Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Aller en bas
équipe 4 ϟ troisième épreuve
Welcome Home :: Event n°4 : Tournoi


Choixpeau
Choixpeau
veritaserum
équipe 4 ϟ troisième épreuve Tumblr_n9c4t2vVTZ1qeijvdo8_r1_250

parchemins : 7830
sablier : 6

- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)

mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
wizards
mb
équipe 4 ϟ troisième épreuve Empty
PNJ

https://welcome-home.forumactif.com
- Sam 16 Mar - 23:06




épreuve 3
the final countdown
Peut-être es-tu sur la rive ou encore dans l'eau glaciale de janvier, peut-être es-tu encore sur la plateforme à expirer tout ton souffle d'effort après ce long duel. Tu observes le dernier membre de l'équipe adverse basculer dans le vide jusqu'à l'eau et tu comprends alors que ton équipe a gagné. De multiples sentiments t'étreignent et tu échanges un long regard avec le reste de ton équipe avant de réagir enfin à votre victoire. Tu as encore un peu de mal à y croire mais vous l'aviez fait ! Vous veniez de vous qualifier en finale ! Le feu-follet vient voltiger autour de vous avec festivité et n'oublie pas de venir côtoyer les membres de votre équipe qui ont pu tomber à l'eau. Vous comprenez ce que vous avez à faire et votre main s'approche de lui pour vous amener par sa magie de portoloin jusqu'à cette grande tente plantée sur le terrain de quidditch depuis le début du tournoi. Cette fois-ci, vous pouvez tous y entrer en même temps et les autres équipes gagnantes et qualifiées pour la finale vous rejoignent peu à peu. La chaleur de multiples bois allumés au sein de la tente vient vous environner et vous apaiser vos êtres malmenés par le froid, les épreuves et les sortilèges reçus. Dans un coin, Mme Pomfresh vous attend avec un assistant afin de vous appliquer les meilleurs soins possibles. Sur une grande table au milieu, un festin de multiples mets chauds et succulents vous attendent, des friandises (comme les dragées surprises de bertie crochue ou de multiples fizwizbiz) sont prêts à vous ravir le palais. Une radio sorcière exprime la mélodie des derniers tubes musicaux à la mode. Au fond de la tente agrandie magiquement, de multiples lits de camp vous attendent où de chaudes et épaisses couvertures sont posées la fin des matelas. Il est désormais temps pour vous de souffler, vous reposer et renouer avec vos amis ou bien de parler avec votre quatuor !

Avant dernier jour avant la fin du tournoi, toutes les équipes qualifiées pour la finale se réveillent dans cette grande tente qui leur est désormais dédiée. La matinée se déroule sans accrocs particuliers, une tension palpable reste présente dans le camp dont personne n'ose s'éloigner de peur de rater l'épreuve finale. Quatorze heures et un coup de tonnerre se fait entendre dans le ciel pourtant dégagé, une fumée violette s'élève depuis l'une des fenêtres du quatrième étage. Le rendez-vous est donné, les quatuors s'avancent jusqu'au château, montent les escaliers et avancent jusqu'au couloir recherché. En arrivant, une porte qui n'est habituellement pas présente attire le regard des premiers arrivés. Son cadrant réfléchit à la lumière du soleil d'un après-midi radieux, une légère fumée égale à celle violette aperçue un peu plus tôt s'échappe du dessous. La silhouette de Minerva Mcgonagall s'avance à l'autre bout du couloir, vient les gratifier de son regard à la fois sévère, mais humain, compréhensif. Elle tient dans ses mains un parchemin déplié une fois présente près de la porte. « Lorsque j’appellerais vos noms, vous avancerez dans cette pièce. Une équipe à la fois, il vous est interdit d'entrer en même temps qu'une autre. » Lorsque le nom de ton équipe s'annonce, tu t'avances. Vous voici désormais dans une grande pièce, tel un salon d'une salle commune spacieuse et accueillante. Les couleurs sont d'un subtile mélange de toutes les maisons du château, l'unique grande fenêtre de la pièce décrivant le paysage paisible des environs du parc du château.
première pièce

