Les fins de journée étaient probablement plus compliquées qu'auparavant, Alma se sentait trop rapidement fatiguée, lassée des cours et de la somme d'informations qu'il fallait ingurgiter et plus encore depuis qu'elle avait commencé à prendre les potions pour booster son immunité, elle avait l'impression d'être plus sujette qu'auparavant aux coups de fatigue comme celui qu'elle ressentait là. Comme si son corps était doté d'un surplus d'énergie qui, lorsqu'il disparaissait, emportait avec lui l'énergie normale qu'elle était censée avoir. Les fin de journées était plus complexe qu'avant et la plupart du temps, elle ne mangeait même plus, effondrée dans un canapé de la salle commune, faisant une sieste lui rendant un peu de vitalité. Elle se réveillait ensuite vers vingt deux heures et étudiait encore un peu, ou alors elle discutait avec Abi ou Ama avant de partir rejoindre le dortoir. Sur la table basse près d'elle, elle avait posé la boule à neige offerte par Alec à Noël et qui diffusait dans toute la salle commune des couleurs ravissantes, souvenirs de l'Islande et ses aurores boréales. Elle ouvrit les yeux, jetant un coup d'œil à la salle commune quasiment vide et avisa l'horloge placée au dessus du feu vrombissant dans la cheminée; vingt heures trente, ses camarades devaient encore être à table. Elle se redressa, encore toute ensommeillée et attrapa en fronçant les sourcils le devoir d'étude des runes qu'elle avait abandonné sur une table basse et qu'elle devait rendre le lendemain; il manquait cruellement d'intention et de personnalisation mais elle se demanda rapidement si elle était capable de faire mieux. Elle le rangea précipitamment au fond de son sac, là où elle l'oublierait, à n'en pas douter. Elle avait hâte que les filles remontent de leur repas, et elle se disait souvent que cette année, la seule chose qu'il manquait à la salle commune des poufsouffles, c'était bien Astoria ! La découverte de la vipère, cette année, avait été aussi doux qu'une pluie d'automne; c'était une évidence et entre elles quatre il s'était noué une amitié aussi douce que tenace: elle n'imaginait plus ses journées sans elles et même si elles n'était pas toutes dans les mêmes options ou clubs, elles parvenaient à se croiser plus que régulièrement, et cette proximité était déjà chère à Alma. D'un coup d'œil, elle vit quelqu'un se rapprocher d'elle et se demanda fugacement qui était en train de rater le repas. Levant les yeux, ils tombèrent sur Eris, son ancienne amie, son ancienne compagne de dortoir dont elle avait été très proche. Autrefois; et cela sembla soudain remonter à des siècles tant elles ne s'étaient plus adressées la paroles depuis des mois. Elle baissa à nouveau les yeux sur son sac qu'elle achevait de refermer, persuadée que la blairelle ne viendrait pas lui adresser la parole; elle ne l'avait pas fait depuis des mois, alors, pourquoi maintenant. Elle s'était trompée, cependant, et la jeune femme vint la trouver. « Salut. Ca faisait longtemps. » Elle ignorait ce qu'il fallait dire à une ancienne amie, perdue de vue alors elle fit la seule chose qu'elle savait réellement faire et sortit de son sac les derniers gâteaux qu'elle avait cuisinés au club de cuisine; il s'agissait de muffins au chocolat surmontés d'un glaçage rouge pétant, d'où s'envolaient quelques bulles sucrées, rouges aussi. « T'en veux un ? »

@Eris Goldstein + mention @Astoria Greengrass, @Abigael Ponds & @Amaryllis Slughorn

