierté qui vient surplomber la crainte qui pourrait s'installer en te faisant poser tes phalanges sur la poignée, l'enclencher et entrer dans ton épreuve dans un regard envers les autres. Une fois arrivée, tu maudis cette porte claquant derrière toi et avance avec précaution en détaillant chaque détail de la pièce. Tu penses à observer ce qui n'est pas évident aux yeux en inspectant jusqu'au plafond et les coins sombres, te tenant droite et toujours les bras croisés au centre de la pièce. Tu discernes ce qu'il faut retenir à ton attention et tu comprends rapidement ce qu'il t'est demandé. Il y a une facilité certaine à se diriger vers le casse-tête, une autre à discerner la constellation à assembler et tu te demandes longuement sur quoi tu étais véritablement jugée à travers cette épreuve. Tu te souviens de l'état de Lallie, de l'éclat de ses iris avant de croiser les tiens et tu ne peux accepter que ton épreuve soit relativement si facile en comparaison à la sienne, tu en déduis ainsi un piège et tes pas finissent par se tourner vers le puzzle au sol.

Lorsque tu dégaines ta baguette et tente de faire coulisser la première pièce de pierre, tu remarques que ta magie est bridée et qu'il te sera impossible de t'aider d'elle. Un long soupire s'échappe de tes lèvres alors que dans un regard en arrière tu te rends compte que le casse-tête a disparu et que tu es désormais forcée de coopérer avec ce puzzle géant. Tes mains se tiennent sur tes hanches un long moment alors que tu observes les courbes et les étoiles au sol, dans un instinct familier, te rappelant toutes ses nuits à observer le ciel de ta salle commune ou à te pencher à la tour d'Astronomie. Tu penses comprendre un certain schéma et pour approuver ton hypothèse, te voici à ramener tes cheveux en une queue de cheval parfaite, tissée par le ruban blanc encerclant ton poignet. Une pensée remplie d'affection pour tes amis t'emplit alors que tu ne peux t'empêcher de penser à eux en ce moment particulier. Les pièces glissent un peu moins difficilement que ce que tu avais imaginé et bientôt, tu tisses la moitié de la constellation. C'est un effort plus physique que seulement torturer les mécanismes d'un pauvre jeu qu'à présent tu méprises pour rester concentrer sur ta tâche sans frustration. Tu devines très rapidement que sous tes yeux se trouve la constellation de et un rire nerveux s'échappe de tes lèvres à cette constatation. L'impression qu'on voulait te faire passer un message avec celle-ci, presque vexée si c'était vraiment le cas.

Au bout de longues minutes, d'un manteau plié à terre et de manches retroussées, de réflexion profonde et d'un soupire de satisfaction, voici que sous tes yeux se dessine la constellation souhaitée et un sourire ravi vient étirer tes lèvres alors que tu revêts ton manteau. En sortant de la salle, tu attrapes le sac et prie pour que Merlin ne te force pas à frapper l'impertinence de celui qui pourrait n'avoir rien mis dedans car tu te serais trompé d'épreuve. Te voici à nouveau près de tes camarades, la fierté peignant ton visage. Tu avais l'impression d'avoir passé beaucoup moins de temps dans cette salle que Lallie dans la sienne et en soi, c'était une victoire pour toi. Tu espérais vous avoir permis de bien vous classer pour la suite des choses et ton regard se releva vers le feu follet s'activant déjà d'une autre couleur. Ta main vint déposer le sac avec l'autre et tu t'assis dans le fauteuil, à part des autres, jambes croisées. « C'était vraiment pas compliqué. » affirmes-tu alors que tu adresses un regard à la lionne puis aux deux autres. Tu ne leur montres pas que cela t'a considérablement essoufflé, tu ne leur montres pas les égratignures sur tes doigts car ils n'avaient pas à le savoir. Tes bras croisés contre toi, toujours, tu fis ce geste de tête pressant envers la prochaine personne à se lancer dans son épreuve afin qu'elle se dépêche.

Epreuve Poufsouffle

Lorsque tu sors de la salle où tu viens de quitter tes compagnons, tu retrouves le feu follet qui te mène jusqu'à une autre porte derrière laquelle se trouve ton épreuve. Une fois entrée, elle se referme automatiquement derrière toi et se verrouille afin qu’aucune distraction ou aide ne puisse changer son issue. Tu es livrée à toi-même et, quels que soient tes prochains mouvements ou décisions, tu seras seule à en connaître la vérité.

