La journée avait été belle, rythmée par les changements de température devenues à présent habituelles dans le château et vos personnages avaient appris à faire avec ces caprices de l’établissement. Cependant, et alors qu’ils se dirigeaient vers leur salle commune, @perso, @perso et @perso entendirent un bruit étonnant venir de derrière la porte d’une salle de classe vide. Ils décidèrent de la passer pour en avoir le cœur net. sitôt passée, et pour une heure, les voici en maillot de bain, sous la chaleur écrasante d’une plage de sable fin. Un petit frigo contenant des glaces et boissons à volonté est dans un coin et de nombreux jeux sont échoués dans le sable; raquette et balle, ballon de volley et filet, épuisette pour la pêche aux crevettes… Dans cette mer Méditerranée bleue turquoise, vous voici prisonniers pour une douce interlude..
hors-rp → Suite à votre inscription à la roulette du rp, voici votre sujet en trio. → Libre à vous de le jouer, de l'interpréter et de le mener à votre guise puisqu'il n'y aura pas d'autre intervention du staff. → Rien d'obligatoire mais n'hésitez pas à utiliser les dés au cours de votre topic pour plus de fun. → En cas de question, n'hésitez pas à nous contacter en privé. have fun guys.
Quelle journée harassante pour l’héritière de la famille Rosier ! Entre le château décidant de s’amuser en faisant varier la température des étages et les leçons de sixième année qui ne lui laissèrent aucun répit, Aria avait grandement besoin de se détendre et souffler. Fort heureusement, il lui restait quelques-unes de ces cigarettes artisanales à la damania. Une douce médecine qui lui permit de ne pas perdre son calme et de succomber au stress pesant sur ses frêles épaules.
Se faufilant entre les élèves telle une ombre discrète, la Serpentard se hâtait de traverser les couloirs pour trouver au plus vite les escaliers et rejoindre la salle commune des verts et argents, où bien caché dans une petite boîte dorée attendait ses précieuses cibiches au parfum fleuri. Mais alors qu’elle s’apprêtait à descendre, Aria entendit un curieux bruit provenant d’une des salles de cours, la stoppant net dans son élan.
«Qu’est-ce qu’il se passe encore dans cette école de fou ?», pensa Aria en dévisageant la porte du regard. Tant d’aventures lui étaient arrivée durant sa scolarité, comme les potions de changement de genre lors d’une fête d’Halloween et l’accueil des Serdaigles et de ces pouilleux de Gryffondors au sein des leur salles communes juste après, sans parler des nombreuses créatures et non-êtres peuplant les environs et l’intérieur du château. En y repensant, il était fort probable qu’il ne s’agissait seulement que de Peeves qui faisait encore n’importe quoi.Cependant, Aria voulait être sûre qu’il ne s’agissait que de l’esprit frappeur et pas d’autre chose. Attrapant sa baguette, la Serpentard voulue ouvrir la porte, sans se rendre compte que deux autres élèves venaient d’entendre le même boucan qu’elle et se dirigeait vers l'origine du bruit.
Le grand escalier acheva de se remettre en place. Thomas emboîta le pas aux quelques autres étudiants qui descendirent les marches, desserrant le nœud de sa cravate rayée de vert. La journée s'achevait et il avait hâte de rejoindre Hestia avant le dîner ; peut-être après celui-ci iraient-ils faire une ballade aux derniers rayons orangés d'un soleil presque printanier, observant les quelques oiseaux qui refaisaient leur apparition sur les branches encore suintantes de neige qui fondait peu à peu. Thomas appréciait le printemps, la terre qui renaît et les jours qui s'écoulaient sous une température parfaite. Enthousiaste à l'idée que le retour des beaux jours annonce aussi l'approche du mariage, anxieux en pensant à son anniversaire qui rimait avec repas de famille. Il se dirigeait d'un bon pas en direction des donjons, et fut tiré de ses pensées au détour d'un couloir par un son qu'il n'aurait pas su reconnaître. Ralentissant l'allure, il leva les yeux vers une porte dont semblait provenir cette sorte de bruit blanc. Cela ressemblait... A l'océan ? pensa le Rowle alors qu'il lui semblait entendre l'écho de vagues se déroulant sur une plage. Ce château qui faisait des siennes, ça en devenait lourd et quelque peu exaspérant. Qu'allait-il se passer cette fois ? Tiraillé entre curiosité et envie de passer son chemin, Thomas remarqua soudain une petite blonde qu'il reconnu pour l'avoir déjà croisée dans leur salle commune. Elle sembla intriguée par le même bruit et ne tarda pas à franchir la porte, suivie par une jeune Serdaigle. Dubitatif, le vert et argent songea aux quelques histoires qui parsemaient les lieux ces temps ci, un élève au pied cassé car il s'était fait prendre dans des lianes ou un autre qui avait été bloqué par des ronces. Il s'approcha et se décida à pousser la porte à son tour, ne serait-ce que pour s'assurer que ce n'était pas la bérézina derrière. Et Thomas plissa soudain les yeux, aveuglé par un soleil frappant dans un ciel bleu azur. Ce qui devait être une salle de classe avait été effacé au profit d'une étendue de sable blanc à perte de vue, léchée par l'écume d'une mer turquoise. Thomas passa machinalement le pas de la porte afin de voir ce qu'il en était, et se sentit comme propulsé même s'il ne bougea pas d'un pouce. Il retrouva une sensation normale pour constater aussitôt et avec horreur que son uniforme et sa cape avaient disparu, cédant la place à un short de bain de mauvais goût, d'une couleur rose fuchsia. "Certainement pas !" maugréa t-il dans sa barbe. Hors de question de rester une minute de plus dans cet accoutrement ridicule et bien trop dénudé - puis la plage tropicale, très peu pour lui. Il préférait les paysages sauvages du Pays de Galles et la mer qui s'écrase sur les falaises. Se retournant avec la ferme intention de faire demi tour sans se préoccuper de ce qu'allaient faire les deux autres élèves, Thomas resta interdit lorsqu'il remarqua que la porte derrière lui avait disparu, ne laissant que des dunes sur lesquelles trônaient quelques palmiers. Il eut le réflexe de vouloir sortir sa baguette, mais elle aussi s'était bien entendu volatilisée avec le reste. Le Rowle croisa rageusement les bras qui commençaient à chauffer sous les rayons du soleil. Il avait envie d'être partout sauf ici et son œil fut attiré par un point brillant sur le sol lorsqu'il regarda autour de lui ; un objet. Il se baissa pour le ramasser et récupéra un sablier dont les grains se mirent à s'écouler dans un mince filet. Thomas soupira devant la confirmation d'une énième blague douteuse du château. De toute évidence, ils ne pourraient pas sortir avant le temps imparti. Et il préférait largement le souvenir d'Hestia et lui dansant sous une brise de fleurs printanières, plutôt que la chaleur qui l'écrasait déjà et les rayons qui finiraient par cuire sa peau de gallois. Il hésita à se diriger vers les deux filles mais finit par en prendre la direction, un peu plus mortifié à chaque pas par son apparence. Se retrouver à la plage, sous cette canicule, dans un short et avec deux gamines. Le temps allait être très long, et il le leur confirma. "Il semble qu'on soit coincés ici pendant au moins une heure, je dirais." lança t-il sans attendre de réponse en brandissant le sablier. Thomas remarqua à peine maintenant l'espèce de bar qui se tenait au pied d'un palmier près des deux jeunes sorcières, il y vit avec bonheur une paire de lunettes noires. Il les mit sur son nez, ce qui compléta sa tenue qu'on pouvait qualifier d'inhabituelle. Déboussolé, le vert et argent ; ou plutôt, le rose et blanc, resta autant à l'ombre qu'il pouvait en songeant à Hestia qui allait l'attendre. Il espérait au moins que l'histoire - et ses coups de soleil - la feraient rire. Et que les deux étudiantes n'allaient pas avoir l'idée saugrenue de faire des châteaux de sable ou une bataille d'eau juste à côté.
Alexandra Smith
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parchemins : 468
sablier : 0
- convictions : there is nothing either good or bad, but thinking makes it so
- clubs et assos : club de soutien
- (options) ou (cursus) choisis : sacm, étude des runes, arithmancie
La journée avait été longue – encore une fois. Plus le trimestre avançait, plus Alex se sentait perdre toute son énergie. A la fois usée par le travail qu’elle fournissait chaque jour, la pression de vouloir être choisie comme préfète à la fin de l’année et ses efforts afin de ne pas être aussi détestable qu’avant auprès de ses camarades, elle se sentait drainée. Elle avait bien besoin d’un peu de repos, d’un moment de sursis où elle n’avait besoin de s’inquiéter de rien. La jeune aiglonne se faufila entre la foule d’élèves qui se dirigeaient vers leur salle commune respective, et trouvant enfin un couloir silencieux où elle pouvait respirer un peu, elle entra une pièce au hasard. Elle espérait y trouver un peu de répit avant de retourner dans la tour des Serdaigles. Le bruit qui y régnait parfois était étouffant. Les bleus et bronzes avaient beau être les plus studieux des quatre maisons, cela n’empêchait pas leur salle commune d’être surpeuplée en soirée. En passant le pas de la porte Alex s’attendait à être accueillie par le calme qui régnait souvent dans les salles de classes vides. La pierre ancienne du château et ses immenses fenêtres donnant sur le domaine de l’école avait quelque chose de paisible qui réussissait toujours à redonner le sourire à Alex. Tout ce qu’elle souhaitait était de retrouver ce sentiment familier, de poser son regard sur le paysage écossais avant de retrouver le chaos habituel de l’école. Elle resta donc bouche bée lorsque ce n’est ni le silence auquel elle s’attendait, ni les blagues grossières de Peeves qui apparurent de l’autre côté de la porte, mais un paysage digne d’une carte postal. Le sable fin et la mer turquoise s’étendaient à perte de vue, pas un nuage venait perturber le ciel. Il fallut quelques secondes à Alex afin de se familiariser avec cette scène. Elle couvrit ses yeux le temps de s’habituer à la clarté du paysage, et remarqua enfin qu’elle n’était pas seule. Deux autres élèves qu’elle n’avait jamais vu auparavant se tenaient aussi là, les bras ballant, et tous se regardèrent comme dans une impasse mexicaine. « Qu’est ce que vous avez fais ici ? » fut les premiers mots prononcés par l’aiglonne. Il lui fallut quelques secondes de plus pour remarquer qu’ils n’étaient pas les seuls à être en maillot de bain, et qu’elle aussi, sans même s’en être rendue compte, portait à présent un deux pièces aux couleurs de sa maison. L’aiglonne rougit immédiatement, à tel point qu’on aurait dit qu’elle avait déjà attrapé un coup de soleil. Elle se précipita vers une serviette de bain posé au sol et la noua rapidement. Elle n’avait aucune envie que qui que ce soit la voit ainsi, particulièrement pas les deux élèves clairement plus âgés qu’elle. Tout cela lui rappela le voyage en Grèce lors de sa deuxième année. Le paysage idyllique était presque identique à ceux qu’elle avait découvert là bas, mais elle se souvient aussi de l’embarras de se voir en maillot. Elle n’en avait probablement pas porté un depuis, et détestait toujours autant cette sensation d’être vulnérable sans une épaisse couche de vêtement. L’embarras du seul garçon dans la pièce semblait simplement venir de la couleur de son short, ce qui réussit tout de même à faire Alex sourire malgré elle. Elle se dirigea à son tour vers le bar et le frigo, commençant à fouiller dans chaque tiroir, avant de trouver ce qu’elle cherchait. « Glaces ? » demanda-t-elle aux deux autres en leur en tendant une chacun, espérant que le malaise se dissipe une fois qu’ils s’étaient présentés.
Spoiler:
@Thomas Rowle@Aria Rosier désolée pour la réponse assez tardive, hâte de voir ce que tout ça nous réserve
Thomas Rowle
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"Je n'ai rien fait de particulier, si ce n'est avoir fait l'erreur d'entrer dans cette salle." lança Thomas d'un ton agacé à la question idiote qui lui était posée. Passant une main dans ses cheveux, il n'arrivait décidément pas à s'habituer à cette chaleur. Planté sous l'ombre toute relative des quelques palmiers - et c'était d'autant qu'il se souvienne, la première fois qu'il en voyait de si grands, il tourna un œil dubitatif vers la jeune élève qui, piégée avec lui, tendait maintenant une glace dans sa direction. Il l'attrapa dans un soupir en visualisant le ridicule de la situation ; lui, héritier d'un monde fermé, grignotant un sorbet sous les cocotiers avec une gamine qu'il ne connaissait pas. "Merci..." marmonna t-il dans un soupir résigné. Le contact du froid était bienvenu et le Rowle se détendit un peu, regardant le sablier qu'il avait posé sur le comptoir. Les choses auraient pu être pires, Dieu merci, ils n'étaient pas bloqués pour la journée. "Je ne crois pas t'avoir déjà vue dans la salle commune de Serpentard." reprit Thomas en se tournant. "De quelle maison es-tu ?" interrogea t-il. Il ne lui fit pas l'affront de demander si la couleur de son maillot correspondait à sa maison, elle avait déjà l'air suffisamment embarrassée et ô comme il comprenait. Puis, au vu de son aptitude à trouver les crèmes glacées en premier lieu, elle était probablement chez les Poufsouffle. Il réalisa qu'il ne s'était pas présenté lui même, la contrariété lui faisait oublier les bonnes manières, et rectifia le tir. "Moi c'est Thomas. Rowle." dit-il en ne s'attendant pas à ce que le nom soit familier à son interlocutrice. Et dans le fond, ce n'était peut-être pas désagréable, pour une fois, surtout avec les questions familiales qui le poursuivaient parfois tard dans la nuit lorsqu'il pensait au jour où sa mère apprendrait qu'il n'avait pas agit selon sa volonté en faisant de son mariage avec Hestia un pied de nez à leurs règles. Les jambes tiraillées, Thomas finit par s'assoir à même le sable non sans grimacer en sentant les grains coller à sa peau. Son regard fut attiré par la couverture d'un livre qui dépassait du sac que la jeune fille avait laissé par terre. Il se permit de le tirer légèrement, découvrant une édition brochée de L'Odyssée. Thomas sourit pour la première fois de leur arrivée. "Déjà intéressée par les classiques que certains qualifient d'imbuvables ?" demanda t-il, amusé. Elle était peut-être plus digne d'intérêt qu'il n'y paraissait. "Si il y a des moldus que je devrais particulièrement respecter, euh, non pas que je ne les respecte pas en temps normal..." finit-il dans sa barbe en se frottant la nuque, "C'est bien les auteurs de livres et leur capacité à nous faire voyager sans la magie.".
Alexandra Smith
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L’humeur du garçon était tout aussi massacrante que celle d’Alex. Tous les deux semblaient être les pires personne sur qui ce sort pouvait tomber, ni l’un ni l’autre n’exprimait du plaisir à se retrouver sur cette plage paradisiaque. Pour l’aiglonne, l’embarras d’être vue par un élève plus âgé, sa timidité, l’empêchaient d’apprécier le paysage et la chance qu’ils avaient de se voir donner ce moment de répit. De son côté, l’autre élève avait un regard sévère, une attitude arrogante qui ne plaisait pas à Alex. Il accepta tout de même la glace que l’aiglonne était allée leur chercher, et entama la conversation. « je suis chez les aigles. » répondit-elle simplement. Bien sûr, elle avait deviné immédiatement qu’il était un Serpentard. Son air fier et insolent, son visage impassible trahissait son dédain. Alex ne fut donc pas entièrement surprise lorsqu’il se présenta, le nom appartenant aux Sang-Purs lui était familier, mais elle ne put s’empêcher de hausser un sourcil curieux. Trop polie pour le questionner à ce propos, et n’en avait en vérité que très peu à faire, elle décida de ne rien dire de son nom tragiquement connu. Les histoires de familles pures ou non n’intéressaient pas une sang-mêlée comme elle. « Alexandra Smith. » se présenta-t-elle simplement. Sa vie sans magie hors du château était loin de lui plaire : au contraire, elle détestait retourner vivre chez sa moldue de mère lors des vacances d’été, mais l’attitude dédaigneuse et classiste du vert et argent ne lui donnait pas bonne image. Alexandra ne supportait pas ce genre de personne, mais bloquée avec lui le temps de cet interlude, elle évita de répondre à son arrogance et ignora son commentaire maladroit. L’aiglonne voyait bien qu’il n’avait pas pensé à mal, mais ce lapsus en disait long sur la manière dont il avait été éduqué. Elle sentit aussi dans le ton de sa voix la raillerie destinée à se moquer d’elle, de son côté studieux et assommant, mais il y avait aussi une pointe d’admiration ou de respect qui venait d’apparaître dans son timbre. Les goûts littéraires de la jeune fille l’avait peut-être sauvée. « je préfère presque la littérature moldue à la notre » avoua l’aiglonne. « ils arrivent à créer de la magie avec les mots, on pourrait dire. » Elle avait toujours eu cette préférence pour la fiction qui ne venaient pas du monde sorciers – leur façon de décrire les choses et leurs imaginaires infinis avaient une authenticité et une grâce qui étaient moins communes aux livres d’auteurs du monde magique. Thomas et elle tombaient au moins d’accord sur une chose, malgré tout ce qui semblait les séparer. Elle n’aurait pas soupçonner que quelqu’un comme lui donne une chance à une œuvre moldue, mais elle se laissa surprendre positivement par son commentaire. Il ne s’était pas gêner pour piocher le livre de sa sacoche, feuilletant l’ouvrage en s’installant dans le sable. « Ulysse aussi est bloqué sur une île déserte. Pendant 7 ans, pas une heure. On peut s’estimer heureux. » Elle offrit un petit sourire au serpent en s’asseyant à son tour, espérant qu’il ai lu l’œuvre de Homère et comprenne cette référence.
La simplicité de la petite aiglonne l'intrigue et n'est pas pour lui déplaire. Thomas avait - comme souvent - jugé très vite, mais cette petite se révélait plus maline qu'elle n'en avait l'air. Alexandra, par contre, n'a pas l'air de le passer au crible et n'a pas sourcillé lorsqu'il s'est présenté. Peut-être le nom des Rowle ne faisait-il pas écho en elle, auquel cas elle était probablement sang-mêlée ou née moldue, peut-être n'en avait-elle tout simplement rien à faire. Peut-être les deux. Et lui-même ne savait pas si il trouvait cela insultant ou rafraîchissant. "La littérature moldue est très riche, je le leur accorde. Peut-être que l'absence de magie leur permet d'imaginer bien plus de choses que les sang-p... Que nous." continua t-il encore maladroitement et Alexandra semblait le remarquer même si elle ne lui en tenait pas rigueur. A vrai dire, il avait l'impression presque désagréable qu'elle le regardait à la limite de la compassion, comme on regarde un prince qui a été formaté à devenir ce qu'il est. Toute sa vie, on avait répété à Thomas que ceux qui n'étaient pas purs étaient forcément plus faibles et moins intelligents, et surtout, qu'ils représentaient un danger pour le monde magique. La jeune fille devant lui, bien qu'inconnue, le faisait douter de la généralité sur cette question et en vérité, beaucoup de questions lui traversaient l'esprit car il n'avait jamais eu l'occasion de rester coincé sur une plage ensorcelée avec un étudiant d'origine moldue. "Certes non, et espérons qu'on ne doive pas affronter en une heure ce qu'il a affronté en sept ans !" dit-il en riant à la remarque de la Serdaigle. Thomas enfonça ses pieds dans le sable en entourant ses jambes, finissant son sorbet. "A vrai dire, j'effectue en ce moment mon stage chez Obscurus, au Chemin de Traverse. J'imagine que tu connais ?" expliqua Thomas, marquant une pause avant de reprendre. "On attend de moi que je travaille au ministère, politique ou justice, plus précisément. Ce n'est pas que ça ne m'intéresse pas, mais je voulais essayer autre chose, peser le pour et le contre. Et l'éditeur en chef m'a toujours eu à la bonne, alors..." poursuivi le Rowle en dessinant au hasard dans le sable. Il n'alla pas plus avant sur les doutes qui l'habitaient face à son avenir et sur ce choix de stage qui avait contrarié sa mère. "Mais assez parlé de moi. Qu'y a t-il de prévu, pour ton avenir à toi ?" demanda t-il comme si il y avait un plan pour tout le monde, parce que chaque personne saine d'esprit devait forcément savoir où elle mettait les pieds, et au minimum dans quelle direction aller. Commençant à souffrir de la chaleur, lui, enfant de Galles, Thomas finit par étendre ses jambes qu'il ne savait pas où ranger avant de finalement se lever, observant l'eau turquoise avec un air d'envie même si la bienséance lui avait apprit à ne pas se baigner en public. Alors, il y renonça, portant son regard sur le bar improvisé en remarquant deux objets en bois ronds munis d'un manche et qui ne lui étaient absolument pas familiers, avec une petite balle aux couleurs criardes. "Qu'est-on sensés faire avec ça, tu le sais ?" demanda Thomas, légitimement curieux en attrapant le tout. "C'est un genre d'énigme ou de jeu d'adresse ?"
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