mood actuel : se remet difficilement de la perte de leur appartement dans les flammes, habite temporairement chez miles et ça lui fait le plus grand bien.
Elle tourne en lion Alicia, outrée, révoltée, indignée par cet idiot de Bletchey. Ses lettres idiotes, sa calligraphie idiote, ses mots idiots, le ton particulièrement idiot de ses missives. Et elle ne savait pas très bien pourquoi en premier lieu elle lui avait envoyé un parchemin tout juste griffonné avec son hibou, par ennui sans doute.. elle aurait mieux fait de s'en empêcher. Elle souffle alors, se relève de son bureau et quitte sa chambre, tout juste habillée de sa nuisette, chaussons aux pieds et kimono en satin entourant sa taille. Les sourcils froncés, elle se rappelle la voix de Katie lui disant d'arrêter de les malmener ainsi au risque d'avoir beaucoup de rides plus tard mais n'était-elle pas destinée à avoir un total burn-out et des migraines incessantes à cause de cet idiot de Miles Bletchey ? Pire encore que des rides, l'avoir dans la peau, les pensées et le cœur. Mais elle le refusait Alicia, froissant sa lettre dans ses doigts après l'avoir lu une toute dernière fois. Ses yeux caramels observant frénétiquement les grandes fenêtres du salon en attendant vainement – sans se l'admettre – la moindre réponse de l'auror. Seulement Jerk n'arrive pas de ses grandes ailes grises imposantes, il n'arrive jamais et elle sent son cœur se comprimer, sa frustration augmenter. Elle ne prend même pas la peine d'allumer les lumières et vient derrière le comptoir de sa cuisine se servir un verre de rosé qui n'aura que le goût de l'agacement. « You know what, fuck you Bletchey. » qu'elle marmonne tout en froissant une nouvelle fois sa lettre dont les mots l'avaient mis à mal. Piquante, elle l'avait été mais lui aussi. Et ce jeu d'habitude plus qu'agaçant mais finissant toujours par être amusant ne l'était soudainement plus. La raison ? Elle n'avait aucune réponse et donc aucune idée de ce à quoi il pensait. Peut-être se fichait-il éperdument de leur échange au final. Peut-être avait-elle mal lu le ton de ses missives et ce n'était pas un air agacé mais bien las dont il s'était servi. Peut-être alors, que Miles Bletchey se contrefichait d'elle. Mais un crac sonore s'entend soudainement et fait redresser la tête à l'auror qui remarque que le son ne vient étrangement pas de la rue extérieure mais du balcon du salon. « Are you kidding me.. » lâche t'elle entre ses dents, avançant en direction des baies vitrées tandis que son cœur s'emballe en le voyant lui. De toute sa haute et imposante silhouette, le regard aussi énervé que le sien. Sa main tenant toujours son verre, la seconde le pointe de son index au delà de la fenêtre et elle murmure un « Fuck you » bien lisible sur ses lèvres à son adresse mais totalement silencieux pour ne pas réveiller ses colocataires, son regard ancré au sien. Alicia s'avance et tire sur la fenêtre afin de l'ouvrir, pointant encore son index sur son torse. « Qu'est-ce que tu fais là ? J'croyais que t'étais pas seul ? » ses yeux se plissent d'un air suspicieux mais un air légèrement moqueur se dessine sur ses traits. Après tout, elle venait de le prendre à son mensonge.. tout comme lui le découvrirait si il entrait. Alors Alicia lui barre forcément le passage par son corps, impossible qu'il découvre qu'elle aussi avait menti. « Non tu rentres pas. » sauf qu'elle n'est pas très crédible Alicia et totalement éprise par son regard déjà, son parfum idiot et tout ce qu'il y avait de totalement et incroyablement aussi attirant qu'idiot chez Miles Bletchey.
Miles Bletchey
veritaserum
parchemins : 490
sablier : 17
- convictions : asshole with feelings. // I'm not totally useless, I can be used as a bad example. // I'll do this my way.
Le changement d’humeur de l’anglais avait été radical. L’espace d’un instant, il plaisante avec Marcus alors que, quelques minutes plus tard, sa mine se fait plus renfrognée et il s’enferme dans un silence qui ne lui ressemble pas. Si son meilleur ami n’a pas l’air de croire en l’excuse de la migraine, il a la décence de ne faire aucun commentaire, même quand Milo ne faisait que serrer le poing sur le dernier parchemin reçu. Il ne parviendra à patienter que deux minutes de plus avant de prendre congé, non sans jeter la missive maudite au passage. Il aurait aimé prétendre qu’il se moquait bien de ce qu’Alicia pouvait dire mais il n’y parvenait pas. Il y avait eu ces mots qu’elle lui avait déjà octroyé auparavant sans que ça ne le perturbe. Cette fois, c’est différent, car il ne peut que penser à cette soirée si particulière qu’ils avaient partagé quelques semaines plus tôt et à la tendresse qu’il avait éprouvé quand le surnom avait alors semblé affectueux. L’impression de repartir en arrière, quand il ne faisait que l’agacer lui avait donné envie de la provoquer et sa réponse n’avait pas tardé. Miles savait alors qu’elle avait gagné – lui était déjà trop sous l’emprise de cette jalousie qui lui enserrait le cœur et qui venait ternir son humeur. Il avait senti l’énervement crépiter aussitôt et se répandre dans tout son corps, devenu un brasier si différent de celui qu’il était en présence d’Alicia. C’est la possessivité qui l’emporte alors qu’il n’a plus qu’envie de prendre, prendre, prendre, de la faire sienne jusqu’à ce qu’elle en oublie le reste du monde. Et c’est cet instinct qui le pousse à prendre une décision hâtive de plus, celle de transplaner jusque chez elle. C’est sur le balcon qu’il atterrit, réalisant seulement alors à quel point ce qu’il avait fait été dangereux mais s’en moquant éperdument. Quand son regard croise le sien à travers la fenêtre, l’anglais y rencontre les mêmes étincelles que celles qui brûlaient en lui. Il ne dit rien, pourtant, même quand elle ouvre la fenêtre et l’interroge. Son regard la parcoure alors, cœur battant un peu plus fort quand il réalise à quel point elle est belle, même quand elle lui en veut, même quand lui, est supposé lui en vouloir. C’est vers son visage qu’il remonte pourtant quand elle semble vouloir l’interdire d’entrer. Ses poings se serrent contre lui alors que c’est un regard noir qu’il lui offre. « Pourquoi ? Il est là ? » Une certitude le frappe alors. George n’était pas là. Du moins, il osait croire qu’il n’y était pas – parce que s’il était là, Alicia n’aurait jamais été ici, seule. Comment aurait-il pu la laisser s’échapper de ses bras s’il avait eu la chance de la sentir s’y faufiler ? Lui ne l’aurait pas fait, en tout cas. Il l’aurait gardé contre elle aussi longtemps que possible et rien n’y personne n’aurait su l’en dissuader. « Vas-y, appelle-le. » Il fait un pas vers elle sans jamais quitter son regard. Il provoque, Miles, et cette fois il n’y a rien de l’étincelle amusée qui brille dans son regard. Cette fois, c’est la colère qui l’emporte sur tout. « Je pourrais lui expliquer comment faire pour te satisfaire, comme ça. » Il tend sa main et vient parcourir son bras nu du bout des doigts, remontant jusque sa clavicule. « Je pourrais lui expliquer comment je fais, pour que ce soit mon nom qui quitte tes lèvres si souvent. » L’arrogance pleinement assumée, son autre main se plaque dans son dos et l’attire contre lui. « Tu veux toujours pas me laisser entrer ? » Il se penche alors que sa main remonte jusque son cou qu’elle entoure alors sans y exercer la moindre pression. « C’est rien. Je peux faire ça ici aussi si c'est ce que tu veux.» Ses lèvres viennent frôler les siennes alors que leurs souffles se mêlent alors qu’il profite de sa main sur son cou pour lui faire relever le menton vers lui. « Kiss me. » L’ordre qui franchit ses lippes alors qu’il ne la lâche pas du regard, le besoin d’autorité qui se mêle à celui de posséder – et il le savait, Miles. Il n’y avait que pour elle que son cœur pouvait battre si fort, il n’y avait qu’elle, aussi, qui pouvait le pousser à perdre pied de la sorte.
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Elle sent son regard brûlant à son égard et discerne les mêmes flammes qui embrasent le sien mais aussi son corps entier. Et il ne parle pas, le Bletchey qui pourtant avait toujours quelque chose à redire ou à apporter pour faire son intéressant, s'enfermant dans un silence qui réussit étonnement à attiser un peu plus ce qui s'éveille en elle. D'une impatience importante et qui l'a finalement tant consumée cette dernière heure, le soulagement, quelque part, de remarquer sa présence et de pouvoir ignorer ces doutes qui étaient les siens et qui lui avaient soufflé qu'elle n'était peut-être pas aussi importante pour lui. Sans réaliser pourquoi elle avait ce désir de le savoir réagir à de tels échanges, se voilant totalement la face quant à ce désir qui pourtant était évident et vibrait en elle. Ses sourcils froncent à nouveau en l'entendant poser ses premières questions, ayant déjà oublié George dans un coin de sa tête et le sujet choisi pour sa manœuvre afin de prendre l'ascendant sur l'auror. Ses phalanges se resserrent un instant à la fenêtre, se terrant elle aussi dans un mutisme par un regard provoquant, Alicia ne le laisserait pas passer, ni découvrir son mensonge. « Arrête de faire l'enfant. » le somme t'elle tandis que le pas qu'il venait d'amorcer vers elle l'avait fait doucement relever son menton en sa direction, fière et inébranlable, elle se le jurait jusqu'à ce que la colère de Miles ne se fasse tant ressentir qu'elle anima la sienne mais également son excitation. Celle qu'il vint d'autant plus éveiller au moment de s'inviter sur sa peau afin de lui caresser son bras et ce jusqu'à sa clavicule, incapable de se défaire de son emprise, refusant également de se décaler. Et elle lui en veut Alicia, lorsqu'il se sert de leurs souvenirs pour tenter de la faire céder, poitrine se soulevant au souffle qui lui sert à apaiser cette excitation qui s'empare d'elle et ondule d'une chaleur de plus en plus libre parcourant son corps. La main de l'auror l'approchant de lui tandis qu'il demeurait dehors et elle à l'intérieur, sa mâchoire qui se resserre alors que leur proximité commençait à doucement paralyser ses pensées les plus raisonnables. « Toujours pas. » réussit-elle à articuler malgré tout de cette même arrogance dont il se pare, les yeux se plissant légèrement à la recherche de ce jenesaisquoi dans son regard lui prouvant qu'il serait celui qui céderait le premier. Seulement il y a sa main qui glisse jusqu'à son cou et ses lèvres aux propos indécents qui s'associent à tenter de la faire flancher et pendant un moment, elle pense qu'il a réussi, son corps entier, bouillant, se cambrant contre le sien à la recherche de sa paire tant désirée. Le cœur encore secoué de colère mais également d'un désir plus qu'évident qu'elle ne réussit pas à lui dissimuler à travers ses iris, elle le sait. Il est sur le point de l'avoir Milo et elle déteste autant qu'elle adore ce fait. A son ordre, sa respiration lui échappe lorsqu'elle inspire de façon saccadée, sa langue passant sur sa lèvre inférieure avant de la mordiller malgré elle, besoin que ce soit lui qui rejoigne cette place là. Il y a son odeur masculine qui l'enveloppe et la ramène à d'autres ébats auprès de lui, éveille un désir qu'elle se refuse encore pourtant. « i won't. » le provoque t'elle d'un aveu abrupt dont elle n'était pourtant pas certaine de sa vérité. « tu me penses si dépendante de nos derniers échanges, à toi.. » sa main repose son verre à ses côtés, elle murmure Alicia pour ne pas réveiller ses colocataire, le bout de ses doigts glissant par réflexe sous la veste de son ennemi, à la recherche de sa ceinture dont elle se servit afin de rapprocher d'autant plus son corps du sien. Elle lui montrait qu'elle n'avait pas peur de jouer en cet instant, qu'elle aussi pouvait dominer cette situation qui pourtant l'embrasait de tout son être que l'idée de retrouver son souffle à travers ses lèvres devenait progressivement au delà d'un désir, un véritable besoin. « pourtant ce que je vois, moi, c'est que c'est toi qui a transplanné jusqu'ici parce que tu ne supportais pas l'idée qu'un autre soit actuellement dans ma chambre en train de m'attendre pour un second round. » elle s'était approchée de son oreille pour le lui murmurer, effleurant sa joue et sa mâchoire de ses lèvres tandis que le revers de son index avait glissé le long de ses abdominaux en s'invitant sous son pull. « t'es incapable de rester loin de moi, assume le Bletchey. »
Miles Bletchey
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Et pendant un instant, il est persuadé qu’elle cédera, Alicia, car il y a ce souffle qu’il repère, cette lèvre qu’elle mordille et trahit ce qu’elle désire réellement. Sauf qu’elle refuse, ce qui ne l’étonne pas réellement quand bien même cela n’apaisait en rien les tumultes de son cœur. C’était Alicia face à lui, lionne des plus impétueuse et c’était ça qui n’avait fait que le charmer un peu plus à chaque instant passé en sa compagnie. Serrant la mâchoire, il la laisse faire quand ses doigts glissent à sa ceinture pour l’attirer à elle dans une proximité qui n’était jamais assez. Et Miles aurait pu aisément se perdre contre elle. Il aurait pu flancher, l’embrasser pour soulager cette tension qui était là leur et combler ses propres désirs. Seulement, Alicia continue à provoque et cette fois, elle vise juste. Pendant un instant, il se met à douter et s’interroge. Et s’il s’était trompé ? Et si George était bel et bien là, après avoir passé la soirée avec Alicia ? Et si elle était retournée vers lui parce qu’au final, il était le seul à avoir éprouvé cette myriade de sensations quand ils se sont retrouvés ensemble pour la dernière fois ? Il se remet à douter de tout, de lui, de ce qu’ils peuvent être et de ces sentiments qu’il est peut-être le seul à ressentir. Seulement les gestes de la brune ne correspondent pas à ses mots alors que ses lippes le frôlent et que son doigt vient joueur sur sa peau, sous son pull. S’il n’était sûr de rien, il savait que sa partenaire n’était pas du genre à ainsi attiser le désir d’un sorcier alors qu’un autre était supposé dormir à côté. Pourtant, l’auror pouvait bien essayé de raisonner, il y avait son cœur qui tambourinait encore avec force tandis que son besoin de la posséder, lui, n’était que plus important encore. « Look at you. » dit-il en baissant les yeux vers ses mains posées sur lui. « T’es pas capable de rester loin de moi et tu prétends que t’as passé la soirée avec quelqu’un d’autre ? » En dépit de l’arrogance qu’il offre, la jalousie reste alors que ses mots raisonnent en boucle. Sans lui laisser le choix, il glisse ses mains sur ses fesses pour la soulever alors qu’il entre chez elle. Le serpent se retourne alors et plaque son corps contre le mur du salon, souffle expié contre elle alors qu’il la lâche. « Tu vois, le problème Alicia, c’est que je m’en fous qu’il soit à côté ou pas à t’attendre. » Ce n’était évidemment pas le cas – l’idée même de se dire qu’un autre poserait les mains sur elle lui extirpait un frisson de dégoût. Saisissant les poignets de la brune dans une main, il relève le bras pour venir les plaquer au-dessus de sa tête. Son genou se faufile entre ses jambes alors que sa cuisse vient appuyer sur son entrejambe dans un geste cherchant à la déstabiliser, miroir de cette fois où Alicia avait pris conscience de son désir pour elle par son comportement à son égard. Sa colère ne démord pas, tout comme sa possessivité, qui attendaient encore qu’elle l’embrase comme signe d’abdication. A nouveau, il approche son visage du sien, impatient. « Kiss me. Now. » Et si elle n’était toujours pas convaincue, le serpent était prêt à user de tous les moyens pour la faire céder.
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Elle n'était pas dotée de la même assurance époustouflante de l'auror, Alicia, assumer donc combien Miles était incapable de rester éloigné d'elle en prétendant subtilement que c'était à cause de l'effet qu'elle lui faisait n'était pas dans ses habitudes ni sa façon de penser. Pourtant, il s'agissait d'une évidence lorsque l'on songeait à la vitesse à laquelle l'anglais avait débarqué sur son balcon et la teneur de leurs derniers échanges plus charnels de ces derniers mois. Si ceux-là s'étaient fait ponctuels et de plus en plus récurrents, c'était bien la première fois qu'ils se provoquaient autant à ce sujet par le jeu de la colère et de la frustration, d'une jalousie, aussi, qu'elle nota et dont elle se servit. Jeu auquel elle n'avait jamais joué avec tout autre dans sa vie mais Miles Bletchey n'était pas n'importe qui. La mesure des battements de son palpitant l'attestait à elle seule, sa façon de l'attiser et de sans cesse lui tenir tête également. Alicia avait beau le provoquer à ce sujet, elle était bien toute aussi dépendante de ses gestes et de son attention à ce moment précis de ce qu'ils tissaient tous les deux, qu'elle veuille l'admettre ou non. Seulement les prochains propos de l'auror, suite au doute évident que la lionne pu discerner dans son regard les secondes précédentes, ne firent que lui offrir un degré de colère supplémentaire. Qu'insinuait-il au juste ? Ses iris se teintant d'un agacement plus virulent encore, Alicia en relâche son toucher contre lui et n'a guère le temps de faire d'autre geste ou d'objecter qu'elle se voit soudainement soulevée contre lui d'une aisance qui la déstabilisa et qui malgré tout, la fit céder à de nouvelles flammes. « Are you fucking kidding me.. » sa main frappe son épaule sans pourtant y mettre toute sa puissance, craintive d'alerter ses colocataires attirées par le moindre bruit et d'autant plus depuis qu'elle se retrouvait dans cette position compromettante. Désormais plaquée contre le mur de son salon, un léger son désapprobateur s'entend derrière ses lèvres, son regard incapable de dévier de son attention la surplombant maintenant qu'elle était littéralement à sa merci, chez elle, à tout moment fautive et découverte aux yeux de ses meilleures amies. Et si le danger finissait par l'exciter d'une certaine manière, c'est l'insolence dont il fit preuve qui fit décupler en elle une onde d'une chaleur plus intense allant se loger jusqu'à son bas ventre, ses bras bientôt relevés au dessus de sa tête et maintenus par la main de son ennemi. « Bletchey.. » comme une menace, ce qu'il lui restait d'où elle se tenait avant que le genou de l'insolent ne se fraie un chemin entre ses jambes ne pouvant que lui rappeler le même mouvement qui l'avait fait craquer pour la toute première fois six mois en arrière. Dans une impression d'être prise à son propre piège et de finalement ne pas totalement le regretter, son corps se consumant de flammes faisant d'elle un brasier à sa merci, ses hanches ondulent en se cambrant naturellement contre lui alors que par la force de son regard elle tentait encore de ne pas céder. Le visage de Miles tout près du sien et son palpitant qui s'emballe, d'un autre sentiment cette fois, comme dans une bulle temporaire offrant une pause au tourbillon de toutes les sensations qu'il faisait vivre en elle, cette fois le sentiment était encore différent, le cœur qui appelle sa paire, son autre moitié à travers un besoin si pressant de l'embrasser. « You want me, say it. » murmure t'elle alors tout contre ses lèvres, les frôlant quitte à se perdre elle-même à ce contact, frémissant de son corps entier sous son attention. « Say it and i'll be yours tonight. Not his. » sa langue glissant sur sa lèvre inférieure avant de caresser la sienne, la lui mordillant légèrement sans pour autant encore l'embrasser, Elle voulait être à lui ce soir et demain encore, il ne s'agissait uniquement qu'il craque lui, le premier.