Tu découvres alors une pièce circulaire où il règne une chaleur réconfortante contrastant avec la froide nuit que tu viens de passer. Une multitude de globes de verre de toutes tailles et d'opacité différentes y sont disséminés. Si certains reposent sur un socle fait de bois, d'autres flottent paisiblement au-dessus de toi. Peu à peu, ceux-ci s'illuminent, s'animent les uns après les autres sur ton passage. Intriguée, ta main se porte sur la sphère la plus proche où une scène familière se déroule à travers la brume.

Tu découvres qu'il s'agit de ta toute première rentrée à Poudlard. Ta première fois dans le Poudlard Express, la traversée du lac dans les barques. Tu vois ces personnes qui se trouvaient à tes côtés, qui sont peut-être devenus tes amis, tes ennemis au fil du temps. Tu y vois l'émotion fleurir sur ton visage alors que le Choixpeau se pose sur ta tête. Dans un soupir de nostalgie, tu re-déposes l'objet que tu tiens et en prends une seconde, ne pouvant résister à cette curiosité naissante. Cette fois, c'est ton premier cours de vol. Tu te vois craintive/excitée par l'idée de pouvoir voler.. Ton premier Halloween, tes premiers examens.. Tu te rappelles encore de la peur qui te tordait les tripes de ne pas les réussir..

Au fur et à mesure que ces orbes dévoilent leur contenu, c'est toute ta vie à Poudlard qui défile. Tes joies, tes peines, tes bêtises, toutes les amitiés que tu as liées ou encore tes premiers amours.. L'une d'entre elles te montre même le souvenir d'une visite chez les Travers durant ton enfance. Jusqu'à ce que celle que tu tiens entre tes mains te montre ton équipe d'apparence détendue, plaisantant les uns avec les autres. Si ton cœur se serre face à cette complicité qu'ils partagent sans toi, celui-ci saigne plus encore lorsque tu remarques qu'ils profitent de ton absence pour se partager avec avidité une poule d'Hagrid. Tu te souviens très bien du moment où ils ont eu cette opportunité courte d'être à trois, sans toi et tu les vois se dépêcher en fixant l'endroit où tu les as temporairement quitté, tu les entends s'inciter à manger plus rapidement avant que tu ne reviennes.

Apparaît à présent une porte dans ton champ de vision. Tu l'entends clairement se déverrouiller et la vois s'entrouvrir. Le malaise te gagne alors que tu t'en approches.

veritaserum wizards mb

Epreuve N°2Equipe N°13 Jusqu’à maintenant tout le monde avait réussi son épreuve. Ce qui voulait dire que je pouvais le faire, où alors ils sont tous très très fort et je suis très très nulle ? C’était tout à fait possible. Avec le stress qui ne faisait que grandir en moi, dès qu’une personne parait et revenait par la suite ne sachant pas si ça allait être à mon tour ou non. Le rouge, puis le bleu. Il ne restait que le jaune et le vert. Mon cœur battait fort dans ma poitrine quand la couleur hésitait entre les deux. Je ne montrais pas aux autres que j’avais peur de ce qui m’attendait derrière cette porte. Je ne voulais pas passer pour une peureuse devant eux. Ils avaient déjà des clichés sur les blaireaux, je n’allais pas leur donner une raison de penser que c’est vrai. Vert. Jaune. Vert. Jaune. Jaune. Jaune. C’était à moi. Le moment était arrivé. Sans dire un mot et sans me retourner vers mes équipiers, je pris mon courage à deux mains et m’avança tête baissée.

