Lundi 13 janvier 1997, neuf heures. Soit deux jours entier depuis la fin de la première épreuve, deux jours à devoir être en osmose avec le reste de son équipe que ce soit à l'heure du repas ou du coucher, lors des rassemblements ou des moments que l'on souhaite isolés. Un feufolet de lumière blanche et pure apparaît face au regard de l'équipe alors que le petit-déjeuner termine d'être englouti. Les regards croisent ceux des autres équipes toutes aussi surprises, une forte appréhension se fait ressentir. Le feufolet s'active, il est temps de le suivre. Comme la moitié du reste des équipes le quatuor entame sa marche jusqu'au milieu du parc de Poudlard, face au grand lac. De grandes sphères encore absentes ce matin se dressent alors dans le paysage face à leurs regards étonnés et de nombreuses interrogations se soulèvent. Elles ressemblent à de géantes bulles transparentes, possèdent chacune une porte d'une couleur particulière et sont aussi grandes que la hutte d'Hagrid. Impossible de pouvoir observer ce qui se trouve à l'intérieur car ses parois sont teintées d'un flou particulier. Chaque équipe avance vers ces grandes bulles et une légère appréhension vient se lire sur les visages des étudiants. Les professeurs se tiennent non loin d'eux mais n'interviennent pas. Le feufolet de chaque équipe vient les taquiner pour les guider jusqu'à la sphère qui leur est adressée: celle dont la porte est de la même couleur que celle de l'équipe. Lorsque le quatuor entre dans la sphère la porte se referme derrière eux d'un coup sec et face à eux se présentent: un sol brun en bois, des canapés confortables ainsi qu'un fauteuil. Une table de taille moyenne se situe à leur gauche tandis que la luminosité du jour illumine l'intérieur à travers ce flou intense. Face à eux, une autre porte tenue sur un mur impersonnel et gris. Il n'y a pas de poignée à celle-ci, mais le feufolet virevolte au dessus d'elle et se fige. Soudainement, il change de couleur. Il passe du rouge, au jaune, au bleu puis au vert et ainsi de suite. Il attire leur attention et lorsque chacun le regarde, la créature de lumière s'arrête soudainement sur une seule couleur : rouge. Il est temps pour @Paul L. Puddifoot d'entrer dans cette autre pièce où l'attend son épreuve.
Le tournoi se poursuit et voici sa seconde épreuve ! Ϟ Chaque équipe commence l'épreuve au même moment, votre équipe est accompagnée de sept autres à ses côtés avant d'entrer dans la sphère qui lui est destinée au sein du grand parc de Poudlard. Nous sommes le lundi 13 janvier 1997, nous vous demandons d'écrire au moins chacun une réponse à propos de ce début d'épreuve et de discussion entre tous vos personnages pour commenter votre arrivée ainsi que le départ du premier étudiant. (exception si un membre de votre équipe est connu comme étant en période d'absence donc impossibilité de participer à l'épreuve)
Ϟ Une fois vos quatre réponses écrites et postées, le Choixpeau interviendra pour donner la première épreuve.
Ϟ L'élève choisi par la couleur commencera son épreuve, seul. Nous tenons à vous préciser que aucun de ses coéquipiers ne le voit effectuer son épreuve. Lorsque l'élève termine, il sort de la pièce annexe pour rejoindre les membres de son équipe et c'est à un autre d'y entrer à son tour. Ainsi de suite.
Ϟ Plus d'informations sur le déroulement de l'épreuve ici
« L'esprit oublie toutes les souffrances quand le chagrin a des compagnons et que l'amitié le console. »
Je suis au bord de la crise de nerf. Je manque de sommeil, d’un bon lit et de ma petite lumière. J’ai peur la nuit mais je ne dis rien, préférant serrer une couverture contre moi. Et en plus, il fait froid. J’aime vraiment pas cette idée de dormir dehors. Non, je déteste cette idée. Du coup, j’ai des cernes jusque par terre et je suis d’une humeur de cochon. Enfin, presque pire que d’habitude quoi. J’ai du mal à desserrer les dents pendant le petit déjeuner, et j’envoie des regards noirs à qui ose m’emmerder. On m’emmerde pas le matin, moins encore quand je dois dormir dans le froid et sans ma lumière. Mais je ne peux pas avouer que j’ai peur du noir. C’est ridicule d’avoir peur du noir à mon âge.
Je lance à peine un regard surpris vers l’espèce de feu follet qui m’emmerde à me faire bouger de si bon matin. Et en plus, on va continuer de se les cailler dehors puisque ce truc nous emmène vers le parc. Et oh, magie, des espèces de bulles transparentes sont là. C’est quoi encore ce traquenard ? Qu’est-ce qu’il y a à l’intérieur ? Un troll déguisé en clown ? Levant les yeux au ciel, je fais un bon de côté, empêchant ce satané feu follet de me toucher. Je grogne en suivant mon quatuor vers notre bulle. Magnifique, on va rentrer dans une bulle géante.
J’aime beaucoup moins cette bulle quand la porte se referme derrière nous, me laissant une impression d’être enfermée contre mon gré. Si Willow était là, elle saurait quoi faire. Moi, je me contente de regarder autour de moi, soudain inquiète. Il fait clair et lumineux, mais j’ai toujours l’impression d’être coincée. Je ne me sens pas très bien tout à coup, regardant autour de moi dans l’espoir de trouver une sortie. Je ne veux pas craquer devant les autres, mais j’ai un peu peur. Je ferme les yeux et me concentre sur ma respiration dans l’espoir de me calmer. J’ai la gorge nouée et fermer les yeux ne m’aide pas. Je remarque le feu follet devant une porte, passant d’une couleur à l’autre pour finir par s’arrêter sur du rouge. Je me tourne vers les autres, essayant de paraître normale.
« C’est à toi de commencer alors, Paul ? »
Pas plus sûre que ça, et je m’en fiche. Je veux sortir d’ici.
Aussi couvert qu’à ton habitude lorsqu’il s’agit d’affronter le froid de janvier, tu croques joyeusement dans ton petit déjeuner. Tu es un jeune homme en pleine croissance après tout et manger c’est très important ! Surtout quand il fait froid. Et encore plus quand il fait froid et que tu dois participer à un tournoi d’une semaine composé d’épreuves dont tu ne sais rien. On ne va pas se mentir, le château et son confort te manque et tes sœurs également. Toi qui aimes particulièrement passer un maximum de temps avec elles, on ne peut pas dire que tu sois vraiment satisfait. Mais bon, tu fais au moins contre mauvaise fortune bon cœur, attendant avec une certaine forme d’impatience que cette longue semaine soit terminée afin de pouvoir reprendre ta petite vie de septième année joyeusement paumé et heureux.
Tandis que tu es encore en train de finir ton petit-déjeuner, une petite boule de lumière apparaît, se baladant tranquillement entre toi et tes trois coéquipières, provoquant un sourire amusé sur tes lèvres. Mais c’est tout mignon comme bestiole ça ! Vous vous retrouvez bientôt à les suivre et tandis qu’Eileen semble plutôt l’éviter, chaque mouvement du petit être t’amuse et tu sembles soudain perdre dix ans à te laisser taquiner avec un grand sourire de gamin heureux. Tout comme vos camarades, vous vous retrouvez bientôt devant les bulles et l’interrogation vient s’additionner à l’amusement. Ton sourcil gauche se hausse « -Ils ont de l’imagination, on peut par leur enlever ça. ». Mais après tout pourquoi pas ? Tu pousses la porte et, dans un sursaut de galanterie, laisse tes trois camarades passer devant avant d’entrer toi-même. La porte claque derrière vous. Il semble que vous soyez enfermés ce qui ne semble pas rassurer la serdaigle qui à l'air inquiète. T'approchant discrètement, tu lui offres un de tes nombreux sourires et murmure doucement, ne voulant pas forcément que les deux autres l'entendent « -Les professeurs ne nous mettrez pas en grand danger, tu ne risques rien ici. Je suis sûr qu'au moindre problème ils sont prêts à intervenir, t'as pas à t'en faire. Et puis t'es pas seule, on est là aussi. on devrait juste en profiter. ». Ton sourire se fait plus encourageant tandis que tu désignes du menton un des canapés. L’aspect de la pièce te fait sourire et un canapé accueille rapidement ton corps gelé par le vent extérieur. La température te réchauffe légèrement et une exclamation joyeuse retentit « -Je crois que je vais passer le reste de ma semaine ici ! ».
Tu finis par apercevoir le feu follet au-dessus d’une porte que tu n’avais pas encore aperçu. Ce dernier virevolte entre les couleurs des quatre maisons avant de s’arrêter sur le rouge. Un soupir passe la barrière de tes lèvres en réponse à la remarque d’Eileen « -Je crois bien. J’étais si bien... ». Tu te redresses néanmoins et te dirige vers la porte. Tu te retournes une dernière fois vers les trois autres avec un sourire amusé. Au fond tu les apprécies bien ces trois-là même si tu ne leurs diras pas forcément. « -Profitez bien des canapés et évitez de vous entre-tuer ! ». Tu adresses un léger clin d’œil à la plus jeune d'entre vous puis poses ta main sur la porte sans poignée, poussant légèrement espérant produire quelque chose ou bien tu vas avoir l’air parfaitement ridicule.
