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bitter are the wars between brothers (marcus)
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Caïn Flint
Caïn Flint
veritaserum
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parchemins : 2221
sablier : 16

- convictions : purity, money and pride they say.
- clubs et assos : club de duel.
- (options) ou (cursus) choisis : magie du monde, sécurité magique, artisanat & commerce (+ le français).
avatar : gavin leatherwood.
crédits : @lionheart (ava) lionheart & bloomie (cs) astra, skywalkers (code)

mood actuel : encore pas mal secoué par le duel incluant son paternel et son frère le mois dernier ; et les conséquences de celui-ci. il aimerait tout de même profiter des mois qui lui restent au château avec ses proches surtout sa petite-amie.
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SERPENTARD - 8ème année

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- Jeu 21 Avr - 23:39
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Assis avec ses amis à la table des Serpentards pour le repas, il n’avait quasiment rien mangé Caïn, comme c’était le cas depuis plusieurs jours. Appétit et sommeil perturbés depuis le début de la semaine – le début de la fin aurait-il pu préciser – il avait été absent de nombreux cours en trouvant chaque fois un nouveau prétexte mais la vérité était toute autre et malgré ses efforts pour enfouir sa colère au plus profond de lui, le Flint ne réussissait pas à oublier les mots échangés avec Bea il y a quelques temps. Il n’oubliait pas les mots qui l’avaient abattu aussi efficacement qu’un maléfice cuisant ; apportant avec eux le secret d’une trahison bien organisée et gardée mais qui surtout avaient inévitablement mené le couple à une séparation. Il n’arrivait toujours pas à croire que la lionne ait pris cette décision pour eux sans lui laisser une chance de tout arranger, le palpitant brisé de constater que dans cette histoire, elle ne lui avait jamais demandé son avis. Elle était allée seule à ce rendez-vous, elle avait décidé seule de croire les paroles d’une femme qu’elle ne connaissait pas, elle avait accepté seule de le quitter pour son soi-disant avenir et rien de ce que le sang-pur avait pu dire ou promettre ne l’avait retenue dans cette salle de classe vide ; aussi vide que son cœur aujourd’hui. Et il avait beau en vouloir à Bea de l’avoir blessé si fort, c’était son regard à elle qu’il continuait de chercher sans cesse dans les couloirs, c’était dans ses yeux bleus qu’il voulait plonger pour se rassurer, les rassurer tous les deux, son affection pour la rouge et or restant intact. Il se retenait de l’approcher quand tout son être la réclamait encore ; il se retenait de l’accoster le soir dans la salle commune ou de s’asseoir par hasard à ses côtés comme ça avait pourtant été le cas depuis leur emménagement aux cachots ; il se retenait de la toucher quand leurs corps se frôlaient, Merlin la mettant naturellement sur son chemin cependant il pouvait retenir ses gestes aussi souvent et longtemps qu’il le voulait, Caïn, mais pour ses sentiments, c’était impossible. Nier ne servait à rien et de toute façon, il n’en avait plus envie. Prunelles qui dévièrent sur le survivant venant d’interpeller la rousse à sa propre table, le bouclé serra les dents et relâcha sans ménagement la fourchette qu’il tenait à la main. Bruit de l’acier claquant sur son assiette, il attira l’attention de Flora installée face à lui et baissa les yeux à la sévérité se lisant sur son visage. Elle comprenait, la Carrow, parce qu’elle savait presque tout mais il ne souhaitait certainement pas recevoir un nouveau serment maintenant alors il se leva et quitta son banc pour la salle commune avec une seule idée en tête : attendre le prochain départ d’élèves pour Pré-au-Lard.

Il avait attendu le week-end avec impatience dès lors que Theodore et Blaise l’avaient retenu à Poudlard pour l’empêcher de faire une bêtise et même si Caïn leur avait promis de se calmer avant de rencontrer Marcus en dehors du château, sa fureur n’avait jamais disparu. Comment le pouvait-elle quand il posait les iris sur Bea, l’air aussi perdu et désemparé que lui, témoin impuissant de cette douleur qu’il partageait et que son propre sang avait provoqué ? Comment le pouvait-il quand son cœur se serrait de la voir si mal sans pouvoir la prendre dans ses bras ; quand il sentait les morceaux de celui-ci tomber un par un par la seule pensée qu’elle n’était plus sienne. La haine n’avait pas disparu malgré les running multipliés dans le parc de Poudlard pour s’épuiser physiquement et mentalement dans le but de ne plus penser au moment où il collerait son poing dans la figure de son frère. Il n’avait pas seulement perdu sa petite-amie Caïn, comme les gens se plairaient sans doute à dire s’ils savaient… il avait l’impression d’avoir perdu une partie de lui-même. La meilleure partie. Celle qui le faisait sourire et oublier à quel point sa famille était foireuse ; à quel point sa vie entière n’avait aucun sens sans elle à ses côtés. Celle qui aurait pu calmer sa colère et apaiser ses maux plutôt que la laisser le consumer de la sorte, adresser un signe de tête négligeant à ses amis en sortant du dortoir – qui ne devaient pas comprendre cette nouvelle détermination sortie de nulle part – et quitter l’école pour le portail. Référente en tête et quelques huitièmes années qui suivaient, le Flint resta silencieux durant tout le trajet et une fois dans la zone de transplanage, il n’hésita pas à abandonner le groupe pour le quartier de Londres où il savait que Marcus vivait grâce aux quelques lettres échangées. Dans l’impossibilité d’apparaître directement dans l’appartement où il n’avait jamais mis les pieds, le serpentard eut à traverser une rue pour atteindre l’entrée du bâtiment et tel un moldu ordinaire, il monta les escaliers jusqu’à sa porte et le numéro gravé en haut de celle-ci. Son objectif clair et précis, il ignora tout autour de lui, Caïn, et de toute façon il n’entendait rien d’autre qu’un gros bourdonnement dans ses oreilles, entourage oublié au profit d’une rage sans nom de savoir qu’à quelques pas se trouvait l’objet principal de sa hargne et de sa peine. Il n'était peut-être qu’une raison parmi tant d’autres mais c’était suffisant aux yeux du Flint pour se venger. Frappant à plusieurs reprises, la porte s’ouvrit finalement et le sorcier ne laissa aucune chance à Marcus de réaliser qui était là puisqu’il entra en le poussant brutalement en arrière. Un « You… » féroce s’échappa avant qu’il n’abatte un premier poing tremblant sur la joue de son frère, certain d’avoir touché le coin de ses lèvres dans le même temps. « You, fucking dumbass ! » Deuxième poing bien envoyé et le souffle court, il pointa le garçon du doigt, incapable de prononcer des mots sensés. « T’es qu’un puta*n de traître Marcus Flint ! » cracha t’il au joueur de Quidditch. « Je ne sais pas pourquoi je t’ai fait confiance » Pourquoi lui avait-il fait confiance avec la personne la plus importante à ses yeux ? « Je suis vraiment trop con » réalisa t’il sur l’instant, idiot parce qu’en réalité, il ne pouvait blâmer que lui pour cette erreur. « J’espère que t’es fier de toi. Non, mieux encore, j’espère qu’Helena est fière de toi. C’est pour ça que tu l’as fait, n’est-ce pas ? Est-ce qu'elle t'a félicité d'être le parfait petit pantin qu'elle a toujours voulu que tu sois ? » Un rire sans joie franchit la barrière de ses lippes tandis que lui amocher la tête n’avait pas suffit à calmer sa rancœur. Et il n’était pas sûr que toute la violence du monde y parvienne.

Marcus Flint
Marcus Flint
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sorciers adultes

https://welcome-home.forumactif.com/t6240-divine-violence-marcus
- Mer 11 Mai - 15:00
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La première fois qu’on frappe à son appartement, Marcus n’entend pas les coups portés contre la porte. Avachi dans l’un des fauteuils de son petit appartement, les yeux scrutant le vide, il ne réalise pas tout de suite qu’il a un visiteur. Par son congé et les récents événements de sa vie, il n’a presque pas bougé de ce fauteuil depuis quelques jours et depuis l’attaque de Katerina, n’a d’ailleurs eu que très peu de contact avec ses proches. Il n’est pas d’humeur à aller en boîte, ni à sortir déconner avec ses potes ou ses collègues, n’a qu’envie de boire dans la solitude terne de son appartement jusqu’à en oublier son propre nom. Des cernes barrent son visage, sa barbe mal rasée lui donne l’air négligé et le vieux bas de jogging ainsi que le tee-shirt usé qu’il porte laissent entendre combien il ne se soucie pas de son apparence dernièrement. Il est paumé, Marcus, et passe ses journées à ressasser son mois de novembre, des lettres échangées avec Caïn en passant par la prise de contact de sa mère, sans oublier le rendez-vous avec elle et Bea, mais aussi son attaque, suivie de celle de V, puis de Katerina. Il revoit en boucle les images de son agression, la colère de Milo, la peur qu’il avait ressentie pour les filles, l’expression dans le regard de Bea, les promesses dans les sourires de sa mère, les mots de son frère sur le papier et s’évertue à reconstruire l’histoire encore et encore, à changer les événements, à imaginer comment les choses auraient pu être différentes, tout plutôt qu’affronter la réalité qui reviendrait bien trop vite le frapper de plein fouet. Il imagine parfois qu’il est de retour au manoir après sa blessure, entourée de parents inquiets pour lui l’implorant de revenir vivre chez eux. D’autres fois, il imagine tenir tête à sa mère aux trois balais et partir au bras de Hastings pour la préserver de la vipère et ainsi protéger Caïn. Plutôt qu’assumer ses erreurs, Marcus préfère jouer le mort, le déni, imaginer d’autres scénarios, d’autres réactions, et espérer qu’enfin, l’un d’eux se réalise. Seul dans sa bulle, il n’a d’autre choix qu’essayer de refaire le monde en attendant des nouvelles d’Helena qui n’arrivent jamais. Il se renferme, Marcus, sans même en avoir trop conscience, et chaque matin quand il se lève, doit faire l’effort de chasser la peur de son ventre à l’idée que Caïn découvre la supercherie, cette disgracieuse trahison d’un frère à un autre – impardonnable erreur pour laquelle il ne pourrait sûrement jamais se rattraper.

De nouveaux coups se font entendre et enfin, Marcus retrouve un pied dans la réalité. Il secoue la tête et tend l’oreille pour s’assurer que ce n’est pas un mirage et quand les coups se font plus insistants, il fronce les sourcils. Il n’attendait personne et Milo savait bien qu’il pouvait directement transplaner chez lui et il n’était pas assez proche d’autres personnes pour recevoir une visite impromptue sans même recevoir une lettre avant. Il se redresse et range les cadavres de bière d’un coup de baguette magique avant de mettre un peu d’ordre dans le salon. Il se déteste pour cette pensée, mais il y a cet espoir idiot de voir apparaître sa mère derrière la porte, ou peut-être même son père, qui viendraient honorer leur part du marché et lui accorder leur pardon, mais quand il ouvre, seul le visage furieux de Caïn s’offre à lui. Bouche légèrement entrouverte, Marcus n’a pas le temps de dire ou faire quoi que ce soit qu’il est bousculé en arrière par son jeune frère. Son cœur tambourine contre sa poitrine et ses oreilles bourdonnent en voyant une rage comme il n’en a jamais connu se dessiner sur les traits de son frère. Il n’a pas besoin de réfléchir longtemps pour deviner la raison de sa colère ; il sait. Tout se passe très vite, il n’a pas le temps d’esquiver que le poing de Caïn se rapproche dangereusement de lui jusqu’à s’échouer sur sa pommette et s’il tente d’esquiver le second, il ne réussit qu’à lui offrir l’arête de son nez qui reçoit un nouveau coup, presque aussi puissant que le premier. « Ok je les avais peut-être mérités ceux-là. » souffle-t-il en se redressant en titubant et en mettant de la distance entre eux deux. Sa baguette en main, prêt à riposter au cas où Caïn tenterait à nouveau de l’attaquer, Marcus lève une main vers sa pommette douloureuse et quand il retire ses doigts, il peut y voir quelques traces de sang. « Fuck you Caïn. » crache-t-il aussi bien en réaction à ses coups qu'à la mention d’Helena qui le rend plus fébrile qu’il ne l’aurait voulu. « J’suis pas son pantin. » il ressent le besoin de se justifier, de continuer à croire qu’il n’a pas été manipulé et qu’elle était sincère en disant vouloir qu’il réintègre la famille. « J’ai fait ce qui devait être fait pour notre famille. » il commence à hurler, lui aussi, le poing serré, démangé par l’envie de se venger. « C’est pour ton bien, pour notre bien à tous. » et à cet instant, sa voix flanche, légèrement, mais suffisamment pour ne pas passer inaperçu. Il a brièvement perdu de son assurance mais se ressaisit en brisant la distance entre eux. « C’est pas c’que tu me reproches depuis le début ? De t’avoir abandonné seul avec eux ? Je vais revenir Caïn, tout va s’arranger, elle m’a dit qu’elle parlerait à notre Père, ils vont me redonner ma place. Il fallait que je le fasse » il lève une main pour la poser sur l’épaule de son frère en ces mots. Il se voile la face en croyant que tout pourra s’arranger, mais tout est mieux qu’admettre ses torts et sa trahison, tout est mieux que d’admettre qu’il n’est qu’un raté qui a tout merdé une fois encore.


Caïn Flint
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SERPENTARD - 8ème année

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- Mar 24 Mai - 22:55
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Le premier poing était parti, le second avait rapidement suivi et pourtant, Caïn n’en avait retiré aucune satisfaction. Il y avait toujours ce bourdonnement dans sa tête, cerveau dans l’incapacité de coopérer pour autre chose que faire mal à Marcus de la même façon que lui l’avait blessé avec ses actions. Les picotements dans sa main suite à cette agression qui n’avait rien de juste si on regardait la situation de l’extérieur – le plus jeune n’ayant laissé aucune chance au plus âgé de riposter une fois la porte ouverte – étaient toujours là, de cette envie qui le démangeait depuis qu’il savait le rôle joué par son frère dans cette histoire incroyable. Incroyable parce que Caïn n’avait pas voulu imaginer une telle scène avec sa petite-amie, sa mère et Marcus installés aux Trois Balais pour visiblement parler de lui sans son consentement. Il avait bêtement cru à un nouveau départ pour les deux Flint – aussi similaires physiquement que différents intérieurement – après cet été et l’échange de lettres qu’il avait lui-même engagé… et il s’était lourdement trompé. Il avait écouté son instinct et ses sentiments une seconde fois à défaut de suivre les règles protocolaires instaurés bien avant sa naissance et le serpent n’avait pas seulement mis en péril ce lien fragile avec son frère puisqu’en le laissant ré-entrer dans sa vie, il avait aussi inconsciemment laissé Bea en sortir. Et il regrettait tellement Caïn d’avoir été si idiot et naïf, il regrettait d’avoir baissé sa garde alors qu’il se pensait protéger par les murs du château pour encore quelques mois, que plutôt de se blâmer lui-même pour ses erreurs, il préférait rejeter la faute sur Marcus. Il était le coupable parfait mais surtout le seul qu’il pouvait aisément atteindre pour tenter d’apaiser son cœur abîmé. Il lui était impossible de s’en prendre à sa mère sans attirer l’attention du patriarche et quand bien même l’étudiant aurait pu lui écrire pour lui donner rendez-vous à Pré-au-Lard, la plus grosse partie de sa rancœur était de toute façon tournée vers le bouclé dont le sang coulait actuellement de son nez. La vision arracha un sourire mauvais et victorieux au fils cadet désormais héritier et il dut se retenir de lui envoyer un troisième coup bien placé. La colère était sans doute ce qui ressortait le plus de son regard cependant, celui-ci était aussi teinté de déception et de tristesse. Trahison reçue comme une balle en pleine poitrine par l’une des seules personnes à qui il avait confié son plus gros et beau secret, il ne parvenait définitivement pas à voir, à ressentir autre chose qu’une forte déloyauté de la part de Marcus, une traîtrise pure et dure. Les coups bas n’étaient pas nouveaux entre eux – n’avaient-ils pas passés une partie de leurs vies à se détester autant que s’adorer ? – mais rien ne pourrait jamais égaler celui-ci tant il avait de mal et de peine à concevoir que sa sorcière l’ait quitté à cause de lui. A cause d’eux tous. « Crois-moi quand je te dis que tu en mérites encore plus » lâcha t’il entre ses dents, les mains encore tremblantes de rage. Dans le fond, il aurait voulu que ça suffise à soulager sa douleur ; que ça suffise à le faire redevenir lui-même, lui qui avait eu l’impression de se perdre toute la semaine mais cette fois, il n’était pas suffisamment stupide pour croire que ça fonctionnerait. Parce qu’il se sentait toujours aussi mal sinon encore plus. « Bien sur que si tu l’es et si tu crois le contraire alors t’es encore plus idiot que je l’ai toujours dit » Il appuyait là où ça faisait mal, en se servant des mots qui, il savait, avaient toujours eu un impact sur son frère lorsqu’ils étaient jeunes. Et Caïn se foutait complètement d’être cruel, il pensait en avoir le droit. « Notre famille ? Celle qui t’a déshérité dès qu’elle en a eu l’occasion ? » Marcus croyait-il vraiment avoir encore sa place dans la famille ? C’était risible quand on savait combien Caïn lui-même avait eu tant de difficultés à trouver la sienne, de place, au sein de ce tableau. Pour ton bien avait-il dit, déclenchant un rire faux et forcé dans la bouche du plus jeune qui, en réalité, aurait pu choisir ce moment pour s’étouffer. Les yeux fixés sur son aîné qu’il avait eu la sensation de retrouver quelques mois plus tôt mais qui, à présent, lui paraissait inconnu, Caïn secoua la tête, recevant chaque nouvelle parole comme une arme pour s’en servir contre lui. « Et depuis quand t’as des regrets, Marcus, toi qui es incapable de faire quoique ce soit de bon depuis toujours ? » Il le cherchait, clairement, parce qu’il avait besoin de lui en vouloir, besoin aussi que Marcus riposte et peut-être, qu’il en vienne aux mêmes extrémités avec lui. « Rien ne va s’arranger » Il n’était plus question d’être optimiste ni d’avoir d’espoir maintenant. « Parce que tu penses vraiment qu’elle va tenir sa promesse ? Elle ne lui parlera jamais parce qu’elle n’en a rien à faire de toi, Marcus, t’étais qu’un puta*n de pion dans son foutu stratagème » Il ne pouvait voir ça autrement que comme un jeu. « Prouve-moi le contraire, vas-y » dit-il en croisant les bras devant lui, approchant dangereusement de son grand frère qui, aujourd’hui, ne l’était plus. Ni grand. Ni même son frère. « Est-ce qu’elle t’a recontacté depuis ? Est-ce qu’elle a parlé à Augustin maintenant qu’elle – que vous – vous êtes assurés que Bea ne soit plus un frein à mon avenir ? » Il avançait encore de Marcus sans même s’en apercevoir. « Cet avenir que vous avez choisi pour moi, elle et toi qui a pourtant absolument tout fait pour suivre ta propre voie. T’es qu’un gros hypocrite » lâcha t’il violemment. « T’as pensé qu’à toi alors que tu savais très bien à quel point elle comptait pour moi… T’étais le seul à savoir » Le seul avec qui il en avait parlé sans être forcé de le faire. « Et je ne sais pas exactement ce que toi et Helena lui avaient dit mais tu seras ravi d’apprendre que ça a fonctionné » Sa voix se brisa à la fin de sa phrase mais il se reprit vite, attrapant son frère par son t-shirt d’un ton menaçant. « Approche-la encore et je jure que ton nez cassé sera le cadet de tes soucis » Même l’idée d’un simple regard sur elle de Marcus ou d’Helena lui donnait des envies de tout envoyer valser. Et c’est d’ailleurs ce qu’il fit, d’un coup de colère et magie déstabilisée, en faisant tomber d’un meuble l’un de ses trophées de Quidditch – ou ce qu’il supposait l’être. Il s’était retenu pendant des jours de ne pas craquer, se murant dans le silence même si plus d’un élève avait eu droit à ses sautes d’humeur, il fallait qu’il se défoule. Il lui fallait un adversaire de taille et Marcus était l’idéal. « Mais qu’est-ce que tu en sais toi, après tout. T’as jamais tenu assez à qui que ce soit pour avoir peur de la perdre. C’en est presque triste » se moqua t’il sans aucun remords. Le provoquer était un jeu d’enfant tandis qu’il n’attendait qu’une chose : une réponse sous n’importe quelle forme.

Marcus Flint
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- Lun 13 Juin - 11:57
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Quelque part au fond de lui, Marcus sait qu’il mérite les coups de son frère, qu’il a tous les droits de le frapper pour ce qu’il a osé lui faire. Mais sa fierté le pousse à vouloir nier et riposter – tout plutôt qu’admettre à quel point il est pourri de l’intérieur. Il est attaqué par son propre sang et ne cherche pas à se soustraire à son emprise, il n’aurait de toute façon pas fait le poids face à Caïn dont la force était décuplée par l’adrénaline de toute la rage contenue en lui. « J’vois que tu te réjouis de me voir comme ça, t’as l’air d’un putain de psychopathe » lâche-t-il d’un ton amer devant le sourire mauvais de son frère avant qu’il ne lève la main vers son nez, grimaçant au moment même de l’effleurer. S’il n’était pas cassé, il était pourtant bien endommagé. « Et pourtant tu restes planté là. Alors quoi, c’est tout ce que t’avais ? T’as déjà tout donné ? » ne peut-il s’empêcher de provoquer, sourire moqueur collé à ses lippes alors que son regard défie Caïn de revenir s’en prendre à  lui : cette fois, il ne retiendrait pas ses coups lui non plus. Il provoque, défie et joue avec le feu, il ne devrait pas plonger dans ce comportement à la limite de l’autodestruction, mais c’est plus fort que lui, il ne peut pas s’empêcher de le chercher. Il voit dans le regard de son frère, dans sa posture et dans la façon dont ses mains continuent de trembler qu’il fait une grossière erreur en continuant de se confronter à lui, il sait aussi qu’il ne ressortira pas indemne de leur petite entrevue – aussi bien physiquement que mentalement – mais n’est-ce pas là la seule manière qu’il connaisse de communiquer ? « Fais gaffe à ce que tu dis Caïn » le prévient-il d’un ton menaçant en se rapprochant de lui d’un pas, prêt à empoigner son col. « Je refuse de me faire insulter chez moi » parce que Caïn, il sait frapper là ou ça fait mal avec les mots, chose que lui-même à bien plus de mal à faire. Il s’en tape qu’on dise de lui qu’il n’est qu’une brute, ignore encore plus les commentaires qui disent de lui qu’il n’est pas fréquentable mais entendre son frère user de sa plus grande faiblesse, de ce mot « idiot » qui le hante depuis l’enfance, ça a le don de l’énerver. Ce regard, il l’a bien trop souvent vu dans les yeux de ses parents pour accepter de le voir dans ceux de son frère : le genre de regard qui laisse à penser qu’il n’a plus rien de bon à apporter, qu’il n’est rien de plus qu’un moins-que-rien. « Shut up » la mention de son deshéritage commence à le faire vriller, les mots suivants encore plus et il le prouve en empoignant le col du t-shirt du serpent et en le poussant violemment contre un mur. « La ferme » répète-t-il le souffle court avant de reprendre contenance et de le lâcher pour s’écarter d’un pas en arrière. « Elle va tenir sa promesse » son ton n’est pourtant pas très convaincant. Voilà des jours qu’il guette sa fenêtre dans l’espoir d’y voir apparaître le hibou de sa mère, des jours qu’il attend l’impossible et qu’il se terre dans le silence et dans un espoir qui s’amenuise de plus en plus. « J’suis pas son putain de pion, elle m’ai – » mais sa phrase reste inachevée, parce qu’il est incapable de dire les mots tout haut, parce qu’il n’est plus aussi sûr que ce soit vrai. L’aime-t-elle, sa mère ? L’a-t-elle jamais aimé ? Il est bien incapable de le dire, Marcus. Tout se bouscule, s’entremêle et se confond, il ne sait plus quoi ou qui croire, comment gérer ses sentiments ou ses doutes, il est perdu et les mots de Caïn ne l’aident pas à garder le contrôle sur lui-même. Il a un bref mouvement de recul quand son cadet se rapproche de lui avant de se stopper net, d’ancrer ses pieds dans le sol et de froncer les sourcils. « Pas encore mais ça viendra, elle a dit que… il maudit le tremblement de sa voix et son ton peu assuré, se racle la gorge et reprend d’une voix qu’il espère plus forte, elle a dit qu’elle avait besoin d’un peu de temps pour en parler à Père » père ça en serait presque risible. Où est passé le gamin qui défiait ses parents en les appelant par leurs prénoms ? « Je voulais pas que tu finisses comme moi » cherche-t-il vainement à se défendre en élevant la voix « Je voulais qu’on soit une famille à nouveau » il fronce les sourcils pour ignorer combien sa remarque sonne faux, pour oublier combien la voix de Caïn se brise, pour oublier les pathétiques choix qui rythment sa pathétique existence. D’un coup de main violent, il se soustrait à l’emprise de Caïn sur lui, éloignant sa main avec violence. « Et qu’est-ce que tu vas faire de plus hein ? » il provoque à nouveau, quelque part un peu curieux de voir où sont les limites de son frère, jusqu’où il pourra aller pour se défendre et se venger. Un éclat derrière lui le fait sursauter et le fait se retourner juste à temps pour voir l’un de ses trophées tomber et s’en éloigner avant qu’il ne lui tombe dessus et l’assomme. D’un geste de la baguette, il vient le replacer à sa place, sourcils froncés devant ce débordement. Et alors qu’il s’apprête à ouvrir la bouche pour riposter, il y a cette dernière phrase qui suffit à le faire vriller. Tout se passe très vite, d’un « Everte Statum » lancé contre Caïn, Marcus le projette en arrière et le voit atterrir au sol où il le rejoint pour lui donner un premier coup de poing dans le nez – autant marquer leurs ressemblances jusqu’au bout. « La ferme, la ferme ! Tu ne sais rien ! » il l'attrape par les épaules et exerce une pression pour le faire retomber violemment sur le dos puis attrape sa mâchoire qu’il serre entre sa main. « Comment tu pourrais savoir quoi que ce soit sur moi hein ? Comment tu pourrais savoir à qui je tiens alors que t’as pas hésité une seconde à me tourner le dos en premier ? » référence à son bannissement, il lui crache ces mots au visage, la haine emplissant son cœur au point de fausser son jugement et de balancer les seuls arguments auxquels il pensait. Enfin, il relâche Caïn et se relève, lui tourne le dos pour mieux faire les cent pas avant de faire volte-face et de reprendre de plus belle, d’abord doucement : « Qu’est-ce que tu aurais fait toi hein ? » avant de reprendre dans un cri digne de déranger ses voisins : « DIS-LE-MOI, CAIN, QU’EST-CE QUE TU AURAIS FAIT TOI ? » Quelque part, il connaît déjà la réponse, Caïn ne l’aurait pas trahi. Une part de lui l’espère pourtant, entendre qu’il aurait prit les mêmes décisions. Peut-être qu’ainsi, ça rendrait ses choix plus faciles à supporter et qu’il arriverait à nouveau à se regarder dans un miroir. Contrairement à lui, son frère est un homme d’honneur et il doute qu’il aurait décidé d’agir ainsi en mettant son bonheur en péril si les rôles avaient été inversés. « Qu’est-ce que j’étais censé faire d’autre ? » à nouveau, le ton de sa voix s’affaiblit, se brise presque alors que ses bras retombent le long de son corps. Si Caïn avait la solution miracle, s’il pouvait lui donner la clé, les réponses quant au comportement à adopter face à une mère revenue avec plein de promesse, prête à l’aimer, l’adorer et l’accepter pour ce qu’il est, alors il ramperait jusqu’à ce qu’il arrive à se faire pardonner.


Caïn Flint
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mood actuel : encore pas mal secoué par le duel incluant son paternel et son frère le mois dernier ; et les conséquences de celui-ci. il aimerait tout de même profiter des mois qui lui restent au château avec ses proches surtout sa petite-amie.
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- Dim 19 Juin - 16:34
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Il pouvait bien se réjouir d’un sourire de voir son frère au sol et blessé comme venait de le faire remarquer Marcus mais Caïn ne se sentait pas soulagé pour autant. Se défouler avec véhémence sur la cause de tous ses maux – ou en tout cas l’une d’elle – aurait dû lui être bénéfique, du moins c’était ce qu’il avait cru, toute la semaine, alors que sa seule envie avait été de quitter le château pour venir ici seulement son cœur n’en était pas moins froissé. Au contraire, il le sentait battre plus fort dans sa poitrine, sûrement à cause de l’adrénaline, et la douleur elle, était toujours là. Multiplier même en se rappelant combien il avait perdu depuis quelques jours. Sentiment de solitude constant malgré la présence de ses amis autour de lui, il y avait l’impression que plus jamais il ne pourrait être entier et s’il refusait de l’admettre, Bea n’avait pas été la seule à lui briser le cœur. Marcus l’avait fait aussi en trahissant sa confiance et sa mère, qu’il n’avait jamais vraiment considéré comme mauvaise dans ce monde élitiste qui était le leur, avait fini de l’achever. La colère lui empêchait de voir les choses comme elles l’étaient et le vide qui terminerait certainement par s’installer en lui. « Et toi t’en redemandes, alors c’est qui le plus psychopathe des deux, tu peux me dire ? » répondit-il en levant les yeux au ciel, conscient de ce que faisait Marcus puisqu’il faisait la même chose en le poussant à riposter. Sans doute que de cette façon, il se sentirait moins coupable de le frapper. Ou peut-être qu’il s’en fichait royalement parce que tout ça n’était que le résultat d’années à se provoquer réciproquement. Caïn avait l’avantage de connaître son sujet et si jusque-là, il avait toujours été plus difficile de le faire réagir violemment, ils avaient touché la corde sensible avec Bea. Et c’était cette pensée qui l'encouragea à en rajouter, à le chercher davantage pour le faire craquer, usant de mots douloureux et pas toujours vrais. « Oh alors tu préfères qu’on aille dehors ? » rétorqua t’il sur un ton joueur, incapable de prendre au sérieux les menaces de son aîné. Ne s’était-il pas laissé taper dessus sans répliquer à peine deux minutes plus tôt ? Enchaînant son procès avec l’évocation d’Helena et du rôle qu’elle avait joué dans ce plan dégoûtant, il insista, Caïn, sur le fait que maintenant qu’elle avait eu ce qu’elle voulait de Marcus, elle continuerait à l’ignorer comme elle l’avait fait les quinze derniers mois, réalisant que c’était aussi pour cette raison que lui n’avait pas été convié à ce petit entretien. Sa mère devait savoir qu’il se serait rebellé sinon pourquoi ne pas directement s’adresser à lui en lui avouant connaître son plus grand secret ? Il aurait pu avoir de la peine en entendant la phrase inachevée de son portrait presque craché cependant, l’occasion était trop généreuse pour ne pas qu’il s’en serve. Pourtant au dernier moment il se ravisa et confessa plutôt « C’est ce que je croyais aussi » Il n’avait laissé paraître aucune émotion à cette constatation, le ton neutre. « Mais aimer, ce n’est pas manipuler » Et c’était ce qu’elle avait fait avec Marcus, avec Bea aussi dans le seul but d’obtenir ce qu’elle voulait. Puis c’est un nouveau rire ironique qui dépassa la barrière de ses lèvres en écoutant toute la naïveté dont faisait preuve le garçon face à lui, qu’il voyait différemment cette fois, à la limite la vulnérabilité. « Réfléchis un peu Marcus. Pourquoi t’aurait-elle promis ça maintenant alors que ça fait déjà un an et demi que tu as été forcé de quitter le manoir ? » Il aurait voulu lui crier pour qu’il comprenne mieux mais c’était inutile. « Et de toute évidence, il n’acceptera jamais. Tu devrais le savoir après tous ses discours sur l’honneur et la réputation » Augustin tenait bien trop à celle-ci pour laisser une énième humiliation entacher les Flint. Redorer Marcus et le réintégrer serait admettre ses torts et leur père en était incapable. Aux prochains mots, il accrocha le regard du brun, surpris et sans doute que dans un autre contexte, il en aurait été touché mais là encore, son aigreur l’emporta. « Finir comme toi ? Tu étais pourtant bien fier d’évoquer ta liberté retrouvée la dernière fois. Et aussi à quel point tu es heureux avec ton équipe et tes deux appartements. Alors quoi, c’est ça que tu ne voulais pas que j’aie ? Rassure-toi, ça n'arrivera jamais » Parce que s’il était en colère, Caïn ne comptait pas laisser tomber son rôle d’héritier, son nom, son titre, il comptait bien profiter de tout ça et bien plus encore même s’il ne savait pas encore comment s’y prendre. « Encore faudrait-il qu’on en ait été une un jour » cracha t’il en entendant le mot famille qui, depuis peu, n’avait plus aucune signification pour lui. Porter le même nom ne faisait pas d’eux quatre une famille, loin de là, plus encore aujourd’hui tandis que celle-ci avait mis tout en œuvre pour lui gâcher son seul bonheur. « Ne me teste pas Marcus. Pas avec elle » dit-il en prenant une grande inspiration pour se calmer. Il refusait que Bea devienne la cible de son aîné parce qu’il n’était pas certain de pouvoir se contrôler s’il venait à la heurter à nouveau, de quelque façon que ce soit. Et s’il lui fallait une nouvelle preuve que la rousse comptait à ses yeux alors il la lui donnerait sans sourciller. Les paroles balancées étaient suffisantes à blesser les deux frères qui avaient arrêtés de se porter des coups physiques pourtant, ce fut celle de trop, apparemment, quand un sortilège atteignit Caïn et le propulsa au sol, Marcus le rejoignant rapidement pour lui assigner un crochet du droit. Il grimaça sur le coup même si, consciemment ou non, il avait eu ce qu’il voulait. Sa tête cogna contre le tapis sur lequel il était tombé lorsque le plus vieux des Flint le secoua et il retint un cri de douleur – il ne lui ferait pas cette joie – avant de se débattre du mieux possible, coup de pied envoyé dans son genou pour tenter de le déséquilibrer. « C’était ta putain de faute. Et si je ne t’avais pas recontacté cet été, tu n’aurais jamais pris la peine de le faire donc ne me parle pas d’ignorance ou de loyauté » Les reproches étaient toujours les mêmes avec eux finalement. Se redressant légèrement sur ses avant-bras puis se relevant totalement pendant que Marcus parlait – criait – Caïn secoua la tête, la respiration saccadée, grinçant des dents avant de répondre. « Je ne sais pas ce que j’aurais fait. Mais je n’aurais certainement pas trahi ta confiance » Ca lui semblait improbable et ce, malgré les nombreuses crasses depuis l’enfance. « T’as toujours été le seul sur qui je pouvais réellement compter dans cette maison » lâcha t’il d’un ton plus las, déception désormais prédominante. Ses pensées partaient dans tous les sens, il ne savait plus quoi dire, quoi ressentir et c’était là le plus frustrant. « Je ne te le pardonnerai pas » Dans l’état actuel des choses, il ne le pouvait pas et tout son être lui criait que ça n’arriverait jamais mais il garda cet adverbe pour lui, sûr que Marcus le comprendrait de cette manière. « Et tout ce que tu diras ne changera rien mais de toute façon pour ça, il faudrait déjà que t’apprennes à t’excuser. C’est plus facile de rejeter sans cesse la faute sur les autres, pas vrai ? » Est-ce que ce n’était pas ce qu’il avait toujours fait ? Ce qui paraissait hypocrite quand aujourd’hui, c’était lui qui usait de cette méthode pour étouffer ses nerfs. « C’est plutôt simple pourtant, regarde » Il ramassa les morceaux du trophée qu’il avait lui-même cassé et les posa sur la table en disant, d’un ton pompeux « Pardon d’avoir cassé ton prix, c’était un accident » Il exagérait, clairement, mais il n’en avait pas fini avec lui. Pas encore. « Tu vois ? J’suis pas mort » en rajouta t’il une couche, ironie se perdant doucement derrière l’amertume qui elle aussi, resterait longtemps.

Marcus Flint
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- Jeu 29 Sep - 12:21
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Marcus peine à respirer et doit se concentrer pour ne pas perdre pied. Colère, regret, haine et incertitude se battent en duel dans son estomac alors qu’il fait face au regard noir de Caïn. Si un jour ils ont été frères, ce lien s’est brisé au moment où le jeune serpent a passé le pas de la porte. Caïn n’a aucun scrupule à faire son procès mais ne réussit qu’à nourrir les ressentiments de Marcus qui sent sa colère frôler les limites de ce qu’il peut supporter. Ils dansent sur une corde raide suspendue dans le vide et aucun d’eux ne semble vouloir reculer et lâcher les armes, même si à cause de ça, ils doivent se détruire mutuellement. Caïn persiste à dire que tout n’est que manipulation de la part d’Helena et Marcus s’enflamme d’autant plus, incapable de concevoir qu’il ne reste plus que ça entre sa mère et lui. Il a l’impression qu’on lui enfonce un couteau dans le cœur et qu’on le remue pour garder la plaie ouverte, sa mâchoire se serre et il ferme les yeux, comme si cela pouvait suffire pour repousser les accusations du jeune serpent et effacer les doutes. « Peut-être que je lui manquais ? » une part de lui tout au fond, sait que ce n’est pas le cas, mais il n’est pas prêt à admettre qu’il n’a été qu’un pantin pour leur génitrice, c’est trop douloureux d’imaginer tous ses espoirs réduits à néant par quelques manipulations. S’il y a un point sur lequel Caïn a pourtant raison, c’est leur père : jamais il n’accepterait le retour de Marcus, il passerait pour un faible en l’accueillant à nouveau sous son toit. Tout s’embrouille dans la tête du déchu si bien qu’il n’arrive pas à effacer l’infime petite part d’espoir à l’idée que sa mère soit suffisamment convaincante pour qu’Augustin cède à son retour, même si cela devait le conduire à admettre ses torts. Il vacille, Marcus, perd le sens des mots et des promesses pour se perdre dans une douleur sourde qu’il n’arrive même pas complètement à comprendre et qu’il persiste à repousser pour ne garder que la colère, la rancœur et le déni. « Mais à quel prix Caïn ? » il pose une main sur son épaule qu’il enlève presque aussitôt avant de se faire repousser « Je n’avais plus rien, j’ai dû tout abandonner pour avoir cette vie, c’est ça que tu voulais toi aussi ? » il a beau avoir gagné une aisance financière, vivre par ses propres moyens dans un appartement confortable et avoir suivi la voie professionnelle de son choix, certaines choses ne s’achètent ni ne se remplacent : comme l’amour d’une mère, la fierté d’un père ou la complicité d’un frère. En partant, un an et demi plus tôt, il a dit adieu à tout ça tout en repoussant Vesper et en faisant une croix sur ses privilèges, sans compter la solitude qui pèse depuis, seulement brisée par la présence de Milo et, quelques fois, ses coéquipiers. Il se détourne et glisse ses mains dans ses cheveux, sans prêter attention aux réflexions salées de son frère ; bien sûr qu’ils ont été une famille un jour, mais Caïn ne veut pas admettre qu’ils étaient heureux avant tout ça – ou peut-être est-ce Marcus qui ne peut admettre combien tout n’a toujours été qu’artifices et faux-semblants. Les frères se tournent autour, inlassablement, comme deux lions en cage qui attendraient une ouverture pour attaquer et c’est le plus âgé qui trouve une faille le premier, attaquant sans scrupules à l’aide d’un sort, puis de ses points. « Tu t’entends parler ? » ses jointures blanchissent tant il s’accroche au col de son frère, mais déstabilisé par un coup de pied qui le fait vaciller et manque de le faire tomber sur son frère mais ne réussit qu’à lui faire desserrer son emprise sur lui. « A t’entendre, je suis le seul putain de méchant de l’histoire mais t’es qu’un putain d’hypocrite Caïn, t’es pas mieux que moi. » il rêve de lui en mettre une autre, de lui faire mal autant que lui a mal et s’il n’opte pas pour un nouveau crochet, il emprisonne sa mâchoire entre ses doigts. « Tu me tournes le dos le premier comme si j’étais la pire des merdes et t’espérais que je te contacterais ? Putain d’hypocrite » crache-t-il à son visage en se relevant pour recommencer à faire les cent pas dans la pièce tout en crachant au visage de Caïn tout ce qu’il pense, tout ce qu’il espère. Il est fatigué de passer pour le seul méchant, Marcus, fatigué de se battre, dévasté de se retrouver encore dans une situation familiale critique alors qu’il n’a toujours cherché qu’à se faire aimer de ceux qui partagent son sang. « Bizarre, je pensais la même chose. Les choses ont bien changé. » bras croisés sur son torse, il se retourne un bref instant vers la fenêtre pour ne pas laisser à Caïn le pouvoir de lire dans ses émotions quand il lui dit « J’en ai plus rien à foutre de ton pardon » alors que tout son être hurle à l’agonie à l’idée que tout ceci soit leur dernière interaction en tant que frères et qu’une fois Caïn parti, ils redeviennent des étrangers. Il ricane amèrement aux mots du jeune serpent sans toutefois avoir la force de lui retourner la réflexion. Si Marcus est du genre à rejeter la faute sur les autres, alors Caïn et lui ne sont pas frères pour rien puisque c’est une méthode que le plus jeune utilise bien trop souvent aussi pour que son aîné soit le seul accusé de l’histoire. Il se retourne vers lui à sa démonstration, sourcils froncés devant ce foutage de gueule évident et serre la mâchoire dans l’espoir que ça suffise à apaiser la colère l’attaquant de plus belle. « Tu te fous de ma gueule là ? » il s’approche de lui, ignorant le trophée posé sur la table et plante son regard dans celui de son frère quand ce dernier le provoque d’une nouvelle réflexion. Pris d’une impulsion, Marcus tend les bras pour pousser violemment Caïn contre l’armoire derrière lui, brisant au passage un trophée et un vase sous l’impact de son corps entrechoquant le meuble. « Pardon que le fait de t’avoir poussé ait cassé mon prix, c’était un accident. » raille-t-il alors qu’un sourire mauvais vient se planter sur ses lèvres. Jamais il ne prononcera de vraies excuses – pas ce soir du moins, pas alors qu’il continue de croire qu’il a prit les bonnes décisions et il est de toute façon bien trop enragé pour ne pas se moquer de ce frère perdu. Il traverse son appartement, pour mettre de la distance entre eux, gardant toutefois sa baguette entre ses doigts au cas où il viendrait à l’idée de Caïn de l’attaquer par ce biais. « You want me to be the bad guy ? Fine. » il ouvre la porte, comme pour l’inviter à partir. « Je regrette pas une seule seconde que j'ai fais. Et finalement ta née-moldue gagne au change, quelle vie elle aurait eu avec monsieur-je-rejette-la-faute-sur-les-autres ? T’aurais fini par merder, c’est un truc de famille apparemment. » il serre la mâchoire et le dévisage. « Maintenant dégage avant que je t’en foute une autre. » il montre son nez et lui offre un regard déterminé – il n’hésitera pas à le frapper à nouveau ou à répondre aux coups si cette fois, il décide de l’attaquer. S’ils étaient encore frères jusqu’à aujourd’hui, une barrière s’est levée entre eux et ils n’ont plus que leurs souvenirs pour se raccrocher l’un à l’autre.


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- Dim 6 Nov - 10:23
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Un rire sans joie lui échappa à la réponse de Marcus, le plus jeune incapable de comprendre comment le plus âgé pouvait penser ne serait-ce qu’une seule seconde que leur mère ait des remords. Ou même des sentiments. Elle en avait eu, il y a longtemps, faiblesse au moment de mettre au monde son premier puis son second enfant, instinct et amour maternel pour les êtres-humains qu’elle avait conçu et porté pendant des mois et sans trop savoir pourquoi, ceux-ci s’étaient envolés, ancienne vipère redevenant celle qu’elle était alors avant – du moins Caïn le devinait-il – celle qu’ils avaient connus beaucoup plus que la mère aimante et fière de ses progénitures. Il se demandait parfois si quelque chose ne lui était pas arrivé, s’ils avaient manqué des signes ou si tout simplement, elle ne s’était pas lassée d’eux comme on se lasse d’un animal de compagnie. Et les garçons en avaient soufferts plus qu’ils ne l’avoueraient jamais cependant, il semblait qu’avoir les mêmes faiblesses ne suffisait pas à les empêcher de se déchirer. Parce que c’était ça et ça l’avait toujours plus ou moins été même si, plus petits, les disputes étaient moins violentes. Il existait alors une sorte de limite implicite comme un stade à ne pas dépasser, un seuil à ne pas atteindre pour ne pas risquer l’irréversible, l’impardonnable puisque jusque là – en tout cas depuis l’été avant sa septième année – et malgré les différends, Marcus était encore la seule personne sur qui le bouclé pouvait compter dans ce grand manoir et l’inverse était vrai également. Tout avait changé depuis le départ précipité de l’aîné et aujourd’hui, il n’existait plus de frontière, rien pour les retenir de se blesser au point de non-retour. Caïn ressentait la trahison comme un fait inexcusable et irrévocable parce qu’il était fou de rage et qu’il avait perdu la seule qu’il avait pourtant envie de voir à cet instant, celle qui aurait pu le calmer, sa plus belle histoire, que son cœur continuait de l’appeler, son âme de la réclamer et qu'il avait l’impression que rien et encore moins son frère pouvait comprendre ce qu’il ressentait. « Peut-être que oui ! Peut-être que c’est ce que je voulais ! » cria t’il en retour avec des suppositions qui, évidemment, avaient moins de chance d’arriver que d’un Weasley de naître avec les cheveux noirs. « Je voulais juste être avec elle » lâcha t’il plus doucement, une partie de lui se brisant à cet aveu toujours et encore vrai. Peut-être qu’il n’aurait pas eu le beau job et le bel appartement pour aller avec mais au moins, Bea aurait été à ses côtés. Seulement Helena avait fait en sorte que ça n’arrive pas et Marcus y avait contribué. Chose qu’il ne digérait pas et raison principale de sa présence ici. Ou peut-être avait-il eu besoin de déverser sa haine sur quelqu’un et que, comme souvent, son aîné faisait le parfait receveur. Toujours était-il qu’il ne changeait pas de discours, Caïn, aveuglé par sa colère dans cette violence que finalement, il ne gardait que pour l’autre Flint. Des coups envoyés, des sortilèges qui suivirent, assez pour les blesser tous les deux autant physiquement que psychologiquement et pourtant, il n’était pas rassasié le brun. « T’ES PARTI ! » répéta t’il en haussant le ton parce que pour lui, il était là le souci, le premier acte de cette guerre qui les animait à l’heure actuelle. « Tu t’es barré comme le gros lâche que t’as toujours été et tu savais très bien ce que ça signifiait pour nous ! » Son bannissement empêchait à Caïn de le revoir ou même de prononcer son nom en présence de leurs parents alors comment aurait-il pu garder contact avec son frère, ne pas lui tourner le dos ? Il y avait des torts de chaque côté et il les comprenait, juste pas à cet instant. Le garçon encore allongé sur le sol désormais bien amoché se releva, époussetant au passage sa cape inutilement, avant de promettre de ne jamais lui pardonner. Et si Caïn s’attendait à une réponse, il n’avait pas imaginé que celui qui avait été son grand frère un jour n’éprouve aucuns regrets face à sa façon d’agir, la façon dont il avait traité Bea, celle dont il avait traité indirectement le plus jeune. Son regard dut parler pour lui à ce moment puisqu’il resta interdit, l’espace d’une seconde, avant de se reprendre. « Et moi j’en ai plus rien à foutre de toi, Marcus. D’Helena ou de quiconque portant ce foutu nom de famille » Ils avaient tous réussi à le décevoir et même plus que ça, à le dégoûter d’appartenir à ce rang, de porter ce nom et le prestige qui lui était autrefois attribué. Et il ne savait pas encore quoi en faire, tout comme il n’avait aucune idée de la façon dont se déroulerait les prochains mois mais il lui faudrait y réfléchir et vite. En attendant il était bien décidé à emmerder son frère jusqu’au bout même si rien ne pourrait suffire à lui rendre la monnaie de sa pièce. Réaction qu’il n’espérait plus lorsque Marcus le poussa furieusement contre l’armoire derrière lui, le verre de la vitrine se cassant sous l’impact et la douleur n’épargnant pas Caïn au niveau de son dos. Il retint une nouvelle grimace mais pas son expression de surprise, ni ses yeux assassins de le toiser à ses prochaines paroles. Il sentit son corps se tendre en l’entendant mentionner Bea – il détestait ça. « Enfoiré » lâcha t’il en même temps qu’un stupéfix quitta ses lèvres, touchant le bouclier rapidement dressé par Marcus. « T’es pas si nul que ça finalement, qui l’aurait cru ? » se moqua t’il en riant légèrement, relançant le duel qui s’en suivit entre les deux frères qui s’affrontèrent durant quelques minutes. Quelques minutes de trop auraient dit certains quand le sorcier pensait que rien n’était assez pour soulager les différentes émotions qui le mitraillaient depuis des jours. Sortilèges lancés à tort et à travers sans que Caïn ne se soucie des dégâts matériels ou physiques, il réalisa après le dernier coup de baguette magique que son visage devait bien saigner des poings reçus et que ses bras seraient recouverts d’hématomes dès le lendemain mais il s’en fichait. Tous deux épuisés, le duel cessa sans accord implicite mais cette fois, l’étudiant se dirigea vers la porte que Marcus lui avait ouverte juste avant. En passant à côté de lui, il plaça stratégiquement son bois de prunellier sous sa gorge, menace au bout des doigts et des lèvres. « Et je t’interdis de parler encore d’elle » De l’approcher, de la regarder ou même de la mentionner fut le message que ses iris lui transmirent. Parce que ce serait pire que quelques coups dans le nez, Caïn s’en faisait la promesse. « Un jour tu regretteras ce que t’as fait. Et il n’y aura personne pour t’écouter pleurer » cracha t’il en quittant l’appartement sans un regard en arrière pour cet endroit qu’il aurait pu apprécier dans d’autres circonstances, pour ce frère qu’il aurait pu garder mais qui ne l’était plus. Et peut-être depuis plus longtemps qu’il le croyait. Il y avait le palpitant tambourinant dans sa poitrine, signe que la colère était toujours là mais plus profondément encore, il ressentait ce vide, cette solitude à laquelle il n'était plus habitué depuis longtemps et l'impression de redevenir ce gamin perdu, sans aucun repère qui s'était alors réfugié dans le silence durant des mois. Et il ne voulait pas que le schéma se répète mais à cet instant, le sorcier ne désirait que ça : être seul.

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