pourquoi chercher autant d'explication ? l'amour n'est pas quelque chose de facile à décrire. il peut arriver d'un seul coup ou être présent depuis toujours. tu ne sais pas exactement depuis combien de temps tu ressens toutes ses choses, qui sait.. peut-être dix minutes, quinze secondes. pourquoi en faire toute une histoire ? il suffit parfois d'un seul regard, d'un simple sourire pour tomber amoureux. tu veux être avec lui. tu ne désires que lui. pourquoi chercher dans la médiocrité alors que l'homme de tes rêves se trouve sous tes yeux ? tu n'as pas peur des défis.. tu es prête à donner ton âme pour qu'il t'accepte, pour qu'il ne regarde que toi, pour lui faire oublier toutes ses autres filles, ses anciennes relations. tu n'es pas du genre à passer par quatre chemins, quand tu veux quelque chose c'est tout de suite. la patience n'a jamais été l'un de tes points forts. absolument aucune pitié pour le pauvre garçon qui vient de se prendre du jus de citrouilles en pleins visage. une scène même plutôt amusante.. comme quoi l'amour ne t'enlève pas forcément tous les mauvais côtés. un simple sourire quand il te demande si ce n'est qu'une histoire de paris.. est-ce que tu es vexée qu'il remet en doute tes sentiments ? oui. mais tu n'es pas du genre à baisser aussi vite les bras. « est-ce que tu doutes à ce point de tes charmes ? » un simple murmure, une simple question.. est-ce qu'il se regarde de temps en temps dans le miroir ? il faut être aveugle pour ne remarquer le charme qu'il dégage, pour ne pas admettre qu'il pourrait avoir toutes les filles du monde.. mais aucune aussi bien que toi. une simple pensée pour sa mère. elle mérite tout ton respect pour avoir crée cette beauté sous tes yeux. certainement qu'il doit avoir hérité de son père aussi.. le parfait mélange pour obtenir un être aussi radieux, aussi talentueux. un instant pour imaginer le mélange parfait entre lui et toi.. les enfants les plus beaux de ce monde. un petit soupir d'agacement quand il s'éloigne de toi.. pourquoi te fuir ? il sait très bien que tu ne comptes pas le laisser faire aussi gentiment. une petite moue charmeuse, un simple geste pour revenir à ses côtés, comme si la distance entre vous n'avait jamais existé. « tu mérites bien plus qu'un simple bout de pain. » mais ce n'était pas vraiment le sujet. « je peux même te donner plus encore.. absolument tout ce que tu désires. » en parlant bien entendu de toi avant tout. qu'est-ce qu'il pourrait bien désirer d'autres là tout de suite ? ce n'est pas comme s'il manquait de nourriture sur la table. « m'accompagner à l'infirmerie ? je ne rêve que de ça seamus.. être un peu seule avec toi, t'avoir juste pour moi toute seule. » une idée des plus intéressantes. une main que tu poses doucement sur sa cuisse alors, que l'autre s'aventure sur sa joue pour approcher son visage du tien. tes lèvres presque collés à son oreille, assez proche pour simplement pouvoir murmurer. « peut-être que je désire les deux.. » impossible de dire non à deux choses aussi divines, lui et une tarte, le paradis. « mais, peut-être un peu plus le garçon qui aime jouer avec le feu. comme une femme qui veut d'un homme seamus. » une oreille que tu embrasses tendrement avant de plonger à nouveau ton regard dans le sien. « si tu savais à quel point je t'aime.. je suis complètement folle de toi. » l'envie qu'il t'embrasse, qu'il te dise que lui aussi il est amoureux de toi. partir loin, t'enfuir, n'être qu'avec lui, tous les deux jusqu'à la fin des temps.
Combien de fois avait-il fantasmé dans l'ombre à un scénario comme celui-ci ? Qu'une beauté vienne s'offrir à lui pour éteindre le feu de ses désirs d'adolescent. Elle était là. Accompagnée de son noir cortège de chimères, concupiscence transpirante et perdition sur les lippes pour lesquelles il se damnerait. Elle brûlait d'un désir sorti de nulle part, ébranlement du néant. Plus elle parlait et plus il était évident que la vipère était sous l'emprise d'un puissant sortilège. Pas vraiment du genre à croire au coup de foudre, surtout après tant d'années sans se parler ou prendre le temps de se saluer. Une vipère, de celles qu'il avait peur de croiser tard dans les couloirs, reine séduisante, terrifiante impératrice des reptiles et succube impétueuse. Jamais ô grand jamais il aurait penser entendre des mots doux de la part de Miss Parkinson, se demandant même si derrière son apparence humaine, elle était doté de sentiments mortels. « est-ce que tu doutes à ce point de tes charmes ? » Seamus ne savait trop quoi répondre à ça, pas vraiment sûr d'avoir de quoi faire fantasmer les filles. Il avait haussé les épaules comme un abruti tandis qu'il tentait d'éviter les yeux de la gorgone de peur d'être pétrifié sur place par cette Méduse au regard de braise. « je peux même te donner plus encore.. absolument tout ce que tu désires. » Il avait envie de se boucher les oreilles pour ne point céder au chant de la sirène. Il se voyait déjà l'embrasser et finir traîné dans le lac noir pour s'y noyer. L'espace d'un instant, il se demanda même si ça en valait le coup. Non il ne voulait pas mourir, même pour les beaux yeux de Pansy ! « m'accompagner à l'infirmerie ? je ne rêve que de ça seamus.. être un peu seule avec toi, t'avoir juste pour moi toute seule. » Par Merlin ! Il ne fallait surtout pas qu'il se retrouve seul avec elle, il était trop faible le lion. Stupide adolescent esclave d'une libido incontrôlable. « Euh on va rester ici en fait, c'est plus prudent ... » Tandis qu'il tentait de garder ses distances, il sentit la main de la sorcière venir se poser sur sa cuisse. Il ferma alors ses yeux pour penser de toute ses forces à des trucs ignobles comme Rogue en nuisette ou Chourave lui faisait une lape-dance. « mais, peut-être un peu plus le garçon qui aime jouer avec le feu. comme une femme qui veut d'un homme seamus. » Lorsqu'elle posa ses lèvres sur son oreille, Seamus se leva d'un bon pour ne pas se faire dévorer par cette vile tentatrice. « si tu savais à quel point je t'aime.. je suis complètement folle de toi. » Le rouge resta debout pour admirer la vipère qui semblait si sincère, que s'en était troublant. La gorge sèche et les mains moites, il cherchait parmi la tablée un peu d'aide, mais son publique semblait bien trop apprécier le spectacle. « Merlin donne moi la force de résister ... » Souffla-il pour lui-même tandis qu'il reprenait place sur le banc pour se servir un peu d'eau qu'il ferait mieux de jeter directement sur sa virilité un brin enflammé. « Vu que tu m'aimes, tu vas patienter alors ! Je suis très chaste comme garçon tu sais. Puis le feu ça brûle il paraît. » Foutaises. Il n'arrivait pas à croire que ces mensonges qui venaient de sortir de sa bouche s'étaient les siens. « T'es consciente que d'ici quelques heures, tu vas te haïr beauté ? Parce-que aussi gentleman que je suis, je viendrais quand même te rappeler constamment cette soirée. Celle de notre coup de foudre mon amour ... Tu devrais manger un peu. » Seamus n'arriva pas à retenir son rire, imaginant Pansy réaliser qu'elle avait déclarer son amour à un Gryffondor, le plus chiant de tous. C'était ça le karma ? Malheureusement, il ne pouvait pas profiter de la situation, sachant pertinemment qu'il n'arriverait plus à se regarder dans un miroir après. Aussi méprisante qu'elle était, une femme ça se respectait.
Il espère de tout son coeur, de toute son âme même, que le Gryffondor lui fait une mauvaise plaisanterie, que ce n'est que le fruit d'un pari idiot entre élèves pas beaucoup plus brillants. Il tente de se raisonner lui-même : après tout, le jeune homme n'est pas le seul à ne pas se comporter normalement, il doit donc y avoir une explication rationnelle à tout ceci. Une petite voix mesquine au fond de son esprit persiste pourtant à lui souffler que tout ceci est bien réel, que l'étudiant est réellement épris de son professeur, et il ne peut s'empêcher de couler un rapide regard à Severus, juste pour vérifier que ce n'est pas lui qui lui glisse ces pensées désagréables. Lupin est presque déçu de voir le maître des potions aussi choqué qu'il l'est lui-même (et terriblement soulagé de voir qu'il n'a pas d'air mièvre peint sur ses traits cireux) ; c'est donc son inconscient qui s'amuse à le torturer. Il n'a pas le temps de réfléchir plus à la situation que le septième année reprend la parole, plein de fougue et les iris brillants d'un espoir désespéré ; il n'a pas le temps d'assimiler les mots du Gryffondor que celui-ci s'est relevé et se dirige à grands pas vers lui ; il n'a pas le temps comprendre ce qui est sur le point de se passer que les lèvres du jeune homme se posent sur les siennes dans un baiser chaste.
Dire qu'il est choqué est un euphémisme ; malgré son âge, il n'avait jamais embrassé personne et voilà qu'on vient de le faire sans lui demander son avis. Malgré le vide qui a remplacé le tourbillon habituel de ses pensées et de ses émotions, il sent une pointe de colère mêlée de honte percer au fond de lui ; même si le garçon ne semble pas maître de lui-même, il vient de dépasser une limite qu'il ne fallait pas franchir. Remus ne réagit pas au baiser, reste froid sous le contact ; il attend seulement que le garçon se recule. Quand c'est finalement le cas, tous ceux attentifs à la scène peuvent voir les joues légèrement rosées du professeur, trahissant sa honte, et le regard dur qu'il pose sur son étudiant, trahissant la colère qui bouillonne en lui. Il lui faut quelques secondes avant de retrouver suffisamment le contrôle de lui-même avant de pouvoir parler ; manque de chance pour Denthronne, la pleine lune a eu lieu il y a peu et l'humeur du loup-garou est plus qu'instable. « Je peux savoir ce qui vous a pris ? » Le ton, dur et tranchant, contraste violemment avec son calme habituel et on pourrait presque entendre un grondement s'échapper de sa gorge. Il est à deux doigts de sortir sa baguette et de la pointer sur la gorge du gamin mais l'air effaré de celui-ci le retient ; c'est également tout ce qui le retient de le claquer. Ce n'est pas de sa faute, se répète-t-il en boucle, ce n'est pas de sa faute.
while, tu te retrouves comme une conne, face à lui. t'as l'impression d'être totalement possédée, pire encore que quand t'es sous l'effet de marie-jeanne ; en fait, tu ressens même pas le besoin de fumer, toi qui est d'habitude très rarement sobre. tu sais que tu vas avoir cours cet après midi, et tu sais que tu vas probablement passer tout ton temps à penser à ron, à ses tâches de rousseurs, son regard mielleux, sa voix grave... la sauce qui coule de son menton, et que tu trouves incroyablement sexy. bordel, ron est si beau, c'est fou que tu ne l'ai jamais remarqué avant ça, non ? mais tu t'en fiches. le principal, c'est que tu l'ai vu, maintenant. que tu le veuilles, maintenant, du plus profond de ton âme ; tu veux ronald weasley. "P-pardon ? J-je crois que tu trompes de personne Faucett ! Si c'est une blague, c'est pas drôle !" tes yeux s'écarquillent à l'entente de ses mots, t'es déçue, triste, t'as presque envie d'abandonner. une blague ? une poufsouffle porte son courage à deux mains pour venir avouer ses sentiments à un gryffondor et... ça serait juste, une blague ? t'as presque la rage, en fait. "pourquoi je te ferais une blague ? j'imagine que ça doit être étonnant pour toi de voir que quelqu'un s'intéresse à toi, mais quand même." merde, p'têt que t'aurais pas dû dire ça. quand t'y penses, c'était pas une super idée. toujours tourner ta langue sept fois dans ta bouche avant de parler. "j'veux juste dire que... même si tu t'y attendais pas je... je peux pas m'en empêcher. quand je te regarde, j'ai le cœur qui bat à mille à l'heure et je... j'ai envie d'être près de toi. assise avec toi. sans rien faire... te montrer tous les secrets du monde moldu, je veux t'emmener partout où je le peux ! ron je... je t'aime, j'en suis certaine, je veux que... qu'on soit ensemble." wow, c'était profond. étrangement, et même si t'y avais jamais pensé avant aujourd'hui, tu te rend compte que c'est exactement ce que tu ressens à ce moment précis. ton cœur bat la chamade, tes mains sont moites, et on remarque aisément tes joues rouges, incroyablement rouges même, en réalité t'es surtout gênée, tu sais plus quoi dire maintenant. t'espères juste qu'il te croît.
leurs lèvres rentraient violemment en collision et il sentait quelque chose exploser en lui. c'était nate qui l'avait embrassé le premier de ses lèvres gercées alors que les siennes sont d'une douceur transcendante, inespérée. la vigueur de leur étreinte était telle que ses poils roux se sont hérissés d'excitation et, sur le coup, il ne se rendit pas compte qu'il plongeait dans l'inconnu, le bonheur de l'amour. le calme autour d'eux tranchaient radicalement avec la tempête sensuelle et émotionnelle qu'a soulevé en lui ce baiser. il en avait presque le vertige, mais il s'en foutait. ce temps, court, ne dura pas bien longtemps avant que le gryffondor ne se détache de lupin. ce baiser était si bouleversant pour lui, si addictif que, s'il n'avait pas besoin de reprendre son souffle, il l'embrasserai encore et encore. ça lui a fait un bien fou. mais lui n'avait pas saisi la pureté de cet amour, il ne partageait pas cette passion et c'est en lisant dans ses yeux qu'il se rendit compte qu'il avait mis le professeur dans un état de honte et de malaise. il risquait gros — embrasser un employé, quelle idée ! « je peux savoir ce qui vous a pris ? » il avait deux solutions ; soit il s'excusait immédiatement pour éviter que la foudre de l'homme ne s'abatte sur lui, soit il irait jusqu'au bout de sa bêtise imbécile en révélant ses sentiments les plus profonds et ses projets d'avenir car oui, nate se voyait aux côtés de lupin dix ans plus tard. plus tôt il y avait pensé, mais le voilà confronté à son bien aimé, alors il devait tout déballer, c'était pour lui une obligation, c'était vital même. en temps normal, le choix devrait être vite fait, celui de la sécurité, mais le cœur ne connait pas la prudence et ne tente que par le courage, alors, d'une voix calme, il dit : « un philosophe moldu a dit "l'amour est une fleur qui diffuse délicatement son parfum pour embaumer votre journée." je suis un tournesol, et je suis attiré par le soleil, je suis attiré par vous, vous êtes mon soleil. » ses mains se posèrent sur ses joues, qu'il caressait avec tendresse du pouce, et, toujours en le fixant, il reprit de la même voix : « dans le miroir du riséd, je nous vois, vous et moi, mains dans la main, aux côtés de deux enfants, les notre, lupin junior et denthronne jr. il lui sourit. nous étions heureux, riches, couverts de gloire et mariés jusqu'à la fin de notre vie et au delà. ce rêve peut devenir réalité, si vous répondez oui à ma question, et vous ferez de moi l'homme le plus heureux du monde. accepteriez vous d'avoir un dîner aux chandelles en ma compagnie, dans votre bureau ? » la peur emplit son coeur.
Ce n'est pas de sa faute, ce n'est pas de sa faute, ce n'est pas de sa faute. Les mots ont beau passer en boucle sous son crâne, il n'arrive pas à se calmer ; au contraire, il voit bien que sa réaction pourtant digne d'une stalactite n'a pas refroidi le jeune homme. Le voilà désormais en train de déblatérer des sottises à propos de fleurs, de tournesols, et de soleil et l'adulte ne peut s'empêcher d'hausser un sourcil sceptique. Dire qu'il le pensait intelligent, il y a encore peu. Il n'a pas le temps de répondre à Denthronne que celui-ci ose poser ses mains sur ses joues ; l'embrasser ne lui a apparemment pas suffit, il a besoin de contact physique maintenant. Sauf que voilà, Remus n'en veut pas de tout ça et s'il y a bien quelque chose qu'il ne supporte pas, c'est qu'on envahisse son espace personnel sans son consentement. Aussi, s'il était tendu jusque là, sentir le Rouge et Or lui caresser tendrement le visage le pétrifie complètement et il lui faut user de toute sa volonté pour ne pas le frapper ; il n'est pas violent, en temps normal, mais il ne faut pas non plus abuser. La mention d'enfants lui donne envie de vomir le peu qu'il a eu le temps d'avaler avant que tout ne bascule, celle du mariage lui donne des sueurs froides ; il retrouve enfin le contrôle de son corps quand Denthronne lui propose un dîner aux chandelles dans son bureau et se recule pour échapper à son contact, le regard dur, presque dégoûté. « Au grand jamais non, Denthronne. » La déception est claire sur le visage du roux mais cela n'attendrit pas Lupin, bien au contraire elle ajoute de l'huile sur le feu de sa colère. « Je ne sais pas ce qui vous a pris mais ce que vous venez de faire est complètement déplacé ; vous avez de la chance que je ne puisse pas vous répondre comme je le voudrais. » Il marque une pause, le temps pour lui de se relever de sa chaise et de s'éloigner un peu plus du septième année, avant de reprendre la parole. « Ceci dit, je ne vous retirerai pas de points pour votre comportement puisque vous n'êtes clairement pas vous-même ; promettez-moi seulement que vous ne recommencerez plus jamais. Est-ce bien clair ? » Il n'est pas sûr qu'il pourra se contrôler, si jamais le Gryffondor persiste dans ses idioties...
non. il s'attendait à ce qu'il compatit, mais à en voir l'expression froide de l'homme il comprit rapidement que sa réponse ne pouvait être que négative et ses paroles le blessa au plus profond de lui comme si on lui enfonçait un pieu en plein coeur. qu'il y a t-il de pire que d'être vexé par celui qu'on aime ? voilà une des peurs de nate — la peur des déceptions amoureuses. et le ton dur de lupin en rajoutait une couche, comme si l'on eut planté un second pieu, dans son estomac cette fois. il avait dépassé les bornes, c'est vrai, mais il ne pouvait pas ignorer les sentiments qu'il portait pour son professeur et son professeur devait savoir ce qu'il ressentait de cette manière. maintenant ils connaissaient les émotions de chacun, des émotions qui ne semblaient pas réciproques. l'un était plein d'amour, l'autre plein de dégoût — les chances pour que le rêve de nate se réalise étaient à l'heure actuelle, très minces. « au grand jamais non, denthronne. » il reprit, visiblement plus en colère que jamais. le rouge et or fronça les sourcils sans pour autant retirer son regard du sien. « je ne sais pas ce qui vous a pris mais ce que vous venez de faire est complètement déplacé ; vous avez de la chance que je ne puisse pas répondre comme je le voudrais. » dur comme un roc et le regard froid, un regard que le gryffondor n'avait jamais vu, lupin lui fit rapidement comprendre qu'il risquait gros dans cette histoire. et s'il le punissait, lui et ses camarades de maisons ? comment allaient-ils réagir ? ne pensant qu'à lui même, nate en avait oublié le collectif — au fond ça ne lui dérangerait pas d'avoir des heures de colle avec le professeur le plus barbant de poudlard ou même avec celui de défense contre les forces du mal, le fait est qu'il ne voulait pas fait perdre des points à son équipe. il perdit un peu de son bien-être temporel pour être emplit d'un sentiment de honte, mais son amour pour son précepteur était bel et bien là, et le coeur détruit, il écouta l'homme, les larmes aux yeux. « ceci dit, je ne vous retirerai pas de points pour votre comportement puisque vous n'êtes clairement pas vous-même ; promettez-moi seulement que vous ne recommencerez plus jamais. est-ce bien clair ? » il était un peu rassuré qu'aucun point ne soit retiré et il comprit qu'il se devait de se séparer de lui dans l'intérêt collectif et dans son intérêt. il laissait couler ses larmes le long de ses joues rosies. mais l'amour était plus fort que tout. il eût énormément de mal à se contrôler, énormément de mal à prononcer ses quelques mots qui sonnaient pour lui comme la fin d'une belle histoire, courtes certes, mais une fin quand même. « je vous le promet... » il repartit en courant dans la longue lignée des tables aux couleurs de gryffondor, rouge, essuyant grossièrement de ses mains les larmes sur son visage.
La douleur est clairement lisible sur le visage de l'étudiant et une pointe de culpabilité menace de percer dans le coeur de l'enseignant ; il n'aime pas blesser les autres, ce n'est pas dans sa nature. Pour autant, il lui faut se montrer ferme car, amoureux ou pas, Denthronne a dépassé les limites. Il réussit enfin à balbutier la promesse exigée par Lupin, avant de s'enfuir en courant, essuyant maladroitement les larmes qui roulent sur ses joues. Peut-être a-t-il été trop dur avec lui, songe l'adulte, peut-être y avait-il une autre manière de faire qui aurait été plus... délicate. Mais il faut le comprendre, il a été surpris et repoussé dans ses derniers retranchements, ce n'est pas vraiment de sa faute non plus.
Un soupir lui échappe tandis qu'il reprend sa place derrière la table des professeurs, l'appétit coupé et plus fatigué que jamais. Son regard se promène sur le chaos qui règne à ses pieds, sans vraiment trop le voir, l'esprit occupé à se repasser la scène qu'il vient de vivre. Outre le malaise qui s'en dégage, il ne peut s'empêcher de penser que quelque chose ne tourne pas rond : Denthronne n'avait jamais démontré ce genre de comportement jusque là et du peu qu'il le connaît, il ne l'aurait pas cru capable de le faire. Et que dire de tous ces autres élèves, eux aussi bien différents de ce qu'ils sont en temps ordinaire ? Les sourcils désormais froncés, il parcourt attentivement la salle du regard, attentif au moindre détail inhabituel : autant dire qu'ils ne manquent pas. Des couples qu'il n'aurait jamais cru possibles se sont formés un peu partout, il voit même Walsh et Rosenberg quitter la grande salle ensemble ; il y a forcément un lien entre ce qui vient de lui arriver et ce qui se déroule en bas.
Serena s'était levé ce matin, en pensant que ça allait être un jour ordinaire. Elle pensait qu'elle allait travailler ses cours, papoter avec sa meilleure amie et se rendre à son entraînement de Quidditch le soir. Elle ne pouvait pas se douter qu'en réalité ce jour allait être très différent des autres et qu'il importerait la vie de beaucoup de personnes à Poudlard.
A l'heure du déjeuner, elle se rendit dans la grande salle en compagnie de sa meilleure amie, Ginny Weasley. Aujourd'hui, elle avait plus l'impression d'être avec miss boudeuse mais elle avait évité de lui faire des remarques sur sa mauvaise humeur. Elle n'avait pas envie de s'embrouiller avec son amie aujourd'hui. Elles s'assirent au bout de la table et commencèrent à manger. Serena jetait des regards dans l'assiette de Ginny et se rendit vite compte qu'elle n'avait pas très faim. Ainsi, elle arriva au dessert bien avant la brunette et prit un bout de tarte à la mélasse. Elle continuait de manger quand elle remarqua que l'attitude de Ginny avait changé. Elle n'était plus du tout râleuse, au contraire. Elle ne lâchait plus Serena du regard. Serena arrêta de parler et fronça les sourcils. « Serena… je crois que je suis amoureuse. » Serena sourit en entendant les mots de sa meilleure amie. Alors c'était donc ça, la raison de son comportement étrange. Elle allait lui demander de qui elle était amoureuse quand sa meilleure amie lui caressa la cheville. Elle faillit s'étouffer avec sa pomme de terre. Elle toussa plusieurs fois pour essayer de libérer le morceau qui était coincée dans sa gorge. Elle finit par y arriver. Elle se tourna vers sa meilleure amie, qui la regardait toujours avec des grands yeux vitreux et lui dit : « Mais qu'est-ce qui te prend Ginny ? T'es au courant que tu viens de me faire du pied là ? » Elle commençait à se rendre compte que toute l'atmosphère de la grande salle était bizarre. Elle voyait des gens improbables en grande conversation et beaucoup d'élèves avaient les yeux vitreux, comme Ginny.
Le professeur McGonagall vit avec un effroi non dissimulé des couples improbables se former, des élèves quitter la salle en hâte, des cœurs brisés, des baisers forcés. La gêne prenant le dessus et le professeur refusant de rester bras ballants devant ce spectacle des plus sordides, elle décida de ne pas terminer son assiette avant de quitter la salle en trombe, si possible par la porte de derrière où elle n’aurait pas à traverser le champ de malaise ponctué d’élèves désinhibés, ni à sentir leurs yeux caverneux l’observer déranger leur farce.
(Nullement découragée par la perspective de se coucher l’estomac presque vide, le professeur se réjouissait déjà de pouvoir faire un repas frugal à base de sablés écossais et de thé, savourés sous un plaid de laine tartan et qui l’aideraient sans doute à faire fi de cet événement des plus désagréables.)
Alors qu’elle rassemblait ses robes pour pouvoir se lever prestement, une chevelure fine aux reflets dorés comme les blés capta son attention et la happa toute entière au moment où elle s’y attendait le moins. Son rire clair résonna dans son tympan comme du cristal ; ses yeux la noyèrent dans l’immensité du ciel matinal ; son nez mutin l’invita à prendre part à son espièglerie : Minerva s’assit profondément sur sa chaise, chamboulée par l’expérience. Son cœur palpita plus vite et fort qu’il ne l’avait jamais fait pour Elphinstone, avec qui l’amour était tel un fleuve paisible ; l’éphémérité de l’instant lui rappela Dougal un bref moment, mais elle n’avait jamais rougi ainsi pour lui. Freya Ollivander. Son nom, héritage des meilleurs artisans du monde magique, roulait sur la langue d’une façon si suave qu’elle n’avait qu’une envie : lui souffler près de son oreille, ses cheveux gardant précieusement le secret de leur amour interdit.
Minerva but une longue gorgée de jus de citrouille glacé, qui lui remit les idées en place : elle avait dû faire un malaise, tout simplement, l’âge et la fatigue aidant. Mais lorsque son regard se posa par inadvertance sur Ollivander et que son état s’empira, elle ne put s’empêcher de se lever doucement, presque furtivement – et de sentir un bras agripper le sien.
« Minerva, où vas-tu ? fit son collègue Remus, qu’elle n’avait pas vu revenir sur sa chaise à côté d’elle.
- Je… Je dois toucher deux mots à Freya Ollivander ; c’est une affaire urgente, bégaya la sorcière qui rougit d’avoir été prise sur le fait. Une affaire urgente qui concerne les cours de métamorphose, ajouta-t-elle rapidement dans l’espoir que des détails supplémentaires convaincront son collègue. »
L’intéressé fronça les sourcils et lui demanda des précisions, saisi d’un mauvais pressentiment, mais Minerva lui pressa le bras d’un air qui se voulait rassurant avant de trottiner vers Ollivander, qu’elle apostropha.
« Miss Ollivander… commença le professeur, qui avait perdu toute sûreté quant à l’urgence de l’affaire. Euh… C’est bizarre, tous ces couples, vous ne trouvez pas ? » lança-t-elle un peu au hasard, espérant pouvoir faire débuter une conversation.
Spoiler:
@Freya Ollivander c'est pour toi 8D désolée pour le retard éè, j'espère que ça te convient !
Après une bonne matinée de travail, rien ne valait mieux un déjeuner bien garni. A l'habitude des élèves, c'est avec grande précipitation que Diego sortit du cours, suivant de près ses amis de classe, et entra avec brouhaha dans la Grande Salle. Cette dernière était décorée à son habitude de multitude de plats en tout genre. Il y en avait pour tous les goûts et le Poufsouffle ne se lassait jamais d'admirer le paysage qui s'étalait devant ses yeux à chaque repas. Il était d'ailleurs fou qu'il n'ait pas pris du poids pendant toutes ses années, car Diego ne manquait jamais de goûter à tout ce qui passait sous ses doigts. Heureusement pour lui, son métabolisme faisait qu'il ne prenait pas un kilogramme de trop. Diego avait la chance de préserver son allure fine et de pouvoir savourer aux bienfaits des cuisines de Poudlard. Avant qu'il ne commence à manger, le brun remarqua la présence d'Elmo O'Connor à ses côtés, un sourire naquit du coin de ses lèvres. Diego avait toujours été amusé par l'attitude du brun lorsqu'il venait l'embêter. Il semblait être touché par la timidité et l'embarras, comme si Diego l'intimidait. En même temps, le Poufsouffle avait un sacré caractère et il pouvait être considéré assez bizarre pour la plupart de ses camarades. Mais ça n'arrêtait pas Diego, au contraire. Il trouvait Elmo assez craquant lorsqu'il baissait inévitablement ses yeux pour éviter de le regarder en face ou bien lorsque ses joues se teintaient de rose. C'était beau et Diego ne pouvait pas passer à côté de cette belle scène. ─ Oh Elmo, mais quelle magnifique surprise. Dis donc, c'est vraiment extraordinaire qu'on se croise tout le temps comme ça... Tu vas bien mon chat? Tu as l'air un peu secoué tout d'un coup. Respire un grand coup et ça ira mieux. Voooilà, comme ça. Tiens, prend un peu de jus de citrouille, j'ai l'impression que tu as grand besoin de t'hydrater. La discussion (ou plutôt le monologue) aurait pu continuer jusqu'à la fin du repas, mais Diego avait vraiment une faim de loup. Après avoir versé dans la coupe de son camarade un trait de jus de citrouille avec un sourire ravageur, il s'occupa de sa propre assiette pour le plus grand soulagement d'Elmo O'Connor. L'élève de septième année attrapa un peu de tout du bout de sa fourchette, prudent de ne rien faire tomber à côté de son assiette. Puis, pour le délice de ses papilles, il entreprit enfin de porter à sa bouche le goulasch qui l’alléchait depuis tout à l'heure. Ce n'est qu'en avalant la portion qu'il sentit quelque chose changer en lui. Musique. Mélancolie. Puis, un tressaillement au coeur. L'espoir. L'espoir qu'un jour Whilelmina Faucett allait l'aimer, de tout son coeur, de toute son âme. Et il lui rendrait pareil en amour, voir même plus. Son coeur déraisonnait, tout comme ses pensées tout d'un coup tourné vers sa benjamine Poufsouffle. Il avait l'impression de toujours l'avoir aimé, d'avoir déjà admiré sa silhouette svelte et de sentir son coeur ralentir, s'arrêter un moment, puis repartir telle une tornade. Diego dut prendre une grande inspiration lorsqu'il sortit de ses rêves hypnotiques, ce qui fit sursauter le fameux Elmo qui se retourna encore plus surpris que d'habitude. ─ Hm, Diego, heu, ça va? Il y eut un silence malaisant entre eux et Diego vint casser la glace, incapable de retenir ses sentiments pour Mina plus longtemps. Ses souvenirs d'elle et son coeur lui criaient de déclarer sa flamme, même si une centaine d'élèves et la plupart des professeurs y assisterait malgré eux. ─ Elmo, c'est juste magnifique d'être amoureux. Diego ne remarqua même pas les traits de son camarade de classe se décomposés. ─ Je l'aime tellement. Comment n'ai-je pas pu lui dire avant? Par quelle sorcellerie? Il faut que j'aille lui dire Elmo. Il le faut. Où est-elle? O'Connor semblait à tout jamais perdu. Diego n'attendit pas même sa réponse et se barra de sa place pour se retrouver auprès de sa bien-aimée. Il chercha Whilelmina du regard, désespéramment. Chez les Poufsouffle, il ne la trouva pas. C'est en fuyant son regard vers les tables de Gryffondor que ses prunelles s'allumèrent d'un feu dévorant. Mina. Diego courut presque jusqu'à elle (l'image à mourir de rire au passage) et s'empressa d'attirer son attention. ─ Ô mon amour. Mon étoile du matin. Mina, ma chérie, je... Diego s'arrêta net, car Whilelmina lui tournait encore du dos malgré ses déclarations. Le désespoir se peignit sur le visage du Poufsouffle. Il avait tant de choses à lui dire, sa langue en brûlait d'envie. Mais Mina était trop occupée à parler au Weasley et lorsque Diego entendit le sujet de leur conversation, il vit rouge. Rouge de jalousie. Bientôt, il en fut complètement grisé. La colère, l'envie meurtrière le prit. Et sans plus réfléchir, il se rua sur Ronald Weasley et lui prit le col entre ses deux poings. ─ Weasley, mais qu'est-ce que tu fous avec ma Mina?? Réponds-moi, réponds-moi avant que je ne fasse quelque chose que tu regretteras toute ta vie! Mina est à moi, moi seul. Un certain orgueil traversa sa voix et se logea dans les paroles qu'il déversa sur le pauvre Ron, aussi confus qu'il ne l'était déjà après les déclarations de Whilelmina. Diego était prêt à user de ses mains pour mater le Weasley. Il voyait déjà Mina l'admirer comme vainqueur de ce combat digne des boutes médiévales.
Freya ne regardait pas où elle mettait les pieds quand elle pénétra dans la grande salle. Absorbée dans son livre qu’elle ne quittait pas des yeux depuis qu’elle avait quitté la bibliothèque, elle se dirigeait d’un pas absent vers la table des Serdaigles. Son sens de l’équilibre assez développé lui avait permis d’éviter bon nombre de chutes dans les escaliers qu’elle avait descendu assez vite afin de ne pas arriver trop tard dans la grande salle.
Prise par sa lecture, elle n’avait pas fait attention à l’heure et le repas avait donc commencé depuis quelques minutes avant qu’elle ne fasse irruption dans la Grande Salle. Elle rentra brusquement dans quelqu’un, émis un glapissement de surprise et de douleur mêlé et failli lâcher le grimoire qu’elle tenait. Mortifiée, elle murmura une excuse rapide sans lever les yeux vers la personne qu’elle avait bousculée et alla s’asseoir aussi vite qu’elle le put au bout de la table des bleu et argent sans faire attention aux personnes assises autour.
Le repas ayant déjà commencé, elle ne s’attendait pas à croiser quelqu’un sur le chemin ayant à la table des Serdaigles. Elle posa son livre à côté de son assiette pour se servir et leva les yeux pour la première fois depuis qu’elle avait pénétré la pièce. C’était un sacré charivari. Elle s’aperçut alors que la personne qu’elle avait bousculé (elle n’avait toujours aucune idée de qui cela pouvait bien être) n’était pas du tout la seule personne à se déplacer dans la salle. Partout, à toutes les tables, des élèves se levaient pour en rejoindre d’autres, et prenaient des poses ridicules. Abasourdie, Freya observa un Serpentard conter fleurette à Ophélia Banks, de sa maison puis deux Gryffondor échanger des mots doux à la table suivante. En portant son regard de l’autre côté de la salle, c’était deux filles de Serpentards qui semblaient avoir perdu l’esprit. Ou en tout cas une personne de chacun de ses binômes semblaient avoir perdu l’esprit.
Un sourire s’épanouit sur les lèvres fines de la jeune fille. Etait-ce une énorme blague ? Son sourire se transforma en une expression stupéfaite quand elle vit un Gryffondor faire une déclaration tonitruante au professeur Lupin devant tout le monde. La blague allait un peu loin tout de même. « Oh mon dieu… ». Ce même Gryffondor venait d’embrasser leur professeur dans la Grande Salle ! Un ricanement qu’elle ne pu contrôler s’échappa de la bouche de la Serdaigle, qu’elle étouffa bien vite. La majorité des élèves de Poudlard semblaient avoir perdu l’esprit.
La Serdaigle jeta un coup d’œil méfiant à la nourriture posée sur la table mais commença tout de même à se servir une bonne assiette. Alors qu’elle allait commencer à manger, elle vit le professeur McGonagall s’avancer vers elle et l’apostropher pour lui demander de façon nonchalante si elle trouvait la situation bizarre.
Dire que la jeune fille était surprise était un euphémisme. Elle n’avait jamais discuté avec le professeur en dehors des cours et trop timide pour prendre la parole en classe, elle n’était même pas sûre que le professeur de métamorphose avait déjà entendu le son de sa voix.
« Euh.. Oui... C’est vrai que c’est assez étrange, professeur. Ça a l’air assez... aléatoire »
Elle avait répondu d’une petite voix, comme on répondait à la question d’un professeur en classe, sans trop savoir sur quel pied danser. Elle ne savait pas trop si elle était sensée relancer la conversation, lui demander ce qu’elle en pensait, si elle avait une idée sur le pourquoi du comment. Elle ouvrit la bouche pour poser la question puis la referma et finalement, resta muette.
Leurs bouches entrent en contact et la douceur qui émane du serpentard surprend au plus haut point la jeune fille. Elle ne s’attendait pas à ça, elle ne s’attendait pas à autant de délicatesse et de passion de sa part. Un mélange détonnant qui l’empêche de retirer rapidement ses lippes des siennes. Il y a quelque chose de chaud et de réconfortant dans ce baiser, et bien qu’elle ne ressente absolument rien pour Theodore, ça lui fait un bien fou. Après ses derniers événements sentimentaux plus que brutaux, c’est comme un doux pansement sur les plaies à vif. C’est drôle, elle a toujours imaginé que Nott était un type froid, incapable de sentiments doux et innocents. Ce genre de type qui profitait des regards appuyés des filles pour se féliciter narcissiquement de son incroyable prestance. Comme quoi, les apparences et les on-dit ne sont pas totalement fondées. La brune commence à comprendre toute l’agitation des groupies qui lui tournent autour, même s’il n’est pas celui pour qui son cœur bat la chamade. Ophelia ne peut s’empêcher de comparer ce baiser aux deux autres expériences similaires qu’elle a pu partager. Son vide sentimental et émotionnel est aussi grand que le pacifique, elle ne remercie pas ses frères pour leur force de dissuasion. La serdaigle placerait ce baiser en seconde position, ça ne fait aucun doute, les baisers avec sentiments changent complètement la donne, aussi succins soient-ils. Ophelia pense d’ailleurs qu’aucun n’arrivera à la cheville de celui qu’elle a vécu cet été avec un certain lion.
Lorsque leurs lèvres se séparent, la jeune fille met quelques secondes pour revenir sur terre. Theodore lui prend les mains, pour l’aider à se relever à son tour, avec un regard si transi d’amour que la jeune fille a immédiatement envie de rejeter son repas. Il est trop tard pour revenir en arrière, la bêtise est faite et le serpentard ne retient pas ses élans de romantisme. « Doucement, tu vas t’étouffer dans ta niaiserie, Nott. » lâche-t-elle avec sarcasme bien que le souci lui barre le front. Ophelia est tellement inquiète qu’elle en oublie que ses mains sont toujours dans les siennes. Le jeu est terminé, pourquoi continue-t-il sa comédie ? Ça va très loin et la brune en vient à se demander s’il n’a pas complètement perdu la tête. Une douce musique et des pétales de rose flottent dans les airs, sortant d’on ne sait où. Tournant la tête de gauche à droite en essayant d’échapper à la situation, Ophelia commence légèrement à paniquer. Qu’est-ce que c’est que cette mise en scène. « Faut croire que j’embrasse super bien pour que ça te rende aussi mielleux, crois-moi, j’te ferais pas oublier ça de sitôt. » qu’elle s’exclame avec un rire qui dévoile tout le sadisme dont elle est capable. Tentative infructueuse de se rassurer face à la situation très dérangeante à laquelle elle fait face. Sauf que le cauchemar continue et le voilà qui la fait tourner sur elle-même, comme s’ils étaient des amants au beau milieu d’une salle de réception. La jeune fille rencontre à nouveau son regard éperdu et l’énième remarque romantique qu’il lui adresse lui fait perdre tout son calme. « Maintenant arrête tes conneries. » le cri vient du cœur. Ophelia lâche vivement les mains du vert et argent, se rappelant soudain où elles sont posées. Reculant de quelques pas, la serdaigle saisit une part de tarte à la mélasse sur la table des bleu et bronze, l’exposant aux yeux de Nott telle une arme dangereuse. « J’suis sérieuse, tu m’fais peur. Si tu continues ton petit jeu j’vais être obligée d’agir. » s’exclame-t-elle fermement. « Je pense qu’il devient urgent qu’on aille à l’infirmerie. » qu'elle ajoute avec prudence.
Le professeur toussota brièvement pour masquer sa gêne.
« Aléatoire, oui... » commença le professeur : elle qui était d'ordinaire si assurée cherchait visiblement ses mots.
En vérité, l'affaire dont elle voulait traiter avec Freya n'était pas des plus aisées ; persuadée que la jeune femme partageait ses sentiments douloureux tant ils étaient forts, elle n'avait absolument pas peur du rejet, mais plutôt de l'interdit vraiment interdit qu'elles devraient braver ensemble pour afficher leur amour grandiose sous les yeux des manants.
« Mais vous savez, miss Ollivander, je crois qu'il y a quelque chose qui n'est pas aléatoire : c'est notre rencontre, essaya le professeur, mains jointes en une prière d'espoir et regard pétillant. D'ordinaire, je méprise la divination et les sciences magiques inexactes, mais pour placer sur la croisée de nos chemins des yeux célestes tels que les vôtres, je veux bien croire en l'intervention du destin. »
Dans un éclair de lucidité, Minerva faillit bien faire une attaque cardiaque en s'entendant prononcer ces paroles, mais l'odeur fleurie des cheveux de sa dulcinée lui remit les idées en place : elle cueillit une longue et douce mèche châtain entre ses doigts et la boucla délicatement. Après tout, je n'ai rien dit de compromettant ; dans un tel contexte, mes paroles peuvent rester ambiguës.
« Profitons de l'allégresse générale : puis-je vous demander si votre cœur est pris, très chère ? Minerva se reprit, consciente que ses dires allaient franchement droit au but ; si quelqu'un les entendait, malgré leur amour réciproque plus fort que les affres du destin, le professeur serait certainement séparé de sa douce par le mur de la prison d'Azkaban. En... Elle toussota. En tant que votre professeur, je me soucie de votre bien-être, voyez-vous. »
La tournure des événements donnait un mal de crâne au rouquin, mais il était déjà bien loin de s'imaginer ce qui allait véritablement se passer. Cette subite déclaration l'avait rendu visiblement tout fébrile, comme si en cet instant tout pouvait arriver. C'était la première fois qu'il entendait ce genre de choses, la première fois qu'on le désirait vraiment. Et tout cela était inscrit dans l'attitude de la jeune Poufsouffle. Ses yeux brillaient, non ses yeux l'appelaient et ses yeux quémandait son attention. Face à ça, Ronald frémit. C'était la première fois qu'il était face à ce genre de spectacle et il déglutit difficilement, ne sachant que faire. Quel empoté il faisait ! Lui avec sa sauce dégoulinante, ses cheveux non coiffés, les miettes sur sa bouche, sa fourchette sur le sol. Il regrettait presque de ne pas avoir pris soin de lui ce matin, il aurait paru moins minable face à cette déclaration de cette jolie fille -bon, une Poufsouffle tout de même...- - Pourquoi je te ferais une blague ? J'imagine que ça doit être étonnant pour toi de voir que quelqu'un s'intéresse à toi, mais quand même. Cette réflexion fit du mal au gryffondor, lui qui avait une fierté et une confiance si basse qu'elle pouvait chuter à tout moment. Les mots qu'elle avait prononcé, Ronald le savait déjà. Et avait été dégoûté de savoir qu'il avait été le seul de sa famille à être célibataire toute sa vie. A présent, il voyait plus clair, c'était forcément une blague ou même un gage donné par ses amies. Il s'appêta à l'envoyer bouler et reprendre son déjeuner, mais il fut vite arrêté par le son de la voix de la Pouffy. - j'veux juste dire que... même si tu t'y attendais pas je... je peux pas m'en empêcher. quand je te regarde, j'ai le cœur qui bat à mille à l'heure et je... j'ai envie d'être près de toi. assise avec toi. sans rien faire... te montrer tous les secrets du monde moldu, je veux t'emmener partout où je le peux ! ron je... je t'aime, j'en suis certaine, je veux que... qu'on soit ensemble. Wow. Il ouvrit une nouvelle fois grand la bouche, piteux, une confusion si énorme que voir des dragons ici ne lui paraissait plus impossible. Ses sentiments étaient très mitigés et il portait presque une compassion envers la pauvre fille. Mais après tout, pourquoi pas ? Pourquoi ne pas tenter ? Mais il n'a pas le temps de songer à plus, ni à lui répondre, qu'il sent quelqu'un tenir fermement son col. Le sixième année lâche alors une sorte de grognement de frustration et de peur, les yeux écarquillés par cette attaque fulgurante de la part de... Un autre Poufsouffle. Ronald sait qui est cette personne. Diego. Une personne qu'il n'appréciait pas vraiment et sans qu'il le sache pourquoi, venait de l'agresser dans une des questions essentielles de sa vie : devait-t'il sortir avec elle ? Weasley, mais qu'est-ce que tu fous avec ma Mina?? Réponds-moi, réponds-moi avant que je ne fasse quelque chose que tu regretteras toute ta vie! Mina est à moi, moi seul. Un couple ? L’incompréhension était présente, et Ronald voyait rouge. Le déjeuner c'est sacré, alors pourquoi on vient le faire chier ? Pour un scénario aussi fleur bleu et idiot, ça ne pouvait qu'être une des plus mauvaises blagues par Poufssoufle. - Lâche-moi, Stanford, c'est un conseil ! Sa voix était grave, déraillé parfois, preuve de sa colère et de sa folie : En un quart de tour, Ronald était capable de s'énerver. - Alors maintenant, arrêtez votre stupide blague, parce que ça n'a rien de drôle ! Vous êtes bien des pouffy avec vos idées merdiques ! Maintenant lâchez-moi, tout ce que je veux c'est manger en paix !
A la réflexion, peut être que le professeur McGonagall avait déjà entendu sa voix. Après tout, elle faisait aussi partie de l’association en tant que membre encadrant et les aidait à organiser les différents évènements que les membres de l’association souhaitaient mettre en place.
Alors oui, il y avait de grandes chances que McGonagall sache qu’elle n’était pas muette – apparemment certains professeurs s’étaient posé la question, elle l’avait appris d’un préfet de sa maison. Perdue dans ses pensées – elle pouvait parfois s’attarder sur des détails sans importance et rester très longtemps dans sa réflexion, ici étant : McGonagall l’avait-elle déjà entendue parler ? –, elle se rendit compte avec un petit temps de retard que la sorcière avait repris la parole. « …D'ordinaire, je méprise la divination et les sciences magiques inexactes, mais pour placer sur la croisée de nos chemins des yeux célestes tels que les vôtres, je veux bien croire en l'intervention du destin »
Freya écarquilla les yeux, extrêmement surprise. Qu’arrivait-il donc au d’ordinaire si sérieux et si sévère professeur de Métamorphose ? Freya avait un niveau plutôt médiocre dans sa matière, sa faiblesse en pratique l’empêchant de décrocher une excellente moyenne. Trois fois sur quatre ses tentatives de métamorphose échouaient lamentablement. Du coup elle n’arrivait pas à comprendre ce qui pouvait la rendre intéressante au yeux du brillant professeur qu’elle estimait beaucoup. Sans parler de l’histoire des yeux célestes qu’elle décida d’ignorer.
La Serdaigle sursauta brusquement lorsque le professeur McGonagall prit une mèche de ses cheveux entre ses doigts et fit tomber le lourd grimoire qu’elle tenait toujours sur ses genoux et qui percuta le sol dans un ‘‘BAAAM’’ assourdissant. Le bruit la fit sursauter à nouveau et rougissante devant les regards curieux qui se tournaient soudainement vers elle et elle se pencha pour prendre le livre tombé à terre, récupérant mine de rien sa mèche de cheveux bronze au passage.
Elle ramena ses cheveux en arrière afin de prévenir toute éventuelle récidive – Le professeur avait peut-être abusé du vin qu’elle voyait trôner sur la table des professeurs ? Ou peut-être était-elle souffrante ? – et répondit à la question de la sorcière de sa voix fluette comme si elle n’avait rien d’étrange et qu’elle n’était absolument pas surprise d’entendre un professeur s’enquérir de la vie sentimentale de son étudiante.
« Non professeur»
Puis prenant son courage à deux mains et baissant d’un ton :
« Professeur, est-ce que vous vous sentez bien ? Souhaitez-vous que je vous accompagne à l’infirmerie ? »
Son comportement particulier et la chute du livre avait attiré l’attention sur le professeur malgré la légère folie ambiante qui s’étaient emparée de la salle et Freya ne souhaitait pas que la sorcière s’attire des ennuis parce qu’elle avait peut-être de la fièvre…
Hermione était assise à la table des Gryffondors accompagnée de Ron et de Harry, dégustant leur repas dans la bonne humeur comme à leur habitude. Ron était toujours le même, émerveillé devant tant de nourriture ce qui avait tendance à agacer notre Gryffondor préférée. Elle lui souffla de manger plus proprement tout en continuant de lire le bouquin qu’elle lisait simultanément pendant le repas. Cependant, les premières prémices d’agitation lui firent sortir son nez de son livre passionnant. Whilelmina Faucett, une poufsouffle, venait de les rejoindre, déclarant un amour soudain pour Ronald qui semblait très gêné par la situation. Hermione fronça les sourcils, observant dubitative la situation, légèrement agacée par l’audace de la brune qui lui paraissait totalement incongrue. Cependant, alors qu’elle aurait aimé lui répliquer quelque chose, une main attrapa la sienne.
@Hestia Carrow venait de prendre place auprès d’elle. Tout cela ne lui disait rien qui vaille. « - Hermione, je ne peux vivre un jour de plus sans être à tes côté. Tu es la plus merveilleuse créature que ce monde ait enfanté et je préfère souffrir mille morts que de passer encore une minutes sans savoir qui tu es. » Surprise, Hermione ouvrit la bouche et se ravisa alors que la Serpentard continuait sur sa lancée. « - Je rougis de honte quand je pense que j'avais toujours dédaigné ta présence, mon arrogance m'aurait perdu, mais tu es là et je suis sauvée. » Quelque chose clochait, elle le pressentait. Rougissante, elle jeta un rapide coup d’œil autour d’elle, tentant de demander silencieusement de l’aide mais tous semblaient dans une situation identique à la sienne. Ron avec Whilelmina qui continuait ses déclarations d’amour agaçantes, Seamus avec Parkinson. Ginny semblait complètement folle amoureuse Par la barbe de Merlin, dans quel pétrin étaient-ils ? « Carrow, tu es sûre que tout va bien ? Tu me sembles un peu confuse ! » tenta Hermione, espérant ramener à la raison la rousse. « C’est moi Granger, née-moldue, gryffondor. Tu t’en rappelles ??! » lui rappela-t-elle, persuadée qu’elle avait oublié ce côté de l’histoire.
« est-ce que tu as peur d'être seul avec moi.. ? » un souffle. un murmure. incapable de garder ses sentiments pour toi. le besoin de tout lui avouer, de le regarder à la fois douter et à la fois d'en avoir autant envie que toi. « je ne compte pas te faire de mal.. » tu n'es plus une petite fille, tu connais les signaux, tu sais reconnaître quand un garçon s'intéresse à ce que tu dis ou fais et il a beau chercher à te fuir.. tu sais que ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne craque et qu'il se décide enfin à accepter l'amour que tu lui offres. ton cœur, placé sur un plateau d'argent juste sous ses yeux. est-ce qu'il a peur de céder s'il venait à s'enfuir avec toi ? être seule avec lui parait comme la plus belle chose au monde.. pourquoi est-ce qu'il repousse cette idée ? une main sur sa cuisse, ses lèvres à son oreille. ton cœur qui explose à l'intérieur de ta poitrine, ta peau qui continue de se réchauffer à ses côtés. un sourire quand il se met debout. trop perturbé par la situation, tes lèvres que tu mordilles doucement avant de tapoter la place à tes côtés pour qu'il y revienne sans discuter. tu n'es pas du genre patiente.. s'il continue tu ne vas pas avoir d'autre choix que de passer à une vitesse supérieure, quitte à le kidnapper de force hors de cette salle. trop de regards. aucune tranquillité. « merlin ne peut rien pour toi. » et alors que tu t'avances dangereusement pour poser tes lèvres une nouvelle fois sur lui, dans l'espoir de lui voler un baiser, de combler ton corps de joie, il t'annonce être quelqu'un de chaste. un vilain mensonge pour de si jolies lèvres. un léger rire, ton regard que tu plonges dans le sien pour le dévorer entièrement. « tu mens très mal finnigan. » il sait que tu es la reine dans ce domaine. est-ce qu'il essaye de te défier ? ce n'est pas la meilleure manière de te prouver son amour si c'est ce qu'il cherche à faire. « j'ai envie que tu me parles de ce moment encore et encore. » ta tête que tu poses doucement sur son épaule avant d'enlacer son bras à l'aide du sien. juste pour être près de lui. pour sentir son parfum, sa présence, simplement être rassurée dans ses bras. « pourquoi tu me repousses seamus ? » ton visage que tu redresses doucement. l'inquiétude dans le regard. pourquoi est-ce qu'il ne comprend pas que tu as besoin d'entendre qu'il t'aime, qu'il ferait n'importe quoi pour toi ? « je t'aime, c'est pourtant pas difficile à comprendre ? » visiblement pour lui oui. tu n'es pas en train de jouer à un petit jeu stupide. est-ce qu'il pense sincèrement que tu oserais avouer ce genre de choses devant tout le monde si ce n'était pas sincère ? encore plus à quelqu'un d'une autre maison ? un petit signe de tête quand il te dit de manger un peu. balayant du regard la table sous tes yeux. « tu me passes un bout du gâteau là ? » et sans prévenir, juste au moment ou il s'avance pour gentiment prendre ce bout de gâteau. tu attrapes son visage entre tes deux mains, posant tes lèvres sur les siennes, plongeant ton corps sur le sien, quitte à pousser la personne derrière lui. quitte à lui voler tout son espace en collant ta poitrine sur son torse en continuant de jouer avec ses lèvres, encore quelques secondes. avant de te redresser légèrement, ton visage toujours à quelques centimètres du sien. « j'ai pas eu l'impression d'embrasser quelqu'un de très chaste monsieur finnigan. » le rouge qui te monte aux joues en pensant à nouveau à ce baiser, le votre, le premier d'une longue liste. ton corps que tu redresses doucement sur le banc, avant de finalement chercher toi-même le morceau de gâteau et de lui tendre ta fourchette pour en prendre un bout. « tiens. il est pas aussi divin que mes lèvres mais, ça se mange. » parce que ton baiser semble l'avoir surpris au plus haut point et que le taquiner la dessus est plus fort que toi.
La salle commune est en ébullition ce jour. Cela devrait être chaque jour si l'on puis dire, nous sommes nombreux. Sept années d'élèves dispersés en quatre maison, ça fait tout de même un certain nombre de sorciers n'est ce pas ? Mais les choses étaient particulière aujourd'hui. J'avais l'impression que tout le monde devenait fou, qu'ils agissaient comme les derniers des abrutis. Petit à petit je voyais des élèves se levaient pour aller vers d'autres personnes, leur faire des déclaration, offrir des roses, dire des poèmes. C'était la saint valentin ? Non nous n'étions pourtant pas le quatorze février. J'observais ainsi tout cette effervescence, mangeant mon repas, me demandant pourquoi, comment. J'avalais rapidement un verre de jus de citrouille, désireuse de quitter au plus vite les lieux. Je n'ai jamais été du genre à exprimer mes sentiments de cette façon et le voir face à me moi me met assez mal à l'aise. Et puis je n'ai jamais été amoureuse de la sorte quoique...en y repensant... ..je tourne la tête vers la table des gryffondors remarquant à ce moment une jeune fille prenant une photo. Certainement un moment émouvant. Peut être fait elle parti du journal de l'école et souhaite prendre des photos des moments marquant. Pourtant lorsqu'elle enlève son appareil de son visage je la remarque. Son teint de porcelaine, ses cheveux sublime, son regard si expressif. Mon cœur manque un battement et je me demande ce qui m'arrive. Pourquoi je me sens obligée de l'observer aller jusqu'à la table des serpentards, la dévisager encore et encore, chercher son nom, je sais qu'elle est dans l'équipe de Quidditch...son nom fini par me revenir. Mazarine Lee. Mazarine, un nom tellement...beau, doux, il glisse sur la langue comme une sucrerie. J'ai envie de la manger, de la serrer contre moi, de gouter à ses lèvres. Rapidement je quitte ma place, approchant la table des serpentard, je met un genou au sol, les mains tremblantes.
« Mazarine...Lis mes lèvres et pose sur elles un doux baiser. Frôle de tes yeux le peignoir que font mes longs cheveux. Pose sur ma langue des mots gais, rêveurs. Laisse le présent étaler ses arômes et le passé éteindre ses lanternes. Caresse mes tristesses et laisse les bouder. Il est temps pour moi de succomber à tes charmes. Nous sommes deux et ne sommes pourtant qu'une seule vie. Je me perds dans la forme amande de tes yeux. Tes bras m'entourent, me soulèvent, me sauvent. Cachons nos ombres sur le chemin des étoiles. Qu'il est doux cet amour, paisible et tant fidèle. Nettoyons à quatre mains notre ciel, notre air, notre univers! Ce bonheur suprême si loin des tourbillons de haine, buvons-le à en être saouls. Le soleil se lève sur notre amour Mazarine, je t'en prie, dit moi que tu ressens la même chose pour moi »
Ma lèvre inferieur tremble, j'ai les larmes aux yeux, j'ai l'impression que le monde entier m'observe, mais je me sens tellement soulagée de lui avoir parlé, je sens mon cœur s'envoler, les papillons dans mon ventre s'eveiller, mon dieu, si elle pouvait m'aimer.
Perdu dans un océan d’inepties sentimentales aveuglement crachées, il ne savait pas où éjecter l'ancre de la délivrance. Des yeux levés vers le plafond enchanté parsemé d'étoiles mortes plus brillantes les unes que les autres, elles paraissaient bien fade à côté de Pansy qui illuminait la table des gryffons de par sa présence insolente. Différente, brûlante, presque attachante si on pouvait oublier à quelle caste elle appartenait. Spectateur au fil des années de sa médisance, de la puissance de son venin sur les félins, ennemis sempiternels des reptiles, elle venait hisser le drapeau blanc et chanter les louanges d'un amour certainement fabriqué à coup de potion. Il détourna alors ses yeux du ciel enchanté pour se concentrer sur les iris brunes de la sorcière où il discernait aussi une note émeraude, n'ayant jamais eu l'occasion de la voir de si prés. « est-ce que tu as peur d'être seul avec moi.. ? » Seamus tira un peu sur le nœud de sa cravate, la gorge serrée et embarrassé par tant d'attention. « Euh ouais ? » Il se gratta la tête, comme-ci sa réponse était évidente. Effrayé, excité, perturbé. Il ne savait plus vraiment où donner de la tête. « je ne compte pas te faire de mal.. » Fuyant ses yeux, il écoutait tout de même les mots de la sorcière, partagé entre l'incompréhension et l'envie de rigoler. De plus, une nouvelle vipère venait rôder à la table des lions en la personne de Hestia plus amoureuse que jamais d'une Hermione tout aussi surprise que l'Irlandais. Mais pourquoi les professeurs n'intervenaient pas ? Peut-être parce-que eux aussi, étaient contaminés. Il faillit s'étouffer avec sa gorgée en voyant Mcgonagall s'incruster chez les aiglons. Il ne savait plus où regarder tandis que Pansy revenait à la charge, se reculant pour ne point goûter au venin de ses lippes meurtrières. « tu mens très mal finnigan. » Un sourire tandis qu'elle exposait pour la première fois la vraie vérité de cette soirée maudite. « j'ai envie que tu me parles de ce moment encore et encore. » Voila qu'elle venait poser sa tête sur son épaule, sentant sa main brûlante serrer son biceps, complètement perdu. Comme les reptiles, elle s'enroulait autour de lui pour mieux le bouffer après. « pourquoi tu me repousses seamus ? » Il poussa alors un soupire, ne savant plus comment renvoyer la serpentard dans ses marais, immobile tandis qu'elle continuait de se frotter à lui. « je t'aime, c'est pourtant pas difficile à comprendre ? » L'amour. Il leva de nouveau les yeux vers le plafond ensorcelé, ne sachant même pas quoi lui répondre tellement c'était absurde. « Je sais pas, ça va trop vite entre nous je pense ! Ça doit être ça sans doute. Et le fait que tu saches rien de moi aussi. » L'amusement de nouveau sur les babines, il noyait son malaise dans sa boisson, peu habitué à tant de paroles sucrées. « tu me passes un bout du gâteau là ? » Seamus fut heureux de l'entendre parler d'autre chose que du soit disant amour qu'elle avait pour lui. Tandis qu'il tendait le bras pour attraper le plateau, la fourbe en profita pour saisir son visage et profaner ses lèvres d'un baiser aussi inattendu que délicieux. Il fit d'abord les gros yeux avant de se rendre compte qu'il était en train d'y prendre part à son tour. Les joues enflammées par le pourpre, il resta complètement figé, la bouche entre-ouverte et l'air con. « j'ai pas eu l'impression d'embrasser quelqu'un de très chaste monsieur finnigan. » Est-ce-que ça s'était vraiment passé ? Ou son imagination lui jouait des tours ? Interdit, il ne savait même pas combien de temps avait duré cette étreinte fantasmagorique. Elle était collée à lui, sentant sa poitrine se serrer contre ses muscles raidit tandis que l'élève assis à côté de lui venait de tomber du banc. « tiens. il est pas aussi divin que mes lèvres mais, ça se mange. » Comme un gosse, il ouvrit la bouche et accepta une part de tarte dont le goût n'arrivait pas raviver de nouveau les papilles de l'irlandais après ce baiser furtif. « Je ... Stop ! » Il attrapa alors les épaules de la sorcière pour la secouer dans l'espoir qu'elle puisse sortir de cet enchantement frelaté. « Tu es Pansy Parkinson ! Tu me hais, tu hais tout le monde à cette table ! Les lions tu les manges ! Tu les embrasses pas ! » Allait-il oser ? Allait-il vraiment le faire ? Il attrapa une coupe d'eau à moitié vide et lui jeta en plein visage. Juste quelques gouttes sur ses traits. Adieu Seamus Finnigan, bientôt tu rejoindras le panthéon des cons.
Theodore Nott
veritaserum
parchemins : 17636
sablier : 16
- convictions : scribe, c'est une bonne situation ça ?
- clubs et assos : référent, ancien préfet-en-chef et ancien gardien de l'équipe des serpents. (ancien capitaine)
- métiers ou études : en huitième année à poudlard, bientôt à l'arcane college d'oxford.
- (options) ou (cursus) choisis : médicomagie, politique et recherches magiques (+russe).
avatar : max irons
crédits : (av) lionheart (cs) ophelia, mine
mood actuel : profite des deux derniers mois à poudlard avant la vie adulte, heureux avec son crew d'amis fidèles mais surtout avec hermione.
« Doucement, tu vas t’étouffer dans ta niaiserie, Nott. » et c'est vrai que tu étais particulièrement niais ce soir. Même toi tu t'en rendais compte. D'où te venais cet amour si profond et soudain ? Où était passé ton impassibilité et ta retenue habituelle ? Tu n'avais jamais déclaré tes sentiments de cette façon, à quiconque. Et jamais, avant l'heure d'avant, tu n'aurais imaginé le faire un jour. Tu ne savais guère ce qu'il se passait au fond de toi, ni pourquoi ton palpitant battait si fort. Mais tout ce que tu savais, c'était qu'Ophélia était ton soleil. La femme de ta vie. Et tu avais envie de le crier au monde entier, tu avais envie de le publier sur tous les journaux, que tout l'univers sache que tu étais l'homme le plus heureux du monde depuis qu'elle t'avait embrassé. « Faut croire que j’embrasse super bien pour que ça te rende aussi mielleux, crois-moi, j’te ferais pas oublier ça de sitôt. » Oh que oui elle embrassait très bien. Tu en gardais encore la sensation et la douceur sur tes lèvres et au fond de toi, l'envie de recommencer, de la prendre dans tes bras, plonger tes mains dans sa chevelure, déposer tes lèvres sur les siennes, sur ses joues, dans son cou. Il y avait un feu qui s'était allumé en toi à la seconde où tu avais posé tes yeux sur cette déesse. Un feu que tu aimerais lui partager, tendrement, sensuellement. Et alors que tu la faisais tournoyer sur elle même, ton regard brûlant ne cessait de la dévorer. Pourtant, elle semblait inquiète. « Maintenant arrête tes conneries. » tu préférais alors lui lâcher les mains, tes yeux balayant le sol, de gêne. Il était vrai que tu n'avais pas pensé à lui demander avant, si elle était d'accord pour étaler autant votre amour devant les autres. Et ta main passa dans ta chevelure d'un geste nerveux. « Je.. » elle ne te laissait guère le temps de t'excuser, qu'elle attrapait une tarte d'un gâteau.. particulier. « J’suis sérieuse, tu m’fais peur. Si tu continues ton petit jeu j’vais être obligée d’agir. » Et ton cœur sembla rater l'un de ses battements précieux, soudainement. Sans que tu ne le comprennes. Ta main se lève vers la part, comme au ralentit. Tu es attiré par cette délicieuse part. Le temps semble s'arrêter, l'enjeu est inédit. Pourtant, lorsque tes iris bifurquent pour apprécier le regard de ta douce, ta main retombe, lasse. A quoi bon ? La tarte à la mélasse n'était pas merveilleuse, elle. Et il se battrait jusqu'à sa mort pour Ophelia. Il serait prêt à ne plus manger de ce gâteau jusqu'à sa mort, si sa douce le mettait au défi. « Tu m'es tellement plus importante qu'une part de tarte vulgaire.. » Et son cœur se serra, alors qu'il traitait cette portion de mélasse qui pourtant, l'attirait tellement. Brisant bien certainement, à tout jamais, sa relation avec. « Je pense qu’il devient urgent qu’on aille à l’infirmerie. » Les sourcils haussés, tu prenais quelques instants pour analyser la situation. Alors un fin sourire étira tes lèvres et tu hochais la tête, ravi. Lui attrapant la main tendrement, tu la tirais en dehors de la grande salle. En route, tu lui murmurais « Tu sais, j'ai bien compris que tu ne voulais pas épancher notre amour devant tout le monde.. On sera mieux en privé, tu as raison.. » Et malgré toi, tu rougissais. De plaisir, de pur plaisir que ta douce te suive jusqu'au bout, qu'elle prenne soin de toi, qu'elle t'apprécie. Quelqu'un qui t'aimait pour qui tu étais. Quelqu'un qui t'abandonnera jamais. Enfin. Mais ton pied buta sur un autre qui passait par là et tu te rattrapa de justesse à la table, tombant presque sur la personne devant toi. Cette personne étant @Briséis Avery en chair et en os. Une serdaigle qui, contrairement à Ophélia, ne t'aimerait jamais pour qui tu étais, tu le savais. Pourtant, ton visage à quelques centimètres du sien, tes joues se recoloraient d'une teinte carmin. « Briséis ! Je.. » C'était bien la première fois que tu l'appelais par son prénom et que tu te retrouvais aussi proche d'elle, la main sur ses hanches, ce qui t'avait aidé à te retenir pour ne pas t'étaler sur le sol. Encore un peu et tu lui aurais touché sa poitrine. A cette pensée, tu te redressas vivement et regardas Ophélia, ta dulcinée, les yeux écarquillés. « Ce n'est pas ce que tu crois ! Je.. Tu.. J'ai pas fait exprès et.. de toute façon, elle ne compte pas pour moi, tu es la seule qui compte. Excuse moi Ophelia. » De nouveau une main te passant dans les cheveux, malgré toi, tu adressais rapidement un regard à Briséis pour t'assurer qu'elle aille bien. Et alors que tu relevais les yeux sur la table des lions, tes yeux s'écarquillèrent de nouveau en voyant Pansy embrasser Finnigan. Et tes mains se crispèrent jusqu'à la formation de tes poings serrés. Que lui arrivait-il à elle ? Il était le seul à avoir le droit d'épancher autant son amour ce soir.
ce vide que tu combles enfin à l'aide de tes lèvres. le bonheur. une sensation de légèreté. ton coeur qui ne cesse de battre plus fort, l'impression qu'il est sur le point de s'échapper de ta poitrine quand tu sens ses lèvres répondre à ton baiser. ta main que tu descend sur son torse, tenant fermement son haut pour le maintenir près de toi avant d'éloigner doucement ton visage. avant d'observer ses sourcils, ses cils, ses yeux.. le moindre bout de peau qui s'offre à toi. tes yeux noisettes en train de dévorer les siens avec envie et désir. un désir que tu n'avais encore jamais ressentit au fond de toi. ce bout de gâteau que tu lui offres bien que ce n'est pas vraiment le dessert que tu aurais aimée lui offrir. bien que tu as bien mieux en stock. son corps qui te repousse. cette sensation désagréable d'être secouer dans tous les sens. un rire qui résonne comme une insulte à tes oreilles. cette garce juste à tes côtés. cette gryffondor qui semble prendre un certain plaisir à l'image que seamus vient de lui offrir. la fin de son verre vulgairement balancé sur ton visage. quelques gouttes. un tsunamis qui vient de te ravager le coeur. une fissure que tu sembles incapable de contrôler. cette douleur, cette colère que tu connais bien. celle qui te fait perdre la tête. ta main que tu appuies derrière la nuque de cette gryffondor pour lui faire rencontrer le morceau de tarte sous ses yeux. un support que tu utilises pour te relever, la regardant s'étouffer avec la crème à l'intérieur de sa bouche et de ses narines. une mauvaise idée de se moquer de toi, pansy parkinson, celle qui détruit mais, ne se laisse jamais détruire. une main que tu continues d'appuyer sur elle, plongeant ton regard dans celui du lion. le regard vide, les larmes aux yeux, une petite goutte qui coule encore sur ta joue. tu ne pensais pas qu'il irait aussi loin, qu'il prendrait ton coeur pour le briser entre ses doigts comme un petit jouet qui n'a pas la moindre importance. l'impression de n'être rien aux yeux de celui que tu aimes. « Il y a une autre fille ? » une autre dont il est amoureux ? le visage de la pauvre sorcière que tu lâches enfin après plusieurs secondes de souffrance, la satisfaction intérieure de la regarder manquer d'air, reprendre une respiration normale alors, que tu passes doucement ta langue sur le bout de tes doigts pour y manger la crème présente. « je pensais que tu étais différent.. » mieux que tous ses incapables présent à cette table. un soupir de tristesse qui s'échappe de tes lèvres. tes lèvres entrouvertes prête à lui crier encore une fois ton amour. « seamus je.. » un geste inutile. ton corps qui ne semble avoir aucune envie de t'éloigner de lui mais, une raison qui te pousse à sortir de cette salle. tu te lèves rapidement. ta tête qui tourne, un geste rapide pour te rattraper à son épaule. est-ce qu'il n'a pas été un peu trop fort dans les secousses ? un tremblement de terre emotionnelle en train de de dévaster l'esprit. tes pieds qui semblent te guider vers la sortie, essayant d'accelérer le pas en sentant sa présence derrière toi. pourquoi est-ce qu'il te suit maintenant ? lui qui semblait ne pas vouloir avoir affaire à toi ? lui qui vient de repousser tes avances, tes lèvres, ton coeur, cet amour que tu n'avais encore jamais avouer à qui que ce soit.
Je venais de revenir à ma place après avoir été prendre une photo et être resté pendant un moment debout au milieu de la grande salle à regarder la folie qui s’y passait. Assise à ma place, j’avais dans l’intention de prendre une nouvelle part de tarte au chocolat accompagné d’un nouveau verre de jus de citrouille. Je commençais à déguster ma part tranquillement, le chocolat c’était vraiment la meilleure chose au monde. Ce n’est qu’en buvant ma gorgée de jus de citrouille et en entendant une voix commençant à déblatérer des choses que je commence à m’étouffer avec ma boisson, je venais d’avaler de travers. Je vais trucider la personne qui a voulu me tuer à coup de jus de citrouille. Je me retourne impassible vers la personne qui continue son monologue. « Caresse mes tristesses et laisse-les bouder. Il est temps pour moi de succomber à tes charmes. Nous sommes deux et ne sommes pourtant qu’une seule vie. Je me perds dans la forme amande… » Bon elle a bientôt fini le moulin à parole ? J’aimerais bien terminer cette deuxième part de tarte au chocolat tranquillement. J’avoue c’était bien amusant de voir les élèves de la grande salle devenir un peu cinglé quoi que déstabilisant pour les Serpentard que je connaissais. Je ne savais quoi lui répondre sans être trop méchante. Je la regardais là un genou à terre. Elle ne faisait pas un peu pitié pour le coup ? Je ne sais pas trop.
Instinctivement je me reculais sur le banc, histoire de mettre le plus d’espace possible entre nous. C’est d’une voix sereine que je lance un petit. « Tiens-toi à plus de 10 mètres de moi, hein. » Ah oui, quand même, bien cherché la répartie pour le coup. Pas mieux en stock ? « Je ne te connais pas. » Et je n’ai pas potentiellement envie de te connaitre plus que cela pour l’instant surtout de cette façon. Merci bien, il te manque l’attirail essentiel hum. « Je t’assure, tu devrais t’intéresser à une autre personne. » Surtout ne me sort pas une histoire de je vais me jeter de la tour d’astronomie.
... C'était quoi ce délire sans déconner. Il s'en passait des choses bien cheloues et dégueu ce matin songea-t-il en débarquant dans la Grande Salle quand Pansy embrassait Finnigean. ... Attendez quoi ? Sans parler de Theodore à genoux et Hestia ... Wow. N'importe quoi ce matin. Choqué et déçu par l'attitude des autres Serpentard, sans parler de tous les élèves qui avaient l'air complètement à l'ouest, sans se douter une seule seconde de l'impact et sans réfléchir à ce qu'il faisait, Draco avala une boufée de tarte à la mélasse que quelqu'un avait laissé sur la table. Surement pas Theo d'ailleurs, qui avait surement englouti un gâteau entier. Il posa sa main sur son menton et observa autour de lui, guettant les couples et ses camarades. L'objectif était à la base d'enregistrer le plus d'infos honteuses pour les ressortir par la suite. Puis en voyant Hestia, son regard se posa.
Sur elle.
Son coeur manqua un battement. Elle était absolument magnifique. Majestueuse. Glorieuse. D'un bon presque il se leva. D'un coup, il était hors de question qu'Hestia soit la seule à bénéficier de son regard. Car maintenant il savait. Il était sûr de ce qu'il voulait. Elle. En quelque pas, une éternité selon lui car il n'était pas près d'elle. Et quand il fut à sa table, droit devant elle, il sut alors. "Dégage Hestia, tu gâches la vue." Sans attendre et sans respect pour quelconque personne à coté de la beautée incarnée, il s'assit à ses cotés et ajusta quelques mèches de cheveux. Pour elle, il se devait d'être la perfection incarnée. Enfin, plus encore que d'habitude.
Autant dire qu'il était parti très loin dans l'espace juste en étant près d'elle. Il n'osa pas la toucher, pas encore. Elle était trop belle, trop parfaite encore. Il soupira en l'observant, admirant ses tâches de rousseurs et ses cheveux parfaits, la sublime couleur rouge de son uniforme la mettant en valeur. "Oh Hermione ... j'ai été si stupide toutes ces années ..." Il avait osé dire son prénom. C'était bien la première fois de par ailleurs. De là à ce qu'il capte, il n'y était pas encore. Il s'approcha d'elle, la regardant dans les yeux. "Tu ne te rends pas compte, mais ta beauté, que dis-je, ta splendeur illumine cette pièce. Nous n'avons plus besoin de soleil ou d'étoiles puisque nous t'avons ... Et je ne suis que joie puisque je peux poser mes yeux sur toi." Draco n'avait jamais rien ressenti de pareil. Son coeur battait tellement vite. Il se sentait heureux et pourtant tellement vide, car elle était encore si loin de lui. Il posa la main sur son coeur.
"Crois moi, ma chère et tendre, pour toi je deviendrai un homme parfait. Je te chérirai jusqu'à la mort, pour te plaire je renierai famille et patrie et au nom de tout ce qui m'est sacré je t'aimerai." Il aurait aimé l'embrasser. Il approcha son visage, mais encore trop choqué par la violence de ses sentiments, il s'arrêta. "Bel ange descendu du ciel pour nous abreuver de ta solarité, je te remercie de m'avoir ouvert les yeux. Je ne peux que te voir et désormais je donnerai tout pour te satisfaire ..." Et il lui semblait encore que ces mots n'étaient pas suffisants.
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