Catastrophe ! Les "copains de Merlin" (groupe de petits plaisantins autoproclamés) se sont amusés à voler les flacons d'Amortentia dans la réserve de Rogue. Pour pousser le vice jusqu'au bout, ces petits trolls ont fait un tour dans les cuisines, et mélangé la potion aux contenus de nourritures.
Le lendemain, au déjeuner, l'ensemble des élèves et professeurs ingurgitèrent sans le savoir, le plus puissante philtre d'amour...
A vous de jouer.
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Privilégiez les RP courts pour faire avancer l’Event rapidement. Vous n'êtes pas obligé d'être inscrit à l'évent pour participer à ce topic commun, tout le monde le peur, rien qu'en étant spectateur ou acteur pour freiner les ardeurs de certains.
Faites nous rêver
Theodore Nott
veritaserum
parchemins : 17638
sablier : 16
- convictions : scribe, c'est une bonne situation ça ?
- clubs et assos : référent, ancien préfet-en-chef et ancien gardien de l'équipe des serpents. (ancien capitaine)
- métiers ou études : en huitième année à poudlard, bientôt à l'arcane college d'oxford.
- (options) ou (cursus) choisis : médicomagie, politique et recherches magiques (+russe).
avatar : max irons
crédits : (av) lionheart (cs) ophelia, mine
mood actuel : profite des deux derniers mois à poudlard avant la vie adulte, heureux avec son crew d'amis fidèles mais surtout avec hermione.
La tarte à la mélasse des cuisines de Poudlard était à se damner. Voilà ce que tu dirais si à la fin de ta scolarité, on te demandait une phrase pour décrire ton expérience en ces lieux. Tu ne parlerais pas des cours, des professeurs, des camarades, du château, de tes années, surtout pas des binômes d'ailleurs et encore moins de tes expériences avec les femmes - qui étaient sacrément compliquées ces temps-ci - mais tu parlerais de cette tarte à la mélasse. Celle pour qui tu te jetterais dessus s'il n'en restait qu'une part, sans la moindre honte, même si elle trônait à la table des serdaigles, poufsouffles et même des gryffons. Et pourtant ce soir, la tarte à la mélasse te trahie. Il y aura à tout jamais en toi un avant et un après cette bouchée dans cette quatrième part ce soir. Un avant, d'un Theo saint. Un après, d'un Theo sous enchantement. Et soudain, tes épaules étaient plus légères. Et soudain, tu soupirais d'extase. Que t'arrivait-il ? Tu passais une main devant ta bouche, un air étonné sur le visage. T'extasiais-tu pour cette tarte ? Ou plutôt pour cette magnifique chevelure à deux pas de toi ? Une chevelure brune, soyeuse, tombant en cascade parfaitement dans le dos de la divine, de la sublime, une chevelure où tu voudrais passer tes doigts et dont tu pouvais presque en sentir la douce odeur boisée et fruitée de là où tu te tenais. Et tu te sentais alors dans un autre monde, tu ne voyais qu'elle. Son rire te réchauffait l'âme, le cœur, il laissait sur toi une marque indélébile qui ne faisait qu'accroître ton amour pour elle. Ton amour fou pour cette Serdaigle. Pour Ophelia Banks, ta future femme, tu en étais certain. Sans se préoccuper le moins du monde de ceux qui t'entouraient, tu lâchais ta cuillère contre ton assiette et te levais prestement. Rajustant ton col, tes mains passèrent dans tes cheveux afin de leur donner un semblant de tenue - ce qui ne servira strictement à rien, ceux-ci déterminés à rester en bataille quoi qu'il arrive. Tu formulais rapidement un sort qui forma dans tes mains une magnifique rose au parfum doux et divin, comme elle. Puis tu prenais cette dose de courage qui te venait de Merlin, pour t'approcher d'elle, devant sa maison, devant ses amies et surtout devant Poudlard tout entier. En arrivant près d'elle, tu te stoppais, te mettant à genoux près d'elle. Raclement de gorge, regard de love, sourire presque timide mais assuré. « Ophelia, divine Ophelia. Accepterais-tu cette rose de ma part ? Elle est divine, comme toi, douce, au tendre parfum, adorable, attachante, merveilleuse, parfaite.. Et.. » Tes joues s’empourprèrent, tu eus peur qu'elle te rejette, elle, l'amour de ta vie. Mais l'amour était plus fort que tout, tu le savais. Et vous étiez destinés à vous aimer tous les deux, Merlin lui-même avait dû le prévoir. « Et j'aimerais t'inviter à un rendez-vous très prochainement.. Si tu le veux bien.. » Tes yeux exprimaient tout l'amour que tu pouvais lui promettre à cet instant, toute la détermination, la volonté et la tendresse que tu avais en toi. Tu te dévoilais comme jamais tu ne l'avais fait avant. Mais cela valait le coup car elle était la femme de ta vie et tu étais fou d'elle.
