Elle rayonnait, Hestia. Forte de cette soirée avec ses amis, de l'amour qu'elle vouait à Thomas, qu'il lui rendait et qui brillait à son doigt en bague scintillante que personne n'avait trop remarqué, elle rayonnait, lumineuse, souriante; heureuse. Il s'en était fallu de peu, qu'elles quittent la maison ensemble Flora, Daphne et elle, qu'elles retrouvent les autres et, flottant sur cette banquette, enchaînant les verres sous quelques défis lancés dans l'air réchauffé du bar, les joues s'étaient rosies, les langues, déliées, et trop rapidement à son goût, les heures s'étaient fanées. Des voeux avaient été prononcés et elle avait réussi à garder, logée au fond de son coeur, les promesses chuchotées à Thomas, cette fameuse soirée où, dans un parc de Londres, il avait monté pour elle une terrasse secrète, cette fameuse soirée où ils s'étaient promis qu'ils allaient se marier, sans rien dire. L'alcool aidant, le coeur au bord des paupières, elle avait scruté longuement Flora, cherchant une occasion pour lui annoncer la grande nouvelle mais elle n'avait rien vu venir et réfrénant son impatience, elle avait dû remettre cette tâche à plus tard. Son esprit flottait lentement au dessus du sol alors qu'ils dansaient, qu'ils buvaient, qu'ils riaient et rapidement, elle céda à la liesse générale. Se pressaient contre elle les corps de ses amis dans des embrassades et effusions qu'ils ne devaient qu'à la nouvelle année qui allait faucher leur vie, avec tant de changements à venir, de décisions, de bouleversements et, observant chacun d'entre eux, elle se fit la promesse de profiter une dernière fois de ces ultimes mois au château, et surtout, de n'en perdre aucun dans la course effrénée que deviendraient leurs existences au sortir de Poudlard. Serrant la main de Flora dans la sienne, son bras entrecroisé avec celui de Daphne, leurs amis devant, derrière elles, partout autour, elles descendaient les rues de Pré-au-Lard. Elle ignorait quelle heure il était, il lui semblait que cela ne faisait que cinq minutes qu'ils avaient envolé leurs vœux pour la nouvelle année et pourtant, cela devait bien faire une paire d'heures que, les regards scrutant le ciel, s'envolaient loin d'eux leurs espoirs pour les jours à venir. 1999 était là, et avec elle, son nouveau lot de promesses en tous genres. Elle avait hâte, avec une pointe d'appréhension, de se lancer dans la vie adulte, et elle serra les doigts de Flora; comment avoir peur, avec cette reine à ses côtés? Son coeur battait à tout rompre, puissamment heureux et elle se tournait vers elle pour lui annoncer, finalement, la bague brûlant son doigt sous le feu de l'impatience juvénile et pourtant, ô combien trop adulte, déjà. Mais elle fut interrompue par une voix sourde, s'élevant d'une ruelle proche et le spectacle offert devant elle gomma les dernières traces d'éthanol dans son regard auparavant légèrement embué. Elle comprit rapidement la situation, Hestia, mais se fit soudain glace et silence, reconnaissant son père dans l'intonation narquoise, dans le regard feu et violences, dans la promesse des coups. Elle le reconnaissait dans tous les cris que cet homme offrait au monde et elle l'exécra soudainement, bien qu'elle ne le reconnaisse pas. Ophelia parla la première et elle se rangea derrière elle, camarade solitaire, amie fidèle. La claque assenée par le sorcier à sa femme vida le visage de la vipère de son sang et elle se figea, interdite. Était-il réellement en train de se passer ce qu'elle voyait? Theodore prit le relai et Hestia souffla, avec soulagement; tout allait bien se passer, il