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someday we will reunite (burgess)
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Leo Burgess
Leo Burgess
veritaserum
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sablier : 12

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- clubs et assos : anciennement batteur & capitaine de son équipe
- (options) ou (cursus) choisis : journalisme, magie du monde, sport + français
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mood actuel : tempétueux, son stage ne se passe pas comme prévu, mais son anniversaire lui apporte un brin de réconfort.
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SERDAIGLE - 8ème année

https://welcome-home.forumactif.com/t3652-leo-very-early-in-my-l
- Sam 22 Oct - 12:10


(better together)
- feat. @ophelia burgess

« Ça va, tu trouves que je suis présentable ? » Il se tourne vers Theo, les bras pendants le long de son corps. Il ne porte rien de vraiment classe qui nécessiterait un vrai avis mais il a un nœud dans l’estomac, les mains moites et le souffle saccadé ce matin, parce qu’il sait qu’il s’apprête à retrouver Ophelia. Ce n’est pas encore vraiment naturel pour lui d’être proche d’elle et d’agir en frère, alors quand elle lui a dit qu’il pouvait venir aujourd’hui la voir chez elle, il s’est mis à angoisser malgré lui. C’est pourtant lui qui a fait le premier pas par une énième lettre envoyée à sa jumelle à son retour de Boston pour partager son envie de la voir et passer un moment ensemble - en l’absence de leur mère bien sûr, il venait de dire adieu à un parent, il n’avait clairement pas envie d’en voir un autre. « Ça va aller » souffle-t-il plus pour lui-même que pour son meilleur ami en tentant d’arranger ses cheveux. « Et si on sait pas quoi se dire ? Non c’est stupide Leo bien sûr que tu sais quoi lui dire » il se fait la conversation à lui-même pour chasser ses appréhensions et ce sentiment étrange pesant en lui. Bien sûr, il est aussi impatient, il brûle de la revoir et de retrouver une complicité perdue toutes ces années. Dans le chaos de ces derniers jours, c’est l’idée de la voir qui lui a fait tenir le coup. « Tu nous rejoins tout à l’heure ? » Il observe son meilleur ami dans le reflet du miroir et lui adresse un faible sourire, il n’a pas besoin de l’entendre le dire pour savoir que Theo est content pour eux. Bien souvent coincé entre eux, il a conscience que ce n’était sûrement pas facile et que c’est aussi grâce à lui qu’ils en sont là aujourd’hui. « Aller j’y vais, je veux pas la faire attendre. »

Il transplane jusqu’à l’adresse envoyée par Ophelia et le nœud de son ventre se resserre davantage quand il songe qu’il aurait pu vivre ici dès le début, près de sa sœur si leurs parents n’avaient pas décidé de rompre tout lien entre eux. Mâchoire serrée par cette même colère qui le bouffe depuis des jours, Leo prend le temps de respirer et de se calmer avant de toquer à la porte du petit appartement londonien au-dessus de la boutique d’apothicaire dans lequel loge sa sœur. « Salut » lâche-t-il d’une voix mal assurée quand son visage apparaît dans l’entrebâillement de la porte. « Joyeux noël » balbutie-t-il avant de se pencher vers elle pour initier une étreinte, qui, finalement, réussit à faire baisser son rythme cardiaque, comme si la seule présence de sa jumelle lui permettait d’être enfin lui. Il ne se souvient même plus la dernière fois qu’il lui a souhaité de joyeux fêtes autrement que sur le papier, ni du dernier cadeau qu’il lui a offert. Il entre dans la pièce et plisse le nez sous l’effet de la poussière collées aux poutres qu’il peut sentir de là. « Tu es… seule ? » Non pas qu’il ne fasse pas confiance à sa sœur, mais un imprévu n’était justement pas prévu. Il se racle la gorge, pose son sac à dos par terre et observe les murs autour de lui et les alentours. « Donc c’est ici que tu vis. » Aucun reproche dans sa voix, seulement un constat alors qu’il observe tout autour de lui. « Est-ce que t’as un truc à boire ? » Il ressent une gêne inexplicable, probablement parce que c’est la première fois qu’ils se retrouvent vraiment seuls depuis l’incident aux lettres, les autres fois toujours entourés de camarades et amis. « Tu as passé un bon noël ? » Les questions de base pour commencer avant de rentrer dans le vif du sujet et se faire du mal. Parce qu’avant tout, Leo est là pour Ophelia et quitte à la retrouver, autant faire les choses bien.

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Ophelia Burgess
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SERPENTARD - 8ème année

- Lun 7 Nov - 21:35


(better together)
- feat. @Leo Burgess

Sa main tremblante vient resserrer le foulard bleu qui maintient ses cheveux en un chignon parfait alors qu’un dernier coup d’œil dans le miroir lui permet de souffler un peu. Son chemisier en soie est assortie à l’accessoire alors qu’elle avait volontairement enfilé les couleurs de la maison de son frère. Son frère qui n’allait pas tarder et elle a une drôle de sensation au creux de l’estomac à cette idée, peu habituée encore au fait que son jumeau soit de retour dans sa vie. C’était encore étrange et nouveau mais surtout c’était agréable alors qu’avec lui venait un apaisement nouveau. Il était ce qui lui avait tant manqué durant toutes ces années, ce dont elle avait besoin sans l’assumer tout à fait. Seulement la peur de tout rater demeure, plus encore quand son regard se pose sur les vieilles poutres et les meubles anciens qui décorent l’appartement. Elle n’a jamais aimé ce qui était supposé être son domicile alors qu’il ne reflète que la pauvreté dans laquelle le divorce de ses parents l’a plongée. Elle aurait préféré voir Leo ailleurs mais comment aurait-elle pu refuser de lui ouvrir les portes de son appartement ? Plusieurs coups se font entendre et elle sait que c’est lui et toute anxiété disparaît au profit d’un enthousiasme qui l’entraîne vers la porte. C’est avec un sourire qu’elle l’accueille, un « hey » un peu timide qui quitte ses lèvres alors. Ses bras entourent naturellement son jumeau quand celui-ci initie une étreinte qui ne fait que la combler un peu plus. « Joyeux noël. » Elle avait l’impression que cela faisait des années qu’elle ne lui avait pas souhaité une quelconque fête et c’était sans doute le cas alors qu’ils n’avaient pas passé ensemble depuis leur enfance. La vipère s’efforce de faire taire ce sentiment d’injustice qui se manifeste dès lors qu’elle repense à tout ce qu’on leur a volé en les séparant si tôt, à tout ce qu’ils auraient pu découvrir à deux. Baiser déposé timidement sur sa joue, elle s’écarte et le laisse entrer, détournant le regard quand son lieu de vie est évoqué. « C’est sans doute moins luxueux que ce à quoi tu es habitué. » Il n’y avait pas la moindre trace de reproche dans sa voix, seulement une vérité énoncée et qu’elle affronte depuis toujours. C’était son père qui avait tout emporté quand sa mère n’avait récolté que misère et amertume – et était-ce surprenant, finalement, quand on sait la place réservée aux femmes au sein de l’élite ? « Elle ne rentrera pas avant un moment. » C’était du moins ce que sa mère lui avait dit et il n’y avait pas de raison pour qu’Ophelia en doute. « J’allais me faire un thé, ça te va ? » La sorcière le guide jusqu’au salon, l’incitant à s’asseoir sur le petit canapé bordeaux qui trône près de la cheminée. C’était sans doute le seul endroit qu’elle aimait dans cet appartement pour l’esprit cosy qui s’en dégageait et lui permettait d’être un peu plus à l’aise. « Si on veut oui. Enfin… J’ai jamais vraiment aimé fêter noël avec notre mère seulement. Je préférais quand on le fêtait ensemble. » dit-elle en même temps que son regard se pose sur Leo. Tout était alors plus vivant et joyeux, ce qui contrastait avec les tensions ne faisant que croître entre elles alors qu’Ophelia peinait de plus en plus à contenir ce qu’elle pensait véritablement. « Et toi alors ? » Elle espérait que son noël avait été un peu plus gai que le sien même si elle se doutait que son séjour n’avait pas du aider. « Je reviens. » La brune se rend alors vers la cuisine, théière qui se met à siffler alors qu’elle sort deux tasses. Elle se mord l’intérieur de la joue alors qu’elle prépare le thé, un peu nerveuse face à ce que son frère allait sans doute lui révéler. Elle espérait obtenir enfin des réponses tout en les redoutant, consciente que tout pouvait encore une fois changer. Tasses en main, elle revient vers le salon et les dépose sur la table basse avant de s’installer face à Leo. « Est-ce que.. Est-ce que ton voyage s’est bien passé ? » Elle tourne autour du pot sans en avoir envie, craignant de trop le brusquer en l’interrogeant si tôt. « Je suis désolée, je sais que tu viens à peine d’arriver mais depuis que tu es parti je ne fais que me poser des questions sur ce que ton père a pu te dire. » Père qu’elle ne considérait plus comme étant le sien depuis des années maintenant – après tout, il ne semblait pas perturbé à l’idée de l’avoir ignoré toutes ces années alors pourquoi devrait-elle prétendre éprouver la moindre affection à son égard ? « Est-ce que ça s’est bien passé ? » Regard de son jumeau qu’elle cherche avec, déjà, cette certitude qu’il avait passé des journées plus que désagréables. Il n’avait pas besoin de le lui dire finalement – il lui suffisait d’observer ses iris pour comprendre, lien particulier entre eux qui ne s’était pas éteint en dépit des années et de la rancœur.