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Fearless child, broken boy; Tell me what it's like to burn. ♚moodboard de theodore
Et une nouvelle journée à Poudlard et un nouveau repas dans ce château. Ce qui était amusant au sein de la grande salle au moment du repas, c’était que depuis toujours je voyais les plats se remplir constamment, comme par magie. Je me suis toujours demandé qu’elle pouvait être la formule qu’il utilisait, j’étais vraiment intéressée de le savoir. Alors que je prenais une part de tarte aux chocolats en signe de dessert, je trouverais bien le moyen de manger mes douceurs rien qu’à moi plus tard, je pouvais voir d’un œil Nott prendre une nouvelle part de tarte à la mélasse. Au moins si un jour le directeur de l’école nous demandait d’offrir un présent de noël et que je tombais sur Nott, je savais quoi lui offrir, une tarte à la mélasse. Je pense que même s’il le pouvait il en épouserait une, bon après c’est un peu compliqué d’imaginer à quoi pourrais ressembler sa descendance. Je secoue ma tête vivement pour chasser ses images saugrenues de ma cervelle, hors de question que je pense à Nott en train de s’accoupler avec une tarte à la mélasse, je n’arriverais plus à lui parler sérieusement pendant les entraînements de Quidditch ensuite. Je vais pour porter un morceau de cette magnifique part de tarte aux chocolats, le chocolat, la meilleure invention qu’il soit, oh oui. Cependant, je suis distraite par le bruit d’une cuillère touchant une assiette, je regarde à ma droite et je vois Nott debout fixant une personne avec un sourire béat. Surprise, on voit passer sur mon visage des yeux d’incompréhension, le préfet de Serpentard, toujours sur de lui, charmeur dans toutes les circonstances mais avec une prestance hors norme, souriant d’un air satisfait. Depuis quand ? Que se passait-il ? Je n’en avais aucune idée, mais je pouvais voir Nott se déplacer doucement vers la table des Serdaigle avec une rose. UNE ROSE ? Mais il se passe quoi nom du calamar géant de Poudlard. J’en lâche ma cuillère et forme un parfait O avec ma bouche quand je l’entends commencer à faire une déclaration à une Serdaigle devant l’ensemble de l’école. Il lui arrive quoi à mon gardien ? Hors de question qu’il devienne mielleux et laisse passer tous les buts en signe d’amour pour cette Serdaigle. Nott franchement ressaisis-toi. Je détourne mon regard rapidement pour ne plus voir le préfet de ma maison aussi mal en point, cependant mon regard croise celui d’une rouge et or qui n’arrête pas de me fixer, euh, j’ai fait un meurtre ou autre ? Elle me regarde bizarrement, pourquoi Eagles me regarde de cette manière ? Comme si elle souffrait du même syndrome que Nott. La seule chose que je trouve à marmonner se trouve être. « J’aimerais bien manger ma part de tarte aux chocolats tranquillement, c’est possible ? » en fixant mon voisin de table, comme si j’attendais une réponse ou pas de sa part.
La Grande Salle était aussi bruyante qu'à l'accoutumée bien qu'après sept ans à s'y attabler et à s'y sentir comme chez lui, le brouhaha constant n'était désormais plus qu'un bruit de fond, apaisant et chaleureux. C'était sans doute ce qui allait manquer le plus à Cael, une fois l'année terminée, et le fait de devoir quitter Poudlard une bonne fois pour toute. Ca, et les repas. Ces elfes de maison étaient des virtuoses de la cuisine. Et les tentatives répétées du Gryffondor pour persuader l'elfe de maison de ses parents de lui préparer des repas aussi délicieux s'étaient soldés par un échec. Discutant avec ses voisins de table, Cael s'apprêtait à déguster une délicieuse part de profiteroles lorsque son regard fut attiré par une scène plus qu'étrange... et déroutante. Theodore déclarant sa flamme à Ophelia à la table des Serdaigle. Son sang ne fit qu'un tour et il plissa des yeux comme pour mieux contrôler son envie irrépressible de lui tordre le cou. Non mais il se fout de ma gueule lui c'est pas possible. Le Serpentard n'était-il pas sensé se prendre la tête avec deux demoiselles, au lieu de s'amuser à flirter avec Ophelia ? Dans sa frustration et sa jalousie, il réduisit ses profiteroles en bouillies, se noyant dans la nourriture pour éviter de faire une scène. Une bouchée. Deux bouchées. Et, étrangement, tous ces sentiments négatifs le quittèrent derechef, pour laisser place à une quiétude absolue. Ses yeux vinrent se poser sur la personne en face de lui. Des yeux d'un noir hypnotisant et une mâchoire à se damner. Cael était amoureux. Ophelia qui ? Il ne la connaissait pas, celle-ci n'était qu'un lointain souvenir, un écho dont il ne voulait plus entendre parler. Un sourire infatué se dessina sur ses lèvres tandis que ses yeux s'illuminèrent d'une révélation soudaine. Moriarty. Le soleil qui illuminait sa journée. Bien évidemment, comment n'avait-il pas pu le remarquer avant ? Ses mains vinrent trouver ceux de ce dernier, un ange parmi les hommes, perfection que ce monde ne méritait en rien. Hey, j'avais jamais remarqué à quel point tu avais des yeux magnifiques. Ce sourire toujours aussi transi sur les lèvres, il lui faisait les yeux doux, rougissant quelque peu sous le feu de l'admiration et de l'adulation. Inconscient de leurs voisins de table et des regards abasourdis qu'il attirait, Cael ne voyait plus que Moriarty. Il n'y avait plus que lui d'important. Je crois bien que je suis sous le charme. Une pluie de pétales de rose apparut soudainement, inondant leur coin de table, tandis que Caelius se mordillait les lèvres timidement, en jouant avec les mains et les doigts de son prince charmant.