le connaissait, tout irait bien. Une chape de tension s'échoua sur le petit groupe alors que chacun prenait finalement conscience de la gravité de ce qu'il arrivait, et de ce qui semblait ne pas vouloir s'apaiser. Millicent se détacha du groupe, en électron libre qu'elle paraissait vouloir rester et, s'évanouit dans la nuit sans qu'Hestia ne sache trop par où ni ce que Yaxley lui avait dit. La violence avait ça de séparer les esprits en deux; ceux qui se battait contre elle, et ceux qui la fuyaient. Elle était sûre de ne plus faire partie du second groupe, à présent, mais alors pourquoi avait-elle tant de mal à franchir la limite la séparant du premier ? Ce fut au frère d'Ophelia d'intervenir, finalement, membre incongru de ce petit groupe s'étant formé au début de la soirée et qu'elle apprécia immédiatement; de son poing fermé de rage à la force de chacun de ses mots détachés et envolés dans la nuit de ce premier janvier, il insuffla en elle ce qu'elle ignorait posséder de courage. Aussi se décida-t-elle à intervenir, incitée par chacun de ses amis. Avançant d'un premier pas, puis d'un second, elle s'interposa entre Leo et Yaxley, la rage suintant de chaque pore de sa peau et soudain, elle sentit l'envahir l'apaisement nécessaire; il ne l'effrayait pas, il lui faisait pitié, plus qu'autre chose, pauvre hère ne sachant quoi faire d'autre de sa vie que s'en prendre à sa femme et à des adolescents. Il était pitoyable et elle lui adressa, en souriant. « Je crois qu'il est temps pour vous, et pour nous, de nous dire au revoir. Cette discussion n'a aucun intérêt et chacun ici perd son temps. » Elle pourra d'une main douce Leo et Theo, adressant un signe de la tête à Ophelia, espérant sincèrement désamorcer la situation avant qu'elle n'explose. « Et il ne manquait plus qu'une Carrow. » Le nom, dans sa bouche, sonnait comme une insulte qu'elle cueillit au creux du ventre mais elle continua de sourire. « Etonnant de vous voir debout et pas à vous vautrer dans la fange, à sniffer tout ce qui peut vous passer sous la main; il semblerait que ce soit cela, les habitudes par chez vous. » Elle serra les dents alors qu'il poursuivait. « Mais enfin une qui sait se tenir en laisse toute seule. Et... Où est-elle partie?! » Il se tourna de tous côtés, appelant son prénom, tentant de retrouver sa femme, qui, à l'évidence, s'était esquivée à la première occasion. Alors qu'il cherchait autour d'eux, elle lui attrapa le poignet. « Non. » Il se tourna vers elle dont la voix venait de s'élever, inflexible. « Vous allez rentrer seul, ce soir, et arrêter d'embarrasser votre épouse qui, à l'évidence, préfère s'enfuir qu'être encore en votre compagnie. Partez. » Sans qu'elle sache la raison, si c'était ses mots ou la façon qu'elle avait eu de lui tenir tête, aussi le vit-elle changer de couleur rapidement, d'abord blême puis finalement rouge écarlate. L'attrapant par le col sans qu'elle n'ait le temps de réagir, il lui hurla au visage, postillonnant sa colère, une veine tintant dangereusement sur sa temps « FERME LA, CHIENNE ! » La brûlure de la gifle qu'il lui asséna n'eut d'égal que la force de l'écho qu'elle fit en s'élevant entre eux, dans la nuit sombre, et le silence vint farouchement la remplacer, une seconde, alors qu'il relâchait Hestia. Elle était brûlante sa joue, mais surtout, c'est un goût de ferraille absurde qui suinta dans sa bouche, descendit sa gorge pour lui nouer l'estomac en une nausée tenace. Du sang? La lèvre entaillée, la main portée à sa joue, hagarde, elle tentait d'accrocher le regard de Flora. Que venait-il de se produire?

