Il suffit de lire les premiers mots du parchemin pour que Willow ne comprenne que son petit-ami était abattu. L’impression d’avoir échoué à son concours pesait sur son moral, ce qu’elle ne pouvait que comprendre. Il avait misé gros sur ce concours après avoir été longuement perdu concernant ce qu’il voulait faire dans quelques mois à peine, alors ne pas avoir réussi était compliqué à accepter. Elle espérait que ça ne soit qu’une impression, la lionne, qu’il ait en réalité tout réussi, mais elle savait aussi qu’ils ne pourront en avoir le cœur net qu’au moment des résultats. En attendant, elle était déterminée à lui remonter le moral, à faire en sorte que son abattement ne dure pas. Elle était habituée à le voir solaire, Willow, toujours débordant de cette énergie positive qu’elle adorait tant et qui illuminait chacune de ses journées. Il était si souvent celui qui l’empêchait de sombrer qu’elle voulait être là pour lui, l’aider à surmonter ce moment difficile en lui changeant les idées. Le temps pluvieux l’oblige à changer ses plans et, après quelques mots échangés avec Bea, la née-moldue envoie un parchemin à Seamus pour lui donner rendez-vous. Elle passe l’heure qui suit à préparer tout ce dont ils auront besoin, aidée par Bea qui l’aide notamment avec ses sortilèges. Si sa magie était plus stable ces derniers temps, sans doute parce qu’elle apprenait peu à peu à affronter ses émotions plutôt qu’à les étouffer grâce à celui qui faisait battre son cœur si fort, sa meilleure amie restait bien plus douée en sortilèges et, surtout, elle parvenait à la rassurer sur ses capacités, ce qui était parfois tout ce dont elle avait besoin pour réussir. Salle prête, elle s’empresse de se préparer à son tour, choisissant une robe rouge fleurie qu’elle avait prévu pour une autre occasion mais elle savait qu’il aimerait, que peut-être, ça aiderait à lui changer les idées alors elle l’enfile sans plus hésiter. A l’heure désignée, elle sort de la salle de classe pour voir son petit-ami au bout du couloir. Il suffit de le regarder pour qu’elle ne voit à quel point son échec lui pesait encore, tristesse qu’elle ne désirait que chasser le plus vite possible. Alors, avec un sourire aux lèvres, elle presse le pas pour arriver à la hauteur de Seamus. « Hey lover. » Elle aime entendre le surnom qui glisse entre ses lippes alors qu’ils semblent tous les deux s’amuser à tester différentes façons de s’appeler, ces temps-ci, ce qui l’amuse et l’attendrit à la fois. Sans vraiment laisser le temps au sorcier de réagir, la brune glisse ses bras autour de lui pour le serrer contre elle en une étreinte visant à apaiser les maux du cœur. Forcément qu’elle en profite, car il n’y avait pas d’endroit où elle se sentait mieux que dans les bras de celui qu’elle aimait. Elle dépose un léger baiser sur ses lèvres avant d’attraper sa main dans la sienne pour entrelacer leurs doigts, avant de l’entraîner avec elle jusque la salle de classe. Elle l’ouvre et l’y attire, refermant derrière eux afin de ne pas être dérangés – nulle doute qu’elle saurait accueillir avec sa douceur habituelle quiconque viendrait interrompre leur moment. Elle a essayé de tout aménager au mieux, Willow. Les tabourets et tables ont été déplacés sur le côté et, au centre, trône une couverture épaisse avec quelques coussins et un panier en osier. Une petite boîte achetée quelques semaines plus tôt était ouverte et projetait, grâce à un enchantement, un ciel étoilé sur le plafond – gadget sur lequel elle avait craqué sans savoir comment elle s’en servirait forcément. Quelques orbes flottaient pour éclairer doucement la pièce, sort qu’elle avait elle même lancé en espérant qu’il tiendrait. « Tadaaaam ! » dit-elle en se reculant du sorcier et en ouvrant les bras pour présenter ce qu’elle avait préparé. Elle laisse Seamus observer la pièce et revient vers lui. « Je voulais faire ça dehors mais il fait que pleuvoir alors.. » Alors elle avait eut l’idée de tout préparer dans une pièce vide, parce qu’il était hors de question que la météo ne l’empêche de réconforter son petit-ami. « Si t’as pas envie ou que t’aimes pas, on peut tout abandonner tu sais. On range tout et on va juste au lit, on se met sous la couette et on ignore la terre entière jusqu’à ce que ça aille mieux. » Ses deux mains qu’elle attrape dans les siennes tandis que son regard s’accroche au sien, volonté de lui faire comprendre qu’elle ne lui en voudrait pas s’il préférait qu’il fasse autre chose. « Dis moi ce dont t’as besoin Seam, et je te jure de faire en sorte de te l’amener pour que ça aille. » Elle était prête à tout, Willow, à lui apporter tout ce dont il pourrait avoir besoin. Elle ferait tout pour lui, pour le voir sourire, pour aider celui qui prenait chaque jour une place plus importante encore dans sa vie.

Il n'y a que lorsqu'il croise enfin le regard de sa petite-amie que Seamus sent ses pensées cesser de l'accabler, lorsqu'il la prend dans ses bras et qu'elle l'embrasse que finalement, le poids pesant sur ses épaules commence à s'en aller. Elle était magnifique Willow, dans cette robe lui allant à ravir et qu'il est prêt à admirer dès qu'il le peut mais en tout premier lieu, il a besoin d'elle entre ses bras et soupire. « hey baby girl. » en une autre situation, peut-être qu'un sourire en coin aurait dessiné ses lippes à ce jeu de surnoms entre eux mais Seamus n'y pense pas là, maintenant que rien ne compte sauf elle tout contre lui et puis bientôt, sa main attirant la sienne dans le couloir du troisième étage. Elle apaisait sa tempête interne comme personne ne le faisait. « you're so beautiful. » ne peut-il s'empêcher d'ajouter en contemplant sa petite-amie dans cette robe qui n'est pas sans lui faire de l'effet, elle lui allait parfaitement et il n'en était même pas surpris. Regard qui plonge sur sa silhouette et l'admire, qui observe la façon dont le tissu se mouve autour d'elle, ils entrent alors juste après dans une salle de classe et Seamus est surpris parce que cela n'y paraissait pas tout à fait une fois dedans. Seuls au monde avec le verrou enclenché, il n'y avait plus qu'elle, lui et sa surprise et un sentiment bon, à mi-chemin entre la reconnaissance et une affection profonde l'emplit et se transmet à travers ses hazels lorsqu'il la regarde en serrant doucement ses doigts. « tout ça pour moi ? » le plus souvent, il était celui qui offrait aux autres Seamus, pas celui qui recevait et c'était même plutôt quelque chose de famille, chez les Finnigan. Mais aujourd'hui, c'était Willow qui lui permettait un moment hors du temps et dans leur bulle pour le soulager de la profonde déception qui lui volait sa joie. Et c'était avec ce genre d'actes généreux et bienveillants que Seamus savait qu'un jour il l'épouserait. Il admira alors les globes lumineux virevolter doucement et ce ciel projeté vers le plafond qui paraissait presque aussi vrai que nature. Dehors, la pluie martelait les vitres offrant à la pièce une sensation d'ailleurs, de confiné chaleureux et hors du temps. Une couverture et de quoi s'installer confortablement les attendait, tout ça avait été fait pour lui et un premier sourire craqua alors enfin sur ses lèvres. « you're perfect, this is perfect. » avançait-il alors après que Willow lui ait proposé de tout ranger si il ne le désirait pas. Mais elle capture ses mains sans savoir qu'elle détenait un peu plus son cœur en ce jour, la sorcière qui l'envoûtait et dont il se rapprocha pour entourer son petit corps de ses bras. « i just need you. » il l'enlace encore Seamus, parce que c'est dans ses bras qu'il fait taire la majorité de ses pensées, il enlace son soleil, celle qui le réchauffait de la meilleure des façons, aussi physiquement qu'en plein cœur car elle parvenait toujours à percer toutes les couches épaisses jusqu'à son cœur. Et lorsqu'il se sépare, le lion garde leurs mains enlacées pour l'attirer à sa suite sur ces places qu'elle avait prévu pour eux. « c'est un rendez-vous, alors ? » définitivement le meilleur moment de sa journée avec la meilleure personne possible. Seamus qui ne peut s'empêcher de la contempler dans cette robe, encore une fois. « t'es vraiment trop belle en rouge et dans cette robe. » parce qu'il ne se tairait jamais sur la beauté de celle qu'il aimait, Willow pour qui il était prêt à se damner pour un seul de ses sourires. Ses yeux se relèvent vers le plafond et un nouveau soupir dévale ses lèvres tandis qu'il croise les jambes l'une sur l'autre et s'appuie sur ses coudes. L'une de ses mains continue de jouer distraitement avec ses phalanges, de profiter de leur chaleur réconfortante, garder ce contact dont il avait vraiment besoin. « j'sais pas où t'as chopé ça mais c'est trop cool. » le genre d'inventions auxquelles il avait déjà pensé sans passer à l'acte, ça le fascinait, ça et combien les humains étaient capables de telles merveilles lorsqu'ils s'en donnaient les moyens, par amour surtout. Le sien qu'il admire à nouveau en faisant glisser son regard sur elle quand un fait évident s'impose une nouvelle fois à lui, Seamus était le plus chanceux des hommes.

Le compliment de Seamus ne peut que la faire sourire et rougir légèrement, comme à chaque fois qu’il la couvait d’attentions. Elle aurait dû s’y habituer mais n’y parvenait pas, sans doute parce que ça venait de lui justement et qu’alors, ça avait plus d’importance que venant de n’importe qui d’autre. Elle ne s’y attarde pas pourtant car Willow veut que tout soit tourné vers lui ce soir, il en avait besoin et elle voulait être là pour lui comme il l’avait souvent été pour elle. Elle n’avait pas aimé le ton abattu perçu à travers les parchemins envoyés, n’avait eu que l’envie de le faire sourire et rire à nouveau, qu’entendre ce qui était un vite devenu l’une de ses mélodies préférées. Elle l’entraîne dans la salle de classe vide qu’elle a aménagé, guette sa réaction. Un petit sourire étire ses lèvres quand elle réalise que tout semble lui plaire, soulagée en lisant l’émotion dans ses iris. « Évidemment, que c’est pour toi. » Le sorcier qui semble avoir du mal à y croire et forcément, la sorcière n’a que l’envie de le surprendre plus souvent avec des attentions de ce genre. Elle connaît son petit-ami et sa générosité incroyable qui était probablement un des traits de caractère chez lui qu’elle aimait le plus, mais elle se demandait parfois s’il ne venait pas à s’en oublier lui-même, à force de trop donner. Willow qui se fait la promesse de veiller sur lui, de veiller à ce qu’il ne laisse pas sa flamme s’amoindrir à force de trop la partager. Sourire qu’elle voit naître sur les lèvres de son petit ami et il n’en faut pas plus pour que ses lèvres ne s’étirent à son tour, ravie de voir que ça lui avait au moins un peu remonté le moral. Seamus contre qui elle se blottit tout en l’entourant de ses bras à son aveu, prête à tout ranger tout comme à rester dans cette classe pour toujours si c’était ce dont il avait besoin. « You have me. » L’étreinte qui dure quelques instants au cours desquels elle se sent bien, elle aussi, comme c’était toujours le cas dans ces conditions. Il n’y avait aucun endroit dans lequel elle se sentait plus à l’aise et en sécurité que dans les bras de son irlandais. Elle acquiesce en hochant la tête, le large sourire aux lèvres trahissant son enthousiasme vis-à-vis de ce rendez-vous qu’elle leur avait préparé. Elle s’installe sur la couette à ses côtés, ne pouvant s’empêcher de rougir une nouvelle fois. « Arrête ou je vais finir aussi rouge que ma robe en fait. » Seamus qui savait qu’elle rougissait facilement – du moins, quand il était à l’origine des compliments, elle avait plutôt tendance à lever les yeux au ciel quand ils venaient d’autres sorciers – et qui semblait prendre plaisir à lui faire perdre ses moyens, ce qui s’avérait assez facile à vrai dire. Main qui reste ancrée à celle de son petit-ami, c’est vers lui que son regard est dévié, Seamus qui était bien plus beau et intéressant que toutes les étoiles pouvant peupler le ciel. « Dans une boutique à Londres, j’y suis allée avec Bea ! On devrait y aller tous les deux, il y a des tas de gadgets cools que t’aimerais beaucoup. » Elle en était convaincue, le sorcier qui semblait toujours s’intéresser aux inventions en tout genre qu’il pouvait rencontrer. Willow qui croise son regard, ne résiste pas à l’envie de déposer un baiser sur sa joue avant de se redresser. « Ok alors.. est-ce que mon merveilleux petit ami a faim ? » Elle ouvre le panier et tente de le tirer vers eux sans grand succès, soupire avant de se tourner vers lui. « Bon c’était plus facile avec la magie, va falloir que t’utilises tes gros muscles là. » Ou qu’elle n’utilise un sort elle aussi mais elle n’en avait pas toujours le réflexe et, surtout, elle n’avait pas toujours confiance en sa magie. Elle n’avait pas envie de gâcher ce moment en foirant son sort (et, par la même occasion, si elle pouvait voir les muscles de Seamus à l’œuvre, elle ne s’en plaignait pas). « En fait, je savais pas trop quoi prendre alors j’ai du faire du chantage aux elfes pour avoir un peu de tout.. » dit-elle en haussant les épaules, une fois le panier devant eux. Elle sort deux verres qu’elle pose sur le sol pour leur servir du jus de citrouille avant de s’asseoir à côté de son petit ami à nouveau. Une main sur sa nuque qu’elle caresse du bout des doigts, elle lui dévoue toute son attention. « Tu veux en parler ? » Elle pose son menton sur son épaule, prête à l’écouter aussi longtemps qu’il en aura besoin. « T’es pas obligé si t’as pas envie. Si tu veux qu’on reste juste là, allongés tous les deux à regarder le plafond, ça me va, tant que je suis avec toi. » Rien d’autre ne comptait, parce qu’il était tout, Seamus, qu’il était son bonheur, celui qui comblait ses journées par ses sourires et son affection.

« ça tombe bien, j'aime bien quand tu rougis. » regard qui soutient le sien en l'avançant, Seamus qui reprenait peu à peu des couleurs tandis qu'il était enfin auprès sa muse, celle qui par sa simple présence redéfinissait tout et offrait à sa vie une qualité inégalable. Celle du cœur, de l'esprit et pour son âme, Willow avec qui il avait l'impression d'être en totale connexion, une harmonie comme il n'avait jamais connu avec n'importe qui – pas même Dean, ce qui n'était pas peu dire. Elle le comprenait et surtout, il avait l'impression qu'elle savait qui il était vraiment, quels étaient ses besoins, ses aspirations et son essence, cela se confirmait alors comme en ce jour où elle prend soin de lui de la façon dont il en a le plus besoin. Et il ne sait pas vraiment comment la remercier Seamus, ni comment il a pu avoir une telle chance de la connaître et de l'avoir dans sa vie. Mais Willow était là pour lui et par Merlin, qu'est-ce que ça lui faisait du bien, à lui, toujours présent pour les autres. Seamus l'écoute alors lui raconter où est-ce qu'elle a pu trouver cet objet fabuleux dont la magie se déployait pour lui, pour eux, en ce moment doux et hors du temps au sein de cette salle de classe, acquiesçant à l'évidence dont elle lui faisait part parce qu'il se voyait bien découvrir la boutique à son tour un jour. Un discret sourire jaillit à ses lèvres à son baiser sur sa joue avant qu'elle n'essaie de tirer un panier vers eux et qu'il ait à prendre le relai. « j'ai toujours faim. » il retrousse ses manches exprès dans un geste rempli de plaisanterie avant d'attirer l'objet vers eux afin de pourvoir aux demandes de sa belle qu'il laisse alors fouiller le bien. Amusé par son chantage aux elfes non sans pouvoir s'empêcher d'imaginer leur référente rouspéter à cette idée, il chasse cette idée en attrapant le verre de jus de citrouille qu'elle lui tend. Il arque son bras pour l'inciter à venir se caler un peu plus contre lui et porte la boisson à ses lèvres. Seamus adorait le jus de citrouille depuis qu'il était petit. « tu sais toujours ce que j'aime. » et peut-être aussi connaissait-elle ses sentiments pour elle, mais il se taisait car cette fois, le châtain ne comptait pas refaire la même erreur d'il y a quelques semaines. Pourtant elle pouvait le lire dans la façon dont il la regardait, toujours, du matin au soir et sans même que cet amour ne fluctue, il l'aimait Seamus, sans conditions, sans date de péremption. Ce qu'il aimait moins, c'était parler de lui et de ses soucis, si bien qu'il ne le faisait pratiquement jamais, pas à ses parents, pas même à ses amis en vérité mais Willow lui offre une fenêtre pour le faire et il hésite un long instant, c'est probablement la première fois qu'il le fait d'ailleurs. Le menton de sa sorcière sur l'épaule, il repose son verre au sol et regarde plus loin d'un air pensif avant de lui glisser un regard en coin. Ses beaux yeux bruns, c'était ce qui le rendait toujours particulièrement faible, c'était aussi ce qui le rendait le plus fort. Et en ce moment, il avait besoin d'être un peu des deux. « j'sais pas.. » c'était difficile de lâcher le morceau, il le sentait là coincé dans sa gorge et se la raclait d'ailleurs comme pour aider à le faire sortir mais il ne savait pas vraiment comment faire Seamus, à force de se taire, il avait oublié ce que c'était de se dévoiler. Alors son regard se baisse jusqu'au sol, entre ses deux baskets le temps de trouver les mots sans vraiment le faire, son véritable ressenti est finalement la seule chose qu'il parvient à exprimer. « ça m'gonfle, j'me sens nul et inutile, j'ai juste l'impression de mettre pris un mur dans la tête et maintenant de revenir dans cette sensation d'avancer vers le vide. » et ça l'agace, assez pour qu'il souffle sa frustration et relève ses yeux vers plus loin non pas pour échapper au regard de Willow mais presque comme pour s'échapper de lui-même. « j'sais déjà ce que tu vas dire, que j'le suis pas et que j'ai forcément quelque chose qui m'attend mais j'ai.. enfin j'ai pas besoin d'entendre ça là, je- je sais pas si tu comprends. » car c'était ce que tout le monde lui dirait ce soir et les jours d'après, ce qu'on avait déjà commencé à lui dire depuis son retour cet après-midi après qu'ils aient vu sa tête d'enterrement. Il n'avait pas forcément besoin d'être consolé et réconforté dans ce sens, juste d'être compris. Alors il ferme les yeux et enlace sa main à la sienne. « j'aimerais bien que tu vois ce que je vois quand je ferme les yeux et que j'imagine plus tard, le futur. » il ne réalise pas bien combien il prend les devants Seamus, parce que c'est une vérité qu'il vit de façon si franche que pour lui tout est normal. « j'vois un coucher de soleil et puis une grande étendue d'herbe avec un grand arbre, puis j'entends ton rire aussi. » il a un sourire sincère qui reste enfin sur ses lèvres quand il le raconte, s'empêchant d'en dire plus parce qu'elle avait de toute façon l'idée. Et ça l'apaisait lorsqu'il y pensait, image récurrente qui lui revenait depuis un rêve qu'il avait fait, le meilleur de tous d'ailleurs et parfois, souvent même, le simple fait de se tenir à ses côtés lui faisait penser qu'il y était déjà, dans ce rêve inégalable.

Il y a un petit sourire satisfait qui se dessine sur ses lèvres quand elle voit que tout a l’air de plaire à Seamus, y compris ce qu’elle avait ramené des cuisines. L’envie de prendre soin de lui qui était là, ancrée en elle, comme c’était souvent le cas pour Willow. Elle était ainsi, avait ce besoin presque viscéral de veiller sur ses proches, d’être là pour eux quand ils en avaient besoin. C’était d’autant plus vrai avec Seamus, l’irlandais qui ravissait un peu plus de son cœur à chaque moment partagé avec lui. Il était tellement solaire et lumineux qu’elle ne voulait que s’assurer que ça ne lui causerait pas de tort, qu’on ne chercherait pas à profiter de sa bienveillance naturelle ou que le monde n’essayerait pas de la ternir par les coups qu’il pouvait porter. Alors elle s’inquiète pour lui, nécessairement, surtout quand il semble aussi abattu que dans les parchemins qu’il lui a envoyé. Son attention lui est entièrement dévouée alors qu’elle attend de savoir s’il voudra lui en parler ou non, prête à accepter ce qu’il voudra dans tous les cas. Il hésite, elle le voit à la façon dont il la regarde elle avant de regarder vers le sol. Ses doigts qui continuent à jouer doucement avec ses mèches en un mouvement qui vise à l’encourager, à être là pour lui, aussi. Les premiers mots que son petit ami lui offrent enfin, sorcière qui a mal au cœur pour lui, d’entendre à quel point il pouvait se sentir si mal. Il ne méritait pas ça et elle aurait voulu le lui dire mais elle sait qu’elle doit le laisser parler, le laisser dire ce qu’il a sur le cœur pour gérer ce moment comme lui l’entendait. Willow aurait pourtant tant aimé voulu qu’il ne se voit comme elle le voyait – il verrait alors qu’il était loin d’être nul et inutile comme il semblait le penser à ce moment-là. Il verrait à quel point elle l’admirait, pour sa force de caractère et sa bienveillance à toute épreuve, à quel point elle voyait le bien qu’il faisait autour de lui en étant présent pour ses proches, en répandant sourires et rires sur son passage. Il verrait à quel point elle se sentait bien à ses côtés, sorcier qui était l’un des rares à lui apporter une telle sérénité – et c’était ce qu’il était, l’âme qu’elle avait trouvé sans même la chercher, celle qui lui correspondait et apportait à son être l’apaisement dont elle avait tant besoin. « De quoi tu as besoin, alors ? » demande-t-elle doucement, prête à lui apporter tout ce qu’il pourrait bien demander. Seamus qui ferme les yeux et s’empare de sa main, leurs doigts s’entrelacent alors tout naturellement. Son pouce caresse tendrement la main du sorcier alors qu’elle l’écoute attentivement, la née-moldue, un léger sourire qui se dessine tandis qu’elle imagine ce qu’il lui raconte. Son cœur qui bat un peu plus fort quand il évoque son rire car elle sait ce que ça sous-entend alors, sa présence dans cet avenir qu’il s’imaginait. Et ça ne peut que la combler un peu plus même si une part d’elle continuait à avoir toujours un peu peur, elle l’ignore, car cette vision rend Seamus heureux, elle le voit au sourire véritable qui s’installe sur ses lèvres. La brune se redresse légèrement et dépose un baiser sur sa joue. « J’aime vraiment beaucoup. » Elle est sincère et ne cherche pas simplement à lui faire plaisir, elle aime le fait qu’il s’imagine toujours avec elle et ça la pousse à vouloir livrer sa vérité. « Tu sais, quand on parle de ce qu’on veut être plus tard, on parle toujours du travail qu’on veut faire mais je pense pas que ce soit ça qui compte le plus, ce qui compte c’est d’être vraiment heureux. » Si le travail désiré apportait ce bonheur, tant mieux, mais elle restait persuadée que ce n’était pas l’essentiel. « Tu veux savoir ce que je vois moi, quand je pense à l’avenir ? » Elle pose à nouveau sa tête sur son épaule et ferme les yeux, se prêtant à cette activité qu’il avait lancé et qui, même si elle n’en avait jamais parlé, avait souvent peuplé ses rêves. « Je vois une maison un peu à l’écart du reste. Des animaux aussi. Des taaaas d’animaux. » Elle rit un peu avant de continuer. « Puis il y a toi. » Elle ouvre les yeux et relève la tête vers Seamus. « Je sais que j’en parle pas souvent parce que… Parce que j’ai toujours encore un peu peur. » admet-elle. Willow ne cherchait qu’à être honnête avec l’irlandais car c’était ce qu’il méritait et qu’elle refusait de lui mentir, de toute façon. Son cœur bat à tout rompre car la peur est toujours là mais qu’elle a décidé de l’ignorer, de la mettre de côté parce que son petit ami en avait besoin, et aussi parce qu’elle avait décidé que ses craintes ne pouvaient pas diriger sa vie. Seamus n’avait rien fait d’autre que lui prouver sa dévotion encore et encore, et c’était ça, finalement, qui l’encourageait à ignorer les peurs qu’elle nourrissait depuis un moment déjà, celles générées par des abandons qui avaient abîmé son cœur à chaque coup porté. Elle n’avait plus envie de laisser des expériences passées la priver d’être auprès de celui qu’elle aimait, la priver d’un bonheur qu’il était le seul à lui apporter. Alors la lionne pose une main sur sa joue qu’elle caresse tendrement, son regard se perdant dans le sien. « Mais j’y pense. J’imagine différentes visions de l’avenir qui m’attend et.. » Elle y pensait même de plus en plus souvent ces temps-ci. « Et t’es toujours là, Seam. J’arrive pas à imaginer un avenir dans lequel t’es pas. » avoue-t-elle alors, faisant vibrer en elle des craintes qui protestent alors qu’elle se dévoile tant – mais c’est facile de les ignorer, quand son cœur entier tambourine d’amour pour lui, quand elle ne peut que s’imaginer heureuse plus tard, parce qu’il est à ses côtés.

« Juste d'être avec toi et ne penser à rien d'autre. » pour le moment c'était ce dont il avait le plus besoin Seamus, avant d'être capable d'accumuler assez de courage afin de faire face à sa défaite évidente. L'échec avait été rude pour lui, l'était toujours mais là confiné avec la sorcière la plus importante de toutes dans cette pièce et coupés du monde, alors tout s'apaisait. L'inquiétude qui secouait son âme jusque là, la boule d'émotion et de frustration qui s'était bloquée dans sa trachée tout le long de son retour jusqu'au château. Tout disparaissait progressivement sous les attentions de sa petite-amie et c'était un fait réconfortant mais aussi puissant pour le lion qui jusqu'ici, n'avait jamais connu ça avec personne d'autre. Une preuve de plus qu'elle était celle qui lui fallait et qu'il désirait chérir toute sa vie, c'était d'ailleurs d'une certaine façon ce qu'il lui révélait là, en fermant les yeux et en prenant sa main. Seamus lui exposait une partie de son cœur en toute sincérité, cette vision au delà du rêve qu'il possédait et où elle y avait toute sa place. Alors si il craint un peu que cela ne lui fasse peur, l'irlandais est soulagé lorsqu'elle lui embrasse la joue et le rassure d'une certaine façon sur ce que l'ambition peut aussi être. Ca lui parle beaucoup à Seamus, évidemment que ça lui parle alors que son cœur était avant tout disposé en cette façon, en celle de chérir ceux qu'il aimait le plus, c'était comme ça qu'il était heureux lui. Si son sourire s'affiche, Seamus ne répond pas parce qu'elle enchaine sur sa vision à elle de l'avenir alors il acquiesce car évidemment qu'il veut savoir, il en a besoin. La tête de Willow se pose sur son épaule et un sourire plus doux persiste sur ses lèvres en la regardant silencieusement avant de fermer les yeux pour tenter d'imaginer tout ce qu'elle lui décrit. Seamus lâche alors un bref rire à la mention des animaux. « des taaas. » qu'il répète, le cœur aussi apaisé que s'emballant dès qu'elle le mentionne aussi simplement et sans détour faisant lui aussi partie du tableau. Alors toujours les yeux fermés, Seamus lui serre doucement sa main en l'écoutant lui évoquer cette peur qui persistait et qu'il n'avait pas encore tout à fait réussi à l'en débarrasser. Il en était un peu déçu – de ne pas encore avoir totalement réussi - mais comprenait amplement, soulagé qu'elle n'ait au moins pas peur de le mentionner, qu'elle se sente suffisamment en confiance auprès de lui pour le faire. Il se jurait Seamus qu'un jour cette peur n'existerait plus chez elle car c'était l'un de ses vœux les plus chers, le bien être entier de Willow Fleming. Sa main venant épouser sa joue, la sienne caressant du revers de ses doigts son bras, Seamus laissant son regard être accaparé par le sien comme il adorait l'être. Et il l'adorait elle, peut-être cela se lisait-il à travers ses hazels. Willow lui dévoilait plus qu'il ne l'espérait, cette assurance qu'elle aussi voyait cet avenir entre eux tandis qu'il ressentait une forme de chaleur et d'émotion se loger en son thorax. Son regard devint un peu plus intense à ce qu'il entendit tandis que son cœur s'emballait. Il s'efforçait à se répéter de ne pas trop s'emballer mais finalement, c'était la vérité de sa petite-amie qui venait effacer tous ces doutes l'assaillant depuis l'après-midi à propos de son avenir. Il savait Seamus que si elle était là, avec lui au sein de cet avenir, alors il n'avait rien à craindre. Elle serait le moteur parfait à ses efforts et de ses ambitions pour se surpasser et devenir la meilleure version de lui-même pour elle, pour eux. C'était une déclaration d'amour et c'est le sien, d'amour, qu'il lui dédia en se penchant jusqu'à elle afin de capturer ses lèvres. Sa main venue capturer le bas de son visage afin d'approfondir leur baiser, il l'embrasse jusqu'à lui offrir son propre souffle à défaut de pouvoir encore lui offrir son cœur tout entier. Et il y a ses lèvres qui s'étirent en un sourire tout en continuant de l'embrasser parce qu'au sein de ses pensées se répètent ses derniers mots et que ça le rend juste trop heureux. « j'y arrive pas non plus. » lui confie le lion entre deux baisers, sa main venant cette fois s'appesantir sur la cuisse de sa petite-amie tandis qu'il l'embrassait encore. C'est ainsi qu'il lui répond Seamus, qu'il tait les trois mots qui menacent à tout moment de dépassser ses lèvres alors il lui capture les siennes avant de se séparer d'elle, un sourire habillant toujours son visage, le souffle un peu plus court. « you make me so happy. » des plus sincères se dévoue à elle tandis qu'il ancre son regard au sien pour qu'elle comprenne à quel point il l'est. Seamus qui finalement s'allonge en l'emmenant avec lui pour continuer de l'enlacer. Il relâche un soupir rempli de soulagement. « you are the best girlfriend ever. » et il le pensait vraiment, l'irlandais dont l'humeur était totalement différente maintenant qu'il avait cette forme d'assurance que peu importe les obstacles devant lui, Willow serait là avec et pour lui. Un baiser déposé sur le haut de ses cheveux, il ne savait pas si il était finalement plus heureux ou soulagé.

Il y a son rire qui raisonne dans les couloirs et qu’elle essaye de taire en posant une main sur sa bouche alors que l’autre reste accrochée au bras de son petit ami. Celui-ci qui était comme toujours la cause de ses rires et qui était donc totalement coupable du peu de discrétion dont elle faisait preuve alors qu’ils quittaient la soirée clandestine. Elle s’en moquait au fond Willow car rien ne comptait que Seamus, Seamus encore et encore, Seamus vers qui elle se tourne pour venir l’embrasser spontanément dans un élan du cœur qu’elle ne savait réprimer. « T’es vraiment le plus drôle de tous les sorciers !» dit-elle contre ses lèvres avant de se décaler et d’attraper sa main dans la sienne. La brune se sentait encore légère – si grâce au temps et la nourriture avalée les effets du spacecake avaient commencé à s’amoindrir, elle restait tout de même influencée par la substance ingérée, démarche maladroite et le rire facile. Elle avait passé la meilleure soirée possible, d’abord avec sa meilleure amie puis avec celui qu’elle aimait, oscillant entre les éclats de rire et les baisers volés. Willow qui soupire, se tourne vers son irlandais en souriant. « Nan mais là je peux pas, je crois que je vais devoir emprunter ton dos... » Elle rit quand il se tourne et s’abaisse pour qu’elle puisse monter sur son dos, son bras qui s’accroche à son cou alors que ses jambes entourent sa taille pour être davantage maintenue. Seamus qui commence à monter les marches alors qu’elle ferme les yeux pour profiter de l’instant, de cette sensation qu’elle affectionnait particulièrement tandis qu’elle se trouvait sur son dos. « Hey on dirait un vrai pompier qui me porte secours ! » La sorcière qui en profite sans doute un peu trop en penchant sa tête pour venir déposer des baisers sur sa mâchoire et sur sa joue, incapable de résister. Et ça avait été ainsi toute la soirée, la née-moldue qui se laissait aller à suivre ses envies, celles qui ne faisaient que lui dicte d’être toujours au plus proche de son petit ami. Enfin, ils arrivent à leur salle commune après être passé par le tableau, Willow qui retrouve la terre ferme pour son plus grand regret – du moins, en partie. Parce qu’aussitôt se retrouve-t-elle au sol qu’elle ne se tourne vers Seamus pour l’attirer à lui et l’embrasser passionnément, reculant par la même occasion jusqu’à se retrouver bloquée contre le mur. Les sensations attisées par le spacecake qui la poussent à vouloir et à réclamer plus, elle vient glisser sa langue sur ses lèvres pour venir quérir la sienne en une danse qui la pousse à gémir doucement contre lui. La sorcière qui se laisse transporter par les sensations qu’il lui offre alors que ses mains explorent son corps avec avidité, incapable de faire preuve de la moindre retenue comme c’était sans doute un peu le cas depuis qu’ils s’étaient découverts autrement. Le sourire aux lèvres quand elle s’écarte à peine de lui, elle a l’impression que son cœur allait exploser tant il était soumis à des soubresauts causés par le sorcier face à elle, celui qui détenait l’organe et qui pouvait bien en faire tout ce qu’il voulait tant elle était folle amoureuse de lui. Si elle n’était pas forcément prête à assumer cette vérité, elle en avait conscience au fond parce qu’il était le centre de ses pensées, Seamus, qu’il était le seul capable de faire naître un sourire si aisément sur ses lippes, le seul en qui elle avait une confiance telle qu’elle s’était offerte à lui de bien des manières. « Fallait bien que je remercie mon pompier préféré. » Sa langue qui passe sur ses lèvres en même temps qu’elle ne laisse une main se faufiler sous son tee-shirt à la recherche de sa peau qu’elle explore du bout des doigts, Willow rapproche son visage, flirte avec ses lèvres qu’elle frôle sans plus s’y poser. Elle tente de calmer les battements affolés de son cœur mais elle n’y parvient pas – comment pourrait elle y parvenir quand le responsable de cette course folle était là, si près d’elle, à la faire chavirer simplement en la regardant comme il le faisait de son regard noisette. « Tu restes avec moi cette nuit ? » demande-t-elle alors qu’elle se perd déjà dans ses iris. Qu’il reste cette nuit et toutes les autres, qu’il reste pour toute l’éternité car même celle-ci ne suffirait pas à la rassasier de lui.  Et alors qu’ils sont là, l’un contre l’autre, Willow pourrait jurer sur Merlin que jamais elle ne s’était sentie aussi heureuse et amoureuse qu’elle ne l’était auprès de son lion, auprès de celui qui continuait, jour après jour, à révolutionner sa vie de la meilleure des façons.

Il est fier de la faire rire Seamus, il s'agit même sans doute de l'une des choses dont il est le plus fier dès lors qu'il a la chance de pouvoir entendre cette mélodie devenue si chère à son cœur. Et il se souvient aisément que déjà alors qu'ils n'étaient qu'amis celle-ci l'emportait, il pouvait se figer de longues secondes avec un sourire plutôt bête sur le visage avant que son meilleur ami ne lui donne un coup de coude pour qu'il se ressaisisse. Willow avait toujours eu cet effet incroyable sur lui et ce même avant qu'il n'éprouve des sentiments à son égard.. aujourd'hui, son influence était donc sans pareille. La sorcière qu'il admire du regard comme il l'a fait durant toute cette toute dernière soirée clandestine où elle avait revêtu l'antiquité et lui le combattant du feu. Ils avaient ri, dansé, ils s'étaient amusés de bien des façons, ils s'étaient embrassés puis ils avaient ri encore et encore. Un spacecake les avait surpris, ses effets étaient au moins à présent un peu amoindris de façon à ce qu'il n'imaginait plus les petites lueurs tournoyant autour de Willow comme des étoiles filantes adorant la plus belle de toutes. Mais ils n'étaient pas forcément plus alertes non plus, preuve était la façon dont Willow marchait plutôt maladroitement avant qu'il ne s'abaisse pour la hisser sur son dos. « veuillez prendre place sur votre vaisseau spatial et correctement vous attacher, nous allons bientôt décoller. » il n'avait aucune idée de la raison qui faisait qu'il pensait autant à l'espace et s'en référait ce soir, peut-être parce qu'avec Dean ils avaient regardé Star Wars aux dernières vacances, peut-être car Willow avait cette capacité de l'emmener jusqu'aux étoiles en un clin d'œil. Et le lion lui assure son soutien en tenant ses jambes pendant qu'elle s'accroche à son cou, se laissant à nouveau enivrer par son parfum, s'efforçant d'un minimum plus se concentrer sur les marches pour leur éviter la moindre chute. Il se sent fier et réchauffer de l'intérieur lorsqu'elle le qualifie de vrai pompier et ne sait pas même correctement pourquoi mais son sourire trahi son sentiment ravi. « mais j'en suis un vrai pour toi. » assailli de baisers, il rit si facilement lui aussi ce soir et sent son cœur s'envoler dès lors que Willow l'attire à lui afin de l'embrasser passionnément quand il la repose au sol une fois dans leur salle commune. Cette dernière étonnement vide – à vrai dire, il n'y faisait même pas attention – ses mains agrippent les hanches de sa magnifique sorcière pour mieux lui rendre son baiser au point de la bloquer contre le mur juste derrière elle. Lorsqu'il entend un faible gémissement contre ses lèvres, il s'en délecte d'un sourire Seamus, grognement approbateur qui peut s'entendre de sa part alors que l'une de ses mains glisse de sa taille jusqu'à sa cuisse. Elle réveillait des envies qui ne s'éteignaient jamais totalement en lui pour elle, qu'il ne faisait que généralement calmer par décence et pudeur, ce que Willow semblait à ce moment là envoyer paître sans le moindre soucis. Elle l'embrasse jusqu'à lui voler tout son souffle avant de se séparer, sa voleuse de cœur, de son être tout entier tandis que Seamus l'admirait de ses hazels dévouées. Pupilles dilatées par le désir et ce qui les animait toujours tous les deux après cette soirée, un sourire fend ses lèvres. « you don't even know how that makes me feel when you say that, or do you ? » en appétit d'elle comme son délicieux snack d'après soirée, de toute sa vie même, Seamus la laisse faufiler ses mains sous son t-shirt et explorer sa peau, ses muscles tendus sous le passage de la pulpe de ses doigts tandis qu'il effleure lui aussi ses lèvres dans une envie de plus, toujours. En un clin d'œil, Willow était capable de réveiller un véritable brasier en lui. « j'm'imaginais pas ailleurs. » lui souffle t'il tandis qu'il craque entièrement face à ses prunelles brunes relevées pour lui, Seamus qui baisse le regard jusqu'à ses mains continuant de le toucher à l'en faire frissonner. « do you like it ? » il savait que oui mais avait envie de l'entendre le lui dire à nouveau. Finalement, le sorcier flexa légèrement les genoux avant de l'attraper comme il l'avait déjà fait afin de la basculer sur l'une de ses épaules. Aussitôt, sa main assure sa cuisse et la lui serre avec possessivité, il en profite même pour claquer l'une de ses fesses par son autre main dans ce même jeu amusant qui, il savait, Willow avait apprécié la dernière fois. « yours or mine ? » il se met à rire tandis qu'il avance vers les escaliers des filles. « si je nous fais glisser, c'est pas d'ma faute. » l'idée lui paraissait pourtant pas entièrement déplaisante, toujours bien léger grâce aux substances ingérées le rendant plus facile encore au rire, il savait qu'il trouverait un moyen d'atteindre sa chambre si il le voulait. Il l'avait déjà fait après tout. Seamus tient sa petite-amie soulevée sur son épaule sans même réellement sentir son poids, aussi légère qu'une plume pour lui tandis que les marches ne se dérobent au moins pas sous ses pieds lorsqu'il les gravit. Il se permet de caresser doucement sa cuisse dans un geste distrait, regrettant un peu sa jolie robe longue maintenant. « tu ne me laisses pas me faire tuer par toutes tes amies si on me voit hein, j'ai b'soin de vivre encore moi, j'ai plein d'projets avec toi. » comme l'embrasser jusqu'à l'infini, découvrir véritablement l'espace avec elle peut-être. « tu crois qu'un sorcier est déjà allé jusqu'aux étoiles ? » il se demandait même si la magie existait tout là-haut tandis que totalement déconcentré, Seamus arrive dans le dortoir des filles et repose Willow directement sur son lit. Ses mains sont verrouillées à ses hanches tout en la regardant. « t'es vraiment trop, trop, trop belle. » toujours soufflé par la beauté de sa plus belle étoile, sa sorcière à lui, sa lionne merveilleuse, sa Willow.

Elle ne rit jamais autant que lorsqu’elle est avec Seamus, Willow, son irlandais qui était devenu expert en la matière et qui trouvait toujours comment la dérider même quand elle avait le cœur lourd et empreint de nostalgie. Elle ne sait pas comment il fait, sans doute que cette spontanéité qui était sienne aidait à ce qu’elle ne se sente assez à l’aise pour se laisser emporter à rire sans retenue en sa présence. Il était tout ce dont elle avait besoin, Seamus, il était le sentiment de réconfort qu’on éprouve en rentrant chez toi après une longue journée éreintante, il était les premiers rayons de soleil qui perçaient après un long hiver froid, il était ce sentiment euphorique de bien être éprouvé lors d’un fou rire en compagnie d’un proche, il était le sorcier qui palliait à tous ses besoins en étant lui même. Et pour tout ça et bien plus, elle ne pouvait que l’aimer, la brune, que lui offrir une place de plus en plus importante dans son cœur. « C’est vrai, t’es mon pompier. » dit-elle en souriant et en fermant les yeux, profitant d’être ainsi installée sur le dos de son petit ami. Ce même dos qu’elle quitte pour se retrouver les pieds au sol mais elle s’en moque, car elle n’a que l’envie de retrouver Seamus d’une toute autre façon. Leurs lèvres qui se rencontrent en un baiser entêtant, du genre à lui donner envie de plus même si elle ne savait pas l’admettre tout à fait. Elle aime la prise de ses mains sur ses hanches, aime d’autant plus sentir sa main glisser jusque sa cuisse. Si elle découvrait une certaine forme d’intimité avec lui depuis quelques semaines maintenant, Willow peinait toujours autant à s’habituer au désir qui brûlait en elle, celui qui était dédié au sorcier qui détenait son palpitant. Ses mots la poussent à sourire en même temps qu’elle ne sent le feu lui monter aux joues à l’idée qu’elle puisse être capable de lui faire tant d’effets par ses mots et ses baisers alors même qu’elle avait l’impression qu’elle était celle à la merci de l’autre tant ses pensées sont embrouillées par leur proximité. Willow laisse ses doigts parcourir les reliefs des muscles de son petit ami en un soupir appréciatif, sensations dont elle ne pourra jamais se lasser, elle en est convaincue. « I don’t. » avoue-t-elle, même si une part d’elle ne voulait que faire preuve de plus d’assurance pour pouvoir lui faire perdre la tête, à lui aussi. Seamus qui accepte de dormir avec elle cette nuit et il n’en faut pas plus pour la combler, un sourire ravi aux lèvres en imaginant pouvoir s’endormir blottie contre lui. La question de l’irlandais a le don de la faire rougir de plus belle même si elle relève les yeux vers lui pour avouer. « I like it way too much. » dit-elle en se mordant la lèvre inférieure. Elle pouvait facilement avouer qu’elle aimer la musculature du sorcier, ce qui n’était de toute façon pas difficile à deviner. Ses éclats de rire raisonnent dans la pièce quand il la soulève, la née moldue qui était toujours aussi impressionnée par la force dont il faisait preuve. Son rire se meurt quand sa main vient serrer sa cuisse avant de la claquer, Willow qui soupire malgré elle au contact plus agréable que prévu -et elle se demande, l’espace d’un instant, s’il avait compris à quel point elle appréciait, lui qui avait déjà tenté à la précédente soirée clandestine. « Mine. » se contente-t-elle de dire alors qu’il ne l’amène jusqu’au dortoir des filles. C’était surtout qu’elle n’avait pas envie d’être réveillée par les garçons le lendemain, même si elle savait que Seamus aurait fait de son mieux pour la faire s’éclipser sans être vue ni importunée. « Promis, si elles veulent s’en prendre à toi, faudra me passer sur le corps ! » promesse faite en riant mais qui restait réelle. La question de l’irlandais la laisse songeuse, réfléchissant réellement à l’éventualité tandis qu’il la dépose sur le lit. Willow qui s’agenouille sur son matelas alors qu’il la maintient toujours, leurs regards qui se croisent alors que les paroles de son petit ami ne manquent pas de la faire rougir encore une fois. Elle se contente de venir l’embrasser tendrement tout en caressant sa joue, parce qu’elle a parfois l’impression de perdre ses mots quand il est trop près d’elle. La brune qui se recule et s’allonge jusqu’à l’attirer avec elle, le poussant à s’installer à côté d’elle tandis qu’elle lui fait face sans jamais arrêter de l’embrasser. Elle n’arrête que lorsque les envies se bousculent et l’incitent à faire preuve de plus d’audace. « Attends » murmure-t-elle avant de le pousser jusqu’à ce qu’il ne se retrouve sur le dos, profitant alors l’enjamber et s’installer à califourchon sur lui. Posture qui lui plaît alors qu’elle pose une main sur son torse et qu’elle ne quitte pas du regard celui qui peuplait ses songes depuis de longs mois maintenant. « T’es vraiment le plus beau sorcier de Poudlard et même du monde entier. » Ses doigts reviennent parcourir sa joue tendrement avant qu’elle ne se penche, pressant sa poitrine contre son torse alors qu’elle vient capturer ses lèvres dans un nouveau baiser passionné. La lionne qui se contente de suivre ses envies, de laisser libre court à ses désirs alors qu’elle a totalement confiance en lui. Sa langue qui vient quérir la sienne à nouveau alors qu’un mouvement involontaire de son bassin la pousse à gémir contre lui et à recommencer encore dans une volonté d’avoir plus. « Toi tu m’amènes aux étoiles à chaque fois que tu m’embrasses. » murmure-t-elle en un aveu sincère, celui d’un cœur qui vibrait tellement que Willow en venait à se demander s’il lui appartenait encore. Elle se redresse un peu, ses mains toujours sur son torse avant de les remonter lentement jusque ses épaules sans quitter son petit ami du regard.