Tu te passerais bien des moments dans la grande Salle, pas vrai Mori ? Trop de monde. Trop de bruit. Tu ne t’y sens pas à ta place. Jamais. Toujours pas. Malgré tes six années passées à Poudlard - plus quelques mois que tu ne comptais pas. Trop de bruit. Toujours trop de bruit. Tu essayes toujours d’éviter le monde. Histoire d’éviter de devoir trop parler, tu choisis toujours de t’installer auprès de quelqu’un que tu connais. Mais juste avec une relation cordiale. Rien de plus. En changeant toujours. Aujourd’hui, tu as choisis Caelius. Vous étiez proches en première année, puis vos chemins se sont séparés. Une histoire logique, comme les autres. Une chose qui arrive comme tant de choses arrivent. La tête basse, dans ton repas, tu ne remarques le préfet des serpentards qui se lève, pour se rendre à la table des serdaigles. De toute façon, ça t’aurait au plus fait lever un sourcil, pas vrai ? A la place, tu prends un petit gâteau qui traîne sur la table - tu n’as jamais su le nom de ces choses, mais Dieu que ça pouvait être bon. Tu le grignotes un peu distrait, un peu dans tes pensées. Tu regardes face à toi sans vraiment regarder. Tu fixes un point dans l’horizon lointain. Tu te perds dans tes pensées, les yeux grands ouverts. Puis tu entends cette phrase. Cette phrase incongrue. Inattendue. Tu clignes des yeux et tu fixes Caelius en face de toi, perplexe. A qui diable venait-il de parler ? Cette phrase ne pouvait pas t’être destiné, pas vrai Moriarty ? Non, c’était tout simplement impensable. Du coup, tu fixes ton ami, complètement perdu, comme si tu attendais autre chose de sa part. Un signe. Un geste. Une explication, peut-être. A défaut d’en avoir une, c’est un geste de sa part que tu obtiens. Tu te rends compte qu’il a ses mains sur les tiennes. Comment as-tu pu ne pas le remarquer avant ? Pendant quelques instants, tu fixes ces mains, avant de comprendre. Et instantanément, tu rougis. Pas un peu. Non, tu rougies comme une tomate ayant pris trop longtemps le soleil. Encore plus à cause de cette seconde phrase. ‘Je crois que je suis sous le charme’. A quel jeu jouait Caelius ? Tu ne comprends pas et ça te perturbe. Pourtant… Pourtant tu ne peux pas t’empêcher de trouver Caelius mignon en cet instant. Ce n’est pas la première fois, bien sûr. Autrefois, déjà, en comprenant que tu étais attiré par les hommes, ton regard avait glissé plus d’une fois sur le corps de ton ami. Mais jamais tu ne te serais attendu à ça. Encore moins au milieu d’un repas. Surtout pas en public. En public. Tu réalises à ce moment-là. Vous êtes au milieu de la grande Salle. Tout le monde peut vous voir. Tu rougis encore plus et tu retires tes mains des siennes. Comme si elles t’avaient brûlé. Pourtant, c’est tout le contraire qui c’était passé… ‘Je… Qu’est-ce qui te prend Caelius ? Enfin, je veux dire…’ Tu es perdu. Gêné. Tu cherches tes mots. Tu batailles. Tu n’oses pas le regarder dans les yeux. En même temps Moriarty, ne voudrais-tu pas y croire un peu ? ‘Je… euh… tu veux aller parler en privé… ?’
Le repas se passe comme tous les autres ; un brouhaha constant donne à la fois une impression de bourdonnement interminable et agaçant mais également de vie. Installée à la table des serdaigles et accompagnée des deux préfets de sa maison, Briséis reste silencieuse. Elle est pensive, si pensive qu'elle en oublie de goûter ce qu'elle fixe pourtant depuis quelques minutes déjà. Dans ses yeux ce n'est pas de l'envie, simplement le vide. Le questionnement. Cela s'intensifie d'ailleurs lorsque du coin de l'oeil, elle perçoit un changement radical. D'ambiance, de comportement. Elle relève la tête et observe autour d'elle, toujours silencieuse. Les corps se rapprochent, les sourires pendent aux lèvres et les yeux dégoulinent d'étoiles. Est-ce une mauvaise blague ? Une pièce de théâtre clandestine dont ils n'apprennent l'existence que lors de cette première et ultime représentation ? Perdue, elle s'apprête à se tourner vers ses meilleurs amis pour leur demander s'ils sont au courant de quelque chose de par leurs statuts de préfets lorsque quelque chose attire son regard. Cet imbécile de Nott, rose à la main et genou à terre. Et comme si la scène n'était pas déjà suffisamment pénible à regarder, c'est à Ophelia qu'il semble vouloir faire la cour. Furieuse, la serdaigle leur tourne rapidement le dos et saisit le verre de jus de citrouille auquel elle a à peine touché depuis le début du repas. Avec un peu de chance, si elle y croit assez fort, le breuvage qui glisse entre ses lèvres se transforma en whisky pur feu et lui fera oublier la nouvelle misère que lui inflige son fiancé. Autour d'eux aiglons, gryffons, serpents et blaireaux oublient les rivalités passées pour ne partager que tendresse et mots doux. Enfin, la plupart. D'autres, comme elle, semblent plus perplexes et méfiants. Et si une maladie se propage dans l'air ? Et si, à force de rester ici, ceux qui ne le sont pas encore finissent foudroyés à leur tour par le besoin de donner et recevoir de l'affection ? La thèse est peu probable et pourtant, il y a bien quelque chose qui a dû les amener à cette situation terriblement gênante. « Par Merlin, ils sont tous en train de devenir cinglés. » Qu'elle dit la poupée, sans faire attention à qui pourrait l'entendre et possiblement mal le prendre. Les personnes qu'elle vise en le disant sont bien trop occupées à faire des courbettes, des baise-mains ou des sourires ravageurs pour s'en soucier. Levant finalement les yeux vers Alice et Anthony, elle se penche légèrement sur la table comme dans une volonté de confidentialité : « Sérieusement, c'est quoi cette mascarade ? » Si c'est quelque chose qui a été orchestré par le corps enseignant, ils doivent forcément être au courant. Et si ça ne l'est pas, alors pourquoi est-ce que tout le monde agit comme si tout était normal ?