La première chose qui me frappa fut la douce chaleur qui se dégageait de cette pièce tout ronde. Comme si un feu de cheminée était allumé quelque part. Je me sentais plus légère, la chaleur ça arrange pas mal de maux. Cette pièce avait quelque chose de féerique. Des globes de verre de tailles différentes étaient partout. C’était magnifique à voir. J’en oublie presque que je suis en train de faire mon épreuve et profite de ce moment de répit pour regarder toutes ces boules autour de moi s’illuminer à mon passage, j’avais des étoiles plein les yeux. Si je devais rester dans cette pièce tout le long de mon challenge je l’acceptais avec grand plaisir. Ma main effleura une sphère et à travers la brume qui tournait à l’intérieur, une scène se déroulait. Un souvenir. Mon souvenir. C’était ma première rentrée à Poudlard. Le premier trajet en train, la traversée du lac. Des visages connu, bon comme mauvais. Toute l’émotion remontait en moi, j’étais tellement heureuse quand j’avais enfin pu venir ici. Tout recommencer. Tout reprendre à zéro. Une nouvelle vie. Les images changent et me montre maintenant le fameux passage du Choixpeau que tout le monde craint, que tout le monde aime. Je savais que la maison que j'allais avoir serai la bonne. Poufsouffle. Mon cœur dégage une chaleur apaisante en voyant tout ça. Délicatement je dépose l’objet là où je l’avais pris et ne pouvant m’empêcher de vouloir voir d’autre souvenirs j’en pris une autre. Les cours de vol, au début catastrophique et qui se sont amélioré au fil du temps. J’étais attrapeuse dans l’équipe de quidditch maintenant. Halloween. Mes premiers examens qui m’ont rendu malade tellement j’avais peur de les louper.

Je continuais de m’avancer tout en regardant les trésors qui se dévoilaient sous mes yeux. Les moments passés avec mes amis, enfin, le peu d’amis que j’avais. Les visages de ses personnes que je n’aime pas et qui ne m’aime pas en retour. Le visage de celui qui m’a trahi, le petit moment d’égarement que j’ai eu avec lui lors d’une session confection de robe… Un frisson de dégout me parcouru le corps tout entier. On fait tous des fautes dans notre vie. Le plus important c’est de les surmonter. Ne pas se laisser abattre par des sentiments inutiles et futiles. Je l’avais bien appris ici. Je me voyais dans la brume au coin de la cheminée de la salle commune, enroulée dans un plaid et un livre à la main. Mon petit Soja enroulé contre moi et ronronnant comme un bien heureux. Le regard plein de tendresse, je caressai la sphère comme si je pouvais sentir le doux poil de mon fauve dans le creux de ma main. Il me manquait terriblement. Reposant avec le plus de délicatesse l’orbe contenant ce souvenir si tendre, je continuais d’avancer et de jeter quelque regard curieux au maximum de boule que je pouvais et mon cœur fit un bon dans ma poitrine quand il vit ma famille.

Enfin, ma famille de cœur, celle avec qui je me sentais vraiment dans une famille. On dit souvent qu’on ne peut pas choisir sa famille et bah moi je l’ai fait. J’ai décidé de remplacer ma famille d’origine avec une autre. J’ai choisi les Travers. Le lien du sang est toujours présent, vu que c’est la famille de la sœur de ma mère. Mais je ne me sentais pas chez moi avec mes vrais parents. La vie de cirque n’était pas faite pour moi. J’en avais plus que marre de tout le temps bouger, même si on avait une maison et qu’on pouvait y aller quand on le voulait. Mais cette maison… Elle n’avait pas d’âme, elle ne vous donnait pas envie de rester passer du temps assis sur le canapé, elle était presque impersonnelle. On avait quelques affaires par-ci, par-là mais aucune ou presque aucune décorations, les meubles étaient simple, basique. Alors j’avais pris les choses en mains et j’étais partie recommencer ma vie. Profiter d’avoir une famille aimante, une maison chaleureuse. Rien que d’y repenser j’avais l’odeur du chocolat chaud à la cannelle qui semblait envahir la pièce. Je me voyais, encore petite mais déjà pleine d’envie d’apprendre, je courrais dans le jardin poursuive pas d’autres enfants. J’étais heureuse. Vraiment heureuse dans ces moments-là et je voulais en avoir plus souvent, pour toujours. Je pleurais toujours quand on devait partir de chez les Travers… Jusqu’au jour où. Je n’avais plus eu besoin de partir. Le cœur remplit d’amour, je pris la sphère dans le creux de mes deux mains et déposa un léger baiser sur le verre froid. Si quelqu’un me voyait… Je pouvais dire au revoir à ma réputation de sauvage que j’avais bâti durant ces sept années.

