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we are chaos (nfbz)
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Leo Burgess
Leo Burgess
veritaserum
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parchemins : 2659
sablier : 4

- convictions : family first // not like my father // isn't every family a little fucked up ?
- clubs et assos : anciennement batteur & capitaine de son équipe
- (options) ou (cursus) choisis : journalisme, magie du monde, sport + français
avatar : alex fitzalan.
crédits : av/mcximoffs, fiche de liens/avengedinchains, signa/solosands

mood actuel : tempétueux, son stage ne se passe pas comme prévu, mais son anniversaire lui apporte un brin de réconfort.
Multicomptes : we are chaos (nfbz) Elr6NRbz_o
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SERDAIGLE - 8ème année

https://welcome-home.forumactif.com/t3652-leo-very-early-in-my-l
- Mer 5 Oct - 16:33

[flashback, 4 days ago]
Il les cheveux en bataille, des cernes surplombant ses yeux et les épaules affaissées. En l’espace de deux jours, l’américain a parcouru 10 000 kilomètres, traversé l’océan deux fois, tout ça pour finir déçu, épuisé et seul. Si Andrea l’a accompagné dans leur ville natale, ils se sont séparés, et Leo n’a pas cherché à la recontacter avant de repartir pour le Royaume-Uni en solitaire, bouleversé par son séjour dans la maison où il avait grandi. Il est né à Boston, il y a découvert l’amour, la peine, la colère et la passion, et boston restera toujours sa ville de cœur mais ce soir, il lui a dit au revoir pour une durée indéterminée. Ce soir, il n’a plus de père, ni de belle-mère. Ce soir, il n’a plus de domicile ni d’attache dans son pays natal. Aujourd’hui, il s’est émancipé - pour de bon cette fois et repart vers le sol britannique le cœur lourd, le sac à dos rempli de vieilles lettres et des derniers souvenirs auxquels il était attaché - un vieux dragon en peluche qu’il avait quand il était jeune, un exemplaire du magicien d’oz retrouvé, quelques babioles éparpillés ci-et-là, des photos accrochées au mur, tout un tas de choses qu’il a balancées en vrac dans son sac avant d’adresser un dernier regard à sa chambre d’enfant, persuadé qu’il n’y mettrait plus jamais les pieds. Quand il arrive à Londres, il est tenté de prendre une chambre au chaudron baveur, mais il n’a pas anticipé et a utilisé tout sa monnaie restante pour s’acheter un billet retour immédiat au port de boston. Il songe alors à ses options, barre mentalement le nom d’Anthony, puis d’Ophelia, incapable de croiser sa mère après avoir tourné le dos à son père, et finalement, c’est le cœur serré qu’il pense à Theo, son dernier espoir. Mâchoire serré et cœur lourd, il transplane vers l’écosse, à quelques kilomètres du domicile de son meilleur ami et marche un long moment jusqu’au manoir Nott, de quoi lui laisser le temps de se calmer et de finir de l’épuiser quand enfin, il sonne à la grande porte du manoir. Il songe un bref moment à repartir, mais quand le visage de son meilleur ami finit par apparaître dans l’entrebâillement de la porte, sa gorge se serre. « Désolé j’sais qu’il est tard. » Il renifle bruyamment et danse maladroitement sur ses jambes. « J’savais pas où aller. » Il vient se frotter la nuque et passer une main dans ses cheveux ébouriffés avant de baisser les yeux vers ses pieds et de demander d’une voix étouffée : « Est-ce que j’peux rester quelques jours ? »

[today]
« Putain j’étouffe. » Il est avachi dans un fauteuil et n’a de cesse de ressasser les mots de son père, sa confrontation avec sa belle-mère et sa pitoyable situation depuis. Il jette un œil aux garçons autour de lui, à Theo qui l’a accueilli et a Blaise et Caïn qui les ont rejoints, eux aussi bousculés par leurs vies respectives. « J’vais péter un câble si je continue de rester comme ça. Vous aussi d’ailleurs. » Il se laisse bouffer de l’intérieur, et il sait que ce n’est pas bon, il en peut plus, il n’en veut plus. Les garçons ne sont pas dans un meilleur état que lui, il semble qu’ils se soient tous donnés le mot et qu’il ne reste d’eux que de petits bouts fracassés. Ça fait plus d’une heure que personne n’a ouvert la bouche, et plus de trois qu’ils sont plantés là, assis dans leurs fauteuils, vacant à leurs occupations respectives, mais ce n’est pas assez pour Leo qui sent doucement ses démons le bouffer. « Faut qu’on trouve un truc à faire là » il se lève et fait les cent pas, incapable de rester en place, silencieux et calme. « T’as pas… je sais pas moi, t’as pas un truc à nous faire faire ? Des gnomes dans ton jardin, n’importe quoi pour se défouler ? » Tourné vers Theo qui sera le plus à même de trouver de quoi se défouler dans son manoir, Leo s’arrête au milieu de la pièce, sans se soucier d’avoir peut-être l’air d’un fou, et achève dans un soupir : « J’ai besoin de casser des trucs là. »


__________



 
pretty boy ☩
anger was better than Gears better than grief, better than guilt.

Theodore Nott
Theodore Nott
veritaserum
we are chaos (nfbz) XWKhO90q_o

parchemins : 17622
sablier : 10

- convictions : scribe, c'est une bonne situation ça ?
- clubs et assos : référent, ancien préfet-en-chef et ancien gardien de l'équipe des serpents. (ancien capitaine)
- métiers ou études : en huitième année à poudlard, bientôt à l'arcane college d'oxford.
- (options) ou (cursus) choisis : médicomagie, politique et recherches magiques (+russe).
avatar : max irons
crédits : (av) lionheart (cs) ophelia, mine

mood actuel : profite des deux derniers mois à poudlard avant la vie adulte, heureux avec son crew d'amis fidèles mais surtout avec hermione.
Multicomptes : we are chaos (nfbz) 77494eb6b83974716c519708de6a783c we are chaos (nfbz) A6803eb300647513bf8857b0fbe5ec56 we are chaos (nfbz) 1d186a0d1b29ad61dd89c9b38cc86b64 we are chaos (nfbz) APCCptMs_o
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RÉFÉRENT DES 8ÈMES

https://welcome-home.forumactif.com/t218-evolution-theodore-nott
- Jeu 27 Oct - 15:05

[flashback, 4 days ago]
Un lourd silence seulement troublé par le son des pas du sorcier accompagne sa marche à travers le grand manoir dont il a hérité et Theodore traverse les ailes de celui-ci sans de réel but. Ses yeux bleus s'attachent aux tableaux parfois encore animés et d'autres oubliés représentant de nombreux hommes de sa lignée, les rares femmes encore présentes au sein des tableaux toujours à leur droite et muselées par un sort de silence depuis des années. La plupart demeurent silencieux mais non pas indifférents face à la nouvelle autorité de la maison Nott, ils ne parlent plus car ils se souviennent de la menace de celui qui n'est plus mais règne encore d'une certaine façon parmi les murs de ce lieu malgré que cela fasse des mois qu'il est désormais emprisonné à Azkaban. Et personne ne sait si Theodore se révélera aussi vil que son père ou pire, si leur descendant est prêt à tout moment à mettre feu à cet endroit. Lui non plus ne le sait pas très bien. Ses mains sont logées dans son dos, il les observe et se laisse observer en avançant, il sait que ce n'est pas tout à fait eux, ils ne savent pas combler cette solitude pesante qu'il ressent lorsqu'il retourne en ce lieu. Son héritage se manifeste tout autour de lui en ces murs hauts et cette décoration figée dans le marbre d'une richesse guère valeureuse et il a froid Theodore, plus que jamais auprès de ce qu'il est censé être. Le château lui manque, ses amis lui manquent, elles lui manquent et ce noël a un goût amer comme il en est finalement habitué. Son premier jour de retour ici s'était acté entre les jardins blancs d'un manteau de neige l'ayant accueilli dès son arrivée et la bibliothèque qui était l'une des rares pièces où il avait toujours su trouver réconfort et sécurité. Son majordome lui avait souhaité de passer un bon noël après que Theodore ne lui offre quelques jours de vacances méritées malgré les réticences du vieil homme qui au fil des années était bien le seul qui avait éprouvé de l'affection pour l'enfant puis l'homme qu'il était devenu. Il y avait des pièces que Theodore ne visitait jamais, sous l'interdiction ancienne de le faire depuis des années mais aussi par les mauvais souvenirs peuplant sa mémoire, c'était pourtant en direction de l'aile du manoir qu'occupait le plus souvent son géniteur qu'il se dirigeait en ce jour. Seulement après un salon et un bureau secondaire, ses pas s'arrêtèrent devant la porte qui lui provoquait le plus de dégoût. Sa main se figea sur sa poignée, décidé à affronter cette angoisse qui lui torturait les entrailles par le conditionnement de peur et les pires souvenirs qu'il possédait, son souffle devenant beaucoup plus lourd, se traitant d'imbécile à se laisser dicter par ces réactions internes alors qu'il était censé être plus fort que cela. C'est finalement à l'apparition soudaine d'une clochette magique l'alertant que quelqu'un venait de pénétrer dans le domaine que Theodore se détourna abruptement de l'objet de ses tourments pour avancer à grands pas jusqu'à l'entrée. L'apparition de son meilleur ami au bas des marches du manoir eut le don de le surprendre, fronçant des sourcils face à l'état physique qui semblait être celui de Leo. De ses cernes creusées à sa tenue froissée, l'air d'avoir tout le poids du monde sur ses épaules, Theodore n'attend guère la moindre explication avant de lui ouvrir sa porte afin de le laisser entrer. Et il ne sait pas à ce moment-là que d'ici peu, deux autres de ses plus proches amis se présenteraient de la même façon et par ce même sentiment de lassitude, de fatigue et parfois de désespoir dans le regard. Theodore ne passera pas les fêtes seul finalement, aucun d'eux n'aura à le faire.