La journée était belle, entamée, et les discussions allaient bon train dans la Grande Salle. "En gratin." Ah bon? "Sautées." Vraiment? "En gratin, c'est bien plus crémeux." Comme pour appuyer ses dires, le plat en question apparu non loin sur la table forçant notre jaune & noire à lever un regard dépité vers le ciel."Non mais on se fiche que se soit crémeux ou cheesy, sautées je te dis!" Gros débat n'est-ce pas? Eh bien c'était pourtant ce qui occupait Eleanor et sa voisine à l'heure du déjeuner ce jour-ci. Alors que certains parlaient de runes, de Quidditch ou de comment titiller un Troll pour qu'il pousse la chansonnette, la brune n'en démordait pas, les pommes de terres étaient évidemment bien meilleures sautées qu'en gratin. Il n'y avait pas besoin d'un ASPIC pour savoir cela. Elle était prête à entrer en guerre ouverte pour prouver ses propos. La Poufsouffle était d'ailleurs entrain de généreusement remplir leur assiette à toutes deux lorsque une agitation soudaine à la table des bleu & bronze lui fit détourner le regard. Elle n'était pas entrain de rêver pas vrai? Un énorme sourire étira ses lèvres pleines en voyant Nott à genoux devant une Serdaigle de leur année. Elle ne pu se retenir de pouffer un chouïa en voyant le garçon agir de la sorte. Ce n'était pas tous les jours que le Préfet de Serpentard faisait étalage de ses sentiments et moins encore devant la quasi totalité de l'école. Relâchant sa cuillère de pommes de terre dans le plat, la jeune sorcière plant son regard vert et rieur dans celui de sa compère du jour."Okay tu sais quoi? Laisse tomber les patates, là on tient un vrai sujet. Mignon ou terriblement embarrassant?" Ouais, et pas de soucis à vous faire. Cette réflexion allait certainement pouvoir l'occuper des heures durant parce que n'allez pas croire un seul instant qu'Eleanor était du genre à se douter qu'il se tramait quelque chose de louche.
Ses yeux... elle avait des yeux... comment n'avait-elle jamais remarquer ces yeux avant ? C'était si évident, elle était là devant elle et elle avait des yeux... Hestia avait à peine toucher à son déjeuner, depuis près d'un quart d'heure elle dévisageait une demoiselle à la table des jaunes et noirs. Comment n'avait-elle jamais fait attention à ses yeux ? Ils étaient si beaux et ils étaient deux. Deux yeux était un avantage esthétique non-négligeable. Aaaah ces yeux... et si il n'y avait que les yeux. Que dire de ses cheveux? De ce châtain chaud qui raisonnait si bien avec les siens, elle était sublime, elle était divine... Elle était... Oh et puis peu lui importait qui elle était, l'Amour se passait de nom, l'Amour se passait de raison, l'Amour se suffisait à lui même et si elle portait un nom c'était celui-ci : Amour. Ce nom serait une chanson qu'elles chanteraient ensemble, ce nom s'élèveraient au dessus de toutes les rivalités, les histoires de sang, ce nom elle le clamerait.
D'un geste elle se leva, traversant la Grande salle jusqu'à la table des Gryffondor. Elle ne voyait plus qu'elle, car le reste du monde était laid en comparaison, car le reste du monde n'était que les ombres projeté par sa lumière. Sans demander son reste, Hestia prit place à côté de la rousse, chassant l'insolent qui prenait alors son repas auprès de son soleil. Adieu la pudeur, l'Amour ne peut s'épanouir que dans l'audace. Elle lui prit la main et le plus sérieusement du monde, Hestia déclara d'une traite : « - Hermione, je ne peux vivre un jour de plus sans être à tes côté. Tu es la plus merveilleuse créature que ce monde ait enfanté et je préfère souffrir mille morts que de passer encore une minutes sans savoir qui tu es. » Elle marqua une légère pause le temps de reprendre son souffle. « - Je rougis de honte quand je pense que j'avais toujours dédaigné ta présence, mon arrogance m'aurait perdu, mais tu es là et je suis sauvée. »
AVENGEDINCHAINS
@Hermione Granger j'ai un peu modifié mon post ^^' pour que tu puisse participé, je suis assez occupé cette semaine, promis je te ferais des posts originaux rien que pour toi après !