Le silence. D'abord, elle fut marquée par le silence. Par les yeux de Flora dans les siens, hameçonnés, reflétant ce qu'elle-même devait ressentir, le silence, le vide. Le silence. Personne ne bougea pendant une seconde si longue qu'il lui sembla qu'une heure entière fila. Le bout des doigts ensanglantés par sa lèvre ouverte, elle observa sans bouger sa soeur jaillir au visage de Yaxley en vociférant et plus rien n'eut d'importance parce qu'elle saignait, qu'elle était blessée, qu'il allait tuer Flora, qu'elle serait couverte de sang et qu'elles mourraient là, sous ses coups. Elle se sentit emportée, Hestia, et se retrouva un bref instant dans les yeux de Daphne. Hochant la tête sans trop avoir compris la question, elle observa par-dessus l'épaule de son amie, sa sœur qui n'en finissait plus de coups et d'insultes. Le cœur au bord des lèvres, elle céda sa main propre à Caïn, le laissant la réattirer à eux et il l'emprisonna dans son regard, lui demandant si ça allait. Elle ne savait pas quoi répondre. Sans le savoir, son esprit avait emprunté le même chemin que celui d'Ophelia, et elle s'engouffrait dans toutes les insécurités qu'elle ignorait même avoir. Etaient-elles toute condamnées à cela ? Leurs amis présents ici deviendraient-ils un jour bourreau d'une pauvre épouse à qui l'on n'avait pas même demandé son avis ? Le regard doux de Caïn deviendrait-il un jour glace, deviendrait-il un jour haine à l'encontre de la future madame Flint? Elle déposa un regard sur chacun de ses amis, mais rapidement, elle fut saisie par la masse inerte qui reposait au sol à un mètre d'elle, à un million de kilomètres. Réintégrant pleinement son corps, elle attrapa la main de Flora et, la caressant du regard, évaluant la rage au fond de ses yeux, les mèches folles échappées de sa coiffure sous l'effort, elle l'interrogea du regard. Ca va ? Tu es sûre ? Même Theodore s'y était mis et si elle n'avait pas souvenir de qui avait porté le coup ayant fait chuter son agresseur, elle savait qui avait porté sur lui le premier. Le regard de Flora était indéchiffrable et Hestia tenta de reprendre contenance. Du sang sur les doigts. Frissonnant, elle épongea sa lèvre avec la manche de son manteau et se tourna vers Leo qui avait suggéré un feu d'artifice pour camoufler leur méfait. « Un oubliettes. Et un patronus. Pour prévenir quelqu'un qu'il est là. Et le temps qu'il arrive, on sera loin. Sauront pas que c'est nous. » Alors qu'ils s'activaient autour d'elle, elle se tourna vers la cabane hurlante et la leur pointa du doigt. « De là, on pourra voir s'ils le trouvent. » Et l'endroit était d'un lugubre exacerbé, parfait pour les complots et les manigances, et il se prêtait à merveille à la discussion qu'elle voulait avoir avec chacun d'eux. Déverrouillant la porte d'un informulé, elle alluma l'extrémité de sa baguette et pénétra dans la cabane, chacun de ses pas faisant sinistrement craquer le parquet usé et poussiéreux. Elle n'arrêtait pas de revoir le regard glacé de Yaxley, sa haine, cette insulte et sa sœur qui lui avait sauté dessus. Il était peut-être temps de protéger Flora, à présent. « Personne ne peut savoir. Personne ne doit être au courant de ce qu'il vient de se passer, personne. » Elle pensa brièvement à ses parents, à la mère de Caïn. Elle pensa à Thomas, aux Rowle, à l'union qui pourrait être annulée s'ils l'apprenaient. Et surtout à Flora. Elle avait si peur pour sa soeur qu'elle avait l'impression que quelqu'un hurlait sous son crâne en un cri de terreur pure qui l'empêchait de réfléchir tout à fait. Il était hors de question que ses propres actions aient une quelconque répercussions sur sa sœur, elle le refusait et personne ne partirait d'ici sans qu'elle ait l'assurance que cela n'arriverai pas. Quitte à devoir modifier la mémoire de tout le monde. 

le début de la soirée avait été normal - darcy s'était préparée pour passer la soirée du nouvel an avec ses meilleurs amis, autorisée par son médecin à sortir de l'hôpital définitivement. mais c'était sans compter sur son père qu'elle avait croisé à peine arrivée au pré-au-lard. leur relation ne s'était pas arrangée malgré son accident, elle avait naïvement cru qu'il aurait peut-être un peu de peine pour elle. qu'il se rendrait compte qu'il aimait sa fille, à sa manière. mais il n'en était rien. cet accident ne faisait que retarder ses plans de mariage, déjà mis à mal par aenas. et sûrement qu'il la tuerait s'il savait qu'elle hébergeait l'héritier déchu. — tu épouseras celui dont je te dirai le nom et tu n'as pas ton mot à dire. avait-il dit dans un sang froid qui arrivait encore à terrifier darcy. parce qu'edwin yaxley ne s'énervait que rarement, il était un homme de glace et darcy était plus fougueuse, plus opiniâtre. ça ne marchait pas entre eux, ça n'avait jamais marché. — comme j'aurais dû épouser le fils carrow? darcy ricane au nez de son père et sûrement que c'est la goutte de trop. sûrement qu'elle aurait dû voir la gifle arriver et qu'elle aurait pu se reculer. pourtant elle oublie à quel point il peut être violent dans sa froideur et son calme, edwin. — n'oublie pas le pacte que nous avons fait. ta vie pour sauver celle de ta soeur. il appuie sur le mot sauver avec un sourire mauvais parce qu'il savait qu'elara était la corde sensible de sa cadette. qu'en impliquant ellie il pourrait faire faire n'importe quoi à darcy. il savait qu'elle ferait tout pour la protéger, notamment d'un mariage sans amour et d'un potentiel mari abjecte, quitte à se sacrifier elle-même. darcy était prête à laisser sa flamme s'éteindre pour garder celle d'elara allumée. — better luck next time. elle ne sait pas si elle fait référence à son futur fiancé ou à elle-même. parce qu'elle ne sait pas si elle est prête à se sacrifier tout de suite. parce qu'elle a encore tellement de choses à faire, tellement à vivre, tellement à prouver avant d'être coincée en cloque à élever des marmots dont elle n'a jamais voulu. sans doute que c'est pour ça qu'elle est aussi terrifiée à l'idée de se marier, darcy. elle a jamais voulu de gosses, terrifiée de reproduire le même schéma que ses parents. est-ce qu'elle aussi elle se débarrasserait de ses mômes en les envoyant à l'étranger tous les étés, sans les voir le reste de l'année. sûrement que ses parents avaient choisi la facilité en l'envoyant chez cecilio. et pendant un instant, darcy a l'impression d'avoir seize ans à nouveau. à supplier son père de laisser elara tranquille et pas la fiancer à un inconnu comme il avait prévu de le faire. elle ne voulait pas de ce futur pour sa soeur. pas plus qu'elle ne le voulait. mais s'il y en avait bien une des deux qui le supporterait le mieux, c'était darcy. et elle a l'impression d'être une gamine qui essaye de négocier avec son père qui ne changera jamais d'avis. seule la soumission de la gamine indomptable avait suffit. — ne me fais pas revenir sur ma parole darcy. tu sais que je n'hésiterai pas. la menace est finale, la conversation est terminée et la lionne le sait. qu'elle ne pourra jamais gagner contre son père. et il s'éloigne, la laissant perdue dans le pré-au-lard. le sang lui tape contre les tempes, elle sent son coeur qui bat fort, si fort qu'il pourrait sortir de sa poitrine.