Leo Burgess
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SERDAIGLE - 8ème année

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- Mar 15 Nov - 18:20


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- feat. @ophelia burgess

C’est étrange d’être dans la maison d’Ophelia et pendant un instant, Leo se demande ce qu’aurait été leurs vies si les rôles avaient été inversés, si leur père avait choisi Ophelia plutôt que lui, ou même s’il n’avait choisi aucun d’eux. Est-ce qu’il aurait grandi et vécu ici au milieu des anciens meubles et des poutres poussiéreuses ? Est-ce qu’il aurait retrouvé Ophelia en Amérique ou est-ce qu’elle serait, elle, venue le retrouver ici ? Il essaie d’imaginer quels auraient été leurs destins dans un millier de scénarios différents sans toutefois trouver réponse satisfaisante parce que rien de tout ça n’aurait jamais dû se produire. Ils auraient dû grandir ensemble, ne former qu’un et s’élever dans la société main dans la main sans jamais avoir peur de rien d’autre que de perdre l’autre. Toutes ces pensées s'embourbent et l’empêchent de se détendre complètement si bien qu’il doit fournir un effort supplémentaire pour se débarrasser de toutes ces pensées parasites et revenir à une réalité plus douce, réchauffée par le sourire qu’Ophelia lui adresse quand il l'aperçoit. Elle est belle, avec son chemisier bleu et le foulard assorti qui lui rappellent le bleu de sa maison, et il ne peut pas s’empêcher de sourire devant l’effort fourni alors que son cœur rate un battement devant cette vision. Il en rate un second quand ils amorcent cette étreinte et en rate un troisième au baiser qu’Ophelia laisse sur sa joue si bien qu’après tout ça, il doit se forcer à se rappeler comment respirer pour reprendre contenance. Il essuie sa remarque sur le luxe de l’habitation d’un geste de la main l’air de dire "ne t’en fais pas" et pousse un soupir inaudible quand sa sœur lui confirme que leur mère ne sera pas de la partie. « Un thé c’est parfait » lâche-t-il en la suivant jusqu’au salon où, à nouveau, il regarde tout autour de lui. Quelque part, l’aspect ancien de l'appartement lui donne un côté plus sincère que le manoir dans lequel Leo a toujours vécu, plus familial. Et en d’autres circonstances, il aurait sans doute adoré vivre ici avec Ophelia. « Pareil, c’est pas la même chose noël depuis que... Enfin tu vois. » Il ne se rappelle pas avoir réellement apprécié un noël depuis qu’ils ont été séparés. Oh, il en a connu d’agréables, mais il n’a jamais été véritablement comblé, complet depuis qu’elle est partie. « Bref c’était pas génial cette année. » Il soupire et glisse une main dans ses cheveux ébouriffés alors qu’Ophelia repars un instant vers la cuisine. Seul, Leo en profite pour lancer un accio sur le contenu de son sac pour en sortir une petite boîte entourée d’un papier cadeau d’un vert royal et d’un ruban noir qu’il pose sur le canapé, à côté de lui. Il commence à se perdre à nouveau dans ses pensées quand elle la vipère revient avec les deux tasses, dont une que Leo prend pour en boire une gorgée avant de se raviser, brûlé par la chaleur du liquide. Pourtant, il aurait peut-être préféré continuer de se brûler plutôt qu’affronter la dure réalité par la question lancée par Ophelia à laquelle il ne trouve pas le courage de répondre. S’il savait qu’il devrait parler de son voyage, de l’Amérique et de leur père, il ne pensait pas que ça interviendrait si tôt dans leur conversation. Force est de reconnaître pourtant qu’Ophelia veut des réponses et il ne peut pas la blâmer pour ça. S’il ferme douloureusement les yeux à la mention de son père, Leo ne dit rien de plus, parce qu’il n’en a pas le courage, et parce que leur géniteur n’a plus le droit à sa place de père. Elle finit de l’achever en lui demande si son voyage s’est bien passé et il n’en faut pas plus à Leo pour se mettre à trembler, de façon subtile et légère, mais assez pour ne pas passer inaperçu aux yeux de celle qui est censée le connaître par cœur. La colère le consume à nouveau et il cherche alors son regard, ce qui a le don de l’apaiser un peu, pas assez pour prétendre trouver la sérénité, mais suffisamment pour pouvoir lui raconter son séjour sans perdre le contrôle. Il n’a pas encore dit un mot qu’elle semble déjà avoir compris, Ophelia, par le lien spécial qui les unis mais peut-être aussi parce que c’est évident, parce que Leo n’est qu’une loque depuis quelques jours et qu’il a l’impression d’être un orphelin, aujourd’hui. « C’était pas fameux » lâche-t-il dans un rire sans joie en glissant à nouveau sa main dans ses cheveux ébouriffés. « Je sais pas trop... Je sais pas par où commencer. » Finit-il par lâcher en relevant ses yeux vers elle. « Vaut peut-être mieux que je te montre je crois. » Il attrape sa baguette alors que son cœur commence à accélérer dans sa poitrine et qu’un malaise commence à se former tandis que ses oreilles se mettent à bourdonner. « Accio lettres. » Et un gros tas de papier entouré d’une ficelle vole entre eux jusqu’à se poser dans ses mains. Il baisse les yeux vers elles en même temps qu’Ophelia pour y découvrir deux écritures différentes, celles d’enfants, reconnaissable par l’aspect  brouillon des lettres, les quelques fautes d'orthographe et l’utilisation de mots enfantins. « J’les ai pas regardées. Je voulais mais je pouvais pas, fallait que j’le fasse avec toi tu comprends ? » Il lui dit qu’il a besoin d’elle et de son soutien, besoin qu’elle soit là quand elle comprendra tout ce que la découverte de ces lettres implique. « C’est ma belle-mère qui les avait. Notre… il s’interrompt, serre la mâchoire et se corrige. Il a appris au bout de quelques semaines ce qu’elle faisait et à partir de là il a pris le relai. Il les avait toutes. Il n'a même pas cherché à nié ou à s’excuser » Son poing se referme violemment autour des lettres si bien qu’il en froisse une et qu’il doit se faire violence pour maîtriser ce qu’il ressent au fond de lui et se retenir d’éclater. Dans le chaos de tout ça, il cherche le regard d’Ophelia, persuadé qu’elle comprendra d’elle-même ce qui est en jeu et ce qui a toujours été en jeu. Alors même qu’ils essayaient de renouer et de garder le contact même après leur séparation, le monde entier voulait les séparer et les empêcher d’être un frère et une sœur soudés. Le regard rivé à ces lettres, il les fourre dans les mains d’Ophelia et se relève sans faire attention au cadeau posé sur le canapé et fait les cent pas dans le salon. « Je suis tellement en colère Ophelia, j’avais… Il s’interrompt, incapable de trouver les bons mots et vient frapper sa main contre un mur en brique. J’ai envie de tout réduire en cendre, cette maison où j’ai grandi, ma chambre, eux… ça n’aurait pas dû se passer comme ça. » Son corps est secoué de tremblement de rage, il déteste le monde entier de lui avoir enlevé sa chance d’être heureux, sa chance de grandir auprès de sa sœur. Il les détestent encore plus que si aujourd’hui il est si imparfait, si tempétueux et si colérique, c’est parce qu’on lui arraché la plus grosse part de son âme et qu’il a dû apprendre à vivre sans elle. Quel parent aimant peut infliger à son enfant ?