[today]
Enfermez quatre sang-purs agacés par la vie, leurs responsabilités, les conséquences de leurs actes ou encore les membres de leurs familles ensemble et vous pouvez être sûrs que cela ne finit pas en beauté. Si les premières heures furent dédiées à se reposer, râler ou insulter tous les imbéciles responsables de leurs maux, l'alcool ne mit guère de temps à prendre place comme cinquième entité en ce lieu partagé, amplement utilisé pour tout oublier, pour tenter de panser ce qui devait l'être, en vain. Et Leo s'agite finalement, quand tous les quatre sont plus ou moins avachis bien que demeurant toujours dans des positions plus ou moins princières, Theo relevant son regard sur celui qui commençait à faire les cent pas jusqu'à l'épuiser mentalement de voir ainsi. « arrête de tourner en rond comme ça tu vas user le tapis. » il n'en avait rien à faire de ce tapis, c'était de sa patience dont il parlait en réalité mais la proposition du serdaigle eut le don de le pousser à la réflexion, étudier plusieurs possibilités quand une en particulier ne cessait de lui revenir quand bien même il tentait d'en rejeter la réalité. « Mh, peut-être. » alors il finit par se lever dans un profond soupir, délaissant le livre qu'il ne lisait même pas. « j'ai de quoi nous défouler. » adressa t'il aux trois afin de les encourager à le suivre, car Leo n'avait pas tord, ils finiraient fous si ils n'agissaient pas bientôt. Il leur faut traverser une aile du manoir pour arriver dans celle bien moins accueillante et peut-être le ressentent-ils tous à l'instant où ils y pénètrent, par sa décoration et son ambiance bien différente. « bienvenue dans l'endroit préféré de mon père ici. » le ton est amer, loin d'être vraiment enjoué tandis qu'ils dépassent ces longs couloirs bordés de hautes fenêtres et de grands tableaux les sondant avec curiosité et froideur, parfois même menace alors qu'ils étaient tous de sang pur ici. Plusieurs portes sont dépassées et celle qu'il craignait se dresse soudain devant lui. Theodore s'y arrête quelques secondes en l'observant. Il se souvient de toutes ces fois où son père s'y enfermait en ignorant ses questions au sujet de sa mère, il se souvient des fois où il s'y avançait sous son ordre en sachant très bien ce qui l'attendait, il se souvient aussi que c'est à travers l'entrebâillement de celle-ci qu'il avait vu sa mère expirer son dernier souffle de vie. Seulement aujourd'hui, la présence des trois sorciers derrière offre à Theodore la force nécessaire de dépasser tout cela, d'agir enfin et sa main s'attache à nouveau à la poignée afin d'entrer dans la pièce. Cette dernière était une sorte de salon bureau ayant appartenu à son père, l'une des plus belles et grandes pièces du manoir, tous papiers disparus depuis l'enquête et rangés dans des cartons gardés par Theodore, des artefacts décorent encore les nombreuses armoires attachées aux murs. Tout est recouvert d'une fine couche de poussière, preuve étant que son majordome avait obéi à sa demande de ne pas s'occuper de ce lieu même en son absence – et il avait vu du soulagement sur le visage du vieil homme dont la balafre sur la joue droite avait vu son existence prendre part en ce lieu précisément. « ça fait des semaines que j'hésite à tout brûler et c'est très certainement ce qui se passera une fois qu'on s'en sera occupés. Plus rien n'a d'importance ici. » ni le souvenir de son père en ce lieu, ni l'autorité qu'il y possédait. « vous pouvez y faire ce que vous souhaitez. » ajouta alors celui qui s'avançait jusqu'au milieu de la pièce où un tapis demeurait sans qu'il n'y ait de réel sens. Sa baguette se pointa en sa direction et c'est dans un sort que ce dernier se réduisit soudain en poussière, en dessous de ce dernier alors, de vieilles taches sombres teintant le vieux bois du parquet, jamais effacées alors qu'elles auraient pu l'être, témoignage du vice habitant son géniteur les ayant gardées en souvenir et en hommage. Il en a un sentiment d'effroi et de profond dégoût, de colère qui s'élève en lui alors que des souvenirs douloureux lui reviennent et que dans un sortilège de destruction, Theodore creuse un profond trou dans ce parquet tâché par l'horreur, soulevant poussière dans un son de bois se brisant.


__________


Fearless child, broken boy;
Tell me what it's like to burn.
moodboard de theodore


Caïn Flint
Caïn Flint
veritaserum
-

parchemins : 2207
sablier : 7

- convictions : purity, money and pride they say.
- clubs et assos : club de duel.
- (options) ou (cursus) choisis : magie du monde, sécurité magique, artisanat & commerce (+ le français).
avatar : gavin leatherwood.
crédits : @mcximoffs/eloise (ava) lionheart & bloomie (cs) astra, skywalkers (code)

mood actuel : encore pas mal secoué par le duel incluant son paternel et son frère le mois dernier ; et les conséquences de celui-ci. il aimerait tout de même profiter des mois qui lui restent au château avec ses proches surtout sa petite-amie.
Multicomptes : we are chaos (nfbz) EpOF12Nf_o we are chaos (nfbz) VVvevZCA_o we are chaos (nfbz) 6dreB9vm_o we are chaos (nfbz) O39lsV0a_o we are chaos (nfbz) F64XYjRI_o we are chaos (nfbz) 4A2b5euw_o
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SERPENTARD - 8ème année

https://welcome-home.forumactif.com/t4308-crier-tout-bas-cain
- Dim 13 Nov - 22:31

