Le cœur lourd, les pensées volages, Ethel remarque à peine que son cours de métamorphose est terminé et ne doit son retour à la réalité que grâce à un petit coup de coude de sa cousine. Un « sorry » murmuré du bout des lèvres, elle rassemble ses affaires pour les ranger dans son sac avant de sortir de la salle de classe d’un pas lent et distrait. « Ethel, ça va ? » elle hoche distraitement la tête et serre la main de sa cousine dans la sienne, comme pour la rassurer, mais elle n’est pas dupe, elle voit bien que ça ne va pas vraiment. « On se voit plus tard ? Je dois rejoindre Eris » lâche-t-elle précipitamment, avant qu’elle ne puisse la retenir et lui poser des questions auxquelles Ethel n’est pas sûre de vouloir répondre, parce que ce serait admettre la vérité et sentir son coeur se briser encore et encore, et elle ne veut pas ressentir ça. Sourire adressé à sa cousine, elle baisse la tête vers les dalles du premier étage et s’en va gravir les escaliers jusqu’au club de dessin, où elle est censée retrouver Eris. Avant ça, elle fait un arrêt par les toilettes des filles pour glisser un peu d’eau fraîche sur son visage et se remettre les idées en place, pour garder la tête haute et ne pas monter à sa meilleure amie combien elle est vulnérable, elle qui ne sait encore rien de la situation survenue quelques jours plus tôt. Le coeur serré, l’aiglonne attache ses cheveux en une queue de cheval et jette un dernier coup d’oeil à son reflet dans le miroir, se force à sourire, pince ses joues pour leur donner un air plus rosé et vrai et ce n’est qu’une fois satisfaite et suffisamment convaincante qu’elle s’en va retrouver la poufsouffle. Sitôt qu’elle entre dans la pièce dédiée au club de dessin, elle est transportée par les odeurs de peinture et la familiarité de la pièce qu’elle a fini par considérer comme une deuxième maison. Ses épaules se détendent légèrement tandis qu’elle part dans le fond de la pièce à la recherche de sa meilleure amie, qu’elle retrouve assise à un chevalet. « Hey, où sont les autres ? » en piètre présidente du club, elle doit admettre qu’elle ne se souvient même pas d’une réunion entre eux tous mais ça ne la dérange pas plus que ça, elle apprécie la solitude, seulement brisée par la présence d’eris, la seule qu’elle ait vraiment envie de voir aujourd’hui. Elle s’approche d’elle, claque sa joue d’un baiser et s’assoit sur le tabouret le plus proche d’elle. « Toi tu as vu Terry ce matin, je parie ? Ton sourire illumine toute la pièce. » Elle est heureuse pour elle et lui offre un sourire sincère, doux, mais son cœur, lui, pleure silencieusement en silence. Elle chasse ces pensées de son esprit - tente au moins - peu désireuse d’inquiéter sa meilleure amie quand celle-ci semble si heureuse avec le brun, et se penche vers sa toile. « Qu’est-ce que tu dessines, un nouveau projet ? » elle pleure de l’intérieur, sans avoir encore versé la moindre larme depuis que ça s’est passé, et elle sait que le dessin pourrait lui être d’un précieux soutien, mais elle ne sait pas comment faire, elle a peur, Ethel, de s’écrouler, que ça devienne encore plus réel. Réaction peut-être excessive pour une jeune femme qui n’a jamais eu besoin d’un homme pour exister mais Warren, elle croyait que c’était le bon, que ça durerait des années à défaut de durer toute l’éternité. Plus rapidement qu’elle ne l’avait voulu, elle était tombée amoureuse, sentiments sincères éprouvés pour le brun désormais partit, quelques semaines après son premier je t’aime, et elle trouve ça terriblement injuste, l’aiglonne. En parler à Eris, ça rendra sa rupture réelle, et elle n’est pas sûre d’avoir envie que ce soit le cas, pas envie de dire au revoir à Warren, alors elle sourit, joue la comédie, s’intéresse à Eris, elle a toujours été plus douée pour s’intéresser aux autres qu’à elle-même de toute façon.
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≈ she was not fragile like a flower; she was fragile like a bomb
Eris Goldstein
veritaserum
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sablier : 10
- convictions : venez comme vous êtes.
- clubs et assos : club de dessin.
- (options) ou (cursus) choisis : soins au créatures magiques, botanique, sortilèges et métamorphose.
avatar : diana silvers.
crédits : mcximoffs/eloise (ava) lionheart & laura (cs) drake (signature)
« Je dois y aller, Ethel m'attend » un regard presque désolé pour son petit-ami qui de toute façon avait un dernier cours pour finir cette journée, elle déposa un baiser sur sa joue et se releva, prête à sortir de la Grande Salle. « Elle ne va pas bien en ce moment » laissa t'elle échapper à voix haute sans le réaliser. « Comment... ? » « Je le sais, c'est tout » lui donna t'elle comme réponse en haussant les épaules. Une particularité à laquelle Eris s'était faite avec le temps mais qui pouvait encore en étonner certains. Tout comme elle savait que Terry n'allait pas bien depuis peu, même s'il ne lui avait pas dit pourquoi. Elle soupçonnait l'absence de son propre frère parce qu'elle ressentait le même genre de vibrations avec Michael mais elle n'avait pas encore idée qu'il s'agissait en fait de ce dernier et un nouveau départ précipité à encaisser. Elle quitta la pièce en lui souhaitant une bonne fin de journée et fila dans les étages supérieurs avec un but bien précis. Le club de dessin devait se réunir à cette heure-ci, comme presque toutes les semaines, pourtant il n'y avait personne et sa seule réaction fut de soupirer et s'installer derrière un chevalet. Elle était sûre que les autres profitaient en réalité du soleil dehors et elle aurait fait la même chose si, pour une fois, elle ne ressentait pas le besoin d'être au calme. Sans doute parce qu'elle avait épuisé toutes ces cartouches d'énergie ces derniers jours et qu'il lui était parfois éreintant de vivre dans un château avec des centaines d'élèves aux émotions trop nombreuses et dissipées. Toujours était-il qu'elle se perdit dans la création un instant, crayon de bois dans la main en se rappelant la scène exceptionnelle qu'elle avait vécue quelques jours avant la rentrée dans la forêt interdite. Miracle comme on en voyait peu et un sourire orna ses lippes à cette pensée tandis qu'elle n'avait pas entendu sa meilleure amie entrer dans la salle. « Hey » Sourire qu'elle offrit à cette si précieuse sorcière, Eris le perdit une seconde en remarquant le visage de la belle, poupée parfaite - presque - si on ne remarquait pas ses traits tirés et fatigués. Mais elle les voyait, la Goldstein, elle ne voyait que ça depuis des jours et si elle n'avait rien dit pour ne pas la forcer à parler, elle commençait vraiment à s'inquiéter. « Dehors je crois, à profiter des rayons du soleil » Et parce que pour elle, c'était toujours un baume au coeur elle ajouta : « Peut-être qu'après, on pourrait aussi sortir un peu, t'en penses quoi ? » Joues qui rosirent à la mention du Boot, elle tenta de cacher son propre sourire, forcément en vain. Il la trahissait toujours de toute façon. « Juste avant de venir ici en fait, il avait du temps libre entre deux cours » Et elle n'avait eu que quelques minutes mais cela avait été suffisant pour la remplir de joie. Lorsqu'Ethel s'intéressa à son tableau, la blairelle essaya de ne pas se montrer trop excitée. « C'est la licorne ! Celle qu'on a trouvé avec Caleb, en train de mettre bas. J'aurais tellement aimé que tu sois là. J'aurais du t'envoyer un patronus ! Mais tu sais que j'ai du mal à le faire apparaitre quand je suis trop... moi » dit-elle une nouvelle fois pour s'excuser de ne pas avoir pu partager ce moment avec elle. Elle aurait adoré surtout que l'occasion ne se représenterait peut-être pas. Alors qu'elles regardaient toujours le dessin toutes les deux, Eris posa instinctivement sa tête sur l'épaule de la brunette et passa un bras autour de sa taille dans un geste tendre, affectif, de cette amitié qui les liait depuis des années. « You know I'm here for you, right ? » lui confia t'elle en resserrant son étreinte sur Ethel. « Like, always » Et elle n'avait surement pas besoin de lui rappeler, pas vraiment, mais si cela pouvait l'aider à parler, à se libérer d'un poids en quelque sorte alors Eris était prête à le dire encore et encore.
Ethel Ponds
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- convictions : Elle croit en ce que ses parents lui ont appris : la tolérance.
- clubs et assos : préfète, membre du club de duel et présidente du club de dessin.
- (options) ou (cursus) choisis : Etude des moldus, SACM, Etude des runes & Arithmancie.
avatar : Danielle Campbell
crédits : avatar de mcximoffs, signa de élissan
mood actuel : sur le point de finir sa 7e année, elle remet son avenir en question et vit au jour le jour.