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SERPENTARD - 8ème année

- Jeu 1 Déc - 21:52


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- feat. @Leo Burgess

Elle aurait voulu l’accompagner, Ophelia, être là pour lui alors qu’il tenait tête à leur géniteur. Elle aurait voulu affronter son regard, se tenir droite devant lui pour lui montrer la sorcière qu’elle était devenue sans lui, lui montrer ce qu’il avait loupé et ce qu’il aurait pu avoir s’il avait daigné être un père digne de ce nom. Elle l’aurait voulu mais n’avait pas été sûre d’en être capable, parce qu’en dépit de la rancœur tenace qui lui mordait le cœur, elle craignait la réaction qu’elle aurait eu une fois face à lui. Et si face à lui, elle redevenait cette petite fille qui ne désirait qu’avoir l’aval de son père ? Et si elle perdait tout de son mordant, que la rancune ne s’effaçait pour laisser place à la crainte de n’être pas assez aux yeux de celui qu’elle méprisait tant ? Tant de doutes l’ayant poussé à ne pas proposer à son frère de l’accompagner. Un faible sourire étire ses lèvres alors que Leo semblait partager son avis vis-à-vis des fêtes et de cette ambiance si particulière qui y régnait quand ils n’étaient pas ensemble pour les célébrer. « Ce sera bien mieux l’année prochaine. » dit-elle timidement, regard qui croise le sien face à cette promesse tacite qu’elle fait. Elle sait bien qu’elle s’avance, la vipère, mais elle a envie d’espérer, à envie de croire qu’ils seront proches lors des prochaines fêtes et qu’ils pourront célébrer comme une véritable famille, et non plus comme les morceaux éparpillés de fratrie qu’ils ont été jusqu’à présent. Elle ne perd pas de temps avant de l’interroger sur ses vacances, sur ce qu’il avait découvert auprès de leur père car elle n’avait fait que trépigner en attendant ce moment. Sauf que son frère reste silencieux quelques instants et quand elle l’observe, remarque le tremblement léger qui semble le prendre. Elle relève son regard vers lui, vient poser une main sur la sienne en guise de soutien. Elle comprend alors que tout avait du être affreusement compliqué, que Leo venait sans doute de traverser une épreuve difficile et une vague de culpabilité l’envahit quand elle réalise qu’encore une fois, elle n’a pas été là. Son cœur se serre quand ses mots confirment ce qu’elle avait deviné, fronçant les sourcils, intriguée par ce qu’il semblait vouloir lui montrer. Elle retire sa main au moment de le voir attraper sa baguette et, soudain, elle voit le gros paquet de lettres arriver entre les mains de Leo. Et elle sait, Ophelia, elle ne peut que savoir de quoi il s’agit alors que ces lettres avaient été même les principales raisons de la rancune tenace qu’elle avait si longtemps éprouvée envers son frère. Sourcils froncés, elle relève les yeux vers Leo, refusant l’hypothèse qui se fait alors dans son esprit et qui est approuvé peu à peu par les dires de son jumeau. Tout semble se figer alors qu’elle peine à digérer ce qu’il a découvert et qui voulait tant dire. Le choc l’empêche de réagir alors qu’elle accuse le coup – par Salazar, quel genre de parent pouvait ainsi manipuler la vie de son propre fils ? De quelle indécence fallait-il faire preuve pour empêcher un frère et une sœur de communiquer ? Ophelia le suit du regard, reconnaît cette colère qu’elle l’avait déjà vu afficher. Et si habituellement, elle sait étouffer la sienne, elle la sent qui remonte à la surface et qui explose, remplaçant le choc qui l’avait tenu silencieuse pendant ces quelques instants. Elle se relève brutalement et en même temps, le feu de la cheminée se fait plus intense quelques instants, reflets des flammes qui crépitent en elle et menacent de tout emporter sur leur passage. « Mais pour qui il se prend ? »  Ses doigts pianotent contre sa cuisse, nervosité qui électrise chaque membre de son corps. C’est tout son être qui crie à l’injustice alors qu’elle réalise que le seul coupable, toutes ces années, avait été leur père. C’était leur père qui les avait séparé et c’était lui aussi qui avait contribué à creuser le fossé entre eux. « Ce troll incapable de maintenir son mariage à flots, incapable de redorer le nom qu’il a lui même sali, tout aussi incapable d’éduquer convenablement ses deux enfants.. Il n’est qu’un gobelin inutile et il s’imagine savoir ce qui est le mieux pour toi ? » Ses mots sortent sans parvenir à les contrôler alors qu’elle réalise qu’aux yeux de son père, elle n’avait été qu’une erreur, qu’un boulet apposé aux pieds de Leo et dont il n’avait jamais voulu. Comment expliquer qu’il se soit donné tant de mal pour qu’ils ne restent pas en contact, autrement ? Elle fait les cent pas, Ophelia. « I should have come with you. At least I would have been able to punch his stupid face. » Enfin elle s’arrête face à Leo. « Je sais le faire, tu sais, j’ai appris. » affirme-t-elle face à son air étonné. Elle oublie parfois qu’il ne sait pas tout d’elle, et c’est uniquement à cause de ce qui leur servait de géniteur. Serrant les dents, ses émotions oscillent, alternent entre colère flamboyante et déception inifinie. « J’arrive pas à croire qu’il ait pu faire ça pendant tout ce temps je.. Il nous a privé de tellement de choses. J’espère qu’il paiera pour ça. » Elle aimerait encore plus le faire payer elle-même mais au fond, elle estimait qu’il ne valait pas tant d’efforts de sa part. Soupirant, elle prend sur elle Ophelia car au-delà de la rancœur qui était sienne, elle parvient à réaliser un détail qui lui a échappé : Leo avait besoin de lui. Il y avait bien longtemps qu’elle ne le considérait comme rien de plus qu’un géniteur et non plus comme un père mais c’était différent pour son frère, lui qui avait grandi auprès de lui. Alors elle est prête à mettre ses envies de vengeance de côté, à calmer sa tornade pour tenter d’apaiser celle de son jumeau. Il est sa priorité, à cet instant, et elle compte bien à ce que ce soit encore le cas pour les années à venir. « Comment tu te sens ? » Faisant un pas vers lui, elle pose une main sur sa joue. « Ce qu’il a fait ça… Il n’a pas réussi. On a perdu du temps mais je te promets que je ne le laisserai plus nous voler quoi que ce soit. Je suis là, je serai toujours là. » Et peut-être qu’elle ne devrait pas faire une telle promesse alors même que leur relation est encore vacillante, encore fragilisée par ce qu’ils ont traversé, mais elle veut y croire, veut penser qu’à partir de maintenant, ils se dresseront ensemble face à tous les obstacles qu’on voudrait leur envoyer. Son regard tombe sur le paquet posé sur le canapé où elle était assise à peine quelques minutes plus tôt et elle voit en celui-ci l’occasion idéale de guider son frère sur un sujet qui, elle l’espère, sera moins compliqué. « Et ça alors, qu’est-ce que c’est ? » Curiosité véritable, sourire adressée à son jumeau alors qu’elle laisse retomber sa main le long de son corps. Et c’est presque automatique – ses doigts viennent agripper le tissu de sa jupe, geste nerveux qui trahit la colère qui est encore la sienne et qu’elle devra expulser tôt ou tard. Mais pas maintenant – maintenant, il n’y avait que Leo qui comptait.

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- Mar 10 Jan - 19:06


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Si Leo esquisse un sourire à l’idée de pouvoir passer Noël avec Ophelia l’année prochaine, en tant que frères et sœurs unis et soudés, s’il s’autorise à espérer qu’ils seront l’un pour l’autre une famille dans un an, il se rembrunit presque aussitôt, incapable de rester concentré sur cette idée quand il a dans le cœur et au bord des lèvres tant de choses à dire à propos de famille. Il a du mal à trouver les mots et ne sait même pas par où commencer tant il a de choses à dire et tant il se nourrit de rancœur et de colère. Ces émotions, insatiables et destructrices, bouffent un Leo qui ne sait plus où donner de la tête depuis son retour de Boston et qui ne trouve confort et ancre qu’auprès d’Ophelia. Il a la gorge serrée, le cœur qui s’affole dans sa poitrine et il se doute qu’il ne faudra pas longtemps à sa sœur pour comprendre. Il n’a aucune idée de comment elle va prendre la nouvelle, si elle aura ce même besoin insatiable de destruction que lui mais s’il a une certitude, c’est qu’elle est là pour lui, et qu’il est là pour elle. Il aurait aimé que ce soit différent, il aurait aimé trouver ces lettres des années plus tôt ou se battre davantage en voyant qu’il n’avait pas de nouvelles d’Ophelia, il aurait aimé que leur relation ne soit pas brisée et fragilisée par les délires d’un patriarche voulant imposer ses idéaux et ses décisions sur ses enfants sans aucune raison valable. Sa haine est comme un puit sans fond à l’idée qu’on lui ait arraché une si grande partie de sa vie et qu’un père puisse nuire à ce point au bonheur de ses enfants. Il en a marre de contenir sa colère, Leo, il n’en est plus capable et il la laisse doucement éclater en haussant le ton, et avouant à quel point il a envie de tout détruire sur son passage. Sa rage est telle qu’il tremble sous le poids de tout ce qu’il a apprit et s’il n’a pas envie que sa jumelle le voie ainsi, il n’est plus capable de se retenir. Regard tourné vers la cheminée, il se retourne soudainement vers sa sœur en voyant les flammes grandir et constate qu’elle est désormais debout, et probablement aussi enragée qu’il l’est lui. Leurs colères s’entrechoquent mais cette fois, au lieu de s’affronter, elles s’épousent pour ne former qu’un, une seule et même haine à l’égard d’un homme qui n’a jamais été capable de leur montrer le moindre signe d’affection. Tandis que sa colère le brûle de l’intérieur, une vague d’étonnement et de fierté le parcourt aux mots d’Ophelia qui lui arrachent même un sourire avant que la colère ne reprenne le dessus. Elle est forte, Ophelia, indépendante et incroyablement badass et s’il a manqué de la voir devenir la femme qu’elle est aujourd’hui, c’est à cause de ce géniteur qui lui donne aujourd’hui la nausée. Il reste là, bras ballants à la regarder, à la fois étonné par son intensité – si similaire à la sienne à tant d’égards et impressionné par tout le reste, par tout ce qu’elle est. Alors qu’elle s’approche de lui et pose sa main sur sa joue, Leo ferme les yeux pour s’imprégner de ce contact. « Comme une tornade » répond-il à sa sœur quand elle lui demande comment il se sent. Il ne sait pas si ça aura du sens pour elle, parce qu’il est difficile de décrire ses humeurs fluctuantes et combien il a l’impression qu’il pourrait tout détruire son passage. Il lui épargne les détails et au lieu de ça, il rouvre les yeux et pointe le tas de lettre du menton. « T’étais avec moi même sans être là. » il marque une pause et hésite, craignant l’espace d’une seconde qu’elle se méprenne sur sa prochaine réflexion, mais il l’énonce quand même. « C’était mieux que tu sois pas là de toute façon. » il soupire. « Enfin, j’aurais aimé que tu sois là, mais j’aurais pas été capable de le voir te faire du mal. » parce qu’il le connaît, son père, il sait qu’il n’y aurait pas eu de joyeuses retrouvailles et qu’il n’aurait pas su se tenir et alors, Leo non plus n’aurait pas pu, et tout ça aurait pu se terminer d’une façon bien pire que maintenant. Sans rien demander, c’est d’un geste naturel que Leo attire sa jumelle contre lui dans une étreinte dont il a terriblement besoin à cet instant précis. « J’le reverrais plus jamais, c'est fini. » réussit-il à affirmer d'une voix ferme alors que sa gorge, serrée, semble se soulager sous cet aveu. Il n’a aucun regret à couper les ponts, Leo, il n’y a qu’Ophelia qui compte aujourd’hui et qu’elle dont il ait vraiment besoin dans sa famille de sang. Pour ce qui est du reste, il est capable de choisir sa propre famille, et il l’a fait, en choisissant Theo, Andrea, Anthony et plus récemment Blaise et Caïn sans compter, à sa manière, Mika. « J’savais pas que tu savais te battre, mais c’est vrai que j’aurais tué pour voir ça. » lâche-t-il d'une voix étouffée contre ses cheveux un instant plus tard, comme pour essayer de détendre l’atmosphère malgré l’énorme poids qui continue de peser sur son cœur. Il la serre un peu plus fort contre lui, comme pour s’assurer que tout ça est réel, qu’ils sont là tous les deux et sa promesse fini de le fragiliser. Leo n’est pas de ceux qui pleurent et pourtant, il sent ses yeux s’humidifier et son affection pour sa sœur reprendre légèrement dessus sur sa colère, temporairement du moins. Incapable de dire quoi que ce soit de plus pour l’instant, il se contente de hocher la tête tout en déglutissant avec difficulté avant qu’ils ne se séparent et que l’attention d’Ophelia dérive sur le petit paquet laissé là plus tôt. Il lâche la main d’Ophelia et s’approche du canapé où il récupère le paquet cadeau vert qui renferme une boîte en velours noir grande d’environ quinze centimètres. Il la prend, et la tend à sa jumelle. « C’est pour toi, pour Noël tu vois. » ce sont des gourmettes gémellaires en or, ressemblant à celles qui leur ont été offertes à la naissance à la différence près qu’il ne reste d’elles que leurs initiales, apposées sur les nouveaux bracelets. Et si elles ont été choisies par leurs parents puis perdues pendant des années, Leo les a retrouvées brisées quelques mois plus tôt et les gardes avec lui depuis. « Je crois qu’on les portait quand on était bébés. Elles étaient cassées, j’ai juste récupéré quelques morceaux pour les rattacher à une chaîne neuve, comme un nouveau départ tu vois. En Islande j’ai trouvé un gars qui pouvait me faire tout ça. » il marque une pause et sort le bracelet avec leurs initiales. « Il était un peu excentrique, il a dit des choses bizarre sur le destin, le temps accordé et tout, bref. J’ai pas trop compris tout ce qu’il a dit, il parlait pas très bien Anglais, mais je crois qu’il a mis de la magie dedans. Attends regarde. » il pose l’un des bracelets dans la paume de la main d’Ophelia, et referme son poing sur le sien, puis ferme les yeux. Il se met à penser à elle, aux souvenirs qu’ils sont en train de créer ensemble et quand il rouvre les yeux, les deux bracelets chauffent à l’unisson et semblent vouloir se coller l’un à l’autre. « Ça fait un truc comme ça quand j’pense fort à toi. » gêné, il vient frotter l’arrière de sa nuque et se racle la gorge en rouvrant sa main pour montrer son propre bracelet dont les mailles semblent être plus chaudes que la normale. « Il a aussi parlé de deux trois trucs de plus, genre une connexion, enfin j’ai pas trop compris, y’a une histoire du style que si l’un de nous est en danger, l’autre le saura mais bon je sais pas trop. J’imagine qu’on a le temps pour découvrir les fonctionnalités cachées. » parce que maintenant qu’ils se sont retrouvés, ils ont tout le temps du monde. « T’es pas obligée de le porter si t’aimes pas. Surtout que même s'il en reste plus grand chose, à la base c’est eux qui l’ont acheté quand on est nés, mais j’trouvais cool de les réparer et de nous les approprier. Donc Joyeux Noël » Leo n’est pas très bijou, mais il le portera probablement autour du cou, comme un talisman. En attendant une réaction, il porte sa tasse de thé à ses lèvres, pour essayer de se calmer encore malgré le chaos de la situation, d’autant plus que ce n’est pas fini. Il s’agite à nouveau et la colère renaît, commençant à briser ce moment agréable entre eux. « Je me déteste de gâcher l’ambiance, mais je t’ai pas tout dit. Il y a plus… » il a la bouche sèche sous le poids de ce qu’il s’apprête encore à lui dire et il sait que ça ne va faire que réveiller encore la colère, mais alors qu’ils se sont retrouvés, il est temps de faire face à leurs démons, mais si ceux-ci portent les visages de ceux qui les ont mis au monde.

le bracelet:

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Ophelia Burgess
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SERPENTARD - 8ème année

- Dim 19 Fév - 14:27


(better together)
- feat. @Leo Burgess

Elle comprend Leo, sans doute mieux que quiconque à ce moment-là. Une tornade, c’est ainsi qu’elle a souvent décrit ses propres émotions, quand celles-ci s’enlaçaient, s’entremêlaient pour se muer en un chaos s’approchant d’une tornade prête à tout embarquer sur son passage. Elle n’était pas si étonnée de voir que c’était ainsi qu’il se sentait à ce moment-là, alors qu’il avait du faire face à leur père et à ce qu’il leur avait imposé sans leur accorder le moindre choix. Elle l’avait déjà aperçue cette tempête quand ils s’étaient déchirés, n’avait pu que réaliser à quel point ils se ressemblaient quand bien même ils avaient passé tout ce temps sans l’autre. Elle ne peut pas faire grand-chose Ophelia, si ce n’est être là pour tenter de l’apaiser, apprivoisant ses propres flammes pour ne pas s’emporter quand son jumeau avait besoin d’elle. Si elle fronce les sourcils à ses prochaines paroles, elle le laisse terminer et comprend mieux ce qu’il voulait dire. « J’aurais aimé le voir essayer. » Et si elle fait preuve d’assurance, la vipère n’est pas tout à fait sûre de la réaction qu’elle aurait eu face à leur père. Elle ne l’avait plus vu depuis quatorze ans déjà et si elle n’avait de cesse de dire qu’elle ne le considérait plus que comme un géniteur, il restait son père, celui qu’elle aurait aimé avoir à ses cotés alors seul Merlin savait ce qu’elle aurait fait. Ses bras glissent autour de l’américain, le serrant contre elle pour tenter d’être l’ancre dont il avait besoin après ce voyage difficile. « Il ne te fera plus jamais de mal. » Et cette fois, c’est une promesse qui quitte ses lippes, celle de s’en prendre à lui s’il osait ne serait-ce que lancer un regard mauvais envers son jumeau, s’il tentait de réapparaître dans sa vie à nouveau pour le blesser. Elle ne supporterait pas que ça arrive alors qu’elle venait de le retrouver et s’il fallait affronter leur père pour veiller sur lui, elle se promettait de le faire, ou du moins, de faire de son mieux. Attention qu’elle dirige sur le paquet laissé par Leo, elle espère passer à un sujet plus léger car Ophelia avait conscience que son frère venait de subir des vacances compliquées et elle espérait pouvoir arranger les choses, pouvoir l’apaiser, au moins quelques instants. Se décalant pour laisser le brun passer, elle se tourne vers lui et s’empare de la boîte, curieuse. Quand elle l’ouvre, elle observe ce qui ressemble à des gourmettes que l’on porte à la naissance même si elles sont plus modernes, plus récentes aussi. Si elle n’est pas tout à fait sûre de comprendre, elle le laisse expliquer. Elle sent son cœur s’étreindre par la tendresse qu’elle éprouve au fur et à mesure qu’elle comprenait les efforts déployés par Leo pour lui offrir son cadeau. Peu à peu, ses lèvres s’étirent en un sourire et elle sent l’émotion lui nouer la gorge. Elle l’observe lui montrer cette drôle de particularité qui pousse le bracelet à devenir plus chaud grâce aux pensées qu’ils peuvent avoir l’un pour l’autre, émue par l’attention qu’il avait mis dans chaque détail quand il avait consulté le vendeur. Quand il termine d’expliquer toutes les caractéristiques du cadeau, Ophelia ne peut que franchir l’espace les séparant pour le prendre dans ses bras à nouveau. « Il est parfait Leo. Je le quitterai jamais. Merci. » parvient-elle à dire alors que sa voix tremble sous l’effet de l’émotion. Pour une fois, elle n’a pas les mots, elle qui ne s’attendait pas à un présent aussi attentionné, ne peut que ressentir son affection pour son jumeau s’intensifier encore. Quand elle le quitte, ce n’est que pour attacher le bracelet autour de son poignet, faisant glisser celui-ci sur sa peau avant de relever les yeux vers son frère. « Tu vois, il me va à la perfection, c’est un signe! » Sourire offert à sa moitié tandis qu’elle admire une nouvelle fois le bijou, peinant à trouver d’autres mots pour exprimer sa gratitude. Seulement quand Leo reprend la parole, le ton de sa voix laisse entendre que ce bonheur éprouvé n’était qu’une parenthèse. Elle relève la tête vers lui, fronce les sourcils. « Qu’est-ce qu’il y a ? Ça ne peut pas être pire que les lettres confisquées durant toutes ces années, pas vrai ? » Ton léger utilisé plus pour se convaincre elle-même qu’autre chose, elle voit bien à la mine sombre de l’américain que ce qu’il allait lui révéler n’allait pas lui plaire. Alors elle écoute tandis qu’il lui raconte tout ce qu’il a découvert – leur père, visiblement plongée dans des affaires illicites. D’après Leo, il aurait utilisé son association pour détourner des fonds avec la complicité du père d’étudiants présents à Poudlard eux-aussi. La vipère triture nerveusement son bracelet alors qu’elle met quelques instants à comprendre ce que signifiait tout ce qu’elle venait d’apprendre. Elle reste silencieuse alors qu’elle oscille entre colère et abattement, colère qui gagne du terrain, comme bien souvent, et qui revient sur le devant de la scène alors que le moment qu’ils venaient de partager avait réussi à l’apaiser. « J’arrive pas à croire que.. » Elle ne finit pas sa phrase car elle bouillonne, peine à se tempérer alors qu’elle réalise les conséquences des actes de leur père. Elle qui avait commencé les cent pas s’arrête, se tourne vers Leo. « Est-ce que d’autres sont au courant ? » Elle se mord nerveusement l’intérieur des joues, esprit qui s’affole dans tellement de directions qu’elle ne sait plus où donner de la tête. « Si quelqu’un l’apprend, si ça venait à se savoir… » Alors ce serait catastrophique pour eux. « J’ai mis des années à agir comme la parfaite sang-pur pour que tout le monde oublie le divorce de nos parents mais ça… Ça anéantirait notre réputation. » Et tout ce qui allait avec. Elle serre les poings, Ophelia, sent sa colère sur le point d’exploser quand elle réalise que son père risquait de détruire sa vie, même en étant loin, même en étant incapable de s’occuper d’elle.

Leo Burgess
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SERDAIGLE - 8ème année

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- Dim 26 Mar - 18:07


(better together)
- feat. @ophelia burgess

Ophelia, c’est elle la plus forte d’eux deux. La meilleure, aussi. Elle garde la face alors même que Leo n’est plus que tornade et colère et il est impressionné par ça, il l’envie aussi un peu. Et pourtant il sait qu’ils se ressemblent plus que ça et que leurs tornades sont plus similaires qu’il n’y paraît, elle lui a dit. Et d’une certaine manière, ça le rassure et ça lui plaît. Ce n’est peut-être pas très sain, mais il aime savoir qu’ils se ressemblent au-delà du physique. Encore aujourd’hui après cette longue absence et leur séparation, il continue d’apprendre à la connaître, à appréhender ses réactions et ses émotions et ça aussi ça lui plaît. Il aurait préféré ne jamais avoir été séparé d’elle, mais il se sait chanceux de pouvoir recommencer à zéro, et de pouvoir découvrir qui elle est. Il espère d’ailleurs avoir visé juste avec son cadeau qu’il avait trouvé en Islande sans vraiment le rechercher. Il n’avait même pas vraiment prévu de lui offrir quoi que ce soit, il savait pas trop s’ils devaient le faire mais quand il était tombé sur cet homme et sa petite boutique, il n’avait pas pu résister. Le cœur battant soudain un peu plus vite sous l’appréhension, il observe Ophelia ouvrir le paquet et découvrir les deux gourmettes revisitées empreintes d’un brin de magie. Cadeau surprenant et qui cachait sûrement de nombreux secrets mais sur le moment il pensait que c’était une bonne idée. Il danse d’un pied sur l’autre en la regardant et en expliquant les prétendues propriétés du bracelet et bientôt, le sourire de sa jumelle vient ramollir son cœur. La tendresse et l’affection s’insinuent en lui et adoucissent son humeur et c’est avec ce sourire qu’il comprend qu’il n’a besoin de rien de plus pour être heureux. Elle initie une nouvelle étreinte et il ferme les yeux sous le contact. Il a appris à ne plus être surpris, à simplement profiter de la sensation des bras de sa jumelle autour de lui. C’est ici qu’il se sent vraiment chez lui, près d’elle et avec elle. « J’me dis qu’on pourra découvrir ensemble les vraies pouvoirs magiques du bracelet, tu vois? » Sourire aux lèvres, il l’aide à nouer son bracelet et lui-même l’accroche autour du sien. « T’es encore plus belle avec. » Et il embrasse sa joue avec douceur, la regarde avec tendresse tandis que bientôt, la culpabilité de gâcher ce moment vient lui nouer l’estomac. Il s’en veut tellement de rompre tout ça, de laisser la colère prendre le dessus sur la tendresse et la haine sur l’affection. Il aurait aimé rester comme ça, profiter d’une soirée post-noël ensemble loin des problèmes et de leur famille dysfonctionnelle mais il ne peut pas lui mentir, ce serait injuste de lui cacher toute la vérité. Alors à regret, il brise leur moment de complicité et lâche la seconde bombe, sans trop savoir ce qui est pire entre les détournements de fonds et la vie de criminel de leur père ou les lettres et l’enfance arrachées à de jeunes enfants innocents. S’il est prudent dans l’utilisation de ses mots, la colère d’Ophelia réveille la sienne et prend le dessus sur la déception – elle gagne toujours. Il secoue la tête à la question d’Ophelia, sans pouvoir retenir un soupir de soulagement. « Personne ne sait, juste toi et moi. Et lui. » Et il serre la mâchoire alors que la haine revient le frapper de plein fouet. Avec du recul, il regrette de ne pas avoir mis son poing dans le nez de son père, il l’aurait bien mérité. Ophelia commence à remuer, s’affoler et à émettre des hypothèses et Leo sait qu’il doit faire quelque chose pour l’empêcher de perdre pieds. Alors il se redresse soudainement, se place devant elle et pose ses mains sur ses joues. « Hé hé, hey Ophelia écoute moi. Personne ne va l’apprendre. » Conscient qu’il ne peut pas faire une telle promesse, il se reprend. « On fera en sorte que personne ne l’apprenne. » Il relâche son visage pour prendre ses mains dans les siennes et les serrer, l’encourager elle aussi à serrer aussi fort qu’elle en ait envie. « Y’a aucune raison pour que ça détruise tout ce que t’as construit. » Si lui n’a jamais rien eu à faire de ces histoires de sang-pur, il comprend que ce n’est pas le cas de sa sœur et si ça compte pour elle, alors ça compte pour lui. « On fera en sorte que ça ne touche pas notre réputation, ok ? Je… je te protégerais de tout ça. J’essaierais. » Il aimerait pouvoir lui promettre que rien de mal n’arrivera jamais, mais il a la sensation qu’ils ne pourront pas dire adieu à leur père de sitôt. « Mais… » il a conscience que ça ne plaira peut-être pas à sa sœur, mais ils n’ont pas le choix. « Les enfants de l’autre, tu sais ? Eldwyn. Je pense qu’on devrait les prévenir.. » Il hésite, baisse les yeux sur sa tasse de thé sûrement refroidie. « Si les rôles étaient inversés, je pense qu’on voudrait savoir. » Ou peut-être pas, mais comment réagiraient-ils si un jour, l’affaire sortait au grand jour sans qu’ils n’y soient préparés ? Il soupire et se rassoit dans le canapé, passe sa main dans ses cheveux d’un air las. Ils ont le droit de savoir. «  Mais t’es pas obligée de t’impliquer, je peux gérer tout seul. » Et il n’est pas sûr de ça, mais il ne veut pas l’impliquer outre mesure. « J’te jure lia, on fera en sorte que ça nous atteigne pas. » Mais dans le fond il a peur, Leo, que cette affaire vienne chambouler encore plus leur vie. Il tape nerveusement du pieds par terre et se relève en sentant la colère l’assaillir à nouveau alors il approche et le regarde lécher le bois. C’est comme ça qu’il se sent, comme un puissant brasier qui ne demande qu’à tout dévorer. « Je le déteste tellement fort. » Il murmure, sourcils froncés en frappant doucement son front contre la pierre. « Quand j’étais face à lui, j’avais envie de le détruire. » Il baisse les yeux vers ses mains et fronce les sourcils. « Le pire, c’est que je sais que j’aurais pu. Ça aurait été facile. Et tellement libérateur. » Il se retourne vers Ophelia pour enfin affronter son regard et observer sa réaction face à ses aveux. « Est-ce que ça fait de moi un monstre ? » Il pose la question en se demandant si ses démons pourraient la pousser à le détester un jour. Cette perspective l’effraie plus qu’il ne voudrait l’admettre. « J’en ai marre, j’aimerais juste qu’on puisse mette tout ça derrière nous et repartir de zéro, comme c’était prévu. » Il a besoin d’elle et besoin d’un semblant de normalité. Il a besoin d’imaginer un avenir meilleur pour eux après toutes les difficultés qu’ils ont rencontré et il espère que ce jour approche, et qu’ils seront ensemble pour voir ce jour, comme c’était prévu à l’origine, dès leur naissance.

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SERPENTARD - 8ème année

- Dim 23 Avr - 18:54


(better together)
- feat. @Leo Burgess

Son regard est accroché au bracelet avec un sourire sincère, sorcière qui se retrouvait touchée par le présent offert spontanément par son frère. Elle aimait ça, Ophelia, ce lien qui se construisait, à la fois grâce au temps passé ensemble mais également à cause de cadeaux comme celui-ci qui leur permettait de sentir la présence de l’autre, même quand ils étaient séparés. « J’ai hâte de découvrir ce qu’il peut faire avec toi. » Elle avait hâte de ça et de bien plus, de rattraper le temps perdu, de découvrir ce que son frère aimait et ce qui l’insupportait, de se chamailler avec lui comme un frère et le sœur le faisaient, de juger ses éventuelles conquêtes, de le taquiner à la moindre occasion. Elle avait hâte d’avoir un frère, Ophelia, celui dont on l’avait trop longtemps privé. Son compliment qui la fait sourire presque autant que le baiser déposé sur sa joue, car c’est Leo, que tout ce qu’il dit est sincère et vaut mille fois plus qu’un compliment lancé par le premier venu. Seulement l’ambiance change du tout au tout, l’allégresse qui se meurt pour laisser place à l’incompréhension, la peur et la colère. Elle qui avait l’impression de pouvoir laisser leur père derrière eux, réalise que ce n’est que le début. La vipère s’emballe, craignant alors tout ce qui pourrait arriver. Qu’adviendraient-ils d’eux, si tout venait à se savoir ? Leur réputation serait entachée et alors, de nombreuses portes se fermeraient à eux. Elle n’avait pas besoin que ça n’arrive pour le savoir. Ophelia avait compris les rouages de l’élite depuis bien longtemps. Les apparences comptaient plus que tout et, par conséquent, avoir un scandale associé à son patronyme revenait à devenir un véritable paria dans leur communauté. Elle perdrait toute possibilité d’avoir accès à un minimum d’influence et, avec ça, ses rêves d’émancipation s’envolaient. Et alors qu’elle se perd dans des conjonctures toutes plus catastrophiques les unes que les autres, Leo apparaît, ses mains posées sur ses joues, l’obligeant ainsi à capter son regard. L’américaine se concentre alors sur lui, sur ses mots rassurants auxquels elle tente de s’accrocher sans réussir à les croire tout à fait. « Comment tu peux en être aussi sûr ? » Véritable interrogation qu’elle se pose, les mains de son frère serrant les siennes suffisent pourtant à la calmer au moins pendant un instant. Elle prend une profonde inspiration et hoche la tête, décidant d’y croire, de croire en son jumeau. Tant qu’ils étaient ensemble, rien de véritablement grave pouvait arriver, pas vrai ? Son regard descend vers leurs mains liées quand Leo évoque les autres sorciers impactés par ce scandale. Elle n’a pas envie d’aller les voir, Ophelia. Elle préférerait que tout reste ici, entre eux. « Je.. Est-ce qu’on peut leur faire confiance ? » L’interrogation qui lui trottait en tête et à laquelle elle n’arrivait pas à répondre seule. Elle ne connaissait pas assez les Eldwyn pour se faire une idée à ce sujet. « Parce que moi.. Je ne fais confiance qu’à toi. » Lui et Theodore qui étaient sans doute les seuls sorciers en qui elle avait une confiance absolue et inconditionnelle à ce jour et elle ne voulait pas compter sur la bonne volonté de presque inconnus avec un sujet aussi grave. Pourtant, la sang-pur soupire, consciente qu’il avait raison. S’ils étaient à la place des sorciers concernés, elle aurait aimé être au courant et non pas être mise sur le fait accompli lorsque l’histoire éclatera. Enfin, elle relève les yeux vers son frère au moment où il lui propose de gérer seul. Cette fois elle n’hésite pas et secoue la tête, refuse sans y réfléchir l’idée même qu’il doive se débrouiller sans elle. « Non, on affrontera ça ensemble. » Ils étaient réunis désormais et cela impliquait également les mauvais moments. Un tendre sourire aux lèvres en l’entendant utiliser ce surnom qu’il avait toujours été le seul à employer et qu’elle affectionnait particulièrement. « Je te fais confiance Leo, alors si tu penses qu’on doit leur dire.. On leur dira. » admet-elle finalement. De toute façon, les étudiants concernés devaient avoir tout intérêt à garder le secret, eux aussi. Cette fois, c’est son frère qui souffre de la même tempête qui venait de la traverser et qui n’était pas tout à fait partie. Elle l’observe se lever brusquement, faire les cent pas en réfléchissant à voix haute. Ophelia le laisse faire, consciente que cela pouvait sans doute être libérateur. Quand il l’interroge, elle s’empresse de se relever et de franchir l’espace les séparant. « Tu n’es pas un monstre Leo. » Ses mots sont fermes. Elle y croit et n’hésite pas une seconde à ce sujet. « Il n’a fait que nous pourrir la vie depuis des années, c’est normal que tu lui en veuilles. » Et il n’était pas le seul à ressentir cette rancune à son égard, sentiment partagé par la brune. « Tu n’imagines pas le nombre de fois où j’ai rêvé de lui dire ses quatre vérités en face et de lui faire payer ce qu’il nous a fait. » Il était le principal responsable de tous leurs problèmes et ce nouvel obstacle qui était face à eux en était la preuve même. Pourtant, elle pose une main sur son épaule. « Il ne mérite pas ta colère, ni notre attention. Tout ce qu’on peut faire, désormais, c’est l’ignorer, faire notre vie sans se soucier de lui. » Ce qui était plus facile à dire qu’à faire, elle en a conscience. Elle serre son épaule entre ses doigts, légère pression visant surtout à montrer qu’elle était là. « On est tous les deux maintenant et il ne peut plus rien nous faire, tu sais ? Peu importe ce qu’il espère, on sait à quoi s’attendre avec lui et il ne pourra rien faire qui nous atteindrait. » Certitude qu’elle offre, son regard accroché à celui de son jumeau.

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mood actuel : tempétueux, son stage ne se passe pas comme prévu, mais son anniversaire lui apporte un brin de réconfort.
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SERDAIGLE - 8ème année

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- Jeu 27 Juil - 22:31


(better together)
- feat. @ophelia burgess

Il aime ça, Leo, ce lien qui se construit entre Ophelia et lui. Après toutes ces années éloignés l'un de l'autre ou à ne pas savoir communiquer, ça lui fait un bien fou de la retrouver, de pouvoir partager des moments privilégiés avec elle et de pouvoir être un frère pour elle. En dépit des choses compliqués qu'ils vivent en ce moment, de leur relation chaotique avec un père qui ne mérite aucun d'eux et toutes les magouilles de leur famille, Leo se sait chanceux de pouvoir compter sur son soutien, sa présence et sa douceur. Elle est son phare, Ophelia, sa bouée, celle qui lui permet de garder la tête hors de l'eau et il ne pourrait pas être plus reconnaissant pour ça qu'il ne l'est en cet instant, conscient qu'elle est bien la seule famille dont il ait réellement besoin finalement. Il hâte de réécrire l'histoire avec elle, de commencer à vivre et à se découvrir, apprendre à avoir un frère, une sœur, mais il sait aussi qu'avant ça, ils doivent passer par la case plus compliquée des révélations et s'il se déteste de briser ainsi l'ambiance, une part de lui sait que c'est pour le mieux. Si Ophelia n'est plus la fille de son père depuis bien longtemps, elle reste en dépit de tout son enfant, elle porte son nom et Leo sait qu'elle doit savoir, il serait incapable de lui cacher ce secret de toute façon. Réputation en danger à cause de l'arrogance d'un géniteur qui n'a jamais eu une once de respect pour ses enfants, la colère de sa jumelle fait écho à la sienne, une triste similitude que Leo remarque avec une pointe d'amertume alors qu'il observe ses inquiétudes et ses réflexions qu'il a lui aussi partagé en apprenant la nouvelle. Le choc passé, il a eu un peu de temps pour réfléchir et s'il sait qu'il ne veut plus jamais rien à avoir à faire avec son père, il sait pourtant qu'il continue de porter son nom, et qu'il doit lui rendre justice. « Je peux pas l'être. » admet-il à contrecœur, conscient que ça ne servirait à rien de mentir. « Mais on est plus forts ensemble non ? On peut garder le secret Ophe. » il parle avec une conviction qu'il n'a pas vraiment, tout pour redonner foi à sa sœur et l'apaiser dans le chaos de ses pensées qui tourbillonnent comme il le lit dans ses yeux. « Je ne sais pas » avoue-t-il ensuite, mention faite aux Eldwyn et à la confiance portée en eux, il ajoute un instant plus tard : « On est pas obligés de leur faire confiance. J'ai confiance en toi et c'est tout ce qui compte. » tant qu'elle a confiance en lui en retour, Leo a l'impression que rien ni personne ne peut les contrer. Et cette impression se confirme quand son cœur se gonfle d'affection quand elle affirme combien elle a confiance en lui. Un sourire éclaire faiblement son visage, et il serre sa main dans la sienne tout en songeant à combien il ne veut pas non plus trop l'impliquer dans toutes ces histoires mais Ophelia, fidèle à elle-même, veut sauter à pieds joints avec lui, affronter ces épreuves ensemble et Leo en tire la conviction qu'ils en ressortiront plus forts. « On affrontera ça ensemble. » confirme-t-il d'un signe de la tête entendu en serrant une fois encore sa main dans la sienne, force transmise à sa jumelle tandis que bientôt, de nouvelles confessions surgissent, Leo qui change d'humeur et arbore une expression plus sombre. La tempête le traverse et il ne peut que partager ses réflexions avec Ophelia, son envie de détruire leur géniteur pour tout ce qu'il a fait, de brûler sa maison et ses possessions, de le laisser sans rien. Il se tourne pour regarder Ophelia, la peur serrant son ventre à l'idée qu'elle le regarde différemment, qu'elle ne voit en lui qu'un monstre et qu'elle le repousse mais elle n'en fait rien, elle dément fermement et Leo pousse un soupir inaudible, inconscient d'avoir retenu sa respiration jusque là. Il redresse son regard vers elle et lui offre un sourire triste, conscient qu'elle disait la vérité, mais il était bien plus facile de l'entendre que de le mettre en action. « You're right. I know you're right. I wish it was that easy. » il soupire colle à nouveau son front contre la pierre froide de la cheminée, tentant de mettre de l'ordre dans ses pensées. « J'ai juste peur qu'il s'arrête pas là tu vois ? Qu'on en ait pas encore fini avec lui. » et il soupire, parce qu'il redoute une nouvelle confrontation avec son père, incapable de savoir s'il saura se contenir. Il redoute l'avenir, que tout soit chamboulé plus que ça ne l'est déjà, mais il tait ses inquiétudes pour se tourner vers sa jumelle et poser sa joue contre la main sur son épaule. « I think i'm the luckiest brother in the world. » lâche-t-il avec un sourire en coin. Unis envers et contre tout, Leo sait qu'il peut compter sur elle, et qu'elle a raison quand elle dit qu'ils savent à quoi s'attendre avec leur père. « On a assez parlé de lui, il mérite pas plus de notre temps. » il prend une profonde inspiration et se concentre pour éloigner ses démons réclamant le chaos, puis se tourne vers sa jumelle. « Ça te dis d'aller boire un chocolat dehors, ou manger un truc au restaurant ? Je t'invite, on va où tu veux » il jette un coup d’œil vers la porte d'entrée en taisant le fait qu'il fait aussi cette proposition pour ne pas avoir à croiser leur mère, peu sûr de pouvoir encaisser une rencontre avec sa génitrice après les emmerdes causées par le géniteur, mais il croise à nouveau le regard de sa jumelle et sent son cœur s'apaiser. Elle est magique, Ophelia, et Merlin seul sait combien il a hâte de pouvoir rattraper le temps perdu et apprendre à connaître qui elle est. Il attend sa réponse, et peut pas s'empêcher de la regarder avec un sourire, réflexion intérieure qu'il est bien avec elle et son regard lui hurle « je t'aime » quand ses lèvres refusent encore de prononcer ces trois mots à voix haute, tandis qu'il réceptionne ses affaires, pas encore prêt à la lâcher – c'est la magie de noël, leur premier, et il ne veut pas gâcher ça.

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Ophelia Burgess
Ophelia Burgess
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SERPENTARD - 8ème année

- Mar 22 Aoû - 21:49


(better together)
- feat. @Leo Burgess

Elle acquiesce, Ophelia, car de toute façon, il n’y avait rien d’autre qu’elle pouvait faire à ce moment. Rien ne leur garantissait qu’ils garderont le secret et qu’ils pouvaient faire confiance aux Elwyn et pourtant, c’était là leur seule option. Ils étaient aussi concernés qu’eux et elle aimerait savoir, à leur place, au moins pour pouvoir se préparer au pire. Si un soupir quitte ses lèvres, elle hoche la tête et serre la main de son jumeau, le seul point d’ancrage sur lequel elle peut se fier à ce moment. « Ensemble oui. » affirme-t-elle à sa suite. Et c’est nouveau, finalement, de pouvoir à se point compter sur lui mais ça reste facile, parce qu’il était son frère, qu’il était la moitié qui lui avait tant manqué toutes ces années. Elle se sentait tellement mieux depuis qu’elle l’avait retrouvé même s’il restait du chemin à faire. La vipère voulait tout savoir de lui, rattraper ce qu’ils avaient perdu à cause de parents qui n’en ont que le nom. Elle n’aime pas cette peur qu’elle lit dans le regard de son frère, associée à une honte qu’il n’avait pas à ressentir. Elle comprend alors que ce sont ses confessions qui poussent le brun à craindre sa réaction – pendant un moment, elle se demande ce qu’il penserait, lui aussi, s’il avec accès à ses pensées les plus sombres, celles qu’elle ne contrôle pas quand la colère l’envahit au point qu’elle voudrait voir son père disparaître sans en éprouver le moindre remord. Puis, elle réalise, Ophelia, qu’ils sont identiques, qu’ils souffrent de cette même colère même s’ils la gèrent différemment, et elle sait alors qu’il ne la jugerait jamais tout comme elle ne le ferait pas. C’était une pensée réconfortante, de savoir que quelqu’un l’aimait aussi fort et inconditionnellement. La brune se mord l’inférieure de la joue aux mots de son frère, consciente que ce qu’il avançait était plus que probable. Leur père ne semblait pas être du genre à s’arrêter si facilement, même si on ne pouvait pas dire qu’elle le connaissait réellement. « On ne le laissera pas faire si facilement s’il décide de s’en prendre à nous. » Si elle ne peut rien promettre, la sang-pur est en tout cas certaine de ce fait, de leur force qui n’était qu’accentuée parce qu’ils étaient ensemble. Leur géniteur pouvait faire ce qu’il voulait, elle avait Leo à ses côtés et, naïvement peut-être, elle était persuadée qu’elle n’avait besoin de rien d’autre. Main posée sur l’épaule de son jumeau, elle tente de le rassurer au mieux même si elle doutait, elle aussi. La sorcière sourit toutefois à ses mots, ceux qu’elle pourrait si aisément lui retourner tant elle se sentait chanceuse de l’avoir retrouvé. « Exactement ! » Plus besoin d’évoquer celui qui avait été la cause de leur séparation et aussi de cette rancœur éprouvée qui leur a fait perdre tant d’années. Joie qui pétille dans ses iris à la proposition de Leo, elle ne peut réprimer sa joie et n’en a de toute façon pas envie. Elle était heureuse à ses côtés, l’était grâce à lui et il méritait de le savoir. « Je prends ma cape et on y va ! » Elle récupère le vêtement qu’elle enfile rapidement, se moquant bien de ne pas prévenir leur mère. Ophelia retourne vers son frère, s’empare de sa main qu’elle serre doucement sans se défaire de ce sourire qui illumine son visage depuis qu’il l’avait invité à manger avec lui, à passer encore un peu plus de temps ensemble. « On y va ? » Et c’est main dans la main qu’ils quittent l’appartement, prêts à se construire de nouveaux souvenir, ensemble.

Sujet terminé.

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