Le stress était retombé. Je m’inquiétais pour rien… Cette épreuve était pour le moment très agréable. Je me doute bien que la suite n’allait pas être aussi tranquille que maintenant mais j’avais réussi à me calmer et à reprendre du poil de la bête. J’étais prête mentalement et physiquement à affronter n’importe quoi. Mon regard se posa sur une sphère plus grosse que les autres. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien me cacher ? Mon regard plongea dans la brume et découvrit une toute autre atmosphère que les précédentes. Mon équipe. Sans moi dans la salle où je les ai laissés derrière moi. Ils étaient en train de rire, de parler, comme s’ils étaient en train de boire le thé entre amis de longue date sans se soucier que je suis ici en train de passer une épreuve pour le tournoi. En réalité, je m’en fiche totalement de ne pas être avec eux en train de rire. Personne ne mérite mon attention dans cette équipe. Ils sont heureux sans moi ? Pas de problème. Tant qu’on arrive à finir ce tournoi de l’enfer en premier. Mais la scène ne s’arrête pas là. Choquée, énervée contre eux, je serais mes poings à m’en blanchir les phalanges. Comment… Ils osaient manger une poule sans moi ? Alors que je n’ai eu droit qu’à une soupe et un petit déjeuner même pas fini… La chaleur montait dans mon cœur, ce n’était plus cette douce chaleur enveloppante du réconfort des souvenirs. Non c’était celle de la colère, de l’agacement. Bande d’égoïstes. Le regard plein de haine envers eux qui se dépêchent de manger pendant que je ne suis pas là. Profitez bien. Ma vengeance sera terrible.

Je n’avais pas vu la porte apparaître un peu plus loin. Je laissai tomber la sphère par terre, je ne sais pas si elle se brisa ou si elle lévita avant de se fracasser contre le sol et je m’en contre fou. La porte se déverrouille et un léger faisceau de lumière se montre, elle est ouverte. Je m’en approche, oubliant ce que je viens de voir pour le moment. Je le garde pour plus tard ça. Ils vont m’entendre. La suite de mon épreuve allait enfin commencer. Je pris une grande respiration et passa dans l’autre pièce…

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@Olivia Sargent @Gregory Goyle @Ash Belby

Epreuve Poufsouffle

Un sort t'indique une nouvelle fois le chemin à emprunter jusqu'à cette seconde porte qui s'ouvre sur une pièce aux murs transparents, dévoilant tes compagnons occupés à attendre ton retour. D'un signe de la main, tu les salues afin d'attirer leur regard sur toi, hélas tu n'attires aucune réaction. Tu renouvelles ton action jusqu'à comprendre qu'ils ne sont pas en mesure de te voir. Seule, toi le peux.

Tu prends alors conscience que face à toi se trouve un adorable poussin reposant sur un délicat coussin de velours lévitant doucement dans les airs. À ses côtés, une fiole remplie d'un liquide transparent portant l'étiquette de veritaserum attend également patiemment.

Lorsque tu tournes ton attention sur ta droite, tu découvres un autre pan de mur dont la transparence te permet encore une fois d'observer qui se trouve derrière sans que l'on ne te voit et tu observes alors la silhouette affligée d'Hagrid assise sur une chaise en attendant, accablé par la perte de sa poule. Les larmes roulent le long de ses joues alors que quelques sanglots incontrôlables s'échappent d'entre ses lippes.

Il est désormais de ton ressort de décider du choix que tu veux faire. Si jamais tu t'approches du poussin et désires consoler Hagrid en lui donnant, un sort d'attraction te ramènera constamment en direction du veritaserum pour t'obliger à lui dire la vérité sur ton équipe. Ton corps se trouve à mi chemin entre la porte te permettant de rejoindre ton équipe et celle te séparant du garde-chasse. Un sac marron apparaîtra au dessus de toi pour venir s'échouer dans tes bras lorsque tu traverseras n'importe quelle porte.

Si tu choisis de consoler Hagrid, le ruban autour de ton sac sera blanc et une porte se dessinera dans le mur pour ensuite te laisser l’opportunité de rejoindre tes coéquipiers à nouveau. Si tu choisis de revenir vers tes coéquipiers sans toucher au poussin et en ignorant Hagrid, le ruban autour du sac sera noir et ton épreuve sera terminée dès que tu auras passé la porte.

Ϟ Il n’y a pas de mauvais choix ou de piège ; dans les deux cas, ton personnage peut réussir son épreuve et s’en aller rejoindre son équipe afin qu’un autre membre du quatuor puisse se lancer.

A toi de jouer.

Ϟ N'oublie pas que ce n'est pas ta logique à toi qu'on attend de voir durant ce tournoi mais bel et bien la façon dont ton personnage va réagir, en fonction de son tempérament, sa réflexion mais aussi de sa maison.

Ϟ Pour ton prochain post, tu as le choix entre prendre la décision de faire sortir ton personnage afin qu'il rejoigne ses coéquipiers ou d'offrir en cadeau l'adorable poussin Douili afin de consoler Hagrid. Cependant ton personnage devra révéler - grâce au veritaserum - l'atroce vérité sur son équipe.