Lorsque le feu-follet est apparu au-dessus de notre table, un petit frisson a traverser mon corps. Les autres pensent-ils comme moi, ou même quelqu'un dans cette école ? La première épreuve du tournoi ne m'a pas refroidi au contraire, et je suis ravie de pouvoir continuer notre aventure. Après tout, cela ne va durer qu'une semaine, si petite, alors il faut en profiter ! Je sais que certains n'apprécient pas vraiment l'expérience, que cela soit à cause du confort ou de la vie collé à son équipe, et c'est bien dommage de mon avis. Après tout, ce n'est qu'une seule semaine sur six années de cours pour mon cas, alors un peu de mouvement pour nous bouger les fesses ce n'est pas de trop. On commençait à s’encrasser dans les salles de classes, à rester assis pour pratiquer des sortilèges, avec pour seul activité physique du quidditch pour les joueurs de chaque équipe. Au moins, pendant une semaine, on fait autre chose ! On apprend à vivre ensemble, à se côtoyer et à se débrouiller. Enfin, je ne m'étend pas non plus de trop sur les bienfaits de ces activités, je ne suis pas sûr d'être bien accueillit par ma table. Eileen ne semble après tout pas aussi enthousiaste que moi, et je ne voudrais pas semer la discrode entre nous. La semaine a à peine commencé.
Le feu-follet donc ! Perdue dans mes pensées, j'ai cessé de lui prêter attention et il ne cesse de nous tourner autour, virevoltant dans mes cheveux, et j'aperçois que chaque équipe a son petit être tournoyant. Bien, il faut le suivre donc ? Il nous mène aussitôt sur le bon chemin, en direction du parc, et il ne faut pas chercher bien loin notre destination : d'immenses sphères légères et scintillantes, quoique mâte, nous font face. Situées juste avant le lac, elles semblent terriblement fragile vu d'ici, mais je suppose qu'une épingle ne les ferrait pas éclater. N'est-ce pas ?
Il me faut un moment pour remarquer que les bulles sont toutes aux couleurs de nos équipes, je n'ai pas l'habitude de chercher ce marron autour de moi, et le temps de réaliser nous sommes déjà devant la notre. Une porte nous fait face, un contraste saisissant lorsqu'on compare la légèreté de la bulle à la dureté de la porte. Nous entrons sans difficulté, et la porte claquante dans notre dos me fait sursauter. Bien, pas le droit de sortir alors. Je souris lorsque Paul adresse quelques mots de réconfort à Eileen, c'est plutôt adorable. Bon, leur deux maisons ne sont pas les plus en conflit, pas du tout en fait, mais il est quand même agréable de voir chacun vivre avec les autres. C'est une belle expérience, vraiment. Le feu-follet vire donc au rouge, indiquant clairement que le seul garçon de notre équipe doit s'avancer en premier vers la porte sans poignée. Et les dames d'abord alors ? "Allons, le gryffondor en premier ! On ne pouvait pas faire plus cliché ! Je passerais bien ma semaine ici aussi, mais je pense que si on tente de rester on finit les fesses dans l'herbe gelée, ça serait dommage". Je m'enfonce en tout cas avec plaisir dans les dit-canapés, me lovant dans le moelleux qui semble m’accueillir à bras ouvert. "Bonne chance ! Ne fais pas tout capoter !" jetais-je avant qu'il ne passe la porte. Mais un regard dans la pièce capte mon attention sur autre chose que le départ du rouge-et-or-maintenant-brun. "Et l'écran de TV, pour observer ce qu'il fait, il est où ? C'est pas très complet leur décor, c'est dommage !"
Voilà déjà deux jours que tu n’avais plus aucune intimité, plus aucun moment de solitude et cela commençait un peu à t’agacer. Tu étais obligée de rester collée à ses sorciers pour qui tu n’avais pas forcément beaucoup d’admiration. Obligé de rester à moins de vingt mètres d’eux ou sinon tu te faisais automatique tracter en arrière et dieux merci tu n’avais pas envie de finir les fesses à terre. Tu avais essayer de passer ses barrières t’éloignant le plus possible, barrière invisible qui te bloquait dès que tu te trouvais au maximum, barrière invisible qui t’empêchait de t’enfuir, qui t’empêchait de t’échapper. Deux jours. Deux jours que tu fais fasses à la bonne humeur constante d’Aliénor et de Paul, à la gaminerie de Eileen et dieux sait que si tu savais pas qu’elle était la soeur de Willow tu te serais déjà énervée sur sa personne. Mais à quoi bon ? Dès le début de la semaine ? Non ce n’était pas la peine. Si tu devais encore les côtoyer pour le cinq prochain jour autant qu’ils se passent correctement sans encombre, sans dispute. C’était le mieux à faire. Même si tu étais du genre solitaire, à vouloir laisser chacun gérer se problèmes, préférant te concentrer sur les tiens, cette semaine il fallait faire preuve d’esprit d’équipe. Force surhumaine pour toi qui ne rêvait que d’une chose : retrouver ta salle commune qui t’avait été arrachée aussi vite que tu l’avais récupérer.
Vous étiez entrain de finir votre petit déjeuner, le silence faisait rage alors que tu finissais ton sandwich. Malgré tout cette histoire, il y avait bien une chose qui en ressortait positive c’est ces paniers repas mis à disposition. Tu n’avais aucun réaction lorsque le feu follet fit son apparition, restant complètement passive face à ceux qui s’extasiait devant ce magnifique - tu devais bien le reconnaître - être. Mais rien que l’idée de devoir bouger de fit rouler les yeux aux ciels, récupérant la fin de ton repas avec toi. Il aurait pu attendre que tu finisses complètement avant de te déranger ? Non apparemment c’était trop compliqué alors que vous vous étiez à suivre cette bête à travers le parc comme si une ballade matinal dans le froid vous ferez le plus grand bien. Faux. Ça avait tendance à te congeler les articulations et les muscles, toi qui n’étais pas des plus sportifs. Tu congelais sur place, marchant à l’arrière de groupe pour finir par découvrir d’immenses bulles devant vous. Sérieusement ? Pourquoi pas nous emmener dans une salle à Poudlard si c’était pour qu’on rentre dans une salle en forme de bulle ? Les professeurs se compliquaient beaucoup trop la tâche, alors que tu continuais de suivre ton groupe pour rentrer en dernière. Une certaine chaleur ambiante se fit ressentir et tu te sentais beaucoup mieux soupirant d’aise. « au moins il fait chaud c’est déjà ça. » Sans doute première fois que tu parlais depuis deux jours, surprise pour toi même finissant par admirer tout même la pièce avec les autres. Grande pièce circulaire présentant des canapés et des fauteuil. Tu ne laisses pas le temps aux autres que tu t’installes confortablement dans l’un de ses derniers.
Ton regard se concentra sur la feu follet en face de toi. Il se trouvait devant une espèce de porte sans poignet. C’était quoi ce bordel ? Tu te demandais vraiment qu’est-ce que pouvais bien vous réservez cette deuxième épreuve, t’attendant au pire de la pars des professeurs. Après tout vous vous étiez pas rendu dans une tour d’astronomie pour attraper une beuglante, manquant de mourir à plusieurs occasion, surtout si vous passiez par dessus mort. Tu savais que tu étais loin de la surprise que merlin vous réservez réellement avec cette épreuve. Le feu follet changeait de couleur passant par les quatre couleur de Poudlard, celle des quatre maison avant de s’arrêter au rouge et ses tous vos regards qui se dirigent vers Paul. Aucun de ta part, laissant les autres faire à ta place. « T’as intérêt à réussir. J’veux pas perdre. » Non loin de là alors que tu étais une de ses mauvaises perdante qui le gardait longtemps en travers de la gorge. Il passe la porte et tu t’installes plus confortablement, étalant tes jambes sur le reste du canapé. « J’avoue que j’aurais bien voulu me moquer de lui un peu pendant qu’il fait je ne sais quoi. Mais bon tant pis, autant se reposer. » En silence si possible, tu n’avais pas vraiment envie de faire un brin de cossette.
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7834
sablier : 9
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Lorsque tu sors de la salle où tu viens de quitter tes compagnons un sort t’indique le chemin jusqu’à une autre porte derrière laquelle se trouve ton épreuve. Une fois entré elle se referme automatiquement derrière toi et se verrouille afin qu’aucune distraction ou aide ne puisse changer son issue. Tu es livré à toi-même et quels que soient tes prochains mouvements ou décisions, tu seras seul à en connaître la vérité.
Devant toi un filet du diable prend toute la largeur du couloir dont tu ne vois pas la fin, faute de lumière. Tu ne peux ni l’esquiver ni retourner en arrière puisque cela signifierait de ta part un abandon de l’épreuve ; tu n’as donc d’autre choix que de l’affronter. Armé de ta patience, ta baguette ou les deux tu t’approches et laisse les racines se nouer autour de tes pieds puis ton corps de façon générale, exerçant une pression inquiétante et étouffante sur toi. Que le cours de troisième année suivi sur cette plante soit proche ou lointain pour toi il va te falloir être à la fois malin et rapide, d’autant plus que ce filet du diable à l’air plus robuste que ceux étudiés. Après quelques secondes seulement la plante s’est entièrement emparée de toi, limitant un maximum tes mouvements et te donnant un peu de difficulté à prendre une inspiration. Alors, magie ou zénitude pour te sortir de ce mauvais pas ? Et surtout, combien de temps va-t-il te falloir pour t'en débarrasser ?
Plus tu réfléchis et plus le temps passe, voyant les fameuses racines se refermer plus amplement sur toi...
Ϟ Il n’y a pas de mauvais choix ou de piège ; dans les deux cas ton personnage peut réussir son épreuve.
A toi de jouer.
Ϟ N'oublie pas que ce n'est pas ta logique à toi qu'on attend de voir durant ce tournoi mais bel et bien la façon dont ton personnage va réagir, en fonction de son tempérament, sa réflexion mais aussi de sa maison.