elsie
Lorsqu’Elsie s’avance dans la première pièce, ses doutes s’envolent. Ses iris sont d’abord attirées par le fauteuil disposé près de la fenêtre, près d’une petite table sur laquelle trône une carafe de citronnade. Elle s’avance un peu plus, et porte cette fois son attention sur les innombrables étagères de part et d’autre du salon, remplies jusqu’au plafond. Elle vient effleurer les rayons de ses doigts, fascinée par ces rangées de livres interminables qui semblent l’appeler. Elle n’a jamais vu une bibliothèque telle que celle-ci, si majestueuse. Au centre de la pièce se trouve une table et sur celle-ci sont disposés quelques livres qu’elle vient frôler. La née-moldue peut reconnaître quelques titres extrêmement rares, des premières éditions fantastiques de livres qu’elle rêvait de lire depuis des années. Elle retrouve également certains de ses livres d’amour favoris, eux qui ne demandent qu’à être dévorés une fois de plus.
arthur
Des cris excités accueillent immédiatement Arthur une fois la porte franchie. On célèbre quelque chose, on essaie de l’entraîner mais il ne comprend pas immédiatement. Les autres musiciens qui l’accompagnent finissent par s’éloigner pour fêter leur victoire tandis que Paul s’extirpe de la foule pour rejoindre Arthur, un parchemin dans la main. « C’est le début du succès mec, ils ont adoré nous entendre jouer. Ils nous proposent un contrat d’un an, tu te rends compte ? Des dizaines de concerts ! » Abasourdit, Arthur s’empare du parchemin et le parcourt des yeux. Force est de reconnaître que Paul ne ment pas. Sa passion est reconnue, on s’intéresse à sa musique, on le considère comme un vrai artiste. Les efforts pour construire un groupe à Poudlard et trouver des membres n’auront pas été vains. Ce rêve ensevelit au fond de lui se réalise ; on le reconnaît à sa juste valeur pour sa musique.
astoria
C’est un piano d’une noirceur immaculée qu’Astoria aperçoit en premier lorsqu’elle passe les portes pour la toute première fois. Un vase trône au-dessus de celui-ci, et des partitions soigneusement rangées dans une sorte de cahier semblent l’appeler. Seul le bruit de ses pas guidés vers le piano vient rompre le silence de mort présent dans la salle. Ses doigts effleurent l’instrument avec douceur, et elle a la sensation que ce bien lui appartient. Sans réfléchir, elle vient s’asseoir sur le petit fauteuil et laisse ses doigts glisser le long des touches qu'elle ne fait que frôler. Instinctivement, ses doigts se mettent à pianoter des notes qu’elle ne se pensait pas capable de jouer. La mélodie de sa musique préférée en cœur, elle se met à chanter en même temps, jusqu’à oublier le temps et l’espace. Une fois son morceau terminé, elle trouve une missive déposée-là par magie, dans laquelle le professeur flitwick lui apprend ô combien il aime l’entendre chanter. Il lui avoue même qu’il aimerait qu’elle s’implique plus dans la chorale, jusqu’à effectuer un solo qui n’appartiendrait qu’à elle si elle le souhaite. Un court moment d’ovation pour une enfant qui talentueuse à souhait.
calypso
Les flammes léchant le bois de la cheminée viennent immédiatement réchauffer le corps de Calypso. Il ne lui faut qu'une poignée de seconde pour reconnaître le manoir de la famille Avery où elle se rend chaque année pour y retrouver sa meilleure amie afin d'y passer quelques jours inoubliables. Elle l'aperçoit d'ailleurs, Briséis, qui s'avance vers elle avec un de ces sourires qu'elle ne réserve qu'à elle. Elles commencent à discuter de tout et de rien, comme si elles ne s'étaient pas quittées. Après avoir récupéré de nombreuses sucreries et autres cochonneries salées, les aiglonnes se réfugient dans la chambre de Briséis et s'assoient près des fenêtres pour y regarder les étoiles sans plus se soucier du monde autour d'elles. Juste deux amies contre le reste du monde.

hors-rp

La troisième et dernière épreuve du tournoi commence et votre personnage arrive dans cette pièce après trois jours à panser ses plaies, retrouver le plus de forces possible. Soigné par Mme Pomfresh de ses plus grandes blessures, il a pu retrouver une certaine forme avant d'entrer dans cette finale.

Face à lui, des illusions mais cela, il ne le sait pas. Un charme de confusion est apposé sur le cadran de la porte et touche chacun lorsqu'ils la traverse. Tous, sauf un irréductible sorcier du nom de @Calypso Shafiq qui, est l'heureux chanceux d'être moins touché par le sortilège de confusion. Son but est de faire ouvrir les yeux à ses camarades et de savoir détourner son regard de sa propre illusion.
Malheureusement, un autre charme d'attraction cette fois, est attitré à cette nouvelle porte qui se met à scintiller face à eux au bout de quelques minutes. La tentation de la braver est grande, peut-être trop grande pour des âmes déjà adoucies grâce aux illusions positives proposées.

- Il n'y a pas de minimum de mots imposés.
- Pour les équipes qui ne possèdent plus que deux ou trois membres, les élèves absents sont considérés comme éliminés du tournoi pour cause d'abandon ou de maladie.
- Vos personnages passent la seconde porte quoi qu'il arrive.

Invité
avatar
veritaserum
wizards
mb
équipe 4 ϟ troisième épreuve Empty
Invité

- Jeu 21 Mar - 11:57

ϟ 3ème épreuve du Tournoi  ϟ
Ft. @Arthur L. Williams, @Calypso Shafiq et @Elsie Gallagher


Avant dernier jour avant la fin du tournoi. La deuxième épreuve avait éprouvé beaucoup d’entre nous et depuis les duels, le tournoi avait pris une tout autre dimension. Toutes nos discussions, toutes nos pensées, nos actes semblaient être dictés par le tournoi. Le temps était suspendu. La tension était palpable sur le camp, nous étions tous aux aguets, dans l’appréhension de découvrir la suite des événements. La difficulté des épreuves augmentait crescendo, nous l’avions tous constaté. Nous étions donc à la fois excités et angoissés, mais c’était l’envie d’aller au bout de ce tournoi qui dominait chez la plupart d’entre nous. C’était mon cas, j’avais hâte. J’étais heureuse et fière d’en être arrivée là. J’avais d’ailleurs encore quelques difficultés à y croire. Qui l’aurait cru ? Notre équipe, de prime abord, ne semblait pas destinée à l’emporter, mais nous l’avions fait. Ensemble. Nous avions fait preuve de solidarité, d’entraide. Nous étions devenus une véritable équipe et cela se ressentait dans l’ambiance qui régnait entre nous sur le camp, nous avions plus de facilité à échanger et à nous sourire, nous soutenir.

Il était quatorze heures lorsqu’un coup de tonnerre nous fit sursauter, résonnant dans le ciel pourtant dégagé. Bref échange de regards avec mes coéquipiers, dernier sourire encourageant, on savait ce qui nous attendait. On y était, c’était maintenant. Nous nous sommes hâtés de sortir de la tente et avons rapidement rejoint le point de rendez-vous indiqué par la fumée violette en montant les marches quatre à quatre. Le temps était trop précieux pour traîner et les enjeux bien trop élevés. Toutes les équipes étaient réunies devant une porte inhabituellement présente et j’étais heureuse de voir mes adversaires, car cela signifiait qu’il y avait Daphne. Je l’avais rapidement repérée au milieu de la foule et me frayais immédiatement un chemin pour me glisser à côté d’elle. Je ressentais ce besoin irrépressible de me coller à elle, de sentir sa peau contre la mienne, de pouvoir humer son parfum. Sa présence me rassurait, elle m’apaisait et j’en profitais autant que je le pouvais avant qu’on ne soit à nouveau arrachées l’une à l’autre. J’aurais tant aimé que l’on puisse partager ce moment ensemble. Son soutient m’aurait été précieux. En tout cas, j’espérais profondément qu’on n’ait pas être des concurrentes directes. Cette situation était pour moi inimaginable. Jamais je n’aurais pu me résoudre à combattre ma propre sœur. Je la regardais les yeux brillants d’admiration, je la savais capable de gagner et c’était tout le mal que je lui souhaitais. Je lui adressais un dernier sourire avant de la quitter pour rejoindre mon équipe à l’appel du professeur  McGonagall. Rapide coup d’œil à Emrys avant de pénétrer dans la pièce.

