La soirée est déjà bien avancée lorsque sonnent onze coups dans la salle de bal, coupant d'un seul coup la musique sur l'estrade et tirant aux étudiants des regards interloqués. C'est alors qu'ils la ressentent, l'excitation qui a augmenté progressivement au sein des rangs de leurs hôtes, cette impatience juvénile de savoir que quelque chose approche, que quelque chose d'important va bientôt arriver. Et ils ne sont pas dupes, les étudiants de Poudlard, ils comprennent qu'ils peuvent se joindre à la masse. Ils sont conviés à attraper leurs vestes, on leur prête des chaussures épaisses et les intéressés suivent dans un seul mouvement les Islandais qui filent tous dans un coin de la salle de bal. Une porte vient d'apparaître, qui n'était pas là auparavant, ils en jureraient. Et en la passant, c'est l'émerveillement qui trouve enfin un sens, un sens qu'il avait commencé à revêtir à Poudlard. Devant eux s'étend une plaine enneigée, scintillant sous la lumière de la lune, iridescente, comme peinte à la main de centaines de nuances rosées, mais reflétant simplement l'astre ayant chassé les nuages et les éclairant tout à fait. La directrice de la communauté, aidée de quelques enfants aussi souriants qu'elle, leur distribuent des bougies et les orientent vers la plaine qu'ils doivent traverser, sans l'allumer. C'est divers groupes qui s'élancent alors, les rires embaumant l'air, les pas foulant la neige fraîche, la buée s'échappant des lèvres constamment souriantes. Au bout de la plaine commence à monter une pente douce, menant au haut d'une colline dont ils ne discernent encore rien et, pour les guider, même si la lune est haute, c'est des centaines de bougies qui sont allumées et font briller les yeux de tous. Des groupes d'enfants passent en courant, faussement agrippés aux mains de leurs ancêtres, silhouettes translucides et fantomatiques les ayant rejoint pour cette tradition aussi attendue que respectée, et tous portent le même sourire, dénué de la tristesse qui suit habituellement l'idée de la mort. Et c'est l'air même qui semble scintiller, en millions de sphères bleutées qui s'élèvent à chacun de leur pas, comme autant de bulles de savon scintillantes, qui se hissent par-delà leur groupe, pour finalement éclater quelques dizaines de mètres au dessus d'eux. L'ascension n'est pas ardue, mais les associations se délitent pour laisser chaque couple, chaque trio, chaque groupe avancer à son rythme et l'air ruisselle de rires, de chants des locaux, de prières silencieuses adressées à la famille restée en Grande Bretagne. Parce qu'il se dégage cette sensation nostalgique d'avoir autour de soi tous ceux ayant peuplé sa propre existence, les amis, ceux restés, ceux partis, la famille éloignée, la famille proche, et chacun comprend finalement le sens profond de cette tradition; le partage, l'infini partage. Alors, il y a beaucoup de sourires dans cette ascension, beaucoup d'amour, et elle est loin d'être terminée.
hors-rp
❖ Cette partie du bal de Yule est facultative. Votre personnage peut se contenter de rester dans la salle et d'apprécier sa soirée et les activités du bal sans se risquer dehors. ❖ Il y aura une seule autre intervention du choixpeau qui sera postée dans quelques jours et dans laquelle nous vous expliquerons ce qu'il se passe en haut de cette colline! Vos posts doivent donc logiquement s'arrêter à ce moment!
aide à l'intégration
Pour plus de fluidité et pour faciliter la compréhension, nous vous proposons un petit formulaire facultatif que vous pouvez utiliser en fin de RP
A propos de mon RP Prénom/Nom du personnage : Mon personnage est libre / avec (supprimez la mention inutile) Résumé de mon RP :
Code:
<t3>A propos de mon RP</t3> [b]Prénom/Nom du personnage : [/b] [b]Mon personnage est libre / avec [/b]<t3b>(supprimez la mention inutile)</t3b> [b]Résumé de mon RP : [/b]
La soirée avait poursuivie son cours. Astrid avait alors amener une discussion autour des baleines avec Luna, mais aussi Anya, chose peu étonnante de voir la vipère et la blairelle ensemble et se parler sans se lancer des piques. La poufsouffle ne s’était pas lancé pour danser, préférant alors cette discussion et le buffet, non pas qu’elle n’aime pas danser, mais c’est si contraignant dans le monde d’où elle vient de devoir accorder une danse à quiconque qui l’invite, que si la jeune fille peut l’éviter… Elle l’évite.
Astrid s’amusait à sa manière, comme elle l’entendait et se régalait de cette soirée qui se passait sans personnes importantes que sa famille veut impressionner, sans les harpies sur le dos ou sans avoir besoin d’aller à la rescousse de son frère. Vilhelm faisait bien ce qu’il voulait aussi ce soir, ce n’était pas sa petite sœur qui l’empêcherait de quoique ce soit ou qui viendrait lui parler pendant cette soirée. Chacun ses amis, ses affinités, ses envies, chacun sa vie.
Durant la soirée, elle parle aussi avec d’autres amies, profitent des installations du bal pour garder le maximum de souvenirs, une atmosphère qui gonfle le cœur de la demi-vélane qui se sent bien. Autant en profiter avant le retour au manoir familial. Non pas qu’elle déteste le manoir, elle sera heureuse de revoir ses parents et sa petite sœur, mais alors les harpies… A éviter. Dans sa tête, Astrid savait déjà qu’elle profiterait de jouer avec Solveig ou encore sa nièce quoiqu’en dise Freya.
Le temps s’arrête, comme si un stupefix avait été lancé dans la salle. Peu d’indices sur la suite, à part qu’ils sortaient. Bien évidemment, l’aventureuse Astrid avait déjà attrapé son manteau et troquait ses talons pour des bottes. Ça lui rappelait ces moments où elle troquait ses tenues de bal pour s’enfuir de celui-ci et se promener dans la soirée… Seulement, là, elle y était autorisée et n’était pas seule. Respirant l’air frais à plein poumons, elle remit tout de même son écharpe comme il fallait et enfilait ses gants tandis que de la neige venait parsemer ses cheveux blonds de blanc. Elle suivait le groupe d’Islandais tout en observant le paysage, ça promettait une soirée des plus belles. La demi-vélane recevait une bougie et continuait d’avancer en profitant de ce moment de partage avec les habitants du village. Ses amis ne l’ont pas spécialement suivis, mais elle ne leur en veut pas, chacun fait bien comme il veut et Astrid ne se sent pas seule pour autant à être ainsi avec tout ce monde. L’ascension se fait à son rythme et la jeune fille chantonne pour elle un air que lui chantait sa mère en hiver quand elle était petite. Une chanson danoise. C’est vrai que sur le moment, la blairelle aurait apprécié que son frère soit là…
(c) Miss Pie
A propos de mon RP Prénom/Nom du personnage : Astrid Von Neergaard Mon personnage est seule vous pouvez la rejoindre si vous le souhaitez Résumé de mon RP : Elle a voulu suivre les habitants du village, intriguée par cette aventure. Astrid avance à son rythme, au milieu d'un peu tout le monde et chantonnant une chanson de son enfance en danois pour elle.
Pour la robe elle porte celle-ci mais couleur lavande. Ses chaussures sont à peu près comme celles-ci mais sans le talon décoré. Pour la coiffure elle a fait quelque chose dans ce style avec des tresses et des bijoux dedans comme ici. Pour les bijoux elle porte cette bague, ces boucles d'oreilles et un collier comme celui-ci. Pour ses bijoux porte-bonheur vous pouvez vous référez à la fiche de présentation partie anecdotes.
Alma Spinnet
veritaserum
parchemins : 550
sablier : 9
- clubs et assos : ex-AHMA, cuisine & botanique
- (options) ou (cursus) choisis : Botanique, DCFM, étude des runes, sortilèges & métamorphose
Såg du din fyrste dag Drog fyrste andedrag Der omkring stod nornar ni Vinda vevja, vind til liv Låg du der i favn åt mor Knytta i ei navlesnor Bytte den med ættarband Liv og lagnad, i det spann
Les filles comprirent rapidement que la suite de la soirée se déroulerait à l'extérieur et Alma insista pour qu'elles se joignent au reste du groupe. Le regard désapprobateur d'Amaryllis était teinté d'inquiétude et c'est uniquement pour cela qu'elle n'éleva pas le ton; elle n'aimait pas qu'on choisisse pour elle ce qui était le mieux, mais elle n'appréciait pas non plus être la source de tracas pour les autres donc, elle trouva un compromis. Se faufilant jusqu'à l'endroit où ils avaient tous entassés leurs affaires d'extérieur, elle repéra un manteau en fourrure marron qui lui sembla bien plus chaud que sa propre veste qu'elle venait d'enfiler. Elle jeta un coup d'œil derrière elle et voyant que personne ne semblait plus décidé à se rendre dehors, empoigna le manteau et s'enfuit presque en courant, enfilant le manteau par dessus sa veste. Arrivée à la porte, elle attendit Amaryllis qui remonta le cours de sa course et fit quelques pas à l'extérieur. Elle n'était pas dupe et savait qu'elle aurait des ennuis, mais elle ne s'était pas trompée; le manteau lui tenait véritablement très chaud et elle se rasséréna: peu de chance qu'elle tombe malade ce soir. Elle se figea un moment. La plaine qui s'étendait face à eux était recouverte de neige et un étroit chemin fait entièrement de bougies s'élevait jusqu'à une colline dont elles ne voyaient pas le haut. Elle aurait aimé faire cette ascension avec Amalia et A-j mais elle ignorait où ils se trouvaient; elle était cependant très heureuse d'être avec Amaryllis et la déception se fit brève. Elle sortit sa baguette pour lancer un sortilège imperméabilisant sur ses chaussures et invita Amaryllis à en faire de même avant de poser ses premiers pas dans la neige. La sensation était incroyable, et elle s'élança joyeusement vers le chemin de bougies, lâchant de très aigus cris de satisfaction à chaque fois que de petites lueurs s'élevaient après ses pas. "C'est superbe... Elle ignorait où ils les conduisaient comme cela, mais elle s'en fichait. "On essaye de ne pas trop se laisser distancer?" Elle pouvait voir quelques dizaines de mètres devant elles le plus gros du groupe avancer, des fantômes les ayant rejoints dans cette ascension; elles entendaient les discussions, les rires, le vent dans les arbres autour d'elles et tout était beau, tout était calme.