Il n’y a vraiment qu’Eris qu’Ethel a envie de voir aujourd’hui, elle est la seule que son coeur meurtri est capable de supporter, la seule qu’elle ait envie de supporter. Sa meilleure amie est d’une douceur infinie et la seule force de ses sourires parvient à apaiser un peu ses maux en temps normal. La sorcière se sait chanceuse de pouvoir compter sur le soutien indéfectible de la blairelle, mais elle sait aussi que parler, ça rendrait les choses réelles, et elle n’est pas prête à accepter cette réalité si injuste. « Ils ont raison d’en profiter, on devrait y aller aussi, plus tard » confirme-t-elle dans un hochement de tête sobre tandis qu’elle fait mention du petit ami de sa meilleure amie, récoltant une réaction qui lui arrache son premier sourire sincère. Si elle n’a jamais côtoyé Terry de près, elle a pourtant eu l’occasion de le voir à de nombreuses reprises dans la salle commune et sa douceur n’a d’égale que celle d’Eris. Elle est contente qu’ils se soient trouvés, que la jaune se sente si bien avec l’aigle, elle n’a toujours voulu que ça pour elle - qu’elle soit épanouie et chérie, comme elle mérite tant. « J’en étais sûre.. Le bonheur te va au teint. » elle entoure son cou de ses bras et claque un baiser sur sa joue avant de la relâcher et de se concentrer sur sa toile, la licorne qui avait mis au monde son poulain sous les yeux de Caleb et d’Eris, une expérience magique qu’Ethel regrettait d’avoir manqué. Elle réprimande Eris d’un regard pour l’empêcher de s’excuser davantage, et continue d’admirer l'œuvre de sa meilleure amie, se faisant la réflexion que cette scène avait dû faire naître beaucoup de tendresse dans le cœur de ses deux amis. « Je suis contente que tu aies pu assister à ça, vraiment je t'assure. Il nous suffit juste de trouver une pensine et tu pourras me montrer. » elle hausse les épaules comme si c’était naturel de proposer cette idée alors même qu’elle n’a aucune idée de la façon dont fonctionne l’objet magique. Elle s’apprête à faire une réflexion sur le bébé licorne, mais le geste d’Eris l’en empêche. Bras autour de sa taille, tête posée sur son épaule, l’aiglonne s’autorise à fermer les yeux au contact rassurant de sa meilleure amie alors qu’elle appuie sa tête contre celle de la poufsouffle. Elle sent sa gorge se serrer et ne rouvre pas immédiatement les yeux, consciente qu’elle risquerait de pleurer si elle le faisait. Et puis Eris lui rappelle qu’elle est là pour elle, et ça achève un peu plus l’aiglonne qui sent son cœur se serrer. Une vague de tristesse mêlée d’affection la traverse, et elle se pince l’avant bras pour retenir ses larmes et pouvoir rouvrir les yeux sans craindre de craquer. « I know » elle sourit, se blottit un peu plus contre sa meilleure amie. « Mais ça va, je t’assure. » mensonge, encore, et elle comprend finalement qu’Eris n’est pas dupe et qu’elle sait. Elle se rappelle le don qui est sien et qui fait d’elle un être encore plus exceptionnel qu’elle ne l’est déjà sans celui-ci. « Aaah, ces empathes… » lâche-t-elle dans un soupir ponctué d’un faible sourire. Comment avait-elle pu oublier ça ? Peut-être parce qu’elles en parlent peu, et qu’aux yeux de l’aiglonne, son amie est bien plus que son don. Peut-être aussi parce que même sans celui-ci, elle la connaît si bien qu’elle aurait quand même deviné. « It’s just.. It’s nothing, it’s stupid. » et d’une certaine manière ça l’est, stupide. Son coeur pleure pour un garçon, un stupide garçon alors qu’elle a presque toujours eu le rôle de la fille forte et indépendante. Même après ses deux premières histoires d’amour, elle n’était pas aussi atteinte. Peut-être qu’elle n’avait simplement pas encore goûté à l’amour, au vrai, alors que dans les bras de Warren, elle se sentait vivante, femme, belle. L’amour s’était insinué dans sa peau, gravé dans son cœur, elle n’avait rien fait pour l’en empêcher, la sensation était bien trop agréable pour l’arrêter et elle en ressortait finalement le cœur brisé. « I feel stupid. Your brother left. He is thousands of miles away. And that is hard, and I know you feel bad about it but I - » elle s’interrompt alors qu’un sanglot lui serre la gorge et l’empêche de parler plus. Elle se sépare un peu de l’étreinte d’Eris, et baisse les yeux vers ses mains alors qu’un flasback l’assaille. Warren et elle au petit matin, yeux dans les yeux et sourires aux lèvres, il joue avec ses mains et les embrasse puis vient murmurer quelques mots à son oreille. Elle secoue la tête pour éloigner les derniers vestiges de son souvenir pour se reconcentrer sur sa meilleure amie. « I’m sorry. » elle dit à voix basse. « Je veux dire, tu as dû ressentir tout ça pendant des jours et tu n'as rien dit. » elle se pointe du doigt, elle et ses émotions, et elle est impressionnée par sa meilleure amie, sa discrétion, sa force aussi, et son cœur se gonfle d’affection pour elle. « It’s Warren. He left. » elle la laisse avec ces seuls mots, parce qu’elle ne peut physiquement pas en dire plus. C’est la première fois qu’elle le dit à voix haute, et comme elle le craignait, ça rend les choses réelles. Ses yeux se remplissent de larmes mais elle reste forte et ne cède pas. Elle est plus forte que ça, elle ne veut pas pleurer pour un garçon et une histoire qui a duré seulement quelques mois et ce, même si elle est irrémédiablement et inconditionnellement tombée amoureuse de ce lion au cœur d’or.
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Eris Goldstein
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Un sourire à sa meilleure amie, cette envie de sortir qui ne manquait jamais à Eris qu'importe le temps qu'il faisait ou l'heure de la journée mais que cette fois, elle retenait pour terminer ce qu'elle avait commencé. Et surtout c'était la perspective de retrouver Ethel dans cette salle de dessin qui l'importait vraiment, la seule chose qui comptait à cet instant. Et sa remarque sur Terry lui fit plaisir parce que c'était vrai et qu'elle ne s'était jamais sentie aussi heureuse que ces temps-ci. Le départ d'Anthony restait difficile à encaisser, ce qui semblait ridicule dans le fond puisque la fin de l'année scolaire aurait forcément marqué une séparation entre le frère et la soeur, garçon passionné par les études marines depuis toujours, cependant elle aurait pu avoir le temps de se préparer là où il ne leur avait pas laissé le choix aujourd'hui, ni à elle, ni à ses meilleurs amis, ni à Leo non plus sur qui elle tentait de garder un oeil. « Ce n'est pas bizarre alors ? Je veux dire, il est un peu plus vieux, c'est le meilleur ami de mon frère et aussi... il y avait Caleb il n'y a pas longtemps » Des réflexions qu'elle ne pouvait confier qu'à la Ponds finalement parce qu'elle ne se sentirait jamais jugé par celle qu'elle adorait de tout son coeur. Et il y avait eu de nombreuses remarques sur eux, qu'elle n'écoutait pas mais qui pouvait en toucher d'autres comme ses proches ou bien Terry lui-même et faire de la peine était la dernière chose qu'elle voulait. La naissance de la licorne évoquée, elle était ravie, Eris, d'avoir eu la chance que même des amateurs de magizoologie n'auraient jamais. « Tu crois que ça se trouve facilement ? » rétorqua t'elle, vraiment curieuse, à l'évocation d'une pensine. Elle n'y avait jamais songé avant et pourtant il y avait bien des moments qu'elle désirait ne jamais oublier, certains dont elle avait de vagues réminiscences et certains qu'elle avait déjà logiquement oublié d'ailleurs parce qu'elle était trop petite au moment des faits ou parce que, comme beaucoup, elle préférait laisser les plus mauvais dans un casier fermé à double tour. Ce n'était pas la nostalgie qui la frappait à cet instant mais la tristesse émanant d'Ethel, ce coeur blessé à qui elle avait laissé tout le temps de guérir avant d'oser évoquer le sujet parce qu'il n'y avait rien de pire que d'être forcé de parler quand on en avait pas envie, quand on n'était pas prêt. Feutre couleur café dans sa main libre, elle laissa une trace sur le front de sa meilleure amie lorsque celle-ci se blottit un peu plus contre elle, façon de la faire sourire mais aussi lui montrer qu'elle ne la croyait pas. « Hé, j'y peux rien ! » répondit-elle amusée à la belle en lui donnant un coup de coude amical, tout en reprenant son dessin, manière de lui faire comprendre que rien ne pressait mais aussi qu'elle l'écoutait. « Ce n'est pas stupide si c'est ce que tu ressens » Ethel était loin d'être stupide, elle était même sans aucun doute la plus intelligente du duo. Et Eris avait appris il y a longtemps à accepter celle qu'elle était. The one who cares. Celle qui n'avait aucun mal à desceller les émotions bien que parfois, elle avait la sensation d'être au coeur d'un cluedo géant tellement il y en avait. Les mots de l'aiglonne lui firent froncer les sourcils, comme l'impression d'avoir faillit quelque part, de ne pas avoir été assez présente malgré ces paroles précédentes. « Je me sens mal c'est vrai parce que je n'étais pas prête à ce qu'il parte maintenant mais ça va passer » Elle ne voulait pas croire qu'elle lui en voudrait toute sa vie parce qu'elle en était de toute façon incapable. « Mais Ethel, c'est pour ça que tu n'as rien dit avant ? » Etait-ai ce la vraie raison derrière ce secret ou s'agissait-il de plus que ça ? « Tes sentiments ne sont pas moins importants que les miens, you know that » Elle la força à la regarder en attrapant sa main dans la sienne. « It's never less important, it will never be » Elle tenait à ce qu'elle le sache, le réalise, l'assimile. « You're my best friend. You're my sister. Nothing is more important than you » Et elle y croyait dur comme fer, Eris. Mais elle ne croyait par contre pas que Warren ait été assez bête pour laisser partir une sorcière aussi précieuse qu'Ethel. Elle secoua la tête, dans l'incompréhension, avant de voir les larmes dans les yeux de l'aiglonne et serrer un peu plus fort ses doigts autour des siens. Elle n'avait pas besoin de lui demander une nouvelle confirmation de ce qu'elle avait entendu pourtant parce que le chagrin dans la voix et le coeur d'Ethel en était la principale preuve. « I'm sorry » Mots qui faisaient écho à ceux de la brunette, signification aussi forte. « I'm so sorry, Ethel » Il y avait des tonnes de choses qu'elle avait envie de dire, des tonnes de fausses menaces à adresser à celui qui avait brisé le coeur de sa meilleure amie mais rien qui ne lui ressemblait. Elle était la compassion, Eris, pas la vengeance, mais elle n'était tout de même pas sans solution. « Anthony n'est plus là mais je peux envoyer Michael et Terry à ses trousses si c'est ce que tu veux. Et même Leo » Cela plairait certainement aux deux bagarreurs, trop d'ailleurs. « Or you can cry » C'était peut-être étrange comme proposition mais rien ne l'était vraiment avec Eris. « You can cry, Ethel. You've been hurt and you have the right to be sad » Elle n'avait pas à être forte tout le temps, elle pouvait être vulnérable, principalement avec elle. Une question tracassait cependant Eris et elle laissa échapper un « Why ? » Pourquoi l'avait-il quitté alors que tout semblait bien se passer entre eux ces dernières semaines ? Et pourquoi subitement, elle avait peur de se retrouver dans le même état si ça tournait mal avec son petit-ami ? Pensée refourguée au deuxième plan, elle attendit la réponse d'Ethel, prête à être là pour elle aujourd'hui, demain et tous les jours jusqu'à la fin de leurs vies.
Ethel Ponds
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La simple présence de sa meilleure amie qui apaise Ethel, rien qu’un peu, comme si c’était un pouvoir magique spécial détenu d’Eris et seulement elle. C’est dur de rester de marbre, elle sait qu’il suffirait d’un regard ou d’un mot de la part de la Poufsouffle pour qu’elle craque, mais elle résiste et se montre forte, parce qu’Ethel n’est pas de celles qui pleurent pour des garçons, elle est de celles qui restent fortes, qui gardent la tête haute et continuent leur chemin sans sourciller. Mais c’est dur, elle doit se faire violence pour rester impassible mais par chance, Eris fait la conversation et ça l’aide à se changer un peu les idées et à reprendre le contrôle de ses émotions en oubliant la boule grandissante dans sa gorge. A la réflexion d’Eris sur son couple avec Terry et ses doutes, Ethel esquisse un sourire et il y a même un éclat de rire qui menace de sortir quand elle est sur le point de rappeler qu’elle sort avec Warren, un adulte plus vieux d’un an mais elle se retient au dernier moment, rongée par le chagrin. La boule dans sa gorge grandit et sa respiration se coupe un bref instant si bien qu’elle est incapable de répondre. Il lui faut de (trop) longues secondes pour se ressaisir et tenter de rendre sa voix la plus normale possible quand elle répond : « Si tu es heureuse avec lui, le reste n’a pas d’importance. Tu as le droit d’aimer qui tu veux, Eris, personne ne peut te juger sur ça. » qu’importe que Terry soit plus âgé d’un an tant qu’ils sont heureux ensemble ? « Si quelqu’un ose te faire une remarque, tu me le dis et je lui botte les fesses, même si c’est Caleb. » petite moue sur le visage et réflexion lancée sur le ton de la plaisanterie, elle est sérieuse, Ethel, prête à soulever les océans pour sa meilleure amie et s’assurer que personne ne la blesse, Poufsouffle bien trop précieuse pour risquer d’être détruite par la méchanceté d’une société à l’esprit arriéré. Soupir aux lèvres et attention reportée sur le tableau d’Eris, Ethel s’imprègne de la scène en essayant d’imaginer à quel point ça devait être magique d’assister à la naissance d’un poulain, une occasion rêvée qu’Ethel regrettait d’avoir manqué tout en étant heureuse qu’Eris ait pu y assister, elle. Evoquer les licornes, c’est une nouvelle échappatoire pour Ethel qui retarde l’échéance et tente de se concentrer sur autre chose pour ne pas affronter le regard inquisiteur de sa meilleure amie, ses questions et sa présence réconfortante qui lui donne envie de tout relâcher, et ça n’y manque pas quand Eris lui rappelle qu’elle est là pour elle, un rappel qui manque de faire craquer Ethel qui parvient à résister de justesse simplement grâce au tracé de feutre qui lui arrache un faible sourire. Elle a tendance à oublier combien elle est merveilleuse et magique, Eris, par son don mais aussi par la personne qu’elle est, cette façon qu’elle a de la regarder avec des yeux qui hurlent que tout ira bien et qu’elle ne part pas, la façon qu’elle a de choisir les bons mots tout en n’étant pas « trop » présente et sans forcer l’artiste à répondre. Elle est le juste milieu, Eris, le phare dans sa tempête et c’est sans doute pour ça qu’Ethel consent à admettre que quelque chose ne va pas quoiqu’avec réserve. Elle se sent stupide depuis des jours pour ne pas dire semaine d’être dans un tel état pour un garçon qu’elle côtoie depuis moins d’un an. Elle déteste se sentir si faible et vulnérable pour de si puériles raisons, mais c’est plus fort qu’elle, ça lui lacère le cœur et elle est incapable de penser de façon rationnelle ou même de maîtriser ses émotions. Et il y a Eris qui le rassure sur son frère, ne laissant d’autre choix à Ethel que dire la vérité et admettre à voix haute pourquoi elle a si mal. Elle hausse une épaule, l’air de rien en tentant de baisser les yeux vers sa main pour ne pas avoir à croiser le regard de la blairelle mais c’est sans compter celle-ci qui la force à la regarder dans les yeux. « I know.. » la boule dans sa gorge grandit encore. « I just feel stupid. » elle répète dans un murmure alors que les prochains mots d’Eris viennent la percuter en plein cœur. Elle serre sa main dans la sienne un peu trop fort alors qu’une bouffée d’affection et de reconnaissance la traverse. Et c’est cette confirmation qui la pousse à prononcer son nom, à révéler qu’il est parti et si elle est avare en détails, elle sait qu’Eris n’aura aucun mal à comprendre l’ampleur de ce que ses mots représentent. Warren est parti. Quand elle l’admet à voix haute, elle a l’impression que des épines encerclent sa gorge et l’empêchent de respirer tandis que son cœur semble être trimballé dans tous les sens dans sa poitrine, tordu, essoré, poignardé, malmené, mais toujours douloureux. « Ça ne servirait à rien, je ne sais même pas où il est. » et elle baisse enfin les yeux vers ses mains tremblantes, vision qui lui arrache une grimace tant elle déteste se montrer vulnérable et faible, surtout pour ça. Elle ne veut pas accepter qu’elle ait le droit d’être triste, Ethel, préférant se convaincre que ses raisons sont stupides – parce qu’elles le sont, n’est-ce pas ? Jamais elle n’aurait cru que l’expression « tomber amoureuse » se révélerait si vraie, l’artiste. Jamais elle n’aurait cru qu’elle pourrait vraiment tomber, pas de si haut, pas quand elle revoyait encore le sourire de son lion, pas quand elle sentait encore le gout de ses lèvres sur les siennes et sur sa peau. La voix d’Eris la ramène à la réalité, la délivrant de ses pensées et elle lui en est reconnaissante, même si proposition lui arrache une nouvelle grimace. « I can’t. » elle secoue la tête et fronce le sourcils, résignée « I can’t because if I start crying, I’m afraid I wont be able to stop. » la boule dans sa gorge lui fait si mal qu’elle craint qu’en la perçant, la douleur soit pire et l’empêche définitivement de respirer. La question du « pourquoi » se soulève et Ethel ne trouve d’abord rien à redire, parce qu’au fond elle-même n’a pas encore compris les raisons de ce départ et de leur rupture. Elle n’arrive pas à accepter ces raisons mais n’arrive pas non plus à lui en vouloir, empêtrée dans sa peine sans pouvoir en sortir et éprouver autre chose que cette tristesse et ce manque terrible qui créent une tornade en elle. « Il voulait juste partir loin et parcourir le monde. » elle fronce les sourcils, quand il le lui a annoncé, elle était comme dans un état second, et elle est presque sûre d’avoir manqué des informations sur ses raisons. « Je crois qu’il était aussi question d’une opportunité professionnelle » et elle se mure à nouveau dans le silence quelques instants, ruminant sa dernière conversation avec son lion pour se torturer, comme si elle n’avait pas assez mal. « I guess he just wanted to leave » me se retient-elle d’ajouter au dernier moment, même si le ton de sa phrase laisse penser que c’est ce qu’elle s’apprêtait à dire. Elle passe de longues secondes à regarder ses mains, faisant tournoyer l’une de ses bagues d’un air distrait – celle qu’il lui a offerte il y a quelques semaines. C’est injuste, qu’il soit parti comme ça, la laissant seule avec sa douleur. Elle reste muette un long moment avant de relever les yeux vers sa meilleure amie pour oser enfin dire ce qui lui pesait tant sur le cœur. « I told him I loved him two weeks ago, Eris » son tout premier je t’aime réduit à rien, envolé et réduit en cendres. Un nouveau sanglot empêche Ethel de respirer et elle enfonce ses ongles dans la paume de sa main pour retenir ses larmes. « I love him and he chose to leave me » elle baisse les yeux et sent ses épaules s’affaisser quand les premières larmes dépassent la barrière de ses yeux. Elle ne les remarque pas tout de suite, il lui faut quelques secondes pour sentir ses joues inondées et comprendre qu’elle doit ce goût salé sur ses lèvres à ses larmes. Elle n’a plus l’énergie de se retenir, Ethel, et lève sa main jusqu’à ses lèvres pour retenir un nouveau sanglot l’assaillir et secouer son corps. Elle a beau essuyer ses larmes, elles continuent de couler sans qu’elle ne puisse les retenir et si elle espérait se sentir mieux ainsi, c’est tout sauf le cas.
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Il n'y avait sans doute pas de pire douleur qu'un coeur fraîchement brisé et c'était là l'une des leçons qu'elle retenait de toutes ces années passées à Poudlard à ressentir les émotions d'adolescents aux hormones en arborescence. Elle ne disait pas qu'il était plus facile de supporter leurs pulsions diverses et variées notamment lors des bals et autres soirées un peu moins sérieuses - et autorisées - mais les peines de coeur avaient ce petit truc en plus qui, chaque fois, lui donnait l'impression de perdre une partie du sien pourtant bien complet, entier et battant totalement pour un seul garçon. Terry n'était pas entré dans sa vie récemment, elle le connaissait depuis des années, et c'était peut-être ce détail qui amenait les autres à penser leur couple étrange. Adjectif qui ne l'aurait pas arrêté en temps normal, remarques qu'elle n'aurait même pas pris en compte parce que l'avis du plus grand nombre ne lui importait pas seulement, l'approbation - en quelque sorte - de sa meilleure amie lui réchauffait tout de même le palpitant. Un sourire se dessina sur ses lèvres à la pensée du serdaigle et elle s'accrocha au petit doigt d'Ethel comme elles avaient l'habitude de le faire dans cette promesse implicite de lui dire si quelqu'un, y compris son ex et le meilleur ami de la brune, lui faisait une réflexion. Et ce n'était pas le genre de Caleb, pas du tout, en réalité elle avait craint la réaction d'Anthony mais celui-ci semblait conciliant - peut-être que vivre à des milliers de kilomètres de leurs gestes d'affection l'aidait avec cette décision finalement, Eris lui en parlait peu. Mais rien de tout ça comptait à l'heure actuelle parce qu'Ethel, sa Ethel, sa meilleure amie si forte et douce à la fois, retenait une peine qu'elle avait pourtant tous les droits de montrer et d'affirmer. La blairelle avait peu connu Warren et de ce qu'elle en savait, il avait toujours rendu la jeune femme heureuse mais désormais, il passait sur sa liste rouge, celle des personnes très peu nombreuses à avoir un problème, même sans le savoir, avec la Goldstein. « You are NOT stupid, sweety, you're just human » Et une humaine extraordinaire avec des émotions, des sentiments, des envies, des besoins et même celui de pleurer s'il fallait. De crier sa tristesse au monde, d'insulter l'ancien lion, tout ce qu'elle voulait, Eris était prête à tout et surtout à l'épauler comme elles le faisaient toutes les deux depuis plus de sept ans. Ses mains gardées de façon protective entre les siennes, sa tête venue se poser contre l'épaule de la belle, elle resta là à l'écouter pour essayer de comprendre ce qu'il s'était passé parce que tout lui semblait soudain. Tout lui semblait irréel mais la Ponds l'était et son chagrin également. Elle le ressentait, dans tout son corps et dans son coeur, sans doute pas à l'échelle de l'aiglonne mais c'était déjà assez pour savoir à quel point elle allait mal. « Mais peut-être que tu en as besoin » murmura t'elle à l'attention de la sorcière qui affirmait ne pas pouvoir pleurer sans s'arrêter. Elle comprenait, sans comprendre, parce que sa rupture avec Caleb avait été bien différente, moins douloureuse et elle devinait aisément pourquoi aujourd'hui. Les raisons l'étaient aussi et tandis qu'elle écouta les excuses - elle ne pouvait voir les explications du garçon comme telles - données par l'ex petit-ami d'Ethel, elle retint un soupir de lui échapper. « Si tu veux mon avis, c'est lui l'idiot dans cette histoire. Je dirais même qu'il est carrément stupide ! Il ne sait pas ce qu'il rate et je parie tout ce que j'ai qu'il est déjà en train de regretter » Elle en était certaine, Eris, parce que sa meilleure amie était la personne la plus formidable qu'elle connaissait et qu'il avait perdu l'opportunité de vivre une belle histoire avec elle, peut-être sa plus belle. Son bras entourant la sorcière dans le seul but de la serrer contre elle, de lui apporter son soutien au maximum. Lui offrir son amour, son amitié et tout ce qu'elle pouvait, c'était là le plus important. « C'était la première fois ? » demanda t'elle doucement, sûre d'entendre une réponse positive. Sinon pourquoi Ethel serait-elle dans tous ses états ? Cet aveu de la serdaigle n'était pas rien, elle-même n'avait pas peur d'avouer ses sentiments quand ils étaient là pourtant, elle ne l'avait pas encore dit, de manière directe, à Terry. « I'm sorry he hurt you » Ce n'était pas sa faute certes mais elle se sentait concernée, elle avait mal pour la jolie brune. Et la voir craquer après quelques secondes lui arracha le coeur, provoquant des propres larmes dans ses yeux et l'envie de la lui prendre, de lui prendre sa douleur pour ne plus qu'elle ait à subir ça. Elle tenta, Eris, en se concentrant mais son don n'était pas si développé - et peut-être qu'en réalité, ce n'était pas possible - alors elle se contenta d'attraper Ethel par le bras et les asseoir contre le mur jusqu'à ce que son amie ait terminé de pleurer. La tête de la Ponds qu'elle lui fit poser sur ses cuisses, Eris lui caressa les cheveux dans un geste réconfortant non sans l'empêcher d'extérioriser ce qu'elle ressentait. Ce moment dura cinq minutes, peut-etre dix, avant que la blairelle n'entende plus les sanglots déchirants et qu'enfin, elle ose parler à nouveau, autre que pour lui murmurer des mots apaisants. « Est-ce que tu veux te venger sur une toile ? » C'était là l'un des moyens les plus efficaces des petits artistes en herbe fréquentant le club de dessin ; qu'il s'agisse de gribouiller jusqu'à n'en plus pouvoir ou jeter de la peinture dans tous les sens, quoiqu'elle choisisse, Eris serait là pour l'aider. « I can help you » Même si ce n'était que pour détester Warren de toutes ses forces. Surtout si c'était pour le détester bien qu'elle n'était pas connue pour sa haine des autres, loin de là. « You'll be okay » Pas aujourd'hui, peut-être pas demain, mais elle irait mieux, Ethel, et la poufsouffle s'en faisait la promesse parce qu'elle ne la lâcherait pas. Jamais. Et tel un accord compris à cette pensée, les filles échangèrent un regard entendu et nouèrent leurs mains, le I'll hold it forever qu'aucune n'eut besoin de prononcer.