Nathan était dans sa bulle. Plus rien n'avait d'importance alors que le chahut de la Grande Salle résonnait. Lui avait les yeux rivés sur son livre du jour Roméo et Juliette, comme si cela allait présager les événements qui allaient suivre.
Absorbé par sa lecture, le Jaune et Noir n'avait pas vraiment fait attention aux alentours. S'il l'avait fait, il aurait certainement trouvé étrange que son ami Théodore Nott soit si romantique d'un coup. Et il serait aussi certainement allé au secours de Mazarine. Mais au lieu de cela, il se contenta de boire son verre de jus de citrouille d'une traite, alors qu'il se remplissait de nouveau.
Ce n'est que lorsque sa cousine prit place juste en face de lui qu'il ne releva la tête, dans un état second. Son regard se posa alors sur Eleanor Fawley et il ressentit des papillons dans son estomac. Il n'avait jamais remarqué à quel point elle était belle. Et il avait envie de toucher l'une de ses boucles de cheveux. Il ferma son livre d'un geste sec, poussant sans ménagement l'un de ses camarades de maison, assis à ses côté, se décalant sur le banc pour arriver aux côté de la jeune Fawley et lui réciter, des étoiles pleins les yeux :
Mon coeur jusqu'à présent a t-il aimé ? Jurez que non, mes yeux, car jamais avant ce jour je n'avais vu la vraie beauté.
Sans se contrôler, il plongea sa main dans les cheveux bouclés de sa camarade, plongeant son regard dans le sien. Pitié, faites qu'elle ne lui colle pas une baffe.
Son pouls s'accélère au fur et à mesure où elle sent son corps se tendre. Anxiété, angoisse, trouble, tous ses sens étaient en émoi alors qu'elle écoutait d'une oreille distraite les ragots et les histoires croustillantes relégués par ses camarades qui se donnaient à coeur joyeux dans cette moquerie sarcastique au vue de la situation. Plusieurs élèves, de toute maison confondue, venaient de se lever pour aller conter fleurette comme si la soirée de la Saint-Valentin mielleuse avec tous ses petits cupidons volants et ses coeurs mièvres était de retour. Pourtant, aucun petit corps flottant aîné n'était en vue contrairement aux déclarations enflammées des autres élèves. La Grande Salle se confondait entre plaisanterie et racolage. Une situation dont elle aurait aimé la cocasserie, y allant à coeur joie de son petit commentaire croustillant. Pourtant, malgré son sourire forcé et son visage tourné vers sa comparse du moment, Milicent ne pouvait empêcher son regard d'être attirée de l'autre côté, sur sa droite. En diagonale, un éclat attirait son attention inlassable, l'empêchant de suivre pleinement la conversation croustillante. Même l'attitude de Pansy lui échappait alors que cette dernière parlait du gryffondor pyromane, c'était pour dire. Mais pour l'heure, c'était plus la beauté froide, la reine des glaces qui attirait son regard, au côté de son amie. Les chandelles des bougies se reflétaient dans les éclats de sa chevelure vélane d'un blond pratiquement blanc, si semblable aux licornes lunaires. Des créatures aussi divines que ne pouvaient l'être Daphne dans sa robe de sorcière. L'habit avait beau être grossier, elle la sublimait de ses courbes féminines, asséchant sa gorge et la poussant à se tordre les doigts de nervosité. Jamais la serpentarde n'avait ressenti de telles étincelles au creux de son ventre jusqu'à lui couper le souffle, ne laissant qu'un soupir émarouché.
Maintenant qu'elle y pensait, cela faisait six ans qu'elle voyait Daphne tous les jours mais sa camarade de chambrée ne lui avait jamais paru aussi belle, faisant naître un léger sourire au creux de ses lippes alors que son regard se faisait plus insistant jusqu'à faire relever le nez de la concernée. Poussée par l'adrénaline d'un coeur en émoi, son doigt impulsif s'hasarda dans les airs pour se poser au creux des lèvres de la belle... jusqu'à être prise sur le fait par un regard surpris de la belle ingénue. Panique et émoi affolé.
".. Tu, tu avais de la crème sur le coin de.. la bouche." Elle déglutit avec difficulté en se faisant violence pour ne pas fixer ses lèvres charnues rosées si attirantes. Son coeur manque un battement et sa nervosité la pousse à braquer ses yeux sur son propre dessert pour éviter d'avoir de nouvelles pensées déplacées. Sa gorge se noue et sa maladresse revient au galop tandis qu'elle sent la chaleur s'emparer de ses joues. Pour cacher cette gêne, elle secoue légèrement ses cheveux comme pour les placer contre ses pommettes en faisant mine de se concentrer sur la conversation mesquine de ses camarades sans être véritablement de la partie. Malgré elle, elle n'arrivait pas à se concentrer et participer activement, trop focalisée sur le teint diaphane de sa poupée de cristal reluisant de mille feux comme un diamant brut ruisselant entre l'argent des chandeliers, véritable oeuvre d'art céleste venant éclaircir ses jours si sombres. A travers ses doigts ramenant nerveusement une mèche de cheveux derrière son oreille, elle l'observe à la dérobée. Ses iris se perdent sur la courbe fine de ce nez aquilin redescendant jusqu'à la ligne pulpeuse de cette commissure entrouverte. Sans s'en rendre compte, les doigts de Milicent caressent alors légèrement ses propres lippes comme une âme errante dans un rêve éveillé palpitant faisant tressauter son palpitant et asséchant sa gorge du délice divine du nectar de l'amour.
Ce soir elle n’a pas réellement envie d’entrer en communication avec qui que ce soit, Ophelia. Elle est en retrait, écoute distraitement les conversations de ses camarades, glissant tantôt un Oh, tantôt un Ah. La serdaigle est bien trop obnubilée par son dernier échec en potions pour se concentrer sur quoi que ce soit d’autre. Sérieusement, elle aimerait bien savoir la différence entre écraser et aplatir une fève soporifique. Dans les deux cas, le résultat est le même, elle n’en démord pas. Absorbée par ses pensées, la brune tourne sa cuillère dans sa mousse chocolat/citrouille, créant un tourbillon de liquide marron-orangeâtre qui pourrait fortement faire penser à une déjection. Heureusement, un raclement de gorge l’empêche de contempler ce massacre. Prise entre la peur et le fou rire, Ophelia contemple son rival de toujours avec de gros yeux. Un genou posé au sol, le serpentard lui tend une ravissante rose créée sans nul doute par la magie. Les mots doux s’enchaînent et elle ne sait pas si elle doit s’inquiéter pour la santé mentale du brun ou bien se méfier de son initiative. La jeune fille profite du moment où il reprend sa respiration pour l’arrêter tout de suite dans sa tirade. Ses joues s’empourprent et elle subit un vrai choc à cette vision. Le grand et prétentieux Theodore Nott à ses pieds, tout intimidé. Qu’est-ce qui a bien pu le motiver pour se montrer aussi.. étrange. Ophelia en a des frissons. « Mon dieu. Qu’est-ce qui te prends Nott, t’as quelque chose à me demander ? » lâche-t-elle précipitamment, presque apeurée. Ce n’est pas normal, quelque chose de grave est en train de se produire. Toute cette mascarade doit bien avoir un but précis, elle n’est pas dupe Ophelia, elle sent le sale coup à plein nez. La jeune fille n’a pas été élevée avec deux frères turbulents et farceurs sans apprendre un minimum à démasquer les entourloupes. Elle est convaincue qu’il ne fait pas tout ça innocemment, un pari peut-être, ou pire, une humiliation publique. La bleu et argent était pourtant certaine qu’ils avaient dépassé ce stade, qu’ils s’étaient compris et que, malgré la rivalité fulgurante qu’ils éprouvent l’un envers l’autre, ils avaient fini par s’apprécier. « Pardon ? » s’exclame-t-elle étonnée par son invitation, alors qu’un rire nerveux reste bloqué dans sa gorge. C’est qu’elle ne sait plus comment agir, Ophelia, elle est troublée par ce regard qu’il lui lance, ce genre de regard intense dont l’honnêteté ressort avec un éclat de pureté, ce genre de regard amoureux qui ne peut être joué. Beaucoup trop gênée pour le soutenir, la brune détourne les yeux vers les autres tablées. Se serait-elle trompée, le Nott cachait-il des talents d’acteur insoupçonnés ? Son état de choc ne fait que s’accroître lorsqu’elle surprend Cael un peu plus loin, caressant doucereusement les mains d’un autre gryffondor tout en lui offrant ces mêmes iris douces et mielleuses. « Bordel, qu’est-ce que c’est que ce plan ? Vous vous foutez de moi ? » l’éclat de sa voix se fit sec, transpirant de colère alors qu’elle se retourne vivement vers le serpentard. La jeune fille ferme ses yeux quelques secondes pour se calmer. Son cœur déjà bien abîmé par l’épisode la bibliothèque ne veut plus subir quoi que ce soit d’autre. L’heure de la revanche a sonné. S’il pensait pouvoir la déstabiliser aussi facilement, il se trompe. Apparemment, il ne sait toujours pas à qui il a affaire. « Ok, il veut jouer, on va jouer. » lâche-t-elle avec un air de défi. « Considères ce jour comme le plus beau de ta vie. » ajoute-t-elle à l’adresse de son adversaire de quidditch favori, avant de se mettre à son niveau pour poser ses lèvres sur les siennes.
L'amour était une chose magnifique, et il se demandait pourquoi il n'avait jamais encore cherché l'âme soeur auparavant. Cette sensation d'aimer, cette légèreté que cela lui procurait, il se sentait toute chose face au regard si envoûtant de son camarade. Il voulait se noyer dans ce même regard, écrire des vers vantant leur beauté, en faire les éloges et les louanges. Je… Qu’est-ce qui te prend Caelius ? Enfin, je veux dire… Son ange bégayait, et Cael trouvait ça des plus adorable. Cette voix l'ensorcelait au plus haut point, lui faisant perdre toute prestance et contenance. Il ne se vexa en aucun cas lorsque ce même ange sépara leurs mains l'une de l'autre, ce même sourire épris sur le visage. Les pétales de rose tombaient de jour, dans un ballet enchanté, comme pour mieux embellir la beauté si charismatique de l'être merveilleux assis en face de lui. Je me rends simplement compte à quel point j'ai été idiot de ne pas le remarquer avant. Tu es sans doute la plus belle personne qui m'ait été donné de voir. La beauté incarnée. Ses tirades étaient prononcées de cette voix douce et tendre typique des amants, des paroles murmurées tout bas, privées, intimes, seulement pour lui. Cael souhaitait l'amener aux quatre vents, lui faire perdre pieds et le séduire de tout son être, l'aimer jusqu'à la fin des temps. Avec Moriarty à ses côtés, la vie ne pouvait en être que plus. Pourquoi cacher leur amour ? Le lion souhaitait l'annoncer au monde entier, exposer leur idylle et montrer à tous à quel point Moriarty faisait de lui un homme comblé. Il acquiesça à la demande du bellâtre, voulant satisfaire le moindre de ses désirs et la moindre de ses demandes. Je te suivrai jusqu'au bout du monde si tel était ta volonté. Cael lui offrit ce même sourire, ce même regard lumineux, comme pour mieux appuyer cette volonté et cet amour irrépressible qui l'envahissait. Il remit délicatement une mèche des cheveux de Moriarty en place, ne pouvant s'empêcher de le toucher, et désirant ardemment l'enlacer et lui susurrer des mots doux à l'oreille. Caelius ne se souciait plus du monde qui les entourait, il n'y avait plus que l'autre gryffondor qui importait. Tous deux dans leur propre monde, cette idylle si parfaite, si merveilleuse que rien ne pourrait jamais la briser. Ils étaient faits l'un pour l'autre, c'était une évidence. Cael le savait, en était persuadé. Surprends-moi. Un léger sourire en coin, le lion agitait des cils comme une adolescente en pleine effervescence. Des papillons dans le ventre, et le coeur battant à tout rompre, il ne pouvait plus contenir ses sentiments, cette flamme, cette attirance qui l'animaient.
Theodore Nott
veritaserum
parchemins : 17638
sablier : 16
- convictions : scribe, c'est une bonne situation ça ?
- clubs et assos : référent, ancien préfet-en-chef et ancien gardien de l'équipe des serpents. (ancien capitaine)
- métiers ou études : en huitième année à poudlard, bientôt à l'arcane college d'oxford.
- (options) ou (cursus) choisis : médicomagie, politique et recherches magiques (+russe).
avatar : max irons
crédits : (av) lionheart (cs) ophelia, mine
mood actuel : profite des deux derniers mois à poudlard avant la vie adulte, heureux avec son crew d'amis fidèles mais surtout avec hermione.
Désormais, plus rien ne comptait. Tu avais dévoilé ton attachement, ton amour. Tu lui avais servi ton cœur, les deux mains en avant, le palpitant étendu dans le creux de celles-ci, vivant seulement pour elle. Et tu lui faisais part de tes désirs, non, de ton désir le plus profond, celui qu'elle accepte de venir à un rendez-vous galant avec toi. Tu la traiterais comme la reine qu'elle est, le rang de simple princesse ne lui suffirait pas. Elle était divine, elle était sublime. Non, elle était même plus que cela, il n'y avait pas de mot assez éloquent capable de décrire sa magnificence. Et ton regard, doux comme un agneau, la couvait, alors qu'elle semblait déstabilisée. Mais tu ne te vexais pas le moins du monde, tu comprenais que cela pouvait être déstabilisant. Toi même, tu étais submergé par cette vague d'amour incontrôlable mais merveilleuse, il fallait qu'elle s'y habitue. Tu avais presque envie de monter sur les tables et danser sous cette pluie de pétales roses qui apparaissaient ici et là autour de vous. Tout l'univers entier était réuni pour cette demande, tu en étais persuadé. Toute ta vie dépendait de ce moment certain. Combien même le regard de cette serdaigle jalouse au loin te fusillait, ton sourire fier et béat, plaqué sur ton visage, ne te quittait pas. Que tu regardes à droite, à gauche, que tu regardes Briséis, que tu regardes Miss Teigne, c'était du pareil au même. Mais quand tes pupilles avaient l'honneur de se poser sur l'élue de ton cœur, celui-ci fondait comme la neige au soleil, celui-ci éclatait comme un feu d'artifice, celui-ci devenait la plus grande boule de coton d'amour qui puisse exister. Un instant, tu t'immobilisais, plaquant ta main sur ton cœur, réalisant l'impensable. Tu serais prêt à ne plus, de ta vie entière, manger de tarte à la mélasse. Tes lèvres lui étaient dédiées, tes lèvres lui appartenaient et elle en ferait ce qu'elle voulait. C'était d'ailleurs ce qu'elle en faisait déjà lorsqu'elle s'agenouilla en face de toi et t'embrassa. Ton palpitant explosa sous ton thorax, tandis qu'un profond et libérateur sentiment de soulagement, de paix, de douceur, d'amour, de tendresse, éclatait en toi, dans ton être tout entier. L'une de tes mains se permit de se glisser sous les merveilleux cheveux de ta douce tandis que l'autre se calait sur ses reins. Et ce fut un long baiser que vous échangêames devant tout le peuple de Poudlard. Le baiser de votre vie. Un baiser inoubliable. Un baiser rempli de tendresse avec une dose de passion, ce baiser qui sera à tout jamais le meilleur baiser que tu auras échangé - jusqu'à votre mariage bien évidemment. Tu imaginais déjà votre vie paisible dans un Manoir en pleine campagne anglaise. Tu te projetais déjà l'image de vos enfants courir un peu partout autour de vous, tandis qu'Ophelia éclaterait de rire lorsque tu la surprendrais en l'enlaçant par surprise. La vie parfaite, votre vie parfaite. Tu ne pouvais pas imaginer mieux. Tu avais à cet instant, déjà accompli ton rêve, celui se dessinant dans le miroir du risèd. Et alors ce baiser eut une fin. Et alors ses merveilleuses lèvres au gout cerise te manquaient déjà. Tu te relevais en t'emparant tendrement de ses mains, le regard pétillant d'amour sincère, d'amour véritable. « Si tu savais comme tu me rends heureux. Personne ne pourra me rendre plus heureux que toi, Ophelia.. » Tu avais murmuré son prénom avec émotion. Tu étais l'homme le plus heureux du monde entier. Une douce musique raisonnait autour de vous, peut-être celle jouée par les cupidons virevoltant autour de vous. « Tu es tellement merveilleuse. Chaque geste que tu fais, chaque sourire, chaque merveilleux rire, me remplit le cœur d'un amour intense pour toi. D'une tendresse infinie.. » Et tu relevais vos mains enlacées en la faisait tournoyer sur elle-même un instant, observant toujours amoureusement la grâce qui se dégageait de ta divine, ses cheveux se soulevant un instant avec grâce et harmonie avant de revenir sur ses épaules. « Tu es tellement magnifique Ophelia, comment n'ais-je pas pu te le dire tous les jours de ma vie avant ce jour. Personne ne t'égale. Tes qualités, tes défauts, tu es parfaite à mes yeux. » Dans un dernier élan, tu replaçais une mèche de ses cheveux derrière son oreille, avec toute la délicatesse qui t'étais donné d'avoir. Tu avais l'impression que désormais tu pouvais être toi-même. « Tu fais déjà de moi un homme meilleur. Tu me fais vivre et être épanoui comme personne n'a su le faire avant. Je sais ce que c'est d'aimer et combien c'est bon de partager cet amour maintenant. » Toi qui pensait ne pas être doué pour les beaux discours, tu y mettais cette fois-ci tout ton cœur, toute ton âme, tout ton être. Tu lui donnais ta confiance absolue, sachant qu'elle ne te blesserait jamais, l'élue de ton cœur. Tu pouvais te libérer de ces barrières qui t'avaient emprisonné tant d'années à rentrer dans le moule, à bien te tenir, sans exprimer tes sentiments. Aujourd'hui tu étais enfin libre d'aimer. Libre d'aimer Ophelia Azalee Banks.
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Fearless child, broken boy; Tell me what it's like to burn. ♚moodboard de theodore
Rien n’y personne, je dis bien rien n’y personne ne m’empêchera de manger cette part de tarte au chocolat et ce jus de citrouille. Pas même un tremblement de terre ou l’attaque inimaginable de mangemort, alors qu’ils ont disparu depuis la fin de ma troisième année. Grâce à Potter qui a mis fin au seigneur des ténèbres. Encore Potter, il est vraiment dans toutes les histoires celui-ci. Enfin plus tellement depuis la troisième année, puis je ne le suis pas comme son ombre non plus alors ce qu’il fait maintenant ou pas, cela m’importe peu. Alors que je buvais sagement une gorgée de ce breuvage au gout de citrouille, je recrachais instantanément ma gorgée sur mon voisin de table. Pour le coup, on aurait pu me reprocher mon manque d’éducation c’est une chose, mais je n’avais que faire, les personnes qui se trouvaient dans la salle commune devenaient complètement cinglées les unes après les autres. Je lançais un rapide récurvite sur moi-même pour faire partir le jus, mais pour ce qui était de mon voisin, il pouvait bien se débrouiller seul. Bon il est certain que j’en entendrais parler, puisqu’il se trouvait que c’était Malefoy qui se trouvait sur la place face à la mienne. Non sans jeter un rapide coup d’œil au Blond qui finirait surement par s’énerver. Mon attention retourna rapidement vers la table rouge et or, de la ou je me tenais, j’avais une vue imprenable sur Moriarty qui me faisait dos, mais aussi sur Rosenberg. Ce dernier venait de prendre les mains de Mori et c’est bien pour cette raison que j’avais rejeter mon jus de citrouille sur la pauvre âme qui me faisait face. Pour Mori, je connaissais ses préférences, mais pour Rosenberg, réellement, je n’aurais jamais pensé que… Devais-je prendre une photo pour immortaliser ce moment ? D’un côté cela ferait un souvenir à mon petit lionceau pas très courageux, mais aussi un moyen de pression pour le rouge qui agissait d’une manière aussi incongrue que Nott.
Je détourne rapidement le regard pour le plonger dans mon sac à bandoulière ou je cache un instrument bien amusant qui sera fort utile en ce moment précis. