Weasley, Farces pour sorciers facétieux. Max se tient devant la boutique et la détaille d'un regard légèrement sceptique. Façade d'un violet quelque peu criard, automate déployant son chapeau dissimulant une sorte de lapin en guise de bienvenue, elle observe les vitrines remplies de facéties dont elle n'a jamais entendu parler. Du moins pour la plupart, car la blonde semble deviner assez aisément l'utilisé de certaines qu'elle avait déjà pu croiser à Ilvermorny ou tout simplement de l'autre côté de l'Atlantique. Elle observe aussi les sourires des sorciers jeunes mais aussi moins jeunes sortir de la boutique avec leurs sac parfois bien remplis, sans être vraiment étonnée alors que ses quatre derniers mois à l'école sorcière du pays lui avaient prouvé combien les britanniques aimaient chahuter et se faire des farces. Elle hésite Max, elle sait qu'elle n'est pas vraiment censée mettre un pied là dedans, surtout quand River la suit comme son ombre. Seulement il est à Gringotts présentement et elle, elle s'ennuie fermement. Les boutiques ici ne sont pas toutes assez d'actualité à son goût, la plupart ont même cette mauvaise odeur d'ancien temps qu'elle ne supporte pas. Max préfère quand ça scintille elle, quand tout est net, sans imperfection, elle préfère le luxe et ses matières dominantes comme le cuir et le marbre, elle aime l'argent (le vrai) et l'or, les pierres précieuses, les diamants. Rien de ce qui semblait s'associer à la boutique se dressant devant elle mais Max restait tout de même quelque part attirée par elle. Comme elle l'était sans cesse depuis janvier – et même un peu plus longtemps à dire vrai, ce n'était pas pour rien que ses parents l'avaient envoyé ici par mesure de sécurité quant à leur réputation – l'américaine avait une part de son cœur un peu plus rebelle que l'autre. C'était à cause de cela qu'elle avait pris plus de risques ces derniers mois, qu'elle s'était sentie aussi parfois plus vivante que jamais. Peut-être alors est-ce pour cela que la blonde finit par pénétrer dans le magasin, oubliant River devenu comme son ombre durant ces vacances d'avril, elle en profite pour flâner dans les rayons sans absolument rien oser toucher. Tout autour d'elle, les objets sautillent, les clients se font avoir, des objets volent, des étincelles jaillissent et c'est un concert de stimulations visuelles, sonores et odorantes qui la déstabilise un peu. Si bien qu'elle ne remarque pas qu'elle avance en même temps qu'un employé transportant un gros carton entre ses bras et dans un déséquilibre évident en se rendant compte de leur prochaine rencontre frontale, Max se rattrape in extremis à une étagère faisant trembler plusieurs leurres explosifs dans leurs boites multicolores, amenant quelques petites étincelles à s'échapper et s'amuser d'eux deux. « My bad ! » elle ne s'excuse pas mais grimace d'un air désolé en croisant le regard de l'employé aux cheveux roses ce qui ne fut pas sans dérider son visage pour former un sourire amusé. « c'est un pari perdu ou une volonté d'être original ? » ose t'elle sans vraiment savoir ce qui lui prend, pourquoi elle est aussi à l'aise de confronter cet inconnu au regard pourtant un poil familier face à elle. Dans le carton entre les bras du sorcier, quelque chose bouge et ses yeux s'écarquillent un petit peu en voyant le dessus menacer de s'ouvrir. Max est presque sûre que si c'est le cas, une cacophonie supplémentaire à celle déjà actuelle s'ajouterait. « ça va aller ? » s'inquiéta t'elle alors en essayant de dissimuler son amusement en des lèvres légérement pincées. Pourquoi était-elle entrée dans cette boutique déjà ?

Aucune journée ne se ressemble en ce moment, et c'est une bouffée d'air frais pour Alec. Entre les soucis divers liés à sa condition de loup, l'incendie et ses sautes d'humeur, le sorcier trouve un certain confort dans son stage chez les Weasley. Ils ne le forcent pas à sourire tout le temps, mais ils ne le ménagent pas non plus, et c'est un réel soulagement pour Alec qui trouve peu à peu une routine terriblement douce dans son quotidien. Chaque jour est un tourbillon différent de farces, de surprises et d'un mélange chaotique de bonne humeur et de désordre, mais un désordre différent de celui qui règne dans sa tête, un désordre doux et apprécié. Il jongle chaque jour avec des leurres explosifs, des bonbons bizarres, des potions magiques, des animaux adorables, des objets aux effets inattendus et il se surprend à apprécier ce stade qu'il a passé un temps fou à appréhender. Ce matin est chaotique, mais dans le bon sens du terme, parce qu'Alec n'a pas arrêté de bouger dans tous les sens. On lui a confié la tâche de faire l'inventaire de la réserve, et de restocker les produits manquants dans la boutique aujourd'hui, une tâche répétitive mais suffisamment accaparente pour qu'il ne pense à rien en particulier. Ça aussi, ça fait du bien, d'avoir la tête vide, d'abandonner un peu ses pensées à l'extérieur de la boutique, et Alec en vient presque à regretter les moments où il ne travaille pas tant il est bien ici. « Pour les baguettes magiques factices c'est à droite m'dame. Non – non l'autre droite, oui voilà, niqueeel » il rigole et secoue la tête en prenant la direction opposée pour aller ranger un nouvel arrivage dans l'annexe de la boutique. Seulement, quelque chose – ou quelqu'un le percute, le carton dans ses bras menace de tomber et Alec, surpris par l'impact, vacille avant de récupérer son équilibre de justesse grâce à un réflèxe presque surnaturel. À ses côtés, l'étagère de leurres explosifs vacille elle aussi, attirant le regard amusé d'un Alec qui sourit en voyant quelques étincelles s'échapper entre eux. « C'est ce qu'on appelle une rencontre explosive j'imagine ? » il lâche en réponse à l'air désolé de la sorcière qui l'a percuté en la rassurant d'un sourire qui fait comprendre qu'il ne lui en veut pas. Et son sourire s'agrandit quand elle lève les yeux vers ses cheveux, Alec devinant sans mal ce qu'elle regarde, alors il hausse les épaules en levant ses yeux vers une mèche de cheveux rose qui retombe devant ses yeux. C'est partit d'une farce qui a mal tourné dans la boutique deux jours plus tôt et qui a coloré ses cheveux d'un jaune électrique hideux, et Alec, ne voulant pas garder cette trace, a enfin accordé le droit à Lavender de colorer ses cheveux de rose pour garder une trace de sa bêtise tout en l'adaptant à ses goûts. Aujourd'hui, le voilà alors avec de nombreuses mèches roses dans les cheveux, ce qui a le don de faire sourire la plupart des clients qu'il croise et qui le rend particulièrement bien intégré à la boutique. « Un peu des deux ? » il dit en riant, avant de renforcer sa prise sur le carton. « Mes potes voulaient que je le fasse depuis des semaines et j'ai fais explosé un pétard jaune fluo y'a deux jours, j'te raconte pas la tête que j'avais... » il rigole à nouveau et secoue la tête en passant sa main libre dans ses cheveux pour les ébouriffer. « Ils ont arrangé ça, mais désolé, je te raconte ma vie, tu dois avoir autre chose à faire. » il sent quelque chose bouger dans son carton, et sa main libre vient renforcer sa prise autour de celui-ci pour éviter de le faire tomber alors qu'un sourire mystérieux prendre forme sur ses lèvres, cette fois. Seulement, son sourire disparaît aussitôt et il prend cette fois un air plus grave alors qu'il se penche vers elle pour donner un ton de confession. « C'est un secret, j'suis pas censé te le dire mais y'a un nouveau produit là-dedans, il est pas encore commercialisé. » il regarde à droite, à gauche, puis max et lâche le carton pour lui faire signe de la main de s'approcher. « Y'a des créatures là-d'dans, des p'tites boules de malicieuses capables de créer des illusions visuelles » il prend une voix mystique et lâche un clin d'oeil à la blonde qui ne lui laisse pas la possibilité de savoir s'il dit la vérité ou non. Il lève son doigt jusqu'à ses lèvres pour mimer un « shh » et prend sa baguette coincée dans la poche de son jean pour lancer un sort sur le carton afin de le faire léviter et le libérer. « Je suis désolé mais tu me dis un truc, t'es une cliente régulière ? » son instinct lui souffle que non, et il est presque sûr d'avoir raison en voyant combien tout en elle contraste avec le lieu où elle se trouve, et s'il devine sans mal qu'elle est élève à Poudlard vu son âge, il sent un étrange sentiment de familiarité à son approche. « Ou alors t'es en quête d'une aventure particulière aujourd'hui ? Parce que dans c'cas là, je suis ton homme. » il lance avec un clin d'oeil complice. Tracas mis de côté pour que seul le Alec goofy, drôle et malicieux ressorte aujourd'hui, il jette un œil autour de lui pour s'assurer que personne n'a besoin de son aide avant de retourner toute son attention sur la blonde face à lui. « Qu'est-ce que t'en dis, je te fais visiter ? » il lui offre un sourire pour la convaincre, sans trop savoir ce qui le pousse à vouloir l'accompagner alors qu'il ferait tout aussi bien de la relâcher pour qu'elle vaque à ses occupations – et il est d'ailleurs prêt à se prendre un refus et à retourner à son inventaire mais curieusement, il ne l'espère pas. « Puis si t'as envie d'acheter un truc pour te venger d'un troll, je suis le mieux placé pour t'aider j'pense.. » pour illustrer son propos, il prend un objet au hasard et le tend à la blonde. « Tiens ça par exemple, ça fait disparaître une chaussette de chaque paire que la personne visée possède. C'est super chiant, non ? » il parle trop Alec, et sûrement qu'il va finir par l'embêter à force avec ses bêtises, mais une part de lui veut maintenir la conversation et continuer leur échange qui a commencé d'une bien drôle de façon.

Les leurres explosifs s'agitent à côté d'eux et Max n'est pas très certaine de vouloir rester ici, ni même dans cette boutique la sortant entièrement de sa zone de confort. L'américaine a l'impression que quelque chose de mauvais et farceur risque de lui arriver à tout moment et elle qui préfère le contrôle sur toute chose se retrouve bien vite mal à l'aise. Seulement il y a le sourire avenant et plutôt joyeux de l'employé aux cheveux roses devant elle qui lui courcircuite un peu tout ce à quoi elle pense et qui la ronge de nervosité. Il réussit à lui changer les idées, par les détails de cette histoire capillaire qui sait lui tirer un sourire en coin alors que silencieuse, Max l'écoute pourtant attentivement. Il avait dans sa façon de s'exprimer quelque chose qu'elle ne savait vraiment nommer mais qui lui plaisait, une légèreté à laquelle elle aspirait d'une certaine façon mais qu'elle savait incapable d'avoir. « Gryffondor. » glisse t'elle tandis qu'il s'excuse de lui raconter sa vie, ses yeux verts le détaillent avant qu'elle ne précise « je suis sûre que tu étais, ou que tu es gryffondor. » il n'y avait qu'eux pour avoir ce genre d'énergie, pas vrai ? Et ça l'amuse au fond, ça l'occupe aussi loin de sa routine agaçante avec River qu'elle pourrait renommer chien de garde ces temps-ci, ça reviendrait du pareil au même. Quand le carton entre les bras du sorcier s'agite, sa nervosité reprend le pas et il se penche vers elle pour lui confier un secret. Elle en fait alors de même, regardant le carton puis le visage face au sien avant que ses yeux ne s'agrandissent légèrement. « des illusions visuelles ? » elle est étonnée et même épatée, observant différemment la charge entre les bras de l'employé. « quel genre d'illusions ? » piquée dans sa curiosité, plus qu'elle ne le devrait sans doute, Max se met doucement à rire quand il la confond avec une cliente régulière. « oh, pas du tout. » non pas qu'elle le prenne mal qu'il l'imagine comme l'un des éberlués fans et réguliers du lieu et des farces, mais un peu tout de même. Ses bras vinrent se croiser devant sa poitrine et ses doigts ramenèrent quelques mèches de ses cheveux blonds derrière son oreille tandis qu'elle le détaillait. Max aussi avait une drôle impression de familiarité mais elle ne savait pas d'où elle lui venait. Et le sorcier la prend de court quand il lui propose une aventure particulière et de lui faire visiter, sa légereté l'emballe pourtant, plus qu'elle ne le devrait, elle qui n'était entrée dans ce magasin que pour se changer les idées et pour défier ce que l'on attendait d'elle. La routine, en somme. « je n'ai pas même le droit d'être dans cette boutique donc je pense que mon aventure a déjà bien commencé.. » Max file un regard en arrière sur les leurres explosifs dont certains s'agitaient toujours. « mais une petite visite serait bien, je présume.. ça pourrait me montrer pourquoi vous êtes autant friands de tous ces pièges.. » elle eut un petit sourire, ce n'était pas même une remarque médisante mais une véritable volonté de comprendre en quoi tout cela pouvait être véritablement marrant et non pas seulement incroyablement dangereux. Lorsque le sorcier lui présente un objet qu'il attrape près d'eux, ses sourcils se haussent et un mélange d'amusement et de douce inquiétude se fait ressentir. Et si un jour ça lui arrivait ? Elle n'était pas non plus la plus tendre après tout. « c'est donc pour se venger ? » ça, elle connaissait et en appréciait même secrètement l'art. Sa mère lui en avait pratiquement fait de nombreuses leçons quand elle était jeune. Max n'osait rien toucher mais l'engouement du géant à ses côtés la poussait à se sentir un peu plus à l'aise. « comment tu t'es retrouvé à travailler ici ? » à nouveau curieuse, elle ne peut s'empêcher de faire dévier son attention à son sujet malgré elle. Car ce sentiment de familiarité persistait sans comprendre d'où et pourquoi, elle comptait pourtant bien mettre le doigt dessus.

Une des choses qu’il aime le plus dans cette boutique, Alec, c’est le contact avec la clientèle. Raconter de folles histoires aux uns, plaisanter avec les autres, arracher des rires aux plus jeunes, faire découvrir des farces aux plus âgés… tout ça, ça fait partie de ses incroyables journées, et il adore l’idée de vivre tous les jours une aventure différente avec des gens aux personnalités différentes : certains rêveurs, d’autres plus malicieux, et même parfois quelques-uns un peu perdus. Tout est différent, aucune journée et aucune interaction ne se ressemble, et c’est si bon de vivre au jour le jour comme ça. Quand on le questionne sur ses cheveux roses, il a tendance à donner des réponses plus ou moins différentes. La veille, il a assuré à un enfant d’environ 5 ans que c’était une farce des lapins de Poudlard et à un adulte qui cherchait un cadeau d’anniversaire pour son enfant, il a affirmé que c’était la vengeance d’un concurrent dans l’art des farces et attrapes. Aujourd’hui en revanche, face à cette sorcière qui lui laisse une étrange impression de familiarité, il opte pour la vérité et ne peut pas s’empêcher de sourire au fil de son explication, surtout en la voyant si attentive à ce qu’elle dit. Lorsqu’elle mentionne sa maison, un éclat de rire dépasse ses lèvres. « T’as l’œil, je suis bien un lion. » il bombe le torse de fierté, particulièrement heureux d’avoir trouvé une seconde famille chez les rouges et or et il la dévisage un instant pour essayer de deviner sa maison. « Et toi.. laisse-moi deviner, Poufsouffle ? » il a un air très sérieux quand il affirme ça, mais rigole finalement après un instant pour balayer sa réflexion d’un revers de la main. « Non je plaisante. Je dirais plutôt… serpentard ? Malgré l’accent qui vient clairement pas d’ici. » il hésite un moment avec Serdaigle, il trouve qu’elle irait bien dans cette maison – et ce, sans même la connaître et alors qu’il s’apprête à faire une nouvelle réflexion sur ses origines, le carton remue entre ses mains et l’attention d’Alec est immédiatement détournée alors qu’il lui confie un secret sur le ton de la confidence, s’amusant de ses réactions et de son air soudain intéressé qui lui arrache un sourire. « Toutes sortes d’illusions, des animaux imaginaires, des objets, des décors aussi, c’est un vrai spectacle visuel ! Des illusions au toucher aussi, paraît que t’as l’impression d’être à la plage et de sentir le sable sous tes pieds, c’est fou non ? » il en parle avec passion, Alec, véritablement charmé et impressionné par les possibilités qu’offrent la magie et il adore en parler, la faire découvrir aux autres, parce qu’il estime que les farces et attrapes ne sont pas seulement destinées aux gens qui aiment les blagues, mais à tous ceux qui aiment les surprises qu’offrent la magie. Il a un grand sourire qui éclaire son visage quand il lui propose de lui faire visiter la boutique, le garçon qui a étrangement envie de lui faire découvrir ce qu’il aime tant en ces lieux et pourquoi il adore tant toutes ces farces et attrapes. Toutefois, son sourire s’affaisse un peu quand elle affirme ne pas avoir le droit d’être ici, et une pointe de regret vient l’étreindre à l’idée que leur aventure se termine déjà mais quand elle accepte finalement, son sourire refait surface. « C’est un art de détourner l’ordinaire et de trouver la magie dans le chaos. » il lâche de façon énigmatique en réponse à la question implicite de la blonde sur les raisons de son affection pour tous ces pièges, qui sont en fait bien plus que ça à ses yeux. Son regard croise le sien avec une lueur complice, et Alec la guide à travers la boutique pour lui faire découvrir un objet plutôt amusant. « Pour se venger, pour ajouter un peu de folie à la vie, c’est toi qui décide ça. » il hausse une épaule en se faisant la réflexion qu’il offrirait bien ce truc à l’un de ses potes pour l’embêter et a une esquisse de sourire à cette idée quand la question de la blonde le ramène à la réalité. S’il ne se renfrogne pas, il perd un peu de sourire et hausse les épaules d’un air qui se veut nonchalant avant de lui offrir la réponse la plus honnête possible : « Stage de huitième année obligatoire, ma sœur m’a aidé à le trouver. » il réalise ce que ça dit sur lui, le garçon pas capable de trouver un stage par lui-même et il se surprend à ne pas vouloir qu’elle ait une mauvaise opinion de lui, alors il précise : « C’est juste que les proprios sont ses anciens camarades de classe et qu’ils sont amis donc c’était pratique. » il hausse les épaules et profite d’un silence pour ranger quelques objets tombés par terre ou mal rangés par des clients quand une pensée le traverse et lui arrache un nouveau sourire alors qu’il cherche à croiser le regard de la sorcière. « Du coup, ça m’apprend un truc de plus sur toi. Je parie que t’es en 7A » pari risqué, mais elle n’a pas pensé à l’éventualité qu’il soit là pour son stage, alors il ne peut que supposer qu’elle n’est pas véritablement au courant car pas de la même promotion que lui. « Et toi, comment ça se fait que tu fais la rebelle alors que t’as pas le droit d’être ici ? » il est véritablement curieux à propos d’elle, et surtout, il arrive pas à se défaire de ce sentiment de familiarité qu’il ressent près d’elle, ça l’intrigue. Ça persiste et il est incapable d’identifier d’où il vient, fait d’autant plus frustrant quand elle est face à lui. « Viens, suis moi » il s’assure que personne n’a besoin de lui dans le coin et se retient de prendre sa main pour l’entraîner à sa suite, mais s’assure qu’elle le suit bien alors qu’il l’entraîne dans les hauteurs de la boutique. Sur le chemin, il lui montre tout ce qu’il trouve d’intéressant, les étages débordantes de farces magiques multicolores, des boîtes de feux d’artifices farfelus, des objets ensorcelés criant silencieusement leur présence, des figurines moins silencieuses s’amusant à provoquer les malheureux les approchant de trop près. Là un globe de verre suspendu au plafond abritant une pluie perpétuelle de paillettes enchantées et qui ajoute une touche de magie éternelle à l’endroit. Ci-et-là, des produits s’activent sans prévenir, créant un spectacle joyeux et vivant et formant un théâtre de magie où se mêlant malice et harmonie. Tout ça forme un chaos que Alec adore, qui l’apaise et le fait rire à gorge déployée. Ils arrivent tout en haut de la boutique après avoir passé à travers un miroir passage secret et le loup pioche quelques bonbons dans un bol, dont certains qu’il tend à la sorcière. « Vas-y, goûte en quelques-uns. Ils ont tous des particularités différentes. » il prend les devants pour lui montrer, et fourre une friandise dans sa bouche qui, quelques secondes plus tard, le font léviter à quelques centimètres au-dessus du sol. « Plutôt fun non ? » il est infiniment amusé et se sent inspiré par le décor singulier qui les entoure. « Hey, tu sais cette boutique à des secrets, chaque farce à son anecdote et son histoire, tu veux en découvrir quelques-uns ? » air malicieux et complice au bord des lèvres, il se dirige vers une étagère débordante d’un millier de petits objets et farces. « Alors, t’en dis quoi ? T’as envie de découvrir un ou deux mystères derrières ces pièges ? » ses yeux pétillent d’une lueur aventureuse alors qu’il se met dos à elle pour chercher un objet, et il attrape finalement le premier qu’il trouve, tout en le dissimulant derrière son dos. « Ok tu vas devoir me faire confiance et fermer les yeux par contre. » difficile à demander pour un inconnu, mais il a envie de jouer le jeu jusqu’au bout. « Tend la main. » il attend qu’elle s’exécute et ceci fait, il dépose dans sa main un petit cube. « Vas-y, serre-le. » un sourire aux lèvres, il attrape un miroir à côté, et le tend devant la blonde pour qu’elle regarde son reflet… inexistant. Presque invisible, le cube à la faculté de provoquer une légère invisibilité, bien que le sortilège ne soit pas très puissant et permette tout de même de discerner le corps de l’autre avec un peu de concentration, comme une ondulation dans l’espace et le temps, ce qui permet à Alec de savoir précisément où elle se trouve. « Ici, c’est toutes les illusions, là-bas les métamorphoses, dans le coin c’est les feux d’artifices, là-bas t’as aussi tous les trucs inclassables et l’étagère là-bas, c’est tous les trucs liés aux sens. » il explique, toujours en lévitation grâce au bonbon alors qu’il se met en tête d’imiter la position d’un moine en prenant la position du lotus dans les airs. « Aller, à toi, choisis une farce, imagine son histoire et ses mystères. » il l’encourage d’un rire franc et ferme les yeux pour à son tour accueillir l’une des facéties tout en espérant qu’elle continue de se laisser emporter par la magie de cet endroit unique. La boutique leur dévoile ses secrets et leur accorde un moment de complicité et d’amusement entre ses étagères chatoyantes, et Alec se fait à nouveau la réflexion que cet endroit est définitivement magique, dans tous les sens du terme.

Max ne saisit pas encore toutes les nuances qui séparent les quatre maisons à Poudlard mais comprend bien par le rire du lion que ce dernier la taquine un peu en évoquant une autre maison que la sienne, lui confirmant alors juste ensuite bel et bien être une vipère, ici. Elle ne lui en dit pourtant pas plus, largement amusée par lui et sa curiosité surtout piquée à propos de ces illusions dont il lui fait part et qui l'intéressent beaucoup maintenant qu'il lui décrit ce qu'elles produisent chez celui qui les tiens en main. L'américaine est alors impressionnée, observant l'anglais avec attention, son grand sourire et cette énergie qui débordait de lui, qui au lieu de l'ennuyer lui faisait même plutôt du bien. Alec était solaire et tout ce qui dépassait ses lèvres était intéressant, c'était alors déjà plus que bon nombre des élèves que la blonde avait pu croiser au château depuis son arrivée, trouvant ainsi de plus en plus son choix d'entrer dans cette boutique comme le bon. Elle pense alors aux diverses façons dont les farces qui les entourent peuvent être utilisées et s'imagine déjà secrètement en utiliser, lesquelles ? Max ne savait pas très bien mais se doutait bien que le garçon saurait lui mettre en mains celles qu'il lui fallait. Il paraissait pratiquement expert d'ailleurs, si le carton entre ses mains ne tremblotait pas de temps en temps amenant la sorcière à froncer les sourcils. « tu as l'air d'adorer être ici. » et ça lui va bien au teint, il faut le dire, tandis que ses cheveux roses lui attirent de temps en temps le regard. Il semblait libre Alec et si léger, ça lui faisait du bien d'être en sa compagnie. « Je le suis. Depuis janvier du moins, je viens d'Ilvermorny. » pas qu'elle ait été obligée de le préciser mais la blonde avait envie d'être ex-equo avec lui, car Alec délivrait une part de sa vérité alors pourquoi pas elle. Après tout, il semblait être la plus amusante et intéressante rencontre qu'elle faisait de toutes ses vacances. « j'ai peut-être été attirée par le côté solaire d'un employé assez convainquant. » assume t'elle alors en souriant face à sa curiosité, ce qui n'était pas tout à fait faux d'ailleurs, elle était encore là grâce et pour lui, parce qu'elle s'en voudrait presque de le quitter là maintenant si elle le faisait tant il semblait excité par la situation. Alors Alec l'attire à sa suite en lui prenant la main et elle est un peu surprise Max, par cette familiarité et proximité, surprise qu'il l'initie alors qu'elle n'est qu'une totale inconnue à ses yeux mais aussi surprise que quelque chose en elle semble ressentir une forme de déjà vu. Pourtant, ils ne se connaissaient pas. Max tente de suivre comme elle le peut la visite guidée par le sorcier en observant toutes ces farces entreposées sur les étages qu'ils dépassent, sans rien n'oser toucher de peur d'en activer une parce qu'elle voit bien que la magie qui les anime est malicieuse. Il y a donc les surprises qu'elles produisent, les innombrables couleurs chatoyantes et puis surtout le rire franc de son guide tout particulier qui est la raison de ses sourires les plus chaleureux. Elle ne pensait pas autant aimer être en cette boutique Max, y faire cette rencontre là mais c'était le cas et il s'agissait de la meilleure décision possible. Dépassant un passage secret dissimulé par un miroir, la sorcière choisit l'un des bonbons qu'il lui tend tout en l'observant l'éviter, les yeux arrondis de surprise. « Mais ? » elle s'exclame dans un rire spontané à son tour. Pouvait-elle se le permettre, elle ? Et combien de temps cela allait durer ? Peu important, c'est avec le cœur battant un peu plus vite que Max avale le bonbon goût cerise qui la fait soudainement scintiller de la tête aux pieds sous le regard amusé d'Alec. « Plutôt fun oui. » et dans le bon sens du terme, ce qui lui plaisait encore plus et l'encourageait à avoir confiance. Il attire sa curiosité comme personne Alec et si Max doute tout de même parce qu'elle n'est pas si confiante en l'autre généralement, elle finit par acquiescer, le regard pétillant de hâte car elle adore les mystères, surtout quand la découverte semble aussi inédite. Fermer les yeux est un autre niveau de confiance à lui donner pourtant et la blonde accroche son regard au sien quelques secondes. Elle veut lui demander si il est certain de lui mais il a un air tellement confiant et enjoué qu'elle sait, qu'il n'a pas de mauvaises intentions. Alec lui inspirait la confiance, ce qui était véritablement rare chez Max. La blonde tend alors sa main et serre ce qu'il y dépose en s'obtempérant, tout de même quelque peu nerveuse. Elle est alors surprise lorsqu'en rouvrant ses yeux, Max ne s'aperçoit pas dans le miroir qu'il tient devant. Ses yeux s'agrandissent, elle est tout à fait épatée par l'enchantement qui n'agit qu'en une forme de faible ondulation pour dissimuler son corps. « C'est incroyable.. » et elle est véritablement surprise, observant le petit objet dans sa main avant de le serrer à nouveau et cette fois apparaître. « je comprends mieux pourquoi tu adores être ici, c'est jouer avec les limites de la magie et s'amuser avec. » elle a un petit sourire, toujours scintillante pendant que lui lévitait encore tandis qu'il l'encourageait à choisir une nouvelle farce et elle hésita un long moment Max en lisant les différents écriteaux sur les étages. « Mmh voyons voir.. » ses doigts manquent de peu d'attraper une petite boule de couleur rouge avant de finalement en attraper une toute blanche aux ondulés bleus, comme une petite bille spéciale. Elle la dépose au creux de la main d'Alec. « celle-ci est pour toi. » travail d'imagination demandé, Max invente alors une histoire. « vous vous êtes inspirés des perles des coquillages avec celle-ci après un été à faire de la plongée en méditerranée quand une sirène vous a invité temporairement dans son monde dans le but de vous manger mais aussi de vous montrer cette merveille qui te fera sentir un délicieux air marrin. » son sourcil se relève alors, curieuse de savoir si sur l'effet au moins elle aurait raison, elle qui avait cru sentir une petite pointe d'iode en la tenant dans sa propre main. Elle attend impatiemment la réponse du garçon alors que son scintillement commence enfin à s'amoindrir et qu'elle regarde ses bras en souriant. « je ne m'attendais définitivement pas à ça quand je suis entrée dans la boutique. » un petit sourire en coin pour Alec, la sorcière ajoute. « ni à être aussi amusée par un inconnu. » qui ne l'était plus vraiment si elle devait être honnête, le regard plus pétillant depuis qu'elle était avec lui, un sourire tout aussi réchauffé que le sien. Alec était unique et si agréable à côtoyer, qu'elle espérait déjà que ce ne soit pas leur seule rencontre, finalement.

Alec trouve un certain plaisir à cet échange avec cette sorcière, même si son intuition lui souffle que ce n’est pas n’importe quelle cliente et qu’il y a quelque chose de particulier chez elle. Il n’arrive pas encore à mettre le doigt sur ce qui l’attire chez elle, mais il y a bien quelque chose qui le pousse en sa direction et lui donne envie de prolonger la conversation, comme une connexion invisible qu’il ne s’explique pas. « C’est vrai. J’aime bien cette boutique. C’est rafraîchissant, on a un peu l’impression d’être une autre personne, dans un autre monde. » et c’est vrai quelque part, il ne pensait pas apprécier autant son stage mais dès qu’il passe le pas de la porte, il a l’impression de pouvoir laisser derrière lui son lourd fardeau pour être seulement Alec, un garçon goofy comme un autre qui a les cheveux roses, qui est un peu maladroit mais souriant. Elle lui apprend qu’elle vient de l'école Américaine et il lève un sourcil intrigué, se retenant difficilement de la questionner et de lui demander tout un tas d'informations sur la vie là-bas, dans cette autre école. Il est bouffé par la curiosité et l’enthousiasme, Alec, mais il ne veut pas non plus l'effrayer avec son énergie débordante alors il se maîtrise et opte pour un sifflement admiratif, rapidement suivi d’un sourire éclatant lorsqu'elle affirme avoir été attirée par le côté solaire d’un employé en particulier. Le cœur du lion se gonfle de fierté et de chaleur, particulièrement fier de son petit effet et de savoir qu'il a en quelque sorte réussi à la toucher, et il ne dit pas son dernier mot d’ailleurs alors qu'il entreprend de lui faire visiter le reste de la boutique et de prolonger le moment entre eux. Il se l’explique pas mais il veut pas qu’elle parte maintenant, et c'est étrange parce qu'il ne la connaît pas, ils n’ont que Poudlard en commun mais c’est tout de même dans un naturel déconcertant qu'il la prend par la main pour l'entraîner dans tous les recoins de la boutique. Il lui offre son savoir, ses explications et un brin de légèreté alors qu'il ajoute une touche de mystère et d'espièglerie à l'instant présent, un sourire qui ne quitte jamais ses lèvres à mesure de sa visite. Et il s’amuse vraiment, Alec, à faire découvrir son petit univers à cette inconnue qui n'en est pas tout à fait une, sourit avec fierté lorsqu'il lui arrache des rires ou des sourires, parce qu'il comprend qu’elle n'est pas dans son élément et il est d’autant plus comblé qu’elle reste pour lui en dépit de ça. Tout est naturel pour lui, débordant d’innocence et de douceur, alors il n’imagine pas un instant qu’il puisse demander quelque chose de difficile à Max quand il l'invite à fermer les yeux, mais il est heureux de constater qu’elle se prête au jeu, le lion qui en profite pour lui faire découvrir une farce et attrape qu'il espère saura l'amuser ce qui ne manque pas puisqu’il observe avec un regard fier son expression surprise et le sourire au coin de ses lèvres. « C'est exactement ça ! Quand je suis ici je peux repousser toutes les limites, c'est comme si tout était possible tu vois ? » il aime l'idée qu’elle comprenne pourquoi il apprécie autant les lieux, il aime aussi qu’elle se prête autant au jeu et qu’elle le suive jusqu'au bout de ses idées, allant même jusqu'à choisir une farce comme il le lui suggère. Il l’observe hésiter et garde le silence pour ne pas l’influencer, se contente de l'observer un long moment jusqu'à ce qu’elle revienne avec lui avec cette petite bille blanche aux couleurs bleues qui ondulent. Il a un franc sourire aux lèvres et tend sa main pour accueillir la petite boule, tout en écoutant avec attention l’histoire que lui conte Max. Le sorcier va même jusqu'à fermer les yeux pour s'immerger dans son récit, une esquisse de sourire qui flotte au coin de ses lèvres alors qu'il imagine aisément tout ce qu'elle décrit. Quand il rouvre les yeux pour croiser son regard curieux, il a une mine impressionnée et mime soudain un air suspicieux. « Avoue… tu travailles ici sous couverture en fait ? » il fait rouler la bille dans sa paume et l'écrase finalement entre ses doigts, une odeur marine s’en échappant avec une intensité presque déconcertante. « T’es plutôt douée en fait » entre ses doigts, la petite bille écrasée n'est maintenant plus que du sable blanc comme on en trouve sur les plus belles plages du monde. « Je préfère largement ta version à l’originale, je vais l’adopter pour les prochains clients » et il ne rigole qu'à moitié, le lion qui a finalement envie d’adopter l'histoire de la sorcière et la présenter à ses futurs clients parce qu'elle a su le convaincre et le surprendre et il adore ça. La réflexion qui suit lui arrache un sourire et il lui offre une révérence qu'il accompagne d'un léger rire. « Mais t’es restée, et je suis vraiment un homme chanceux » il a une drôle d'impression de déjà vu qui le serre au tripe quand il lâche cette réflexion, impression qui se renforce quand la sorcière le qualifie d’inconnu mais il est incapable de mettre le doigt sur ce sentiment. Il l’occulte pour l’instant et se contente de prendre une poignée de petites graines de couleur arc-en-ciel, dont une jaune qu'il glisse entre ses lèvres et qui à pour effet de modifier temporairement un détail de son apparence, ses yeux virant à un jaune électrique qui complète et contraste avec ses cheveux roses. Il tend sa paume ouverte vers Max pour la laisser choisir une friandise, un regard amusé la défiant de le faire. « En tout cas le plaisir est partagé chère inconnue. » cette drôle d’impression le frappe à nouveau, plus fort, le déjà vu qui le perturbe énormément au point qu'il en perde un peu son sourire. Pris d’un intuition, il dévisage la sorcière, et c'est le cœur battant à tout allure à cause d’un je-ne-sais-quoi qu'il ne parvient pas à identifier qu'il choisit soigneusement ses prochains mots. « Enfin on est plus des inconnus maintenant, tu peux m’appeler… » mais il n’a pas l’occasion de finir sa phrase qu'à ses côtés, une étagère tremble comme si quelque chose allait en sortir. Vif et réactif, Alec sort sa baguette magique et la pointe vers l'étagère, les tremblements qui s'atténuent presque aussitôt. « Ça arrive de temps en temps » haussement d'épaule amusé, il jette un œil derrière lui pour s’assurer que rien ne vienne les interrompre. « Alec, tu peux m’appeler Alec » la scène vécue il y a quelques semaines dans la pénombre s'est rejouée avec une précision déconcertante, si bien que le lion a du mal à croire à une coïncidence, mais à la fois il ne peut que penser que c'est trop gros pour être vrai. Un froncement de sourcils supplémentaires, il passe une main dans sa nuque en réfléchissant. « Tu vas me prendre pour un fou, parce que c'est pas possible. Mais t’as pas une impression de déjà vu ? » lui sait en tout cas qu'il vient de rejouer la même et exacte – a peu de détails près – scène qu'il y a quelques semaines, quand la nuit était tombée et qu’il avait croisé le chemin d’une âme bienveillante. Et ça ne peut pas être Max, c'est impossible, mais ça expliquerait aussi cette familiarité qu'il ressent près d’elle. « C'était toi n’est-ce pas ? » cette fois, il a une petite voix hésitante au moment de s’exprimer, parce qu'il a un peu peur de se tromper et d'avoir fait complètement fausse route. Mais quelque chose lui dicte que ce n'est pas le cas, que cette connexion qu'il ressent est bien réelle et qu'il a retrouvé cette âme qui semble s'être liée à la sienne cette autre nuit, comme si le destin ou peu importe la force plus grande d’eux avait décidé de les réunir.

Le sorcier la fait rire et ça lui fait du bien, de le faire simplement et aussi spontanément. En cette rencontre vraiment loin d'être habituelle, faite d'inattendu, de farces et d'imagination, elle redécouvre un peu de son âme d'enfance encore cachée en elle et tout ça, c'est grâce à lui. Cet inconnu qui lui fait face mais dont elle n'a pas vraiment l'impression qu'il lui soit étranger. « et mes royalties alors ? » elle le cherchait, évidemment que Max n'allait pas demander de compensation financière à l'utilisation de son idée mais elle trouvait ça amusant et très plaisant d'en recevoir les si bons compliments. Elle qui n'aurait pas même dû entrer dans la boutique, mais qui ne pouvait faire autrement que de rester, plus ou moins secrètement émerveillée par tout ce que le sorcier lui faisait découvrir. Comme ces petites graines qu'il lui présentait alors que les pupilles de l'homme à ses côtés venait de virer au jaune à cause de cela. Elle hésite un peu avant d'en piocher une et de le glisser sur sa langue. Violet venant onduler à travers toute sa chevelure blonde, la traverser en de jolis effets qu'elle ne remarque que du coin de l'oeil en tenant l'une de ses mèches en souriant. Tout était si étonnant, bluffant, même, d'imaginer que des sorciers avaient mis toutes leurs compétences et sérieux dans le fait de rendre la vie des autres plus légère. « c'est impressionnant. » souffle t'elle en souriant à nouveau, remarquant une mention familière sans réussir à totalement le faire. Mais Alec répète le mot clé, celui qui lui fait relever son regard avec une attention particulière sur lui avant qu'une étagère ne se mette à trembler à côté d'eux. Cela l'interrompt juste avant qu'il ne lui donne son prénom et si un froncement de sourcil apparaît, un sourire en coin également tandis que le sorcier réussit à calmer les choses. Alec. Il s'appelait Alec et Max trouva que ça lui allait particulièrement bien. Elle leva alors sa main en sa direction afin de la lui serrer. « Max. » pas de Wickham, pas besoin de mettre en avant son nom, sa famille ou sa réputation cette fois et d'une certaine façon, cela faisait du bien. Face au doute du garçon, la blonde commence elle aussi à laisser la part intuitive en elle s'éveiller, lui révéler ce qu'elle pensait déjà alors que dans une toute autre situation, on l'avait déjà empêché de connaître le prénom de celui avec qui elle était. Son rythme cardiaque s'emballe un petit peu en réalisant alors ce qui pourrait être vrai, aujourd'hui, en entendant Alec lui exprimer lui aussi ses doutes tandis que les yeux de Max s'agrandissent un petit peu. Elle se souvient de tout Max, de l'espace confiné, du souffle court, de sa main sur sa bouche et des mots rassurants, du timbre de voix de celui face à elle et de sa joue blottie contre lui. Sa main vient alors se loger devant ses lèvres tandis qu'une expression de surprise peint les traits de son visage et elle se met alors à rire Max, particulièrement étonnée. « cette nuit là, dans le placard.. » détails qui les menaient à bien vérifier qu'ils parlaient de la même chose et quand elle voit Alec acquiescer alors Max se met à nouveau à rire. « on s'est donc retrouvés après tout ce temps. » et quelle drôle de surprise il s'agissait tandis qu'elle ne le quittait pas des yeux. « j'ai été si curieuse après cette nuit mais je n'avais aucune idée de qui tu pouvais être. » naturellement, le duo revient vers les allées centrales de la boutique où Alec entrepose de nouvelles farces sur une étagère en rupture d'articles. « tu ne t'es pas fait avoir cette nuit-là ? » elle non, heureusement. Ils discutent de cette soirée, de leurs impressions et puis de la façon dont ils se sont tous les deux échappés et ont réussi à rentrer dans leurs salles communes de justesse. Ils parlent et puis rient encore, essaient une nouvelle farce jusqu'au au moment où son regard est attiré vers les grandes fenêtres et que Max discerne au loin la silhouette de son oncle la recherchant, elle se fige le temps de réfléchir à quoi faire. La blonde se retourne alors vers Alec et pose une main sur son avant bras. « je vais devoir y aller, mon oncle me cherche. » et le ton de sa voix indiquait la lassitude que ce fait lui imposait. « merci Alec, c'était.. les meilleures minutes de mes vacances depuis leur début. » l'étudiante ne mentait pas, elle avait passé un temps des plus agréables en sa compagnie et ne comptait pas sur le fait que ce soit le dernier. « je- mon nom est Max Wickham, si tu veux qu'on s'écrive ou alors.. on se reverra à Poudlard, j'imagine. » sourire sur les lèvres, elle se redresse sur la pointe des pieds pour lui embrasser la joue avant de s'éloigner, un petit mouvement de main amical en direction de celui qu'elle regrettait d'avoir à déjà quitter. « j'aurais tellement préféré rester tout l'après-midi avec toi. » comme derniers mots qu'elle lui adresse avant d'appesantir sa main sur la poignée avec un sourire contrit, dans une autre vie peut-être alors serait-elle restée et aurait-elle ri aux éclats pour le reste de la journée en apprenant à le connaître. Mais dans celle-ci, son oncle refuserait et trouverait un moyen de rendre sa vie chez lui encore plus barbante si il la voyait en ce lieu. Alors elle s'éclipsait, mais pas pour toujours, attendant avec impatience le prochain moment qu'elle pourrait passer avec le garçon car elle avait l'impression qu'entre eux deux, ce n'était que le début.

Alec reconnaît l’inconnue de sa nuit d’angoisse en la personne de Max et son cœur s’emballe alors un peu. Il se souvient de tout, le loup, de sa terreur nocturne, du calme de la sorcière, de sa main sur sa bouche puis dans la sienne, de la façon dont elle l’avait rassurée, mais aussi la manière dont il s’est tout de suite senti proche d’elle. Déjà ce soir-là, il avait l’impression que son âme était liée à la sienne et que quelque chose de fort s’était tissé entre eux sans même qu’ils ne connaissent le prénom l’un de l’autre. Il l’a cherché, longtemps, mais c’était presque mission impossible sans rien savoir d’elle, alors savoir qu’elle est là face à lui ne fait que renforcer l’idée que c’est un coup du destin. Ça fait sens finalement, parce que depuis qu’elle est entrée dans sa boutique et qu’elle s’est heurtée à lui, il n’a pas envie de la laisser partir, non pas à cause d’une quelconque attirance romantique, mais parce qu’elle lui inspire confiance et bien plus encore et qu’il a terriblement envie de la connaître. « Ça me fait plaisir de t’avoir retrouvée » il l’avoue sans mal, parce qu’il a toujours su que c’était quelqu’un de spéciale, et cette nouvelle rencontre le lui confirme, tout autant qu’elle lui permet de savoir qu’il a envie de la revoir. « Nope, je suis rentré dans mon dortoir sain et sauf, grâce à toi d’ailleurs. » il y a un sourire qui éclaire son visage à ce souvenir. La soirée avait si mal commencé, le loup en proie à une violente crise d’angoisse mais elle avait été là pour lui, et aujourd’hui encore il s’en sentait chanceux. Et il le lui fait comprendre en la remerciant une fois de plus, en se remémorant cette nuit-là et l’intervention du préfet, en imaginant d’autres scénarios. Et naturellement la conversation dérive à nouveau vers des choses plus légères, Alec qui ne peut pas s’empêcher de lui faire découvrir d’autres farces et attrapes, tout en essayant de la découvrir un peu elle aussi. Ils rient, et lui se sent vraiment léger en sa compagnie, comme si quelque chose en lui avait trouvé quelque chose de confortable en elle, et il apprécie cette sensation Alec après tous ces mois à galérer avec lui-même, avec son entourage et ses proches. Il n’est pas loup ni Spinnet près d’elle, il n’est pas monstre ni enfant rejeté, il n’est qu’Alec et ça lui fait un bien fou. Il ne voit pas le temps passer, et par chance la boutique n’est pas très animée, lui permettant de profiter de la présence de Max quand celle-ci attire son attention sur la présence de son oncle à proximité. Alec refoule une pointe de déception, mais sent une chaleur se répandre dans son cœur lorsqu’elle pose la main sur son bras et lui avoue que c’étaient les meilleures minutes de ses vacances. Il lui adresse alors un franc sourire, non sans recouvrir sa main de la sienne. « Et c’étaient les meilleures minutes de toute ma semaine. » et il ne ment pas, parce qu’il aime particulièrement son stage et y trouve un certain plaisir chaque jour, il y a pourtant cette connexion avec elle qui fait qu’il a aimé chacun des secondes passées à ses côtés, au point qu’il ait déjà envie de recommencer. « J’espère bien les deux. » ajoute-t-il dans un sourire à la mention des lettres, mais aussi de Poudlard. C’est peut-être étrange de l’extérieur, mais il se sent inexorablement lié à elle et ne peut que se réjouir de la revoir bientôt. Lorsqu’elle vient embrasser sa joue, il vient en retour effleurer sa main de la sienne en un geste doux et amical. « Une autre fois, je suis sûr qu’on aura plein d’autres après-midi ensemble. » plus qu’une simple envie, c’est une certitude, Alec qui n’arrive pas à voir les choses autrement et qui lui adresse un petit signe de la main quand elle pose la main sur la poignée. « Bye, Max. » il est déçu qu’elle doive retrouver son oncle, bien sûr, mais il sait que ce n’est que partie remise et il a déjà hâte de la revoir. Il en a d’ailleurs le sourire aux lèvres pour le reste de la journée, imaginant déjà leur prochaine rencontre et lorsqu’au soir il retourne chez Alicia, il gardera cette rencontre inattendue pour lui, juste encore un peu, et après de nombreuses hésitations, il décidera de prendre un parchemin et de lui envoyer sa toute première lettre, le loup bien incapable d’attendre la rentrée pour lui parler maintenant qu’il l’a retrouvée. A cette lettre se joindra une petite bille de couleur qu’elle a particulièrement apprécié, et il attendra sa réponse avec impatience, mais plus encore la rentrée pour la revoir.

fin