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Excusée rapidement du repas dans la Grande Salle avant le dessert pour un mal de tête assez soudain, Eris avait quitté sa table non sans passer par celle des serdaigles pour rassurer son petit-ami de quelques paroles et d'un sourire, promettant de le retrouver dès le lendemain. Il y avait des semaines déjà que les deux sorciers étaient en couple dans cette décision qui représentait la meilleure de l'année - et sans aucun doute la meilleure de sa vie toute entière - et évidemment ils avaient commencé à prendre certaines habitudes. Et si la blairelle adorait la spontanéité de leur relation, résultant de celle qui les définissait parfaitement tous les deux, elle avouait aisément qu'elle aimait aussi les moments de la journée où elle savait qu'elle allait pouvoir le voir et se blottir dans ses bras, l'embrasser sans que plus rien ne compte autour d'eux et aussi se nourrir de son sourire, véritable rayon de soleil à son âme. Alors elle était désolée de manquer l'après repas avec lui seulement, Eris avait conscience que le calme du terrier des poufsouffles lui ferait le plus grand bien, elle qui avait du mal à supporter la foule trop longtemps. Ou plutôt elle avait du mal à se retenir d'ignorer leurs émotions et ressentis sans se sentir totalement submergée. Terry le comprenait et pour ça aussi elle l'aimait donc le coeur léger à cette pensée, elle entra dans la salle commune pour se poser un peu avant d'aller au lit. Elle ne doutait pas que Levi chercherait à s'assurer qu'elle allait bien une fois qu'il rentrerait et ce fut ce qui la poussa à ne pas rejoindre tout de suite son dortoir - là où pourtant, son petit niffleur gardé clandestinement se cachait. Son regard se posa à la place sur une de ses camarades blairelles, étonnée de voir qu'elle n'était pas seule ici. Alma était là pourtant, assise dans l'un des nombreux canapés de la pièce et Eris eut cette sensation de déjà-vu qui n'en était pas vraiment une parce que cela faisait déjà plusieurs jours que cette image se répétait. La Spinnet se retrouvait souvent à cet endroit pour faire la sieste et si jusque là elle n'y avait que peu prêtée attention, ce détail la frappait aujourd'hui. Sans réfléchir, elle approcha de la brunette et l'interrompit dans ce qu'elle faisait d'un « Salut Alma » qui n'avait rien de légitime, elle le savait, elle le sentit au moment d'entendre la réponse de la blairelle, et pour la première fois depuis longtemps, Eris était gênée par sa propre attitude. « Non, non, merci, j'ai trop mangé » Et certes elle n'avait pas avalé le dessert mais elle savait que ça ne passerait pas. « Mais toi, tu as raté le repas ? » Une question qui n'en était pas une mais si Alma avait faim maintenant, peut-être pouvait-elle encore descendre pour le dîner. Ce serait mieux que quelques gâteaux. Se balançant d'une jambe à l'autre nerveusement pendant plusieurs secondes, Eris se trouvant ridicule de ne pas savoir quoi dire quand elle n'avait jamais de mal à trouver les mots, elle avança pour se placer devant la cheminée et devant la belle, tout trouble disparu - du moins pour l'instant. « Alma, est-ce que tout va bien ? Tu sembles ailleurs » Il ne s'agissait pas de poser un ça va banal comme les gens le faisaient souvent juste par politesse, là, la Goldstein était sincère et peut-être même bien trop abrupte en l'état de leur relation mais il fallait qu'elle en soit certaine.

Elle s'en voulait terriblement de ne pas parvenir à faire abstraction de ce qu'il s'était passé, mais le sentiment d'abandon qu'elle avait ressenti en début d'année, s'il n'était pas réellement du fait d'Eris l'avait ramenée en arrière, au décès de sa mère, à la perte, à l'impression de ne pas valoir grand chose et c'était une de ces plaies; qui mettent du temps à se refermer et qui laissent une cicatrice épaisse, qui démange parfois. Elle avait passé quelques unes de ces plus belles soirées avec Eris et avait découvert une personne dont la douceur lui rappelait les siens, ces moments simples en famille, doux, comme autrefois, comme avant, et la douleur d'avoir perdu cette amitié lui était encore trop forte. Mais les mois étaient passés et elle aurait dû être capable de ne plus rien en ressentir d'autre que de l'indifférence alors, pourquoi n'y parvenait-elle pas ? Eris refusa un de ses gâteaux alors Alma les rangea dans son sac, désirant secrètement que son ancienne camarade de dortoir la laisserait achever se reposer un moment; mais elle n'en fit rien, évidemment. « J'ai trop mangé à midi et ça m'était resté sur l'estomac. » La curiosité de la blairelle la mettait mal à l'aise, et non pas parce qu'elle était mal placée, mais parce qu'au contraire, elle s'approchait bien trop de ce qui la hantait ces dernières semaines, ces mauvaises habitudes qu'elle avait prises en essayant d'ignorer le mal qu'il pouvait y avoir à contrevenir à ses problèmes de santé et de manque d'énergie par des potions détournées. Elle ne voulait pas lui mentir mais elle n'avait réellement aucun problème, hormis le déni de la situation dans laquelle elle était en train de s'embourber. « Ailleurs ?.. » La sollicitude d'Eris, qui n'était pas feinte, son air de profonde inquiétude marqué directement par le pli soucieux sur son front et cette impression que finalement, rien n'avait réellement changé entre elles lui donna envie de déverser une quantité impressionnante de choses; le comportement son père, le manque de sa mère, Alicia qu'elle risquait de décevoir, la morsure d'Alec, cette distance avec Amalia qu'elle ressentait au plus profond de son coeur, l'impression que son cerveau ne parvenait plus du tout à retenir le moindre cours et la peur de foirer son année, cette fois encore. Elle fronça les sourcils et afficha un sourire sur ses lèvres, déniant à Eris le droit d'en savoir plus. « Non, vraiment, je suis peut-être un peu fatiguée par les cours mais à part ça, je crois que ça va. » Pas une seconde elle ne se demanda pourquoi elle était devenue incapable de communiquer. Réajustant son sourire autant qu'une mèche de cheveux derrière son oreille, elle reprit de plus belle, se demandant qui elle cherchait réellement à gruger. « Et toi alors? Ca fait si longtemps, le dortoir me paraît drôlement vide sans toi, tu sais ? Comment ça se passe la septième année? »
@Eris Goldstein

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Elle ne se sentait pas autorisée à parler à Alma comme si rien ne s'était passé entre elles auparavant, comme si elles n'avaient pas été amies avant que le redoublement de la sorcière ne vienne compromettre leur amitié, là où Eris n'aurait certainement pas dû laisser la distance et le silence s'installer entre elles. Pour celle qui clamait la bienveillance à tout prix, elle n'avait vraiment pas assuré avec la blairelle et une grande partie d'elle s'en voulait encore de cette attitude plus que déplorable. Il avait été difficile de constater que la Spinnet ne pourrait pas valider son année et continuer avec elle et les autres filles comme cela était normalement prévu, difficile aussi de réaliser à la rentrée qu'il manquait un lit dans leur chambre parce que celui d'Alma avait été transféré dans un autre dortoir ; et aujourd'hui tandis qu'elle observait la jeune femme précédemment assoupie dans la salle commune, Eris se sentait mal de ne pas avoir été là avant. De ne pas avoir continué à être présente et la soutenir quand elle en avait eu besoin - parce qu'en plus de devoir faire face à l'éloignement avec les amis de sa promotion, il avait fallut gérer l'année qui les séparait désormais avec son frère et sa soeur jumelle. Elle avala sa salive en pensant à combien cela avait du être compliqué pour Alma, à combien cela devait encore l'être maintenant. Et malgré sa place qui n'était plus là depuis des mois, elle aborda la poufsouffle pour savoir si elle allait bien, tout en sachant qu'il y avait 80% de chance que la Spinnet l'envoie paître ; ce qu'elle comprendrait sans mal pour être honnête. Elle approuva d'un signe de tête son excuse concernant le repas du midi - elle n'avait pas de raison de ne pas la croire après tout ni même de l'ennuyer à ce propos elle, qui sautait parfois des repas aussi quand elle n'allait pas bien - et lui fit constater qu'elle paraissait ailleurs, le mot reprit par Alma qui lui confirma qu'elle n'avait pas tort. Il lui suffisait finalement de se concentrer sur les émotions de la sorcière pour y voir quelque chose, quoiqu'elle fasse ou ne fasse pas, la Goldstein le ressentirait. Elle les sentit, ses sentiments débordants sur lesquels elle ne pouvait toutefois ne pas mettre de mot ou d'image parce qu'avec Alma, elles s'étaient suffisament éloignées pour qu'Eris ne sache plus ce qu'il se passait dans la vie de la belle. « On l'est tous un peu. La fin de l'année approche, les examens aussi, je crois que je ne me sens jamais autant stressé qu'à cette période là » A cause du stress qui envahissait les autres étudiants autour d'elle et cette émotion qu'elle absorbait, même quand elle n'était pas concernée. « Je vais bien » lui assura t'elle rapidement, peu entrain à parler d'elle cette fois. « C'est vraiment difficile dans certaines matières mais j'espère m'en sortir un minimum » Ce n'était pas gagné, elle n'était pas la meilleure des élèves, ni la plus studieuse. « Je sais que je suis sûrement la dernière personne à qui tu as envie de parler de tes soucis, Alma, mais si tu en as besoin, je suis là » Pas là comme elle aurait dû l'être et peut-être qu'elle alimenterait de la colère avec sa compassion plutôt qu'autre chose - ça arrivait souvent - mais il lui était important de se montrer ouverte si la brune avait un problème grave.  

Elle ignorait si Eris ressentait la même gêne qu'elle-même pouvait ressentir au fond d'elle, mais elle savait que cette discussion était nécessaire et quelque part, elle était contente qu'elle soit venue la trouver. Elle avait fait une croix sur leur amitié mais elle s'en voulait un peu, Alma, parce qu'elle n'avait pas été capable de demander de l'aide à Eris, elle n'avait pas su aller la trouver pour lui dire combien elle allait mal, alors, quelque part, elle était peut-être plus fautive qu'elle. Elle se sentait trembler aussi, mais nulle fièvre à l'horizon, c'était sans doute les effets de la potion qui s'évanouissait et elle se retrouvait aussi fatiguée que ces derniers jours. Alors qu'Eris lui parlait de ses examens, Alma sentit quelque chose remuer dans son estomac, la douce nostalgie de ces échanges, lorsqu'ils ont déjà eu lieu, cette impression de déjà-vu qu'on a parfois, au contact d'amis de longue date. Elle retrouvait la blairelle à qui elle s'était profondément liée par le passé, lui confiant sa tristesse quant à la dégradation de leur relations familiales, ou encore ses inquiétudes quand arrivait l'hiver et l'idée de tomber malade; Eris lui avait parlé de Caleb, et elle avait vu son amie s'épanouir dans cette relation amoureuse. Les choses avaient changé depuis et elle avait perdu la main d'Eris dans la distance qu'elles avaient laissé suinter entre elles. Mais là, alors qu'elle parlait de son inquiétude, elle n'avait qu'envie de la rassurer, de lui dire combien les choses iraient bien. « Tout ira bien, Eris, tu es une sorcière formidable. » Elle avait dit ça avec un sourire timide mais sincère et elle espérait véritablement que les examens passeraient rapidement; elle savait combien la blairelle pouvait être sensible aux émotions des autres, et une salle pleine d'étudiants stressés devait être un véritable enfer pour elle. La discussion revint bien vite vers elle alors, elle tenta de l'esquiver, avec une première tentative pas franchement réussie. « Tu te trompes ! Rogue serait sans doute la dernière personne à qui j'aurais envie de me confier ! » Elle sourit d'un air penaud mais comprit que cela ne suffirait pas alors, soupirant, elle ajouta « Ca n'a pas été super drôle à Noël, ni depuis d'ailleurs.. » La disparition d'Alec, sa morsure, l'inquiétude, la colère d'avoir été écartée, et puis.. « Et j'ai l'impression de tomber malade.. » Elle avait chuchoté ces derniers mots, presque honteuse de son état de santé si précaire, mais elle savait qu'Eris pouvait comprendre, elle qui l'avait tomber malade presque chaque année, quand des nuits passées à l'infirmerie suffisaient encore. Elle avait une peur tenace de retourner à Ste Mangouste, là où tous ses cauchemars avaient débuté, et elle ferait tout pour ne pas y retourner, mais il ne fallait pas que qui que ce soit apprenne qu'elle ne tenait que grâce aux potions illicitement obtenues, sinon elle risquait d'y être ré-expédiée en quatrième vitesse. « Les choses n'ont pas vraiment changées, au final ! »

@Eris Goldstein

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Un sourire sur les lèvres aux quelques mots d'Alma, Eris retrouvait la jeune femme qu'elle avait toujours connu, bienveillante et adorable. « C'est gentil de dire ça » Elle ne se trouvait pas formidable et encore moins en cours où elle commençait à accumuler pas mal de retard parce qu'il lui était impossible de ne pas dissiper, de rester concentrée sur ses devoirs pendant plus de trente minutes ce qui, évidemment, rendait les révisions difficiles. La blairelle n'en parlait pas mais les professeurs le savaient, certains des autres étudiants de sa promotion s'en étaient rendus compte aussi puisqu'elle enchaînait les T avec une facilité débordante mais elle avait l'impression qu'il était trop tard pour elle cette fois. Les buses avaient été validées en cinquième année avec du mal et peut-être aurait-elle dû s'inscrire au club de tutorat depuis mais évidemment, tête en l'air, elle n'avait rien fait. Seulement ce n'était pas du tout ce qui lui semblait à cet instant précis, Alma qui semblait fatiguée, bien plus que d'habitude, et de nombreuses émotions distinctes émanant de la brunette qui en disaient long sur son état. Un rire lui échappa à la mention de Rogue et elle secoua la tête, amusée par cette remarque insolite. « Je me sens beaucoup mieux maintenant que je sais que tu me préfères à lui » affirma t'elle en profitant de cette tentative de blague pour s'asseoir sur le canapé près d'Alma. « Il s'est passé quelque chose dans ta famille ? » Parce qu'à Noël, la plupart des élèves rentrait chez eux et elle savait que la jeune femme faisait partie de ceux-là, elle qui avait de nombreux frères et soeurs, même ici au château. « Tu veux dire vraiment malade ? » Et elle ne signifiait pas que la Spinnet faisait semblant, loin de là, elle voulait seulement comprendre s'il s'agissait d'une simple grippe ou si c'était beaucoup plus que ça, comme ce qui l'avait tenu éloignée de l'école pendant plusieurs mois. « Tu as vu madame Pomfresh récemment ? » Parce que maintenant elle était inquiète, qu'importe le passé entre les deux filles, l'éloignement et la culpabilité, la Goldstein ne pouvait délibérément pas laissé passer cette information. Alma était de ces âmes et corps fragiles et elle ne devait pas en avoir honte, chaque organisme était différent après tout. « Est-ce que tu as peur d'y aller ? » Peur de savoir que le mal qui la rongeait physiquement était plus grave qu'elle ne le pensait ; peur de devoir passer à nouveau par la case hôpital et dans le même temps, bousculer sa scolarité un peu plus. « Alma... tu dois prendre soin de toi » se permit-elle d'ajouter, conseil qu'elle lui donnait sans encore une fois s'en sentir réellement légitime ; et peut-être que la sorcière lui dirait de se mêler de ses affaires mais ce n'était pas vraiment quelque chose qu'Eris pouvait ignorer.  

tw: violences sur enfant.

C'est gentil de dire ça. Il y avait tant de douceur dans cet échange, cette discussion qu'elle avait avec celle qui avait été son amie, sa colocataire, qu'elle en oublia un instant pourquoi elle avait bien pu se fâcher contre Eris. Pourtant, elles avaient été plus fortes que ça, plus fortes que les semaines passées à l'infirmerie, plus fortes que les révisions longues et douloureuses, plus fortes que l'agacement qui prenait racine dans le stresse et l'anxiété des révisions; elles avaient connu des périodes plus douloureuses et elles avaient tenu le coup. Alma en tira une des leçons qui jalonneraient sa vie: loin des yeux, loin du coeur, et elle était tout autant responsable de la fanaison de leur relation. Il ne tenait qu'à elle de l'alimenter à nouveau et, à défaut de ce qu'elles avaient été, peut-être pourraient-elles être autrement ? Il existait tant d'amitiés, comment croire qu'elle savait tout ce qu'il y avait à écrire ? Sa remarque fit rire Eris et elle se rappela, Alma, qu'elle avait toujours eu un rire qu'elle aimait, un rire note de musique, un rire trille, de ceux qui font sourire et mettent du baume au coeur. Et pourtant, la discussion prit un tour bien moins agréable quand Alma évoqua le repas de Noël et les vacances; elle éluda, cependant, peu désireuse de revenir dessus, elle qui voulait garder ça derrière elle et se préserver de tous ces maux. « Comme d'habitude, je crois que mon père s'est voué lui-même à ne plus parler à ses enfants alors, petit à petit, les conséquences sont là ! » Fataliste, elle haussa les épaules, comme pour lui signifier que de toutes façons, il n'y avait rien de plus à faire. Est-ce que tu as peur d'y aller ? Son esprit se teinta de noir, immédiatement, comme à chaque fois qu'elle repensait aux nuits de douleur qu'elle avait passé là-bas, quand Il travaillait. C'avait été des heures terribles et sombres, et elle s'était promis de ne plus y penser, pourtant, elle continuait encore et encore d'y revenir, en cauchemar ou lorsque son esprit s'égarait; c'était en grande partie ce qui l'avait poussée à trouver elle-même les potions nécessaires à booster son immunité. Ses yeux s'emplirent de larmes et elle détourna le regard; elle s'en voulait de ne pas parvenir à garder le cap et à assumer pleinement ce qu'il s'était passé. Le monstre qui s'en était pris à elle n'avait que peu de possibilités d'étendre son venin aux murs de l'école et pourtant, il conservait une emprise sur elle qui défiait l'entendement.  « Mais je prends soin de moi, c'est ça le pire ! Je prends soin de moi  mais ça suffit pas, tu sais? » Elle ne voulait pas s'agacer contre Eris, elle n'en avait pas envie et surtout, son amie ne méritait pas ça. Mais elle la connaissait si bien, elle avait été capable de cibler si rapidement ce qui n'allait pas. « Je ne veux pas retourner à Ste Mangouste, alors, je fais comme je peux pour tenir le coup ! Il est hors de question que je redouble, j'ai assez donné ! » C'était des larmes de colère qui brûlaient ses yeux, parce qu'elle détestait son état de santé qui la conduisait à redouter chaque hiver et chaque toux qu'on entendait résonner dans les couloirs du château. « Pardon, c'est pas contre toi, tu sais. Mais j'en ai marre d'être celle qui est toujours malade. J'ai envie d'aller faire du patin sur le lac sans me demander si je risque pas de choper une pneumonie au bout de cinq minutes, ou de supporter les changements constants de température dans ce château. » La magie des saisons qui n'en faisait qu'à sa tête depuis le début de l'année n'aidait pas, c'était vrai, mais elle tenait le coup, pourtant. Elle rêvait simplement de l'été qui arrivait, avec sa vague de chaleur, ses températures ahurissantes et la possibilité de se promener en t-shirt sans manquer finir à l'hôpital tous les deux jours.  « Comme je te disais, rien de bien nouveau. » Et elle se mit à rire, au milieu des larmes de colère, parce qu'il n'y avait rien de plus à dire; et quelque part, au fond d'elle, elle se sentait soulagée d'avoir pu vider ce qu'elle avait sur le coeur.

@Eris Goldstein

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Elles avaient été proches, colocataires de dortoir pendant plusieurs années et leurs lits séparés de rien, Alma était d'une douceur extrême qui avait forcément vite attiré Eris. Elle avait appris à s'entourer de personnes comme elles, des gens avec le coeur en or et un fond gentil parce qu'au quotidien, elle ne supportait pas vraiment celles et ceux à la personnalité et aux émotions complexes. C'était une forme d'égoïsme d'une certaine manière, elle commençait à le réaliser Eris, tout comme elle réalisait qu'il lui était impossible d'échapper à ce qui lui faisait peur chez les autres. La Spinnet avait eu des problèmes et au lieu de l'aider et se montrer présente, l'année de différence entre elle à cause du redoublement de la plus âgée les avait éloigné jusqu'à aujourd'hui. Elle ne prétendait pas que tout pouvait s'arranger en un clin d'oeil - elle n'était pas si idiote - mais il y avait une amélioration avec cette discussion quand les blairelles n'avaient pas échangé deux mots depuis des mois. Elle s'intéressa en lui posant des questions pour savoir ce qu'il se passait chez elle - à la maison ou au château d'ailleurs - et la mention de son père fit froncer les sourcils de la Goldstein. Elle l'avait peu entendu parler de lui avant, comme le sien était un sujet tout aussi sensible. « Mais tu as encore des petits frères non ? » Ils étaient une grande famille, ce détail concernant les Spinnet tout le monde le connaissait. L'ambiance changea du tout en tout lorsqu'Eris lui demanda si elle avait peur d'aller voir Madame Pomfresh, sans savoir qu'en réalité c'était l'idée même de l'hôpital qui effrayait Alma. Elle sentit ses émotions plus noires et contrariantes, s'inquiétant de ce qu'elle croyait être la difficulté de son ancienne amie. « Tu trouves qu'elle ne te soigne pas bien peut-être ? L'infirmière de l'école ? » Elle avait dû ajouter ces derniers mots à l'expression perplexe de la pousfsouffle, l'empathe ne calculant pas combien elle était à côté de la plaque. « Je pourrais t'accompagner si tu veux » « Enfin moi ou bien ton frère ou ta soeur.. » se reprit-elle pour ne pas s'inclure dans le cas où Alma préférait être avec ses véritables proches. « Tu n'as pas à y aller toute seule si c'est ce qui te fait peur » De la même façon qu'elle avait tout à fait le droit d'avoir peur après tout ce qui lui était arrivé jusque là. Elle se recula légèrement lorsque la brunette à ses côtés explosa légèrement sa frustration, consciente que peut-être elle ne se comportait pas comme il le fallait. Quand enfin elle parla de Sainte-Mangouste et du souhait de ne pas y retourner, Eris comprit un peu mieux et soupira en posant une main sur son bras. « Tu devrais peut-être en parler avec tes médecins ? Tu ne sais pas, il y a des traitements qui sortent tous les jours, qui te dit qu'il n'en existe pas un qui puisse t'aider ? Terry parle souvent des recherches médicales » Son petit-ami qui suivait le cours de médicomagie, qui avait fait son stage à l'hôpital et qui bientôt, partirait étudier cette même matière à Oxford. « Si... si personne ne sait que tu es encore malade, ils ne pourront pas t'aider » Demander de l'aide était compliqué pour beaucoup de monde mais c'était important. « Je suis désolée que tu aies à subir tout ça, c'est très injuste » Et ça aussi, elle commençait à s'en rendre compte, Eris, que la vie n'était pas toujours juste et encore moins avec les personnes qui le méritaient pourtant amplement. Les larmes d'Alma se mélangeant à ses rires, sa main vint se poser sur sa cuisse finalement et elle resserra son étreinte dans un soutien réel et sincère. Elle ressentait cette tristesse et cette lassitude sans pouvoir faire grand chose évidemment que la laisser évacuer son trop plein d'émotions. Elles restèrent en silence pendant de longues minutes pendant qu'Alma faisait juste ça et qu'Eris se retenait de la serrer très fort dans ses bras et quand celui-ci devint un peu trop pesant, elle releva les yeux vers la Spinnet, un petit sourire au bord des lèvres. « Ça va mieux ? » osa t'elle poser comme question, en sachant que rien n'était encore réglé mais que peut-être, elle se sentait mieux. « Heureusement que ce n'est plus trop la saison du patin sur le lac gelé... » tenta t'elle pour la faire rire, humour pas toujours convaincant mais naturel. Ce serait bientôt le moment de ressortir les short et les t-shirt, chose dont elle avait particulièrement hâte.

Elle fronça les sourcils alors qu'Eris lui faisait penser à ce qu'elle redoutait justement; elle avait peur que la situation devienne invivable pour eux, et malgré les dernières vacances passées qui ne s'étaient pas exactement passées comme elle le souhaitait, elle se devait de rentrer, pour les prochaines; s'assurer que les plus petits ne trinquaient pas eux aussi, de l'absence émotionnelle de ce père qui avait, semble-t-il, décidé de ne pas tous les aimer de la même façon. « Si.. J'espère que ça ira pour eux.. » C'était étonnant de voir à quelle vitesse elle était parvenue à s'ouvrir à nouveau devant Eris, comme si les derniers mois n'avaient pas existé; elle avait conservé ce côté rassurant, connu, et cette discussion lui faisait du bien, à Alma. La conversation glissa sur Ste Mangouste et, évidemment, elle avait raison dans ce qu'elle lui offrait comme solution, et c'était uniquement la crainte des conséquences qui empêchait réellement Alma d'envoyer un courrier à son médicomage attitré pour lui parler de son état actuel. « Tu as raison mais.. j'sais pas... s'ils peuvent toujours rien y faire..? »Elle avait tant voulu donner le change avec ses potions et sa volonté de gérer la situation seule qu'elle se trouvait bien honteuse, à présent que plus rien ne fonctionnait comme elle l'avait voulu. Parce qu'au fond, si elle se réjouissait de l'été à venir, elle avait envie de le passer avec ses amies, à profiter de la saison chaude pour sortir, rencontrer la vie hors les murs du château, pourquoi pas rencontrer quelqu'un ? Devoir aller passer des jours ou des semaines à l'hôpital - ce n'était pas au programme. Le ras le bol monta pour finalement éclater dans une crise de larmes assez ridicule mais elle l'accepta, finalement, attendant qu'elle passe, Eris lui tenant compagnie, la main rassurant posée contre elle. Elle avait cru passer encore une soirée loin du tumulte de la salle commune pour ensuite aller se coucher; elle n'aurait pas pensé renouer avec une amie et quelque part, ça réchauffait son coeur de doux sentiments. Quand le plus gros de la crise passa, ce fut comme si les larmes avaient lavé ce qui gangrénait son humeur et alors, elle se sentit un peu mieux. Fatiguée, fébrile mais apaisait, quelque part. Elle releva un sourire timide vers Eris, soupira face à la douceur du regard qu'elle posait sur elle et ajouta, d'un air penaud « Oui... » Elle rit à sa plaisanterie et s'enquit à son tour « Excuse moi pour ce déballage.. Et toi, je peux faire quelque chose pour t'aider à affronter cette période d'examens ? » Les soirées passées à réviser sur leurs lits dans la salle commune, parfois à voix basse quand l'une des leurs s'était endormie lui revinrent en tête. « Tu te souviens quand on essayait d'apprendre par coeur les 7 préceptes de la création des potions pour les BUSES? » La douceur du souvenir de leur cinquième année s'insinua en elle et elle sourit « J'me rappelle plus de la chanson mnémotechnique qu'on s'était trouvées mais pendant l'examen, je l'avais eue en tête pendant une heure et demie, l'angoisse.. » Eris lui avait manqué, et quelque part au fond de son coeur, Alma se fit la promesse de ne plus jamais la perdre.

@Eris Goldstein

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Une main qu'elle voulait rassurante posée sur le bras d'Alma, elle ne pouvait que tenter de l'épauler dans ce qui semblait être un moment difficile. Eris et elle avaient été amies après tout et la blairelle lui devait au moins ça, pour les mois d'absence à ses côtés quand sans doute, elle avait eu besoin de quelqu'un à qui parler. Pourtant Alma faisait partie de ses personnes que la Goldstein pensait assez bien entourée, principalement parce qu'il y avait encore ses deux frères et sa soeur au château quand elle avait vu le sien quitter Poudlard pour l'Amérique avec très peu de nouvelles pour se consoler. Il y avait eu l'impression de le perdre à nouveau quand ils s'étaient doucement retrouvés, ce tiraillement dans sa poitrine qu'elle tentait de maitriser le plus possible, plus encore auprès de Terry qui avait lui, vu partir ses deux meilleurs amis, ses alliés, ses frères depuis sept ans peu de temps l'un après l'autre. Se soucier des sentiments et émotions des autres était sa façon à elle d'exister finalement, Eris qui ne savait pas comment faire autrement. Alors elle était là pour la Spinnet aujourd'hui et se promettait intérieurement de l'être encore à l'avenir parce que la poufsouffle allait mal et qu'elle détestait ça. Sa maladie et son système immunitaire affaibli évoqués, il n'y avait surement rien que la brunette ne puisse dire pour apaiser la sorcière, à part ce conseil de faire confiance aux médecins et médicomages qui pourraient l'aider mieux qu'elle ne le faisait. « Tu ne le sauras jamais si tu ne demandes pas » C'était facile à dire et une philosophie pas aussi aisée à suivre, la peur d'Alma qui était palpable et très logique si elle venait à apprendre que personne ne pouvait rien faire pour la soigner. Alors elle comprenait les larmes de la belle et son angoisse, et tenta de la faire relativiser avec une petite plaisanterie concernant les températures, loin d'être propices à une virée sur le lac gelé. « Ne t'excuse jamais de laisser parler tes émotions, Alma » C'était normal, c'était même essentiel pour se sentir bien et mieux plutôt que de les garder enfermées dans sa tête et son coeur jusqu'à l'explosion. « C'est beaucoup plus courageux de les exprimer que de les garder pour soi, tu sais ? » C'était son avis parce qu'alors il fallait trouver l'audace de se montrer vulnérable et c'était tout à son honneur. « Tu es courageuse » ajouta t'elle avec un sourire, compliment qu'elle pensait vraiment. « Pour mes examens, je n'ai pas d'autres solutions qu'apprendre, j'imagine » Et l'idée lui déplaisait fortement, non pas par fainéantise mais parce qu'elle préférait un apprentissage différent que des leçons à seulement réviser par coeur. « Terry va m'aider un peu en plus, ça devrait aller » Ce sorcier exceptionnel qu'elle avait la chance d'avoir comme petit-ami depuis des mois. Elle espérait pouvoir valider ses Aspics et en finir avec les cours par la même occasion. « Je me rappelle, c'était génial » dit-elle en riant au souvenir de leur cinquième année et des BUSES, cette chanson qu'elle n'arrêtait pas de chanter et qui avait été efficace. « Elle m'a bien aidé, je suis sûre que c'est grâce à ça que j'ai eu une note acceptable en potions. Rogue n'arrêtait pas de me fixer pendant l'examen parce que je fredonnais sans m'en rendre compte » ajouta t'elle en riant encore, le coeur léger à ce rappel des plus plaisants. La discussion qui continua pendant de longues minutes avant qu'Eris ne se relève du canapé à l'entrée des autres élèves de leur maison, signe que le repas était terminé pour tout le monde. « Je devrais aller me doucher maintenant avant que tout le monde se rue là-bas » Et c'était quelque chose d'attendre son tour pour pouvoir se laver ! La vie en communauté avait pas mal d'inconvénients. « Ça m'a fait plaisir de discuter avec toi » lui confia t'elle avec un sourire sincère avant de s'éloigner un peu tout en lui adressant un signe de la main. Cela avait été une conversation étonnante finalement entre deux amies qui ne l'étaient plus mais Eris avait le sentiment que peut-être, cela changerait à nouveau et cette fois, pour le meilleur.

Elle était passée, la sensation de nausée et d'arriver à saturation; aussi sûrement que si elle n'avait jamais existé, elle était passée et elle était sûre que la douceur d'Eris n'y était pas pour rien. Elle sentait qu'elle avait été blessée Alma, de son redoublement et la perte de ses amis; à dire vrai, si elle ne parvenait pas réellement à parler de ses soucis de santé à celles qui étaient à ce jour ses meilleures amies, c'était probablement par crainte qu'on la rejette et qu'on l'oublie, une nouvelle fois, mais n'avait elle pas été injuste envers Eris? La maladie faisait peur, et elle avait été prise elle-même dans le tourbillon de cette nouvelle année. Une vraie amie ne lui en aurait pas tenu rigueur, ce qu'elle n'était visiblement pas. Elle se sentit soulagée d'un poids difficile à expliquer; la sensation que finalement, les choses n'avaient pas été uniquement en sa défaveur, que quelque part, elle n'avait pas cessé de compter, même si elles s'étaient éloignées. Elle rit en revoyant l'expression courroucée de Rogue et combien elles en avait ri après ça. C'avait été de bons moments, certains des plus doux de sa vie. « Rogue qui te fixe.. Quelle horreur ! » Les minutes filèrent et finalement, Eris se releva pour la quitter, laissant flotter entre elles une ambiance douce; celle de l'amitié qui se noue, comme avant, quand elles étaient encore des enfants. Répondant à son signe de la main d'un grand sourire, Alma lui répondit « A moi aussi ! A très vite ! » et se dirigea vers son dortoir pour s'enfouir sous les couvertures. Elle repensa à leur discussion, à ces sujets qu'elles avaient abordé simplement, comme si jamais elles n'avaient cessé de se côtoyer et Alma se promit de se rendre à Ste Mangouste durant l'été; pour leur demander où ils en étaient de leurs recherches, pour leur quémander des solutions à sa condition qui ne cessait de l'embêter, surtout en hiver, surtout ici. Peut-être qu'elle s'était orientée vers autre chose pendant l'été, mais Eris avait eu raison: si elle ne leur signalait pas qu'elle n'allait pas mieux, comment pourraient-ils l'aider? Se promettant de ne plus jamais cesser de les tenir au courant quant à sa santé, elle ferma les yeux, le sourire aux lèvres. Elle dormit d'un sommeil doux et sans rêve pour la première nuit depuis des semaines.

fin du rp.

@Eris Goldstein