J’observais ensuite Arthur, Calypso et Elsie pour me remettre dans le bain. Un salon, à nouveau. Pitié, pas la même attente que la dernière fois. Je ne voulais emmagasiner davantage de stress que celui qui était déjà présent en moi. Mais une brise de douceur vint directement atteindre mon cœur alors que mon regard accrochait un majestueux piano d’une noirceur immaculée, qui trônait dans un coin de la pièce. Je me sentais comme hypnotisée, happée par l’aura de l’instrument qui illuminait mon regard. Il n’y avait plus que lui qui comptait désormais, je ne voyais plus personne, je n’entendais plus que mes pas qui venaient remédier à la distance qui me séparait de lui. J’en avais déjà vu des pianos, mais celui-ci avait un quelque chose de particulier. C’était comme si un lien invisible me liait à lui. Les partitions soigneusement rangées ne demandaient qu’à être consultées. Les touches appelaient mes doigts, ils me démangeaient et je me délectais déjà de la sensation qui s’emparerait de moi lorsque je pourrais enfin caresser les ivoires. Ce piano semble avoir été fait pour moi. Le tabouret molletonné, était si confortable qu’il semblait avoir été fabriqué spécialement pour accueillir mon fessier. Les pédales étaient à parfaite distance pour que je puisse y glisser mes petits pieds. Les touches étaient, elles aussi, parfaitement adaptées à mes doigts, lui et moi étions en parfaite harmonie. Un frisson parcouru tout mon corps alors que mes doigts caressaient enfin les touches. Les notes valsaient dans une farandole enchanteresse et pour la première fois de ma vie, je me sentais parfaitement à ma place. Les dièses et les bémols s’entremêlaient dans cette douce symphonie. Le piano et moi ne faisions plus qu’un. Je fermais les yeux pour me délecter de ce moment de douce félicité, moment unique. Instinctivement, aveuglément, mes doigts effleuraient les touches pour jouer un morceau que je ne me savais même pas capable de jouer.

Il n’y avait plus de temps, il n’y avait plus d’espace. Plus de tournoi. L’univers entier semblait s’être mis sur pause pour profiter de ce moment suspendu. Tout semblait couler de source, comme si lui et moi étions destinés à partager ce moment de grâce. Et je commençais à chanter, la voix bien plus assurée que d’habitude. Tout se faisait si naturellement, c’était comme si ma vie entière avait été dirigée dans le but de cet instant magique. Ma propre voix me donnait des frissons, ma tête se balançait de gauche à gauche en accompagnant la musique alors que mes doigts continuaient de valser sur les touches ivoires de l’instrument. Tous mes sens étaient en éveil.  Il n’y avait plus de place pour les doutes ici, il n’y avait que des certitudes. Moi qui avais toujours cherché une raison de vivre, quelle était la mission de mon existence, voilà qu’elle m’était servie sur un plateau d’argent, qu’elle était criante d’évidence, comme si elle l’avait toujours été. La musique. La douceur. La candeur. La paix. La sérénité. Je n’aspirais plus qu’à cela désormais. Et j’étais faite pour cela. Et pour la première fois de ma courte vie, je me sentais parfaitement à ma place, en phase avec ma destinée. Une fois le morceau terminé, le cœur léger, je découvrais une missive déposée-là par magie. Je l’ouvrais avec curiosité, sans crainte, toujours perchée sur mon doux nuage de bonheur à l’état pur.  Mon sourire s’intensifiait, le professeur Flitwick m’apprenait combien il aimait m’entendre chanter. Il vantait mes mérites, parlait de talent inné. Il voulait que je sois à présent soliste dans la chorale et cette nouvelle intensifiait ma joie. Je vivais un rêve.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr



Invité
avatar
veritaserum
wizards
mb
équipe 4 ϟ troisième épreuve Empty
Invité

- Jeu 21 Mar - 17:54
tu manques de souffle elsie. encore bien trop surprise de cette victoire. les mains tremblantes, simplement incapable d'offrir le moindre regard à la serdaigle toujours debout à côté de toi. tu oses à peine lui sourire. montrer cette joie qui pourtant résonne dans ton esprit. ta place n'est pas ici, pas dans cette école, pas auprès des gens que tu aimes. des mots que tu continues d'entendre jour après jours. aujourd'hui tu as envie de dire, de penser qu'ils se sont trompés pendant toutes ses années. tu as envie de montrer que tu n'es pas uniquement faible, que tu n'es pas qu'une petite poupée incapable d'agir sans l'aide des autres. montrer au monde entier que tu as réussi. que tu es toujours debout alors, que d'autres plus fort, bien plus fort que toi ont échoués. tu soupires longuement avant de rejoindre les autres. tu es bien contente de t'en aller, bien contente de retrouver cette tranquillité de tous les jours que tu aimes tant. pour combien de temps ? tu n'as pas envie de te poser la question. la vie est trop courte pour passer son temps à réfléchir. trop préoccupée à chercher du regard tes amis.

un livre en main. tu t'autorises l'espace d'un instant de t'évader encore une fois. silencieuse tu n'accordes pas trop d'importance aux autres. tu veux en finir. une bonne fois pour toute. retrouver ton lit, retrouver nathan à discuter de tout et de rien dans votre salle commune. retrouver tes souvenirs. retrouver cette petite routine à laquelle tu t'es habituée finalement. une bruit de tonnerre qui résonne. un regard en direction de la vipère. pas besoin de dire quoi que ce soit pour comprendre qu'il est temps d'y aller. ton coeur qui s'emballe à nouveau.. cette fois c'est la dernière ligne droite. la serdaigle qui ouvre la route, que tu continues de suivre légèrement en retrait avant de poser ton regard sur le blaireaux. un léger sourire que tu offres au garçon. « tu penses à quoi ? » question vague qui résume pourtant bien la situation. qu'est-ce qu'il s'imagine dans son esprit ? quelque chose d'aussi tordu que les précédentes épreuves ? tu n'as pas envie d'imaginer le pire. pas envie de te retrouver encore une fois dans une situation compliquée.. et pourtant. c'est le cœur lourd que tu t'arrêtes en bousculant légèrement la serdaigle. « je.. désolée.. » tu baisses la tête. comme toujours. incapable d'essayer de lui tenir tête. tu n'as pas envie de perdre une nouvelle bataille face à elle. pas envie de te faire remarquer après le regard noir qu'elle n'a pas hésité à t'offrir après votre victoire. tu reposes toute ton attention sur le professeur mcgonagall, écoute attentivement ses paroles, les instructions et une fois ton équipe appelée. tu t'avances. hésitante. à la recherche d'un regard familier, soulagée de croiser celui de ta meilleure amie. soulagée qu'elle soit la seule à ressentir la peur dans ton regard.

la douce impression d'être dans un rêve. tu tournes légèrement sur toi-même pour vérifier que ce n'est pas une blague, pas juste une illusion à t'en briser le coeur. un fauteuil parfaitement disposé près de la fenêtre. une carafe de citronnade fraîche comme tu les aimes. un sourire illumine rapidement ton visage. ton regard qui vacille rapidement sur une merveilleuse bibliothèque. « c'est.. magnifique. » tu as du mal à t'exprimer. l'impression que ce n'est pas possible de posséder autant d'ouvrages à la fois. tu t'avances, curieuse d'en découvrir plus, toujours plus. jusqu'à retrouver des auteurs connus qu'ils soient du monde magique ou non. pour retomber sur les livres qui font battre ton cœur depuis de nombreuses années maintenant. tes histoires d'amours toutes plus belles les une que les autres. pour tomber sur des collections difficiles à trouver et que tu as le privilège de toucher. le bout de tes doigts qui caressent avec douceur les centaines de pages. l'éternité ne semble pas assez longue pour profiter assez de cet endroit merveilleux. mais, la tentation est bien trop forte. un livre en main tu décides de t'y aventurer.. vers l'inconnu qui se cache derrière cette porte.

Invité
avatar
veritaserum
wizards
mb
équipe 4 ϟ troisième épreuve Empty
Invité

- Jeu 21 Mar - 22:40
Les duels n'avaient jamais été le fort de l'aiglonne, bien plus accoutumée aux activités intellectuelles qu'aux effusions de sang et de sueur. Bien évidemment, elle ne s'était nullement laissé dépasser par la situation, restant concentrée de tout son long face à l'équipe adverse. Les serres d'un aigle étaient tout aussi acérés que les griffes d'un lion, et elle avait préféré jouer la carte de la stratégie et de la sûreté plutôt que de foncer tête baissée comme bon nombre de ses camarades - dont elle taira le nom. Et, au vu des résultats, cela leur avait été favorable. Mais le temps était désormais au repos, et Calypso accueillait cette quiétude et cette tranquillité les bras ouverts.  Les muscles engourdis et le dos endolori, la Serdaigle n'avait été que trop heureuse de quitter les lieux et de rejoindre le reste de son équipe vers la promesse d'un repos bien mérité.

Ces instants de répit touchèrent malheureusement bien trop tôt à leur fin. Quatorze heures. Un bruit de tonnerre retentissant dans l'air. L'aiglonne soupira, s'extirpant de son lit avec aisance mais regret, bien trop déçue de devoir abandonner ainsi un tel confort. Nonobstant, elle était bien décidée à en finir une bonne fois pour toute avec cette épreuve finale. Si elle en était arrivée jusque là, elle ne comptait nullement abandonner à mi-chemin, l'adrénaline courant à nouveau à travers ses veines. L'aiglonne pouvait encore se remémorer la première épreuve où, essoufflée, elle était parvenue à s'emparer d'un sac pour son équipe, les gratifiant d'un présent bien trop appréciable. C'était la dernière ligne droite, et elle comptait bien la remporter la tête haute. C'est d'un pas décidé qu'elle s'avança vers le Professeur McGonagall, l'esprit déjà au travail, s'imaginant milles et uns scénarios probables pour cette dernière épreuve. Quoiqu'il advenait, Calypso ne se fierait qu'à son instinct et sa réflexion, comme elle en avait l'habitude.

De tous les scénarios qu'elle aurait pu imaginer, celui-ci n'en était nullement un. La pièce dans laquelle elle se trouvait désormais ne lui était que trop familière, pour l'avoir arpentée des heures et des heures durant depuis des années. Le Manoir Avery. L'aiglonne appréciait d'y passer tous ses étés, loin de la présence étouffante de son grand-père. C'était à la fois un refuge et un foyer à ses yeux, sans oublier la présence de sa meilleure amie qui ne manquait jamais de lui réchauffer le coeur et de lui extirper l'un de ces rares sourires. Si rares qu'on les pensait inexistants. L'odeur du bois crépitant dans la cheminée, les livres dispersés çà et là de la pièce, tout provoquait en elle un sentiment de quiétude absolue et de paix intérieure. L'anxiété qui pesait sur elle depuis quelques jours avait disparu dés l'instant où elle avait franchi le seuil de la pièce, laissant les souvenirs l'envahir. Il ne lui fallut que quelques instants pour remarquer une seconde présence à ses côtés. Briséis. Sa meilleure amie. Sa soeur de coeur. La seule personne à pouvoir percer l'aiglonne à jour, à lui faire exposer ses vulnérabilités sans masque ni façade. Simplement Calypso, un être humain à part entière, avec ses doutes et ses rêves. Une personne qu'elle se refusait d'être le reste du temps, par peur d'exposer ses faiblesses au grand jour.

Une étoile filante. A toi de faire un voeux, à présent. L'astronomie avait toujours été une passion pour l'aiglonne, et observer le ciel étoilé en présence de son amie de toujours étaient probablement l'idée qu'elle se faisait d'une soirée idéale. Comme si le monde n'existait plus, seule le silence régnant en maître. Et la beauté de la voûte céleste pour bercer ses rêves et pensées. Et si elle ne s'adressait qu'à une bribe de son imagination, elle l'ignorait, parfaitement obnubilée par le spectacle que lui offrait la fenêtre. Des minutes, des heures, auraient pu s'écouler que Calypso ne l'aurait nullement remarqué. Les instants tels que celui-ci était bien trop rares et précieux aux yeux de la Serdaigle pour qu'elle les gaspille vainement à s'inquiéter pour le reste du monde. L'altruisme n'avait jamais été son fort. Et pourtant, alors qu'un rire cristallin s'échappait de ses lippes, une petite voix au fond de sa tête lui murmurait que quelque chose clochait. Que ce décor si parfait cachait une réalité bien moins féerique. Qu'il fallait qu'elle ouvre les yeux. Une voix que l'aiglonne ne cessait de faire taire, bien trop heureuse de décompresser en compagnie de sa meilleure amie, et à se comporter comme une adolescente normale. Ce qu'elle s'interdisait de faire en temps normal.

Choixpeau
Choixpeau
veritaserum
équipe 4 ϟ troisième épreuve Tumblr_n9c4t2vVTZ1qeijvdo8_r1_250

parchemins : 7830
sablier : 6

- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)

mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
wizards
mb
équipe 4 ϟ troisième épreuve Empty
PNJ

https://welcome-home.forumactif.com
- Dim 14 Avr - 15:02

intervention 1
Un coup léger presque insonore est porté à quelques pas de chacun d'entre vous. Il n'est pas suffisant pour vous alerter mais vous fait cependant tiquer jusqu'à ce qu'une lueur grandissante ne se profile doucement dans l'angle de votre regard que vous ne pouvez ignorer. Il y a face à vous cette réalité qui vous plait mais la tentation de détourner les yeux pour découvrir la provenance de cette lumière soudaine est insoutenable. Lorsque vous y cédez vous apercevez cette autre porte qui vous attend, vous appelle. Elle brille et aucun de vous n'ignore qu'elle cache très probablement quelque chose d'aussi incroyable que ce que vous avez pu voir ici, si ce n'est plus. Prendrez-vous le risque de quitter ce à quoi vous tenez tant sans certitude de ce que vous découvrirez ensuite derrière cette nouvelle porte ?

Bonne chance @Elsie Gallagher @Calypso Shafiq @Astoria Greengrass  équipe 4 ϟ troisième épreuve 1353045968  

Invité
avatar
veritaserum
wizards
mb
équipe 4 ϟ troisième épreuve Empty
Invité

- Lun 22 Avr - 16:15

ϟ 3ème épreuve du Tournoi  ϟ
Ft. @Arthur L. Williams, @Calypso Shafiq et @Elsie Gallagher


Je relisais, pour la troisième fois de suite, la missive envoyée par le professeur Flitwick. Je ne me lassais pas de ces éloges. A chaque lecture, les mots semblaient plus doux et s’ancraient davantage dans cette réalité, ce moment suspendu. Cette proposition avait un goût d'aboutissement dont je me délectais. J'avais cette envie irrépressible de recommencer ce morceau, de goûter à nouveau à ce bonheur indescriptible et pur, de fusionner à nouveau avec ce majestueux instrument. Mais alors que mes doigts s'apprêtaient à caresser à nouveau les touches, un coup résonna dans la pièce à quelques pas de moi. Je levais les yeux de la partition pour en découvrir l'origine. Je ne pouvais me résoudre à le commencer sans être certaine que sa perfection ne soit pas altérée, polluée par un bruit inopportun.

Alors que mon regard balayait la pièce, une lueur grandissante se profilait dans l'angle de mon regard. Je reprenais conscience de la présence de Calypso, Elsie et Arthur et de la raison de notre présence ici. Cette lumière était envoutante, plus encore que l'instrument. Je me levais donc doucement de ce tabouret si confortable pour me diriger vers elle. Plus j'avançais et plus j'avais la sensation que cette lumière m'attirait vers elle, tel un papillon de nuit. "Regardez." Je ressentais à présent cette envie, ce besoin incontrôlable de traverser cette autre porte qui m'attendait. J'avais l'intime conviction que j'y découvrirai un trésor encore plus précieux. Je n'avais pas demandé l'avis de mes coéquipiers, j'allais, je devais la traverser, qu'ils le voulaient ou non et j'étais certaine au fond de moi qu'en la voyant, eux-aussi voudraient la traverser. Je posais ma main délicatement sur la poignée, émoustillée, le cœur léger à l'idée de poursuivre ce rêve éveillé et de goûter aux mignardises que cette nouvelle pièce avait à m'offrir.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr



Choixpeau
Choixpeau
veritaserum
équipe 4 ϟ troisième épreuve Tumblr_n9c4t2vVTZ1qeijvdo8_r1_250

parchemins : 7830
sablier : 6

- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)

mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
wizards
mb
équipe 4 ϟ troisième épreuve Empty
PNJ

https://welcome-home.forumactif.com
- Jeu 13 Juin - 12:39




épreuve 3
the final countdown
Cette porte scintillante, appelante, est franchie par l'intégralité de votre équipe malgré une confusion moins présente chez l'un d'entre vous. L'attraction du charme fait instantanément son effet et vous voici devant des illusions encore plus attirantes que les précédentes. Elles vous appellent et vous incitent bien assez tôt à vous séparer pour aller à la rencontre de ce qui vous est cher.

seconde pièce

elsie
Une délicieuse odeur vient presque immédiatement titiller les narines de la blonde qui reconnaît l'arôme de l'un de ses plats favoris. Une majestueuse table sertie d'une nappe nacrée est dressée devant elle, sur laquelle repose des pétales de fleurs, des bougies et un mot sur lequel sont déposés quelques mots doux. Un bouquet de ses fleurs préférées est même déposé dans un vase, un peu plus loin. L'ambiance est incroyablement romantique et lorsque l'idée traverse son esprit, une petite musique se déclenche, comme par magie. Soudain, elle sent des mains se poser sur ses hanches et des lèvres dans son cou. « Tu es éblouissante ce soir. Je ne pourrais pas rêver d’une meilleure compagne. » suivit des trois mots si précieux que toute femme souhaite entendre. C’est si bon d’avoir confiance, et de se sentir aimée.
astoria
Un décor similaire au manoir de son enfance apparaît devant les yeux d’Astoria. Tout est si semblable, de la couleur des fauteuils, à la chaleur de la pièce en passant par le verre de whisky à moitié vide soigneusement déposé sur la table du salon près de la gazette du sorcier de son père lue quelques heures auparavant. Les doigts de la sang-pur effleurent les meubles dans lesquels se cachent quelques albums photos poussiéreux qui n’ont pas été ouverts depuis des années. Coincée entre deux livres, elle trouve une photo d’elle et de Daphné, plus jeunes, dans les bras l’une de l’autre. Elle se replonge dans ses souvenirs avant d’entendre un raclement de gorge derrière elle. Elle se retourne et aperçoit son père, fier, droit, l’attitude un peu froide, comme toujours. Le visage se colore pourtant de chaleur pendant un instant et il pose une main sur l’épaule de sa fille. « Tu es très différente de ta sœur, remarque-t-il, semblable à lui-même. Je ne te le dis pas assez, mais je suis très fier de toi. Tu feras de grandes choses Astoria. » Il a confiance en elle, il est fier et ses yeux montrent un amour qu’elle n’a que trop peu vu. Elle aime Daphné plus que tout, mais pour une fois, elle n’est pas comparée à elle et c’est étrangement libérateur.


hors-rp

Comme vous avez pu vous en rendre compte, l'illusion face à eux est plus précise, plus forte et attirante que la première. Vos personnages qui n'ont pas décidé d'écouter leur coéquipier moins confus qu'eux ont passé un nouveau level hypnotisant tandis que celui-ci, commence peu à peu à entrer dans la même confusion que le reste de l'équipe. Ils ne pensent plus au tournoi et commencent peu à peu à oublier la réalité.

L'opportunité de rebrousser chemin et de lutter contre ces illusions et cette nouvelle porte s'affichant devant eux au charme encore plus attractif est tout de même encore possible. A vous de voir si la tentation de franchir cette nouvelle porte qui vous appelle sera trop forte ou si vous écouterez votre coéquipier qui commence peu à peu à se confondre dans sa vérité.

- Il n'y a pas de minimum de mots imposés.
- Vos personnages peuvent passer la prochaine porte comme ne pas le faire. Seuls ceux ayant passé la porte continueront l'épreuve, les autres reviendront soit à la première pièce en perdant de la confusion et retrouvant peu à peu leurs esprits, ou resteront dans cette seconde pièce pour profiter encore un peu plus de cette illusion présente.
- Même si votre personnage ne passe pas la prochaine porte, vous devez nous faire part de sa décision inrp.

Invité
avatar
veritaserum
wizards
mb
équipe 4 ϟ troisième épreuve Empty
Invité

- Jeu 13 Juin - 14:37
une porte qui se referme doucement derrière toi. tu poses avec curiosité ton regard sur la table désormais face à toi. une odeur que tu reconnais parfaitement alors, que ton ventre semble presque te supplier d'y goûter. tu as du mal à reconnaître l'endroit, le salon dans lequel tu te trouves. est-ce qu'il s'agit simplement d'un vieux souvenir d'enfants ? d'un passage rapide de ton propre avenir ? est-ce que tu as seulement envie de le savoir ? tu continues de t'avancer en direction de cette table, observe avec soin cette décoration délicate que tu aimes particulièrement. ce petit mot déposé avec une certaine tendresse, des mots que tu n'as encore jamais eu le bonheur d'entendre ou même de lire. ton coeur qui bat légèrement plus vite, transportée par cette sensation de bien être. ton corps bloqué par deux mains désormais posées sur tes hanches. tu n'oses plus avancer elsie.. qui est-ce ? des mains qui pourtant une fois déposée sur ton corps t'apporte bonheur et sécurité. un sentiment étrange à t'en soulever le coeur. sentiment que tu découvres à l'intérieur de ses bras, proche de cette présence qui te réchauffe l'âme d'un claquement de doigts. un sourire qui malgré toi s'invite sur ton visage alors, que ses lèvres.. les lèvres d'un homme que tu n'arrives pas à voir s'aventure dans ton cou. un geste que tu ne ressens pas l'envie de repousser, pour rien au monde. tes mains désormais sur les siennes, à lui caresser lentement la peau du bout des doigts. « c'est pour moi.. tout ça ? » une timidité toujours bien présente dans le son de ta voix et qui s'échappe peu à peu lorsqu'il te répond qu'il ne pouvait pas rêver mieux comme compagne, avant d'accompagner cet amour par un "je t'aime" à t'en retourner le cerveau. un visage toujours floue, presque impossible à déchiffrer même désormais assise face à lui, prête à savourer ce délicieux repas. un repas presque oublié lorsque ton regard se pose une nouvelle fois sur cette porte. non loin de toi, assez proche pour ressentir l'envie encore de t'y aventurer. il t'es impossible de perdre tout ça.. si ? « qu'est-ce qu'il y a derrière cette porte ? » que tu oses lui demander à cet homme qui partage désormais ta vie. un sourire en guise de réponse, une question toujours en suspens dans ton esprit alors, que tu quitte lentement la table. par besoin de savoir, envie de découvrir de quoi est encore une fois fait ton avenir. un dernier regard en direction de l'homme qui semble avoir changée à tout jamais l'enfant blessée que tu as toujours été. « je reviens vite. » une promesse que tu comptes bien tenir, maintenant, à jamais. porte que tu ouvres à nouveau.