Ϟ En ce qui concerne le filet du diable, à toi de voir si ton personnage préfère utiliser un sort ou le faire à l'ancienne: se détendre un maximum et lui faire lâcher prise naturellement sans l’endommager ou la blesser. Dans les deux cas il te faudra tirer le dé nommé "filet" dont les probabilités ont été adaptées compte tenue du fait que c'est une plante étudiée assez tôt. Pas besoin d'accumuler les réussites, à la première obtenue tu peux considérer que ton personnage se libère et tombe donc un étage plus bas; le choixpeau s'occupera à partir de là du reste.
Ϟ N’oublie pas que le but de l’épreuve est non seulement de finir mais de le faire le plus rapidement possible car en cas d’ex-æquo, c’est ainsi que les équipes seront départagées pour savoir laquelle reste dans le tournoi.
Ϟ Ton personnage a du mal à bouger mais également à respirer et par conséquent, parler. Le jet d'un sort lui sera donc compliqué et probablement douloureux. Garde également en tête que tu es dans un couloir sombre et que tu ne sais donc pas ce qui peut arriver ou surgir à n'importe quel moment autour de toi.
Ϟ Pas de limite de mots pour cette épreuve puisque celle-ci ne durera, à priori, pas plus d'environ trois réponses. Bon courage et have fun !
« L'esprit oublie toutes les souffrances quand le chagrin a des compagnons et que l'amitié le console. »
Bon, respire Eileen, tout va bien se passer ! C’est ce que je tente de me dire alors que je suis figée face aux canapés. Je me sens prisonnière et pourtant, ce n’est rien d’autre qu’une pièce, comme il y en a dans le château. C’est peut-être parce que j’ai vu la bulle à l’extérieur et que ça me semble petit. Dans le monde des moldus, ça n’existe pas. Quelque chose de petit extérieurement ne peut pas contenir autant de place à l’intérieur. C’est spécial sorcier ça. C’est comme les tentes sorcières, j’ai jamais compris comment ça marchait, c’est fascinant comme truc.
Je ferme très fort les yeux, comme si ça m’empêchait d’imaginer cette pièce. Comme si je pouvais projeter mon esprit ailleurs. C’est instinctif je crois. J’entends alors des pas qui viennent vers moi et mes paupières se soulèvent immédiatement. C’est Paul, le gryffondor toujours content, toujours de bonne humeur. Il a même pas de cernes lui, comment il fait ? Il m’encourage, il me rassure. Je l’écoute attentivement, j’essaye de chercher quelque chose qui cloche dans son regard, mais ce dernier est chaleureux et son sourire est rassurant. Il faut que j’arrive à me détendre. Doucement, je souffle longuement pour m’apaiser en hochant la tête. Je lui offre même un petit sourire timide. Je suis peut-être une grande râleuse, mais peut-être qu’au fond de moi et sans vraiment me l’avouer, j’ai besoin de quelqu’un qui puisse me rassurer. Enfin … C’est pour les enfants, ça ? Moi je ne suis plus une enfant depuis longtemps.
C’est donc bien au gryffondor de commencer. Je regarde les filles qui se dirigent vers les canapés. Je devrais peut-être faire pareil maintenant que ça va mieux. À pas de loup, je me dirige vers le fauteuil avant de me caler dedans, ramenant même mes genoux contre moi. Ouais, je sais, c’est pas bien de mettre ses chaussures sur le tissu mais on s’en fiche. Si ça se trouve, ces canapés vont disparaître je ne sais où et on les verra plus.
Au moins, il fait chaud, c’est déjà ça. Je sens alors mes yeux se fermer petit à petit. Il y a de la lumière suffisante, il fait chaud et j’avoue que le fauteuil est confortable. Me retournant légèrement, j’appuie ma tête contre le dossier et je me laisse aller tout en écoutant vaguement ce que mes partenaires disent. Si l’une râle parce qu’elle ne peut pas se moquer du rouge, l’autre aurait aimé une tv pour l’observer. Personnellement, je n’ai pas envie de à ce qui m’attends. Ni ce qui l’attend lui. Ni chacun d’entre nous. J’ai peur de ce qui pourrait m’arriver, même si je sais que je ne risque rien.
Tandis que la porte se referme derrière toi, un sort semble te guider jusqu’à la prochaine porte. Comme un sas avant de commencer ton épreuve. Tu perds ton sourire au profit d’une concentration que peu te connaissent. Cette fois tu es seul et comme Aliénor et Cassandre te l’ont rappelé, tu n’as pas intérêt à tout faire foirer. Que ceux qui prônent le jeu pour le jeu la ferme. Tu es décidé à gagner. De manière générale, tu n’es pas mauvais perdant. Mais la victoire est toujours bien plus attrayante n’est-ce-pas ? Tes doigts se resserrent autour de ta plus fidèle alliée que tu as rapidement extirpée de tes nombreuses couches de tissus dont tu regrettes de ne pas t’être débarrassé en entrant dans la bulle. Parfois tu maudis ton impulsivité et ton manque de réflexion.
Une fois ta baguette récupérée, son manche au creux de tes doigts, tu pousses la deuxième porte. Cette dernière se referme derrière toi, te laissant seul face à un couloir sombre. Seul face à ta plus grande peur. Ta mâchoire se carre tandis que ton cœur s’accélère. Merlin, tu hais cette noirceur. Chacun de tes nerfs semblent s’enflammer tandis que tes amygdales s’affolent, l’alarme prenant le dessus sur ta raison. Tellement concentré sur cette masse sombre et inconnue dont pourrait surgir le pire, tu n’as pas remarqué la plante au sol et un cri de surprise et de peur passe tes lèvres lorsque tu sens des lianes s’entourer autour de tes jambes. Tu es perdu, tu n’as plus rien du fier Gryffondor habituel. Face à ta plus grande peur tu redeviens ce petit garçon incapable de dormir sans une veilleuse. Tu bouges dans l’espoir de te libérer mais les lianes s’enroulent plus fermement, plus douloureusement autour de toi. Ton cerveau paniqué finit finalement par réaliser l’évidence. Un filet du diable. Au vu de l’état de panique dans lequel tu es, la plante ne te laissera pas, tu te sais incapable de te détendre actuellement. Et pendant ce temps elle continue de monter, son étreinte se faisant plus douloureuse tandis que l’addition filet du diable + couloir plongé dans le noir fait monter la panique jusqu’à saturer ton cerveau. « -Lumos Maxima. » A ce stade, c’est un cri du cœur désespéré, chuchoté dans ta terreur complète à cause de ces lianes qui commencent à prendre ta carotide en otage. Faites que cela fonctionne.
Edit : Et enfin, enfin, la plante te relâche. Tu admets que ce n'est peut-être pas la solution la plus douce du monde, mais en attendant elle fonctionne. Tu laisses l’extrémité de ta baguette allumée tandis que tu te rends enfin compte que les larmes coulent sur tes joues depuis de longues minutes. Tu les essuies du bout de ta manche, tandis que ton cœur se calme lentement, relâchant la pression. Dans un rire étranglé tu murmures « -Bande de connards... ». C'est le rire du soulagement, du 'je suis vivant'. Tes yeux se lèvent vers le plafond et tu as une pensée pour cette professeur de Botanique qui t'accompagne depuis l'enfance et qui a toujours fait en sorte de t'enseigner le respect des plantes. « -Désolé Pomona. »
Choixpeau
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- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
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mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Après être tombé tu te retrouves dans une cavité froide, lugubre et humide sous le filet du diable. A tâtons tu cherches ta baguette et la trouve assez rapidement afin de faire, si tu le désires, plus de lumière. Tu longes les mûrs mais ne trouve ni porte ni fenêtre pour te permettre de t’échapper de cet endroit, tu peux même chercher une trappe dissimulée dans le sol mais sans succès. Seul un mûr de briques se dresse face à toi et semble être la réponse à cette nouvelle énigme qui se pose. Tu comprends rapidement qu’il va te falloir l’escalader pour rejoindre l'étage duquel tu es tombé mais comment ? Aux pieds du mûr, à gauche, se trouve une longue corde à l’allure neuve et épaisse lorsque tu peux apercevoir sur la droite une échelle suffisamment haute pour te permettre d’atteindre le sommet sans effort. Seul hic : cette dernière est à première vue légèrement bancale et pas très rassurante. Au bout d'une des extrémités de la corde un anneau de plusieurs centimètres d'épaisseur est solidement noué. En levant la tête tu peux apercevoir un crochet au plafond comme par hasard idéalement placé au dessus du mur. Tu n'en es pas sûr mais tu as l'impression de voir les deux composants réagir à la vue de l'autre, se pourrait-il qu'ils aient été ensorcelés et qu'accrocher l'anneau ne soit en fin de compte pas si compliqué que ça ?
La sécurité et l'épuisement ou la prise de risque sans efforts ?
A toi de jouer.
Ϟ En ce qui concerne les matériaux mis à disposition pour permettre à ton personnage d'arriver en haut, il n'y a aucun piège. La corde comme l'échelle peut l'y mener, l'un lui demandera simplement plus d'efforts et de force tandis que l'autre d'être agile et vigilent. Pas de dé à utiliser pour ce post, le choixpeau interviendra de lui-même pour donner une direction lorsque ton personnage aura fait son choix et entamera l'escalade.
Ϟ Le corps de ton personnage doit être un peu engourdi après le filet du diable et toutes les pressions subies; mains qui tremblent, esprit un peu confus et j'en passe, veille à rester cohérent tant dans ton choix que l'attitude de ton personnage. Par exemple: prendre quelques secondes pour se remettre de ses émotions, galérer dans un premier temps ect.
Volontairement tu laissais ta baguette éclairer la petite cavité. Le coup de la terreur stupide, une fois pas deux. Tes jointures blanches autour de ta baguette que tu serrais fermement, tu pris quelques instants pour reprendre tes esprits. Désormais tu n’avais plus qu’une envie. En finir au plus vite, sortir de ces lieux bien trop sombres et rejoindre la bulle éclairée et chauffée avec ses canapés moelleux. Pour cela, tu allais devoir trouver un moyen de sortir d’ici au plus vite. Tes jambes tremblent encore, ton cœur bat toujours follement dans ta poitrine, mais ça ne t’empêche pas de commencer à te rapprocher des murs pour chercher une porte, une ouverture, un mécanisme, n’importe quoi pour te permettre de t’échapper, mais rien. Enfin ça c’était avant que l’idée du siècle (ou du moins ce que tu considères être comme l’idée du siècle dans ton état actuel) te vienne en tête. Et si la sortie était tout simplement derrière le mur ? Inspirant un grand coup pour maîtriser ta future panique tu éteignis ta baguette d’un murmure. Puis, ne réfléchissant pas plus à la possibilité d’être blessé par les éclats de briques, tu pointais ta baguette sur le mur et lançait d’une voix forte « -Bombarda Maxima ! ». Néanmoins le résultat n’est pas celui escompté étant donné que ton sort est sans effet tandis que la lumière refait son apparition au bout de ta baguette, petite loupiote rassurante pour chasser les démons qui traînent dans le noir. Curieux, tu te rapproches, espérant y voir une fissure, mais rien. Un cri de frustration passe la barrière de tes lèvres. Il faut dire que les professeurs ont sûrement été plus intelligents que toi et ont songé au possible blessures causées par une bêtise pareille.
Avec un soupir, tu reprends tes recherches durant quelques minutes mais sans succès. Pas de porte, pas de trappe, pas de mécanisme caché, rien. Néanmoins tes recherches ne sont pas vaines et te permettent au moins de te calmer un minimum. Tu finis par tomber sur une échelle ainsi qu’une corde. Autant tu ne vois pas forcément quoi faire de la corde, autant le message de l’échelle te semble assez clair. Pourtant, tu n’as pas vraiment envie d’y obéir. Tu ne veux pas remonter là-haut, retourner dans ce couloir sombre. Ici, dans cette cavité dont tu as fais le tour, tu sais qu’il n’y a rien de dangereux qui s’y cache. Que le noir ne dissimule pas un monstre aux yeux rouges. Mais là-haut ? Tu ne voyais même pas l’extrémité du couloir. Pourtant, tu es bien obligé d’y aller. Tandis que tu places l’échelle tentant de la caler du mieux possible et refusant d’éteindre de nouveau ta baguette, un tremblement saisit de nouveau tes genoux qui se mettent à jouer des castagnettes. L’échelle n’a l’air que peu stable, tes jambes tremblent… L’ascension va être épique… Tu coinces ta baguette entre tes lèvres, désireux d’avoir tes deux mains pour procéder à la montée. Un dernier regard, une dernière inspiration pour se donner un peu de courage… Ton pied droit se pose sur le premier barreau.
Choixpeau
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mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Tu es enfin parvenu au sommet du mur en briques et regagne l’étage par lequel tu es entré en premier lieu. Tes muscles sont un peu douloureux mais la fierté d’avoir réussi à passer tout ça et bien présente. Tu es dorénavant de l’autre côté du filet du diable qui ne peut plus rien contre toi. A quelques pas de là, au fond de ce couloir très peu éclairé et toujours aussi inquiétant, se présente une espèce d’entrée circulaire. Pour y entrer il va te falloir t’accroupir car personne hormis le professeur Flitwick ne saurait s’y aventurer debout. Le trajet semble durer une éternité sans que tu ne perçoives ni son ni odeur puissant te concéder un quelconque indice quant à ce qui t’attends. Au moindre bruit tu trésailles comme quand, au bout de longues secondes, tu penses capter quelque chose. Un peu comme de l’eau qui coule dans un récipient… un grand récipient. Et lorsque tu arrives au bout du tunnel tu comprends enfin.
Expression de choc ou d’incompréhension, il te faut en tout cas quelques instants pour réaliser ce qu’il se passe. Face à toi une pièce circulaire ressemblant à une cuve se remplit peu à peu d’eau mais ce n’est pas tout : cinq personnes de ta connaissance et apparemment inconscientes sont maintenues prisonnières sur des piquets profondément plantés au milieu de la pièce. L’eau continue de monter tandis que tu reconnais peu à peu leurs visages : @Melesina Marsh, @Avalon Eagles, @Maeve Puddifoot, @Eileen Hohenheim & @Babylone d'Aramitz. Alors que tu tentes de saisir ta baguette tu remarques que celle-ci est restée dans le tunnel t’ayant mené jusqu’ici. Tu tentes de t’en emparer mais rien à faire : un sort empêche que tout objet magique n’entre dans cette pièce, tu ne disposeras cette fois pas de l’option magie pour t’en sortir. Tu remarques également que ton issue n'est pas la seule, d'autres ouvertures de tunnels sont présentes, signe que d'autres étudiants arrivent sauver leurs partenaires tout comme toi.
A quelques pas de toi une table de chevet commence à chavirer à cause de l’eau montante sur laquelle se trouve un petit couteau suffisamment aiguisé pour rompre les liens de ton coéquipier afin de le sortir d’ici au plus vite. Mais sauras-tu te contenter de ça ? En effet plusieurs possibilités s’offrent à toi : tu peux choisir de venir uniquement en aide au membre de ton quatuor enfermé parmi les quatre autres personnes ou au contraire en libérer plusieurs. Plus tu délivreras de personnes et plus l’eau montera et votre équipe perdra du temps qui pourrait lui faire défaut lors des qualifications pour la dernière épreuve du tournoi. Il va te falloir hisser ton équipier (ou plus) en dehors de cette salle et repasser par ce long tunnel. Lorsque tu arriveras dans la pièce avec le filet du diable, tu te rendras compte qu'une porte s'est matérialisée, te menant directement au reste de tes coéquipiers. C'est au moment précis où tu franchis la porte, portant la charge de la personne (ou de plusieurs) sauvée que celle-ci se métamorphose soudainement en un sac marron, à l'image de celui récupéré par le coureur de votre quatuor à la première tâche. Impossible de l'ouvrir, il vous faudra attendre. Attention, ce n'est bien qu'à ce moment là que tu te rends compte de la supercherie.
Ϟ Il n’y a pas de mauvais choix ou de piège ; dans les deux cas ton personnage peut réussir son épreuve, sauver son coéquipier ou plus de personnes et s’en aller rejoindre son équipe afin qu’un autre membre du quatuor puisse se lancer.
A toi de jouer.
Ϟ N'oublie pas que ce n'est pas ta logique à toi qu'on attend de voir durant ce tournoi mais bel et bien la façon dont ton personnage va réagir, en fonction de son tempérament, sa réflexion mais aussi de sa maison.
Ϟ Pas d'utilisation de dé pour ce tour; il te suffira d'indiquer dans ta réponse si ton personnage tente de sauver seulement son coéquipier, qui est évidemment le but principal de l'épreuve, ou davantage de personnes. En fonction de ton choix le choixpeau interviendra pour donner suite. Veille également à rester cohérent: ces personnes sont inconscientes donc à moins d'être très musclé ton personnage ne pourra en prendre que deux (trois maximum) en charge.
Ϟ L'eau grimpe assez rapidement pour mettre sous pression ton personnage et le forcer à réfléchir rapidement. S'il met trop de temps dans sa réflexion il se pourrait que lui comme les autres se retrouve coincé dans cette marée montante.
Ϟ L’utilisation de la magie est évidemment proscrite car il serait trop facile de lancer un sort qui libérerait tout le monde, leur permettrait de respirer sous l'eau et s'en sortir sans aucun mal. Le but est que ton personnage se trouve dans un vrai dilemme et n'ait d'autre choix que de faire des concessions.
Ϟ N’oublie pas que le but de l’épreuve est non seulement de finir mais de le faire le plus rapidement possible car en cas d’ex-æquo, c’est ainsi que les équipes seront départagées pour savoir laquelle reste dans le tournoi.
Tu finis par parvenir en haut de l’échelle et reprend ta baguette entre tes mains. Contrairement à ce que tu pensais précédemment, l’échelle a bien tenu et tu n’as pas fini en bas, les quatre fers en l’air et le postérieur douloureux, tant mieux. Néanmoins, il n’y a pas de temps à perdre, tu as juste envie de sortir de là. Ton lumos toujours en place, tu avises rapidement le filet du diable. Logiquement la suite des événements se trouve de l’autre côté… Et tu devrais demander une médaille pour ce raisonnement de haut vol ! Ta baguette tendue devant toi pour dissiper ces ténèbres qui t’effraient, tu t’avances d’un pas décidé vers la suite de l’épreuve. Néanmoins, tu te retrouves rapidement face à un mur percé d’un trou. Tu t’abaisses au niveau du trou en question, bien trop petit pour que tu t’y tiennes debout. Tu aurais presque envie de rester ici pour protéger ton sacro saint pantalon ! Zut tu les aimes bien tes fringues en plus !
Dans un soupir, tu finis par te débarrasser de ton manteau et de ton pull pour les poser juste à l’entrée du boyau. Inutile de s’encombrer plus que nécessaire, ils t’ont déjà causé assez de galères ! Un instant tu frissonnes tandis que l’air s’engouffre sous ton chandail. Néanmoins, tu préfères te mettre rapidement en route, coinçant ta baguette dans ta poche et adressant une dernière prière pour tes fringues à la sainte Merlina Cordula avant d’entrer dans le boyau.
‘Merlin mais il n’a pas de fin ce tunnel, c’est pas possible !’. Voilà plusieurs vingtaines de secondes que tu avances à un bon rythme sans que la fin ne se fasse voir. Un juron passe la barrière de tes lèvres alors que, finalement, il te semble enfin percevoir quelque chose. Tout en continuant à avancer, tu tentes de mobiliser ton audition (enfin ce qui te reste d’audition… Donc ce qui n’a pas été bousillé par les séances de répétitions avec le reste du groupe). Ça semble être… De l’eau ? Un peu comme une fontaine peut-être. Plus tu progresses plus le son semble s’intensifier, preuve que tu te rapproches de l’origine du bruit et tu en viens à te questionner sur la nature de l’épreuve. Enfin, tant que ça n’implique pas d’obscurité tu t’estimeras très heureux ! Néanmoins rien n’aurait pu te préparer à ce qui t’attendait à la sortie.
Une grande salle circulaire se remplissant paisiblement d’eau. Sur les murs, quatre autres trous semblables à celui duquel tu viens d’émerger. Encore, ce n’est pas le plus inquiétant. Néanmoins au centre… Cinq piquets. Cinq personnes. Il ne te faut que peu de temps pour percevoir la chevelure brune de la Serdaigle que tu as laissée dans le salon il y a de longues minutes… Ou heures ? Même toi tu ne saurais plus dire. Que fait-elle ici ? L’incompréhension te saisit. Néanmoins, ton regard se balade sur les autres visages. Une petite rousse que tu ne connais pas, Avalon, Babylone et… Ta sœur. Sans plus aucune considération pour tes chaussures, ton pantalon ou le moindre bout de tissu couvrant ton corps, tu te jettes, les deux pieds dans l’eau, pour accourir aux côtés de ta sœur chérie, tâtant dans un réflexe tes poches… L’absence de ta baguette te fait paniquer un peu plus tandis que tu cherches frénétiquement cette dernière sans résultat. Finalement ton regard accroche ce qui semble être une lame tandis que l’eau continue à monter. Tant pis tu n’as plus le temps !
Te saisissant du couteau, ne te préoccupant pas des autres, tu t’affaires tout d’abord à couper les liens de ta sœur, les mains tremblantes. Dans ton esprit plus d’épreuve, plus de rationalité. De toute façon tu n’as jamais su réfléchir à partir du moment où cela touche à tes sœurs, ta famille. Tandis que la corde lâche enfin, le couteau dérape pour t’entailler profondément la main, te faisant lâcher un énième juron à faire rougir mémé Puddifoot. Néanmoins tu te soucies uniquement de réceptionner Maeve dans tes bras, la portant jusqu’au tunnel sans trop de difficultés. Tu n’es peut-être pas très musclé, néanmoins tu es plutôt habitué au poids plume de ta sœur que tu as porté plus d’une fois au cours de ces dernières années (que ce soit pour la balancer dans le lac ou pour la mettre au lit après qu’elle se soit endormie sur le canapé). Et tandis que l’eau continue de monter, tu retournes chercher Eileen, pataugeant plus difficilement dans l’étendue froide qui emplit bien trop vite la pièce. Cette fois, tes mains tremblent un tout petit moins tandis que tu t’efforces d’oublier la douleur qui perces ta main gauche de centaines d’aiguilles. Au moins, cela semble t’avoir servi de leçon car cette fois la lame reste à l’écart de ta paume. Des larmes dévalent tes joues tandis que tu t’attaques à la corde de d’Aramitz, lui collant une claque pour tenter de le réveiller, qu’il te vienne en aide par pitié « -C’est pas le moment de dormir crétin ! ». Néanmoins, ça ne semble pas faire effet et tu te retrouves rapidement forcé d’abandonner, l’eau montant trop vite et le poids de la bleue et bronze contre toi t’handicapant considérablement. Glissant le couteau entre ses doigts et la corde, tu retournes avec difficulté vers le boyau où ta sœur gît toujours inconsciente. C’est une épreuve de te glisser dans le tunnel avec les deux poids morts que sont les filles. Néanmoins, ce n’est pas ça le pire, c’est bien ta conscience qui te torture. Le retour est comme un cauchemar, un cauchemar affreusement douloureux. L’image imaginée des visages bleus d’asphyxie, des lèvres cyanosés d’Avalon, Babylone et la petite fille te torture. Dans un mantra, tu te répètes qu’ils ne sont pas morts, espérant de tout cœur ne pas les avoir condamnés au trépas. Tes larmes coulent depuis de longues minutes et c’est épuisé que tu passes finalement la porte…
Et que les deux poids morts se font soudain légers. Les yeux écarquillés tu fixes les deux sacs marrons et tu t’effondres, appuyé contre le mur en larmes tandis qu’un rire étranglé passe ta gorge. Mais ce sont maintenant des larmes de soulagement tandis que la remarque la plus bête du monde passe tes lèvres « -J’ai laissé mes fringues là-dedans... ». Tout ça n’était qu’illusion. D’Aramitz, Avalon et l’enfant ne sont pas morts. Tu te sens soudain monstrueusement léger malgré la douleur musculaire et le sang qui s’écoule toujours de ta main, maculant tes habits et les sacs de quelques traînées rouges, ne songeant même pas qu'en plus de ton manteau et de ton pull, tu n'as pas récupéré ta baguette non plus. C’est fini… C’est enfin fini… Pour toi du moins.
Lorsque tu sors de la salle où tu viens de quitter tes compagnons un sort t’indique le chemin jusqu’à une autre porte derrière laquelle se trouve ton épreuve. Une fois entrée elle se referme automatiquement derrière toi et se verrouille afin qu’aucune distraction ou aide ne puisse changer son issue. Tu es livrée à toi-même et quels que soient tes prochains mouvements ou décisions, tu seras seule à en connaître la vérité. La salle a été rendue anormalement grande grâce à l’utilisation d’un sort et tu disposes désormais de deux options bien distinctes :
Face à toi et rangé sur le côté gauche de la salle de classe se trouve un puzzle géant. A première vue il ne doit y avoir qu’une dizaine de pièces mais celle-ci sont plus épaisses que toi et semblent lourdes. En t’avançant tu peux distinguer une majorité de noir sur les différentes pièces ainsi que des amas de bleu et de blanc à quelques endroits qui pourraient potentiellement se relier. Tu comprends rapidement pour en côtoyer chaque jour dans ta salle commune qu’il s’agit là d’une constellation qu’il va te falloir reconstituer de mémoire. De l’autre côté de la pièce, sur la droite cette fois, se tient un casse-tête, relique en bois noble, ancien. En t’approchant de quelques pas, sans pour autant t’y engager, tu aperçois les rouages et devine sans trop de mal de quelle façon tu pourrais le résoudre.
Il ne tient qu’à toi de choisir quelle épreuve tu désires résoudre afin de rejoindre ton équipe au plus vite. Le puzzle demande davantage de force et une pincée de hasard alors que le casse-tête fait appel à ta logique et ta réflexion. Derrière chacune des deux épreuves se tient un piédestal sur lequel lévite un sac noué à l’aide d’une corde magique ressemblant à ceux attrapés lors de la toute première phase du tournoi par un membre de ton équipe. Ils font la même taille, ne laissent transparaître aucune information quant à ce qu’ils contiennent. Une barrière invisible t’en sépare et t’empêchera d’y accéder tant que tu n’auras pas résolu le puzzle ou le casse-tête chinois.
Ϟ Il n’y a pas de mauvais choix ou de piège ; dans les deux cas ton personnage peut réussir son épreuve, attraper le sac qui se présente à lui et s’en aller rejoindre son équipe afin qu’un autre membre du quatuor puisse se lancer.
A toi de jouer.
Ϟ N'oublie pas que ce n'est pas ta logique à toi qu'on attend de voir durant ce tournoi mais bel et bien la façon dont ton personnage va réagir, en fonction de son tempérament, sa réflexion mais aussi de sa maison.
Ϟ L’utilisation de la magie est évidemment proscrite car il serait trop facile de lancer un sort d’arrangement qui inciterait le puzzle à se résoudre seul ou le casse-tête à se délier. Tu es bel et bien livré à toi-même et tes capacités de réflexion.
Ϟ N’oublie pas que le but de l’épreuve est non seulement de finir mais de le faire le plus rapidement possible car en cas d’ex-æquo, c’est ainsi que les équipes seront départagées pour savoir laquelle reste dans le tournoi.
Ϟ Si tu choisis le puzzle : les différentes pièces de ce dernier te seront envoyées par mp et il ne tiendra qu’à toi de le résoudre. Pour nous le signifier il faudra que tu postes un rp désignant en gras/souligné la décision de ton personnage. Une fois fait et la constellation trouvée (IRL), il te suffira de donner son nom en balises hide en éditant ta réponse à l’épreuve (IRP) et ajoutant quelques mots sur la façon dont s'est déroulée et terminée l'épreuve. Si ta réponse est correcte ton personnage l’emporte du premier coup et peut rejoindre le piédestal qui se tient derrière le puzzle, attraper le sac et partir. Cela vous prendra davantage de temps mais la fierté d'avoir réussi n'en sera-t-elle pas plus grande ?
Si tu choisis le casse-tête : la réussite ou l’échec de l’épreuve se jouera au dé. Bien sur tu n’as pas qu’une chance sur deux ; c’est à dire que si ton premier lancer est un échec celui-ci n’est pas définitif, l’épreuve ne se termine pas et ton personnage ne repart pas bredouille. Réponds pour dire qu’il a fait une mauvaise manipulation qui ne l’a mené à rien ou a encore plus emmêlé la chose. Sois original. Dès qu’une réussite est tirée tu réussis et peux rejoindre le piédestal qui se tient derrière l’épreuve pour attraper le sac et partir.
Ϟ Une fois que tu t’engages sur l’une des deux voies, puzzle ou casse-tête, tu ne peux plus revenir en arrière : la seconde t’es rendue inaccessible. Cela va également de mise avec les piédestal, tu ne peux atteindre que celui qui se tient derrière l’épreuve que tu auras choisie et dans aucun cas ne pourras repartir avec les deux sacs – dont le contenu te sera révélé plus tard une fois le quatuor réuni.
Ϟ Pas de limite de mots pour cette épreuve puisque celle-ci ne durera, à priori, pas plus d’une ou deux réponses à moins de n’avoir choisi le casse-tête et de n’être vraiment mal-chanceux aux dés. Bon courage et have fun !
Tu étais restée là sans rien dire affalé sur le canapé alors que tes paupières se fermaient toutes seules. Dur de lutter quand le manque de sommeil fait rage alors que tu es si bien confortablement installé sur un canapé moelleux à l’abris du froid, du vent. La chaleur présente dans la pièce ne t’aider pas à lutter, bien au contrairement, t’endormant encore plus tu finis par plongerais un sommeil qui pouvait te sembler éternel. Sommeil quelque peu réparateur alors qu’enfin tu te reposes convenablement. Les nuits de tortures sont derrière toi. Tu ne t’inquiètes même pas pour le rouge et or qui est partie faire son épreuve, même pas une onde de stresse et d’appréhension face à ce que les professeurs avaient pu organiser pour les serpentards. Non, tout ce qui comptait maintenant, c’est toi et toi seule, préférant largement attendre la revenue de l’autre griffons en dormant que éveillé. Tu occupais ton temps comme tu le voulais après tout. Pas de cauchemars, pas de troubles du sommeils qui viennent te déranger pour une fois alors que c’est enfin un sommeil réparateur qui fait effet. Tu te sentais reposer, tu te sentais détendue. Tu te sentais bien Cassandre. Là maintenant, tu étais bien, sereine.
C’est la porte qui claque, un corps qui tombe lourdement sur le sol qui te réveille légèrement en sursaut alors que tu es prête à grogner sur la personne qui avait osé te réveillé de la sorte. Mais tu te retiens de crier que Paul qui venait tout de juste de revenir de son épreuve. Tu avais beau l’air d’être un personne froide, mesquine et pleins d’autres choses, tu étais loin d’être un monstre non plus. Alors tu restais là, assise sur le canapé à fixer Paul complètement sur le sol, sans savoir vraiment quoi faire. Tu n’étais pas doué pour aider les gens, pour leur dire que tout va bien se passer, que c’est fini. Parce que rie n’est totalement fini dans la vie, chaque chose laisse une trace derrière lui. Vu son état, tu te demandais qu’est-ce qu’il avait bien pu vivre comme épreuve, qu’est-ce qu’il avait bien pu affronter. « Mais qu’est-ce qui c’est passé de l’autre côté ? » Pourquoi pleurait-il de cette manière ? Pourquoi était-il complètement trempé de la tête aux pieds ? Pourquoi saignait-il ? Tellement de question qui te passait par la tête mais tu n’en posais aucune préférant rester éloigné, lui laisser du temps pour qu’il reprenne ses émotions. Les professeurs étaient fou, totalement fou et pendant l’espace de quelque seconde, tu regrettais amèrement d’être partie de beauxbatons, d’être partie de cette école si prestigieuse et beaucoup plus sécurisé que pouvait l’être Poudlard. Pourquoi avoir déménager ? Tu comptais sur toi même pour le demander le plus rapidement possible, lui envoyant une lettre dès que tu le pourrais.
Mais pas le temps de vous dispersez plus que le feu follet indique une nouvelle couleur pour annoncer la prochaine personne à y aller. Bleu. Tu regardes à peine Eileen s’avancer vers la porte avant de t’installer de nouveau sur le canapé, espérant pouvoir te reposer encore un peu. Ferment les yeux pour profiter du calme, de la chaleur, du confort que vous offrez cette salle. Tu savais que ça n’allait pas durer, que vous allez devoir de nouveau affronter le froid de janvier dehors, dormir dans cette tente peu confortable alors autant en profiter à fond temps que vous le pouviez.
Cour instant alors qu’Eileen était déjà de retour avec un sac dans les mains également. Mais qu’est-ce qu’il pouvait bien renfermer ? « Super ! Allez prions pour que se soit au tour des poufsouffle maintenant » Que je puisse me recoucher …
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7834
sablier : 9
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
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mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Lorsque tu sors de la salle où tu viens de quitter tes compagnons, tu retrouves le feu follet qui te mène jusqu'à une autre porte derrière laquelle se trouve ton épreuve. Une fois entrée, elle se referme automatiquement derrière toi et se verrouille afin qu’aucune distraction ou aide ne puisse changer son issue. Tu es livrée à toi-même et, quels que soient tes prochains mouvements ou décisions, tu seras seule à en connaître la vérité.
Tu découvres alors une pièce circulaire où il règne une chaleur réconfortante contrastant avec la froide nuit que tu viens de passer. Une multitude de globes de verre de toutes tailles et d'opacité différentes y sont disséminés. Si certains reposent sur un socle fait de bois, d'autres flottent paisiblement au-dessus de toi. Peu à peu, ceux-ci s'illuminent, s'animent les uns après les autres sur ton passage. Intriguée, ta main se porte sur la sphère la plus proche où une scène familière se déroule à travers la brume.
Tu découvres qu'il s'agit de ta toute première rentrée à Poudlard. Ta première fois dans le Poudlard Express, la traversée du lac dans les barques. Tu vois ces personnes qui se trouvaient à tes côtés, qui sont peut-être devenus tes amis, tes ennemis au fil du temps. Tu y vois l'émotion fleurir sur ton visage alors que le Choixpeau se pose sur ta tête. Dans un soupir de nostalgie, tu re-déposes l'objet que tu tiens et en prends une seconde, ne pouvant résister à cette curiosité naissante. Cette fois, c'est ton premier cours de vol. Tu te vois craintive/excitée par l'idée de pouvoir voler.. Ton premier Halloween, tes premiers examens.. Tu te rappelles encore de la peur qui te tordait les tripes de ne pas les réussir..
Au fur et à mesure que ces orbes dévoilent leur contenu, c'est toute ta vie à Poudlard qui défile. Tes joies, tes peines, tes bêtises, toutes les amitiés que tu as liées ou encore tes premiers amours.. L'une d'entre elles te montre même le plus doux de tes souvenirs avec ta jumelle. Jusqu'à ce que celle que tu tiens entre tes mains te montre ton équipe d'apparence détendue, plaisantant les uns avec les autres. Si ton cœur se serre face à cette complicité qu'ils partagent sans toi, celui-ci saigne plus encore lorsque tu remarques qu'ils profitent de ton absence pour se partager avec avidité une poule d'Hagrid. Tu te souviens très bien du moment où ils ont eu cette opportunité courte d'être à trois, sans toi et tu les vois se dépêcher en fixant l'endroit où tu les as temporairement quitté, tu les entends s'inciter à manger plus rapidement avant que tu ne reviennes.
Apparaît à présent une porte dans ton champ de vision. Tu l'entends clairement se déverrouiller et la vois s'entrouvrir. Le malaise te gagne alors que tu t'en approches.
La fatigue semble s’abattre sur le groupe comme une massue. A peine le jeune garçon a-t-il passé la porte que mes deux co-équipières s'endorment sur les canapés, vaincu par la pression et l'inconfort de la nuit dernière. C'est vrai que Cassandre a proposé que nous nous reposions, et je suis plutôt d'accord. Mais dormir ? Je crois que j'en suis incapable. J'ai passé une très bonne nuit, même si je ne suis pas sûr que ce soit le cas pour les autres, et j'ai l'habitude de dormir en camping, alors je connais assez. Et même si le tournoi en lui-même engendre une certaine fatigue, entre tension et attention, sans parler des courbatures qui devraient bientôt apparaître si ce n'est pas encore le cas dans nos membres. J'observe donc, d'un regard bienveillant, mes compagnes paisiblement profiter du confort et de la chaleur proposée durant cette épreuve. Peut-être était-ce volontaire, cette offre de confort après les difficultés de la nuit ? Nous sommes chanceuses après tout, car j'ai pu nous ramener une tente et des matelas, tous n'ont pas cela. Et c'est grâce à moi, je suis plutôt contente de cela, je n'ai pas échoué. Paul a disparu depuis un moment derrière la porte, et le sommeil paisible et lourd de Cassandre et Eileen donne à la pièce magique une atmosphère cosy. Le temps se fait long, jusqu'à ce qu'enfin la porte s'ouvre à nouveau, et se referme en claquant à grand bruit. Il se tient là, pleurant et riant, trempé jusqu'aux os et teintant l'eau de rouge, du sang. Moi qui aurait du être la plus réactive, la plus réveillée, je me retrouve figé par cette vision. Elle est assez bouleversante, et c'est Eileen qui s'élance à sa rencontre. Elle tente de le rassurer, et son tour approche : le feu-follet indique une couleur bleue vive.
Tandis qu'elle s'engouffre dans le passage, je me rapproche de Paul. Je ne le connais pas encore vraiment, seulement deux jours, mais il en faut plus pour m'arrêter. Je vais le prendre dans mes bras, telle une mère venant chercher son petit, n'est-ce pas le propre de ma maison ? Je mouille au passage mes propres vêtements, qui n'en ont pas vraiment besoin, mais tant pis. J'en profite pour trouver sa blessure, sa main est simplement coupée heureusement. « Nous devrions soigner ça. Mais C'est une bonne question, que s'est-il passé là-bas ? ». Je n'en dis pas plus, mais je n'en pense pas moins qu'elle. Derrière cette porte, les choses ont l'air difficile, et il faut y aller seul. Je me sens désolée pour le jeune garçon, j'aurais voulu que nous affrontions l'épreuve tous ensemble, unis, et plus fort. Eileen est déjà revenu en tout cas. Elle n'a pas l'air vraiment mal en point, et pas une goutte d'eau. Est-ce parce que j'étais occupée, contrairement à tout à l'heure, ou bien son épreuve est-elle vraiment passée plus vite ? Aucune idée, et pas le temps d'y réfléchir : la couleur jaune qu'affiche le feu-follet semble m’appeler comme un phare. « Bien, à mon tour alors. On se retrouve bientôt ! ». Sur cet éclat de voix, plein d'enthousiasme, je m'élance. Je suis plus calme néanmoins que la première épreuve. Tout ici me semble plus sinueux, et je suis méfiante, un sentiment auquel je ne suis guère habituée, voir pas du tout. Mais le contraste entre le retour de mes deux camarades m'alertent au moins un peu. Mais tout ira bien, après tout, je ne peux que réussir. Un couloir m’accueille, avec la lumière claire du feu-follet, qui me guide à une autre porte. Que me réserve cette épreuve ?
Je ne m'attendais clairement pas à ça. Un dragon à affronter, les énigmes d'un sphinx ou un nid de serpent à traverser, que sais-je ! Mais certainement pas à cette pièce douce et chaude, qui chasse les quelques gouttes d'eau accrochés à mon pull. La chaleur pénètre jusque dans mes os, réchauffant mon corps transis depuis la nuit dernière, réconfortant mon être comme jamais. Peut-être cela endort-il ma nouvelle méfiance, après tout cela ne doit pas être très compliqué à faire. Des globes de verre brillent un peu partout dans la longue pièce, s'illuminant sur mon passage, et la curiosité me dévore car des scènes semblent s'y jouer. La première est posé sur un socle en bois, et je pose mes mains dessus, me penchant sur la scène. Je ne pensais pas retrouver l'un de mes souvenirs. Je me revois enfant, tenant Victoire par la main, alors que nous arrivons à Poudlard. L'émotion me submerge, alors que le choixpeau annonce son verdict, alors qu'il m'envoie dans ma maison, celle qui m'accueille et prend soin de moi depuis maintenant six ans. C'est certainement l'un des plus beaux jours de ma vie... même si avec le recul, je vois aussi ma sœur que je laisse doucement derrière moi. Une boule semble s'être placée dans ma gorge, et je souffle doucement, reposant la sphère. Un doux souvenir, un peu amer, mais si doux.
Comment maintenant résister aux autres globes, ceux qui flottent dans les airs et ceux qui reposent sur divers supports ? Je m'approche du suivant, me penchant sur la boule telle une divinatrice prête à lire l'avenir. Mais c'est le passé que je vois, mon premier cour de vol cette fois-ci. Comme j'étais excitée à l'époque ! Je le suis un peu moins pour le quidditch aujourd'hui, même si j'apprécie de voler. Mais durant ma première année, quel rêve ! Moi qui aime l'aventure, c'était un cour à ma mesure, ou nous sortions enfin des salles de classe. Je passe au suivant, dévorée de curiosité. C'est le banquet d'Halloween, toujours durant ma première année, l'un des premiers grands moments que je passe sans ma sœur. Alors que nous l'avions toujours fêté ensemble, je passe désormais mon temps avec ma maison et mes amis. Mais c'était normal non ? Je voulais m'intégrer, acceptée. La chaleur n'avait-elle pas fait partir les dernières gouttes accrochées à mon pull, alors que j'enlaçais Paul ? De nouvelles y sont accrochés, tombant de mes joues. La curiosité enfantine se transforme en autre chose, un besoin dévorant de savoir, presque morbide d'observer le lent abandon que je n'avais pas remarqué à l'époque, ou du moins dont je ne comprenais pas les conséquences. Après tout, ne voyais-je pas ma sœur aux vacances ? Quelques autres souvenirs défilent sous mes yeux Ils ne concernent pas tous Victoire, en fait il n'y en a quasiment jamais à son propos en vérité. Je vois mes amis, mes examens et ma vie à l'école, et son absence semble résonner dans toutes ces scènes. Une scène pourtant la concerne directement, un souvenir de notre dernier noël, encore fais et récent. Le voir est comme une claque après avoir vu ce défilement sans elle, nous avons l'air si heureuse ensemble. Ce dernier souvenir me réconforte un peu, même si quelques gouttes semblent persister à glisser sur mes joues, peut-être maintenant à cause de cette nouvelle chaleur dans mon cœur.
Le temps semble remonter à mesure que les globes défilent, depuis combien de temps suis-je ici ? Les scènes se jouent-elles sous mes yeux à toute vitesse, ou bien sont-elles aussi longue ? Je n'ai plus envie de regarder. Les scènes qui auraient du m'apporter du réconfort et de la chaleur ne font que réveiller un lourd sentiment de détresse en moi, et la manche de mon pull se charge d'effacer les preuves de mon visage. Où en suis-je dans mon épreuve ? Je dois réussir, mais il faut pour cela avancer ! Je suis presque au bout du couloir de toute façon, mais une dernière sphère attire mon regard. C'est mon équipe. Nous ne nous connaissons pas encore vraiment, mais c'est mon équipe. Il y a presque un sentiment de possessivité envers eux, nous sommes ensembles contre tous, unis dans ces épreuves. Et je les vois détendu, riant ensemble. Mon cœur se serre à cette vue. J'ai vu le passé, est-ce le présent maintenant ? Ils semblent bien s'amuser sans moi, loin de la lourde ambiance qui régnait quand je suis partie. Ma bouche s'ouvre dans un cri muet, sourd, alors je m'écarte brusquement de la boule, retirant mes mains. Je m'attendais à la voir se briser sur le sol, et j'aurais voulu que ça arrive pour faire taire cette petite scène de théâtre qui se joue devant mes yeux. Mais la sphère reste à flotter paisiblement, jouant immuablement ce qu'il m'a interpellé. Une scène durant mon absence, où ils se partagent une poule d'Hagrid sans moi, bien heureux que je sois absente un instant dans cette proximité forcée.
La trahison marque mon esprit, me choquant complètement. Je chasse les dernières larmes de mon visage, alors que d'autres essaient de dévaler mon visage, mais le les chasse aussi. Je refuse de pleurer pour cela, et j'inspire un grand coup, reprenant contrôle de moi-même. Mes poings se serrent, prête à en découdre, et je me demande si je vais les confronter. C'est injuste ! Je n'ai pas été méchante, je ne suis pas méchante ! J'essaie d'être là pour eux, et de les aider, d'animer nos déjeuner et de créer du liens. Alors pourquoi s'empresse-t-il en mon absence de s'unir, de me mettre de coté ? Je ne comprend pas, et l'injustice de la situation me prend à la gorge. Une porte justement apparaît et s'ouvre, j'entends son déclic d'ici. Je m'avance, déterminée, mais mon allure se fait incertaine. Le malaise m'envahit, sans que je sache vraiment d'où il vient. Cela vient peut-être de la succession de scène de mon passé, ou bien de la dernière vue. Après avoir abandonné ma sœur, je subis le même sort. Le sort du retour à l'envoyeur, ou le karma, peu importe. J'avance la main, poussant la porte avec appréhension. Qu'y-a-t-il derrière ?
Tu passes une main fatiguée contre ton visage pour en retirer les gouttes d’eau, mais c’est bien inutile : tes mains sont bien plus trempées que ton visage. Tu entends finalement une voix familière à tes côtés et tourne la tête pour tomber dans le regard d’Eileen. Tu l’aimes bien cette fille, elle est gentille. Comme unique réponse à son affirmation, tu hoches doucement la tête, incapable de répondre pour l’instant. D’ailleurs, tu te retrouves tout aussi incapable de répondre à la question de Cassandre. Et tandis que la porte change une nouvelle fois de couleur, tu t’aperçois que c’est bien au tour de la petite Serdaigle d’y aller. Comme encouragement, tu lui offres un léger sourire un peu tremblant et tu murmures « -Ils ont sûrement éprouvés le courage des Gryffondors… Montre que tu n’as pas volé ta place à Serdaigle. ». En vrai tu n’en sais rien. Tu ne sais pas. Tu n’as pas fais preuve de courage face au noir, face à cette pièce s’emplissant d’eau qui va sûrement revenir hanter tes cauchemars.A vrai dire, tu t’es montré incapable de faire preuve de sang-froid, incapable de réfléchir calmement. Tu aurais dû te douter que, bien sûr que non, les professeurs n’allaient pas prendre le risque de tuer leurs élèves par noyade. Que tout cela n’était qu’une illusion.
Et tandis qu’Eileen entre à son tour, tu espères qu’ils se montrent moins sadiques avec les trois jeunes filles qui vont passer après toi. Néanmoins tu es bien vite détourné de tes espérances lorsque deux bras se referment autour de toi. Tes yeux se ferment quelques instants, profitant silencieusement de ce câlin impromptu. Tu as passé ton enfance à serrer dans tes bras tes deux petites sœurs, à être toujours en leurs compagnies, à en avoir toujours une accrochée à toi. L’espace d’un instant, les yeux fermés, tu t’imagines blottie dans les bras de Maeve pour qui ton cœur s’est emballé il y a quelques minutes. Néanmoins, la voix d’Aliénor te ramène rapidement à la réalité et tu rouvres les yeux pour répondre « -J’irais voir Madame Pomfresh cette après-midi s’ils nous ont lâchés. ». Puis, prenant conscience qu’il serait peut-être temps de répondre à leurs interrogations tu formules ces mots « -C’était un espèce de parcours vicieux. Un couloir avec un Filet du Diable. Un trou en-dessous du quel il a fallu remonter puis une espèce de pièce circulaire avec de l’eau des poteaux et des proches accrochés dessus. Et histoire de corser la chose, l’eau montait.. Y avait ma sœur accroché sur l’un d’eux... ». Un soupir franchit la barrière de tes lèvres tandis que tu désignes du menton « -C’est pour ça que je suis revenu avec deux sacs. Je suppose qu’il ne fallait en ramener qu’un. Mais je ne pouvais pas laisser Maeve là-bas. J’ai pas percuté que c’était une illusion. ». Tu sens que tes explications sont décousues et ça sonne encore plus stupide lorsque tu le racontes.
Eileen repassa la porte, un sac entre les mains. Elle semble en meilleur que toi et un sourire se peint sur tes lèvres tandis que tu te lèves pour rejoindre un canapé, à peu près calmé. C’est finalement le jaune qui prend la place du bleu et tu souris à la Poufsouffle « -Tu vas gérer ! ». Puis alors qu’elle disparaît, tu te tournes vers Eileen « -Alors comment ça c’est passé ? ».
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7834
sablier : 9
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Un sort t'indique une nouvelle fois le chemin à emprunter jusqu'à cette seconde porte qui s'ouvre sur une pièce aux murs transparents, dévoilant tes compagnons occupés à attendre ton retour. D'un signe de la main, tu les salues afin d'attirer leur regard sur toi, hélas tu n'attires aucune réaction. Tu renouvelles ton action jusqu'à comprendre qu'ils ne sont pas en mesure de te voir. Seule, toi le peux.
Tu prends alors conscience que face à toi se trouve un adorable poussin reposant sur un délicat coussin de velours lévitant doucement dans les airs. À ses côtés, une fiole remplie d'un liquide transparent portant l'étiquette de veritaserum attend également patiemment.
Lorsque tu tournes ton attention sur ta droite, tu découvres un autre pan de mur dont la transparence te permet encore une fois d'observer qui se trouve derrière sans que l'on ne te voit et tu observes alors la silhouette affligée d'Hagrid assise sur une chaise en attendant, accablé par la perte de sa poule. Les larmes roulent le long de ses joues alors que quelques sanglots incontrôlables s'échappent d'entre ses lippes.
Il est désormais de ton ressort de décider du choix que tu veux faire. Si jamais tu t'approches du poussin et désires consoler Hagrid en lui donnant, un sort d'attraction te ramènera constamment en direction du veritaserum pour t'obliger à lui dire la vérité sur ton équipe. Ton corps se trouve à mi chemin entre la porte te permettant de rejoindre ton équipe et celle te séparant du garde-chasse. Un sac marron apparaîtra au dessus de toi pour venir s'échouer dans tes bras lorsque tu traverseras n'importe quelle porte.
Si tu choisis de consoler Hagrid, le ruban autour de ton sac sera blanc et une porte se dessinera dans le mur pour ensuite te laisser l’opportunité de rejoindre tes coéquipiers à nouveau. Si tu choisis de revenir vers tes coéquipiers sans toucher au poussin et en ignorant Hagrid, le ruban autour du sac sera noir et ton épreuve sera terminée dès que tu auras passé la porte.
Ϟ Il n’y a pas de mauvais choix ou de piège ; dans les deux cas, ton personnage peut réussir son épreuve et s’en aller rejoindre son équipe afin qu’un autre membre du quatuor puisse se lancer.
A toi de jouer.
Ϟ N'oublie pas que ce n'est pas ta logique à toi qu'on attend de voir durant ce tournoi mais bel et bien la façon dont ton personnage va réagir, en fonction de son tempérament, sa réflexion mais aussi de sa maison.
Ϟ Pour ton prochain post, tu as le choix entre prendre la décision de faire sortir ton personnage afin qu'il rejoigne ses coéquipiers ou d'offrir en cadeau l'adorable poussin Douili afin de consoler Hagrid. Cependant ton personnage devra révéler - grâce au veritaserum - l'atroce vérité sur son équipe.
Ϟ Si ton personnage fait le choix de repartir sans révéler la vérité, il va de soi qu'il ne pourra pas repartir avec la potion, ni le poussin.
Ϟ N’oublie pas que le but de l’épreuve est non seulement de finir mais de le faire le plus rapidement possible car en cas d’ex-æquo, c’est ainsi que les équipes seront départagées pour savoir laquelle reste dans le tournoi.
Ϟ Pas de limite de mots pour cette épreuve puisque c'est ton dernier post à rédiger pour ce premier acte. Bon courage et have fun !
Ϟ oups, un membre de votre équipe ne se prononce pas !
Malheureusement c'est à son tour de poster et vous vous retrouvez dans l'impasse de l'attendre sans nouvelles. N'ayez crainte, nous avons la solution.
Option 1 # l'épreuve des jaunes est désormais postée et elle devrait seulement durer le temps de la dernière réponse. D'humeur charitable et surtout par votre motivation, vous avez la possibilité de reprendre la main et choisir, pour l'un d'entre vous, de créer temporairement un personnage non-joué interprétant les traits d'un poufsouffle potentiel pour votre équipe. Ce personnage n'est que temporaire jusqu’à ce qu'un (vrai) blaireau ne vous rejoigne plus tard (ou que votre membre jaune ne revienne).
Option 2 # vous faites le choix de reporter l'épreuve des poufsouffles tout en comprenant in-rp qu'elle s'est déroulée, comptant sur le fait qu'un futur membre jaune vous rejoigne (ou revienne) à temps en cours de route. Hors-rp, vous choisissez de 'sauter' l'épreuve et passer à celle d'un autre membre de votre équipe, mais elle sera donc à rédiger plus tard.
Merci de faire part de votre décision par mp à un membre du staff, vous pouvez en parler dans le flood de votre équipe pour vous mettre d'accord, bon jeu !
L’épreuve d’Eileen fut bien plus rapide que celle de Paul et tu ne pus qu’espérer qu’il en fût de même pour toi. L’histoire du Gryffondor n’avait pas été faite pour te rassurer et en un sens, le sixième année que tu étais aurais presque préféré en premier : au moins à cette heure-ci ça serait fini ! Néanmoins, il n’en était rien et il ne servait à rien de remuer ce qui aurait pu se passer. C’était désormais ton tour et tu devais faire preuve de courage… Bien que cette qualité soit bien loin d’être ton fort ! Les encouragements de Paul et le signe de tête d’Eileen te mettent un peu de baume au cœur tandis que tu passes la porte, cette dernière se verrouillant derrière toi, te faisant déglutir. Bien. Il semble que tu sois désormais seul. Néanmoins, la pièce qui t’accueille en son sein n’a rien de très angoissant, bien au contraire ! Circulaire, emplie d’une chaleur réconfortante tout comme la bulle que tu viens de quitter, elle te semble plutôt accueillante. Tu te détends et avance en direction des différents globes de verre, soufflé par l’ambiance de la pièce et bientôt, tes yeux se lèvent pour se poser sur ceux qui flottent dans l’air au-dessus de toi.
Tous commencent à s’illuminer, accentuant ta curiosité au sujet de ton épreuve. Tu finis par rejoindre un des globes et tu y découvres rapidement un petit Thomas de onze ans, à moitié noyé sous le choixpeau avant que celui-ci ne lâche un « POUFSOUFFLE ! » tonitruant. La sphère d’à côté te révèle à son tour son contenu, t rencontre avec ton meilleur ami. Et les souvenirs s’enchaînent. Les batailles de boules de neige dans le parc, les quelques bonnes notes, les rires, les jeux, les petits déjeuners dans la grande salle, ce fameux jour où votre duo a débarqué en pyjama au cours de Botanique… Certains te font sourire, rire ou soupirer de nostalgie. Jusqu’à cette orbe. Celle qui te révèle Eileen, Cassandre et Paul en train de rire et de discuter tout en mangeant une... poule ? Eurk… La viande ce n’est pas ton fort, mais tu as néanmoins hâte de les rejoindre histoire de voir ce qui a pu mener la Serpentard à s’ouvrir… Tu veux bien croire que Eileen et Paul s’entendent bien mais tu te demandes bien comment ils ont réussis à tirer un rire et de la discussion de la part de Cassandre ! Néanmoins, leurs mots te heurtent tout comme leur empressement à manger. Néanmoins tu tentes de te convaincre que ces derniers savent que tu n’aimes pas la viande et qu’ils ne veulent pas te dégoûter. Une porte s’ouvre alors, te tirant de tes pensées. Tu reposes doucement l’orbe avec précaution avant de te diriger vers cette dernière tandis qu’un malaise t’envahit un peu plus à chaque pas… Qu’est-ce qui se passe ?
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