Ethel Ponds
veritaserum
parchemins : 10295
sablier : 2
- convictions : Elle croit en ce que ses parents lui ont appris : la tolérance.
- clubs et assos : préfète, membre du club de duel et présidente du club de dessin.
- (options) ou (cursus) choisis : Etude des moldus, SACM, Etude des runes & Arithmancie.
avatar : Danielle Campbell
crédits : avatar de mcximoffs, signa de élissan
mood actuel : sur le point de finir sa 7e année, elle remet son avenir en question et vit au jour le jour.
Pleurer pour un garçon, n'est-ce pas la raison la plus stupide d'être triste ? C'est ainsi qu'elle se sent, Ethel, comme une véritable idiote d'être si dévastée par sa rupture avec Warren. Elle déteste ressentir ce vide, déteste encore plus cette sensation de millier d'aiguilles transperçant son cœur quand elle pense au lion. Il est parti, et il l'a laissée avec cette impression de n'être qu'une gamine écervelée, seule, faible et vulnérable alors qu'elle aimerait montrer combien elle est tout le contraire. Ethel, elle déteste ressembler à ça, à cette adolescente au cœur brisé qu'elle est, surtout quand des problèmes plus importants règnent tout autour d'eux – le départ du frère d'Eris en est la première preuve. Et pourtant, elle ne peut se résoudre à ignorer ce qu'elle ressent, peu importe à quel point elle aimerait pouvoir l'effacer d'un revers de la main. Elle est un vase rempli d'émotions, Ethel, elle est à la fois la tristesse, la colère, l'incompréhension, l'amertume et la stupidité, et même les tentatives de réconfort d'Eris ne change rien à ce qu'elle pense d'elle même et de sa faiblesse. Si les rôles étaient inversés, elle aurait pourtant les mêmes mots à son égard, elle insisterait pour qu'elle y croit et lui montrerait à quel point elle est extraordinaire et humaine mais dans cette position de victime, elle est incapable de penser avec la rationalité propre aux Serdaigle, elle ne peut qu'écouter son cœur pleurant le départ de celui à qui elle a tout donné, de son cœur à son âme. D'une certaine façon, l'aura protectrice de sa meilleure amie l'apaise et si une part d'elle aimerait ne pas infliger ce spectacle à la Poufsouffle, elle sait pourtant que sans sa présence, sa protection et son soutien, elle s'écroulerait. Elle secoue la tête, la gorge nouée et douloureuse par la force de son chagrin, incapable de pleurer, parce que pleurer, c'est admettre qu'il ne reviendra pas pour s'excuser. Pleurer, c'est admettre la réalité. Pleurer, c'est prendre le risque de ne plus jamais pouvoir s'arrêter. Pleurer, c'est commencer à passer à autre chose. Et Ethel, elle n'est pas prête pour ça, elle ne se résout pas à abandonner, lueur d'espoir qui continue malgré elle de briller en elle à l'idée qu'il revienne et que tout ne soit qu'un malheureux malentendu, peu importe combien son esprit rationnel lui hurle que ce n'est pas le cas. Un faible sourire étire ses lèvres quand Eris déclare que l'idiot n'est autre que son stupide ex petit-ami et une part d'elle est tentée de riposter, mais l'autre – la plus censée – s'accorde sur ce point et c'est pour cette raison qu'elle ne répond rien à ça, si ce n'est un petit « Je n'en suis pas si sûre » à l'idée qu'il puisse regretter ses choix. Sinon, il reviendrait, n'est-ce pas ? Soupir las au bord des lèvres, elle se laisse prendre dans les bras, et ferme les yeux quand la question d'Eris ravive de plus belle la douleur. Au delà de prendre son premier « je t'aime », il lui a pris bien plus que ça, et elle ne peut pas regretter, Ethel, parce qu'elle ne s'est jamais sentie aussi aimée que cette nuit-là, mais elle souffre encore plus de la situation. Hochant la tête doucement, elle baisse les yeux jusqu'à ses mains liées à celles de sa meilleure amie, ravale la boule dans sa gorge et murmure difficilement une vérité qu'elle n'avait pas cherché à cacher, mais qu'elle n'avait jamais non plus avoué à voix haute. « He took all my first times, Eris. » elle lui a donné ce qu'elle n'a jamais donné à aucun autre, et lui s'est contenté de prendre des petits bouts d'elle avant de s'en aller et de la laisser. Et en dépit de tout ça, il continue de lui manquer. Il lui manque si fort que ça lui fait mal et l'empêche de respirer. Et toutes ces confessions, toutes ces émotions, ça tournoie si fort en elle qu'elle ne peut plus se contenir et voit ses premières larmes rouler sur ses joues. Elle a beau se mordre l'intérieure de la joue, enfoncer ses ongles dans sa peau ou tenter de résister, elle n'arrive pas à contenir ses pleurs, trop plein d'émotion qui déborde enfin et une part d'elle aimerait que ce soit son amour qui s'évacue par ses larmes, tandis qu'une autre aimerait pouvoir les retenir encore un peu pour ne pas affronter tout ça. La réalité la rattrape de plein fouet, elle l'accepte sans l'accepter, et consent à poser sa tête sur les genoux d'Eris, pendant des minutes, des heures, jusqu'à ce que ses larmes se tarissent et qu'un mal de tête, des yeux bouffis et un nez rouge remplacent le reste. Elle a le cœur qui bat vite, si vite, et elle se forme à fermer les yeux pour calmer sa respiration mais rien n'y fait. Comme enfermée dans une bulle lointaine, Eris vient l'éclater après quelques longues minutes de silence, et Ethel rouvre les yeux sans toutefois se relever, ses yeux glissant sur une toile vide « I can't. » murmure avoué après des jours à l'éviter et l'ignorer, elle referme les yeux pour ne plus voir la toile, et un instant plus tard, se relève pour faire face à Eris. Elle essuie ses joues mouillées et récupère une larme solitaire roulant au bord de ses yeux, alors que l'aide proposée par sa meilleure amie lui arrache un sourire. Elle se sait chanceuse de l'avoir et de pouvoir profiter de sa lumière, de son aura de douceur et de réconfort. « You think so ? » elle lit une promesse sur le visage d'Eris, elle veut y croire plus que tout, Ethel, et c'est pourquoi elle noue ses mains aux siennes, colle son épaule contre celle de son amie, puis pose son visage contre le sien. « Je n'arrive plus à peindre. » et une fois de plus, elle se sent stupide de perdre l'inspiration pour de telles raisons, elle déteste ça, de se montrer si fébrile. « He took little pieces of me, you know. He took little pieces of my heart, so small I didn't even notice, and now, I don't even know how to paint. It's like... I don't know, i'm just staring at this blank page, and I can't do anything. » elle secoue la tête, serre un peu plus fort la main d'Eris dans la sienne, comme pour y puiser son courage à elle. « I hate all of this, Eris. » elle passe une main sur son visage, lasse, et se pince les lèvres quand les larmes menacent de déborder à nouveau. « I'm sorry. I didn't intend to make this all about me. » leur réunion, leur retrouvaille, elle déteste que ce soit à sens unique. Elle déteste se montrer si vulnérable, Ethel, aimerait pouvoir montrer sa force et sa résilience, mais elle a l'impression que tout ça s'est échappé d'elle, et elle déteste encore plus. « But thank you, Eris. I don't know what i'd do without you. » elle passe une main sur son front, elle est fatiguée, elle a mal à la tête, elle est déboussolée et émotionnellement vide. Mais Eris est là, et en sa présence, elle a l'impression qu'elle est un petit peu moins en train de sombrer.
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≈ she was not fragile like a flower; she was fragile like a bomb
Eris Goldstein
veritaserum
parchemins : 943
sablier : 10
- convictions : venez comme vous êtes.
- clubs et assos : club de dessin.
- (options) ou (cursus) choisis : soins au créatures magiques, botanique, sortilèges et métamorphose.
avatar : diana silvers.
crédits : mcximoffs/eloise (ava) lionheart & laura (cs) drake (signature)
Elle supportait mal de voir Ethel dans cet état, Eris, et pour cause c'était la première fois qu'elle la sentait si triste et désemparée. C'était étrange pour elle de constater que sa dernière rupture n'avait pas eu le même impact sur elle que sur la serdaigle et en même temps, elle en avait conclu que leurs histoires étaient différentes et que si Caleb avait beaucoup compté pour elle, il y avait peut-être eu plus d'amitié et d'affection que de sentiments amoureux. Et ce n'était pas grave en soi puisqu'elle gardait de bons souvenirs de cette relation, qu'elle aurait toujours une place particulière dans son coeur mais qu'à l'heure d'aujourd'hui, la Goldstein ne pouvait qu'essayer de comprendre, d'imaginer, de ressentir par les émotions d'Ethel à quel point celle-ci était touchée par cette séparation. Elle ne pouvait que tenter d'apaiser sa meilleure amie, de la soutenir et la réconforter comme elle savait si bien le faire én général. « Tu rigoles ? Je suis prête à parier tout ce que j'ai sur cette affirmation » Affirmation et non supposition parce qu'elle en était certaine, Eris, que l'ancien lion s'en mordrait les doigts et c'était même tout ce qu'elle lui souhaitait. Il n'y avait pas de pensée logique ou réfléchie à se dire que peut-être, ils n'étaient pas faits pour être ensemble, que la fin de leur histoire serait le début d'un autre chapitre beaucoup mieux parce qu'à cet instant, ce n'était définitivement pas ce dont Ethel avait envie d'entendre. Au lieu de ça, elle l'écouta parler tout en la tenant dans ses bras avec force et entrain, espérant tout de même lui laisser le loisir de lâcher prise. Elle pouvait crier, hurler, l'insulter et même pleurer, Eris ne la jugerait certainement pas. Et la vérité ne tarda pas à s'extirper des lèvres de la Ponds avec difficultés, cette confession qui lui fit comprendre que son amie ne lui avait pas offert que son premier je t'aime, que c'était bien plus fort et important que ça, ses yeux s'écarquillant à la réalisation du degré d'intimité qui avait été partagé entre les deux sorciers, ce cap qu'elle n'avait elle-même pas encore franchie. La serrant un peu plus contre elle, elle laissa échapper un « Oh love, I'm so sorry » sincère et ému. Parce qu'elle était vraiment désolée que tout se soit passé comme ça et qu'elle espérait que dans un futur plus ou moins proche, Ethel repense à ce moment avec douceur et nostalgie sans que celui-ci ne soit teinté de peine comme maintenant. Elle détestait lire et sentir la douleur de sa meilleure amie, elle détestait aussi Warren pour tout le mal qu'il était en train de lui faire, consciemment ou non, et ce n'était pas l'envie qui lui manquait d'aller le trouver pour lui faire la morale. Peut-être même lâcher quelques bombabouses dans son fichu bar pour y faire fuir la clientèle et l'ennuyer fortement. Des solutions, elle pourrait en trouver, idée d'envoyer son frère et ses amis en renfort là-bas et lui faire la misère - ce qui en langage Erisien ne voulait pas dire grand chose mais tout de même. Ce furent sur ces derniers mots et sur ses pensées que la poufsouffle entraîna l'aiglonne à s'allonger à terre, sa tête reposant sur ses genoux pendant de longues minutes ; le temps dont elle avait besoin finalement pour se remettre de ses émotions ou au moins, essayer. Elle ne sut pas combien de temps elles restèrent toutes les deux dans cette position mais distraite par les bruits extérieurs - il en fallait si peu pour la déconcentrer - Eris brisa le silence avec une proposition nouvelle et différente dans cette envie de ne pas laisser Ethel se morfondre dans son chagrin pourtant, la réponse la surprit et elle fronça les sourcils, perplexe. La Ponds était une véritable artiste, avec beaucoup de talent, et la brunette l'avait toujours admirée pour ça. Elle ne voulait pas croire que son ex petit-ami lui avait pris ça aussi, ce serait bien trop. Un sourire réel à sa question et un hochement de tête parce que c'était sûr qu'Ethel irait mieux, même si elle ne pouvait pas savoir quand, elle sentit son désarroi, une fois de plus, à l'évocation de sa panne d'inspiration en peinture. Ce n'était pas étrange, loin de là, parce qu'elle était blessée émotionnellement et que tout était lié, que ce le serait toujours. « Ce n'est pas grave » répondit-elle en serrant sa main en retour. « Ce n'est pas grave, d'accord ? Parce que ça va revenir, Ethel, ça va forcément revenir » Elle y croyait dur comme fer. « En attendant, tu n'as pas besoin de te forcer. Tu as juste besoin de prendre le temps d'aller mieux » Elle ne voyait pas d'autre conseil à lui donner, Eris, surtout parce qu'elle n'était jamais la meilleure personne pour en présenter. Aux prochains mots de sa meilleure amie, elle lui offrit un sourire et un « I'm not » Elle n'était pas fâchée, loin de là. « Actually, I'm glad you finally talked to me » L'étudiante n'était pas idiote en plus de bien la connaître et elle savait que la Ponds avait gardé ce secret pour elle pendant des jours, peut-être des semaines et elle était soulagée que celle-ci se soit enfin libérée. « And you will never know because I'll always be there for you » Et il n'y avait sans doute rien de plus vrai que cette promesse qui les lierait pour l'éternité - et au-delà. Enlaçant la jeune femme sans son accord une fois qu'elles furent toutes les deux debout, Eris lui remit son uniforme en place, principalement sa cravate, et attrapa à nouveau la main de son amie dans la sienne avant qu'elles ne passent la porte de la salle de dessins. « Est-ce que tu veux toujours aller dehors ? Je pense que ça pourrait te faire du bien de prendre un peu l'air » Avec elle, ça fonctionnait toujours et elle avait espoir que ce soit la même chose pour la préfète. D'ailleurs et toujours dans l'intention de lui faire plaisir et lui remonter le moral, elle ajouta « On pourrait même aller faire un tour du côté de l'enclos des croups, tu sais comme ils sont toujours contents de nous voir » Et surtout, les animaux avaient des vertus apaisantes avec les humains - de son point de vue - en plus d'adorer l'attention que leur portait les sorcières et le simple fait de leur lancer un jouet pour qu'ils s'amusent. Dans son regard, un You'll be better, I swear qu'elle ne formula pas à voix haute mais tandis qu'elles déambulaient dans les couloirs, Eris ne la lâcha pas, repensant même subitement à sa dernière trouvaille pourtant des plus incroyables. « Il faudra aussi que je te montre quelque chose » Un air suspicieux pour un secret bien gardé, tout comme la créature qui logeait gratuitement dans son dortoir en ce moment même, surement en train de s'amuser avec les pièces que la poufsouffle lui avait laissée.
Ethel Ponds
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- convictions : Elle croit en ce que ses parents lui ont appris : la tolérance.
- clubs et assos : préfète, membre du club de duel et présidente du club de dessin.
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mood actuel : sur le point de finir sa 7e année, elle remet son avenir en question et vit au jour le jour.
Ethel se sait chanceuse de pouvoir compter sur le soutien de sa meilleure amie en cette période particulièrement difficile et elle regrette presque de ne pas s'être confiée plus tôt à elle, parce qu'elle sait trouver les mots pour la réconforter, et même quand elle n'y croit pas encore, Eris croit pour elle, et ça suffit à réchauffer son cœur brisé d'amoureuse délaissée. Que ce soit dans les étreintes qu'elle lui donne ou dans l'assurance de ses mots quant aux futurs regrets de Warren, la Poufsouffle a le don de la rassurer, et même si Ethel ne s'en rend pas encore compte, ça lui fait un bien fou de l'avoir à ses côtés. Toutefois, elle sait que le chemin jusqu'à la guérison est long, et que la rupture est encore bien trop récente pour qu'elle balaie tout d'un revers de la main, elle a trop mal pour arriver à penser à autre chose, c'est encore dur d'arriver à respirer correctement quand tout lui rappelle le lion, son départ et leur séparation, et elle est reconnaissante envers sa meilleure amie de ne pas lui dire que ça passera, que c'est un mal pour un bien ou qu'il n'était pas le bon pour elle, elle en fait bien assez à sa façon et ça suffit à Ethel qui n'a pas besoin de plus, ni de moins, et qui se sent si bien entourée que son cœur se regonfle d'affection pour sa meilleure amie quand celle-ci la serre dans ses bras une fois de plus. Toutefois, la vérité éclate bientôt et Ethel murmure cet aveu qu'elle n'a encore jamais formulé à voix haute, cette première fois qu'elle a offert à Warren quelques semaines plus tôt et qui rend les choses si difficiles. Il a été le première à vraiment la voir, pas seulement dans la plus légère des tenues, mais en tant que femme, et ce souvenir a été gâché par le tournant qu'a pris leur relation. Elle ferme douloureusement les yeux quand Eris la serre contre elle alors qu'une boule de chagrin se forme dans sa gorge qu'elle essaie de contenir, incapable de pleurer davantage après toutes les larmes qui ont déjà coulé pour l'ancien lion. Elle ne dit rien de plus, Ethel, ses cordes vocales refusant de coopérer à moins de s'effondrer en sanglots et elle passe les minutes qui suivent à tenter de se calmer, à reprendre le contrôle de sa respiration, de sa douleur, bercée par Eris et son aura si rassurante et si douce sans laquelle elle se serait sûrement perdue. Elle revient difficilement à la réalité quand sa meilleure amie lui suggère une nouvelle activité et soudain, culpabilité, colère, peine et désarroi reviennent attaquer l'aiglonne de plus belle alors qu'elle avoue à voix haute être incapable de peindre depuis quelques jours. Elle baisse la tête, honteuse d'être en tel état pour de telles bêtises mais relève le regard vers la sorcière quand celle-ci tente à nouveau de la réconforter, de la rassurer en lui affirmant que ça n'est pas perdu et que ça reviendra, une promesse silencieuse de surmonter ça à laquelle l'adolescente s'accroche en ancrant son regard à celui de sa meilleure amie. « Je suis juste... J'avais des projets, il n'avait pas le droit de me prendre ça aussi. » lâche-t-elle cette fois d'un ton empreint de colère à la pensée du roman de Jax qui l'attend, et de tous les projets qu'elle aurait aimé mener à bien avant que tout ça ne survienne. « Me too. » cette fois prononcé d'un ton bien plus doux à l'encontre de sa meilleure amie, elle prend sa main dans la sienne et la serre, touchée et émue par la façon qu'Eris avait d'être là pour elle. « And I'll always be there for you too. » souffla-t-elle du bout des lèvres en entremêlant leurs doigts pour formuler une « pinky promise » comme elles savent si bien le faire. Elle laisse la jaune l'enlacer, et serre ses bras autour d'elle pour lui rendre son étreinte et la laissa arranger son uniforme avec un faible sourire. Le cœur et les émotions toujours en vrac, elle est tentée de refuser la proposition d'Eris et retourner ne faire qu'un avec son fauteuil préféré mais après un instant de réflexion, elle hoche finalement la tête, non sans adresser un petit sourire à sa meilleure amie à la mention des croups. « Tu m'attrapes par les sentiments, tu sais que je ne peux pas résister aux croups, ni à toi d'ailleurs. » elle capte tout le soutient et l'amour dans les yeux d'Eris et ne peut répondre que par un « merci » silencieux, prononcé du bout des lèvres et lisible dans toute l'immensité de ses océans brillants d'émotions diverses. Elles traversent les couloirs pour gagner le parc, Ethel gardant principalement le regard baissé vers ses chaussures pour ne pas qu'on remarque son air débraillé et dévasté mais ne peut pas s'empêcher de relever le regard vers sa meilleure amie avec curiosité pour déceler un air suspicieux et empli de malice chez la blairelle. « Qu'est-ce que tu veux me montrer ? » elle doutait qu'il s'agisse d'une toile, auquel cas elle lui aurait déjà montré, ni de quelque chose qui se mange puisqu'elle ne ferait pas tant de mystères et dans ce cas-là, elle ne voyait pas de quoi il pouvait s'agir. « Eris, je ne vais pas pouvoir attendre, tu m'intrigues ! Donne moi un indice ! » son bras entouré autour de celui de sa meilleure amie, elles gagnent l'enclos des croups et y trouvent des seaux remplis de nourriture, le signe que Hagrid ne les avaient pas encore nourris. « Tu crois qu'Hagrid nous en voudra si on les nourrit à sa place ? » le garde-chasse ne refusait jamais un peu d'aide, si tant est qu'il était prévenu, mais Ethel n'avait pas le courage de lancer une conversation avec lui. Elle jette un coup d’œil autour d'elle, et après avoir échangé un regard complice avec Eris, elle prend l'un des sceaux et s'avance dans l'enclos, les créatures venant tout de suite à sa rencontre. « Du calme, du calme, il y en aura pour tout le monde. » elle lâche malgré elle un petit rire quand l'un des croup vient lui lécher le tibia et elle commence à leur disperser de la nourriture. « Regarde Eris, c'est Edgar ! » prénom ridicule donné à la va-vite au bébé croup né quelques mois plus tôt, les deux amies s'étaient occupées de l'animal en question lors d'un cours dispensé par le garde-chasse et elles s'étaient attachées à lui et à sa tâche en forme de cœur sur le flan. Elle esquisse un nouveau sourire en grattant les oreilles de la créature et se tourne vers sa meilleure amie. « Merci, c'était une bonne idée. » elle a encore le cœur en vrac et l'âme tourmentée, la douleur est encore proche, vive et tenace, mais ça lui fait aussi du bien d'être là, et elle sait qu'elle a fait le premier pas vers l'acceptation. « Mais ne t'imagines pas que j'ai oublié que tu dois me montrer quelque chose. » et son regard hurle son affection, sa gratitude, et sa reconnaissance, consciente qu'il n'y a pas meilleure amie qu'Eris, et qu'elle est incroyable chanceuse de pouvoir compter sur son soutien, son amitié et sa douceur.
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Eris Goldstein
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Elle ne pouvait peut-être pas tout à fait comprendre, du moins pas concrètement, ce que vivait Ethel en ce moment et elle espérait n'avoir jamais à le faire, Eris, cependant elle ressentait aisément la peine et la tristesse de sa meilleure amie ; compassion qui ne la quittait jamais vraiment. Tout ce qu'elle était capable de faire à son échelle se résumait à être présente pour la jolie brune, lui tenir la main si elle en avait besoin, la prendre dans ses bras pour la réconforter ou même la faire rire lorsqu'elle aurait un peu plus le coeur à la plaisanterie. C'était comme ça depuis le début entre elles, douces sorcières qui avaient rapidement trouvé une véritable amie en l'autre, une soeur même pour la Goldstein qui n'avait qu'un frère, et la brunette nourrissait l'espoir que leur lien ne s'arrête pas à Poudlard parce qu'il n'y avait aucun monde dans lequel elle ne pouvait s'imaginer sans la Ponds à ses côtés. Ni une Ponds sans ses talents d'artiste et sa création sans limite. C'était un don qui ne pouvait pas disparaître, elle en était persuadée. « Si ceux là ne peuvent pas attendre, tu en auras pleins d'autres » lui assura t'elle avec un sourire et optimisme, ce qui ressemblait en tout point à Eris. Elle voyait le positif dans toutes les situations ou en tout cas dans le meilleur du possible, même si à cet instant Ethel était encore trop sous le choc pour y parvenir. Mais ça viendrait et la poufsouffle ferait en sorte que ça arrive pour elle. « I know » répondit-elle à sa promesse avec un clin d'oeil, sourire pour accompagner leur petit arrangement et un dernier câlin en guise de réconfort. Jusqu'à ce que la blairelle ne propose de sortir prendre l'air, pensant que ça ne pourrait que faire du bien à Ethel. Si elle passait plus de temps dehors que n'importe qui dans ce château, toutes les deux partageaient cette passion pas si secrète pour les animaux et créatures magiques, y compris les adorables croups entourant la cabane du professeur Hagrid. « Normal, je suis beaucoup trop mignonne » s'amusa t'elle en secouant les épaules, sur un ton qui respirait tout sauf l'arrogance. « Bon d'accord, pas plus que les chiens » Sur ces paroles, les filles marchèrent jusque l'enclos sous le soleil printanier qui réchauffait le sol de cette magie des saisons qui persistait depuis des mois. Elle éclata de rire à l'impatience d'Ethel, donnant pour seul indice un « Tu devras juste... faire attention à tes boucles d'oreilles » dit-elle en grimaçant un peu, désolée d'avance pour ce qui pourrait arriver durant les prochaines heures. « Je ne pense pas. On pourra lui laisser un mot » proposa t'elle naturellement à la jeune femme, jetant un coup d'oeil vers la maison qui semblait de toute façon bien vide. Et alors qu'elle laissa faire Ethel avec la nourriture, Eris en profita pour jouer avec les quelques uns qui n'avaient pas encore senti leur prochain repas, s'amusant durant de longues minutes tout en posant souvent les yeux sur sa meilleure amie plus apaisée et même avec le sourire en découvrant Edgar. Celui-là qui avait déjà attiré l'attention des deux filles par le passé et qui sautait désormais carrément sur la préfète sous les rires d'Eris. Elles passèrent encore de longues minutes en compagnie des petites créatures, à caresser Edgar et les autres, le coeur d'Eris gonflé d'affection pour la Ponds. Elle répondit d'un hochement de tête à ses remerciements et lui tira la langue à sa prochaine accusation. « D'accord mais avant ça, il faut que j'aille chercher quelque chose dans ma salle commune » Alors elles firent juste ça, le parcours en chemin inverse jusqu'aux cachots et la poufsouffle s'éclipsa durant dix bonnes minutes avant de ressortir et décider d'emmener Ethel d'un « Viens » dans l'une des salles de classe vide du premier étage. Là-bas, elle s'installa au sol avec son sac devant elle, relevant les yeux vers l'aiglonne avec un air sérieux. « Tu promets de réagir comme Ethel la meilleure des amies et pas Ethel la préfète ? » C'était la même question qu'elle ressortait chaque fois qu'elle allait confier une bêtise ou en faire une, et en général ça n'avait rien de rassurant. Une fois certaine de la réponse de la bleu et bronze, elle ouvrit son sac et en sortit la petite créature s'y trouvant, bébé niffleur qui avait fait du lit d'Eris le sien le soir où toute une colonie avait décidé de faire la fête chez les jaunes et noir. « C'est un bébé t'as vu ?! » Elle avait des étoiles dans les yeux, surement, à cet instant et n'en avait même pas honte. « Il s'est perdu le soir où il y a eu tout ce remue ménage dans la salle commune il y a quelques jours, tu te souviens ? » Si Ethel ne l'avait pas vécu, Eris lui avait tout raconté le lendemain. « J'aurais pu le rendre à Hagrid le lendemain mais... je n'en ai pas eu le courage » Ni l'envie si elle était honnête parce que cette chose était trop mignonne pour l'abandonner.
Ethel Ponds
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- convictions : Elle croit en ce que ses parents lui ont appris : la tolérance.
- clubs et assos : préfète, membre du club de duel et présidente du club de dessin.
- (options) ou (cursus) choisis : Etude des moldus, SACM, Etude des runes & Arithmancie.
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mood actuel : sur le point de finir sa 7e année, elle remet son avenir en question et vit au jour le jour.
Ethel se considère chanceuse de pouvoir compter sur l’appui et le soutien de sa meilleure amie. Si elle n’a pas encore fait son deuil de Warren et de sa relation avec lui, sa solitude lui semble plus supportable en présence d’Eris et sa main enfermée dans la sienne lui apporte la chaleur nécessaire pour rendre la rupture un peu plus supportable. Même lorsque l’aiglonne évoque ses problèmes d’inspiration, la poufsouffle est là pour trouver les mots qu’il faut, la rassurer d’un sourire, d’une étreinte, de son éternel positivisme qui, en d’autres circonstances, aurait agacé Ethel. Si elle a toujours eu des facilités à peindre et que ça a toujours été son exutoire, le fait qu’elle n’arrive plus à rien l’inquiète plus qu’elle ne l’admet mais elle s’abstient d’en parler davantage, consciente qu’elle a assez ennuyé Eris avec ses soucis et que la proposition de cette dernière de prendre l’air lui permettra sans doute d’éclaircir ses idées et de voir l’ensemble de la situation avec moins de négativité. « Je suis sûre que tu pourrais rivaliser avec un golden retriever » taquine gentiment Ethel alors que la mention du chien la pousse à entrevoir l’image de Warren dans son esprit, pensée qu’elle refoule tant bien que mal pour ne se concentrer que sur Eris, Eris et ses mystères, sa malice, son espièglerie et.. ses avertissements. « Mes boucles de… quoi ? » elle n’a toutefois pas le temps de la questionner davantage qu’elles arrivent à hauteur de la cabane d’Hagrid et entament de nourrir les créatures, une activité qui a le don d’apporter un peu de baume au cœur d’Ethel. Ça a toujours été son refuge, ici. Depuis sa première année, elle aime venir ici, caresser les animaux, les nourrir, aider à s’occuper d’eux. C’est généralement dans ces moments là qu’elle arrive à ne plus penser à rien et elle salue silencieusement l’initiative de sa meilleure amie qui la connaît suffisamment bien pour savoir que ce moment est salvateur pour elle et qu’il lui permet peu à peu de se reconnecter à elle-même, à ce qu’elle aime et à cette autre passion qui a capturé son coeur. Les minutes s'égrènent et apaisent peu à peu Ethel qui trouve un confort inouï sous l’affection transmise par les créatures. Elle ne peut pas s’empêcher de remercier sa meilleure amie, non sans rappeler qu’elle lui doit toujours un secret, et c’est cette mention qui semble réveiller Eris qui mentionne sa salle commune. « Tu m’intrigues de plus en plus » soupire-t-elle en se relevant et en époussetant ses habits avant de suivre sa meilleure amie direction les sous-sols de l’école. « Si c’est un truc à manger garde le pour demain par contre, le dîner sera bientôt servi » tentative innocente de deviner ce que la poufsouffle lui cache, Ethel fait la moue en ne recevant aucune réponse, et accepte d’attendre quelques minutes devant les tonneaux ouvrant la porte à la salle commune des jaunes en attendant qu’elle revienne. Lorsque celle-ci ressort avec son sac à dos, Ethel lui jette un regard intrigué mais n’a pas le temps de faire la moindre remarque qu’elle est entraînée par la brune direction une salle de classe vide du premier étage. « Eris ! C’est quoi toutes ces cachotteries ? » lâche-t-elle une fois enfermées, et le sac posé au sol. Fronçant les sourcils à la réflexion de sa meilleure amie, la préfète soupire. « Oui c’est promis. Qu’est-ce que tu as fait encore ? » parce que ce genre d’expressions, ce genre de regards, Eris les lui réserve quand elle s’apprête à faire une bêtise, ou quand elle en a déjà fait une et si en règle générale Ethel n’est pas la dernière à suivre, elle est lasse ce soir, elle n’est pas sûre d’être assez en forme pour élaborer une farce, ni pour en subir une, sans compter son rôle de préfète qu’elle se promet pourtant de mettre de côté pour l’instant, pour Eris. Sans dire mot, elle observe quelque chose remuer dans le sac de la blairelle, et le regarde l’ouvrir pour en sortir… un bébé niffleur. Ouvrant de grands yeux ronds, le regard d’Ethel alterne entre la petite créature et le visage de sa meilleure pour y trouver des réponses et s’assurer qu’elle n’est pas en train de rêver. « Mais qu’est-ce que… Mais je - » elle hoche la tête en écoutant les explications de la brune, incapable de dire quoi que ce soit pour l’instant et esquisse un sourire à la mention du remue-ménage dans la salle commune des poufsouffle, regrettant presque de ne pas faire partie de cette maison quand elle avait eu vent de la nouvelle. « Mais alors tu… Tu vas le garder ? L’élever ? » elle tend la main vers la créature, et celle-ci saute sur son bras pour venir se faufiler dans son cou et la chatouiller, arrachant un éclat de rire à Ethel. Alors que le niffleur s’amuse à courir sur elle, elle finit par le rattraper et le poser dans le creux de sa main pour le chatouiller du bout des doigts. « Tu es vraiment trop mignon toi » le niffleur s’échappe d’entre ses mains pour courir dans la pièce, sûrement à la recherche d’objets brillants et c’est là qu’Ethel le voit jouer avec une pièce de monnaie. « Je l’ai même pas senti fouiller mes poches » s’offusque-t-elle faussement, alors qu’un sourire tendre trahit pourtant son amusement. « Je ne crois pas que j’aurais été capable de le rendre à Hagrid non plus » finit-elle par dire en se tournant vers Eris pour croiser son regard et lui donner son avis sur la situation. « Est-ce qu’il a un prénom ? » ses yeux retrouvent inévitablement la silhouette de la créature qu’elle s’amuse à observer en train de jouer avec sa mornille. « Tu n’as pas peur que les gens le remarquent ? Comment tu vas le cacher en cours ? Et… Et ils diront quoi chez toi quand tu le ramèneras pendant les vacances ? » tout un tas de questions logistiques se bousculent en Ethel qui, pourtant, sourit encore et encore en le regardant. « Il est vraiment trop mignon » elle est déjà sous le charme, la sorcière, et elle a déjà hâte de suivre les aventures d’Eris et de son niffleur pour qui elle a déjà beaucoup d’affection et qui parvient à lui ôter de la tête l’image d’un certain lion pour la première fois de la journée.
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Eris Goldstein
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- convictions : venez comme vous êtes.
- clubs et assos : club de dessin.
- (options) ou (cursus) choisis : soins au créatures magiques, botanique, sortilèges et métamorphose.
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Elle était heureuse, Eris, de rendre le sourire à sa jolie Ethel parce qu'il n'y avait rien de plus important à cet instant. Sa meilleure amie méritait le meilleur et surtout le bonheur alors si Warren avait raté sa chance, la blairelle estimait que c'était son problème. Tout ce qu'elle souhaitait maintenant, c'était que l'aiglonne s'en remette, à son propre rythme tout en espérant que son coeur brisé se recollerait bientôt pour laisser de nouveau place à la jeune femme créative et pleine de vie qu'elle connaissait. En tout cas elle serait là à chaque seconde de cette reconstruction, Eris s'en faisait la promesse. Et si pour cela il lui fallait passer des heures à ses côtés à regarder les croups d'Hagrid et jouer avec eux, elle était partante. Elle était toujours partante pour ce genre de plan et pour bien d'autres encore, comme l'adoption clandestine d'un petit niffleur ; chose qu'elle s'apprêtait à confier à Ethel. Elle savait que malgré son badge de préfète qui lui allait d'ailleurs à la perfection, la Ponds garderait son secret et si ce n'était pas son intention de la corrompre de quelque manière que ce soit, la poufsouffle ne pouvait de toute façon ne pas partager ça avec elle. Ce serait comme lui mentir d'une certaine façon et elle détestait toute sorte de mensonge. « Noooon, ce n'est pas à manger » insista t'elle en riant légèrement, réputation de gourmands des jaunes et noir qui leur colleraient toujours à la peau. Eris ne dérogeait pas à ce préjugé et à vrai dire, il y en avait peu dans sa maison qui faisaient exception à ce trait de caractère. Elle n'avait pas idée de ce qu'allait être la réaction d'Ethel finalement mais elle s'attendait quand même à ce que celle-ci tombe aussi amoureuse d'elle de la petite créature - après tout elles partageaient toutes les deux cette passion pour les animaux, même si celle-ci était magique. Seules dans la salle de classe, elle fit sortir le niffleur et le garda dans ses bras quelques secondes avant de le tendre à sa meilleure amie pour qu'elle l'attrape... et craque aussi. « Oui enfin non, je ne sais pas » commença t'elle en soupirant. « Tu sais ce que je pense des animaux et créatures qu'on enferme... » Elle était contre toutes ses sortes de pratique, et si Doggy le dog vivait chez les Goldstein depuis des années, Eris ne le considérait pas comme son chien à proprement parlé - même s'il avait choisi sa famille comme maîtres. Pour elle, toutes les créatures devaient être libres, n'appartenir à personne. Elle se mit à rire en le voyant avec la pièce de monnaie appartenant à sa meilleure amie. « Il est petit mais déjà beaucoup trop doué pour ça » Les niffleurs naissaient avec le vice du vol et elles en avaient la preuve sous les yeux. « Je n'ai pas encore décidé... je pensais demander l'aide de la meilleure des meilleures amies avant » Et elle exagérait exprès, bien sûr, pour qu'Ethel ne lui en veuille pas pour ce qui pouvait ressembler à un kidnapping. « Je suis sûre qu'avec deux cerveaux, on lui trouvera le prénom le plus mignon du monde » dit-elle en regardant le tableau devant elle d'un air attendri. « Mes camarades de chambre se doutent déjà de quelque chose. Elles pensent que c'est un rat qui se balade dans les murs » expliqua t'elle en grimaçant légèrement. « Et je ne veux pas le garder en cage pendant trop longtemps mais je suis déjà allée voir Hagrid pour enquêter et il n'a pas parlé de disparition de bébé niffleur... » « Alors je pense que ce n'est pas un des siens, que celui-ci vient de l'extérieur. C'est surement un niffleur sauvage et ça veut dire que sa mère est peut-être déjà loin d'ici » Elle y avait réfléchi, Eris, bien sûr qu'elle y avait réfléchi. Pas à tout, évidemment, comme les questions que lui posaient logiquement Ethel. « Je sais que c'est une mauvaise idée mais... si on pouvait juste le garder le temps qu'il grandisse pour qu'il puisse se débrouiller seul dans la nature, ce serait génial non ?? » C'était même là le but principal de toutes ces cachotteries et s'il aurait été aussi bien avec les niffleurs du château, du garde-chasse, elle préférait sa solution. « Ma mère ne dira rien, ce ne sera pas le premier petit réfugié que j'amènerais » Sauf que d'habitude, il s'agissait d'animaux et insectes non-magiques mais certes. « Tu penses que je ne devrais pas le garder ? Mais c'est vraiment l'affaire de quelques mois, Ethel, je te jure ! Il sera parti avant même qu'on termine l'année scolaire ou à peu près en même temps, si j'en crois mes recherches » Elle avait fouillé ses différents livres déjà parce que ça, c'était beaucoup plus intéressant que ses cours. « Tu pourrais être comme sa marraine ! » s'exclama t'elle avec un sourire alors que le niffleur revenait vers elles. « Regarde, il t'adore déjà » commenta t'elle en tendant son doigt vers la petite créature qui l'attrapa avec plaisir. Il était joueur parce qu'encore un bébé, il était adorable et Eris croyait en lui pour attirer le coeur d'Ethel comme il avait attrapé le sien ce soir là dans la salle commune.
Ethel Ponds
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- convictions : Elle croit en ce que ses parents lui ont appris : la tolérance.
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mood actuel : sur le point de finir sa 7e année, elle remet son avenir en question et vit au jour le jour.
Elle s'attend à tout venant de la part d'Eris, Ethel. Elle s'attend à une farce, à de la nourriture, à une bêtise à faire, mais elle ne s'attendait clairement pas à ça. Dès l'instant où elle pose les yeux sur le bébé niffleur, elle ouvre de grands yeux mi-étonnés mi-excitée sans savoir quelle réaction adopter. Elle opte finalement pour la curiosité et se retrouve à questionner sa meilleure amie sur ses intentions, à commencer par l'élevage de la toute petite créature qui, au vu de son jeune, a plus que jamais besoin d'attention, d'affection et d'un cadre pour grandir. Ethel l'observe jouer avec la mornille volée sans pouvoir s'empêcher de sourire devant cette adorable vision. Elle a toujours été amoureuse des animaux, et a toujours voulu être entourée de tout un tas de créatures différentes – rêve d'ouvrir une animalerie magique qui la poursuivait déjà au berceau et qui a évolué au fil des années. Elle tourne son visage vers Eris à ses compliments exagérés et relève un sourcil vers elle, plus amusée qu'autre chose par la situation. Rôle de préfète totalement oublié, elle n'a d'yeux que pour la créature alors que malgré elle, elle se creuse déjà les méninges pour trouver le meilleur prénom allant à sa bouille. « Un rat... C'est.. Merlin, tu devrais leur dire Eris. » elle lève sa main jusqu'à son visage pour dissimuler son hilarité, bien qu'elle retrouve rapidement son sérieux à la mention de la future vie du niffleur. Elle prend un air pensif en songeant au garde-chasse de l'école qui a lui aussi un faible pour les créatures. Si l'un des niffleurs sous sa garde avait disparu, Ethel ne doute pas qu'il aurait tout mis en œuvre pour le récupérer sous sa garde. « Je suis d'accord, Hagrid ne l'aurait pas laissé seul. » le demi-géant avait beau être parfois irresponsable, ses créatures comptent beaucoup pour lui, on pouvait lui faire confiance là-dessus. « C'est si triste comme histoire » lâche-t-elle en tendant le bras pour appâter la créature qui se rapproche d'elle à pas feutrés pour venir renifler la paume de sa main. « Il a dû se sentir si seul et perdu sans sa mère, c'est pas une façon de commencer une vie. » sa voix est empreinte de tristesse alors qu'elle vient grattouiller le ventre de la bestiole, un tableau qui lui arrache un sourire attendri. « On peut pas l'abandonner. » acquiesce Ethel en relevant le regard vers Eris alors qu'elle hoche subtilement la tête. « Ce n'est sûrement pas raisonnable mais... on peut pas le laisser livré à lui-même, qui sait ce qu'il lui arriverait si on le relâchait dans la nature maintenant. » elle n'ose l'imaginer, Ethel, et un frisson d'horreur la parcourt à cette simple pensée. Elles pourraient simplement le confier à Hagrid, laisser le niffleur grandir auprès de ses pairs, mais cette solution est bien loin des pensées d'Ethel qui, désormais, ne voit aucune autre solution que s'occuper de lui avec Eris. « Je pense qu'on devrait le garder » confirme-t-elle enfin après avoir éludé jusqu'à maintenant. « C'est juste pour quelques mois de toute façon » elle le regarde lui, puis sa meilleure amie et lui plonge dans les bras alors que le bébé niffleur décide de les rejoindre et de leur sauter dessus à son tour. Elle éclate de rire, Ethel, tandis que sa meilleure amie la nomme déjà marraine pour son plus grand plaisir. « Marraine Ethel, ça sonne bien je trouve. » elle observe la créature et Eris d'un regard attendrit et tend les mains pour récupérer le bébé niffleur dans ses mains pour l'observer sous toutes les coutures. « Comment on va t'appeler... Spicy ? Onyx ? Merlin je ne suis tellement pas douée pour trouver des noms aux animaux... » elle rigole et vient chatouiller le ventre du niffleur qui se trouve au creux de ses mains. « Tu es malicieux toi, il te faut un nom qui va avec ton caractère » elle pose sa tête sur l'épaule d'Eris alors que la créature s'échappe d'entre ses mains pour s'amuser à les escalader toutes les deux, jusqu'à ce qu'ils tombent sur leurs genoux et fasse le mort, jeu d'acteur qui fait pouffer Ethel de rire. « C'est vraiment un clown. » qu'elle le veuille ou non, la préfète s'est déjà attachée au petit joueur devant elle, il a pris son cœur en l'espace de seulement quelques minutes et elle s'imagine déjà toutes les aventures qu'ils vont vivre ensemble. « Dis... » elle se redresse un peu, juste pour faire face à Eris tandis que sur elles, le niffleur semble être en train de s'endormir. « Tu crois qu'on arrivera à le relâcher une fois qu'il sera prêt ? » c'est sa plus grosse crainte, finalement, trop s'attacher au point de ne plus pouvoir le laisser partir. « Je veux dire... Je sais que tu as prévu de le garder le temps qu'il grandisse, et tu détestes enfermer des créatures mais... on va s'attacher, tu penses vraiment qu'on arrivera à lui dire au revoir ? » et à trop vivre avec elles, arrivera-t-il à survivre en se retrouvant soudainement dans la nature ? Elle pense trop, Ethel, trop vite aussi quand elles ont de longs mois devant elles pour arriver à cette problématique, mais c'est plus fort qu'elle, elle doit penser à tout. « Est-ce qu'il a besoin de quelque chose ? Je peux faire une commande à l'animalerie magique, on recevra tout par courrier. » de la nourriture, de quoi dormir, des jouets – même s'il préfère sûrement leurs objets brillants, et tout ce dont la créature pourrait avoir besoin. Créature sur laquelle Ethel repose d'ailleurs les yeux pour le voir endormi à moitié sur elles deux. « Tu crois qu'il fait semblant ou il s'est vraiment endormi comme ça ? » sa voix n'est plus qu'un murmure, juste au cas où, alors qu'elle relève l'attention sur sa meilleure amie un instant plus tard. « Merci, Eris. J'avais vraiment besoin de ça et je ne le savais même pas. » elle a toujours su quoi dire et quoi faire, Eris, et si Ethel a commencé la journée le cœur lourd et les joues baignées de larmes, tout ça lui semble désormais bien loin quand elle pose les yeux sur le niffleur qui ronfle sur ses jambes.
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Eris Goldstein
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« Si je leur dis, je prends le risque qu'elles me dénoncent le jour où l'une d'elles est vraiment en colère contre lui » Elle faisait confiance à ses camarades de dortoir, Eris, parce qu'elle était comme ça, elle ne voyait le mal nulle part et en personne, mais la sécurité de ce niffleur était en jeu cette fois et elle ne pouvait pas le négliger. Elle savait que ces petites créatures magiques, aussi mignonnes étaient-elles, pouvaient être problématiques entourées d'humains, et quelque peu perturbatrices. C'était peut-être ce que la poufsouffle adorait déjà chez ce niffleur, et sans doute le fait que comme Ethel le mentionnait, il n'avait pas eu un début de vie très facile. Il était dans son devoir de protectrice des animaux en tout genre de prendre soin de lui, ou en tout cas c'était ce qu'Eris se convainquait pour ne pas avoir à l'abandonner à son triste sort. Elle imaginait très bien les différents scénarios relatifs à une relâche de la créature dans son habitat naturel et rares étaient ceux qui terminaient bien. Il était bien trop petit, faible et donc vulnérable pour survivre. « Non, on ne peut pas » répéta t'elle en hochant la tête, fil de pensée suivant celui de sa meilleure amie. La Ponds était la plus réfléchie des deux filles, la tête pensante là où Eris était plus impulsive alors l'entendre dire qu'elles allaient le garder entraîna un large sourire sur son visage, et le regard plein d'espoir chez la blairelle. « C'est vrai ? » demanda t'elle pour confirmation, sachant que même sans elle, la brune aurait tout fait pour s'en occuper quand même, seulement avoir le soutien de l'aiglonne facilitait la chose. Dans un élan de gratitude et d'amour pour la plus merveilleuse des amies, Eris lui sauta presque au cou, en tout cas de leurs places sur le sol, et déposa un baiser humide sur sa joue. « Juste quelques mois, je te le jure ! J'suis trop contente que tu veuilles bien aussi » C'était une nouvelle aventure qu'elles allaient vivre ensemble et il n'y avait rien de plus précieux à ses yeux. Peut-être en parlerait-elle aussi à Terry quand elle le verrait... certaine qu'il ne la dénoncerait jamais. Elle se réinstalla correctement à ses côtés et laissa échapper un rire aux propositions de prénoms d'Ethel. « Spicy je trouve ça trop chouette » Lui donner un nom rendrait le moment de le quitter plus difficile, elle le savait, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. « Mischief ? » dit-elle à la suite de la Ponds en haussant un sourcil parce qu'elle avait raison et que ce niffleur respirait la malice à plein nez. Les prochaines interrogations d'Ethel la rendirent dubitative, problème auquel elle avait évidemment déjà pensé et où la réponse était toujours la même. La plus évidente. Celle qui faisait mal mais à laquelle elles ne pourraient pas échapper. « On aura pas le choix » Parce qu'elle l'avait dit, la brune, Eris refuserait de le garder enfermé toute sa vie. « Il nous faudra seulement trouver un repère de niffleur quelque part et je suis sûre qu'ils l'accepteront parmi les leurs » Un espoir plus qu'une certitude mais elle avait besoin de ça pour ne pas craquer et dépasser ses propres limites. « Je ne sais pas, oui, je pense qu'on pourrait lui trouver quelques jouets pour l'occuper quand on est en cours... je lui ramène des racines et des vers de terre pour se nourrir » Et elle se doutait que ça devait paraître dégoutant dit comme ça mais Ethel la connaissait, elle savait que tout ça n'écœurait pas Eris qui adorait même tout ça. Fouiller dans la terre ? Un jeu d'enfant auquel elle prenait totalement plaisir. Un regard attendri vers la créature apparemment endormie, elle releva la tête vers sa meilleure amie avec un sourire. « Aucune idée, il est très bon acteur » Mais elle espérait bien qu'il dormait, qu'il leur donnait ainsi un peu de répit. « Mais je devrais le ramener dans ma chambre pour qu'il soit plus confortable » Eris n'entama aucun mouvement pourtant, elle était bien là aux côtés de celle qui la suivrait toujours dans ses plus grands délires. Et de qui elle s'occuperait toujours aussi. Sa main qu'elle attrapa dans la sienne, la poufsouffle entremêla leurs doigts, le coeur un peu plus léger. Non seulement pour ce secret dévoilé mais aussi et surtout pour être en raccord avec celui de la jeune femme, extraordinaire, assise tout contre elle. « Tu n'as pas besoin de me remercier, je ne te lâcherais jamais la main » Au sens propre - à cette pensée, elle resserra sa prise - comme au sens figuré. Parce que son amitié était unique, précieuse, l'une des plus belles choses qui lui soit arrivé dans la vie et qu'Eris chérirait jusqu'à sa mort. « I love you » ajouta t'elle dans un sourire, de manière naturelle et spontanée. Parce que c'était le cas et qu'elle voulait qu'Ethel le sache, qu'elle s'en souvienne, et que cet amour inconditionnel qu'elle avait pour sa meilleure amie soit suffisant pour qu'elle aille mieux, que son coeur se reforme rapidement. Se relevant finalement dans un petit effort, elle attrapa le niffleur dans ses bras puis le posa dans son sac à dos et entraîna l'aiglonne d'un signe de tête. « Allez viens, je le ramène en sécurité et après ça, toi et moi, on va se chercher un truc à manger en bas » Soit dans les cuisines où elles pourront encore discuter, profiter de la présence de l'autre et se remplir l'estomac par la même occasion. Une chose était sûre, jusqu'à la fin de la journée, Eris ne la laisserait pas toute seule.
Ethel Ponds
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mood actuel : sur le point de finir sa 7e année, elle remet son avenir en question et vit au jour le jour.
Ethel est faible quand il s'agit de sa meilleure amie, et elle l'est encore plus quand il est question d'animaux – fantastiques ou non. Alors, évidemment, elle n'arrive pas à refuser la requête de la blairelle et accepte sans même hésiter de l'aider à s'occuper de la petite créature. C'est une évidence pour elle, incapable de l'abandonner à son sort ou de laisser tomber Eris en la laissant s'en occuper seule et l'idée de pouvoir s'occuper de la petite bête lui met finalement du baume au cœur. Ça lui donne un objectif, un but, et son cœur se gonfle déjà d'affection pour le niffleur et sa malice alors qu'elles commencent déjà à chercher un prénom pour lui. « Mischief, c'est mignon, je trouve. » elle grattouille le ventre de l'animal pour accompagner sa remarque, saluant intérieurement l'espièglerie de cet adorable petit être qu'elles devraient pourtant relâcher tôt ou tard. C'est un sujet qui inquiète Ethel, qui craint déjà de trop s'attacher et de souffrir au moment de la séparation mais alors qu'elle observe le niffleur dans les bras de sa meilleure amie, elle se fait la réflexion que le jeu en vaut la chandelle et que même si c'est difficile, au moins elles vivront quelques douces semaines – mois – avec lui. Elle écoute attentivement les réponses de sa meilleure face aux interrogations et inquiétudes qui tourbillonnent dans son esprit, l'idée de trouver un repère de niffleurs pour leur nouvel ami résonnant comme une lueur d'espoir dans la voix d'Eris et si Ethel ne répond rien, elle acquiesce doucement, reconnaissant qu'elles n'ont pas d'autre choix que suivre cette route incertaine. L'idée de rendre la vie du niffleur plus agréable le temps qu'il sera avec eux traverse l'esprit de la préfète et elle se retrouve inévitablement à proposer de lui acheter des jeux, idée qui trouve chemin dans l'esprit d'Eris qui répond positivement au plus grand plaisir de la brune qui réfléchit déjà à toutes les manières dont elle va gâter la créature pour les semaines à venir et si elle aurait pu être dégoûtée par l'idée des racines et des verres de terre, elle trouve au contraire que l'idée ajoutait une touche d'authenticité à cette nouvelle responsabilité. Le niffleur, apparemment endormi, arrache des sourires doux aux deux filles, en particulier Ethel qui est reconnaissante pour la légèreté que son amie apporte à l'instant présent, une pause bienvenue dans la réalité complexe de sa vie ces derniers temps. Les doigts d'Eris s'entrelaçant aux siens, elle se sent réconfortée par cette connexion et pose sa tête sur son épaule pour profiter de l'instant, les paroles de la sorcière remplie d'affection et de soutien résonnant profondément en Ethel. Elle adresse une petite pression à leurs mains liées, et sent ses yeux picoter à la marque d'affection de la belle. « I love you too, Eris. » lâche-t-elle dans un murmure empli d'émotion, laissant les mots sceller la promesse d'une amitié indéfectible. Elle sait, Ethel, qu'elle peut compter sur Eris pour traverser toutes les tempêtes de la vie, et l'inverse est tout aussi vrai, la Ponds qui serait prête à tout pour sa meilleure amie. Elle se relève avec son aide et, si son esprit est détourné de son avenir incertain, c'est uniquement parce qu'elle se sent soutenue et aimée, et que ça lui donne la force nécessaire d'affronter les défis qui l'attend. Les escaliers de l'école résonnant sous leurs pas alors qu'elles se dirigent vers les cuisines, prêtes à partager un repas, et alors que le reste de la journée les attend, Ethel se fait une fois de plus la réflexion qu'elle peut affronter l'incertitude tant qu'Eris est à ses côtés, qu'elle a la chance de de l'avoir dans sa vie, et qu'il n'y a pas plus belle force qu'une amitié partagée.
fin
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sad birds still sing
≈ she was not fragile like a flower; she was fragile like a bomb
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