Invité
avatar
veritaserum
wizards
mb
équipe 4 ϟ troisième épreuve Empty
Invité

- Mer 19 Juin - 18:54

ϟ 3ème épreuve du Tournoi  ϟ
Ft. @Elsie Gallagher


Le décor rassurant du manoir se dessinait derrière la porte. A mesure que j’avançais dans le grand salon, mes souvenirs s’évanouissaient. J’oubliais cette porte par laquelle j’étais entrée, ce tournoi qui m’avait déjà tant abîmée. J’oubliais même cette douleur à la jambe, que je traînais depuis la dernière épreuve. J'étais chez moi. Je m'imprégnais de l'ambiance chaleureuse qui y régnait. J’humais cette odeur si particulière qui caractérisait le manoir. J’observais la couleur des fauteuils molletonnés où j'avais l'habitude de m'asseoir, le tapis, les tableaux. Alors que mes doigts effleuraient les meubles en bois massif, un détail attira mon attention. Là où la perfection régnait habituellement, où chaque chose était à sa place, un bout de papier jurait avec le décor idyllique, dépassant d’un livre. Ma curiosité et ma candeur me poussaient à m'en saisir pour découvrir ce que c'était. Un album photo poussiéreux que l'on avait pas ouvert depuis des années. Le fameux bout de papier était une photo de Daphné et moi, dont j’ignorais l’existence. La vue de cette étreinte que nous partagions alors, inonde mon cœur de nostalgie. Je souriais, replongée dans le doux souvenir de cette époque où nous étions si proches et partagions nos journées. Elle me manquait. Notre bonheur transparaissait à travers le papier glacé. Nos sourires en disaient long. Nous étions si heureuses. Je parvenais presque à sentir sa peau contre la mienne, sa main caresser délicatement mes cheveux d'or, tant ce souvenir était puissant. Daphne, ma protectrice, ma grande sœur, mon exemple, ma perfection, la meilleure, incarnation de mon bonheur. Je me remémorais tous ces souvenirs, ces éclats de rire, ces doux moments que nous avions partagé. J'avais tant de chance de l'avoir à mes côtés.

Soudain, un raclement de gorge résonna derrière moi, faisant partir en fumée ces pensées délicates. Mon sang se glaçait, je m’immobilisais un instant. Un frisson parcourait mon corps tout entier. Père. Mon premier réflexe fut de ranger discrètement la photo dans ma poche. Je craignais de me faire réprimander, on m'avait pourtant déjà ordonné de me montrer moins sentimentale. J'étais trop faible, trop sensible et bien trop vulnérable. Une enfant qui avait bien du mal à m'endurcir, me responsabiliser, devenir une femme. Je me tournais lentement, en tentant vainement de contrôler mes tremblements, sentant la nervosité me gagner. Je savais pourtant père, que tu n'étais pas un homme violent, que tu étais incapable de me faire le moindre mal, mais je demeurais terrifiée à l'idée de te décevoir encore. Je repérais le verre de whisky à moitié vide, soigneusement déposé sur un dessous de verre en argent, posé sur la table du salon non loin de la gazette, en face de la cheminée. Je me redressais, les mains derrière le dos, au garde à vous pour accueillir mon paternel. Je t'apercevais, toi qui te tenais devant la cheminée, bien droit, élégant et digne. Tu m'adressais de tes yeux azur ce regard froid qui t'allait si bien. Ton visage se colorait pourtant d’une chaleur inconnue, que je ne te connaissais pas, alors que tu t'avançais vers moi. A ma plus grande surprise, tu as posé ta main sur mon épaule. Je frissonnais davantage, peu habituée à une telle proximité de ta part. Ce simple geste de ta part était comparable à la plus tendre des étreintes. J'étais totalement désarçonnée, désarmée face à cette démonstration d'affection. La froideur de ta peau contre la mienne me faisait tressaillir, j'étais bloquée, comme ces statues de marbre qui trônaient devant l’entrée, il m’était désormais impossible de bouger. Je concentrais toute mon énergie, toute mon attention sur cette paume, la tienne, posée sur mon épaule. J'essayais de percevoir ton pouls, les battements de ton cœur, alors que le mien se serrait dans ma poitrine. J'étais loin d'être préparée à ce qui allait suivre. « Tu es très différente de ta sœur...» Ta voix était plus douce qu'à l'ordinaire, tellement que cela ne sonnait même pas comme un reproche. J'ai tout de même baissé la tête. J’avais toujours su que je n’étais pas à la hauteur. J’étais si triste de ne pas te faire honneur père. J’aurais tellement aimé être moins décevante. Tu avais toujours eu la décence de ne pas me le dire directement, mais je savais que je l'étais. J’étais reconnaissante parce que tu avais toujours essayé de me pousser à devenir meilleure. T’as toujours eu tant d’espoir en moi et je ne faisais que te décevoir. Je n'avais pas le courage de croiser ton regard pour faire face à cette réalité, mais d'un doigt tu m'as relevé la tête, me forçant à plonger mes yeux bleus dans les tiens. Ton regard transperçait mon âme. « Père, je vous prie de m'excuser, je… »

« Je ne te le dis pas assez, mais je suis très fier de toi. » Je m’interrompis. Tu avais cette voix douce que je ne connaissais pas. Il y avait ces mots jamais prononcés, ô combien désirés, qui trouvèrent instantanément le chemin de mon cœur. Je les avais tant attendus, tant voulus, que j’avais du mal à réaliser,  je ne parvenais pas à y croire. Je restais quelques secondes éberluée, envahie d'incompréhension. « Tu feras de grandes choses Astoria. » J’avais cette sensation de me délester d’un poids qui pesait sur mon cœur depuis des années. Dans ton regard, je ressentais tant d’amour que cela en devenait aveuglant. Celui que je devinais, mais qui baignait dans les non-dits. Il y avait cette lumière, cette chaleur qui émanait de toi. Une larme coulait le long de ma joue, puis deux, puis trois. Je ne parvenais plus à les retenir, malgré toute ma volonté. On ne montrait pas nos sentiments et j’avais peur de tout gâcher comme j'en avais l'habitude. Pour rien au monde, je ne souhaitais entacher ce moment, par ce geste d'impudeur. Je me sentais si légère que j’avais peur de m’envoler. Cette déclaration me touchait, plus que n'importe quoi. C'était la plus belle récompense, le plus beau cadeau qu'on ne m'avait jamais fait. Sans aucun doute le plus beau moment de ma courte vie. Mon cœur battait à la chamade. Mon corps tout entier était inondé de ce torrent d’amour. Je n’avais jamais ressenti ça. J’avais l’impression que j’allais tomber dans les pommes, tant ce sentiment était intense. Je ne pouvais pas éclater en sanglots, mais les larmes étaient incontrôlables et dévalaient mes joues. Je mourrais d’envie de te serrer dans mes bras, mais je restais interdite. Le poids de ton éducation tenait fermement mes pieds ancrés au sol. Tu en avais fait couler des larmes, à ton insu bien souvent, mais jamais des semblables. Jamais tant de larmes de joie. Je pleurais en silence, mes yeux toujours plongés dans les tiens. J’espérais que tu saurais y lire, tous ces mots que j’avais toujours voulu te dire. Merci, en premier lieu. Merci pour tes mots, merci pour l'éducation que tu m'as donnée, merci pour la vie de château que tu m'as fais vivre, merci pour tout. J’étais si reconnaissante, je me sentais tellement chanceuse et redevable. Ensuite je t’aime. Je t’aime malgré cette distance qui règne habituellement entre nous. Je t’aime avec tes exigences, ta dureté, ta noirceur, ta froideur. Je t’aime père. Ces simples mots avaient tant d’impact, tant de pouvoir sur la petite fille que j’étais. Je ne me rendais pas compte que cela était impossible. J'imprimais chaque détail de ce contexte si particulier, je m'imprégnais de ce moment, je voulais garder un souvenir indélébile de ce moment unique. Tes yeux, ton regard bienveillant. Le contact de ta peau sur son menton. Cette proximité. Comment tu étais habillé. Le bruit du feu qui crépitait dans la cheminée. Le verre de whisky à  moitié vide. La date imprimée sur la gazette du sorcier. L’ambiance chaleureuse du manoir, la photo de Daphne et moi. La lumière tamisée. Les fauteuils. Elsie.

Elsie ?! Tout se bousculait. Je la voyais s’engouffrer dans une porte anormalement présente, au fond du couloir. Je ne voulais pas y croire. Qu’est-ce que cette sang de bourbe faisait chez moi ? Qu’est-ce qu’elle faisait là ? C’était impossible, que venait-elle faire dans le manoir ? Je n’en avais que faire. Je voulais profiter de ce moment de grâce. Mais c’était trop tard. Mon sourire fanait sur mon visage. L’étrangeté de la situation, le doute commençait déjà à s’emparer de moi. J'aurais tout donner pour ne pas l’avoir vu, pour continuer de vivre ce rêve éveillé, mais c’était trop tard. Tu regrettais d’avoir détourné un instant le regard de Père. L’illusion devenait perceptible. Les larmes coulaient de plus belle. Et j’étais toujours immobile, incapable de bouger, perdue dans un tourbillon d'incompréhension. « El…Elsie…? » Je sanglotais. J’étais à bout de force, implorante, le coeur lourd de désespoir. Que ça continue, que ça s’arrête, je ne savais plus ce que je souhaitais désormais. J’étais perdue, le visage larmoyant, déconfite. Je ne comprenais plus rien à ce qu’il se passait. Je replongeais mon regard dans le tien Père. Je t’implorais. Je voulais que tu me trouves une explication, aussi folle soit-elle, j’étais prête à te croire. Prête à gober n'importe quoi, pourvu que ce moment soit réel. Je le souhaitais si fort. C'était mon rêve le plus cher. Je n'étais pas prête à remettre en question le meilleur moment de ma vie, personne ne pouvait me l'arracher. Il m'appartenait, il nous appartenait, ça avait bien eu lieu, je le sentais au contact de ta peau, au bruit du crépitement du feu, à la vue de la gazette. Tout cela était réel, pas vrai ?... « Père...»


code by EXORDIUM. | imgs by tumblr



Choixpeau
Choixpeau
veritaserum
équipe 4 ϟ troisième épreuve Tumblr_n9c4t2vVTZ1qeijvdo8_r1_250

parchemins : 7830
sablier : 6

- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)

mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
wizards
mb
équipe 4 ϟ troisième épreuve Empty
PNJ

https://welcome-home.forumactif.com
- Sam 6 Juil - 15:35



disqualifiées
L'illusion est forte, bien trop forte et aucun membre de l'équipe n'arrive à se réveiller à temps ou à réveiller ses coéquipiers afin de traverser l'épreuve pour arriver dans la dernière pièce. Au bout d'un moment, un gong retentit et fait sursauter chaque protagonistes. Le charme perd de son effet, la pièce redevient aussi limpide et réelle qu'elle aurait du l'être sans l'illustration des illusions. La porte en bois que vous venez de traverser depuis la première pièce s'ouvre afin de vous signifier votre nouvelle direction, vous revenez sur vos pas et auprès du professeur Mcgonagall qui vous accueille avec un sourire discret bien que désolé. Vous êtes disqualifiées.

Contenu sponsorisé
veritaserum
wizards
mb
équipe 4 ϟ troisième épreuve Empty

Revenir en haut

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Welcome Home :: Event n°4 : Tournoi-

Sauter vers: