you, and me, forever. ☾ wedding day

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samedi 22 mai 1999, 16 heures trente, St Govan's chapel.
Le soleil brillait fort dans le ciel du Pays de Galles et inondait de ses rayons la petite chapelle de St Govan. Solidement fixée au chemin côtier de Bosherston, elle surplombait la mer d'Irlande qui semblait vouloir se tenir tranquille aujourd'hui, et avait été habillée pour l'occasion, selon les goûts des futurs mariés qui avaient pris le temps de venir visiter l'endroit, pendant leurs dernières vacances. S'il avait semblé évident qu'ils se marieraient sur le sol gallois, eut été fait égard les origines de Thomas, Hestia était immédiatement tombée amoureuse de la petite église de pierre; sa simplicité, sa discrétion et le poids de ses années écoulées l'avaient charmée aussi sûrement et simplement qu'elle l'aurait espéré et alors, ils avaient échangé un regard. Ils avaient réservé la chapelle pour la date annoncée et alors, tout n'avait plus été que préparations. Parce qu'ils ne souffraient pas de manque de budget, Hestia avait tout de même restreint leurs envies, pour que ce mariage ressemble à celui qu'ils avaient esquissé en en discutant, lors de leurs heures volées ensemble dans la salle commune; ils voulaient qu'il soit à l'opposé de ce que leurs parents auraient organisé pour eux. Une église simple, une cérémonie banale pour eux, qui revêtirait à leurs yeux les atours de la plus belle évidence. Si l'on ne risquait pas voir passer beaucoup de moldus dans cette partie plutôt déserte de la pointe du pays, ils avaient passé tout, du chemin près de l'église à la partie de la plage qu'ils avaient privatisé, aux sortilèges anti-moldus, pour être sûrs de n'avoir aucun problème avec des passants; ils ne prévoyaient rien de bien impressionnants, mais ils n'avaient aucune envie que des curieux assistent à des événements magiques.

Si l'entrée de la chapelle n'avait eu besoin d'aucune modification, tant elle était envahie d'un lierre frissonnant sous le vent qui la rendait terriblement belle, Hestia s'était occupée de revêtir l'intérieur d'un manteau de végétation comme elle l'avait rêvé: des bouquets simples de perce-neige et d’ancolies blancs ornaient l'entrée de chaque rangées de banc et des jonquilles recouvraient une arche sous laquelle la cérémonie serait présidée. Près de l'entrée, une table en verre soutenait une dizaine de feuilles de papier coloré sur lesquelles les invités pouvaient inscrire un mot pour les mariés avant la cérémonie, et Hestia avait longuement insisté à cette idée qui prendrait forme sitôt l'office terminée; près des feuilles reposaient également des jarres pleines de pétales de fleurs séchés, à jeter sur les mariés à la sortie de l'église. Du pas de la chapelle, ils pouvaient discerner en contrebas les marches creusées dans la pierre menant à la plage, bien plus bas, et ils y apercevaient déjà les tables et décorations installées pour le repas qui viendrait plus tard. Un photographe et un pianiste avaient été embauchés par les deux jeunes mariés et ils étaient déjà installés, lorsque, une demi-heure avant le début de la cérémonie, les quelques invités commencèrent à arriver. Accueillis par le maître de cérémonie qui avait pris place devant l'église pour les accueillir, ils furent tous invités à entrer, après avoir inscrit des messages plus ou moins longs sur les feuilles de papier. Cet homme, Alfred Fawley, visiblement ému, connaissait le marié depuis sa plus tendre enfance et malgré sa dévotion à la famille Rowle, il ne lui avait pas fallu longtemps pour accepter la requête de Thomas de les marier dans le plus grand des secrets.

L'air était doux, et il soufflait sur les sourires du maître de cérémonie et des invités un air de bonheur chaud et contagieux. L'église s'embrasa avec les rayons du soleil qui ne parvenaient plus à contenir leur joie et bientôt, le musicien commença à égrener quelques notes. Il faisait doux, il faisait beau et il était temps pour le bonheur et l'amour.

informations
➯ Hestia & Thomas sont dans un hôtel moldu proche du lieu de la cérémonie, en train de finir de se préparer.
➯ Les invités ont reçu le matin même un courrier contenant l'adresse, ainsi qu'un objet commun; un bracelet serti de bouton de fleurs blanches pour les dames, pour aller avec le bracelet d'Hestia, ainsi qu'une jonquille en boutonnière pour les hommes, pour accompagner celle portée par Thomas.
➯ La cérémonie commence à 17h, libre aux invités d'arriver à l'heure qu'ils veulent. Les demoiselles d'honneur (Flora et Daphne) ont été réquisitionnées pour aider à l'habillage et au maquillage d'Hestia, elles seront donc avec elle de 14h à 16h; libre à elles d'arriver ensuite à la chapelle ou de vaquer à toute autre occupation !
➯ Il est temps de placer vos personnages et les mariés feront leur entrée prochainement !

hestia & thomas's wedding

S'il savait depuis quelques semaines que l'évènement était prévu pour la fin du mois de mai, le faire-part reçu il y a plusieurs jours avait concrétisé le mariage dont il allait être témoin cet après-midi. Il ne s'agissait pas de n'importe quelle union bien sûr mais le premier auquel il assistait depuis toujours - ou alors il n'en avait pas souvenance. Et il était donc particulier puisqu'Hestia était l'une de ses meilleures amies pour commencer mais aussi parce que c'était sa génération, la leur, leur promotion même et Caïn ne pouvait s'empêcher de penser que si les choses avaient été différentes pour sa famille, il aurait pu être à cette place également. L'idée d'épouser une autre personne que sa petite-amie lui donnait la nausée alors qu'en remettant correctement le col de son costume, il eut une pensée pour elle, sa lionne, et qu'un sourire naquit instinctivement sur ses lèvres. Il secoua la tête pour faire disparaître - bien que pas totalement - les images et désirs que lui procuraient l'événement en lui-même et regrettait presque que Bea ne soit pas là pour les partager avec lui. Mais si la possibilité de l'avoir comme cavalière lui avait évidemment effleuré l'esprit plus d'une fois, il savait qu'elle ne s'y sentirait pas bien et le serpent en avait profité pour plaisanter - à moitié - et promettre que le prochain mariage où ils iraient tous les deux serait le leur. Il y croyait, le bouclé, bien plus qu'il ne le laissait entendre et surtout, qu'importe ce que le monde en penserait. Et du monde, Hestia et Thomas s'en fichaient aussi en devançant leur union de plusieurs mois pour pouvoir le célébrer comme ils le voulaient, c'est-à-dire avec leurs proches et sans la bénédiction de leurs familles. C'était un risque que d'ignorer les Carrow et les Rowle aujourd'hui, de les mettre sur le fait accompli quand tout serait terminé mais Caïn soutenait la jeune femme aujourd'hui, comme il l'avait toujours fait jusque là. S'il n'avait pas de lien particulier avec Thomas et qu'il avait été source de pas mal de railleries avec Flora, il pouvait décemment admettre que le sorcier n'était pas si terrible. Si comme Hestia il n'avait pas apprécié les secrets autour de ce mariage - à la base - arrangé et de la façon dont le blond lui avait caché, il savait que son amie avait de réels sentiments pour lui, c'était donc tout ce qui comptait non ? Autorisé à sortir par le référent qui l'avait en plus aidé à arranger sa tenue pour l'occasion puisque le Flint n'avait pas remis les pieds au manoir depuis l'incident début avril, il transplana jusqu'à Londres puis emprunta le portoloin pour le Pays-de-Galles.

La chapelle n'était qu'à quelques mètres de là où il avait atterrit et le cadre aux allures de féérie le frappa forcément. Le soleil était au rendez-vous d'ailleurs et il en fut ravi, au moins pour les futurs mariés qui devaient aussi avoir choisi cet endroit dans le but de le voir sous son meilleur angle et le manque de nuages dans le ciel l'y aidait fortement. L'air était différent de la capitale et même de l'Ecosse et il ne fut pas surpris de découvrir une magnifique plage dans son dos en se retournant. Il afficha un nouveau sourire à ce paysage, le changement de décor qui faisait forcément du bien chaque fois que les étudiants s'éloignaient de Poudlard et son domaine, mais plus encore à Caïn qui parfois, se retrouvait à rêver d'autres choses, de grandes forêts où il pourrait se perdre aisément, des bords de rivières à s'égarer dans ses pensées et il savait, inconsciemment, où le ramenaient toutes ces images pour y avoir passer quelques jours l'été dernier. Un soupir d'aise et de contentement, il s'attarda un instant sur l'apparence de la chapelle et les lierres en recouvrant presque toute la devanture qui lui offrait un certain charme. C'était très joli et il ne doutait pas qu'Hestia était au coeur de toute cette réflexion, la brunette qui avait toujours imaginé un beau mariage. Il se rappela une discussion à ce sujet l'année précédente, plutôt heureux qu'une partie de ses rêves se réalisait doucement, même si tout n'avait peut-être pas été parfait. Arrivé un peu en avance, seul parce que les autres se préparaient avec Thomas d'un côté et Hestia de l'autre, il entra dans le bâtiment et attesta de la décoration florale élégante avec une préférence pour les jonquilles entourant l'arche où, dans moins de quelques heures, son amie et son fiancé seraient mariés. Rapidement rejoint par le maître de cérémonie qui lui présenta les morceaux de parchemins où écrire leurs vœux mais le Flint, par pudeur sans doute, préféra se diriger vers place sur les bancs destinés aux invités tout en se persuadant de lui écrire un mot plus tard. Il était le premier présent et c'était assez pour que son cerveau l'entraîne dans de pensées, à imaginer la prochaine cérémonie et aussi à revoir Archie dont la présence lui avait été confirmée il y a peu. Il appréhendait un peu d'ailleurs, comme souvent avant de retrouver celui qui était son meilleur ami d'enfance, mais oubliait tout chaque fois qu'ils étaient réunis parce que c'était comme si le temps ne s'était pas écoulé malgré leurs vies tout à fait différentes maintenant. Ce fut lui, accompagné de son frère qu'il vit rejoindre l'autel en tant que témoin et ils échangèrent un sourire vrai, sincère, de ceux qu'il lui gardait toujours. Daphne et Flora dans de belles robes de demoiselles d'honneur suivirent et il ne manque pas d'adresser un regard interrogatif à sa meilleure amie, le ça va ? qu'il ne dit pas explicitement mais qu'elle comprendrait certainement. Il n'avait pas eu trop le temps de lui parler ce matin cependant il savait, Caïn, qu'elle n'avait pas attendu ce jour avec impatience comme sa soeur. Couvrant particulièrement ses deux amis présents de ses iris attentives et pleines d'affection, il n'y avait plus qu'à attendre les protagonistes du jour pour, il l'espérait, un moment unique et inoubliables pour eux.

hors rp:

Arcturus Rowle

informations
arcturus rowle est le second fils de la fratrie rowle et jumeau de thomas. après le procès et l'emprisonnement de leur père mangemort, arcturus fut des plus impactés. il s'est exilé aux états-unis depuis deux années maintenant où il a pu prendre un poste au macusa en attendant de monter les échelons. (@lionheart)

Retourner au Royaume-Uni est sans le moindre doute la chose la plus compliquée qu'il a à faire en son début de vie de jeune adulte, l'anglais devenu américain par défaut au fil de ces dernières années n'avait plus remis les pieds sur ce continent depuis. Son objectif est pourtant clair et c'est celui-ci qui lui permet de prendre sur lui lorsque sur ses bras et le long de sa nuque souffle le sentiment horripilant du retour chez lui. C'est détestable à bien des égards, mais il n'était pas là pour combattre ses anciens démons mais bien pour célébrer un jour heureux et soutenir son frère. Thomas pour qui il accepte de retraverser l'océan alors qu'il avait promis de ne plus jamais le faire, Thomas qu'il retrouve le jour de la cérémonie ici, au Pays-de-Galles, la terre de leur enfance, là où tout s'était joué, le bon comme le mauvais. Et le doux soleil de printemps aide à ne pas penser au négatif, observer les vagues s'échouer sur le sable au loin permet au moins à ses pensées de s'apaiser. Les mains fourrées dans ses poches, il est heureux de les en retirer lorsque son petit-frère entre dans la pièce du marié à son tour et qu'il lui offre une chaleureuse accolade. Il lui avait manqué, lui mais aussi et surtout Thomas qui à son tour pris place dans la pièce. La première chose qu'Archie remarque alors c'est bien que son frère semble différent, il ne sait pas tout à fait en quoi, mais il le voit, il lit en lui comme il le faisait quand ils étaient enfants et il sait que son frère peut parfaitement en faire de même. Ils en avaient vécu des hauts et des bas, surtout des bas dernièrement mais aujourd'hui, plus rien ne comptait. Ils s'offraient un temps à part, un temps de pause plus que bénéfique. Alors lorsque le blond lui tend sa main en guise de salutations, Archie s'avance à son tour et la lui serre avant de l'approcher de lui afin de lui offrir une accolade fraternelle. La chaleur que Thomas se permettait moins mais lui si, la proximité et la loyauté que Arcturus lui offrait aujourd'hui en acceptant de laisser tout derrière eux pour ce jour particulier. « it's gonna be a beautiful day. » ajoute alors Archie avec une légère tape dans son dos avant de se séparer de son frère, convaincu en voyant son regard et en ressentant le même sentiment qu'il avait alors fait le bon choix de venir.

Archie est plutôt étonné de voir que son frère a défié les règles au point de ne pas voir leur mère, ni les parents de la fiancée dans les environs mais de tous les invités, peut-être en est-il l'un des plus satisfaits. Quand Thomas est prêt, les trois frères prennent le chemin jusqu'à la chapelle tandis qu'Archie écoute leur benjamin parler pour ses deux grands frères, comme si il savait qu'il était encore compliqué pour eux de poser des mots et de s'exprimer en compagnie de l'autre à nouveau, il comble le vide, lui raconte ce qu'il s'est passé à Poudlard depuis qu'il est parti, lui parle d'Hestia et de Thomas, il conte même des exploits et des situations qui font relever les sourcils au nouvel américain qui parfois, lâche même un petit rire. Lorsqu'ils arrivent face à la chapelle, Archie regarde son frère et devine forcément son émotion. Le lieu est splendide et il savait que tout se passerait bien. En silence, l'ancien serdaigle lui offre un mouvement de tête en direction de la chapelle comme pour l'encourager à y aller, le suivant pour le seconder dès lors qu'il se met en route. Ils pénètrent dans un lieu enchanteur où Alfred Fawley les attend déjà au niveau de l'autel et à qui il adresse ses salutations en arrivant, remarquant parmi l'assemblée son meilleur ami pour qui son sourire s'élargit d'une sincérité traduisant la joie qu'il avait de le voir là. Caïn aussi lui avait manqué et il n'avait que la hâte de pouvoir enfin échanger de nouveaux mots avec lui. Les jeux de lumière au sein la chapelle offraient à l'ambiance ce que quelque chose de sacré et de surnaturel qui l'impressionnait tandis que les demoiselles d'honneur prenaient place. Un clin d'œil complice à l'une d'elles qui se reconnaîtra, Archie se sent bouillonnant d'excitation à l'approche du début de cette cérémonie et ne peut imaginer dans quel état interne devait être son frère. Quand il aperçut du mouvement au delà des portes de la chapelle, sa main vint s'appesantir sur l'épaule de son frère avec fraternité. « your future wife is here. » un sourire s'accorde à ses lèvres tandis que tout comme son frère, Arcturus regardait désormais en direction de l'entrée en l'attente de la future mariée. Il rectifia une dernière fois la jonquille épinglée sur son costume, adressa un regard à Caleb et puis observa Thomas accueillir Hestia. Il ne l'avait jamais vu aussi heureux qu'en ce jour.

veritaserum wizards mb

wedding day

le regard sur l’horizon, flora contemple la mer qui semble infinie, et les vagues qui viennent s’échouer plus bas sur la plage. elle se perd dans leur rythme presque hypnotique, se laisse bercer tandis qu’elle se concentre sur sa respiration, sur les battements de son cœur, sur le son du vent qui souffle à ses oreilles. elle s’efforce de se focaliser sur la beauté des lieux, sur le soleil qui vient réchauffer son visage de ses doux rayons, sur la décoration élégante signée par hestia qui l’entoure. afin de faire le vide dans son esprit, de mettre de côté ses émotions contradictoires et violentes qui l’assaillent dès qu’elle pense à ce mariage. cela fait quelques mois maintenant qu’hestia lui a annoncé sa volonté de se marier librement, sans la contrainte des rowle et des carrow, car les deux jeunes fiancés en ont envie plutôt que par obligation. quelques mois qu’elle s’efforce de montrer un certain enthousiasme à l’idée afin de ne pas décevoir sa sœur, car pour rien au monde elle ne voudrait voir la lumière s’éteindre dans son regard. cette étincelle qu’elle remarque dès que sa jumelle évoque le mariage ou thomas, qui lui serre le cœur à chaque fois, flora. et elle ravale la boule qui semble vouloir commencer à se former dans sa gorge à chaque fois, refoule cette peur qui s’insinue en elle à l’idée qu’hestia finisse par l’abandonner pour thomas. que ce mariage ne soit qu’une première étape, mais une étape décisive, vers hestia qui prend de la distance avec elle. ces dernières semaines, elle s’emploie aussi à apparaître plus agréable envers thomas, ne lui jetant plus de regards noirs, ravalant son sarcasme les rares fois où ils s’adressent la parole, s'abstenant de critiquer quoique ce soit à son égard auprès d’hestia. heureusement, caïn est là pour qu’ils puissent tous les deux épancher leurs réelles pensées lors de moments qui lui permettent de relâcher la pression. mais aujourd’hui rien de tout ce qui l’agite ne compte, car aujourd’hui est un jour de liesse durant lequel le bonheur d’hestia est plus important que tout le reste. elle a passé quelques heures avec sa sœur un peu plus tôt pour l’aider à se préparer, pour lui assurer que tout se passerait bien et pour l’aider à se détendre le plus possible grâce à l’aide de daphne également. elles l’ont quittée il y a peu, lui laissant un moment seule avec elle-même avant la cérémonie. daphne est retournée vérifier que tout était prêt dans les moindres détails, pendant qu’elle-même a eu besoin d’aller prendre un grand bol d’air frais, pour se recentrer sur ce qui compte. elle prend une longue inspiration, laisse l’air de la mer l’imprégner, et commence à rebrousser chemin et à se diriger vers la chapelle. arrivée devant, elle l’admire à nouveau, sa beauté simple et naturelle qui correspond parfaitement à sa sœur. elle n’avait pas vraiment été étonnée en découvrant les lieux choisis par les futurs mariés, qui leur conviennent à merveille. elle est vite rejoint par daphne et les deux demoiselles d’honneur attendent quelques minutes l’arrivée de thomas et de ses deux frères, ses témoins. elle observe le futur marié dans son costume, et se contente de hocher la tête dans une approbation silencieuse. le timing ne leur laisse de toute façon pas le temps d’échanger plus que ça, puisque déjà ils font leur entrée dans la chapelle, et qu’elles les suivent quelques instants plus tard. ils avancent chacun leur tour dans l’allée, traçant les futurs pas d’hestia, avant de chacun se positionner à leurs places. son regard croise celui de caïn, à qui elle offre un sourire sincère et qu’elle espère, pas trop nerveux. car tandis qu’elle retourne le clin d’œil à archie, heureuse que cette occasion lui permette de le revoir, et qu’elle reporte son regard sur l’entrée de la chapelle, la tension monte dans la pièce, chacun un peu stressé et excité de ce qui est sur le point de se passer. elle observe la table en verre sur laquelle attendent plusieurs feuilles de papier colorées, et retourne à nouveau dans sa tête les quelques mots qu’elle écrira, se demandant quelle formulation est la meilleure pour transmettre ce qu’elle souhaite exprimer. elle veut que ce détail également soit parfait, comme tout le reste de cette journée. elle réajuste son bracelet serti de fleurs blanches, lisse les pans de sa robe, et attend l’arrivée de sa sœur, pour ce moment qui sera inoubliable et qu’elle espère empli de joie.

Spoiler:

you, and me, forever.

Le soleil s'était levé brillant sur le Pays de Galles ce matin. Thomas ne savait pas si il le trouvait plus scintillant que d'habitude car enfin était arrivé le jour de son union avec Hestia dont il était plus amoureux que jamais, ou si l'astre les bénissait de ses rayons pour leur signifier que leur choix était le bon. Arrivé le premier à l'hôtel pittoresque où les mariés devaient se préparer et n'ayant, tradition oblige, pas vu sa fiancée la veille, le Rowle laissa libre cours à ses pensées après s'être commandé un simple café qu'il entreprit de siroter sur le balcon de sa chambre. Il posa sur la balustrade de pierre la tasse de porcelaine encore fumante, et sa main se perdit à l'intérieur de la poche de sa veste, pour en ressortir avec un écrin. Sa respiration se fit légèrement plus forte lorsqu'il l'ouvrit, pour finalement le poser aux côtés de la tasse, contemplant la lumière du jour qui venait se refléter d'une curieuse façon sur les pierres serties dans l'anneau d'or blanc qui entourerait bientôt le doigt d'Hestia. Contrairement à la bague de fiançailles qui lui venait de sa famille, Thomas s'était procurée celle-ci dans une bijouterie ; qu'elle soit à Hestia, et uniquement à elle, pour elle, seul symbole matériel de l'amour qu'il lui vouait.

Toutes sortes de questions traversaient son esprit - comment avait-il pu avoir autant de chance quand tout avait si mal commencé entre eux, à quel moment était-il tombé amoureux d'elle alors qu'ils se connaissaient depuis l'enfance. Etait-ce lorsqu'Hestia avait levé les yeux vers lui ce soir là sur la barque qui les amenait au château pour leur dernière année, ou peut-être lorsque leur apparence fut échangée lors du banquet d'Halloween et qu'ils avaient fuit cette soirée catastrophique pour la terminer sous les étoiles ? Peut-être que cela couvait même avant, bien avant, lorsque Thomas était trop aveugle pour voir ce qui était pourtant sous ses yeux. Et lorsque l'hiver recouvrit le paysage, il s'était détesté de n'avoir éprouvé ces sentiments que maintenant, en plus de lui mentir, se maudissant de se mettre à l'aimer au pire des moments comme si il ne faisait qu'obéir aux ordres de leurs familles. Il ne savait pas comment il avait convaincu Hestia de sa sincérité après que l'orage soit passé, son amour véritable avait simplement fait son œuvre jusqu'à ce soir irréel où leurs lèvres se scellèrent sous les boréales du ciel islandais. Depuis, tout n'avait été qu'évidence. L'écrin se referma en claquant sous ses doigts et un sourire orna le visage de Thomas sans qu'il ne s'en rende compte, ce dernier souvenir ayant toujours cet effet. La tempête était à venir, et elle prenait plusieurs formes : l'émotion de s'unir et, de surcroît, en secret ; leurs familles qui allaient découvrir la vérité, Archie qui avait répondu à son hibou pour lui signifier qu'il viendrai. Et pourtant, si toutes ces pensées occupaient l'esprit de Thomas dans une cacophonie infernale ces derniers jours, jamais il n'avait été plus serein qu'aujourd'hui. Il ressentait une certitude qu'il n'avait jamais éprouvée auparavant, conscient du nouveau départ que marquait ce jour pour lui et Hestia, ce jour qui était comme eux le voulaient et qui signifiait au monde que leurs sentiments étaient aussi vrais que l'air qu'on respire - et pas une mascarade jouée pour l'élite dans laquelle ils étaient nés. Mais dans le même temps, Thomas se sentait si jeune et si peu conscient de ce qu'était réellement le mariage, seulement sûr qu'elle et lui feraient ce qu'il faut pour qu'il fonctionne. Les efforts sont bien peu à fournir lorsqu'une union est aussi bien assortie que la leur, et ô combien elle l'était, physiquement, mentalement, intellectuellement - tous les aspects de sa future femme le faisaient vibrer de l'intérieur. Réitérant son sourire, Thomas eut juste hâte de serrer Hestia dans ses bras malgré la légère anxiété précédant la cérémonie.

Le nœud de sa cravate se serra sous ses doigts lorsque la poignée de la porte grinça pour faire entrer un Caleb déjà paré qui le rejoignit dans la salle de bains et lança un regard approbateur à son frère aîné, accompagné d'une moue admirative qu'il esquissa en complimentant le costume de Thomas. L'aiglon épingla la boutonnière du marié - une jonquille que Thomas avait choisit pour sa simplicité et sa symbolique du Pays de Galles, terre de sa naissance où ils se trouvaient. Ils peaufinaient les derniers détails de sa tenue lorsque la porte se fit entendre à nouveau. Caleb eut, l'espace d'une seconde, un air solennel avant d'esquisser un grand sourire en retournant dans la chambre pour saluer Arcturus d'une étreinte. En entendant la voix de son jumeau, Thomas se figea un instant, puis lança un dernier regard au miroir qui lui faisait face, fixant son costume, puis se fixant lui même avant de se retourner pour sortir à son tour. Il fit son entrée dans la pièce, s'arrêta machinalement au bout de quelques pas en regardant Archie qui lui sourit, et à qui il rendit un sourire timide. Thomas franchit finalement la distance qui les séparait encore, tendant machinalement une main vers son frère avec la réserve et les manières qui étaient les siennes. Il sentit une chaleur fraternelle qu'il pensait perdue, et un soulagement incroyable lorsqu'Archie saisit fermement sa main pour ne pas la lâcher, l'entraînant dans une étreinte qui le surprit. Gardant ses bras suspendus en l'air sous ce premier contact auquel il ne s'attendait pas, Thomas les referma finalement sur Archie, ses mains qui froissèrent sa veste en serrant plus fort sans même le remarquer. "It already is a beautiful day." répondit-il simplement à Archie, le menton sur son épaule. Aujourd'hui n'était pas le jour des explications et des rancœurs, et Thomas était simplement heureux sans même que d'autres pensées n'effleurent son esprit.

Les trois frères réunis et fins prêts, ils avaient fière allure en empruntant le petit chemin de campagne qui menait à la chapelle surplombant la mer. Caleb meubla une bonne partie de la conversation, excité comme un enfant par ces retrouvailles, et sentant sans doute que les jumeaux avaient quelque peine à discuter comme si rien n'était, encore sous le coup de l'émotion sans doute. Lorsqu'ils arrivèrent finalement, Thomas admira encore une fois le cadre qu'il connaissait pourtant bien, ravi que ce jour ait lieu ici, dans ce lieu oublié entre terre et océan, et nulle part ailleurs. Le lierre de la façade frissonnait sous la brise printanière et Thomas se retourna pour franchir le seuil de la chapelle. Constatant que tout le monde était arrivé, il adressa un signe de la main aux invités en les saluant chaleureusement comme il ne l'avait jamais fait. Caleb alla se placer aux côtés de Keira et Arcturus se mit entre eux et Thomas. Arrivé devant l'autel, celui-ci regarda les lieux du sol au plafond avec les yeux remplis d'une émotion encore plus intense qui commençait à le gagner. Hestia et lui avaient tout préparé à l'avance, mais à cet instant, tout avait une résonnance particulière sous les notes jouées au piano. Le Rowle osa un regard vers Flora qui affichait une expression qu'il ne saurait définir mais qui n'était pas la morosité habituelle lorsqu'il se trouvait dans les parages. Il lui sourit du mieux qu'il pu, étant donné qu'il n'existait pas d'autre expression faciale qui voulait dire "Je ne te volerai pas ta sœur", puis la main d'Alfred Fawley vint se poser sur son bras. "Vous êtes là, Thomas." dit-il, la voix claire mais l'œil ému en regardant celui qu'il connaissait depuis qu'il était petit garçon. Le vieil homme avait toujours eu une place particulière pour Thomas ; son ouverture d'esprit et sa capacité à débattre de tout l'avait rendu différent et intéressant. Fawley leva un sourcil inquiet avant de demander ; "Vous êtes bien sûr de ce que vous faites, mon garçon ?" auquel Thomas sourit avant de répondre. "Je n'ai jamais été aussi sûr de quoi que ce soit, Alfred.". Celui-ci sourit en retour devant l'air et le ton déterminés qui lui faisaient face, puis la voix d'Archie coupa court à la conversation alors que le maître de cérémonie alla prendre sa place. La main de son frère qui lui lança un regard entendu sur son épaule, Thomas sentit son cœur battre la chamade lorsque la grande porte en bois s'ouvrit. Jamais il n'avait ressenti pareil feu d'artifice pétarader à travers tout son corps qu'il sentit se tendre, en distinguant au travers des rayons de soleil qui baignaient l'entrée de la chapelle les pans d'une robe blanche. Hestia fit son entrée, et il n'y eut plus qu'elle. Les yeux de Thomas ne pouvaient pas s'en détourner, yeux qu'il plongea dans ceux de sa fiancée, en sachant qu'elle y lirait la multitude de sentiments qu'il pouvait lire dans les siens, et plus encore. L'amour, par dessus tout.

@Hestia Carrow amour

(omg) ~ Arcturus Rowle ( @Bea Hastings keur

) @Flora Carrow @Caïn Flint

Tenue:

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you, and me, forever

samedi 22 mai 1999, 6h20, Poudlard.
Les yeux déjà grands ouverts sur les ténèbres du dortoir, elle écoutait les respirations tranquilles et régulières de ses amies. Elle s'était éveillée bien avant l'aube et avait passé en revue l'emploi du temps de sa journée, sans trop savoir si elle aurait réellement le temps de faire tout ce qu'elle avait prévu. L'anxiété nouant un nœud solide dans son estomac, elle s'était astreinte à des exercices de respiration, la main sur le ventre, pour essayer d'en chasser toutes ces inquiétudes. Finalement, avec le temps et la revu des choses à faire, à mesure que lui venaient en tête toutes leurs obligations, elle s'était apaisée et avait pu se lever. Laissant un mot à sa soeur, pour lui dire de la retrouver à l'hôtel vers treize heures, elle déposa un baiser sur son front et quitta le dortoir, s'assurant d'avoir avec elle le sac qu'elle avait préparé et magiquement agrandi la veille, au soir. Ils avaient convenu d'un rendez-vous avec Theodore dans le grand hall et elle profita de son avance pour manger un petit déjeuner frugal - la tension dans son estomac ne lui permettant pas d'ingurgiter plus de quelques bouchées d'un solide pudding. Le serpent l'accompagna jusqu'à l'entrée du domaine et s'il lui adressa quelques phrases de soutien et d'encouragement, elle ne les entendit pas, toute entière tournée vers les tâches qui l'attendaient. Elle le remercia sincèrement, et se promit de lui accorder plus de temps pour apprendre à le connaître, elle qui avait toujours apprécié le jeune homme sans avoir passé assez de temps à ses côtés pour l'apprendre réellement - s'apercevant qu'elle s'était déjà fait la réflexion quelques centaines de fois sans jamais avoir osé franchir le pas, elle transplana dans l'aube tout juste levée.

samedi 22 mai 1999, 12h30, Cardiff.
Une terrasse ceignait l'auberge dans laquelle Thomas et elle allaient se préparer et Hestia avait profité d'un petit moment de pause dans son planning pour venir s'échouer dans un fauteuil. Le vent ne cessait jamais de frapper les côtés galloises, mais il régnait une tranquillité dans cet établissement qui a elle seule, avait permis d'apaiser ce qu'il lui restait de doutes et d'appréhensions. Ils avaient fait le bon choix. Elle avait longuement réfléchi à l'idée de s'opposer frontalement à son père, mais la crainte de représailles sur Aenas ou Flora la hantait, et elle avait plus qu'envie d'apaiser les choses. Et la conséquence, au final, ne la peinait pas; elle aimait Thomas profondément, et si ce crush d'adolescente avait éclot en quelques mois en une relation sincère et apaisée, elle avait tout de même envie de leur rendre la monnaie de leur pièce en ne répondant pas exactement aux attentes qu'ils avaient fondés sur elle. En se mariant, elle assurait la tranquillité à Flora, et elle aurait ensuite le droit de faire ce qu'elle désirait avec Thomas, quitte à couper discrètement les ponts avec ses parents, qu'ils ne deviennent plus qu'une petite convenance à respecter une fois par an, comme un rendez-vous médical agaçant mais inévitable. Elle allait tout de même les questionner par sa façon d'agir secrète et quelque part, elle y prenait un plaisir certain ; elle allait leur affirmer là son souhait d'indépendance totale et elle aurait même l'outrecuidance d'ajouter « J'ai bien fait ce que vous attendiez de moi, non? ». Elle préparait sa réplique depuis l'instant où ils avaient décidé, avec Thomas, de changer eux-mêmes les règles du jeu, et si encore aujourd'hui il regrettait que sa propre mère ne soit pas invitée, il avait saisi l'enjeu et l'importance de la demande de la vipère. S'il voulait être tranquille également, loin des Carrow et de la toxicité de leurs relations avec leurs filles, il lui faudrait être un allié de choix pour ces deux-là. Elle sourit à la côte galloise, au vent et au soleil qui réchauffait doucement les plages sous ses yeux. Thomas et Flora, alliés; quelle drôle d'idée ! Hestia se refit en mémoire le déroulé de la journée à venir et cocha les cases de ce qui avait été fait ; elle avait pu récupérer sa robe et avait couru jusqu'à charmforge crafts puis chez l'éclat capillaire où on avait magiquement allongé sa crinière pour la coiffer de sorte que tout reste en place jusqu'à l'heure de la cérémonie. Ce nouveau poids sur ses épaules la surprenait parfois mais elle ressemblait plus à Flora, coiffée comme cela et cette idée avait aidé à l'apaiser. Elle avait ensuite transplané à proximité du petit village moldu, avait récupéré la clé de sa chambre qu'elle avait insonorisée d'un mouvement de baguette par crainte d'oublier plus tard, et elle était partie en quête de l'église qu'elle avait pris soin de décorer, se régalant par avance des festivités à venir. A mesure que la matinée passait, les divers intervenants étaient arrivés prendre possession des lieux: le pianiste, ceux chargés de monter l'estrade pour le repas, le photographe, le petit orchestre pour le repas et le traiteur.. Tout s'était enchaîné avec beaucoup d'efficacité et elle avait pu retourner prendre sa douche, sur les coups de midi. Perdue dans ses réflexions quant à leur avenir suite au mariage, avec Thomas, ou encore avec Flora une fois qu'elle aurait pris le nom des Rowle, elle entendit justement sa soeur arriver dans la chambre et elles mangèrent toutes les deux. L'air était empli d'iode et du goût sucré de leur discussion de la veille, et pourtant, ce fut un doux moment passé ensemble, à rire, et à parler de toute autre chose. Plus tard, Flora aida au maquillage tandis que Daphne réajustait sa coiffure et elle fut très heureuse, Hestia, d'avoir trouvé un khôl qui supportait les larmes, car l'émotion fut grande, tout au long des heures s'écoulant.

samedi 22 mai 1999, 16h30, Cardiff.
Le soleil brillait fort dans le ciel du Pays de Galles et inondait de ses rayons la petite chapelle de St Govan. Hestia n'avait pas eu la crainte à laquelle elle s'était attendue et au final, il ne restait que l'assurance tranquille de qui s'apprête à faire quelque chose de mûrement réfléchi. Elle avait failli flancher, une demi-heure plus tôt, quand les filles étaient parties rejoindre l'église et qu'elle était restée seule. Accoudée à la balustrade de la terrasse, l'air marin flottant dans sa chevelure et sa robe, elle avait pensé à sa mère et cela l'avait rendue triste. Elle aurait aimé l'avoir près d'elle en cette journée; comme elle aurait aimé que leurs rapports l'aient forcée à l'inviter. Elle aurait pu lui prendre la main, chercher son amour, son réconfort, et cette assurance aurait pulsé en elle - tu fais ce qu'il faut, ma fille. N'était ce pas une curieuse façon de se marier que de ne pas voir le visage de ses parents au premier rang ? Elle espérait secrètement que son union agirait comme un coup de fouet pour eux, qu'ils comprendraient qu'elle était une adulte capable de réflexion et qu'ils auraient tout à gagner à apprendre à la connaître. Mais elle ne se faisait pas trop d'illusion et la vague de nostalgie s'évanouit aussi rapidement qu'elle était venue. Un vent frais l'enveloppa toute entière, lui tirant une chair de poule tenace, emportant loin d'elle ses regrets et les espoirs déjà mort-nés d'une relation saine avec celle qui lui avait donné la vie. Plantant le voile qui suffirait à recouvrir ses épaules dans l'église, elle attrapa son bouquet, et son sac à main réduit à la taille d'un timbre qu'elle glissa dans sa jarretelle. Jetant un coup d'œil au miroir, elle sourit et transplana - plus que n'importe quel maquillage, que la robe, plus que sa coiffure et le voile, c'était la rougeur d'excitation colorant ses joues qui la rendait incroyablement belle.

Tout avait été suivi à la lettre et elle arriva à la barrière, où elle savait que les sortilèges repousse-moldus avaient été dressés. L'église résonnait des notes de piano égrenées dans l'air et, les mains serrées autour des fleurs qu'elle tenait, elle se dirigea vers l'entrée de l'édifice. Son coeur battait douloureusement et là encore, elle se prit à désirer que son père soit présent, pour avoir quelqu'un l'accompagnant à l'autel. Mais en pied-de-nez fait à leurs parents, elle avait décidé de remonter l'allée seule, pour montrer que non, elle n'avait besoin de personne pour lui dire qui épouser, comment le faire, ou comment elle devait marcher entre deux rangées de bancs. Et elle avait encore moins besoin que l'homme l'ayant amenée au monde offre sa main à Thomas, dans un geste empreint d'un patriarcat qui l'agaçait profondément. Mais maintenant, se tenant devant les portes, elle hésitait. Alors, elle fit un premier pas et son regard se perdit dans celui des invités présents, y puisant un peu de force et de courage. Keira était là, et son sourire était prodigieux. Un pas. Et puis Caleb et un jeune homme qui ne devait être qu'Arcturus, le frère jumeau de Thomas qu'elle n'avait jamais rencontré, tant leurs relations avaient été entachées par les conflits familiaux. Ces deux étaient tout sourire et elle puisa aussi dans cette bienveillance là et l'amour de cette nouvelle famille qu'elle avait décidé de rejoindre. Deux nouveaux pas. Et puis, les siens, ceux qu'elle aimait plus que tout au monde. Daphne qui faisait des clins d'œil à Hestia, en lui mimant de respirer, consciente du trouble agitant la vipère. Un pas. Caïn, dont le sourire réchauffa son coeur et l'encouragea plus avant encore. Elle n'aurait pas envisagé cette journée sans lui; il était son meilleur ami, son frère et le voir rayonner ainsi en cette belle après-midi lui mit du baume au coeur. Un pas. Flora qui illuminait toute l'église sans s'en rendre compte. Flora dont elle aurait aimé prendre la main là, ce geste qui l'avait toujours rassérénée, lorsqu'elle doutait ou avait mal. Flora qui n'était probablement pas la plus à l'aise aujourd'hui mais qui était rayonnante, tout de même, belle à en pleurer, lui souriant avec tant d'amour débordant de son regard et tout entier destiné à elle et elle seule. Un pas. A un mètre seulement de l'autel, son regard s'entremêla à celui de Thomas. Et tout le reste disparut. Il n'y eut finalement plus que lui, elle, eux, cet amour flottant autour d'eux et l'absolue certitude d'être exactement là où elle devait être, pour Lui, entouré de ceux qu'il fallait, avec eux. Elle n'entendit plus la musique, ou les petits rires de ceux qui attendaient qu'elle achève le chemin jusqu'à Thomas, elle était entièrement prisonnière de ce regard. Plus efficacement que ne l'auraient été les encouragements de sa mère, ou la main de son père la guidant dans l'église, il parvint à l'apaiser totalement et il n'y eut plus rien que l'incroyable félicité de cette journée de rêve qui était déjà bien entamée - et elle regrettait presque de n'en avoir pas plus profité. Achevant son chemin, elle rejoignit Thomas près de l'autel, sous l'arche fleurie les abritant et posa ses lèvres sur les siennes, pour un baiser sincèrement soulagé. Alfred Fawley toussota en souriant et elle s'éloigna de Thomas, les joues rosies. « Pardon.. » Jetant un coup d'oeil à tout le monde, elle se tourna brièvement vers ses témoins et leur chuchota « Merci.. » Et ainsi débuta la cérémonie sous la voix douce de Fawley mettant en avant le caractère insolite de l'union du jour, et, la voix pleine d'émotions, parlant du jeune homme qu'il avait toujours connu. Il n'y avait pas de doute pour Hestia; il comprenait leur démarche et surtout, il l'approuvait. Il était réconfortant, quelque part, d'avoir le soutien d'un adulte qui ne cherchait pas à leur faire entendre "raison" et qui ne condamnait pas leur décision. Souriant à en avoir mal aux zygomatiques, Hestia l'écouta sereinement bénir leur union, évoquant le nom du Seigneur en qui elle n'avait jamais réellement cru mais qui était si important pour Thomas. La foi du jeune homme lui paraissait si incongrue dans leur univers où ils étaient par nature, les ennemis des gens d'église, mais elle s'était aperçue depuis qu'elle côtoyait le Rowle qu'ils étaient nombreux, finalement, à avoir la foi et que cela dépassait les limites de la logique. Avec respect, elle accorda une attention sans faille au prêtre mais n'y tenant plus, elle confia son bouquet à Flora et attrapa les mains de Thomas dans les siennes. Elle avait rêvé, Hestia, d'un mariage de contes de fées, avec des centaines d'invités, un orchestre impressionnant, de longues tablées se réjouissant de l'événements, trop de monde pour pouvoir les saluer tous et de nombreux employés s'occupant des festivités. Elle se rendait compte aujourd'hui combien elle avait été dans le faux. Parce que rien n'était plus important que ce qui se jouait actuellement, que Lui, qu'Eux et elle n'avait besoin de rien, ni personne de plus. Les minutes s'égrenèrent, entre les textes religieux et bénédictions diverses, des mariés puis des alliances par le prêtre officiant et rapidement, vint un moment attendu par Hestia. " Les mariés vont échanger des voeux avant de partager la coupe de l'unité pour la première fois ! Ensuite, nous terminerons par les bénédictions des témoins qui le souhaitent. " Pour l'occasion, Hestia avait commandé une coupe un peu spéciale à un artisan, cachant à Thomas ses intention; en souvenir de ce cours de Défense contre les Forces du mal, des années auparavant où ils étaient parvenus à un incroyable résultat au même moment, elle avait été gravée de leurs deux noms et de leur patronus respectif; un faucon et un éclectus en ornaient les bords et l'ouvrage avait été réalisé de si belle manière qu'ils semblaient bouger. « Thomas. » Elle se laissa porter par le flot de tout ce qu'elle ressentait, et improvisa totalement ses mots, alors que ceux qu'elle avait préparés en amont restaient calfeutrés dans son sac à main. « Je croyais avoir besoin d'un grand mariage de princesse, de dizaines de musiciens, de centaines d'invités, de mes parents, de tout Poudlard.. Je pensais vraiment que c'était ce qui m'attendait, d'ailleurs. Je me suis trompée. » Elle serra plus fort ses mains encore, celle qui tenait la main de Thomas, et l'autre qui tenait la coupe. « Depuis que je sais t'être destinée, je suis passée par tout un tas d'émotions et dans chacune d'elle, tu étais là. Tu étais là lorsque j'étais en colère, tu étais là quand j'étais triste, tu étais là quand je doutais, quand je pleurais, quand j'avais peur, tu étais là quand j'étais perdue, quand je ne savais plus quoi faire et tu m'as montrée que je me trompais. Que la seule chose qui comptait, au final, c'était ça. C'était Toi, et Nous, et tout ce qui nous reste encore à accomplir. » Elle se tourna pour adresser un regard à chacun, terminant par Flora et repris. « Je n'ai besoin que de toi, d'eux, et de tout ce que la vie nous réserve. Tu es ma plus belle aventure, Thomas, et je te remercie pour tout ce que tu fais pour moi. J'ai une chance infinie de t'avoir à mes côtés, que tu aies compris combien tout cela m'importait et je te le dis sans fards, je le répéterai aussi souvent qu'il faudra; je t'aime, je t'aimerai toute ma vie. » Les yeux rendus brillants par l'émotion, elle pris une gorgée du vin de fleurs qui emplissait la coupe et la tendit à Thomas.

@Thomas Rowle , @Caïn Flint, @Flora Carrow & @Bea Hastings
informations
➯ hestia porte cette robe brodée de fils d'or qui scintillent au soleil, elle est coiffée comme ceci. elle a ce voile qui cache ses épaules - tradition religieuse oblige, ces chaussures et elle est maquillée comme ça. son bouquet est celui-ci.
➯ il y aura un temps, après les vœux de thomas, où les invités seront invités à prendre la parole s'ils le souhaitent, pour dire ce qu'ils veulent, alors, n'hésitez pas à l'inclure à votre prochaine réponse, et je l'intégrerai au prochain tour d'Hestia.
➯ d'ailleurs, son prochain post fera avancer le post à l'extérieur de l'église !
➯ j'espère que celui-ci vous plaira

you, and me, forever.

Le silence s'était instantanément fait entre les murs de pierre de la chapelle. Tous contemplaient le spectacle, et l'esprit de Thomas était présentement entrain de graver à tout jamais l'image qui se présentait à lui, pour pouvoir se la remémorer encore et encore tout au long de ce que serait sa vie, leur vie à deux désormais. Tantôt baignée de la lumière du soleil puis de celle des vitraux, parsemée de couleurs, alors qu'elle avançait à pas lents le long de la nef, Hestia irradiait d'une beauté à laquelle aucun mot ne saurait faire justice. Oubliant le reste du monde et n'entendant plus que son cœur qui battait à tout rompre dans sa poitrine, il laissa traîner ses yeux sur le fin voile qui cachait ses mèches brunes entremêlées et ses délicates épaules, sur la magnifique robe dont la coupe lui donnait des allures de déesse. Elle ne fut plus qu'à deux pas de lui lorsqu'il s'attarda sur le bouquet de fleurs fraîches et odorantes qu'elle tenait fermement, ses yeux fixés dans les siens, semblant oublier comme lui l'univers tout entier, le rejoignant dans celui où ils ne faisaient déjà plus qu'un. Persuadé qu'elle pouvait lire en lui, Thomas adressa à Hestia qui était maintenant face à lui devant l'autel le même sourire qui embellissait son doux visage. Chargé de sens et de promesses silencieuses qu'il lui criait pourtant. Sa main vint d'instinct caresser la joue de sa belle sous l'arche qui les abritait de ses tiges suspendues, cascadant au dessus de leurs têtes ; brisant la séparation qui avait précédé cette date aussi attendue qu'appréhendée. Chassant toute anxiété et peur qui s'était insinuée en eux pour ne laisser place qu'au bonheur d'être ensemble et de célébrer cette nouvelle vie où ils se donnaient l'un à l'autre. Hestia vint cueillir par surprise sur ses lèvres un baiser éclair dans une spontanéité qui fit fondre son cœur dont les pulsations se calmaient peu à peu, comme si elle lui avait communiqué son soulagement d'être enfin ici, maintenant, face à la réalité qui avait été abstraite jusqu'à aujourd'hui. Car jamais dans toutes les fois où Thomas s'était imaginé ce moment, il n'aurait pu rêver d'une telle palette de sentiments et d'autant de perfection. Les joues rosies d'Hestia alors qu'elle s'excusait firent lever un sourcil amusé à Fawley, et un léger rire des invités s'éleva dans l'édifice empreint de légèreté maintenant que le stress de ces dernières vingt-quatre heures s'était dissipé comme un léger brouillard que les mariés avaient déjà oublié, comme si il n'avait jamais existé.

Les yeux de Thomas naviguaient du maître de cérémonie à Hestia dont il avait du mal à détacher son regard, et quand leurs iris se croisaient pendant que leur union était entrain d'être scellée, bénie de Dieu et de la magie de l'univers, ils souriaient comme si c'était la première fois qu'ils se voyaient. Sourire amoureux, complice, béat. En dernière bénédiction, le vieil homme lut une citation tirée des Corinthiens choisie par Thomas ; Hestia ne partageait pas la même spiritualité, il le savait, mais elle écoutait chaque mot. "L'amour est patient, il est plein de bonté. L'amour n'est pas envieux, il ne se vante pas. Il ne s'enfle pas d'orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s'irrite pas. Il ne se souvient pas du mal, il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité. L'amour pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. L'amour ne meurt jamais. Les prophéties disparaîtront, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.". Touchée par ce texte sacré qu'elle n'avait jamais entendu avant, Hestia donna son bouquet à sa sœur pour attraper les mains de Thomas qui les serra, ému et empreint lui aussi du sens de ces paroles. "Mais l'amour perdurera." se permit d'ajouter Fawley en souriant, avant de passer aux vœux. Le maître préparait la coupe de l'unité dans un silence solennel que seules les notes de musique venaient troubler, et le Rowle adressa une œillade souriante à ses frères avec le sentiment de ne jamais s'être autant senti complet que sous le toit de cette chapelle, avec elle, avec eux, avec tous ceux qui étaient sa famille maintenant, de près ou de loin. Thomas recentra son attention sur la coupe que tenait maintenant Hestia et ses yeux se plissèrent en regardant les détails de celle-ci ; un éclectus et un faucon qui semblaient battre de leurs ailes, les prénoms des mariés gravés au dessus. Leurs patronus. Surpris, il regarda Hestia qui lui fit un clin d'oeil d'un air entendu, fière de ce merveilleux cadeau qu'elle lui faisait encore. Le souvenir de ce cour de défense contre les forces du mal où ils avaient réussi quasiment en même temps à les invoquer, ce qui avait valu plusieurs points à Serpentard, lui revint aussitôt. It's both birds, funny isn't it ? lui avait-elle dit alors. Reprenant ses paroles de l'époque, Thomas sourit à Hestia en effleurant la coupe du bout de son doigt ; "It's both birds, funny isn't it ?". Rire échangé avant que le sérieux ne revienne pour l'échange des voeux. Elle prit la parole et il sentit les palpitations de son corps qui recommençaient à s'emballer à mesure qu'elle parlait, tantôt l'air grave lorsqu'il s'agissait des débuts de leur relation, tantôt souriant, puis ému jusque dans ses yeux brillants où l'émotion se cristallisa en une larme de joie qu'il refoula cependant, fidèle à lui-même. Il recouvrit sa joue d'une main, la caressant alors qu'elle portait la coupe à ses lèvres pour en boire le vin de fleurs, luttant contre le désir fougueux de l'embrasser à la suite des mots qu'elle venait de lui dire, se dévoilant comme elle le faisait rarement. Puis Thomas prit la coupe que lui tendait Hestia. Il n'avait rien préparé, ayant du mal à définir ce que son état d'esprit serait au moment venu, mais il savait maintenant qu'aucune préparation n'était nécessaire. "Hestia." commença t-il de la même façon, avant d'hésiter, tenant sa main libre dans la sienne. "Je crois que la question que je me pose le plus depuis des mois, en dehors de comment puis-je avoir autant de chance, c'est de savoir comment j'ai pu être aveugle tout ce temps. Je ne sais pas ce que je cherchais, je ne sais pas si j'attendais qu'on le trouve à ma place. Tu étais la réponse, juste là, près de moi, et je me déteste..." - Thomas s'éclaircit la gorge avant de continuer - "Je me déteste de ne l'avoir réalisé que lorsque l'on nous a promit l'un à l'autre. Je me suis fait le serment d'être toujours là jusqu'à ce que je puisse te prouver que j'étais sincère, j'étais prêt à t'attendre et à devenir ton ombre jusqu'à ce que tu me pardonnes.". Thomas regarda Hestia et porta sa main à ses lèvres pour y déposer un baiser en la tenant toujours fermement. "Notre amour a été assez fort pour surmonter cette épreuve, il s'est cristallisé ce soir là en Islande, lorsque tu m'as laissé une chance. Et devant Dieu et l'univers, je jure de surmonter toutes les autres, parce que je t'aime aussi Hestia, j'aime chaque facette de toi, j'aime ce que j'apprends avec toi. Notre histoire m'a rendu meilleur que je ne l'étais, par bien des aspects..." - coup d'œil à Archie qui l'écoutait en le regardant, avant de reposer ses yeux sur Hestia, la regardant intensément alors qu'il terminait. "Jusqu'à mon dernier jour je t'aimerai, je serai là pour toi et pour tous ceux qui nous sont chers. A nous, et à notre nouvelle vie..." acheva Thomas avant de prendre à son tour une rasade de vin, la gorge nouée par l'émotion qui ne le quittait pas.

La coupe dut rendue à Fawley qui la posa sur l'autel avant la question que tous attendaient. Le maître de cérémonie sourit à Thomas, connaissant d'avance la réponse et voyant l'excitation redoubler d'intensité au sein du couple.

"Do you, Thomas Rowle, take this woman to be your wedded wife ?".

Humidité au coin de l'oeil, savamment refoulée, encore, mais il savait qu'elle le verrait.

"I do."

Prononcé d'une voix claire avant de laisser échapper un léger rire en regardant Hestia qui était aussi au comble de l'émotion, ses prunelles brillantes également. La même question lui fut posée, la même réponse sortit de ses lèvres tremblantes. Ils y étaient, presque. Fawley noua les mains gauches des mariés qui se faisaient face, en les entrelaçant d'un ruban carmin. Thomas oublia encore une fois le reste du monde lorsque, de sa main droite un peu palpitante, il sorti de la poche de son costume l'alliance qui allait matérialiser leur amour à travers le mariage. Il poussa légèrement le ruban qui les unissait pour passer d'un geste lent la bague à l'annulaire d'Hestia avant de répéter les mots prononcés par le maître de cérémonie, sans jamais cesser de la regarder. Ce n'était plus qu'une affaire de secondes avant qu'ils ne soient mari et femme.

Première phrase. "I, Thomas Rowle." répéta t-il après Fawley.

Puis vint la suite. "Take you, Hestia Carrow, to be my wife.".

Regard empli d'amour. "To have and to hold on from this day forward.".

Les doigts qui serrent les siens sous le ruban. "For better, for worse. For richer, for poorer. In sickness and in health, to love and to cherish...".

Un Je T'aime prononcé juste avec les yeux. "Until death do us part.". Ils y étaient. Hestia était sa femme.

@Hestia Carrow amour

(omg) ~ Arcturus Rowle ( @Bea Hastings keur

) @"Flora Carrow" @Caïn Flint

Tenue:

veritaserum wizards mb

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