Il fulminait. D'abord la soirée pourrie où il avait attendu Levi, puis son échec sur un balai ce matin et Maisie qui l'avait vu perdre ses moyens. Il était habituellement réservé, Harold, il était plutôt secret et discret mais là, il avait envie d'exploser, de tout fracasser et il ne savait pas comment il pouvait taire cette colère. Aussi avait-il rangé son balai et, la mort dans l'âme, pensant vaguement à se rendre à l'infirmerie parler de ses problèmes d'équilibre qui ne s'amélioraient pas, il prit la direction de la salle commune qui était vide, à cette heure de la journée. L'après-midi s'était avancé et la plupart des étudiants profitaient des rayons du soleil qui leur avaient fait la surprise de pointer, malgré la fraîcheur de ce mois de février. Après une douche brûlante qui lui picota la peau et la colora d'une nuance plus rouge, il se rhabilla et attrapa un livre qu'il avait emprunté à la bibliothèque la veille, lorsqu'il avait compris que Levi ne viendrait pas. Il n'en avait pas dépassé la première de couverture et ignorait jusqu'au propos principal. Il l'avait attrapé comme cela, pour se remplir les mains et l'esprit qui, pour le moment, était entravé par toutes ces mauvaises pensées qu'il ne parvenait pas à échapper. Ce n'était pas dans les habitudes de son meilleur ami de le planter, loin de là, il était habituellement respectueux envers Harold mais là.. Il s'était d'abord dit que quelque chose de grave venait de se produire, mais Levi n'était ni à l'infirmerie, ni malade dans son lit; alors il avait su qu'il lui avait préféré la compagnie de quelqu'un d'autre. Et il ne le digérait pas. Ce n'était pas comme s'il était exigeant en plus, Harold, il n'avait pas offert son amitié à grand monde et pourtant loin de se sentir injuste, il demandait à ce qu'on lui rende la même implication. Il se demanda vaguement si c'était normal, et puis reporta son regard sur le livre qu'il avait ouvert, sans en avoir encore lu la moindre ligne. Les mots lui échappaient et il ne parvenait pas à s'arrêter de fulminer. Ses jambes semblaient le démanger, comme s'il allait avoir du mal à rester assis et sa nuque le faisait souffrir, depuis qu'il avait glissé de son balai. Refermant violemment le lourd volume, il se redressa pour se lever. Levi juste devant lui et un silence. « Ah, donc tu es encore en vie ? Content de l'apprendre. »

@Levi Kowalski

« On finira demain, ok ? » Il n’arrivait plus à se concentrer Levi, peut-être parce que cela faisait plus de deux heures qu’ils travaillaient sur ce devoir devant être rendu la semaine suivante. Ses camarades acquiescent, sans doute car ils sont dans le même état que lui. Ils avaient profité de ce trou dans leur emploi du temps pour se réunir et avancer et même s’il leur restait quelques détails à terminer, le sorcier était plutôt fier de ce qu’ils avaient accompli. Sans doute que le baiser que Connor était venu lui voler entre deux cours l’avait aidé à se motiver davantage, convaincu que plus vite il finirait, plus il aurait de temps libre pour celui qui était désormais son petit-ami. Un sourire béat aux lèvres en y repensant, il récupère ses affaires, discutant distraitement avec les étudiants qui empruntent la même route que lui. Ils se séparent quand les lions partent vers leur tour alors que le blaireau descend les marches de l’escalier pour retrouver sa propre salle commune. Il avait hâte de retrouver le jet d’eau chaude de la douche, d’enfin se détendre après ce temps passé penché sur les bouquins et les parchemins en tout genre. Quand il arrive au centre de leur salle commune, un sourire étire les lèvres du blond en repérant son meilleur ami. Sauf que lorsque celui-ci se lève, fermant au passage le lourd bouquin qu’il consultait auparavant, il remarque bien vite que quelque chose ne va pas. Il connaît Harold, ses réactions notamment et il sait avant même qu’il n’ouvre la bouche qu’il n’est pas ravi de le voir. Il fronce les sourcils aux mots lancés, ne comprenant pas cette soudaine rancœur qu’il perçoit dans le ton de sa voix. « Qu’est-ce que tu racontes ? » Il fait un pas vers lui, véritablement perplexe. Il se met à réfléchir, Levi, à la dernière fois qu’il avait vu son meilleur ami – c’était la veille avant le buffet de la Saint-Valentin, buffet qui avait été catastrophique mais qui avait fini par bien se terminer, heureusement. A ce moment-là, tout allait bien entre Harold et lui et il n’avait aucune raison de lui en vouloir pour quoi que ce soit, pas vrai ? Sauf qu’il se souvient alors des mots échangés, de la promesse de se retrouver le soir-même pour passer la soirée ensemble. « Oh. » quitte ses lèvres quand il réalise alors que dans la précipitation et la peur de ce qu’il adviendrait de sa relation avec Connor, il avait totalement oublié qu’ils devaient se voir et, aussi, qu’il ne l’avait pas prévenu de ce qui était arrivé. « Merde je suis désolé Harold, j’ai carrément oublié qu’on devait se voir ! » Une moue désolée au visage, il se dit quand même que, sûrement, il ne lui en voudra pas trop alors que c’est bien la première fois que ça lui arrive en toutes ces années d’amitié. « Il y a eu un problème avec Connor et fallait absolument que je règle ça, tu comprends ? » En tout cas, il espérait que ce soit le cas.

Sa réplique avait été idiote; puérile et déplacée, comme il détestait se sentir parfois. Mais son coeur débordait de sentiments contraires en cette période si complexe et il ne savait parfois pas comment les lui expliquer. Il se foutait que Levi ait passé la soirée avec quelqu'un d'autre, il se moquait qu'il n'ait pas pu le prévenir, il savait très bien que cela ne remettait pas en cause leur amitié, et celle-ci était si forte depuis des années, à présent. Mais il avait l'impression que sa vie partait en confettis, ces derniers temps, et il avait besoin de ses piliers pour le soutenir. Et il en avait eu besoin, et il n'était pas venu. Il avait du mal à marcher sans vertiges, il ne pouvait plus monter sur un balai, il ne se rappelait plus de tout ce qui entourait ces dernières semaines avant l'accident et il avait eu besoin de Levi, c'était tout. Il soupira en l'entendant mentionner Connor. « Heureusement que je suis de nature souple et pas du tout prompte à m'agacer. » Il tentait de faire de l'humour parce que ça n'en valait vraiment pas la peine mais il avait toujours au fond de lui, immergée sous la douce amitié qu'il partageait avec Levi l'impression tenace qu'il lui préférait décidément beaucoup trop Connor ces derniers temps. Il y avait cette distance entre eux qui lui faisait prendre compte de son incapacité à supporter l'éloignement de ses proches - en tous cas ce que lui prenait pour de l'éloignement et qui n'était au final que la vie normale de tout un chacun. Il se détestait, parfois. « J'ai l'impression qu'on se voit plus et ça a pas été exactement facile pour moi ces derniers temps, mais c'est pas grave. » Il rangea ses affaires dans son sac posé à ses pieds et tenta de sourire à son ami, conscient de son injustice. « C'était rien de grave pour Connor? Le soucis qu'il a eu, je veux dire ? » Il croisa les bras sur sa poitrine, tentant de juguler les sentiments injustes qu'il n'avait pas envie de balancer à son ami. S'il y avait eu un soucis à la Saint Valentin, qui était-il pour aggraver la situation à présent ? Il aurait presque aimé que son ami le sollicite pour régler le dit problème mais il tut cette pensée, également.

@Levi Kowalski + mention  @Connor Grimshaw

« Je rêve ou t’es en train de faire une blague ? » Il rit, Levi, conscient qu’il devait prendre sur lui pour réagir ainsi. Malgré tout il s’en veut forcément d’avoir loupé ce moment avec son meilleur ami – il ne supportait déjà pas quand ses parents annulaient les plans prévus en famille, manque de fiabilité qu’il refusait d’imposer à ses proches. Il s’était toujours promis qu’il ne serait pas ainsi, qu’il sera toujours présent pour ceux qu’il aime car c’était ainsi que les choses devaient être. Pourtant, il ne regrette pas d’avoir passé sa soirée à le chercher car Connor avait eu besoin de lui et, surtout, que le moment avait pris fin de la meilleure des façons. Ils étaient ensemble, maintenant, une nouvelle qu’il avait hâte d’annoncer au blaireau une fois qu’il se sera assuré que tout allait bien entre eux, qu’il n’avait pas trop blessé son ami en l’oubliant comme il l’avait fait. Son trait d’humour lui donne l’impression que ce n’est pas si grave et que Harold ne lui en tient pas totalement rigueur, ce qui le soulage en partie. Pourtant le sorcier fronce les sourcils aux mots qu’il offre ensuite, faisant quelques pas vers lui avant de s’asseoir dans le canapé. « C’est vrai ? Je suis désolé Harold je voulais pas te donner l’impression de te négliger. » Avait-il passé tellement de temps avec Connor qu’il en avait oublié d’être présent pour son meilleur ami ? Il n’en avait pas l’impression, Levi, mais peut-être se trompait-il, influencé par les sentiments qu’il éprouve pour le brun et qui lui donnait l’impression de n’avoir jamais assez de lui. « Tu sais que tu peux me parler si quelque chose va pas ? » demande-t-il, réellement inquiet pour lui. Il n’a pas envie qu’il garde tout pour lui, volonté d’être présent pour lui s’il ne se sentait pas bien. Harold l’interroge alors et Levi acquiesce, hoche légèrement la tête. « Ça va c’était à cause du bordel du buffet, hier. » Si le septième année n’était pas venu, il avait forcément entendu parler de ce qui était arrivé, des comportements étranges de la plupart des sorciers présents sur place. Il n’a pas envie de rentrer dans les détails – les doutes de Connor et ses peurs vis-à-vis de ce qu’il pensait de lui-même ne regardait qu’eux. S’il n’hésitait jamais à tout raconter à Harold, il avait conscience que certaines choses devaient restées entre son petit-ami et lui, notamment quand il s’agissait d’émotions aussi lourdes que celles qui avaient traversé le huitième année. « C’était juste un malentendu mais ça va mieux. » dit-il pour aller au plus simple. De toute façon, il était persuadé qu’il entendrait parler des coups portés à Leo, ragots qui enflaient rapidement et se propageaient comme une traînée de poudre au sein du château. « En fait... » Il se coupe, hésite sur la formulation de ce qu’il va annoncer, son regard qui se pose sur ses propres mains qui se triturent nerveusement entre elles. Il ne sait pas pourquoi il est si nerveux de partager cette nouvelle qui le rendait pourtant si heureux. Sans doute parce que son avis à lui compte réellement – tout Poudlard pourrait bien trouver à redire sans qu’il ne s’en soucie mais c’était différent avec Harold. Prenant une légère inspiration, il relève les yeux vers son meilleur ami. « En fait on est ensemble. Vraiment ensemble. Ensemble dans le sens... Connor est mon petit-ami. » Et c’est plus fort que lui – un large sourire heureux étire ses lèvres, sorcier plus qu’épanoui d’avoir franchi cette nouvelle étape avec celui qui faisait battre son cœur si fort, celui pour lequel l’affection éprouvée se muait peu à peu en une tendresse si proche de l’amour qu’il pouvait l’effleurer du bout des doigts.

C'était doux de se retrouver là, tous les deux et au final, c'était tout ce dont il avait besoin, Harold, et tout ce dont il aurait eu besoin la veille. Alors, il décida de ne pas trop rester sur cette rancœur mal placée et sourit tout de même, soulagé d'entendre que son ressenti avait été pris en considération. Il y avait entre eux une amitié bien trop forte pour être altérée par ce genre d'idioties et il en prenait souvent conscience, Harold, même s'il ne parvenait pas encore à juguler sa jalousie parfois. « Ouais, je sais, t'en fais pas, ça va mieux.. » Et il n'aurait, de toutes façons, plus su comment aborder la discussion. Et pour dire quoi ? Qu'il était inquiet pour cette perte de mémoire? Que les vertiges étaient toujours là, même s'ils étaient moins forts qu'auparavant ? Qu'il s'était cassé la gueule ce matin d'un balai. C'était loin d'être important; à dire vrai, il avait peur d'ennuyer son ami maintenant qu'il savait qu'il s'était passé quelque chose avec Connor. Le buffet. Il avait eu une flemme d'aller au buffet de la saint Valentin, peu désireux de croiser Lavender, et l'imaginer flirtant avec quelqu'un d'autre était une image bien sombre à ses yeux, même des années après, donc il s'était abstenu. Et quand on lui avait raconté la pagaille que ça avait été, il s'était dit qu'il avait bien fait, après tout.. Il jeta un coup d'œil à Levi lorsqu'il reprit la parole, fronçant les sourcils de le voir si mal à l'aise avec lui. « Oui ? » Ce n'était pas dans ses habitudes de le voir si anxieux et il garda le silence, Harold pour l'encourager à parler, à s'ouvrir, mais il se demanda un instant si quelque chose de grave ne s'était pas produit pour qu'il ne parvienne pas à dire ce qu'il avait sur le coeur. Et quand il dévoila enfin ce qui le minait, il ne put s'en empêcher, mais Harold éclata de rire. « Oh bah tiens, je l'avais pas du tout vue venir, celle-là. » Il ne parvenait pas à juguler son éclat de rire, surtout en observant attentivement le sourire qui s'était épanoui sur le visage de son ami et cet air surpris qu'il avait eu, sitôt le rire passant ses lèvres. Il mentait en vrai, cela n'avait pas été si clair que cela pour lui, mais l'idée lui avait traversé l'esprit à plusieurs reprises, en se demandant si leur amitié cachait plus. Quelques nuits plus tôt, entendant des chuchotements s'échapper du lit de Levi, son esprit embrumé par le sommeil s'était dit qu'il ne s'était probablement pas trompé. « Et t'es heureux ? » Il y avait une pudeur qu'il ressentait dans chacun de ses mots et l'obligeait à presque chuchoter; il la dégagea d'un mouvement inné de la tête. Il n'y avait pas de pudeur à avoir avec son ami, surtout pour parler sentiments sinon, il ne viendrait plus se confier à lui et il en était hors de question. « Je veux dire... Ca se passe bien ? Vous êtes amoureux et tout ce merdier ? » Parce qu'il pouvait retirer toute la pudeur qu'il voulait, les sentiments étaient encore quelque chose d'obscur pour lui. Il ressentait pleinement qu'offrir à quelqu'un le pouvoir de vous détruire était risqué, si ce n'était pas franchement de l'auto sabordement et il était curieux de connaître les détails de ce sourire qui n'en finissait plus de s'épanouir.

@Levi Kowalski + mention  @Connor Grimshaw

Si Harold s’efforce de rassurer Levi, ce dernier n’est pas vraiment convaincu que ce qu’il raconte est vrai, persuadé qu’il n’allait pas si bien qu’il le laissait entendre. Pourtant, il ne peut pas s’attarder sur le sujet à cause des excuses qu’il présente et le mène à parler de Connor, de Connor et de leur relation qui venait de changer, du moins, officiellement. Au fond, ils étaient toujours les mêmes et n’avaient fait que poser une étiquette sur leur relation. Même s’il sait que son meilleur ami le soutiendra quoi qu’il arrive, il ne peut s’empêcher d’être un peu angoissé à l’idée d’évoquer le sujet avec lui. C’est qu’il a conscience que tout le monde ne réagira pas de la meilleure des façons en apprenant que deux sorciers se fréquentaient, qu’ils devront sans doute faire face à des remarques voir de l’hostilité dans certains cas. Pourtant, il était prêt à tout affronter du moment que ça lui permettait d’être avec celui qu’il aimait. Le blaireau se met à rire, réaction qui surprend le sorcier. Il est perplexe, Levi, ne comprend pas ce que ça a de drôle, du moins jusqu’à ce que Harold ne reprenne la parole. L’ironie coule de chaque syllabe alors il réalise que, visiblement, son meilleur ami avait des doutes concernant ce qu’il y avait entre lui et le brun. Avaient-ils été si peu discrets ? Il n’avait pas vraiment cherché à masquer son affection, préférant de loin profiter auprès de celui qu’il qualifiait d’amis alors même qu’il y avait bien plus entre eux. « C’est pas drôle ! » proteste-t-il en s’affalant dans un fauteuil, sourire aux lèvres qui trahit à quel point il ne lui en voulait pas de réagir ainsi. Peut-être qu’il aurait fait la même chose à sa place, après tout. « J’ai jamais été aussi heureux ! » Levi qui répond sans même hésiter un instant parce qu’il n’y avait rien de plus vrai, qu’il sentait bien qu’il était sur un nuage depuis qu’ils avaient officialisé les choses. Il se sent bien, le septième année, comblé d’être auprès de celui qui changeait sa vie pour le meilleur. Les mots choisis par Harold lui arrachent un rire, peu étonné par le vocabulaire employé alors que le blond n’était pas un grand fan du sentimentalisme. Levi non plus ne pensait pas l’être pourtant, il avait suffi que Connor n’apparaisse dans sa vie, qu’il ne se rapproche pour qu’il réalise à quel point il avait envie de toutes ces choses dont il se moquait pourtant parfois. Le cœur qui bat un peu plus fort quand l’idée de l’amour est évoqué et c’est forcément ça qu’il ressent, pas vrai ? Il a déjà aimé, Levi, du moins il en est convaincu, mais ce qu’il ressentait pour le brun était différent, plus intense et beau aussi. « Je sais pas trop si Connor est amoureux comme tu dis, c’est.. C’est quand même récent. » explique-t-il. Et forcément, il sait que son petit-ami tient à lui, il n’avait pas besoin de lui dire pour le savoir, il le ressentait pleinement quand ils étaient ensemble. « Mais moi je l’aime. » avoue-t-il enfin, son regard qui accroche celui de son ami au passage. Il l’aimait, ce dont il ne doutait pas, il l’aimait avec une telle force qu’il se demandait si son cœur était assez gros pour supporter toute cette affection. « On y va doucement parce qu’on sait déjà qu’on risque de nous faire chier mais je voulais te le dire. Je m’en fous des autres mais ce que tu penses toi ça compte vraiment. » Il était un des seuls dont l’avis comptait, c’était le cas depuis des années déjà et ça ne changerait pas même si Levi avait un petit-ami désormais. « Mais crois pas que tu peux détourner la conversation par contre ! » Il se redresse, n’a pas oublié la drôle d’impression ressentie un peu plus tôt. Il n’a pas besoin de se fier à son empathie pour savoir qu’il lui cachait quelque chose, il en était convaincu. « Dis moi ce qui ne va pas. » demande-t-il, les sourcils froncés, véritablement inquiet pour une des personnes les plus importantes de sa vie.

Le sourire de Levi s'épanouit sans pudeur sur ses lèvres et il vint s'installer près de lui, dans un fauteuil tout à côté de Harold. C'était étonnant ce genre de discussions; ils pouvaient parler de l'avenir, des examens à venir, de ce qu'ils auraient voulu faire si tous deux gagnaient une grande quantité de gallions, toutes ces discussions qui avaient émaillé leur amitié et les années passées ensemble et pourtant, Harold était aussi à l'aise à parler de sentiments que s'il avait dû marcher pieds nus sur des braises. Ce n'était pas son domaine de prédilection et hormis Lavender, il n'avait jamais partagé de sentiments et était bien trop débutant pour savoir comment aborder le sujet en profondeur avec Levi. Mais l'évocation de son bonheur suffit à Harold et il se tut, le laissant poursuivre, acquiesçant à ses propos. Au final, c'était tout ce qu'il avait besoin de savoir, de comprendre; Levi était heureux, il était avec quelqu'un de bien, c'était tout. Le reste, les détails, ça ne le concernait pas, pire, ça le mettrait mal à l'aise s'il venait à trop lui en confier. Il y avait quelque chose dans le sourire de son ami, une étincelle brillant dans son regard et il ne put s'empêcher de sourire en coin, à l'évocation de la situation de ce couple qui lui semblait si évident, maintenant qu'il lui avait avoué. Levi acheva se déverser tout le bonheur qui débordait et il tenta de détourner la discussion, à son tour, ce à quoi Harold répondit « Hé ! On parlait de Connor et toi, c'est bien plus intéressant ! » Se redressant sur le canapé, il fit mine de dérouler un parchemin et de tremper une plume invisible dans un encrier avant de reprendre « Mais tu dois le sentir non ? Si vous êtes sur la même longueur d'ondes à propos de.. tout ça ? » Il n'imaginait pas son ami s'engager dans une relation à sens unique, et il voulait s'assurer qu'il avait les idées claires à ce sujet. Relâchant son mime ridicule de prise de note, il demanda « Et ça fait quoi? D'être absolument sûr de ce genre de sentiments ? » Il n'était pas sûr d'avoir ressenti ce genre d'absolu tant tout dans sa relation avec Lavender avait été étrange; ils étaient beaucoup trop jeunes, ils s'étaient aimés au mauvais moment, et s'il était sûr qu'il aurait toute sa vie des sentiments pour elle, il n'avait jamais été capable de dire haut et fort qu'il l'aimait. Est-ce que ça voulait dire qu'au final, il ne l'aimait pas réellement ? Il espérait pouvoir explorer un grand espace qui lui semblait si vide, au fond de lui, au travers les mots de Levi et il attendit une réponse, espérant qu'elle comblerait les creux.

@Levi Kowalski + mention  @Connor Grimshaw

Il remarque aisément que Harold détourne l’attention, Levi, qu’il tente d’éviter le sujet sauf qu’il n’allait pas abandonner si facilement. Il comptait insister, encore et encore, jusqu’à ce qu’il obtienne des réponses, jusqu’à ce qu’il sache ce qui pouvait le troubler. Pourtant, un sourire étire le coin de ses lèvres, sorcier qui ne peut pas s’en empêcher dès que celui qu’il aimait était évoqué. Il laisse son esprit vagabonder vers lui, vers eux, vers tout ce qu’ils étaient et tout ce qu’il éveillait chez lui. Harold l’interroge et il réfléchit à comment formuler ce qu’il a à dire, Levi, à comment expliquer ce qui était pour lui une évidence. « C’est pas si simple que ça. Je ressens certaines ondes qui vont dans ce sens si on peut dire mais.. Mais tout le monde ne ressent pas l’amour de la même façon. Certains aiment si fort que c’est comme être face à un incendie alors que pour d’autre c’est plus.. plus tendre, un peu comme quand tu te sens bien quand tu profites de la chaleur d’un rayon de soleil sur ton visage. » Il hausse les épaules, baisse le regard ses vers doigts qui triturent sa chemise à mesure qu’ils ne parlent. Il a toujours été comme ça, le blond, assez ouvert sur ses émotions et celles qui l’entouraient car elles font partie de son quotidien, qu’il a vite compris qu’il valait mieux les affronter pleinement que de les éviter. Pour Harold, c’est différent, parce qu’il est plus réservé que lui, surtout à ce sujet. « Alors je me doute qu’il ressent quelque chose d’assez proche de l’amour mais je peux pas savoir si c’est exactement ça, tu vois ? » Peut-être que ça n’allait pas être clair pour son meilleur ami mais c’était toujours délicat quand il s’agissait de son empathie, de ce don qui faisait partie de lui et qui était compliqué à expliquer aux autres. Finalement, le sorcier relève la tête vers son ami alors que celui-ci l’interroge à nouveau. Il semble curieux, véritablement, et ça le soulage, quelque part, qu’il ne prenne pas ça pour des futilités quand ça importait tant dans sa vie. « Je sais pas trop. C’est… agréable ? » Ce qui était un mot finalement assez faible en comparaison de ce qu’il ressentait, il en avait conscience. Alors il cherche à mieux s’expliquer, à aider son meilleur ami à comprendre ce qu’il peinait tant à mettre sous forme de mots. « J’ai toujours été sûr de ce que je ressens, empathie oblige, tu vois. Mais là c’est pas pareil c’est juste.. Meilleur parce que ce que je ressens pour lui efface tout ce qu’il peut y avoir de négatif. » Et c’était ça, le plus beau finalement, ce pouvoir qu’avait l’amour qu’il ressentait pour Connor d’éclipser les émotions plus négatives qui tentaient parfois de s’accrocher à lui. Quand il était à ses côtés, son don était un peu plus supportable tant il baignait dans ce qu’il éprouvait pour lui. Conscient qu’il ne faisait que parler de lui et de son petit ami, le sorcier se redresse un peu dans le fauteuil, attention entière dévouée à son meilleur ami. « Pourquoi toutes ces questions ? T’es amoureux de quelqu’un toi aussi ? » demande-t-il en haussant les sourcils avant de rire. Si Harold restait discret à ce sujet, peut-être avait-il décidé d’être un peu plus expressif ce soir-là. « Je sais qu’il y a quelque chose. Je peux littéralement le sentir, au cas où t’aurais oublié. » rappelle-t-il alors. S’il n’aimait pas toujours ce don qu’il avait, il devait avouer qu’il était tout de même pratique quand ses proches tentaient de lui cacher qu’ils n’étaient pas au meilleur de leur forme, notamment.

Il eut un petit sourire aux lèvres, Harold en écoutant Levi se confier; ça devait être un moment absolument magique, d'être avec celui qu'il aimait et de se sentir aimé également, tout en étant conscient qu'il n'était pas encore venu le moment de se dire de grands mots. Mais il pouvait voir son ami apaisé, et serein et au final, c'était probablement la seule chose qu'il pouvait lui souhaiter - et il s'en voulut de ressentir une pointe de jalousie au creux même de son coeur. Ils passeraient probablement moins de temps ensemble à présent. Il chassa cette vilaine sensation à laquelle il ne voulait laisser aucune prise et se concentra à nouveau sur ce que lui disait son ami. Il fronça les sourcils, conscient que Levi était tout à fait en accord avec ce qu'il lui disait, et curieux de savoir ce que cela pouvait faire d'être si sûr de soi, à propos de quelque chose qui paraissait si obscur à Harold. Devrait-il un jour afficher cette assurance, cette attitude sereine de celui qui a compris, celui qui sait ? Il s'en savait incapable, mais entendre son ami porter et vibrer ces mots-là était d'une douceur sans pareille alors, il ne l'interrompit pas, se contentant d'acquiescer en se promettant de veiller sur leur bonheur, comme il le pouvait, avec toute la maladresse qui le caractérisait, et toute la bienveillance dont il était capable pour ses amis. La question  de Levi le faucha alors qu'il se perdait dans ses promesses silencieuses et il se sentit s'empourprer « Bah non, t'es pas fou ?! J'aime personne moi, j'ai pas envie depuis Lavender. J'respecte ton histoire d'amour et j'suis content pour toi, tu sais, mais franchement, j'trouve que c'est prendre trop de risques hein. » La pudeur emporta la suite de ses mots, mais il sentait qu'il était le genre de personnes qui ne pourrait pas s'engager si ce n'était pour la dernière fois; son coeur appartenait toujours à Lavender, quelque part, et il ignorait quand il serait capable de dénouer cet étrange lien, comme si quelque part, il s'en sentait incapable. « Ouais, mais franchement, c'est d'la triche ton truc, hein ! » Il rit un moment et reprit la parole « C'est pas super grave hein, mais... C'est pas comme ça que j'imaginais ma septième année, j'te le cache pas. » Il se passa une main dans les cheveux, désabusé et se demandant par où commencer pour être le moins ennuyeux possible et lui faire perdre le minimum de temps possible. « Depuis l'accident, j'ai des problèmes, c'est insupportable. J'me rappelle toujours quasiment de rien alors que ça devait revenir, j'ai toujours des problèmes d'équilibre alors que ça devait revenir aussi, et le match approche, et, genre... Fin, j'sais pas, j'dors moins bien, et j'arrive pas à me sortir de la tête... » Maisie. Maisie. Maisie. « J'veux dire, j'crois que j'en veux terriblement à Fortescue et tant que j'aurais pas fait la paix avec ça, j'irai pas mieux, tu vois ? » Elle était carrément apparue alors qu'il observait le ballet des étoiles, comme souvent et il en avait perdu l'apaisement qu'il ressentait habituellement. Il ne cessait de se poser des questions, persuadé qu'il tenait là la clé de sa guérison. « C'est débile, j'crois ! »

@Levi Kowalski + mention  @Connor Grimshaw & @Maisie Fortescue  

Un sourcil arqué en réalisant à quel point Harold s’emballait suite à sa réponse, il ne peut que rire un peu, amusé qu’il s’emporte autant pour si peu. C’était ainsi entre eux – Levi était porté sur les émotions dans lesquelles il baignait constamment quand Harold se montrait plus réservé et pudique, surtout quand l’amour était évoqué. Pourtant, ce n’était pas comme si il avait réellement de l’expérience dans ce domaine. Il avait eu quelques relations mais rien de comparable à ce qu’il vivait avec Connor, persuadé que c’était la première fois qu’il aimait véritablement. « Et tu risques quoi, au juste ? Si ça marche pas c’est comme ça, c’est la vie, tu trouveras quelqu’un d’autre. Mais si tu tentes rien, tu loupes juste les meilleures sensations au monde. » Il pouvait comprendre quelque part, cette crainte d’être blessé et de voir son cœur briser. Peut-être que Levi était trop naïf mais il refusait d’imaginer que cela pourrait se terminer de la sorte avec son petit-ami, persuadé qu’il était le seul qu’il voudrait pour toujours. Eux deux, c’était une évidence qui faisait sens depuis un moment déjà même s’ils venaient seulement d’officialiser. L’attention qu’il reporte sur son meilleur ami tandis qu’il sent qu’il ne lui dit pas tout, les émotions qui le frôlent et lui permettent de comprendre qu’il n’allait pas aussi bien que ce qu’il laissait entendre. Il hausse les épaules en riant, conscient qu’en dépit de tous les inconvénients que pouvait avoir son empathie, elle présentait malgré tout quelques avantages non négligeables, comme celui de comprendre quand son entourage n’allait pas bien. Il n’avait aucune honte à l’utiliser, à mettre son meilleur ami sur le fait accompli en lui disant clairement ce qu’il pensait. Il s’appuie contre le fauteuil, un sourire compatissant aux lèvres. Il se doutait Levi que tout ne se passait pas comme il le désirait, surtout depuis son accident. Il ne dit rien, pourtant, conscient qu’il devait laisser Harold s’exprimer, trouver les mots sur ce qui le perturbait tant. En l’écoutant, il ne peut que compatir à tout ce qu’il devait endurer, épreuves qui s’accumulaient et n’avaient rien de facile. « Et tu vois quelqu’un, pour tes vertiges ? Peut-être qu’un médicomage aurait quelque chose pour t’aider à calmer tout ça. » Il ne s’y connaissait pas vraiment, mais il devait bien exister une potion pour au moins l’apaiser de ce côté-là. Pour son amnésie, c’était forcément plus compliqué car il s’agissait du cerveau, d’un organe compliqué et que sans doute, c’était le temps qui lui permettrait de récupérer ses souvenirs, du moins en partie. « T’en as parlé à Maisie ? Tu devrais, si ça te perturbe tant. » Il était inutile de garder tout ça pour lui, en tout cas, Levi préférerait en parler, lui, plutôt que de tout ressasser sans arrêt. Il le pousse doucement de l’épaule dans un geste complice tout en secouant la tête. « C’est pas débile. » Si ça l’embêtait, ça ne pouvait pas l’être. « T’as le droit d’en avoir marre de devoir supporter tout ça. » C’était même plus que légitime. « Mais t’es pas seul pour tout gérer, d’accord ? » Il fallait qu’il comprenne qu’il pouvait compter sur lui, qu’importe le sujet, même si mettre ses faiblesses sur le devant de la scène n’était pas toujours aisé. « On peut en parler, même si ça règle pas forcément tout. » C’était en tout cas un premier cas vers une éventuelle amélioration, du moins le blond l’espérait.

La phrase qui paraissait si évidente à Levi venait d'être jetée entre eux et plongea Harold dans une réflexion intense; que risquait-il ? A dire vrai, il trouva rapidement une bonne dizaine de réponses à offrir à son ami mais aucune qu'il valait vraiment le coup d'évoquer. Parce qu'au final, il détestait la sensation de devenir essentiel à quelqu'un, et de risquer de s'en retrouver amputé par la suite. Quand il s'imaginait accorder tout son temps à une personne pour risquer redevenir des étrangers plusieurs semaines après, il se trouvait tout aussi bien tout seul, et il ne voyait pas comment changer cette vision qu'il avait du couple. Mais il était immensément fier de son ami d'être capable de se livrer comme ça, et il savait qu'avec Connor, il avait trouvé une personne qui le respecterait, alors, il ne pouvait qu'acquiescer en silence. Chaque jour, il lui semblait, son ami faisait de grands pas en avant quand il n'était réellement prêt à en faire aucun; cette idée le fit sourire nerveusement. Peu importait, après, tout, mais il se demanda vaguement comment les deux garçons supporteraient l'éloignement de l'année scolaire à venir - tant qu'ils étaient au château, leurs moments ensemble semblaient possibles, l'année prochaine serait très certainement bien plus difficile. Il se promit de tout faire pour faciliter leur vie et s'en revint aux tracas concernant sa santé. Légèrement honteux, il détourna le regard de Levi et tenta une réponse « Non mais, c'est sûrement pas si grave que ça, au final.. » Ca faisait des semaines qu'on lui disait de faire quelque chose, mais il savait que cette histoire ne concernerait pas que Mme Pomfresh et qu'il devrait certainement retourner à Ste Mangouste. Avait-il réellement envie de cela ? « J'ai prévu de bosser cet été, à vrai dire, pas de passer tout mon temps à l'hôpital. » Il se gratta le haut du crâne, comme chaque fois qu'il était mal à l'aise et poursuivit « J'pensais vraiment que ça allait passer, ça me gonfle. J'ai pas envie de l'emmerder avec ça alors qu'elle a sûrement déjà oublié ce qu'il s'est passé. Tu m'connais, j'aimerais mieux régler ça de mon côté. Et avant l'été, les filles vont être insupportables sinon. » Les vertiges étaient sacrément gênants, l'idée qu'ils restent et que ses sœurs s'en rendent compte l'était cependant plus encore et il envisageait fortement l'idée de consulter à nouveau, même s'il en avait autant envie que de se jeter du haut de la tour d'astronomie. Il laissa un silence s'étirer entre eux et soupira « J'vais écrire au médicomage qui m'a reçu après l'accident et lui parler de mes soucis, ça sera déjà ça de fait. Tu viendras m'apporter de quoi bouffer j'espère, c'est vraiment pas bon les plateaux, là-bas.. » Volontairement mélo-dramatique, il arborait une expression peinée et espérait faire rire Levi pour esquiver cette discussion qui le mettait mal à l'aise. Les sentiments et l'auto-apitoiement dans la même conversation, c'était bien trop pour lui.

@Levi Kowalski  

Harold tente de diminuer ce qu’il ressent, les vertiges qu’il supportait chaque jour et il n’aime pas ça, Levi. Il aimerait plutôt que son meilleur ami prenne tout ça au sérieux, qu’il ne s’en soucie réellement plutôt que de se dire que ça n’avait pas d’importance. « Si c’était pas si grave que ça, tu m’en parlerais pas. » Il ne pouvait pas dire le contraire, pour le coup. Harold n’était pas du genre à lui parler de ce qui pouvait le perturber, donc s’il venait à en discuter avec lui, c’était qu’il se sentait véritablement gêné. Son regard qui se porte sur le sorcier alors qu’il perçoit son malaise à travers ses gestes. Il n’a pas besoin de son empathie pour ça, parce qu’il le connaît depuis des années maintenant et qu’il sait détecter les signes trahissant ses différentes émotions. « Peut-être mais même si tu travailles tu y seras pas tout le temps, tu peux bien passer quelques heures à te faire examiner si ça peut te soulager. » Il n’en démordrait pas Levi, pas quand ça concernait le bien-être de ses propres. S’il pouvait se montrer compréhensif et respecter les décisions de ceux qu’il aimait, c’était différent quand celles-ci pouvaient avoir un impact sur sa santé. Il sera prêt à insister et à lui tenir tête aussi longtemps que nécessaire et tant pis si ça ne lui plaisait pas. Maisie qui est évoquée mais Harold ne semblait pas décidé à parler avec elle de ses soucis, ce qu’il pouvait comprendre au fond. Il peinait déjà à lui en parler à lui, alors ce n’était pas auprès d’une personne avec laquelle qu’il n’était pas véritablement amie qu’il irait se confier. Il comprend son envie de tout régler sans impliquer ses sœurs. S’il était à sa place, Levi n’aurait pas envie d’en parler à ses petites sœurs afin de les protéger et d’éviter qu’elles ne s’inquiètent pour lui. Ce n’était pas leur rôle à ses yeux – elles n’étaient encore que des enfants et ne devaient se soucier de rien d’autre que de s’amuser et de grandir sans s’inquiéter des troubles éprouvés par leur aîné. « Sauf que ça se règle pas tout seul alors si tu veux régler ça avant l’été, vaut mieux que tu consultes vite. » dit-il en haussant les épaules. C’était un argument logique après tout, contre lequel il ne pourrait rien trouver à redire. Le soulagement l’envahit quand Harold accepte d’écrire au médicomage, ce qui était un pas vers la bonne direction. Si un courrier ne réglait pas tout, il pourra au moins avoir l’avis d’un spécialiste, quelqu’un qui savait véritablement de quoi il parlait. « T’inquiètes, tu vas tomber raide dingue de mes petits plats, tu pourras plus t’en passer ! » plaisante-t-il, même si, pour le coup, si c’était ce qu’il fallait pour qu’il ne se fasse examiner, il était prêt à venir lui apporter à manger chaque jour. Son ventre se met à gargouiller au même moment et un coup d’œil à l’horloge confirme que l’heure du repas était arrivé, au plus grand contentement du blond. « Allez viens, on va manger même si c’est clairement pas aussi bon que mes plats. » dit-il en riant et en poussant doucement son épaule d’un geste complice. Il aide son meilleur ami à se lever et ensemble, ils se dirigent vers la grande salle pour passer d’autres instants ensemble.

Sujet terminé.