elle ne sait pas combien de temps a passé, darcy. elle est juste restée là sans bouger, seule dans une des petites rues du pré-au-lard. le froid du mois de décembre l'enveloppe et en regardant sa montre elle se rend compte qu'il est plus de minuit. — happy new year, darcy. elle souffle tout bas avant de se pincer les lèvres et prendre une grande inspiration. new year, new me pas vrai? et elle était fatiguée de se laisser marcher dessus par son père. alors elle prend son courage à deux mains et s'élance dans les rues à sa recherche, déterminée à en découdre avec lui. elle n'avait pas peur de retourner à l'hôpital. elle voulait pouvoir décider de sa vie sans que son père soit celui qui prenne toutes les décisions importantes, surtout à son âge. elle marche pendant de longues minutes darcy avant de trouver son bonheur. — j'avais pas fini- elle s'interrompt en le voyant par terre, presque recroquevillé sur lui-même. instinctivement elle sort sa baguette parce qu'elle ne sait pas ce qu'il s'est passé, ne sait pas qui l'a attaqué. pendant un instant elle panique darcy - et si c'était elle la prochaine? peut-être que les carrow avaient décidé de se venger sur sa famille pour avoir rompu les fiançailles et sur darcy pour avoir tout fait foirer avec l'aide d'aenas. elle est prise entre deux sentiments, d'un côté une pointe de satisfaction de le voir ainsi et la panique parce qu'elle ne sait pas ce qu'il s'est passé. elle s'accroupit à ses côtés, un silence assourdissant qui les entoure et darcy elle ne sait pas si elle est soulagée ou déçue de l'entendre respirer. et elle le contemple pendant un instant avant de prendre une grande inspiration, se concentrant pendant un instant pour lancer un patronus pour aller chercher de l'aide. parce qu'il était un yaxley et que darcy ne voulait pas laisser passer ça, même si elle serait ravie d'être débarrassée de son géniteur. elle ne sait pas si c'est la bonne décision, elle ne sait pas si elle aurait dû passer son chemin et prier pour que personne ne le trouve avant qu'il ne succombe à ses blessures, qui avaient l'air de toute évidence assez graves. il fait sombre autour d'elle et elle voit pas grand chose darcy, se repère uniquement parce qu'elle connaît les lieux par cœur et s'apprête à partir pour rentrer lorsqu'elle écoute du bruit tout droit devant elle. qui serait assez stupide pour aller à la cabane hurlante en une telle soirée? et c'est là que tout se connecte. qui serait assez stupide pour frapper aussi violemment un des hommes les plus influents de la société sorcière? prenant une grande inspiration, la sorcière se lève et marche d'un pas déterminé vers la cabane hurlante, faisant attention à passer dans les endroits d'ombres pour ne pas être repérée au cas où elle serait épiée. elle sent son coeur qui bat fort et doit prendre de grandes inspirations silencieuses pour essayer de se calmer. elle n'était pas anxieuse, elle était enragée. enragée à l'idée que quelqu'un puisse penser à s'en prendre à sa famille en toute impunité, enragée contre elle-même d'avoir conjuré un patronus et potentiellement sauvé la vie de son père alors qu'elle aurait pu s'en débarrasser. mais darcy elle a laissé son inner child parler, celle qui a encore espoir que son père change et l'accepte pour ce qu'elle est. qu'il change et s'adoucisse. qu'il laisse ses deux filles faire ce qu'elles veulent. pourtant il y a l'autre partie, celle de l'adulte raisonnée qui n'y croit plus du tout et darcy se trouve sur le pas de la porte en quelques instants. elle prend une grande inspiration, avant d'ouvrir la porte violemment en brandissant sa baguette. pourtant, elle ne s'attendait pas à tomber sur une bande d'adolescents et toutes ces paires d'yeux sur elles. — c'est quoi ce bordel? c'est vous qui avez fait ça? elle rugit, énervée contre la terre entière parce qu'elle n'arrive pas à faire taire la guerre intérieure qui rage en elle. elle ferme la porte derrière elle à l'aveugle, consciente qu'elle était elle-même dans une sale posture, seule contre tous. — theodore?? elle demande en reconnaissant nott dans le lot, surprise de le voir ici. elle secoue sa tête de gauche à droite pour remettre ses idées en place, — je peux savoir pourquoi mon père est à moitié mort? on sent le dégoût s'échapper de ses lèvres lorsqu'elle l'appelle père mais la lionne n'en démord pas. elle aura la vérité et elle protègera la famille yaxley coûte que coûte. elle se protégera.