En s'approchant de la mystérieuse porte qui était apparue pendant le bal, les deux blairelles avaient sentit un air froid les chatouiller. Elles récupérèrent leurs vestes et @Alma Spinnet insista pour s'engouffrer à la suite des autres élèves mais Amaryllis lui lança un regard équivoque, hésitante, même si elle n'avait rien osé dire - pour une fois. Elle savait que son amie n'aimait pas qu'on la bassine sur sa santé fragile, mais par chance, celle-ci sembla comprendre ses réserves et n'en fit pas tout un plat. De toute façon, c'était du bon sens, le fin manteau qui lui avait servit à venir du manoir jusqu'au chapiteau ne pouvait décemment pas suffire à la protéger de la neige et de quoi que ce soit qui pouvait les attendre derrière cette porte ! Amaryllis haussa un sourcil, curieuse, alors qu'elle vit sa compère se fondre dans le hall où s'entassaient les affaires des élèves et professeurs. Alma semblait avoir eu une ampoule qui s'était éclairée au dessus de sa tête, et la Slughorn pouvait mieux que personne reconnaître la tête de quelqu'un qui vient d'avoir une idée douteuse - bingo, elle éclata de rire lorsque la brune revint, l'air victorieux et flottant dans un épais manteau en fourrure marron qui l'enveloppait toute entière. "On jure au propriétaire, qui qu'il soit, qu'on ne va pas le tâcher... Ou qu'on va essayer.". Amaryllis acheva elle même de s'habiller et d'enfiler ses gants, avant de joindre Alma dans la file des élèves qui "sortaient", si l'on puis dire ; elles n'avaient pas encore vraiment comprit ce qu'il se passait. Puis tout prit son sens, et Amaryllis fut frappée par le calme soudain qui contrastait avec le chapiteau où elles se trouvaient deux secondes auparavant. La neige brillait à perte de vue et s'illuminait sous leurs pas, on entendait les échos lointains des autres élèves qui discutaient ou riaient dans le silence ouaté de cet "univers parallèle", comme la Slughorn avait déjà décidé de l'appeler dans sa tête. "C'est magnifique et... Presque comme si... Je sais pas, comme si nous pauvres humains on était pas destinés à être là ?". Elle sourit respectueusement à une dame visiblement locale qui l'encourageait d'un geste à suivre le chemin, consciente qu'on leur faisait là un merveilleux cadeau. Puis elle rejoignit Alma en l'imitant, faisant de petits bons et riant aux éclats. Amaryllis aurait bien du mal à noter ce qu'elle ressentait sur son carnet de voyages tant c'était grandiose. C'était un mix entre se sentir petit devant la splendeur, être extasié devant tant de beauté, une beauté qui rend presque mélancolique. "J'imagine que ça doit être fou de pouvoir admirer cet endroit en famille, encore qu'il faut avoir une famille avec qui on s'entend bien." souffla t-elle sans trop réfléchir, pensant à haute voix. Puis elle secoua la tête et sourit à Alma. Elle avait sa douce @Althea Slughorn , qui devait être avec ses amies, et elles auraient sans doute l'occasion de se raconter ce qu'elles avaient fait ce soir même si elles n'étaient pas ensemble. "Oui, je suis téméraire mais je n'ai pas trop envie de me perdre dans un univers parallèle alors... Vaut mieux qu'on se bouge un peu pour les rejoindre !" répondit-elle à Alma en lui prenant le bras. Puis les deux amies marchèrent tranquillement, s'extasiant toujours comme les deux gamines qu'elles étaient lorsque la lumière pulsait sous leurs chaussures.
Alors que résonnait la musique et que Molly se voyait déjà s’empiffrer de toutes les sucreries du buffet, il semblerait que les hôtes aient prévu un interlude des plus énigmatiques. Lorsque retentit les onze coups marquant une soirée déjà avancée, la musique se stoppa et les azurs de la blonde suivirent ceux de tous les convivent, s’interrogeant sur ce que tout cela annonçait. Emportée par l’effet de foule autant que par la curiosité, elle abandonna la compagnie de ses deux collègues pour se diriger vers la sortie en se frayant un chemin parmi les élèves. Elle enfila son manteau blanc avec un sourire en coin lorsqu’on lui proposa les chaussures fourrées qui passaient par-dessus son pantalon. Changement radical de style mais il lui semblait judicieux de ne pas faire la fine bouche sans savoir ce qui l’attendait dehors. Elle passe la porte et ses yeux s’émerveillent devant le spectacle qui s’offre à eux. Molly attrape la bougie qu’on lui tend sans même la regarder, les azurs balayant le moindre centimètre de la plaine devant elle. Les lumières dansaient sous ses yeux, les rires enfantins se répondaient en écho, et chaque pas lui donnait la sensation de s’intégrer parfaitement à la communauté qui l’entourait. Elle aimait ça Molly. Oh elle ne l’aurait avoué à personne ça c’est certain, mais elle appréciait être au milieu de tant de sentiments positifs. L’amour qui régnait en haut de cette colline était presque palpable, les mains tendues des enfants trouvaient leur place dans la blancheur vaporeuse de celles des fantômes de leur passé. Molly esquissa un sourire, les yeux brillants d’une enfance qu’elle n’a pas connue. Tout semblait si calme, si doux, si délicat et fort à la fois. Les liens familiaux étaient visiblement précieux par ici, et si la bougie qu’elle tenait entre les doigts visait à rendre hommage aux aïeux de ses hôtes alors elle s’efforça d’y mettre tout le respect et la douceur qu’elle pouvait manifester. Une image lui vint alors en tête et un paysage aussi blanc que celui-ci se tissa dans son esprit, les silhouettes des amis de son paternel, les bras enveloppants de ce dernier et le sourire chaleureux de tous alors qu’elle n’était qu’une enfant. Un temps apprécié qui aurait dû l’être encore plus, mais on ne regrette les choses que quand elles sont passées n’est-ce pas ? Alors elle enserre la bougie entre les paumes de ses mains et elle ferme les yeux un instant la blonde, poussée par l’envie égoïste de garder cette sensation pour elle. Elle poursuit pourtant son chemin et s’amuse des milliers d’étincelles qui ornent le chemin… cela lui rappelle ce sortilège qu’elle aimait tant réaliser étant petite. Sous la lumière de la lune, elle suit les groupes qui la précèdent, jetant un regard bien plus doux que d’ordinaire sur chaque élève présent. Elle était ravie d’avoir quitté l’affluence du bal pour assister à la tranquillité de cet instant.
code by solosands
Tenue:
Molly porte une combi blanc crème aux épaulettes/manches longues et au décolleté bien présent, comme sur la photo, avec un maquillage rosé délicat et un eyeliner plus marqué. Elle a conservé ses boucles d'oreilles en forme de grenouille à droite mais porte un assortiment argenté à gauche, comme sur la photo. Son collier s'ouvre pour y cacher ses trésors, elle l'a depuis son arrivée en Islande.
A propos de mon RP Prénom/Nom du personnage : Molly Clarke Mon personnage est libre. Résumé de mon RP : Molly marche seule au milieu de tous les élèves et familles présente. Elle paraît rêveuse avec sa bougie entre les mains, plus douce et atteignable que d’habitude, plus fragile peut-être ?
Soirée déjà bien entamée, la nostalgie de Pansy s’est envolée aussitôt qu’elle a commencé à se détendre avec ces deux complices Millie et Daphné. Elle a l’impression que ça fait une éternité qu’elle n’a pas pris le temps de profiter ainsi avec elles et d’enfin laisser son masque de côté. Il est peut-être temps pour elle d’avancer, véritablement cette fois-ci… Au fur et à mesure des heures qui défilent, la vipère a l’impression de sentir comme une euphorie grandissante, envahissant les locaux et prenant peu à peu possession des lieux. Malgré tout, elle est bien incapable de déterminer de quoi il s’agit. Et pourtant, onze heures raisonne et bon nombre de personnes se dirigent vers l’extérieur. Les deux complices de la Queen préfèrent rester au chaud. Pour une raison qu’elle ne parvient à identifier, Pansy quant à elle, veut les suivre. Cape en velours noir déposée sur ses épaules, capuchon sur sa tête, elle entreprant de rejoindre cet étrange cortège nocturne. Et alors qu’elle se laisse bercer par les chants, rires et prières de locaux, c’est une voix masculine qui vient s’adresser à elle. Drapeau blanc hissé, visage détendu, elle accepte son bras. Ses lèvres laisseraient presque entrevoir un sourire amical. “Je vivrai avec plaisir cette nouvelle aventure au côté d’un bel homme”. Compliment non dissimulé, elle glisse son bras dans celui de Damian, profitant de sa chaleur corporelle. Les premières minutes se font silencieuses, comme si chacun avait besoin de retrouver ses repères avec l’autre mais aussi avec l’ensemble du cortège. Pansy se sentait bien étrangère à tout ce qui les entouraient, mais elle était véritablement heureuse d’être là et de découvrir cette expérience. Au fur et à mesure qu’ils avançaient, elle commençait à comprendre, à réaliser que chacun des chants et prières étaient adressés aux êtres chers, autant vivants que défunts. Inévitablement, les pensées de la vipère vont vers sa grand-mère qui a laissé un tel vide dans son coeur. Elle serait fière de la voir ainsi, sans faire de scandale au bras de son fiancé. Et alors qu’ils continuent d’avancer, Pansy se sent comme envoûtée et bercée par tout l’amour et le partage qui semblent naître en cette soirée. Comme pour ne pas interrompre le cortège, ni gâcher les prières, elle murmure à Damian. “Est-ce que tu ressens, toi aussi, cette ambiance si… particulière ?”. Bien incapable de décrire ce qu’elle éprouve, les prunelles de la Queen quittent les horizons afin de venir rencontrer celles de son fiancé, un sourire amusé sur les lèvres. “J’apprécierai presque ta présence à mes côtés Selwyn. Peut-être est-ce enfin le moment de se comporter comme des adultes et non plus des enfants ?”. Oui, elle venait officiellement de lui proposer un armistice et non plus une simple pause.
Tenue:
Pansy porte cette robe, elle est coiffée d'un chignon haut tenu avec cette broche. Elle porte ces chaussures, ce collier et ses ongles sont assortis.
C’était peut-être l’un des meilleurs bals dans la vie de Helm, parce que beaucoup de choses rendaient ce soir magique, que ce soit le pays, l’ambiance ou tout simplement la présence de celui qui l’accompagnait, c’était hors du temps, en dehors de tout, si bien qu’il n'avait même plus la sensation de lourdeur dans son cœur, sur ses épaules, rien de toute ceci, il n’était qu’un étudiant de Poudlard, s’amusant loin de tous ses soucis pendant un bal organisé pour clore en beauté ce voyage. Alors forcément, qu’on on annonça aux jeunes gens qu’une surprise les attendait à l’extérieur, Helm n’avait pas hésité et après avoir eu l’accord de son partenaire, le danois s'était presque précipité dehors , ayant tout de même prit son manteau, au cas où la température extérieure ne le ferait frissonner, mais le froid ne lui faisait pas peur, il en avait l’habitude même. Dehors, une nouvelle ambiance l’enveloppe, il ne saurait pas vraiment la décrire, mais il l’aime tout particulièrement, alors qu’il commence son ascension, tenant fermement la main du serpent pour ne pas le perdre dans la foule. Un air de musique parvient finalement aux oreilles de Vilhelm, qui s’arrête quelques instants pour capter d’où est-ce qu’il vient, car la voix qui chantonne ne lui est clairement pas inconnue. Enfin, il la voit, sa sœur, Astrid, est quelques mètres plus loin. Le blond se retourne alors vers son camarade, hésitant un peu avant de prendre la parole.
“ Ça te dérange si on passe lui faire un coucou ?”
Non pas qu’il s’ennuyait avec lui, bien au contraire, mais pour lui qui était si proche de sa famille, ne pas aller voir sa sœur était presque impossible surtout dans un moment comme celui-ci. Alors, après avoir eu l’accord de Nikita, Helm comble la distance avec la plus jeune, venant lui superposer sa voix à celle de sa sœur, pour venir chanter les paroles danoises de cette chanson que sa mère lui chantait lorsqu’il était plus jeune, au coin du feu. Enfin arrivé à la hauteur de la blairelle, l'aîné vient lui offrir un large sourire, sans s’arrêter de chanter et sans arrêter son ascension également, après tout, ils étaient là pour l’animation, non ?
A propos de mon RP Prénom/Nom du personnage : Vihelm Von Neergaard Mon personnage est avec @Nikita P. Makarov et rejoint @Astrid Von Neergaard Résumé de mon RP : Curieux de l'animation proposée, Vilhelm embarque Nikita à sa suite pour y assister, en chemin, il entend un air qu'il connait bien, chantonné par sa sœur, après avoir demandé à son camarade s'ils pouvaient aller saluer la demoiselle, Helm rejoint Astrid venant chanter en danois sur l'air qu'elle chantonne, alors qu'ils continuent leur ascension.
Damian Selwyn
veritaserum
parchemins : 769
sablier : 6
- convictions : not convinced anymore
- clubs et assos : Soutien scolaire, lecture & AHMA
Såg du din fyrste dag Drog fyrste andedrag Der omkring stod nornar ni Vinda vevja, vind til liv Låg du der i favn åt mor Knytta i ei navlesnor Bytte den med ættarband Liv og lagnad, i det spann
S'il avait culpabilisé quelques petites minutes d'avoir égaré Blanche quelque part durant la sortie, ce qu'il se déroulait au dehors avait rapidement gommé de sa tête son inquiétude; et il connaissait la lionne, il l'imaginait en bonne compagnie, loin de se terrer dans un coin car son cavalier avait disparu. Rasséréné, il se consacra à nouveau à sa cavalière. Le bras entouré autour du sien, il sentait contre sa peau la chaleur émanant de sa fiancée et remarqua que son esprit semblait se détacher quelque peu de l'Islande, de leurs anicroches pour se perdre dans l'instant qu'ils vivaient. Le son étouffé de leurs pas foulant la neige fraîche, cette dernière s'enroulant en pelotes au bas de la robe de Pansy, les bulles de lumière s'élevant à chaque fois qu'ils posaient le pied par terre, et les étoiles, et les rires et le bonheur. Il sentit descendre en lui un apaisement qu'il n'avait pas ressenti depuis des semaines; si ce n'étaient des mois. Depuis qu'il avait appris qu'il était fiancé; non.. depuis qu'il savait qu'il était le bâtard des Selwyn. Par magie, car il ne pouvait en être autrement, une douce tranquillité s'était posée sur lui, l'envahissant par tous les pores de sa peau et il la ressentait plus encore que s'il avait bu une potion tranquillisante. Il ne parvenait pas à s'arrêter de sourire, plus encore, il ne parvenait plus à arrêter de sourire à Pansy, simplement heureux qu'elle soit à ses côtés. Le murmure de la vipère s'éleva entre eux pour venir le cueillir directement au coeur; il la ressentait oui, il la savourait, il aimait à savoir qu'ils vivaient ça, cet instant, cet apaisement, cet infime moment où tout semblait facile. Il lui répondit, aussi bas qu'elle lui avait parlé, pour ne déranger personne de ceux présents autour d'eux. « Oui.. Je ne comprends pas comment mais tout paraît si... Simple. » Apaisé, facile, naturel, nouveau mais déjà connu, comme si j'étais déjà venu, comme si j'avais déjà vécu cela et qu'avec la force de l'habitude, venait simplement le plaisir de la redécouverte. Tous ces mots vinrent et tant d'autres encore mais il savait qu'ils n'auraient pas la force de retranscrire ce qu'il ressentait alors il préféra garder le silence. Aussi, dans son silence, se saisit-elle de son regard pour ne plus le lâcher et, retenu par ses billes émeraude, par son regard lui soufflant le chaud et le froid, se surprit-il à sourire en l'entendant prononcer des mots incongrus. Peut-être était-il temps, effectivement de ne plus se comporter comme des enfants. « Je crois que tu as raison.. Pansy. » Le patronyme n'ayant jamais été que sa façon de s'adresser à elle, il déglutit un peu douloureusement les réparties qui lui vinrent en bouches, car elles auraient été détonante dans ce cadre, quand il n'avait plus envie que de paix, quand il n'avait plus qu'envie de croire en eux, en ce qu'ils pouvaient créer ensemble. Revenant à leur aventure, il jeta un œil à la pente douce qui s'était formé devant eux et dont certains avaient commencé l'ascension. Jaugeant en une seconde la robe longue de sa cavalière et d'à quel point ses chaussures s'enfonçaient dans la neige, il laissa courir ses doigts sur le bras de Pansy pour attraper doucement sa main. Entrelaçant leurs doigts, dans un geste d'une infinie douceur, il commença à avancer sur le chemin qui montait. Ils restèrent ainsi un moment, marchant sans se parler, légèrement gêné par cette proximité qui n'était pas uniquement charnelle, désireux que l'instant ne s'achève pas et il se surprit à caresser doucement le dos de sa main avec son pouce, de temps en temps. Il dut s'arrêter, cependant, laissant passer devant eux un groupe de jeunes islandais parlant à toute vitesse dans cette langue chantante, à deux fantômes les ayant rejoints. Il ressentit une vague de nostalgie l'envahir, sans trop savoir pour quelle raison et serra les dents pour qu'elle ne puisse pas le voir. Armistice, peut-être. Confidences, pas encore. « C'est vraiment une superbe tradition.. Je suis content qu'ils nous autorisent à vivre ça avec eux..» Il avait beau chuchoter, il savait qu'elle l'avait entendu. « Et je suis d'autant plus heureux de le vivre avec toi.» C'était vrai, et il se demanda un bref, un puéril instant si quelqu'un n'avait pas mis quelque chose dans sa boisson, tant il lui semblait étonnant d'offrir ces mots à Pansy.
We sat and made a list Of all the things that we have Down the backs of table tops Ticket stubs and your diaries I read them all one day When loneliness came and you were away Oh they told me nothing new, But I love to read the words you used
Les heures s'abattaient à une vitesse folle et c'était déjà un souvenir lointain, l'image de Thomas arrivant dans l'entrée du manoir, un costume parfaitement ajusté le magnifiant plus encore qu'il n'en était habituellement possible. Lointain, le moment où elle avait observé la réaction de sa sœur quand, drapée dans de la mousseline bleue, elle-même s'était sentie si jolie que cela en avait été presque indécent de prétention. Et son bras enroulé contre le sien alors qu'elle avait l'impression que son coeur pouvait exploser de bonheur. Parce qu'elle était heureuse ce soir, Hestia, elle était heureuse de partager cette soirée avec lui, naïve et candide, espérant qu'il était bien là, son conte de fée, que rien de mal ne pourrait arriver à présent, maintenant qu'ils avaient mis les choses au clair. Et il lui avait dit combien il la trouvait superbe, butant sur les mots, l'air visiblement ému, et elle l'avait cru, comme elle l'avait cru. Elle n'était pas parvenue à lui dire combien elle le trouvait beau, elle-même, combien il ressemblait à ses chevaliers qui avaient illuminé ses soirées de lecture, combien il avait leurs traits, comme il portait leurs valeurs et leur grandeur. Elle n'avait pas réussi à lui faire comprendre ce qu'elle en pensait et n'avait pu que se taire, misérablement ramenée au silence qui l'habitait habituellement. La soirée s'écoula, et elle n'aurait su quantifier le nombre de ses éclats de rire, elle n'aurait pu dire combien de fois il l'avait amusée, lui faisant oublier la crainte qu'elle avait que tout cela s'arrête, que cela n'ait été qu'un jeu qu'on lui retirerait soudainement des mains. Ils étaient amis flirtant autour d'un verre, serpents critiquant les tenues trop osées de certaines de leurs camarades, confidents tentant de trouver avec quelle sorcière Caleb était venu, elle, l'observant dans ces moments où il détournait le regard, le trouvant plus beau à chaque fois. Dans leurs éclats de rire, l'anxiété repris soudainement le dessus et Hestia, entendant le rythme lent du slow qui venait de se lancer, ne put retenir un nouveau passage à l'acte et elle s'esquiva brillamment, lui faussant compagnie comme elle ne s'en serait jamais crue capable. Elle rejoignit rapidement Flora qui passa un petit moment à la rassurer et à danser avec elle, avant que la porte menant à un autre Ailleurs s'ouvre dans un coin de la salle de bal. Le hasard fit les choses de belle manière et c'est sur le pied d'un Thomas qui ne semblait pas lui en vouloir qu'elle marcha avec son talon. Les mots de Flora, autant que la main tendue de Thomas dans sa direction avaient achevé de la rassurer et elle la saisit, entrelaçant leurs doigts doucement, ne parvenant pas à s'empêcher de rougir. Elle planta ses talons dans la neige, et, avançant difficilement dans cette tenue, ne dit rien de tout le temps que dura l'ascension de la petite colline. Une fois arrivés en haut, elle fit quelques pas, le regard levé vers le ciel, où elle pouvait voir les aurores boréales se battre contre les étoiles à qui rendrait le ciel plus somptueux encore. Elle n'aurait su dire qui remportait la bataille et resta ainsi quelques secondes, la main de Thomas réchauffant la sienne, la beauté du paysage la réchauffant toute entière. « C'est merveilleux, Thomas... » Elle n'aurait su dire quoi du cadre, de la solennité du moment ou de ce rapprochement tant espéré lui arrachait autant le coeur mais il lui semblait qu'il battait si douloureusement qu'elle allait faire une crise cardiaque. L'Islande allait marquer un tournant dans son existence, qu'elle ne pourrait plus jamais prendre dans l'autre sens et elle le sentait, Hestia, elle le savait et elle n'en avait plus rien à faire. Elle se tourna vers Thomas et posa sa tête contre sa poitrine, le regard tourné vers le paysage qui s'étendait à leurs pieds. « Merci.. » Elle ne savait pas trop pour quelle raison elle le remerciait, elle n'aurait su dire, s'il lui avait posé la question. Merci de m'avoir trouvée, de t'être accroché. Merci pour cette seconde chance, merci pour cette soirée, pour tes bras, pour tes doigts contre les miens. Merci pour ton regard dans lequel je me sens aimée, merci pour tes mots qui m'aident à m'élever, merci pour tout. Merci.
CODAGE PAR LAVEI
__________
I don't want to be alone
Hestia Carrow ☽WHEN MY EYES WERE STABBED BY THE FLASH OF A NEON LIGHT THAT SPLIT THE NIGHT AND TOUCHED THE SOUND OF SILENCE
L'ascension n'a pas été rude mais elle laisse quelques étudiants à bout de souffle, tant ils ne s'attendaient pas à devoir gravir cette colline après autant de verres de cocktails et d'assiettes bien remplies. Lorsque le sommet est atteint, c'est une nouvelle fois le souffle qui vient à manquer tant le paysage est beau, la falaise se jetant dans l'Océan, la glace rognant les berges, quelques mètres sous eux, la lune faisant étinceler cette eau sombre et calme. Mais le regard des étudiants est vite accroché par un autre élément et c'est un immense autel qui se dresse devant eux, un autel décoré de centaines d'ornements et de couronnes fleuris, illuminés par des dizaines et des dizaines de bougies dont la flamme vacille doucement, sous le courant d'air pourtant très léger de cette nuit de décembre. Les locaux se dirigent vers l'autel et doucement, le silence devient plus puissant, plus solennel, même si les sourires ne s'effacent pas. Ils sortent les bougies de leurs poches, de leurs sacs et les allument d'un mouvement de baguette, pour les poser sur l'autel. Certains chuchotent et si l'on tend l'oreille, on peut entendre "Gyðjan fæddi. Hugleiddu endurkomu ljóssins, endurfæðingu sólarinnar!"*. Les premiers étudiants à arriver sont intimidés par tant de solennité et hésitent mais, d'un geste de la main, d'un sourire, d'un signe de la tête, ils sont invités à les rejoindre. Des Islandais se mettent à disposition des jeunes britanniques et les aident à comprendre, les guidant dans cette coutume réjouissante. Les rires reprennent doucement quand, la célébration terminées, les groupes s'éloignent pour redescendre la colline, des bougies éclairant toujours leur pérégrination, les mêmes bulles bleutées s'élevant à chacun de leur pas dans la neige. Bientôt, ils voient apparaître la porte ramenant à l'intérieur de la salle et c'est le cœur léger, l'allégresse pleinement assumée qu'ils en passent le pas, pressés de raconter à ceux n'ayant pas voulu venir ce qu'ils viennent de vivre.
* "La déesse a enfanté. Contemplez le retour de la lumière, la renaissance du soleil !" Des islandais sont là pour leur traduire et les aider à répéter s'ils veulent accomplir le rite jusqu'au bout.
hors-rp
❖ L'autel mesure un mètre cinquante de hauteur, pour une vingtaine de mètres de longueur et une dizaine de largeur. ❖ Le rite n'est en rien rendu obligatoire et il est présenté par les Islandais comme une célébration de la vie qui revient, du retour de la lumière. Plus encore, on leur explique qu'on rend globalement hommage aux choses bien qui nous arrivent, que cette soirée permet de chasser les mauvais souvenirs, pour s'ouvrir à l'avenir, et clore des chapitres douloureux. ❖ C'était la dernière intervention du Choixpeau, merci à tous pour votre participation.
aide à l'intégration
Pour plus de fluidité et pour faciliter la compréhension, nous vous proposons un petit formulaire facultatif que vous pouvez utiliser en fin de RP
A propos de mon RP Prénom/Nom du personnage : Mon personnage est libre / avec (supprimez la mention inutile) Résumé de mon RP :
Code:
<t3>A propos de mon RP</t3> [b]Prénom/Nom du personnage : [/b] [b]Mon personnage est libre / avec [/b]<t3b>(supprimez la mention inutile)</t3b> [b]Résumé de mon RP : [/b]
Thomas Rowle
veritaserum
parchemins : 223
sablier : 2
- convictions : Pure bloods are falling but I won't.
- clubs et assos : A.H.M.A, Lecture, Duel
- (options) ou (cursus) choisis : Magie du Monde, Recherches Magiques, Politique, Russe
Le froid enveloppa Thomas et Hestia alors qu'ils passaient la porte, et en même temps que lui, c'est toute une aura de calme et de sérénité qui les enveloppa dans le silence ouaté de cet au-delà enneigé. Thomas plissa les yeux vers les quelques personnes ayant de l'avance sur eux, intrigué par les lointains rires et chants qui résonnaient au loin. Ne sentant même plus la morsure du gel, lui qui ressentait au contraire une intense chaleur qui pulsait dans sa main qu'Hestia n'avait pas lâchée, il entreprit de gravir la colline. Le Rowle se retourna légèrement, sentant que la brune avait un peu plus de difficulté à progresser dans la neige. Il sortit sa baguette de sa main libre - c'était peut-être ridicule, immature, mais il préférait devenir gaucher pendant cinq minutes plutôt que de rompre cette étreinte de leurs doigts - pour rendre les chaussures et le bas de la robe d'Hestia imperméables à la neige et au froid. «Ce n'est pas grand chose mais tu seras déjà moins gênée... Avec le climat gallois, on apprend vite !» dit-il en riant. Ils achevèrent leur ascension silencieusement, et Thomas savourait cet instant qui n'avait pas besoin de mots entre eux. Cette paix intérieure alors qu'ils semblaient se trouver partout et nulle part à la fois, sous la voûte céleste illuminée dégageant toute la force et la magie de l'univers que Thomas appelait plus communément «Dieu» pour pouvoir s’accrocher à cette force qui guidait ses pas, et l’invoquer dans les sombres moments de sa courte vie. Et il ressenti cette puissance jusqu’au fond de son être lorsqu’ils arrivèrent au sommet, ses yeux se perdant dans l’horizon où il n’y avait plus de distinction entre la mer calme et le ciel noir rempli d’étoiles et de lumières qui se reflétait dessus. «C’est incroyable…» murmura t-il en faisant écho à Hestia. «C’est inexplicable ce que je ressens ici… Comme si on était, je sais pas, au début et à la fin de toute chose en même temps ?» continua le Rowle avant de sourire à sa propre réflexion abstraite. Mais il aurait bien eu du mal à définir ce que cet endroit lui inspirait, en plus de son cœur qui s’affolait au contact et à la présence d’Hestia qui était encore plus surréelle au milieu de toutes ces étoiles et à la lumière de chacun de ses pas dans la neige. Ce moment entre eux, ce privilège qu’ils avaient d’être ici ensemble… Thomas pouvait sentir qu’il y aurait un avant et un après, ce soir, et cette pensée lui donna le vertige. Le voilà qui sursauta presque lorsqu’elle se rapprocha de lui pour poser délicatement sa tête contre le creux de son épaule. Il essaya de respirer le plus imperceptiblement possible en refermant un bras sur Hestia, sa main se baladant doucement dans son dos avant de s’arrêter une seconde. Merci ?«Merci ?» répéta t-il à haute voix cette fois-ci. «Si il y a quelqu’un qui doit être remercié, c’est toi… J’imagine qu’on est en compétition Carrow, on pourra régler ça au club de duel.» dit-il doucement d’un ton taquin. Puis il ferma les yeux, posant sa tête sur la sienne, savourant chaque précieuse seconde alors qu’il déposait un baiser sur ses cheveux et se laissait envahir par son odeur. Thomas sentait tout son corps s’engourdir et ses lèvres être inexorablement attirées par celles d’Hestia. Il était sur le point de céder à cette attraction, n’arrivant pas vraiment à réfléchir pour savoir si il devrait ou ne devrait pas, lorsque plusieurs petites flammes un peu plus loin captèrent son regard. «Regarde… Qu’est-ce que c’est ?» interrogea t-il en se redressant presque à regret et désignant les lueurs au loin d’un mouvement de tête. Le Rowle entraîna Hestia avec lui et ils se retrouvèrent face à un grand autel qui se mettait peu à peu à scintiller à mesure que les gens, locaux ou élèves, allumaient des bougies qu’ils posaient dessus. «Ils célèbrent le solstice… Le renouveau. Je pense qu’on tombe à pic, non ?» dit Thomas en souriant. Il alla prendre une des bougies proposées par un islandais qu’il tenta de remercier dans sa langue, avant de revenir vers Hestia. Se rapprochant de l’autel, il prit la main de la jeune fille qu’il posa sur la bougie avec la sienne, de sorte à ce qu’ils la tiennent tous les deux. Puis de son autre main, il l’alluma en un coup de baguette. Il lui sourit, leurs visages éclairés par la douce lumière de la petite flamme entre eux. «Ensemble ?» dit-il en l’incitant à faire un pas, tendant doucement le bras pour poser la bougie parmi les autres. Mais celle-ci, ce serait la leur, elle brûlerait pour le retour du soleil dans leur vie, pensa Thomas en jetant un dernier coup d’œil vers les flammes dansantes. Ils firent lentement demi-tour, marchant tranquillement en s’éloignant des autres. Thomas s’arrêta sur la falaise où ils se trouvaient quelques instants plus tôt, profitant une dernière fois de cette mer d’étoiles et de lumières à leurs pieds. Sans se poser de questions, il enveloppa Hestia d’un bras. Puis de l’autre. Et sans qu’il ne sache trop comment, leurs visages se firent face. Sans qu’il ne sache trop comment, en l’espace d’une seconde, ses lèvres étaient sur les siennes, et son cœur était sur le point d’exploser alors qu’il la serrait un peu plus contre lui.
A propos de mon RP Prénom/Nom du personnage : Thomas Rowle Mon personnage est avec@Hestia Carrow Résumé de mon RP :
Alma Spinnet
veritaserum
parchemins : 550
sablier : 9
- clubs et assos : ex-AHMA, cuisine & botanique
- (options) ou (cursus) choisis : Botanique, DCFM, étude des runes, sortilèges & métamorphose
Såg du din fyrste dag Drog fyrste andedrag Der omkring stod nornar ni Vinda vevja, vind til liv Låg du der i favn åt mor Knytta i ei navlesnor Bytte den med ættarband Liv og lagnad, i det spann
Le moment que les blairelles passait était incroyablement doux et elles ne parvenaient plus à se départir de leur sourire. Le moindre pas faisait s'élever des volutes de lumière bleutée et la neige commença à tomber paresseusement sur elles, malgré la nuit claire et le ciel vide. Magique, n'est-ce pas? Le manteau bien serré autour d'elle, elle acheva d'escalader la colline avec Amaryllis, bouche bée devant le spectacle qu'elles avaient devant elles. Elles s'accordèrent un moment pour profiter du paysage avant de s'avancer vers l'autel autour duquel toute la procession était rassemblée. "Tu crois qu'on doit le faire?" Elle observa un moment leurs hôtes faire, curieuse mais pas totalement volontaire devant cette coutume qu'elle ne connaissait pas. Alma n'avait jamais prié de sa vie, elle n'avait pas une once de pensée religieuse en elle et pourtant, la formalité du rite païen qui se déroulait sous ses yeux la toucha plus qu'elle ne l'aurait cru. Elle chuchota "C'est joli quand même, tu as envie de le faire?" Munie d'une bougie qu'elle venait de récupérer, elle observa un peu autour d'elle et son regard se posa sur Astrid, une jeune blairelle qui se trouvait à quelques mètres d'elles, seule. "Astrid ? tu veux te joindre à nous?" Le sourire aux lèvres, elle lui tendit une bougie et en attrapa une autre qu'elle tendit à Amaryllis. "On peut se trouver un endroit avec peu de monde si vous voulez !" Tournant le dos à la falaise et à l'Océan, Alma se dirigea vers l'autel et, d'un coup de baguette, alluma la bougie. Et c'est l'esprit tout à sa famille et ses proches qu'elle la posa sur l'autel, chuchotant en riant les mots islandais qu'un des hôtes venait de lui offrir à la répétition. Non sans faute, elle s'acquitta de sa tâche, consciente qu'elle vivait quelque chose d'inédit, une aventure incroyable qu'elle n'aurait pas la chance de pouvoir revivre avant longtemps. @Amaryllis Slughorn et @Astrid Von Neergaard, si tu le souhaites !
CODAGE PAR LAVEI
__________
Family first
Alma Spinnet ☽ i fear nothing, except a life without you
Envolés les sarcasmes, disparues les insultes, enterrées les nombreuses remarques acerbes. Tout cela était étrange. Etait-ce bien Damian Selwyn qui se tenait là, à ses côtés, parvenant à poser des mots sur le moment plaisant qu’ils étaient en train de vivre ? Etait-ce bien Pansy Parkinson enterrant la hache de guerre avec son prétendu fiancé ? Quand on connaissait les deux sorciers, le tableau paraissait des plus surréalistes. Et pourtant, vu d’un oeil extérieur, totalement inconnu à la situation, ils semblaient être deux adolescents semblant s’apprécier. Non, on ne parlait pas d’amour. Mot bien trop fort pour décrire cette vision de leur relation mais ils ne donnaient en aucun cas l’impression d’être deux ennemis. Elle avait réussi à lui suggérer une trêve. Salive difficile à déglutir pour franchir ce premier pas. Pourtant, le lion s’était montré coopératif. Hochement de tête d”un signe entendu, la vipère ne soulève pas qu’il a fait l’effort de l’appeler par son prénom. Rien de plus. Aucun ton condescendant. Aucune remarque piquante. Pansy commencerait presque à se demander si du tranquillisant n’avait pas été ajouté dans leurs boissons un peu plus tôt dans la soirée. Leur marche silencieuse se veut agréable. Baignée de prières et de chants nordiques, illuminée des éclats bleutés s’élevant depuis leurs pieds, aucun des fiancés ne s’exprime davantage. Et face à la pente enneigée qui se dresse devant eux, la brune devient perplexe. Inquiétude n’ayant guère le temps de naître, Damian venant entrelacer ses doigts pour l’aider dans leur ascension. Joues qui s’échauffent. Non pas par le froid, non pas par le semblant d’effort qu’impose la neige dans cette pente mais bien par le contact prononcé de cette main mêlée à la sienne. Et ses quelques caresses presque… naturelles ? S’en rend-il véritablement compte ? Est-ce un réflexe involontaire de sa part ? La Queen préfère prétendre que tout est normal et faire comme si de rien n’était. Silence qui se prolonge. Une forme de gêne qui prend naissance entre eux mais qui est tout sauf désagréable. Bien au contraire. Un groupe d’islandais vint les interrompre, parlant bien plus fort, bien plus vite. Brouhaha joyeux qui sort aussitôt Pansy de cette bulle étrange dans laquelle elle était isolée avec son partenaire. Leurs mains se séparent et quand le lion lui fait part de son ressenti, elle lui répond sur la positive par un hochement de tête. Elle partage totalement son avis mais ses pensées sont encore embrouillées. Perturbée par ce moment étrange qu’ils viennent de partager, les mots semblent se faire timides. Et l’aveu de son fiancé ne fait que la prendre un peu plus par surprise. Elle se sent un peu bête Pansy, là, dans ce moment où elle est bien incapable de prononcer une phrase audible. Ascension arrivant à son terme, c’est finalement le spectacle qui se dresse devant eux qui lui offre une porte de sortie. Alors qu’ils venaient tout juste de se séparer, les mains de Pansy viennent s’accrocher au bras du brun. Lèvres qui s'entrouvrent pour laisser s’échapper un soupire d'extase, la scène est absolument magnifique et aussitôt, la parole lui revient sans qu’elle ne puisse la contrôler “Damian, regardes... C’est…irréel”. Phrase qui se perd face à la scène. Mots inutiles, le brun est certainement en train de contempler la même vision qu’elle mais il est trop tard pour se taire. Prunelles qui se mettent à briller, l’émotion qui la prend à la gorge, lueur des bougies qui vacillent et se reflètent sur son visage. Pansy ne saurait se souvenir de la dernière fois où elle a assisté à un tel spectacle. Les locaux sont là pour convier les élèves à se joindre à eux. Les premiers se lancent, d’abord hésitants puis lâchent prise peu à peu pour se laisser bercer par ce moment. Elle se mord la joue la Queen. Elle aimerait, elle aussi, les rejoindre. Le peut-elle vraiment ? Prendre le risque de tester quelque chose de nouveau. De faire tomber un peu plus son masque de Reine des Serpents. De perdre encore un peu de sa "suprématie" ? Rapide coup d’oeil à droite, puis à gauche avant de terminer sa course en cherchant Damian du regard. Que pense-t-il à cet instant précis ? Et finalement, les mots lui échappent avant qu’elle ne parvienne à les retenir. “On y va ? Ensemble ... ?”. Car oui, elle a envie de vivre cette aventure avec lui. Elle sait que ce moment restera à jamais gravé dans sa mémoire et là tout de suite, elle veut le vivre avec son fiancé.
Tenue:
Pansy porte cette robe, elle est coiffée d'un chignon haut tenu avec cette broche. Elle porte ces chaussures, ce collier et ses ongles sont assortis.
« Et fière de l’être » avait-elle répondu haussant simplement les épaules alors qu’un sourire transperçait son visage de plus belle. Elle le savait parfaitement la belle, qu’elle pouvait être plus sensible que d’autre, sentant parfois ce trop pleins d’émotions sans savoir quoi en faire. Sans doute son côté artistique, arrivant à déceler la moindre partiel de lumière pour rendre la chose plus … magique. En observant ses camarades danser, Victoire entendait des notes musiques à chaque pas se posant sur le sol, une mélodie gracieuse et céleste se développant dans son esprit. Tout sonnait comme une musique note plus ou moins grave formant le son parfait aux oreilles de la musicienne qu’elle était. Rigolant même aux dires d’Isaac qui faisait preuve d’une mauvaise fois débordante. La tête de la rouquine tournant de gauche à droite tandis qu’elle vient délicatement reposer le verre fraichement fini sur la table derrière. « T’as pas tort » parce qu’ils étaient vraie que la quidditch avait su rassembler les nombreux élèves qui composaient l’école, « mais y avait quand même se côté très compétitive » parce que chacun choisissait une équipe à soutenir et que la guerre était déclaré dans les gradins à savoir qui encouragerait le mieux. Esprit de compétitivité développer plus chez certain que d’autre, donnant parfois quelque bagarre au détour du terrain. A ce bal personne ne venait donner son avis, se préoccupant de ses propres occupations mais cohabitant pourtant en harmonie et comme si certains élèves savaient parfaitement que c’était la dernier bal pour d’autre dans un cadre si particulier, personne ne venait déborder. Ouvrant la bouche pour rajouter quelque chose avant d’être brusquement interrompue par l’annonce, Victoire en oublie même ses propres mots, proposant simplement au serpent de l’accompagner dehors si le coeur lui en dit. Sa curiosité emportant bien plus que sur le froid qu’elle pourrait ressentir, voulant toujours en découvrir plus sur ce pays et ses coutumes en ce jour si spéciale.
Veste qu’elle pose délicatement sur ses épaules tandis qu’elle vient soulever sa longue robe pour troquer ses escarpins contre des grosses moonboots avant de suivre la foule, un sourire envoyé à Isaac à ses côtés. L’idée d’être à ses côtés pour ce bal la perturbe légèrement et pourtant elle accepte - c’était elle qui était venu déranger sa solitude après tout - laissant le destin guider ses pas sur le chemin de sa vie. C’était comme la possibilité d’une rédemption pour les deux qui s’étaient vu se détester bien avant de se connaitre réellement, prix au coeur d’un amour commun pour belle aux cheveux bruns. Au fond ils ne se connaissaient même pas mutuellement, passant sans doute à côté de ce qui pourrait être une belle amitié. Ses pas s’enfonçant dans la neige tandis qu’elle laisse trainer sa robe dedans, suivant les différents groupes. Ses yeux semblent émerveillés pas la beauté des lieux, éclairée par l’astre lunaire et ses lèvres dessinant un grand sourire qu’elle n’arrive pas à cacher. « on dirait un tableau » que ces artistes font, de ces paysages que l’on voit qu’en photo ou sur toile et qui semble sortie de l’imaginaire, continuant de gravir la colline sans s’arrêter. Les locaux qui semblent dans un autre monde, observant les enfants courir lanterne à la main et rire aux éclats. Sensation agréable d’être à sa place correctement entourée et de simplement se trouver sur un nuage, apaisement intérieur qui se fait ressentir, effaçant le moindre des problèmes aussi petit soit-il. Le monde qui se rassemble et Victoire qui s’avance pour y découvrir un magnifique autel, venant d’un geste instinctive tirer derrière elle, le sorcier qui l’accompagne. « viens voir » parce qu’ici, il n’y avait pas de rancune envers lui, disparu depuis longtemps, voulant simplement qu’il profite de cet instant lui aussi. Son regard qui croise une des enfants et elle lui sourire pleinement Victoire, avant que celle-ci ne l’attire à elle, une bougie à la main. Et c’est l’aiglonne qui sort sa propre baguette pour venir l’allumer, s’agenouillant dans la neige, laissant la froid sur ses genoux pour être à hauteur de la petite fille. « approche » geste en direction d’Isaac alors qu’elle se concentre sur la demoiselle, ne sachant pas réellement si son camarade reste éloignée ou s’il s’est rapprochée. « Gyðjan fæddi. Hugleiddu endurkomu ljóssins, endurfæðingu sólarinnar! » Victoire vient répeter les mots après la petite, tenant ensemble la bougie. Elle a le coeur qui tambourine dans sa poitrine, la belle, déposant la bougie sur l’autel qui semble si précieuse, heureuse de participer à un tel spectacle avant que le silence retombe brusquement. « merci toi » elle vient toucher le bout du nez de la jeune fille avant que les deux ne se mettent à rire, clin d'oeil en sa direction.
(c) oxymort
tenue:
Victoire porte une robe comme celle-ci avec les mêmes détailles que sur la photo et elle est de dos ainsi Par un sort, les pailettes bougent légèrement pour donner plus de profondeur à la robe. Elle porte des escarpsin assorties à le robe comme là. Son maquillage est également assortie et plutôt léger pour éviter la surcharge et ses cheveux remontés comme ici pour pouvoir admirez plus facilement les détailles de la robe et éviter de surchargée encore plus le haut.
L’air froid attaquait les joues et le bout du nez de la jeune Astrid. Elle sentait ses pieds un peu froid malgré les bottes, mais ça ne la dérangeait pas. Chantonnant cette musique qu’elle avait en tête, souvenir remémorer par cette aventure qui la réchauffait intérieurement. Sa mère lui chantonnait ça en hiver, parfois avant de se coucher avec la chaleur et la lumière de quelques bougies… Cette marche lui rappelait ces moments qu’elle a partagé avec sa famille.
Alors qu’elle marchait plus ou moins seule, chantonnant sans se préoccuper du regard de certains qui étaient non loin d’elle, la danoise entendit la voix de son frère juste à ses côtés ce qui fit sourire cette dernière qui se tournait vers lui. Il était accompagné d’un autre garçon qu’Astrid avait déjà vu. Nikita, elle le connaissait pas plus que ça, mais le trouvait sympa et marrant le peu de fois où elle lui avait parler. Le petit air de leur enfance se terminait non sans un sourire aux deux garçons. « Belle soirée, n’est-ce pas ? », Astrid préférait clairement ce bal à ceux qui se faisaient habituellement au château. Elle qui aimait se promener et troquer les talons pour des chaussures bien plus confortable ça lui rappelait toute sorte de souvenirs certains drôles, certains un peu moins drôle, mais peu lui importait puisqu’elle ressentait beaucoup de choses juste avec cette ambiance particulière. Là où d’habitude à Poudlard c’est dans une salle et pas vraiment de sortie organisée. A sa connaissance du moins.
L’ascension finit par se terminer. La jeune fille n’étaient pas trop essoufflée comparé à d’autres. Ses yeux brillaient face à la beauté du paysage, encore un magnifique sachant qu’en l’espace de quelques jours elle en a vu des très beaux. Celui-ci avait sa préférence avec cet Océan dont on ne voyait pas grand-chose mais qui était relativement calme en surface. Puis elle observait cet autel devant lequel elle se trouvait et regardait avec attention les locaux se diriger vers celui-ci. C’était si solennel que même la bavarde Von Neergaard n’osait plus rien dire. Des paroles furent prononcées dans leurs langues et Astrid entendit la traduction se sentant heureuse de vivre un tel moment.
Au moment où elle allait se diriger vers l’autel à son tour, elle entendit son prénom être prononcée par une blairelle et son sourire s’agrandit vers Alma et Amaryllis. « Avec plaisir ! », prenant la bougie tendu, Astrid se dirigeait vers l’autel avec les poufsouffle plus âgées qu’elle connaissait un peu. Même sans êtres proche de ses filles, elle avait la sensation en cette soirée si spéciale d’être comme avec des sœurs et c’est avec ce sentiment qu’elle alluma sa bougie à son tour d’un coup de baguette magique avant de poser la lumière sur l’autel en faisant l’effort de prononcer ces quelques paroles islandaises. Puis elle laissait sa place à qui le souhaitait.
(c) Miss Pie
A propos de mon RP Prénom/Nom du personnage : Astrid Von Neergaard Mon personnage est avec @Alma Spinnet et @Amaryllis Slughorn (mais elle reste accessible si quelqu'un d'autres vient l'aborder) Résumé de mon RP : Astrid a finit de chantonner sa chanson avec son frère @Vilhelm Von Neergaard la partageant ainsi à @Nikita P. Makarov puis elle arriva au sommet et accepta la bougie tendu par Alma participant à cette cérémonie avec les deux autres poufsouffle.
Tenue:
Pour la robe elle porte celle-ci mais couleur lavande. Ses chaussures sont à peu près comme celles-ci mais sans le talon décoré. Pour la coiffure elle a fait quelque chose dans ce style avec des tresses et des bijoux dedans comme ici. Pour les bijoux elle porte cette bague, ces boucles d'oreilles et un collier comme celui-ci. Pour ses bijoux porte-bonheur vous pouvez vous référez à la fiche de présentation partie anecdotes.
Amaryllis Slughorn
veritaserum
parchemins : 142
sablier : 5
- convictions : Good vibes only - or at least I try
- clubs et assos : Daily Hogwarts, Cuisine
- (options) ou (cursus) choisis : Botanique, Soins aux Créatures Magiques, Histoire de la Magie, Sortilèges
avatar : Chloë Moretz
crédits : Avatar : mcximoffs / Signature : Little Paradise
Soufflant comme un buffle, Amaryllis surgit juste derrière Alma une fois que les deux jeunes filles terminèrent l'ascension de la colline. La blonde leva le nez de des chaussures, toujours fascinée par la neige qui s'éclairait lorsqu'elle posait le pied par terre et qui lui rappelait les plages bioluminescentes qu'elle voulait tant explorer un jour. Poussant un "Woah..." d'émerveillement devant le décor féérique qui s'ouvrait à elles, elle garda la bouche ouverte, son regard passant d'Alma à la mer d'étoiles devant elles : "C'est... J'ai jamais vu un lieu aussi incroyable ! ... Tu penses que c'est quoi au juste, cet endroit ?" demanda t-elle à son amie autant qu'à elle-même, s'appuyant sur l'épaule de la brune qui resserrait son manteau autour d'elle. La Slughorn eut rapidement sa réponse alors que des murmures incompréhensibles se faisaient entendre chez les locaux. De petites flammes s'allumaient sur un autel qui se trouvait à quelques mètres d'elles, et Amaryllis plissa les yeux, intriguée. A quoi pouvaient-ils bien encore assister ?! "J'aurais du m'inscrire aux cours d'islandais... Mais j'imagine que ça a un rapport avec le soleil... ? On est culturés, ici." déclara t-elle alors que les villageois de Skogar incitaient chaleureusement les étudiants à reproduire leur rituel. Elle regarda Alma, partageant ses doutes et son hésitation, elle qui était autant habituée à la prière et à la méditation que la goule qui avait sévit dans la cave à vins d'oncle Horace, un été. N'ayant plus vraiment le choix alors que son acolyte était déjà munie d'une bougie, elle fit de même et sourit sagement à l'homme qui lui en tendit une, consciente du côté solennel du moment qu'ils partageaient tous et mettant de côté sa pitrerie. Amaryllis jaugea la petite foule sur place, ressentant toujours une once de mélancolie tout au fond d'elle. Ce partage et cet amour la ramenant à ses propres insécurités familiales qui l'atteignaient plus que ce qu'elle ne voulait bien le dire. Tirée de ses pensées par Alma qui invitait Astrid à les rejoindre, elle sourit et fit également signe à la jeune blairelle qu'elle connaissait peu. Après les quelques verres auxquels elle n'était pas habituée, et l'ambiance toute particulière de la soirée, Amaryllis ressentait un élan d'affection et aurait pu faire un câlin à tous ceux qui passaient par là... Enfin, presque tous, hein. "Astrid... Alma... Amaryllis... Des airs de secte, je dis ça, je dis rien !" ricana t-elle alors que les trois filles allumaient leurs bougies qu'elles déposèrent sur l'autel en répétant maladroitement les paroles du rite. La Slughorn se recula avec ses compères et admira les lueurs scintillantes, plus touchée qu'elle ne saurait le dire par ce sentiment de bienveillance et de partage qui flottait tout autour d'elles. @Alma Spinnet & @Astrid Von Neergaard
Damian Selwyn
veritaserum
parchemins : 769
sablier : 6
- convictions : not convinced anymore
- clubs et assos : Soutien scolaire, lecture & AHMA
Såg du din fyrste dag Drog fyrste andedrag Der omkring stod nornar ni Vinda vevja, vind til liv Låg du der i favn åt mor Knytta i ei navlesnor Bytte den med ættarband Liv og lagnad, i det spann
Son esprit s'envolait loin au dessus d'eux, haut dans le ciel Islandais, longeant les lumières suspendues aux arbres, flottant avec les bulles de lueur bleue s'élevant sous leurs pieds, loin, haut, ailleurs, mais avec elle. Il y avait eu un avant, et un après, sans trop savoir ce qui avait permis de scinder tout cela, mais l'après lui semblait soudainement terriblement séduisant, elle lui était attirante, et ses mains se refermant sur son bras achevèrent de le persuader. Il se tourna vers elle, alors qu'elle contemplait le paysage et sourit. Oui, c'était irréel. Irréel d'être là avec elle, et d'y être si bien, de voir son visage complètement vidé de l'habituel mépris qu'elle y affichait, de lire le plaisir dans ses yeux, cette joie enfantine et le bonheur qu'il ressentait d'y avoir participé. Le bonheur qu'il ressentait de le partager. Elle est belle, bien plus qu'il ne l'avait déjà remarqué et il se tourna vers ce qui leur faisait face. L'autel était immense et déjà de nombreux groupes étaient réunis autour. Les islandais passaient auprès de chacun pour leur distribuer des bougies, leur expliquant dans un anglais imparfaitement beau ce qu'ils faisaient et comment le faire. L'endroit était magnifique et il se rendit soudainement compte de la chance qu'ils avaient de pouvoir faire ce qu'ils faisaient, de pouvoir participer à ce rituel bien plus vieux qu'eux, le plaisir que cela était de se couler dans cette existence, même si ce n'était que pour une semaine, même s'ils reviendraient à leurs vies anglaises ensuite. Il hésita un peu, sachant qu'il ne pouvait pas décider pour eux deux mais il avait vraiment envie de participer à cet événement et fut soulagé d'entendre Pansy lui poser la question. Souriant, du plus profond de son coeur jusqu'à ses yeux illuminés, il se tourna vers elle et acquiesça avec force. « Avec grand plaisir. » Et il le pensait, sincèrement. Ils se remirent en route, pour remplir la distance qu'il y avaient encore entre eux et le reste des élèves de poudlard qui s'étaient mêlés aux islandais. Il repéra d'un œil distrait certains de leurs camarades et lâcha à contrecœur la main de Pansy. « Attend moi là. » Il ne souhaitait pas qu'elle mouille plus encore sa robe et se dépêcha de rejoindre un homme engoncé dans son bonnet qui portait un panier en osier contenant de nombreuses bougies. « tveir, takk » demanda-t-il maladroitement, en montrant Pansy du doigt. Il sembla que les quelques cours qu'ils avaient eu de langue islandaise avait porté ses fruits car il lui en tendit deux en souriant et Damian s'éloigna. Il repéra un endroit proche de l'autel où il n'y avait personne et l'indiqua à Pansy. « Attend... Je m'en voudrais que tu abîmes ta robe.. » Il la laissa porter leurs bougies et il sortit de sa manche sa baguette, tendant son bras libre à sa compagne. D'un informulé, il réchauffa la neige devant eux qui fondit rapidement, leur permettant de marcher dans une herbe détrempée plutôt que directement dans la neige. Se rapprochant d'un bout de l'autel, il écouta autour de lui et chuchota maladroitement "Gyðjan fæddi. Hugleiddu endurkomu ljóssins, endurfæðingu sólarinnar!" il dut s'y prendre à plusieurs reprises pour le formuler, tant il était épris de la vision qu'il avait sous les yeux, ces silhouettes sombres qui s'éloignaient, ne laissant derrière elle qu'une multitudes de bougies allumées, à la flamme vacillant sous le vent discret de cette nuit de décembre. Il avait envie de pleurer, soudainement, transpercé par la solennité du moment. Il se tourna vers Pansy « Je veux que la cérémonie à notre mariage soit aussi belle que ce qu'on vit ce soir. »
L’engouement de Damian pour la suivre dans cette incroyable aventure réchauffe le coeur de la vipère. Mains liées, ils marchent les derniers mètres les éloignant de l’autel et des autres élèves. Le moment est solennel, fort et intense. Et alors que Pansy se perd dans la contemplation de ce tableau irréel, elle ressent aussitôt un froid glacial lorsque le lion retire sa main, s’éloignant d’elle un instant. Secondes de solitude. Elle sait qu’il va revenir et pourtant, un étrange vide s’installe durant son absence. La vipère observe la scène au loin, le voyant s’adresser à un local avant qu’il ne revienne avec deux bougies dans ses mains. Le remerciant, Pansy s’apprête à rejoindre l’emplacement disponible proche de l’autel avant de se faire interrompre par le lion. Incompréhension puis agréable surprise quand d’un mouvement de baguette, il vint sécher la neige, permettant à la brune de marcher sans tremper davantage sa longue robe. D’une voix douce, elle le remercie avant d’ajouter. “ Je ne te savais pas si prévoyant. J’ai certainement beaucoup de choses à découvrir”. Bougies d’une main, bras entrelacés avec son fiancé de l’autre, les deux sorciers s’avancent finalement vers l’autel. Presque gênée, Pansy regarde le lion commencer à chuchoter les quelques mots en Islandais. Elle n’ose l’imiter tout de suite. Et puis, fermant les yeux, elle se laisse guider par les prières et surtout, par ses chuchotements à lui. Petit à petit, les lèvres de la brune s’entrouvent et sa voix se mêlent à celle de son fiancé. “ Gyðjan fæddi. Hugleiddu endurkomu ljóssins, endurfæðingu sólarinnar!”. Difficultés au début, la formule est reprise plusieurs fois avant d’être un semblant audible. Pansy retrouve le silence, ré-ouvrant ses paupières en douceur. Elle était loin, perdue quelque part dans ce décor surréaliste et la bulle imaginaire créée avec Damian. Jamais elle n’aurait cru vivre un tel moment et pourtant, elle en apprécie chaque seconde. Ce n’est que la dernière remarque du brun qui lui provoque un électrochoc. Non, ce n’est pas l’évocation du mariage qui la perturbe tant mais bien le fait qu’il semble décidé à sauter le pas et même, qu’il en ait envie ? La surprise se dessine certainement sur le visage de la Queen et elle ne peut retenir cette question. “ Tu penses être prêt pour cette union… avec moi ?”. Indirectement, elle lui demande si il veut de ce mariage. Si il veut l’épouser Elle. Car au fond, la vipère craint par-dessus tout d’être rejetée. Ses rêves d’enfant d’un mariage heureux et plein d’amour sont toujours ancrés en elle. Et même si elle avait bien compris qu’elle devait y renoncer en devenant Mme Selwyn, une part d’elle avait toujours envie de rêver. Les yeux de Pansy retournent se perdre vers le ciel étoilé. “ Quoi qu’il en soit, je te fais la promesse que notre cérémonie sera encore plus unique que ce moment que nous vivons ce soir”. A son grand étonnement, la vipère commençait à croire que Damian serait prêt à la respecter. Et si jamais il ne l’aimerait alors au moins, il saurait se comporter en véritable gentleman à ses côtés. Les deux sorciers commencent à s’éloigner de l’autel, entamant le chemin retour vers la soirée et les autres élèves. Pansy n’a pas envie de rentrer. Pas envie de retourner dans l'effervescence de la pièce. Elle aimerait rester avec lui. Continuer à découvrir ce côté de sa personnalité qu’elle ne soupçonnait guère. Pour preuve, son bras reste entrelacé dans celui du lion. Pourtant, elle ne parvient à trouver les mots pour le retenir. “ J’espère partager de nouveaux instants comme celui-ci avec toi. Merci pour cette belle parenthèse. Je ne l’oublierai pas”.
Tenue:
Pansy porte cette robe, elle est coiffée d'un chignon haut tenu avec cette broche. Elle porte ces chaussures, ce collier et ses ongles sont assortis.
« J’aime bien la compétition, plus que de devoir faire danser sur une piste de danse. » Mauvaise-foi même plus dissimulé, il attrapait à la volée un petit four qu’il mangeait en fixant Victoire d’un air amusé. Elle était tellement… Elle. Pourtant l’impression de ne pas la connaître se faisait plus forte à présent qu’il réalisait qu’elle était loin de l’image qu’il s’en était faite. Cette emmerdeuse qui mettaient des bâtons dans les roues de sa relation avec Ethel. Une rivalité finalement plus longue qu’une relation désormais loin derrière lui puisque ce soir c’est une autre qui occupait ses pensées. L’absence de Milena se faisait ressentir et si Victoire n’avait pas été une agréable quoique étonnante compagnie, rendant la soirée plus inattendue qu’elle n’aurait dû. Le débat aurait certainement pu s’éterniser encore longtemps entre les rivaux d’autrefois mais une annonce raisonnait et attirait leur attention. Il accepte de l’accompagner, après tout pourquoi ne pas accepter un peu plus d’inconnu dans ce stupide bal. Veste enfilée sur ses épaules, il accepte ces étranges chaussures en suivant la foule et surtout la rousse.
Ses pas s’enfonce dans la neige, il observe les différents groupes, les différents lieux éclairés par les rayons de la lune. « C’est joli oui. » Il est d’accord avec elle. Isaac n’était jamais aussi sensible qu’à la beauté du monde, des paysages et des spectacles que lui offrait la nature. Il voit les enfants courir dans la neige et les premières boules de neige être lancée. Il se souvient de son enfance, des jeux avec ses frères et de Cody qui s’entêtait à essayer de le gagner alors que leur deux ans d’écart se faisait encore ressentir. Il est tiré de ses rêveries quand l’aiglonne le tire par le bras et attire son attention sur un autel. « Hein… Oh… » Il observe tout ce qui est mis en place et Victoire allumer d’un coup de baguette la bougie d’une enfant. Il ne comprend pas vraiment tout ce qui se passe mais il observe, une main dans les poches, l’autre en possession de sa propre bougie. Quand il la voit se redresser, il sourit. « Tu devrais faire attention, les gamins c’est comme les moineaux, t’en aides un t’as toute l’assemblée qui arrive. » Il continuait de conserver cet image défaitiste de tout, plus par amusement à présent que par envie de gâcher l’atmosphère. « Tu vois ce que je disais ? » Un groupe de trois enfants s’approchaient d’eux, les bougies encore éteinte en main ayant surement semé leur parent. Le plus grand, s’avançait en tendant la bougie vers eux suivi de deux autres enfants plus jeune caché derrière lui. Levant les yeux au ciel, Isaac leur fait signe d’approcher et c’est l’ainé qui le rejoint. A son tour d’un coup de baguette il allume la bougie du petit garçon tandis qu’un des autres gamins s’approchait de Victoire. « C’est quand même bête de pas avoir prévu des allumes-bougies » Il rit, la bonne humeur définitivement retrouvé par la beauté des lieux, pris par la magie de ce monde scintillant tout autour d’eux.
Såg du din fyrste dag Drog fyrste andedrag Der omkring stod nornar ni Vinda vevja, vind til liv Låg du der i favn åt mor Knytta i ei navlesnor Bytte den med ættarband Liv og lagnad, i det spann
Il vivait un moment fort et émouvant aux côtés de Pansy et s'il ne l'aurait jamais parié avant, il était vraiment heureux que cela arrive. Bonheur d'une union non voulue mais qui finalement peut se parer de couleurs éclatantes. Il y avait de la douceur en elle, finalement, bien plus qu'il l'aurait cru et sans doute bien plus que ce qu'elle avait réellement envie de montrer aux autres. Il l'aimait mieux comme cela, boucliers abaissés, le verbe moins acerbe et l'esprit plus doux. Plus les minutes passaient, plus il se disait que quelque chose était peut-être réellement possible entre eux. Mais comme il aurait préféré que cela soit à leur initiative à tous deux et pas pour signer un contrat imposé en bas de page. Elle méritait mieux que cela. Et lui aussi. Avait-il réellement envie de plaire à un homme qui lui imposait cela? Il chassa ses pensées qui risquaient fort de lui faire rater le joli moment qu'il passait avec sa fiancée et se concentra à nouveau sur elle. Elle était belle, tentant de prononcer les phrases dans cette langue si belle, mais si difficile à appréhender. Elle fissura son sourire d'une question à laquelle il réfléchit avant de répondre. L'émotion de ce moment ne l'avait pas quitté, mais il devait faire le tri dans tout ce qu'il ressentait. « Je crois que si nous acceptons cette union, nous avons absolument tout en notre possession pour en faire quelque chose de bien.. Aussi, je crois que je suis prêt, pour ma part. Je ne dis pas que l'idée de ce mariage imposé m'enchante, mais je pense que c'est une situation qui peut nous convenir.. En tous cas, sache que je ne ferais rien qui t'incommoderait. » La promesse de Pansy résonna un moment à ses oreilles. Notre cérémonie. Venaient-ils de prononcer des vœux, sans s'en apercevoir ? Ils continuèrent leur chemin, puis vint le temps de redescendre de leur paradis perché pour retourner à la salle de bal. La neige s'écartait devant eux, sous les assauts de la baguette de Damian et bientôt, ils arrivèrent à destination. La musique se faisait entendre depuis la porte menant à la salle et la lune éclairait encore leurs yeux brillants; aussi, Damian se pencha-t-il vers Pansy et déclara « Lorsque tu seras prête, je me chargerais de te faire vivre d'autres moments encore plus beaux que celui-ci. » Il déposa un baiser chaste sur sa joue et remonta les marches qui menaient à la salle. Il ne désirait pas réfléchir ni poser de mots sur ce qu'ils avaient vécu, il se sentait bien, apaisé et heureux, et c'était tout ce qui comptait.
Accueil
![[TOPIC COMMUN] ϟ Heaven's door 3216611147_1_8_4SHlgc0L](https://i.skyrock.net/4209/59484209/pics/3216611147_1_8_4SHlgc0L.gif)
![[TOPIC COMMUN] ϟ Heaven's door 4084476705](/users/4117/57/69/47/smiles/4084476705.gif)
![[TOPIC COMMUN] ϟ Heaven's door 3025534591](/users/4117/57/69/47/smiles/3025534591.gif)
![[TOPIC COMMUN] ϟ Heaven's door 1634938505](/users/4117/57/69/47/smiles/1634938505.png)
![[TOPIC COMMUN] ϟ Heaven's door LQMolRoI_o](https://images2.imgbox.com/df/23/lQMolRoI_o.png)
![[TOPIC COMMUN] ϟ Heaven's door 9b0dbc9fc0ff8f10055da3ba52a774a4](https://i.pinimg.com/originals/9b/0d/bc/9b0dbc9fc0ff8f10055da3ba52a774a4.png)
![[TOPIC COMMUN] ϟ Heaven's door 6beb814c197e8545e6c661ebd5d71a11894810c1](https://64.media.tumblr.com/b2cb8de1ca45aadeb201d97fda8db9c3/5c3aeb130770d119-16/s1280x1920/6beb814c197e8545e6c661ebd5d71a11894810c1.jpg)
![[TOPIC COMMUN] ϟ Heaven's door Tumblr_pphv0qIQSt1vyp3myo3_500](https://64.media.tumblr.com/cbc11baa847175e27dab7dfd52dd318a/tumblr_pphv0qIQSt1vyp3myo3_500.pnj)
![[TOPIC COMMUN] ϟ Heaven's door 16pyw42tr9q91](https://i.redd.it/16pyw42tr9q91.jpg)
![[TOPIC COMMUN] ϟ Heaven's door 304761281_429655319270112_3822426127951618978_n.jpg?_nc_cat=111&ccb=1-7&_nc_sid=efb6e6&_nc_ohc=zJ96grg7Y3YAX8xP-Ov&_nc_ht=scontent-cdg4-3](https://scontent-cdg4-3.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/304761281_429655319270112_3822426127951618978_n.jpg?_nc_cat=111&ccb=1-7&_nc_sid=efb6e6&_nc_ohc=zJ96grg7Y3YAX8xP-Ov&_nc_ht=scontent-cdg4-3.xx&oh=00_AfCRiY8k2gyPYwLuwHG4MAtkfClGY0KImBwEEG6J9M5RoQ&oe=65A8D387)
![[TOPIC COMMUN] ϟ Heaven's door Tumblr_inline_p7kbzkuorn1rydkrv_250](https://64.media.tumblr.com/8c57efa1ef87d5b65856f3a5f177a8cc/tumblr_inline_p7kbzkuorn1rydkrv_250.png)
Alors que résonnait la musique et que Molly se voyait déjà s’empiffrer de toutes les sucreries du buffet, il semblerait que les hôtes aient prévu un interlude des plus énigmatiques. Lorsque retentit les onze coups marquant une soirée déjà avancée, la musique se stoppa et les azurs de la blonde suivirent ceux de tous les convivent, s’interrogeant sur ce que tout cela annonçait. Emportée par l’effet de foule autant que par la curiosité, elle abandonna la compagnie de ses deux collègues pour se diriger vers la sortie en se frayant un chemin parmi les élèves. Elle enfila son manteau blanc avec un sourire en coin lorsqu’on lui proposa les chaussures fourrées qui passaient par-dessus son pantalon. Changement radical de style mais il lui semblait judicieux de ne pas faire la fine bouche sans savoir ce qui l’attendait dehors. Elle passe la porte et ses yeux s’émerveillent devant le spectacle qui s’offre à eux. Molly attrape la bougie qu’on lui tend sans même la regarder, les azurs balayant le moindre centimètre de la plaine devant elle. Les lumières dansaient sous ses yeux, les rires enfantins se répondaient en écho, et chaque pas lui donnait la sensation de s’intégrer parfaitement à la communauté qui l’entourait. Elle aimait ça Molly. Oh elle ne l’aurait avoué à personne ça c’est certain, mais elle appréciait être au milieu de tant de sentiments positifs. L’amour qui régnait en haut de cette colline était presque palpable, les mains tendues des enfants trouvaient leur place dans la blancheur vaporeuse de celles des fantômes de leur passé. Molly esquissa un sourire, les yeux brillants d’une enfance qu’elle n’a pas connue. Tout semblait si calme, si doux, si délicat et fort à la fois. Les liens familiaux étaient visiblement précieux par ici, et si la bougie qu’elle tenait entre les doigts visait à rendre hommage aux aïeux de ses hôtes alors elle s’efforça d’y mettre tout le respect et la douceur qu’elle pouvait manifester. Une image lui vint alors en tête et un paysage aussi blanc que celui-ci se tissa dans son esprit, les silhouettes des amis de son paternel, les bras enveloppants de ce dernier et le sourire chaleureux de tous alors qu’elle n’était qu’une enfant. Un temps apprécié qui aurait dû l’être encore plus, mais on ne regrette les choses que quand elles sont passées n’est-ce pas ? Alors elle enserre la bougie entre les paumes de ses mains et elle ferme les yeux un instant la blonde, poussée par l’envie égoïste de garder cette sensation pour elle. Elle poursuit pourtant son chemin et s’amuse des milliers d’étincelles qui ornent le chemin… cela lui rappelle ce sortilège qu’elle aimait tant réaliser étant petite. Sous la lumière de la lune, elle suit les groupes qui la précèdent, jetant un regard bien plus doux que d’ordinaire sur chaque élève présent. Elle était ravie d’avoir quitté l’affluence du bal pour assister à la tranquillité de cet instant.![[TOPIC COMMUN] ϟ Heaven's door Yule9711](https://servimg.com/r/2320210222/yule9711.jpg)
![[TOPIC COMMUN] ϟ Heaven's door ObcJa7iI_o](https://images2.imgbox.com/00/9e/ObcJa7iI_o.png)
![[TOPIC COMMUN] ϟ Heaven's door 4109419393](/users/4117/57/69/47/smiles/4109419393.gif)
![[TOPIC COMMUN] ϟ Heaven's door 2229794344](/users/4117/57/69/47/smiles/2229794344.gif)
![[TOPIC COMMUN] ϟ Heaven's door 77819687](/users/4117/57/69/47/smiles/77819687.gif)