Ϟ Si ton personnage fait le choix de repartir sans révéler la vérité, il va de soi qu'il ne pourra pas repartir avec la potion, ni le poussin.

Ϟ N’oublie pas que le but de l’épreuve est non seulement de finir mais de le faire le plus rapidement possible car en cas d’ex-æquo, c’est ainsi que les équipes seront départagées pour savoir laquelle reste dans le tournoi.

Ϟ Pas de limite de mots pour cette épreuve puisque c'est ton dernier post à rédiger pour ce premier acte. Bon courage et have fun !

veritaserum wizards mb

Epreuve N°2 Equipe 13.

L’énervement était monté en moi. Je ne pensais plus qu’à ce petit groupe d’égoïste qui avait profité de mon absence pour manger un vrai repas. Alors que j’avais le ventre vide presque tous les jours depuis le début de ce tournoi. Je savais bien que je n’étais pas la nana la plus sociable du monde et que peu de personnes étaient capables de me supporter mais merde… J’avais fait des efforts, je pensais équipe, je ne pensais pas qu’à ma gueule et c’est comme ça que j’étais remerciée ? Merci les gars franchement. Le regard voilé par la colère je n’avais pas vu qu’ils étaient en face de moi. Sans pouvoir retenir les mots rugirent de ma bouche «Hé ! Vous n’avez pas hontes ? Vous goinfrez comme ça en profitant de mon absence !» Ils ne bougèrent pas. Parce qu’en plus ils m’ignoraient ? Mon bras bougea dans tous les sens et je compris. Ils ne pouvaient pas me voir. Encore plus frustrant de savoir que j’avais craché mon venin sans qu’ils l’aient entendu. Mais j’en avais encore en stock et je n’allais pas les manquer cette fois-ci.

C’était quoi cette épreuve ? J’allais devoir montrer ma loyauté ? Mon courage ? Affronter ma peur ? J’étais prête à tout sauf à voir un poussin léviter sur un coussin. Pourquoi ? C’était quoi la logique là ? Je ne comprenais plus rien. D’abord la salle avec tous ces souvenirs pour vous faire le grand huit des sentiments et maintenant une salle avec des murs transparents et un poussin qui vole ? Manquerait plus qu’il me parle et me demande de résoudre des énigmes pour que je puisse passer la porte et rejoindre ma super équipe. Je n’avais pas vraiment envie de retourner vers eux mais ma rage de gagner me forçait à finir cette épreuve au plus vite. « Dis-moi petit poussin c’est toi qui va me donner la suite de mon épreuve ? » Heureusement que personne ne pouvait me voir parler à un petit oiseau comme ça… Quelle idée de se dire qu’il allait me répondre. Mon regard se posa sur la fiole à côté de lui. Du veritaserum. Pourquoi c’était là ça ? Si je devais répondre à des questions j’allais le faire sans mentir, je n’en voyais pas l’intérêt.

J’allais devoir me débrouiller par moi-même vu que la petite boule jaune avait décidé de ne pas me répondre. J’allais faire le tour de la pièce. J’avais un côté avec une vue sur mon équipe, un autre côté où il n’y avait rien et… Pourquoi Hagrid était en train de pleurer ? Curieuse je m’approchai du mur, est-ce que je pouvais l’entendre ? J’entendais ses sanglots, entrecoupé de quelques mots que je ne comprenais pas vraiment, je me concentrai sur ses lèvres pour essayer de déchiffrer ce qu’il racontait. Poule ? Perdue ? Il pleurait parce qu’il avait perdu une poule ? Sérieusement ? Y en avait encore plein le poulailler. Il pouvait aller en chercher une autre pour la remplacer. Je peux comprendre le fait de pleurer un animal de compagnie. Le jour où mon Soja ne sera plus là je serais au fond du gouffre mais une poule ? Elles sont toutes pareil et à part gratter le sol pour trouver des vers qu’est-ce que t’en fais d’une volaille ?

Et mon cerveau fit le lien. La poule qu’Hagrid avait perdue était en fait la poule que mon équipe avait mangée. Je pouvais soit allé donner le poussin au barbu en lui disant la vérité en buvant la potion, je suppose, sinon elle ne serait pas là. Ou retourner vers les autres en laissant le poussin ici.

Mon cœur balança pendant quelques secondes avant de décider que le poussin allait rester ici. Ce n’était qu’une poule. Il allait s’en remettre et moi j’avais besoin de mettre les choses à plat avec la bande de gloutons qui m’attendait de l’autre côté. D’un pas ferme je me dirigeai vers la porte qui était apparue devant moi, je ne me retournai pas, je n’avais pas besoin de regarder en arrière. Regarder vers l’avant, vers l’avenir. Le passé rester derrière. J’avais fait mon choix et je n’allais pas le regretter. Une fois la porte traversée, un sac marron me tomba dans les bras avec un ruban noir pour le fermer. J’avais au moins récupéré quelque chose. Posant ma récompense à mes pieds, mon regard glacial plongea dans les yeux de chacun de mes coéquipiers. « Je vous ai vu. Manger cette poule comme des affamés pendant que je n’étais pas là. C’est hyper cool de voir que vous avez l’esprit d’équipe et de partage. Je retiens. La prochaine fois que je trouve à manger pour tout le monde, je vais tout garder pour moi. » Sans attendre leur réponse, j’allais me poser sur le rebord d’une fenêtre. Je ne pouvais plus les supporter. Vraiment plus.

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seconde épreuve

sujet commun // équipe verte

Cette fois c'est ton tour. Tu as eu le temps de voir les trois filles passer devant toi, faire leur épreuve et en ressortir chacune dans un laps de temps différent. Tu as passé la moitié de l'épreuve à somnoler et l'autre moitié à juste attendre que ça se finisse au plus vite. La motivation est terriblement loin pour toi, alors que tu jauges d'un œil mauvais les performances que tu ne peux qu'imaginer. Les filles ont à peine parlé de leurs épreuves respectives, à peine quelques mots échangés d'encouragement et de soutien, mais pas un mot pour toi, assis à leur opposé complet. Tu essayes d'ignorer le feu follet qui a viré au vert depuis déjà quelques minutes et tu subis les regards de reproche de ton équipe alors que seulement, tu daignes te lever. Tu ne leur adresse même pas un mot - et puis tu es certain qu'elles ne vont même pas essayer de t'encourager, alors autant économiser ta salive - avant de passer la porte du début d'épreuve. Tendu malgré tout, tu t'avances dans ce couloir dont la porte se verrouille après toi, et tu marches en silence jusqu'à une salle circulaire à l'ambiance plutôt familière pour toi. Tes yeux directement attirés par une lumière inattendue, tu identifies sa source alors que ton préfet sors de la salle. « Nott ! » Tu ne peux t'empêcher de l'apostropher, il fiche quoi là ? Tu hausses les épaules parce qu'il te réponds pas et tu te dis qu'il a certainement brillamment triomphé de son épreuve. T'es tenté de le suivre tout de suite, peu intéressé à l'idée d'affronter une créature sournoise et dangereuse, mais tu te demandes quand même s'il n'y a pas un piège. Alors tu restes à regarder la pièce avant tout, parce que c'est étrange de le voir là. Tu restes circonspect, et tu avances parce que tu n'as d'autres choix, et tu découvres là une demi-serre qui t'arraches un rictus dégoûté. De la botanique ! Tout ce que tu aimes. Tu lèves les yeux au plafond à peine éclairé d'une torche peu lumineuse et tu t'approches juste assez pour apercevoir les différents accessoires. Vraiment. On va te faire rempoter des plantes comme en première année ? Tu relèves les yeux vers les portes - parce que tu as enfin remarqué qu'il n'y avait pas que celle par laquelle Nott est sorti - et ton regard passe de l'une à l'autre. Si l'épreuve c'est rempoter des plantes franchement, tu passes. Enfin tu n'arrives pas à te défaire de cette sensation étrange, celle que cette épreuve est plus que bizarre. Et à voir les différents mots au dessus des portes tu te doutes qu'il s'agit là d'une connerie monumentale à laquelle tu ne sauras pas répondre, comme une énigme pour ne citer que ça. Poussant un soupir à fendre l'âme, tu passes à travers les tables garnies de plantes pour t'approcher de la porte derrière laquelle, tu es sûr, Theodore est sorti. Un sac, comme celui de la première épreuve, lévite jusqu'à toi alors que tu t'apprêtes à franchir la même porte que ton préfet, et que tu sors sans avoir touché un seul pot de plante. C'est pour les débiles les énigmes.

(c) DΛNDELION

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