Miles Bletchey
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Il n’était pas supposé se montrer aussi jaloux et possessif avec Alicia, lui qui se plaisait à prétendre qu’ils n’étaient que collègues se perdant volontiers l’un contre l’autre de temps à autre sans que cela ne veuille dire quoi que ce soit. Comment continuer à prétendre, toutefois, alors même qu’il avait suffi qu’elle déclare retourner voir son ex pour qu’il ne débarque chez elle sans perdre de temps ? Il ne sait pas encore comment il pourra gérer cette situation quand les idées lui seront redevenues plus clairs et il s’en moque, incapable de penser à autre chose qu’à elle se perdant dans d’autres bras que les siens, sorcier possédé par son envie de lui prouver qu’il était le seul capable de lui apporter ce dont elle avait besoin. C’est qu’Alicia est la seule à le transporter par un simple toucher, la seule à faire en sorte qu’il se sente enfin complet quand elle l’embrasse et lui accorde ces regards emplis d’une tendresse telle qu’il pourrait avoir l’impression de valoir véritablement la peine. Son regard reste rivé sur elle, incapable de se défaire de cette image qu’elle renvoie alors que son bassin remue contre sa jambe contre son avis, véritable passion qui se déchaîne en lui en même temps qu’une certaine satisfaction comble son palpitant quand il réalise qu’elle est bien incapable de se contrôler, elle aussi. Les mots d’Alicia qui provoquent une nouvelle envolée de son rythme cardiaque alors qu’un grognement quitte ses lèvres face à cette idée qu’elle puisse vouloir être sienne, quand bien-même elle ne lui offrirait que cette nuit. N’était-ce pas déjà plus que ce qu’il pourrait espérer ? Alors il abdique, incapable de lui résister plus longtemps alors qu’elle avait toutes les armes pour le faire craquer. Miles lâche ses poignets pour venir glisser sa main sur son cou, redressant son menton pour venir flirter avec ses lèvres. « You’re already mine. » souffle-t-il alors qu’il exerce une nouvelle pression de son genou pour appuyer ses dires, avant d’enfin venir l’embrasser avec fougue. Il sait qu’il a craqué avant elle mais à cet instant, il s’en moque totalement, frissons traversant son corps alors même que sa langue rejoint sa voisine dans une danse qui lui a un peu trop manqué. Perdre n’avait jamais été aussi agréable alors qu’il l’embrasse jusqu’à en perdre le souffle, jusqu’à avoir l’impression que son souffle et le sien n’étaient plus qu’un. Ce baiser ne fait pourtant rien pour calmer ce besoin éprouvé de la sentir contre lui plus encore, jalousie toujours présente en dépit du fait que c’était lui, qui était présent, que c’était lui, qui la faisait vibrer.
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Douche terminée, ils la quittent tous les deux et se sèchent rapidement grâce à leur baguette. Il la laisse passer avant, Miles, lui permettant surtout de vérifier que la voix était libre – il n’était pas sûr que tomber sur Katie ou Angelina en caleçon soit réellement facile à justifier, même avec toute l’imagination du monde. Une fois dans sa chambre, il y a ce soulagement idiot quand il réalise qu’il n’y a personne, alors qu’il le savait au fond, car jamais Alicia n’aurait ainsi cédé pour lui si un autre l’attendait dans ses draps. Il se laisse tomber sur son matelas avec un soupir de soulagement, se tournant vers la brune une fois qu’elle a pris place, elle aussi. « Faut croire que malgré tout, j’ai bien fait de lâcher Marcus pour venir ici... » L’aveu détourné, celui qui lui permettait de comprendre qu’il avait joué sur les mots pour l’énerver en prétendant qu’il n’était pas seul. N’était-ce pas ce qu’ils passaient leurs temps à faire, finalement ? Se mentir, se provoquer, jusqu’à faire perdre pied à l’autre totalement ? Il sait bien que ce n’était pas la plus saine des façons de faire, Miles, mais il n’a jamais su faire autrement qu’avec cette provocation qui lui venait si facilement. Ses doigts viennent parcourir dans une tendre caresse son bras nu alors que son regard ne fait que détailler ses traits frôlant la perfection. Il ne se lassait jamais de ça, Milo, d’observer cette beauté qui était sienne et lui coupait si facilement le souffle. Soudainement, un léger rire lui échappe quand il réalise ce que le désir qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre venait de les pousser à faire. « Je suis en train de me demander ce qu’on aurait pu trouver comme excuse pour expliquer ce qu’on faisait dans le salon à Angelina si elle avait débarqué à ce moment-là. » Ses doigts qui glissent encore tandis qu’un sourire amusé orne ses lippes et que, finalement, sa main saisit la sienne dans un geste tendre.
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Ses paupières se ferment aux baisers qu'il lui offre alors qu'ils reprennent tous les deux leurs souffles, sa peau est brûlante mais fébrile, elle se sent si puissante et désirée là tout contre lui mais aussi si vulnérable et aimée. Et elle a envie de rester encore à ce peau à peau brûlant sous l'eau de cette douche qui n'avait fait que les accompagner en sensations délicieuses, entourant le cou de l'auror de ses bras même une fois que ses pieds avaient retrouvé le sol. Son nouveau baiser la fait frissonner et Alicia profite des endorphines qui s'emparent d'elle, d'un soupir qui commente l'apaisement de son cœur battant pourtant encore tant. Un sourire naît sur ses lèvres à ses prochains mots et elle s'accroche un peu plus à lui la lionne, l'embrasse sans plus réfléchir, sans se retenir. Ses mains glissant le long de sa mâchoire, son sourire ne la quittant pas, son cœur était en fête d'une façon qu'elle n'avait pas expérimenté depuis longtemps, c'était comme se savoir en paix, en sécurité et aimée dans les bras de celui qu'on aimait. Et elle pourrait devenir accro à cette sensation, peut-être même l'était-elle déjà.
Ils récupèrent relativement rapidement leurs affaires et elle ne peut réprimer un gloussement idiot mais quelque peu adorable au moment d'activer la poignée de la porte de sa chambre pour y entrer avec à sa suite, celui qui un jour fut son ennemi. Elle rit doucement à l'idée qu'ils auraient pu être surpris et de l'indécence dont ils avaient fait preuve, toujours emportée par l'adrénaline mais surtout sous l'effet des hormones de paix et de plaisir qui l'envahissaient désormais, Alicia le laisse tomber sur son lit alors qu'elle s'approche de son armoire pour revêtir une culotte en coton confortable puis le t-shirt blanc laissé par l'auror et portant encore son odeur. « what do you think ? » la lionne pose quelques secondes devant lui dans cet accoutrement la sortant de son ordinaire alors qu'elle le portait lui, d'une certaine manière, le rejoignant tout en l'écoutant révéler qu'il avait lâché Marcus. Alors son regard rejoint le sien dans une entente tacite, l'assurance que tout ce qui avait pu les déchirer un peu plus tôt n'était que mensonge. Et de le savoir la soulage d'une certaine façon, rejoignant alors Milo sans pouvoir empêcher son regard de quérir les reliefs appréciés de sa musculature puis son sourire, lui aussi paraissait apaisé. Et il était rare qu'ils le soient tous les deux autant et en même temps. Tout autant épisodique qu'il ne reste réellement après un moment comme celui-ci ensemble, qu'ils ne craquent pour l'autre sans la variable de l'influence de l'alcool. Seulement après tant de négativité, plus rien ne semblait les atteindre ou vouloir envenimer les choses entre eux ce soir et cette trêve était amplement la bienvenue. Ses caresses aussi, sur son bras tandis qu'Alicia découvrait encore que dans cette facette de lui, une partie plus tendre pouvait s'exprimer de cette façon. Et cela l'étonnait toujours de le découvrir ainsi. Tournés l'un vers l'autre, son regard la détaille et elle en fait de même sans se faire prier, un sourire sur les lèvres se transformant dans un mordillement coupable mais amusé à sa réflexion. « franchement, j'aurais sans doute dit que c'était pas nous, qu'on était que des illusions sous champignons magiques.. elles auraient mille fois plus accepté cette version là je pense.. » elle en rit à son tour tandis que la main de l'auror vient quérir la sienne dans un geste tendre qui abaisse son regard au contact chaud et lui permet de s'apaiser un peu plus. Relevant ses yeux caramels à son adresse, son sourire ne la quitte pas même si elle se rend compte n'être qu'un chamallow à ce moment précis que la Alicia du futur jugera surement, elle tente même de faire diversion mais finit par glisser son autre main derrière la nuque de l'auror afin de l'approcher d'elle. Ses lèvres viennent regoûter aux siennes sans le prévenir, sans même qu'elle ne l'ait prévu elle-même et la lionne ne veut pas l'expliquer, se perdre en excuses quand elle pourrait mieux profiter de son temps pour l'embrasser. Au bout de quelques instants, la brune se sépare ensuite légèrement de lui, reprenant seulement son souffle et souriant tout contre ses lèvres superposées aux siennes avant de revenir les capturer. Elle en a le ventre qui la tiraille dans tous les sens, l'impression de redevenir une adolescente face à ses premiers baisers car ceux-là ont un tout autre goût que ceux habituels. Elle recherche l'arrête de son nez avec le sien, joue à déposer des baisers à la commissure, sur sa joue puis à nouveau à ses lèvres. « i really like this, you know. » une confession de plus qu'elle regretterait probablement le lendemain mais dont elle faisait fi, collant à nouveau son corps contre le sien sans ne plus chercher d'excuses. Elle aimait qu'il reste ce soir, elle aimait qu'ils prolongent ce moment, elle aimait qu'ils s'autorisent à oublier tout le reste tout en profitant de ce qu'ils possédaient, elle aimait pouvoir céder ce soir de la plus tendre des façons désormais, apercevoir à nouveau cette facette de lui, se sentir désirée et appréciée, pouvoir céder à ses lèvres et l'affection qu'elle ressentait pour lui, finalement. La chaleur de ses bras l'enveloppe et accentue ce bien être qu'elle ressentait grâce à lui et Alicia savait ce soir qu'elle ne voulait pas être à un autre endroit que dans les bras de son adversaire et rival direct, celui qui l'exaspérait tant, celui qu'elle aimait si fort embrasser et aimer à sa façon lorsque tous deux se le permettaient.
Miles Bletchey
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Il ne peut que la dévorer du regard alors qu’Alicia était face à lui, portant son propre tee-shirt et satisfaisant un peu plus la possessivité qu’il éprouvait envers elle. Ce n’était pourtant pas sa place mais quand bien même Milo le savait, il ne pouvait réprimer cette envie de la faire sienne un peu plus à chaque moment passé avec elle. Pouvait-on réellement le blâmer alors même que la sorcière achevait de le charmer un peu plus chaque jour ? Parce qu’avoir un faible pour elle quand ils étaient adolescents était une chose, sentir son palpitant s’emballer dès lors qu’elle pénétrait dans la même pièce que lui en était une autre. Il aurait aimé qu’elle soit comme toutes les autres, qu’elle ne soit qu’un moyen de prendre plaisir sans se soucier de rien d’autre mais il en était tout bonnement incapable. C’était Alicia, son Alicia, la sorcière qu’il rêvait secrètement d’avoir à son bras lorsqu’ils étaient à Poudlard, celle qui parvenait à l’atteindre quand personne d’autre n’avait réussi, celle qu’il avait toujours considéré comme étant la sorcière idéale. Il ferait pourtant mieux de chasser ces pensées de plus en plus présentes ces temps-ci, rêveries qui le poussaient à s’imaginer auprès de la lionne pour plus de quelques heures volées quand les circonstances s’y prêtaient. Il n’était que Miles, après tout, alors il ne pouvait probablement rien espérer de plus que ce qu’elle voulait bien lui offrir ces derniers-temps et c’était bien plus que ce qu’il avait pu espérer. « Je pense qu’à chaque fois que je me dis que tu peux pas être plus jolie, tu me prouves le contraire. » admet-il un peu trop aisément, encore sous le coup des endorphines. Ce n’était pas si terrible comme aveu – ne passait-il pas son temps à admettre bien pire dès lors que la passion l’envahissait au point de lui faire perdre toute raison ? Ne se perdait-il pas dans des confessions qu’il murmurait contre sa peau sous couvert de leur étreinte ? Ils n’évoquaient jamais ces mots révélant parfois une attache plus profonde que de simple rapports charnels, comme l’accord tacite que ce qu’il se passait entre eux quand la passion l’emportait ne devait pas être entaché par des discussions qui briseraient ce qu’il y a entre eux. Le même accord qui le pousse à ne pas reparler de ces parchemins qu’ils se sont envoyés, de ces mensonges qu’ils ont couché sur le papier pour pousser l’autre à sortir de ses gonds. Ce n’était pas comme s’ils avaient à s’en plaindre, pas maintenant alors que Miles est allongé sur le lit d’Alicia, la brune à ses côtés. Ses doigts parcourent son bras avec une tendresse à laquelle il n’est pas habituée mais qui lui plaît au point d’en vouloir plus encore. Le serpent aime autant ce moment de complicité qu’ils partagent alors que sourires et rires se rencontrent. « Je suis quasiment sûr qu’on pourrait s’embrasser devant n’importe qui et que personne n’y croirait. » C’était une certitude qui se comprenait – n’avaient-ils pas passé les dernières années à se déchirer à la vue de tous ? S’ils parvenaient à une certaine forme d’apaisement tout relatif ces derniers mois, nombreux seraient étonnés de voir la tendresse dont ils parvenaient à faire preuve lorsqu’ils se retrouvaient dans de tels moments. Miles ne se laisse que trop volontiers attiré vers Alicia, retrouvant ses lèvres avec un plaisir qui ne s’atténuait pas. Il y avait toujours ce palpitant qui s’enflammait sous ses lèvres et surtout qui semblait prêt à se jeter à ses pieds dès lorsqu’elle initiait le moindre geste pour les rapprocher, sensation si particulière qui le transportait et à laquelle il ne s’habituait pas. Son pouce caresse sa main qu’il tient encore, se délectant de chaque seconde qui s’écoulait perdu contre ses lèvres. Leurs lèvres se séparent mais il reste incroyablement léger, Milo, souriant en sentant son nez effleurer le sien, ses baisers recouvrir sa joue. Un soupir d’aise le quitte tandis qu’une autre confession quitte les lèvres de sa lionne, comblant un peu plus ce cœur affamé du moindre élan de tendresse. « I like it too. » Il n’hésite pas, Miles, et pourquoi le ferait-il ? Il était bien trop heureux à ce moment là pour penser au lendemain, pour penser à ce qu’il adviendrait quand le nuage sur lequel il était finirait par disparaître pour le pousser à affronter la réalité. Ses bras viennent entourer Alicia, ne désirant que la sentir au plus près de lui. Il craignait toujours que ce soit leur dernier moment, comme si le lendemain, elle finirait par se réveiller et réaliser qu’elle n’avait rien à faire près de lui. « I really like… Kissing you. Being with you. » ajoute-t-il alors qu’il dépose un baiser contre ses cheveux, laissant ses doigts parcourir doucement les marques qu’il avait laissé sur son corps par possessivité. Il ne sait pas combien de temps il reste ainsi à déposer des baisers quand l’envie lui prend, à caresser sa peau jusqu’à ce que ses doigts ne s’immobilisent et qu’il ne s’endorme, bercé par son odeur, un sourire idiot aux lèvres parce qu’il finissait la soirée de la meilleure façon qui soit.
Quand ses paupières s’ouvrent le lendemain, il met à peine quelques secondes à comprendre où il est, esprit vite éveillé par la présence de la déesse encore nichée contre lui. Un soupire d’aise glisse entre ses lippes, conscient de la chance qu’il avait de se réveiller ainsi à ses côtés après avoir passé une nuit des plus apaisante. Seulement il y a cette appréhension qui vient teinter ses pensées, qui le pousse à se dire que peut-être, le réveil sera différent. L’anglais fait taire cette voix qui lui murmure que sa chance ne durera pas, qu’Alicia aura retrouvé ses esprits et voudra sans doute qu’il parte au plus vite. Ses doigts reviennent glisser le long de son bras pour venir retrouver sa main. « Hey.. » lance-t-il quand son regard croise celui de la lionne s’éveillant peu à peu, faisant palpiter son cœur un peu plus vite face à cette vision qui réveille tendresse et apaisement. « Je t’aurais bien préparé un petit-déjeuner mais je suis pas sûr que ce soit la meilleure idée... » Surtout pas quand ses colocataires pouvaient le croiser n’importe quand. Pourtant, il n’a que l’envie de faire durer le moment, de prolonger un peu cette bulle qui les entourait avant que leur quotidien ne les pousse à la faire éclater.
mood actuel : se remet difficilement de la perte de leur appartement dans les flammes, habite temporairement chez miles et ça lui fait le plus grand bien.
Il y a eu tant d'affection partagée qu'elle aurait pu en avoir la tête qui tourne Alicia si elle n'avait pas passé toute sa nuit dans la sécurité de ses bras. Alors son cœur s'était gonflé d'affection comme de rares fois il en avait l'occasion, d'une façon qu'elle n'avait pas pu le faire depuis longtemps, au point de se demander si un jour elle s'était sentie aussi bien et à sa juste place. Sentiment qui pouvait lui faire peur si elle osait y penser mais qu'elle préférait seulement ignorer afin de ne pas briser la douceur de ce moment unique. I really like kissing you. Et son soupir dévale ses lèvres, elle sent son palpitant apaisé sans même avoir su avant cela combien elle en avait besoin. Being with you. Et la sorcière ressent encore le contact chaud de ses baisers sur sa peau tandis que le sommeil leur a accordé son attention réparatrice et paisible, pour une nuit de calme et d'évasion dans des contrées réconfortantes. Car ces deux là en avaient amplement besoin après cette longue période de complications au bureau des aurors, leur énervement ne prenant pas source de nulle part, si ils ne l'avaient pas réalisé, la vérité était qu'ils avaient besoin de l'autre à ce moment précis pour aller de l'avant et oublier tout le reste. Tourments oubliés si facilement par la présence de l'autre, Alicia apprécie se réveiller dans ses bras plus qu'elle ne le devrait. Ses yeux papillonnent légèrement, la lumière du jour filtre à travers ses volets encore fermés, offrant encore une lumière tamisée à la pièce. C'est sa présence à lui qu'elle remarque le plus, dont elle note chaque sensation offerte, la moindre attention. Celle de son regard à son attention, ses doigts glissant le long de son bras d'une façon qui l'avait déjà attendrie la veille, son souffle chaud glissant sur sa peau et enfin, son sourire. « hey.. » est-ce que cela va être bizarre ? Ses sourcils se froncent d'un bref mouvement avant de s'efforcer à rester détendue et à ne pas y penser. Les effluves de tendresse offertes la veille prennent encore bien trop place pour que la jeune femme ne réfléchisse à la réalité et ne décide de remettre une barrière de sécurité entre eux.. quelque chose qu'elle aurait surement fait immédiatement avant, tout comme lui qui n'avait pas pour habitude de rester. Seulement se réveiller à ses côtés mais surtout dans ses bras ce matin avait une saveur particulière que la lionne appréciait vraiment. Un sourire étira ses lèvres à son idée tandis que sa main remontait le long de son torse, se logeant sans qu'elle n'y pense juste au dessus de son cœur. « c'est pas grave, j'ai envie de rester au chaud un peu.. » et tout contre lui, surtout. Pas encore complètement reposée malgré sa nuit, la fatigue laissée par la mission toujours présente parce qu'ils ne faisaient qu'enchainer sans s'arrêter, elle avait conscience qu'un temps de pause ne serait pas mauvais et un soupir dévala ses lèvres alors qu'elle reposait sa joue contre son épaule. Quelques coups à sa porte l'extirpa pourtant de ce moment tandis qu'elle relevait sa tête, croisant le regard de Miles. « Ali, t'es réveillée ? Je peux entrer ? » la voix de Katie s'entendait derrière et amena l'auror à agir avec vitesse. « Non ! Enfin si, attends j'arrive, ne rentre pas. » Elle s'extirpe à contrecœur de sa couette et de la chaleur de ses bras en tentant de lisser ses cheveux, croisant son reflet dans le miroir pour découvrir la trace preuve du passage de l'auror la veille. C'est alors avec une main sur son cou qu'elle s'efforce à paraître naturelle en ouvrant, sans tout à fait le faire, sa porte. « il y avait ton dossier éparpillé par terre dans le salon.. » - « ah bon ? un coup de vent peut-être. » Katie l'avisa d'un léger air sceptique, elles savaient toutes les deux que la fenêtre du balcon était fermée. « mh peut-être, ton kimono aussi y était.. ça va ? » Alicia lui sourit tout en récupérant son dossier, hochant activement la tête. « ah mince, j'ai du l'oublier.. oui oui ça va, ne t'inquiète pas.. » seulement la brune avait oublié ce que ses doigts dissimulaient au moment d'attraper le dossier et Katie sembla aussitôt le remarquer car Alicia vit son regard s'arrondir et sa meilleure amie tenter de regarder dans sa chambre. Par réflexe, elle attrapa sa porte pour la refermer un peu plus. « mais non.. t'es accompagnée ? Qui c'est ? » - « c'est personne. » sa réponse est quelque peu précipitée et par merlin, elle espérait que Miles se taise. « j'ai vu ses pieds, je sais qu'il y a quelqu'un. » le sourire de Katie était bien trop triomphant pour qu'elle puisse démentir quoi que ce soit et Alicia la poussa gentiment en arrière. « c'est absolument personne, j'ai juste des affaires sur le lit.. » - « et un sacré suçon.. même deux ! Aliii, tu m'avais caché ça.. » sa main se plaqua dans une maigre tentative de dissimulation sur son cou sans même plus savoir où le faire. Ses lèvres se pincent dans un sourire, elle a l'air le plus coupable qui soit. « bye Katie.. » elle entendit sa meilleure amie s'indigner derrière la porte mais tout de même rire tandis qu'Alicia s'empressait de verrouiller sa chambre et d'y apposer un sort empêchant toutes oreilles curieuses d'écouter.
En se retournant vers Milo, elle le fusilla du regard malgré son sourire. « c'est de ta faute ça.. » approchant de son bureau, elle a froid Alicia maintenant qu'elle a quitté le lit et par la tenue dans laquelle elle est – une simple culotte en coton et toujours son t-shirt blanc. Alors elle dépose le dossier et le kimono récupéré, puis sa baguette avant de grimper à nouveau sur le lit. « je suis sûre que t'es trop fier. » et elle se cale à nouveau contre lui, à la juste place confortable que Miles Bletchey lui offrait sans qu'elle ne s'en lasse. En relevant le regard vers lui, elle toucha du bout de son index ses propres suçons qu'elle avait laissé sur sa peau. « toi aussi, tu es marqué. » et combien cette simple idée lui plaisait, elle qui avait eu cet ascendant sur lui, ce pouvoir de le faire sien et d'y laisser l'histoire de son passage sur sa peau. Et comme pour sceller ce sentiment et ce qui s'y était passé, ses lèvres reviennent un instant embrasser chacune des traces en prenant son temps, juste avant de se reculer avec un sourire mi-insolent mi-adorable laissant entendre le fond de sa pensée. You're still mine, Bletchey.
Miles Bletchey
veritaserum
parchemins : 490
sablier : 17
- convictions : asshole with feelings. // I'm not totally useless, I can be used as a bad example. // I'll do this my way.
Il est toujours surpris par la tendresse qui les enveloppe dès lors qu’ils se réveillent côte à côte. Il s’attend toujours au pire, Milo, a constamment cette crainte que la déesse blottie contre lui ne réalise qu’il n’avait rien à faire là. Cette fois-là, encore une fois, ses peurs sont balayées alors que la main d’Alicia ne se pose au-dessus de son coeur. Il se demande si elle peut entendre comme son cœur bat plus vite quand elle est si près de lui, si elle peut sentir à quel point il vibre d’une joie sincère et inédite. C’est lui tout entier qui irradie d’un bonheur qu’il ne peut simuler, lui toujours si affamé d’elle et de sa peau contre la sienne, de ces étreintes qui parviennent à l’apaiser. Il ferme les yeux en sentant sa partenaire poser sa tête sur son épaule alors que ses doigts à lui parcourent toujours son bras avec tendresse. Seulement leur bulle est atteinte par les quelques coups frappant contre la porte qui poussent le futur auror à ouvrir brusquement les yeux, cherchent le regard d’Alicia. Cette dernière s’empresse de quitter le lit qui devient brutalement froid sans elle contre lui alors qu’il peste intérieurement contre la colocataire qui osait interrompre ce moment des plus parfait. Forcément, son regard s’attarde sur la silhouette d’Alicia alors qu’elle file ouvrir la porte, Alicia qui reste incroyablement belle même au réveil, surtout quand c’est encore son tee-shirt qu’elle porte. Son tee-shirt qui lui va d’ailleurs bien mieux qu’à lui et qu’il était prêt à lui laisser, pourvu qu’elle le porte pour lui encore et encore. En dépit de la situation, un sourire amusé étire les lèvres de Miles quand il entend son amante essayer de se débrouiller comme elle le peut pour faire taire les doutes de Katie, sans succès. Il doit retenir un rire quand celle-ci remarque les suçons qu’il a laissé sur sa peau alors qu’il n’est absolument pas désolé de voir que la présence de ceux-ci la mettaient dans une drôle de position. Il se met à rire seulement quand la porte est verrouillée et que la lionne a apposé un sort leur permettant de discuter sans être entendu. Quand son rire se tait, un sourire satisfait le remplace et glisse sur ses lèvres. Forcément qu’il était fier de l’avoir ainsi marqué, de l’avoir fait sienne de cette façon en laissant sur elle une trace qui restera plusieurs jours. Le sorcier s’empresse de l’entourer de ses bras et de l’attirer à lui quand elle rejoint le lit, trop heureux de voir qu’elle revenait naturellement se blottir contre lui. « Évidemment, je suis même très fier et si j’avais su, j’en aurais probablement laissé encore plus... » Il rit à nouveau même s’il n’était pas très éloigné de la vérité, Miles, alors que son côté possessif semblait bien plus fort avec Alicia qu’avec quiconque. C’était viscéral, avec elle. Il avait besoin de savoir que c’était à lui qu’elle penserait même quand il n’était pas là, que c’était ses lèvres sur sa peau qu’elle imaginait. C’était déjà son cas à lui alors qu’elle occupait la moindre de ses pensées alors il était normal qu’il cherche à ce que ce soit son cas aussi, pas vrai ? Son regard s’abaisse vers Alicia, arquant un sourcil à sa remarque alors qu’il doit avouer que le fait qu’elle ait voulu le marquer, lui aussi, l’atteignait plus qu’il ne l’aurait cru. Il n’avait jamais eu cette envie là avant et pourtant, le simple fait d’évoquer les traces laissées par la brune suffisaient à envelopper son cœur d’une douce chaleur. « Tu l’es plus que moi.. » Des frissons viennent parcourir sa peau quand la sorcière vient apposer ses lèvres sur chaque marque qu’elle a laissé, le poussant à repenser aux instants qu’ils avaient partagé la veille. Le sourire qu’elle lui offre alors qu’elle soutient son regard achève de le frustrer un peu plus, faible qu’il était face à la beauté à ses côtés. D’un mouvement fluide, il se redresse et fait basculer Alicia sur le côté pour prendre place au-dessus d’elle. Il se penche pour venir effleurer ses lèvres des siennes, avant de l’embrasser. « Il faut que tu arrêtes. » dit-il entre deux baisers. Après quelques instants à se délecter de ses lèvres, Milo se redresse, laissant sa main s’agripper à sa cuisse. « Si tu n’arrêtes pas, ça va finir avec toi et moi ici, enfermés toute la journée car je refuserai de te laisser partir. » Elle et lui trop occupés à s’aimer pour se soucier de ce qu’il se passerait une fois la porte de cette chambre franchie, programme qui le tentait mais qui ne serait pas raisonnable. Il était déjà trop difficile de ne pas flancher tout à fait et de ne pas se laisser envahir par cette passion qu’elle éveillait chez lui. Dernier baiser déposé sur ses lèvres, il reprend sa place à côté d’Alicia et l’attire vers lui, main venant jouer avec ses mèches brunes. « Puisqu’on a tout le temps du monde... » Du moins, ils avaient tout le temps qu’ils voulaient bien s’accorder. « On devrait dire tout ce qui nous passe par la tête… y compris des choses vraiment embarrassantes.. » lance-t-il l’air de rien. Évidemment il n’était pas discret et cherchait juste un moyen d’apprendre quels secrets honteux elle pouvait bien lui cacher. « Alleeeez Ali, si tu veux je commence ! Je te raconte un truc hyper honteux et après c’est à toi. » Et le pire était probablement qu’il avait bien trop d’histoires à raconter – même si au fond, il n’avait pas honte de grand-chose. Finalement, Miles choisit une anecdote qui la concernait alors qu’il n’arrête pas pour autant de caresser ses cheveux. « Tu te souviens de notre entraînement il y a trois semaines ? On était tous épuisés car on y était depuis plus deux heures, vous êtes tous partis et moi je suis resté en disant que je devais nettoyer. » Ce qui était assez bizarre pour avoir poussé bon nombre de ses camarades à froncer les sourcils sans que personne ne relève vraiment, à cause de l’épuisement général ressenti. « En fait on venait de te regarder réussir à mettre l’instructeur au sol alors qu'il avait dit que c'était impossible et ça m’a tellement excité que ben… Je pouvais plus trop marcher, tu vois. » dit-il en haussant les épaules alors qu’il se souvenait de la torture qu’avait été l’instant tandis qu’il attendait que son traître de corps ne se calme. « Et c’est clairement de ta faute parce que t’étais beaucoup trop belle et qu’en plus de ça l’autre était tellement gêné qu’il a mis fin à l’entraînement, je ne suis qu’un faible sorcier incapable de résister aux bonnes choses finalement... » lance-t-il sans éprouver la moindre trace de regret. Spontanément, il dépose un baiser sur sa tempe et soupire d’aise, comblé par ce moment d’une incroyable simplicité. « A toi ! » Même s’il était convaincu que rien de ce qu’elle faisait ne pouvait être véritablement embarrassant.
mood actuel : se remet difficilement de la perte de leur appartement dans les flammes, habite temporairement chez miles et ça lui fait le plus grand bien.
Elle rejoint ses bras en laissant derrière elle l'idée qu'elle se ferait ennuyer par sa meilleure amie dès l'instant où elle mettrait un pied en dehors de sa chambre, à plus tard les questions, les regards suspicieux et devinettes alors que Katie et Angie ne sauraient jamais deviner que c'est Miles Bletchey qui arrivait à ce jour à la faire sourire de la sorte. Alicia non plus, elle n'arrivait pas tout à fait à y croire. Pourtant habillée de son t-shirt et apaisée par la chaleur de son corps contre le sien lorsqu'elle le rejoignait, ce n'était pas que ça qui la faisait sourire. Il y avait aussi sa fierté, ces marques laissées sur sa peau mais aussi la sienne et son rire, surtout son rire qui devenait petit à petit et sans même qu'elle ne s'en aperçoive, l'une des choses qu'elle préférait chez celui qui avait été son ennemi. Et un sourire glisse sur ses lèvres à cette idée chaude qu'elle était marquée par lui, une part d'elle continuant de l'avertir qu'elle glissait sur une pente dangereuse, la sorcière parvenait de mieux en mieux à l'ignorer ces derniers temps – que cela soit une bonne chose ou non. Taquine jusqu'à venir reposer ses lèvres aux endroits imprimés de passion qu'elle lui avait laissé, il ne faut que quelques secondes à l'auror pour la faire doucement basculer en la dominant de tout son corps. Alors un sourire apparaît, quelque peu insolent et provoquant, une jambe glissant sur la sienne au moment où Miles se fait pour une fois plus raisonnable qu'elle. L'idée de passer la journée enfermée avec lui ne lui déplaisait plus alors qu'il y a encore quelques semaines, cela aurait été de la torture pour la sorcière et sa main glisse sur son torse au moment de son dernier baiser, un soupir commentant sa déception. « j'avais oublié que tu étais le plus raisonnable de nous deux. » ironise Alicia qui au fond savait pourtant très bien qu'ils ne pouvaient pas se le permettre, que ce soit vis à vis de leur travail ou même du fait qu'ils n'étaient pas en couple. Miles n'était que de passage tout comme elle n'était qu'éphémère dans sa vie, les choses prendraient fin un jour ou l'autre, peut-être demain si plus aucune occasion ne se présentait et si ce fait demeurait une forme soulagement sécurisant pour la sorcière depuis ces dernières semaines, une part d'elle commençait à regretter d'avance le jour où ce serait le cas. Ils n'avaient rien à faire ensemble pourtant, ces échanges, cette complicité charnelle – et plus - n'étaient pas censés exister. Mais elle se laisse facilement faire par sa seule envie de ne pas y réfléchir et de profiter du moment présent et cela fait tant de bien à celle qui ne cesse d'adresser une attention trop précise à propos l'avenir. Alicia apprécie la façon dont il joue avec ses mèches, la façon dont il prononce son surnom comme si de toujours, il l'avait fait. Et sa main glisse à nouveau sur son torse comme elle appréciait tant le faire, la chaleur de sa peau contre ses doigts, l'écoutant lui proposer sa nouvelle idée avant de relâcher un petit rire. « mais jamais je.. » il l'interrompt et elle sourit. Avant, elle aurait pensé qu'il ne recherchait que des armes à se servir contre elle mais que Miles propose de passer en premier attisait plus sa curiosité que sa méfiance. « on verra, ça dépendra de ton histoire.. » et ce que l'auror lui avoue alors réussit à la surprendre – bien que pas tout à fait, évidemment que ça avait dû lui arriver – à la faire rire, se redresser même légèrement sous la surprise. Petite danse des épaules en se souvenant de la façon dont elle avait réussi à mettre k.o. leur instructeur, son rire qui s'entend en éclat au moment de comprendre l'handicap qui était intervenu pour son collègue. Et son regard glisse jusqu'à l'endroit où l'objet demeurait endormi aujourd'hui avant de revenir à lui dans un « Mais non... » aussi amusé qu'épaté. Elle était toute fière d'avoir réussi à lui provoquer ce genre de réaction, sentiment plaisant de se savoir désirée et attirante à ses yeux, compliment qu'elle entend et qui la fait sourire et se pincer les lèvres alors qu'elle revient dans ses bras et accueille son baiser sur sa tempe avec plaisir. « je note de ressortir cette tenue et de mettre au sol le plus de personnes possibles à l'avenir.. » relevant son regard vers lui, Alicia a encore envie de le taquiner à ce sujet mais se retient, gardera cette arme pour plus tard tandis que l'une de ses jambes passe au dessus des siennes dans une position plus confortable. Ses doigts se promènent sur son torse sans réellement y réfléchir, en appréciant chacun des reliefs, venir flirter avec la lisière de son boxer tout comme remonter en direction de son cœur. « Mh... » et elle réfléchit vraiment à ce qu'elle pourrait lui dire. Il ne fallait pas quelque chose de trop embarrassant – juste au cas où – mais il lui fallait tout de même jouer le jeu et au fond, elle avait envie de le faire. « tu vois Tanner ? il croit que j'ai un crush sur lui.. » elle soupire, peu vraiment contente que ce soit le cas. « en fait j'ai voulu te faire un prank il y a deux semaines en glissant dans vos vestiaires pour te prendre tes vêtements en douce, sauf qu'il est rentré juste après moi et avec son égo surdimensionné, comme vos casiers sont côte à côte, il a cru que je venais fouiller ses affaires pour trouver des infos sur lui. » une grimace peint ses traits au souvenir. « et comme je ne pouvais décemment pas lui justifier ma présence là et qu'il ne voulait pas me croire, je suis partie avant que quelqu'un d'autre arrive. Sauf que trois jours après on tombe en mission ensemble et il se comporte comme un idiot total alors il se fait brûler par une méduse polaire. » ils étaient tombés sur une cargaison entière de ces créatures lors d'un simple contrôle, leur particularité étant qu'elles ne vivent pas dans l'eau, les rendant plus rares. « j'ai dû lui maintenir la jambe pendant qu'un homme a soulagé sa douleur avec hm.. une technique moldue à base d'urine.. et il geignait comme un enfant de quatre ans. En rentrant, il m'a fait une déclaration en me disant que ses sentiments commençaient à apparaître depuis que je lui avais sauvé la vie et qu'il espérait que cela reste entre nous pour stabiliser ce que l'on pourrait éventuellement avoir plus tard.. il a fini en me disant de ne ne pas m'inquiéter, bientôt il m'aimerait autant que moi je l'aime. » sa grimace se change en rires tant la situation lui paraît toujours absurde aujourd'hui, elle qui aurait pourtant voulu oublier ce moment.
Miles Bletchey
veritaserum
parchemins : 490
sablier : 17
- convictions : asshole with feelings. // I'm not totally useless, I can be used as a bad example. // I'll do this my way.
« Comment tu peux oublier alors que je suis toujouuuurs en train de te remettre sur le droit chemin là... » Sourire en coin aux lèvres, il n’y avait sans doute rien de plus faux que ce qu’il venait d’énoncer. Seulement plus le temps passait et plus Miles était convaincu que la lionne était loin d’être aussi raisonnable que ce qu’elle pouvait donner l’impression d’être – autrement, comment expliquer qu’elle se laisse si facilement entraîner dans ses histoires ? Corps qui s’étend à nouveau près d’elle, il ne peut qu’attirer Alicia dans ses bras, refusant qu’elle ne lui échappe. Il était prêt à la garder près de lui aussi longtemps qu’elle le voudra, persuadé de ne jamais se lasser d’elle et du temps passé ensemble. Il a cette drôle d’envie d’en savoir plus encore, parce que même s’ils se connaissaient depuis des années, l’anglais avait l’impression de la découvrir réellement depuis trop peu de temps. Convaincu que cela l’inciterait à se lancer à son tour, Milo est le premier à révéler une anecdote embarrassante même si pour le coup, il est rarement véritablement gêné. Il lui en faudrait plus que ce qu’il venait de lui avouer pour se sentir véritablement mal à l’aise. Le sorcier ne loupe rien du sourire étirant les lippes d’Alicia, de la satisfaction qui semble briller au fond de ses iris. Levant les yeux au ciel, lui même sourit alors qu’il a l’impression que leur complicité ne fait que se renforcer un peu plus suite à ce qu’il venait de dire. « Ugh je viens de te confier une arme trop puissante là.. » Tête qu’il secoue en soupirant, faisant mine d’être dépité avant de rire. Évidemment qu’il était partant pour qu’elle enfile des tenues moulantes avant de mettre au sol des abrutis qui ne méritaient même pas de respirer le même air qu’elle, divinité aux formes renversantes qu’il pourrait admirer des heures durant. Ses bras se referment un peu plus autour d’elle alors que ses doigts glissent contre son torse, frissons qui le parcourent alors que Miles doit se faire violence pour ne pas l’embrasser encore et encore. Seulement ses mots volent toute son attention, sourcil arqué face à ce que leur imbécile de collègue semblait croire. Dans quel monde Alicia Spinnet pouvait avoir un crush sur quelqu’un d’aussi peu intéressant que lui ? Forcément c’était sa jalousie qui parlait et le poussait à être agacé par un sorcier qui, habituellement, ne réveillait rien d’autre que son indifférence. Malgré tout, c’est un sourire qui étire ses lèvres au fil de son récit, de plus en plus amusé par ce qu’elle lui dévoilait. L’ancien serpent ne s’attendait pas à une telle histoire mais il finit quand même par éclater de rire face à la dernière partie de son récit, surpris par cette histoire d’urine utilisée pour soulager les piqûres de méduse. « Ok alors ton histoire est clairement plus drôle que la mienne ! » Peut-être parce que celle-ci mettait en scène l’humiliation d’un sorcier qui avait réveillé sa jalousie, à tout hasard. « C’est quoi cette histoire d’urine ? Non enfin j’ai déjà entendu parler d’ingrédients particuliers pour soigner des blessures, mais de l’urine quand même... » Miles restait incrédule face à ce détail bien qu’un autre le chiffonnait encore, ce qui n’étonnera probablement pas Alicia. « Tanner pense vraiment avoir une chance? Rappelle moi de botter le cul de ce troll lors du prochain entraînement. » Il s’en souviendra pour deux évidemment. Le sorcier se redresse et fait basculer la lionne, sourire entendu aux lèvres alors qu’il se penche vers ses lèvres. « Tu sais, je sais exactement comment te débarrasser de lui... » Derniers centimètres franchis alors qu’il retrouve ses lèvres avec une passion renouvelée, l’envie viscérale de lui rappeler ce qu’il pouvait lui faire éprouver. Ses baisers glissent le long de sa mâchoire, dans son cou avant de venir s’attarder à la base de celui-ci. Il y laisse sa marque Milo, avec une satisfaction qu’il ne dissimule pas, avant d’en faire de même à la naissance de sa poitrine. Il retrouvait ce même besoin de la marquer de la veille, cette envie de s'assurer qu'aucun ne s'imagine qu'elle puisse être libre - car elle ne l'était pas, pas vrai ? Elle ne l'était pas et lui non plus, peu importait ce qu'ils n'osaient formuler à voix haute, leurs regards et caresses étaient suffisamment parlants aux yeux de l'auror. Il tente d’ignorer au mieux le brasier qui s’éveille en lui, conscient qu'il ne devait pas trop se laisser aller alors qu'il se redresse pour croiser le regard d’Alicia. « Ça devrait être clair pour lui. » Pour lui, pour elle, pour chaque sorcier qui aurait l’audace de l’approcher. You’re mine.
mood actuel : se remet difficilement de la perte de leur appartement dans les flammes, habite temporairement chez miles et ça lui fait le plus grand bien.
tw, rapprochements physiques. Il y a ses rires puis les siens, les leurs, qui se joignent ensemble et forment cette mélodie à laquelle Alicia commençait doucement à chérir véritablement. Et elle s'y plaisait vraiment dans ses bras, la chaleur que l'auror lui offrait sans condition ou crainte, c'était ça qui avait changé au fil de ces derniers mois, cette sécurité qu'elle ressentait lorsqu'elle était avec lui. Celle qu'elle ressent de façon si naturelle lorsqu'ils sont en mission ou au bureau, celle qui s'est installée dans leur intimité lorsqu'il y a quelques semaines encore, jamais Alicia n'aurait révélé quoi que ce soit dont Miles aurait pu se servir contre elle. Et forcément qu'ils y pensent car même lui la nomme d'arme, cette anecdote qui avait tout de même un peu donné chaud à la lionne en réalisant ce qu'elle était capable de lui infliger sans même le savoir. Sourire coupable sur les lèvres qui ne l'a pas quitté avant de raconter son histoire aussi, se pliant aux règles même si évidemment, ce ne fut pas entièrement incriminant à son sujet mais plutôt à celui de leur pauvre et imbécile collègue. Mélange de trop d'égo, de méduses polaires, de blessures idiotes et d'une confiance démesurée en soi, elle le fait rire et est contente de faire mouche, balayant cette histoire d'urine d'un geste de main car la brune tentait vraiment d'oublier ces images. « j'ai pas vraiment écouté mais j'imagine que ça a dû l'aider.. en se faisant uriner dessus. » elle pouffe légèrement malgré elle et les cris de Tanner l'imbécile qui lui restaient en mémoire, il l'avait bien cherché après tout. Puis Miles renchérit à propos de ce que croit leur collègue et elle sourit, plaçant une main sur son torse et juste au dessus de son cœur, encore une fois, sans même le réaliser. « j'ai peur que si sa tête heurte encore une fois le sol il ne perde ses dernières capacités intellectuelles.. » lui confie t'elle avant d'être basculée sur le dos, un léger rire lui échappant par surprise. Oh elle aurait dû le repousser, mais la lionne en est bien incapable. Il est alors si proche de l'embrasser et naturellement, ses mains remontent autour de son cou pour s'y enlacer, ses doigts venant s'immiscer à la naissance de ses cheveux. « Ah oui.. ? » elle sourit tout contre ses lèvres au moment où il l'embrasse Alicia, ferme les yeux par ce tendre plaisir qu'il vient quérir et leur offrir, qu'elle laisse clos tandis que Miles descend parsemer de baisers sa mâchoire puis son cou comme il l'avait déjà fait la veille. « Mh, évidemment que tu en profites. » elle rit à nouveau, ouvrant les yeux sur l'image de son ancien ennemi s'attardant sur sa peau avec un peu trop d'attention et de satisfaction afin de laisser un peu plus de lui sur elle, possessivité qui la fait sourire au lieu de l'exaspérer ou la craindre car elle avait les mêmes pulsions envers lui. Seulement il réveille le feu que Alicia tentait de calmer depuis quelques minutes et son bassin se bouge sous celui de Milo, soupir qu'elle relâche malgré elle au frisson qu'il lui réveille en s'attardant sur sa poitrine. « tu sais que je vais devoir porter un col roulé maintenant par ta faute ? » elle le rend coupable car évidemment qu'il l'est, glissant l'une de ses mains de sa nuque jusqu'à son torse en face d'elle, ses doigts qui glissent sur le relief de ses muscles tandis que son autre main appuie sur sa nuque pour l'approcher d'elle. Alors elle flirte avec ses lèvres par la caresse des siennes, bien consciente de mener le jeu à cet instant et d'initier elle-même ce que généralement il est celui qui commence, le souffle devenant court. « tu devrais te préparer, on va être en retard.. » mais son ton implorait l'inverse et si Alicia ne souriait plus, ce n'était que par l'envie qui l'embrasait. Lèvres qu'elle capture avec fièvre au moment où elle ne peut plus se retenir, Alicia cambre légèrement son corps à la recherche de plus de lui encore, frisson qui lui parcourt les bras au moment d'approfondir le baiser qu'elle lui offrait et qui refusait qu'il ne parte malgré les prochains mots qu'elle lui adresse, presque essoufflée. « you're such a bad idea. » parce qu'elle craquait encore pour lui quoi qu'elle en dise lorsqu'il n'était pas là ou qu'il l'agaçait, l'embrassant à nouveau d'une fièvre qui l'emportait et jurait avec la raison qui l'animait généralement. Alicia laisse ses mains se perdre sur son corps, de ses biceps jusqu'à son dos musclé, elle fond, même un peu trop tandis qu'elle a l'impression que sa chaleur corporelle vient d'augmenter de dix bons degrés. Miles Bletchey avait apposé son sort sur elle et Alicia était incapable de s'en défaire.. mais par pur esprit de contradiction, la lionne en elle trouve finalement, au bout d'une longue minute à s'embrasser, la force de se séparer de lui. Le repoussant jusqu'à le faire tomber sur le côté d'un mouvement de hanche, elle est désormais sur lui et se penche une dernière fois vers lui, son excitation plus que visible aux reliefs que laisse apercevoir le t-shirt qu'elle lui avait volé, intimité qui s’asseoit sur la sienne et lui donne envie de rester jusqu'à ce qu'il l'emporte de possessivité et de désir irrépressible. Mais sa main se pose sur son torse, presque essoufflée, elle s'écarte de lui en riant. « stop, stop.. » Alicia ne savait comment elle réussissait à tout arrêter, c'était comme si une force invisible guidait ses mots et ses gestes alors que tout son être lui criait de rester. Désormais debout, elle s'éloigne jusqu'à venir près de son bureau, observant l’apollon dans son lit à l'excitation évidente, se mordant les lèvres par l'envie et la frustration qui l'emportaient. « i hate you, Miles Bletchey. » et un sourire en coin se lisait sur ses lèvres quand dans son regard, le message inverse s'exprimait.
Miles Bletchey
veritaserum
parchemins : 490
sablier : 17
- convictions : asshole with feelings. // I'm not totally useless, I can be used as a bad example. // I'll do this my way.
« Comment il pourrait perdre ce qu’il a jamais eu, de toute façon ? » C’est plus fort que lui, Milo qui ne peut se retenir de se moquer d’un collègue qu’il n’estimait déjà pas beaucoup. C’est pire maintenant qu’Alicia lui a avoué la nature de son comportement avec elle parce qu’à quel moment un troll aussi ridicule que Tanner pouvait s’imaginer avoir la moindre chance avec elle ? Sans doute que ce jugement était un peu hypocrite quand il saisissait chaque opportunité de l’embrasser, de l’aimer un peu plus alors même qu’il ne méritait pas un instant son attention. Seulement, le sorcier est assez égoïste pour se contenter de profiter de ce qu’il avait la chance d’avoir sans chercher à comprendre comment il pouvait se retrouver avec la brune dans les bras. Alors c’est ce qu’il fait, profite des secondes s’égrainant toujours plus vite quand il était avec elle, se servant de cette anecdote comme un prétexte pour à nouveau parcourir sa peau de ses lèvres. Au-delà de la possessivité évidente qu’il éprouvait envers elle, il y avait toute son affection qui s’exprimait à travers ses doigts caressant sa peau, ses lèvres apposant sa marque. Alicia le laisse faire et il ne se prive pas de cette autorisation tacite offerte, sourire au coin des lèvres quand il sent son bassin remuer contre lui. Il n’en faut pas plus pour être pleinement éveillé et, surtout, affamé d’elle encore, de ses baisers et caresses, de cette tendresse qui se fait passion. « Oh non, c’était vraiiiment pas ce que je voulais ça.. » Il rit comme un idiot, le cœur léger de débuter cette journée de la plus belle des façons. Pourtant son rire se meurt car elle est là, sa lionne, glissant une main sur sa nuque pour l’attirer à elle, effluves chatouillant ses narines pour le transporter déjà dans des contrées qu’il n’imagine que trop bien. Il ne cherche même pas à résister car il n’en a pas l’envie, ne désirant qu’un peu plus d’elle avant de devoir la quitter. « Sûrement oui… » Mais lui non plus n’esquisse pas le moindre mouvement pour se défaire d’elle, palpitant enchanté qui l’empêche de prendre la moindre distance avec elle. C’est Alicia qui l’embrasse cette fois tandis que Miles répond avec passion, se perdant avec ferveur contre elle alors qu’il glisse une main sur sa cuisse pour la sentir un peu plus contre lui. Et qu’importe qu’elle soit si proche de lui déjà, qu’importe que sa peau ne caresse déjà la sienne et que leurs langues ne se lient au point de le faire frissonner, ce n’est jamais assez. Il aurait été capable de la garder ici toute la journée et plus encore, à l’aimer jusqu’à ce que son imbécile de palpitant ne cesse de s’emballer au moindre de ses regards tout en se demandant si c’était possible, à l’aimer jusqu’à épuiser le moindre de ses désirs. « You like bad ideas. » murmure-t-il contre ses lèvres, lèvres retrouvées avec ferveur alors que les mains d’Alicia sur son corps ne font qu’accentuer son excitation, le poussant lui même à laisser ses mains vadrouiller sur sa peau. Trop distrait, il n’anticipe pas le mouvement de la brune qui les fait basculer jusqu’à se retrouver au-dessus de lui. Par réflexe, ses mains s’installent sur ses cuisses, son propre bassin qui s’élève pour être un peu plus en contact avec son intimité, soupir qui le quitte. Milo tente de se redresser, volonté de l’embrasser à nouveau mais Alicia le repousse en riant et si une part de lui se retrouvait incroyablement frustré, une plus grande, elle, fond en entendant cette mélodie raisonner entre les murs de la chambre. « Pourquoi ? » râle-t-il plus pour la forme qu’autre chose, conscient qu’elle ne faisait qu’être bien plus raisonnable que lui. Seulement il soupire quand elle le quitte, s’éloignant du lit chaud dans lequel il se sentait moins bien sans sa présence. Son regard la détaille avec envie, parcourant ses jambes jusqu’à retrouver son propre tee-shirt qu’elle portait encore et qui lui allait tellement bien. Alors, soudainement, il se relève et quitte le lit, avance jusqu’à elle tel un prédateur prêt à sauter sur sa proie. Il s’arrête à sa hauteur, dépose ses mains sur le bureau de chaque côté du corps de son amante, l’emprisonnant entre ses bras. « Is that so ? » Sourire qui ne le quitte plus, lèvres frôlant celles de la brune avant de venir s’y apposer. Une main glisse dans ses cheveux alors que c’est toute sa passion qu’il tente de lui faire ressentir l’embrassant jusqu’à en perdre le souffle. Sa main tire sur les mèches de cheveux qu’il a entre les doigts pour pencher sa tête en arrière. « I hate you more. » Mensonge énoncé avec amusement alors qu’il sait qu’ils n’en sont plus véritablement à ce stade, déposant quelques baisers sur ce cou qui s’offre à lui. « Allez Ali, on est jamais en retard, c’est pas pour une fois... » L’envie de rester ici encore quelques minutes se fait pressante alors que sa main libre se pose sur sa hanche, venant pousser son bassin contre le sien pour lui faire ressentir ce qu’il éprouvait alors à son égard. Main qui se faufile sous le tee-shirt pour venir parcourir sa peau du bout des doigts alors qu’un sourire malicieux étire ses lèvres face à l’idée nouvelle qui venait de germer en lui. « Mais bon je suppose que t’as raison et que je devrais rentrer si je veux pas être en retard... » Il l’embrasse à nouveau Milo, ferveur qui ne l’a pas quitté en dépit de ce qu’il peut bien dire. Il s’écarte brutalement, se frustrant par la même occasion mais se consolant en se disant qu’Alicia était probablement dans le même état que lui. Il récupère ses vêtements pour se rhabiller, laissant son regard traîner encore sur l’unique responsable de ses sourires. « Don’t worry, love. I’ll take care of you at work. » Clin d’oeil offert en même temps que le coin de ses lèvres s’étire, Miles transplane chez lui sans lui laisser le temps de réagir, un peu trop ravi d’être celui qui l’avait ainsi tourmenté – mais le cœur pourtant apaisé d’avoir passer autant de temps avec celle qui le subtilisait un peu plus à chaque instant passé avec elle.
mood actuel : se remet difficilement de la perte de leur appartement dans les flammes, habite temporairement chez miles et ça lui fait le plus grand bien.
tw, rapprochements physiques. Elle tente le plus possible de résister la lionne, de retenir ses pulsions et envies les plus tentatrices, mais il est bien difficile de le faire quand il est là tout contre elle et en de telles conditions. La nuit qu'ils venaient de passer ensemble s'imposait toujours à ses sens, imprimée sur sa peau et jusqu'à sa saveur ressentie sur ses lèvres, Alicia ne pouvait qu'admettre qu'elle avait apprécié passer ces moments avec lui. Les plus chauds et passionnants comme les plus calmes et apaisants et c'était une partie de son soucis à ce temps présent, elle aimait un peu trop cela. Non pas qu'elle aille jusqu'à admettre que c'était lui, qu'elle aimait un peu trop – dans quel monde serait-ce possible d'imaginer un jenesaisquoi de réel et de futur pour eux deux au vu de leur passé et de qui ils étaient ? Mais il y a ce quelque chose qui persiste à s'éveiller et qui grandit, prend de l'ampleur en elle et dans le champ de ses affections quoi qu'elle fasse ou n'accepte. Elle commençait doucement à avoir Miles Bletchey dans la peau et quelle terrifiante et passionnante sensation que de commencer à le réaliser. C'est pourquoi Alicia tente de se tenir plus loin de lui alors que son corps entier – et pas que – ne désire que lui. Appuyée sur son bureau, il ne tarde pas à la rejoindre et le serpent enroule ses bras autour d'elle, la prend au piège sans qu'elle n'exerce le moindre mouvement pour s'en libérer. C'était peut-être ça son principal problème, Alicia aimait la façon dont il réussissait à s'enrouler autour d'elle, à la combler. De ses sourires et par ses caresses, cet humour qu'elle n'était pourtant pas encore prête à qualifier de bon mais qui réussissait pourtant à la faire rire quand d'autres n'auraient qu'un seul regard désintéressé. Et il lui vole son souffle qu'elle ne cherche qu'à récupérer à travers le sien, perdue à ses lèvres quoi qu'elle fasse, même si sa raison lui implorait de s'écarter de l'apollon vil tentateur. Déclaration qui ne lui laisse qu'un sourire sur les lèvres mais provoque une embardée à son palpitant qui y entend d'autres mots, les interdits, ceux qu'elle n'imaginerait jamais prononcés par lui pourtant. Ses mains s'accrochent à lui, agrippent les pans de ses vêtements pour l'attirer un peu plus encore à elle dans ce mouvement de son corps contre le sien, rythme cardiaque accéléré, elle a incroyablement chaud à nouveau la sorcière qui se laisse envoûtée par le charme du serpent. Si bien que lorsqu'il se recule, elle peine à comprendre ses mots, ressentant encore le passage de ses doigts sur sa peau et la ferveur de son baiser. Ecart brutal qui lui offre aussitôt une sacré douche froide quand elle comprend que tout est soudainement coupé. « Miles. » et sa main se relève pour toucher son bras mais il est déjà à s'affairer auprès de ses vêtements alors que son regard balaie sa silhouette, trop déconcertée pour réagir. « Are you serious ? » Alicia croise ses bras devant sa poitrine et commence à avancer vers lui mais se retient, toujours plantée à côté de son bureau. « Yeah, no thanks. » lui répond alors la brune frustrée comme jamais avant qu'il ne transplane sous ses yeux. Il y a une décharge électrique et nerveuse qui semble parcourir son corps et elle soupire lourdement lorsqu'il disparaît pour de bon, n'arrivant pas à croire qu'il venait de jouer avec la tension qui existait entre eux deux pour la laisser aussi frustrée. Miles savait très bien ce qu'il faisait en agissant de la sorte et Alicia décidait de ne pas le laisser impuni. S'il pensait qu'il pouvait jouer à ce jeu sans qu'elle ne lui offre de défaite à celui-ci aussi, il se trompait lourdement. Elle fut alors attentive à faire au mieux possible son travail ce jour-ci, ignorant une large partie de la journée son collègue – de ses piques jusqu'à son regard – pour finalement enfiler sa meilleure tenue de sport et répéter avec un collègue à eux, ce que l'auror lui avait confié un peu plus tôt dans la journée. Le regard ancré dans le sien, elle l'avait défié Alicia, s'était vengée du mieux que possible par la fierté qui avait habillé ses iris brunes. Elle ne voudrait pas l'admettre, mais les choses font qu'elle finit tout de même par craquer à nouveau pour lui, tard, beaucoup plus tard qu'il ne l'aurait imaginé alors que le bureau se voit vidé de ses effectifs et les vestiaires libres. Et encore une fois elle laissera le serpent la charmer et enrouler ses bras autour d'elle, encore une fois il sera l'auteur de ses plus beaux sourires de la journée, de la cavalcade d'un palpitant qui sait lire au delà du déni de sa propriétaire. Alicia avait Miles dans la peau et c'était loin d'être aussi simple ou sans conséquences qu'elle ne l'imaginait.
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