[flashback, a few days ago]
« Ton père t’a trouvé un stage au ministère » les mots d’Helena avaient obligé le sorcier à lever les yeux de son assiette pour y trouver les iris de sa mère plantées dans les siennes et celles de ses cousins, présents comme chaque année au repas de Noël chez les Flint. La visite des Shafiq le laissait indifférent dans la mesure où il voyait leurs enfants à Poudlard depuis des années mais il savait, Caïn, que la matriarche avait fait exprès de lui lancer cette bombe au milieu de tous, sans doute pour éviter une réaction trop impulsive, trop virulente, résultat de leurs échanges depuis son retour au manoir pour les vacances. C’était mal connaître l’héritier, ou tout au moins, sous-estimer son état d’esprit ces dernières semaines. « Je n’ai même pas postulé » lâcha t’il en même temps que sa fourchette, toute envie de manger désormais dissipée. « Evidemment » et le ton employé n’annonçait rien de bon pour la suite. « Parce que comme d’habitude, Caïn, nous devons prendre les choses en main » Une remarque qui ne concernait pas que ce stupide stage à venir et de ça, il en était certain. Il suffisait de voir le regard noir que lui lancer sa mère et celui qu’il mima parfaitement en retour. Elle évoquait là son rôle dans la fin de son histoire avec Bea et comme à chaque fois qu’il y songeait, la colère grondait en lui plus que jamais auparavant. « Je ne vous ai rien demandé » Vouvoiement qu’il avait hésité à utiliser mais ils avaient un public, restreint certes, et il y avait encore des apparences à sauver. Du moins, c’était ce qu’il essayait de se dire pour ne pas tout envoyer balader et choisir la fuite comme Marcus l’avait fait avant lui. Ne pas être comme ton traitre de frère se répétait-il sans cesse depuis ce jour, serrant les dents à cette simple pensée. « Tu n’as pas besoin de le faire, je suis ta mère après tout » Cette fois il laissa échapper un rire, ironie au bord des lèvres pour celle qui se proclamait sa mère et visiblement, la décisionnaire de sa vie. Celle qui n’avait pas hésité à lui broyer le cœur de la pire des façons. Elle lui rappelait où était sa place dans le tableau et il détestait ça. Il la détestait elle. Il les détestait tous. « Vous ne vous souciez guère de moi, la seule chose qui compte, ce sont vos intérêts » cracha t’il en laissant son poing s’abattre sur la table. « Caïn » le ton d’Augustin n’indiquait que menace tandis que le sang-pur lui, ne lâchait pas sa mère du regard. « Et mes intérêts sont tes intérêts aussi, ne l’oublie pas » lui offrit-elle comme simple réponse alors qu’à côté, son paternel soupirait, d’agacement sans doute. « Est-ce qu’il sait ? » osa la défier le serpent en pointant Augustin du menton, incapable de s’en empêcher. Incapable de se taire quand il aurait dû faire profil bas. « Est-ce qu’il sait que tu as uti – » « Ca suffit Caïn » Il avait lu la peur dans les prunelles d’Helena, pendant une seconde, assez pour qu’il comprenne que non mais qu’aussi, il était préférable qu’il se taise. Surtout quand elle planta à nouveau ses yeux assassins sur lui. « Tout de suite » Ou je ferais bien pire pouvait-il discerner dans son regard, le bouclé lui tenant tête jusqu’à ce que son père n’intervienne encore une fois pour calmer le jeu. « Mangeons avant que ce ne soit froid » Et quelle intervention ! Le jeune homme se leva, résigné, sans demander la permission de sortir de table, salua plus poliment les Shafiq en leur souhaitant un bon Noël et s’isola dans l’une des parties du manoir où il était le seul à mettre les pieds. Au bord de l’implosion, comme un peu trop souvent ces temps-ci, Caïn regagna sa chambre, attrapa quelques affaires dans un sac à dos et transplana. La lettre dans la poche arrière de son pantalon lui semblait lourde, aussi lourde que son cœur à cet instant parce que s’il continuait à se battre contre sa mère, son frère, sa famille, Bea elle avait décidé d’arrêter de se battre pour eux.

[today]
Et il ne le digérait toujours pas, même après des jours à traîner chez Theo qui, sans une explication, l’avait accueilli chez lui un peu après son départ du manoir des Flint le jour de Noël. Quarante-huit heures, peut-être plus, à juste flâner dans quelques coins de l'Angleterre et même de l'Ecosse, il était revenu à la raison en se présentant chez le Nott. Il avait cru déranger d’abord en réalisant que le sang-pur n’était pas seul mais la présence de Blaise et Leo n’avait finalement rien changé, autrement que pour offrir leur compagnie, plutôt appréciée par Caïn. Il n’était visiblement pas le seul à avoir des problèmes et si ce fait aurait pu le rassurer, il y avait de la peine pour ses amis devenus frères au fil du temps, et même l’aiglon de nature plus légère qui réussissait à lui arracher des sourires avec son attitude désinvolte. Ils avaient passé plusieurs journées enfermés dans cette partie du château des Nott, à boire plus qu’à se raconter leurs soucis comme l’auraient fait des garçons de leur âges normaux mais ils ne l’étaient pas, ordinaires, et peut-être que c’était là leur plus gros souci. « On n’aura surtout bientôt plus rien à avaler… t’es sûr qu’il n’y a plus aucune réserve quelque part Theo ? » demanda t’il au maître des lieux, avec dans sa bouche, le goût encore là du dernier verre enfilé. L’envie et idée de Leo de se bouger ne l’enchantait pas – il était bien ici, vautré dans l’un des canapés de la pièce – pourtant, il du se relever à la réponse du référent, intrigué de l’entendre dire qu’il avait quelque chose pour les défouler. Peut-être que ce n’était pas si mal finalement, cela lui éviterait certainement de chercher Marcus pour le cogner encore ; même s’il s’était juré de ne plus jamais le revoir. Si c’était pour lui en coller une, ça ne comptait pas vraiment, si ? Surpris par ses propres pensées violentes, le bouclé secoua la tête et suivit ses amis dans un soupir, découvrant au passage des endroits de ce domaine qu’il ne connaissait pas. Et c’était normal, il n’était pas venu beaucoup dans le coin après tout. Quand le patriarche Nott était encore libre, il ne fréquentait pas le Flint. Il comprit rapidement que cet endroit appartenait justement à ce père emprisonné et s’il était habitué à l’austérité environnante puisqu’il vivait avec la même, cela n’empêcha pas les frissons de le parcourir. Il y avait des limites que jamais, Augustin, n’avait encore franchi avec ses garçons comme le Nott avait franchi avec Theodore et il ne pouvait empêcher son cerveau d’avoir une pensée pour ce que son ami avait traversé. Les quatre sorciers rentrés l’un après l’autre dans la pièce qui ressemblait – ou avait ressemblé, un jour – à un bureau, Caïn parcourut les murs des yeux, reconnaissant quelques artéfacts, certains communs aux plus vieilles familles de l’élite. Il eut un regard pour Theo également au moment de l’entendre parler, comme pour s’assurer qu’il allait bien – ou en tout cas aussi bien qu’il le pouvait à cet instant-là. Il osa à peine avancer dans la pièce dans la peur d’être réprimandé sans doute de la même manière que le ferait son propre père s’il pénétrait dans son antre, là où il gérait (très mal) les affaires de la famille, mais il n’y avait personne ici et il n’y aurait plus jamais personne selon l’héritier Nott. Il se racla tout de même la gorge, Caïn, avant de dire doucement : « Est-ce que tu en es certain ? » Il n’imaginait pas la signification d’un tel acte pour lui et en les amenant avec lui, il devinait une certaine confiance en eux, chose qu’il appréciait parce qu’évidemment, c’était réciproque. Apercevant les tâches sur le parquet en bois lorsque Theo fit disparaître le tapis, il sentit la nausée l’envahir et la repoussa, estomac désormais en vrac. Mais leur ami les incita d’un regard à faire la même chose que lui, à se défouler et le serpent approcha de l’une des étagères, baguette en main, pour lancer un premier sortilège semblable à expulso dans le but de faire exploser les objets se trouvant dessus. Et il ne savait pas si ça lui faisait vraiment du bien, à lui, mais si le référent en était satisfait alors il était prêt à détruire chaque centimètre de cette pièce avec lui, avec eux trois. Ils partageaient bien plus qu’un dortoir et ça se vérifiait encore aujourd’hui. Avant de jeter un autre sort, son regard s’arrêta sur un artéfact en particulier, curiosité au bout des doigts, peut-être un peu malsaine, qu’il refusa tout de même de toucher. « Vous croyez que ça renferme quel genre de magie ? » murmura t’il, presque certain de connaître déjà la réponse mais soucieux de la réaction de Theo à cette interrogation peut-être indiscrète.  


Blaise Zabini
Blaise Zabini
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parchemins : 1512
sablier : 7

- convictions : serpents do not lose sleep over the opinions of mice // you want the world nothing less.
- clubs et assos : club de potions.
- (options) ou (cursus) choisis : justice magique, politique magique, recherches magiques et italien.
avatar : désiré quadjo mia.
crédits : mcximoffs (av), anesidora, mistborn, renegade (icons)

mood actuel : annoyed as fuck.
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SERPENTARD - 8ème année

- Dim 27 Nov - 20:41

[flashback, 2 days ago]
« Où vas-tu ? » « Prendre l’air. » Veste de costume quitté, nœud papillon relâché, la soirée avait été trop longue au goût de l’italien qui avait du prétendre, faire comme s’il était ravi à l’idée d’être enchaînée à une autre âme pour le restant de ses jours. « Tu sais que maintenant que tu es fiancé, certaines choses devront changer. » Il s’y attendait, à ce discours moralisateur qui viendrait lui rappeler les devoirs qui étaient siens, à cette vie nouvelle qu’il devra mener désormais. « Je sais que tu es jeune, que tu as sans doute envie de… profiter. » Un soupir quitte les lèvres de Blaise qui n’avait clairement pas envie de s’étendre sur le sujet. Alors, enfilant sa cape, il se tourne vers sa mère dans le but de la couper. « Je sais que je suis supposé arrêter, être le parfait fiancé et héritier, inutile de passer de trop longues minutes à en discuter. » Une migraine point le bout de son nez, lui martelant le crâne avec violence. Il a envie d’en finir, de quitter le manoir pour quelques heures au moins. « Ce n’est pas ce que j’allais dire. Tu as le droit de faire ce que tu veux. Seulement… Seulement tâche de faire preuve de discrétion, quand tu t’empresses de rejoindre ton divertissement du moment. » Il se fige, frappé par ce qu’elle venait d’oser dire. Il n’était pas surpris que sa mère soit au courant qu’il voyait quelqu’un – elle avait toujours été observatrice, remarquant le moindre détail, le moindre changement chez les sorciers de son entourage. Ce n’était pas ça qui l’agaçait, mais plutôt ce qu’elle osait faire, réduisant Leanne au statut de divertissement quand elle était bien plus que ça. Elle sera toujours plus que ça, plus que ce qu’elle peut s’imaginer. « Elle n’est pas un divertissement. » Sa mère fait quelques pas, confrontant son regard au sien. « Si. Tu finiras par te lasser, car c’est ce que tu fais. Tu prends, tu t’amuses un peu et tu finis par abandonner quand la sensation de nouveauté s’évapore. C’était déjà le cas avec les jouets que tu pouvais avoir quand tu étais enfant. » Son cour martèle avec force dans sa poitrine, ses poings se serrent contre son corps. Il n’aime pas ces insinuations quittant les lippes de sa mère, celles que la brune affirme avec tellement de force qu’elle semble énoncer une vérité universelle. Pourtant, elle n’a aucune idée de ce qu’il peut ressentir, de ce qu’il peut vivre avec la née-moldue. « Elle n’est pas un jouet mais je suppose que je ne devrais pas être étonné de vous voir penser ainsi. Après tout, vous n’avez jamais connu l’amour, pour vous il n’y a que le profit. » Des flammes brûlent au fond des iris de l’italienne alors que le sorcier lui tient tête. Il n’y avait rien d’étonnant à une telle confrontation entre eux – Blaise n’a jamais mâché ses mots, osant dire ce qu’il pensait sans détour. « Pourtant je suis là et je t’aime, alors même que ton propre père n’en a pas été capable. » Cette fois, c’est le silence qui lui répond et il voit aussitôt cette lueur particulière dans les yeux de sa mère, celle du regret alors qu’elle prend conscience de ce qu’elle venait de dire. Il accuse le coup, Blaise, coup reçu sans qu’il l’ait vu venir et sans qu’il ne comprenne – son père était un sujet qu’ils évoquaient peu, encore moins de cette façon. Il ignore si elle s’est sentie blessée par ce qu’il avait dit mais ce n’était pas cette réaction qu’elle attendait – il déglutit, ignore comment réagir. Il recule d’un pas au moment où elle tend la main vers lui. « Blaise.. » « Non. » Sa voix est ferme, raisonne dans le hall. Il refuse de l’écouter, refuse d’entendre des excuses qui n’effaceront pas ce qu’elle avait osé dire. Sans lui laisser l’occasion de voir à quel point elle avait réussi à le blesser, il se tourne et quitte le manoir, décidé à ne pas y remettre le pied pendant quelques temps.

[today]
Ses doigts tapotent sur l’accoudoir du fauteuil alors que son regard est perdu dans le vide, pensées parasites qui ne le lâchent plus depuis des jours. Il avait pourtant trouvé refuge chez Theodore, rencontrant au passage Caïn et Leo et il ignore s’il a de la peine de les voir aussi mal en point que lui, ou s’il éprouve une certaine forme de soulagement égoïste à l’idée de ne pas être le seul. Auprès d’eux, il se complaît dans sa misère, noyant ses soucis dans l’alcool sans parvenir à s’en débarrasser. Sans doute que le plus étrange, dans toutes ces mésaventures, c’est cette sensation qu’elles permettaient de renforcer leurs liens, de consolider ce qu’ils avaient d’une certaine façon. Peut-être que c’était là le positif qu’il en tirait, alors même que quelques années plus tôt encore, il n’aurait jamais imaginé pouvoir compter autant sur ses proches, sentiments qu’il avait toujours perçu comme des faiblesses à exploiter. C’était différent avec les trois sorciers, amitiés forgées grâce aux années et à ce qu’ils ont partagé, aux idées communes et à cette sensation de se comprendre quand le monde entier ne parvenait pas à le faire. La voix de Leo le sort de ses pensées et il doit avouer être d’accord avec l’aiglon – s’apitoyer n’aidait pas vraiment alors que se défouler leur permettrait peut-être de calmer la tempête faisant rage. « Qui met des gnomes dans un jardin ? » dit-il alors qu’une grimace de dégoût déforme alors ses traits, peinant à croire qu’on pouvait faire preuve de si peu de goût. Intrigué par la réponse de Theodore, Blaise se lève et suit silencieusement ses amis. Quand ils arrivent dans une aile bien différente du manoir, le changement d’ambiance est immédiat. Tout est bien plus froid et ne donnait pas envie de s’attarder dans ces lieux. Quand ils pénètrent dans le grand bureau, le sang-pur laisser son regard s’attarder sur les différents objets, sur cette pièce à l’ambiance si particulière. Les tâches sombres derrière le tapis ne laissent aucun doute sur leur provenance, sentiment de dégoût qui lui retourne l’estomac alors qu’il lève les yeux vers Theodore. Il ne peut imaginer ce qu’il devait éprouver à ce moment-là, les souvenirs qui devaient le hanter à nouveau. Baguette pointée vers le fauteuil posée derrière le bureau, un sort attaque alors l’objet qui voit une partie de celui-ci exploser. Intrigué par la question posée par Caïn, le sorcier se tourne vers l’objet désigné, s’attardant sur celui-ci quelques secondes. « Sans doute pas celle qu’on enseigne à Poudlard. » Ce qui était évident même, alors qu’il détourne le regard peu après. Nouveau sort lancé sur le canapé dont il ne reste que des lambeaux de cuir et morceaux de bois éparpillés au sol. « Vous savez que les moldus font ça à la main ? » Et pour tester, il s’empare d’une lampe posée sur le bureau et, de toutes ses forces, la lance contre le sol où elle éclate alors. Un faible sourire étire ses lèvres alors qu’il réalise que c’était ça, qui l’aidait plus encore que la magie, grâce à cette sensation de parvenir à se défouler de ses propres mains. « Vous devriez tester, c’est beaucoup plus efficace que la magie. » Du moins ça l’était pour lui, peut-être qu’il en serra autrement pour ses amis. Saisissant un vieux vase, il le tend à Leo. « Tu devrais essayer. » Qui sait, peut-être que finalement, cette pièce qui n’avait probablement jamais rien apporté de bon à Theodore, leur apporterait ce jour-ci l’apaisement dont ils ont besoin.


Leo Burgess
Leo Burgess
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mood actuel : tempétueux, son stage ne se passe pas comme prévu, mais son anniversaire lui apporte un brin de réconfort.
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SERDAIGLE - 8ème année

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- Mar 10 Jan - 15:25

4 jours qu’il est là, 96 heures depuis que Theodore l’a accueilli chez lui sans poser la moindre question, 5760 minutes passées dans le manoir Nott et il ne s’en est pas écoulé une seule sans qu’il  ne rumine pas son séjour dans la ville qui l’a vue naître. Il a passé des heures à penser à Ophelia et à essayer de préparer un discours pour la mettre au courant, et d’autres encore se sont écoulées durant lesquelles il a nourri la haine qu’il éprouve à l’égard de son père, mais aussi de sa mère. Les émotions se bousculent en lui et ne lui laissent aucun répit. Parfois, il a l’impression de ne plus arriver à penser ou même respirer correctement tant sa tête est prise dans ce tourbillon de folie. Quelque part dans sa peine, il a pourtant la chance d’avoir Theodore, Blaise et Caïn, les deux derniers les ayant rejoints peu après qu’il soit lui-même arrivé chez son meilleur ami. Ils sont tous dans des états pitoyables et passent leurs journées à se morfondre avec pour seule compagnie des tas de bouteilles d’alcool, comme si le simple fait de boire pouvait effacer ou anesthésier leurs peines intérieures. Mais au moins, dans leur malheur, ils ne sont pas seuls, et ça compte pour Leo qui n’ose pas imaginer dans quel état il serait s’ils n’étaient pas là. Il est égoïste, et ne souhaite pas mille malheurs à ses amis, mais il tire dans cette situation une forme de réconfort inexplicable, comme s’ils étaient capables de mieux se comprendre et de se soutenir, même sans parler. Seulement, vient un moment où rester dans le silence ne suffit plus, et où ce silence commence à étouffer Leo qui n’entend rien d’autre que des voix qu’il préférerait ne plus jamais entendre tourner en boucle dans sa tête. C’en est trop et par chance, ses amis semblent du même avis alors que tous acquiescent les uns après les autres à sa proposition de se défouler. C’est dans un silence de mort que Leo suit les serpents dans le manoir, laissant traîner son regard sur les longs couloirs quand leur arrivée dans l’autre aile se fait ressentir par un changement soudain d’ambiance. Un frisson parcourt l’échine de l’Américain, sans vraiment qu’il ne sache pourquoi alors qu’il laisse ses yeux traîner partout autour de lui sans pouvoir s’empêcher de remarquer à quel point l’ambiance est froide, triste et le décor désuet et impersonnel. L’austérité des lieux manque de lui faire pousser un soupir mais par respect pour Theodore et son vécu, Leo s’abstient tandis qu’un nouveau frisson le parcourt quand ils entrent dans le bureau du père Nott. Il croit déceler un certain trouble chez son meilleur ami, mais n’en dit rien et se contente de rester derrière lui, comme un soutien silencieux face à tous les souvenirs qui doivent remonter en lui. Arrachant son regard aux artefacts divers quand la voix de Theo s’élève, Leo tourne le regard vers lui et pose brièvement une main sur son épaule en guise de réconfort et de soutien, remerciant silencieusement Caïn d’avoir posé la question. S’il apprécie la marque de confiance que lui donne Theodore, il n’a pas non plus envie qu’il soit gagné par les regrets une fois qu’il aura saccagé cette pièce. Mais a peine la question est-elle posée qu’il met le tapis en pièce, révélant une forme de magie noire abjecte que le Burgess n’avait encore jamais vu. Il garde les yeux fixés sur ses  gestes sans oser faire quoi que ce soit encore, alors même qu’il est celui qui a proposé tout ça. Ici un trou dans le parquet, là une étagère qui explose, là encore le fauteuil lacéré, Leo reste presque immobile, les regardant commencer à détruire la pièce quand le Flint met le doigt sur un objet étrange. « Vaut peut-être mieux pas toucher ça, on sait jamais ce que ça renferme. » il glisse un regard en coin à Theodore tandis qu’à ses côtés, Blaise attire son attention sur la méthode moldue. Un début de sourire étirant ses lèvres, l’aigle hoche la tête et observe le métis s’emparer d’une lampe pour la détruire. « Pas trop mal. » il observe le vase tendu par le sang-pur et le récupère. « J’aime quand c’est efficace. » et il a bien besoin d’un vrai défoulement, de pouvoir expier ce trop plein d’émotions, alors si ça peut aider Theo par la même occasion, il ne va pas se gêner. Il positionne confortablement le vase dans sa main dominante et cherche sa cible, qu’il trouve sans mal : un vieux tableau qu’il a envie de détruire. Lançant le vase de toute ses forces, celui-ci vient s’écraser contre le tableau et se brise en une centaine de petits morceaux, déchirant au passage le tableau à quelques endroits. « Merde, c’est vrai que ça fait du bien. » il pousse un profond soupir, comme pour relâcher une première dose d’émotions alors que cette fois, il attrape sa baguette. Pour se justifier auprès de ses amis, il esquisse un sourire. « Faut bien qu’j’essaie avec la magie pour voir ce qui est mieux non ? » mais avant de chercher sa prochaine cible, il a le bon sens de lancer un « Accio alcool » sans trop savoir à quoi s’attendre. Il faut quelques secondes pour que deux bouteilles volent en sa direction, un vieux whisky de 20 ans d’âge qui vaut sûrement une fortune. Sifflement impressionné au bout des lèvres, Leo montre la bouteille à ses amis avant de la jeter à Theodore. « Je m’y connais pas trop en whisky mais je crois que c’est pas de la merde ça. » il dévisse la seconde bouteille, un scotch, et porte le goulot à ses lèvres pour en boire trois longues gorgées qui viennent lui brûler la gorge. Il grimace en éloignant la bouteille avant de la tendre à l’un des autres serpents, profitant de la sensation agréable de l’alcool se répandant à nouveau dans ses veines. Alors que la bouteille passe de mains en mains, il cherche sa prochaine cible et la trouve dans une petite armoire, légèrement dissimulée par une autre. Baguette en main, il s’en approche, et jette un sort pour la faire exploser, sans même se soucier de son contenu. Seulement il ne s'attendait pas à ce que des protections aient été posées sur certains meubles et il est surpris quand son sortilège n'atteint pas sa cible et ricoche. Au lieu de faire exploser l'armoire, le sortilège revient vers eux et il ne doit son détour qu'à un réflexe de Leo qui détourne maladroitement le sortilège vers le plafond. Mais alors qu'il entend un tremblement au-dessus de lui, il lève la tête vers le plafond et constate que le brillant, immense et majestueux lustre qui éclaire la pièce vacille et s'apprête à leur tomber dessus. « Fuck, c'est pas comme ça que j'voulais me défouler moi. » il n'a pas encore le reflexe de bouger alors que le luminaire peut tomber à chaque instant, mais jette un regard désolé à Theodore quand bien même il n'est pas fautif de cet incident - il n'aurait pas pu prévoir que des sortilèges de protection les empêcheraient de détruire entièrement la pièce. Reste a espérer que ces charmes soient faciles à effacer.

lancer de dé a écrit:
1 à 3 : il y a probablement un autre artefact de magie noire autre que celui trouvé par Caïn dedans, l’armoire est protégée et le sortilège créer une vague de magie qui les repousse de quelques centimètres avec plus ou moins de violence suivant leur position. Leo se cogne contre un mur.
4 à 6 : RàS, l’armoire explose.
7 à 10 :  là encore, l’armoire est protégée et le sortilège ricoche. Là, par contre, il touche l’immense lustre au plafond qui vacille, et s’apprête à leur tomber dessus. Il faut vite qu’ils s’en éloignent.


__________



 
pretty boy ☩
anger was better than Gears better than grief, better than guilt.

Choixpeau
Choixpeau
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- Mar 10 Jan - 15:25
Le membre 'Leo Burgess' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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Theodore Nott
Theodore Nott
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- clubs et assos : référent, ancien préfet-en-chef et ancien gardien de l'équipe des serpents. (ancien capitaine)
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RÉFÉRENT DES 8ÈMES

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- Lun 30 Jan - 23:51

tw : destruction, violence physique.
Il en était certain Theodore, c'était la chose à faire. Détruire pour tout anéantir, pour mieux faire périr. Non pas pour reconstruire, car le serpent n'en était pas encore là dans sa façon d'appréhender les choses, il avait encore un long chemin à faire avant de pouvoir aller de l'avant et repérer le potentiel sous-jacent des choses. Tout ce qu'il désirait, c'était que cette pièce soit réduite en cendres et il avait confiance en ses plus proches amis pour l'aider dans cette tâche. Souvenirs désagréables s'attachant à sa peau alors qu'il revivait en souvenir certaines scènes du passé, chacun prend sa place, se déploie dans la pièce et commence à abîmer ce qui se trouve sur leur route. Sauf que ce n'est pas assez et apparemment c'est également de l'avis du Zabini qui soulève le fait que les moldus possèdent une manière plus efficace que la magie pour venir à bout des choses et il comprend aussitôt Theodore, fin sourire sur les lèvres tandis que les premiers vrais éclats commencent. Caïn soulève à juste titre la présence d'artefacts et autres objets loin de baigner d'une magie innocente et le brun préfère rester prudent vis à vis de cela, acquiesçant suite aux réponses de ses deux amis. Il se demande combien de secrets encore son père possédait, combien par le simple fait de l'enfermer à Azkaban, ses plans dans de multiples domaines avaient dû échouer. Un vase qui éclate et un tableau qui vacille, c'est ce qui l'arrache de son observation d'une main d'argent transpirant de magie noire tandis que Leo semble passer un bon moment. Il n'ose pas détruire par ses mains Theodore car agir avec violence physique a le don de le mettre mal à l'aise. C'était son père qui se servait de ses poings, avec sa mère, avec lui et si lui, essayait, arriverait-il à ne pas recommencer ? Peur de l'enfant de devenir un jour comme son père, les sorts qu'il utilise pour détruire la pièce ne sont pas moins puissants que les coups de ses meilleurs amis autour de lui tandis qu'il n'en a que faire de produire des trous dans les meubles ou le vieux parquet en chêne. Quand Leo trouve un whisky pur feu datant, Theodore rattrape la bouteille d'une main et en regarde l'étiquette. « Parfait pour l'occasion. » Presque en même temps que Leo alors, il dévisse l'ouverture et porte le goulot à ses lèvres pour en prendre de brûlantes gorgées qui ne sont pas sans le faire grimacer lui aussi. « Damnit. » lâche t'il en croisant le regard de son meilleur ami qui tirait la même tête que lui, tendant la boisson à Blaise qui se trouvait non loin de lui. Pas vraiment le temps de faire quoi que ce soit d'autre qu'un sort ricoche, il le voit filer du coin de l’œil et s'inquiète furieusement pour Leo qui réussit à l'éviter de justesse avant que le lustre ne commence à vaciller. « Arresto Momentum » et l'objet se fige le temps de quelques instants, de quoi laisser à Leo le temps de se décaler. « Évidemment qu'il a posé des sorts de protection. » qu'il râle, peu vraiment surpris au final, il aurait dû s'en douter. Theodore tourne autour de l'objet et repère la rune en question apposée et fait comme son père a pu lui apprendre dans le passé, l'effaçant de magie grâce à son lien du sang. Il réitère sur chacun non sans exprimer de nouveaux sons de désapprobation à chaque fois qu'il en trouvait une. « Détruisez moi tout ça. » lâchait-il enfin à ses amis après la dernière effacée. Lieu qui ne ressemble bientôt plus à rien dans les cendres et les débris, les fracas nombreux qui s'enchaînent à l'entente de leur effort commun. Ils se libèrent en anéantissant tout ce qui faisait de cette pièce ce qu'elle était, évitant de toucher aux objets les plus dangereux qui finissent enfermés dans une malle que Theodore appelle par sa magie. Et les bouteilles circulent, ils doivent mettre environ une heure avant que plus rien ne soit détruisable. Essoufflé, sa main balaie ses cheveux décoiffés, passe sur son visage épuisé dans un geste. Il lui suffit d'un seul sortilège pour nettoyer la pièce entière dans un quasi claquement de doigt. Alors qu'il est désormais difficile de circuler, débris et fracas s'envolent, la poussière se soulève et le peu qui restait des meubles lévite légèrement avant de s'éclipser dans un tourbillon bref et lumineux. Dans la pièce reste seulement le parquet troué à de nombreux endroits, les murs aux papiers peints vieillis et brûlés ici et là, cette malle qui restait au milieu de la pièce en contenant tous les artefacts intouchables de son père. Et c'est cette dernière qui lui fit froncer les sourcils quand dans un bruit de secousse, elle les interpella. Ils n'eurent guère le temps de s'y préparer, deux  épouvantards en sortirent dans un mouvement brusque et vinrent voltiger devant eux, figure du père de Theodore se matérialisant deux fois devant leurs yeux et dans un sentiment d'effroi. Epouvantards bien moins passifs que celui qu'ils avaient affronté en troisième année avec le professeur Lupin. Les deux figures du père de Theodore aux yeux noirs et malveillants avancent alors vers Blaise et Caïn, les empoignent par la gorge d'un mouvement vif avant de sembler vibrer quelques instants, prêts à tout moment à muter en l'épouvantard des deux sorciers violemment atteints.

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Fearless child, broken boy;
Tell me what it's like to burn.
moodboard de theodore


Caïn Flint
Caïn Flint
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-

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sablier : 7

- convictions : purity, money and pride they say.
- clubs et assos : club de duel.
- (options) ou (cursus) choisis : magie du monde, sécurité magique, artisanat & commerce (+ le français).
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mood actuel : encore pas mal secoué par le duel incluant son paternel et son frère le mois dernier ; et les conséquences de celui-ci. il aimerait tout de même profiter des mois qui lui restent au château avec ses proches surtout sa petite-amie.
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SERPENTARD - 8ème année

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- Mer 15 Mar - 17:45

Il se savait chanceux, Caïn, d'avoir les trois sorciers sur qui comptait ; sorciers qui comprenaient la majorité de ses inquiétudes parce qu'ils partageaient les mêmes. Et cela n'aurait pas du incomber à des presque adultes malgré les responsabilités qui allaient avec cet âge parce qu'il n'était pas uniquement question de finir l'école et de choisir leur voie. Leur préoccupation n'était pas seulement de s'assurer un avenir professionnel ; on leur demandait aussi d'assurer pureté et pérennité à leurs familles là où le serpent ne savait même pas ce qu'il allait faire le lendemain. C'était dérisoire puisque son futur était normalement tracé depuis sa naissance mais de nombreux évènements étaient venus perturbés la balance et désormais, il n'y avait plus rien de sûr. Et c'était aussi flou dans la tête du brun mais à cet instant, il n'y pensait plus. Il ne pensait plus à rien parce que l'alcool l'aidait à oublier et aussi, la présence de ses amis. Ce manoir n'avait rien à envier au sien pourtant, le Flint s'y sentait le mieux et il ne doutait pas du fait que le manque d'autorité parentale en était la principale raison. Ils étaient libres ici, d'une certaine manière, sauf peut-être Theo qui vivait avec les souvenirs de son père. Raison qui avait poussé l'héritier à emmener les trois autres dans cette pièce qui représentait tout ce qu'il restait du patriarche Nott, matériellement du moins. Perdu dans la contemplation des objets et autres étagères du bureau, il hocha la tête aux propos de l'italien sur cette magie différente et vicieuse, celle à laquelle ils n'étaient pas habitués mais que, techniquement, ils connaissaient. Elle faisait partie de leur éducation et qu'il le veuille ou non, Caïn en savait plus qu'il ne le voulait sur les méfaits de la magie noire. Premiers coups de baguettes magiques lancés et premiers fracas, il haussa un sourcil à la proposition de le faire façon moldue, regardant Blaise puis Leo essayer chacun leur tour. Et il ne pouvait s'empêcher de penser à la dernière fois qu'il avait utilisé ses mains, ses poings lui aussi pour extérioriser ses sentiments et grimaça au rappel de cette bagarre qui l'avait marqué autant physiquement que psychologiquement. Il détestait cette partie de lui, Caïn, celle qui le transformait en ce sorcier violent et imbécile, particularités qu'il avait toujours exécrer chez les autres, chez son frère. Alors il resta en retrait quelques instants, le serpent, pas sûr de vouloir retrouver ce garçon là ; mais afficha un petit sourire en coin en les voyant faire, à moitié envieux. Il se servit plutôt de son bois de prunellier pour faire exploser les objets et autres artéfacts comme l'avait suggéré, Leo épargnant une bouteille de whisky qui fit rapidement le tour des quatre garçons. Caïn ne se fit pas prier pour en avaler une gorgée, l'alcool lui brûlant la gorge à l'impact mais ça aussi, il était habitué. « A défaut d'être le père et modèle idéal, il a bons goûts en whisky » lâcha t'il comme pour détendre l'atmosphère tendu au maximum. Et la suite n'arrangea rien lorsque le sort du Burgess ricocha sur un mur puis sur le lustre au plafond que le Flint vit tomber sans avoir le réflexe de faire quoique ce soit pour l'arrêter. Il écarquilla seulement les yeux en priant Merlin pour que personne ne soit blessé mais Theodore, toujours le plus vigilent, leur sauva la mise. De tous, Caïn n'avait aucun doute sur le fait que celui-ci était le plus responsable et le plus prudent ; un grand frère pour eux tous, la preuve avec cette porte qui leur était ouverte constamment. Un coup d'oeil sur Leo pour s'assurer qu'il allait bien, il observa comme les autres le maître de maison effacer un à un les sorts de protection et hocha finalement la tête, un « Avec plaisir » à peine murmuré avant d'obtempérer en balançant un sortilège de destruction. Manœuvre qui dura de longues minutes, peut-être même des heures il n'avait plus la notion du temps, pour que chaque centimètre ne soit atteint. C'était un véritable champ de bataille autour d'eux sauf que les dégâts n'étaient que matériels mais le soulagement certain. Pour Theo surement plus que pour eux pourtant, il ressentait cette même fierté dans le regard que d'avoir tout mis en pièce, tout ce qui appartenait à ce sorcier emprisonné à raison, et qui avait rendu la vie si dure à son ami. Il l'enviait presque, Caïn, de ne plus avoir son paternel sur le dos et en même temps, il se dégoûtait d'une telle pensée parce que le Nott avait perdu beaucoup plus que lui. Beaucoup trop pour une personne de son âge d'ailleurs. « I think we're good » annonça t'il en constatant les débris tandis qu'une seconde plus tard, tout disparaissait de sous leurs yeux pour ne laisser place qu'à un bureau vide mais propre et dénué de tout objet questionnable. Il ne s'attendait donc pas à voir non pas un mais deux épouvantards apparaître sous la forme de Nott Sr, il ne s'attendait pas non plus à être empoigné par cette figure faussée, cette illusion qui n'en était pas vraiment une l'attaquait tandis qu'il attrapa le bras qui le tenait pour tenter de s'en débarrasser, l'air pour respirer lui manquant déjà sous le coup de la surprise. Il suffoqua pendant des secondes qui lui parurent une éternité avant que l'épouvantard ne commence à changer de forme et que Caïn ne commence à paniquer. Et il paniquait parce qu'à l'heure actuelle, il ne savait absolument pas à quoi pouvait ressembler sa peur la plus profonde. Une confusion qui ne permit pas à la créature de se matérialiser totalement, celle-ci se passant d'une forme à une autre, d'une personne à une autre jusqu'à ce qu'une chevelure colorée et bien particulière lui parvienne et qu'il se décide enfin à réagir. « No » Il n'avait pas d'idée de la manière dont l'épouvantard voulait l'atteindre en mettant en spectacle son ex petite-amie et il n'avait franchement pas envie de le découvrir. Sans doute la peur de la perdre lui cria son esprit mais est-ce que ce n'était pas exactement ce qu'il s'était produit durant ces vacances ? Et encore moins de se montrer plus vulnérable que jamais face à ses amis - ils avaient vu assez de lui ces derniers temps. « Riddikulus » Le ton était ferme parce qu'il le fallait, parce que cette créature ne l'aurait pas, parce qu'il refusait de voir apparaître devant lui ses pires cauchemars et en plus, laisser ses frères en être témoins. Et il lui fallut répéter la formule encore une fois pour que celle-ci le laisse tranquille alors qu'il reprenait son souffle, les mains sur les genoux tout en réalisant qu'il n'avait plus autant d'endurance et de cardio qu'avant - peut-être faudrait-il qu'il se remette bientôt au sport. « I'm - » Mais ce n'était pas terminé puisqu'à côté, l'italien bataillait encore avec le sien mais il ne pouvait rien faire d'autre qu'assister au spectacle. Heureusement Blaise était doué et quelques minutes plus tard, le silence les accueillit à nouveau. Un silence lourd malgré tout. Le bouclé passa une main dans ses cheveux et annonça aux garçons : « Je crois que c'est bon, j'ai dessaoulé. Je ne connais pas plus efficace comme méthode » Il plaisantait, à moitié, et réfuta même l'envie de vomir qui venait soudainement de lui prendre. Il s'en rappellerait certainement, la prochaine fois que le besoin de s'enfiler une bouteille d'alcool se ferait ressentir, le Flint. Ou non d'ailleurs, seul l'avenir le lui dirait.   


Blaise Zabini
Blaise Zabini
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- clubs et assos : club de potions.
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SERPENTARD - 8ème année

- Mar 18 Avr - 14:23

Il s’était toujours persuadé qu’il n’avait besoin de personne, Blaise. Il était entré à Poudlard en se convaincant qu’il avancerait seul, qu’il n’aurait pas à tisser de quelconques liens sans importance. C’était ce que sa mère avait toujours prôné après tout. Un individualisme qui valait mieux qu’une éventuelle trahison et qui n’avait que pour objectif de servir ses propres intérêts pour obtenir toujours plus de pouvoir, une fois l’école quittée. Finalement, au fil des années, il avait fini par se lier avec certains sorciers, par forger des amitiés qu’il arrivait à imaginer en dehors de Poudlard. N’était-ce pas vers eux qu’il s’était automatiquement tourné alors que ces vacances étaient catastrophiques ? Il réalisait à quel point il pouvait s’appuyer sur eux, parfois, même inconsciemment. Alors il n’aime pas les savoir dans un état qui n’est pas bien meilleur que le sien, même s’ils pouvaient au moins se complaire tous les quatre dans leur peine sans émettre le moindre jugement sur l’état des autres. Se retrouver dans le bureau du père de Theodore n’était pas prévu et, pourtant, c’est dans celui-ci qu’ils se retrouvent à tous se défouler, à tenter d’expier les sentiments négatifs qui cherchaient à les dévorer. Magie utilisée, Blaise tente cette méthode moldue qu’il avait aperçu déjà, méthode consistant à se défouler sans aide de la magie mais bel et bien en utilisant ses propres mains. Technique proposée à Leo qui s’empresse d’essayer alors que l’italien l’observe faire avec un maigre sourire avant que l’aiglon ne revienne à la méthode magique. Et parce qu’ils n’avaient visiblement pas assez bu, une bouteille glisse de Leo à Theodore, avant de finir entre ses mains. Blaise l’attrape et en boit de grosses gorgées, avidité qu’il regrette dès que le goût amer heurte ses papilles. Il prend sur lui pour ne pas tout recracher d’une façon peu élégante, grimaçant alors qu’il offre la bouteille à Caïn. « C’était… pas du tout fort, non. » Il met quelques secondes à récupérer, juste à temps pour apercevoir un sort qui ricoche contre une armoire et se dirige vers eux, Leo qui l’évite mais qui ne peut rien faire pour le lustre qui vacille brusquement, sauvé de justesse par Theodore. Coup d’œil échangé avec ses amis pour s’assurer qu’ils allaient tous bien, le sorcier observe le propriétaire des lieux s’affairer à éliminer les sorts de protection restant avant de leur donner le feu vert pour tout détruire. Il ne faut pas en dire davantage pour que chacun ne s’exécute, Blaise qui vise une petite armoire derrière le bureau, éclats qui volent et se répandent sur le sol. Bientôt, il ne reste plus que ça, des cendres, des débris de bois, derniers vestiges de ce bureau qui devient un véritable champ de bataille. Essoufflés, défoulés, rien ne pouvait les préparer à ce qui arriverait ensuite. L’italien a à peine le temps de voir la malle prise de secousses que deux épouvantards en sortent, se muant en une copie du père Nott. C’est vers Theodore que le sang-pur adresse toute son attention, par crainte de ce qu’il éprouverait face à cette image. Il avait déjà trop enduré pour avoir à supporter une telle épreuve. Il ne voit pas l’épouvantard se dirigeait vers Caïn puis, vers lui, ne réalise ce qui se passe qu’en sentant des doigts attraper sa gorge. Blaise tourne la tête vers la forme se changeant déjà, surprise qui l’empêche de se défaire de son emprise, sorcier qui se met à tousser à cause de cette poigne exercée sur son cou. Seulement, peu à peu, les doigts deviennent plus fin, le regard plus familier alors que c’est sa mère qui se trouve face à lui et il en a le souffle coupé car son épouvantard n’avait jamais pris cette forme là. Il n’avait pas peur de sa mère – n’avait aucune raison véritable de l’être, pourtant, les battements de son cœur s’accélèrent alors que le visage s’approche de son oreille. « Personne ne pourra jamais t’aimer comme moi je t’aime, parce que tu n’es qu’un monstre d’égoïsme prêt à tout pour avoir ce qu’il veut. On dirait que tu as pris le pire de ton père et de moi fina... » Phrase qu’elle n’a pas le temps de finir car la baguette de Blaise est brandie vers l’imitation de sa mère, lance un « Riddikulus » assez ferme pour que l’épouvantard ne le lâche et le laisse en paix. Il s’appuie contre le mur pour reprendre son souffle et tenter d’oublier ce qu’il venait d’entendre, pour essayer de chasser ces craintes qu’il n’avait jamais véritablement assumé jusqu’à présent. Il n’avait pas peur de ne pas être aimé, pas vrai ? C’était ridicule, car il ne s’arrêtait pas sur ce genre de choses, Blaise. Les sentiments étaient une faiblesse, ce qu’il continuait à croire même en dépit de ce qu’il éprouvait pour Leanne et il n’avait pas à craindre d’être trop horrible pour être véritablement aimé. L’amour n’était qu’une chimère pour enfant dont il pouvait aisément se passer, ce qu’il tente de se répéter avant de se redresser, l’esprit encore un peu confus. Il relève le regard vers ses amis. « That was bullshit. » se contente-t-il de dire alors qu’il a l’impression de sentir encore son cœur tambouriner contre sa poitrine. Il prend une profonde inspiration alors qu’il souhaite plus que jamais quitter les lieux. « Je pense qu’on a passé assez de temps dans cette pièce. » Et sans rien ajouter de plus, il quitte le bureau pour retrouver le couloir, l’impression de pouvoir enfin à nouveau respirer correctement. « Tu devrais condamner cette pièce. » dit-il à Theodore, tentant de sembler plus léger alors même qu’il peinait à reprendre tout à fait pied. Qu’importe ce que leur réserverait le reste de la journée, il savait déjà que ça ne pouvait pas être pire que ce qu’ils venaient de traverser ensemble.


Leo Burgess
Leo Burgess
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SERDAIGLE - 8ème année

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- Lun 24 Juil - 11:01

Ça lui fait du bien de détruire le bureau du père Nott, et Leo comprend que c’est aussi le cas de ses amis. Ils semblent tous avoir besoin de se défouler, pour des raisons différentes, mais ils trouvent chacun une sorte de réconfort à l’idée de ne pas être seuls. Besoin de destruction qui revient frapper le Burgess de plein fouet, il prend un malin plaisir à casser, détruire, abîmer, tout pour se venger et trouver une forme de libération dans leurs actes. Bouteille de whisky-pur-feu datant de plusieurs années pour leur donner du courage – ou au contraire les apaiser, elle passe de main en main pour que chacun puisse s’en abreuver tandis qu’ils découvrent peu à peu de nouvelles surprises dans le bureau. Artefacts magiques plus ou moins dangereux, sorts de protection divers, barrières et cachettes, la pièce regorge de secrets tant et si bien que Leo ne sait plus où donner de la tête. S’il manque de se prendre un lustre sur le crâne, l’intervention de son meilleur ami le sauve d’une blessure et il lui adresse un signe de la tête pour le remercier, rassure les deux autres garçon d’un regard avant de poursuivre ses recherches ci-et-là, sans pouvoir s’empêcher de jeter des coups d’œil régulier en direction de Theodore. Il devine combien il doit être dur pour lui de se retrouver dans cette pièce après tout ce temps et il ne peut qu’imaginer le nombre de souvenirs qui doivent menacer de déborder, raison pour laquelle il ne peut s’empêcher de garder un œil protecteur et fraternel sur lui, présent pour son meilleur ami en dépit de tous les tracas qui le bouffent lui-même. Runes de protection effacées, les trois sorciers reçoivent l’autorisation de tout détruire et Leo ne se fait pas prier pour attraper sa baguette et réduire les lieux en cendre, accompagné de ses trois amis. Là, une étincelle de feu pour brûler, ici, un sort d’explosion pour détruire, tout est calculé pour décimer les affaires du père Nott et oublier qu’il a un jour détenu ce bureau. Le temps passe, l’alcool coule pour les accompagner dans leur entreprise et bientôt, ils sont sur un champ de bataille désert, essoufflés, épuisés par les efforts, la poussière s’élevant autour d’eux entre les débris. Le bureau ne ressemble en rien à ce qu’il a un jour été, et Leo éprouve une certaine satisfaction à cette vision. S’il n’a pas pu se venger de son propre père, il a malgré lui fait un transfert sur celui de Nott, s’imaginant détruire ainsi son propre géniteur, et Merlin sait le plaisir qu’il y a prit. Soupir au bord des lèvres, il s’apprête à proposer à ses amis de revenir dans le salon quand leur attention se pose sur le seul objet encore intact de la pièce, la malle qui bientôt s’ouvre pour laisser apparaître deux affreux épouvantards. Leo se fige brusquement en reconnaissant le père Nott, et glisse un regard inquiet vers son meilleur ami, inquiet de l’impact que cette image pourrait avoir sur lui, mais ce n’est pas lui qui est visé sinon les deux autres serpents. Il ne peut que saisir brutalement sa baguette et la pointer sur eux, mais l’angle d’attaque n’est pas le bon, et la figure mauvaise de Nott Sr, visiblement intelligente, l’empêche toute action au risque de blesser ses amis. Mâchoire serrée, frustration au ventre, Leo se contente alors de regarder tout en se sentant terriblement impuissant, aperçoit des bribes d’images dans l’épouvantard de Caïn que celui-ci arrive à défaire après deux essais. Baguette toujours en main, l’Américain se précipite vers lui pour le soutenir, lui offrir une épaule sur laquelle s’appuyer. Yeux impuissants cette fois tournés vers Blaise, sourcils froncés d’inquiétude devant la scène se jouant devant eux, avant que celui-ci mette un terme à tout ça par un sortilège qui renvoie la créature de là où elle vient. Libérés des deux monstres, Leo se relève, aidant Caïn par la même occasion et les observe tous les trois les uns après les autres, l’expression toujours légèrement contrariée et inquiète. « Ça va aller, tous les trois ? » il hoche la tête lorsque Blaise annonce qu’ils ont passé assez de temps ici et avant de quitter la pièce, Leo prend soin de jeter un sort de verrouillage sur la malle – temporaire, sûrement pas assez puissant pour contrer le père Nott – afin que personne ne l’ouvre dans les jours à venir, le temps que Theo trouve une solution définitive à tout ça. Une main posée sur l’épaule de son meilleur ami en guise de soutien, il l’entraîne à l’extérieur de la porte et c’est ensemble, tous les quatre cette fois, qu’ils posent de nouveaux sortilèges – tout aussi temporaire – sur la porte afin d’empêcher l’accès le temps qu’ils sont là. Bouteille en main, Leo l’apporte jusqu’à ses lèvres pour en boire de nouvelles gorgées sans pouvoir s’empêcher de grimacer une nouvelle fois, puis la tend à ses compères tandis qu’ils gagnent le salon. Au dernier moment, Leo hésite, et prend plutôt la direction des extérieurs du manoir. « J’pense qu’on a besoin de prendre l’air après tout ça, venez. » tous ensemble, un silence tantôt pesant, tantôt plus léger installé entre eux, ils retrouvent doucement leurs esprits et c’est Leo le premier qui recommence à meubler la conversation pour tenter de leur faire oublier ce désastreux passage, pizza attirée d’un « accio » pour la partager et retrouver le sentiment de fraternité déjà présent entre eux depuis des jours. « Prochaine fois, j’pense qu’on devrait faire un truc plus calme n’empêche. Genre du golf. » une étincelle de malice dans les yeux, il rigole et se laisse tomber par terre, en songeant une fois de plus que sans eux et sans leur présence, il aurait sûrement sombré, Leo, mais avec ses amis près de lui, la vie est beaucoup plus douce, en dépit de toutes les complications qui semblent leur coller à la peau, et c’est avec cette pensée ancrée en lui qu’il laissera les jours passer, jusqu’à trouver le courage d’aller parler à Ophelia et jusqu’à ce qu’ils doivent retrouver leurs vies à Poudlard, comme si rien ne s’était passé ici.

fin.

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pretty boy ☩
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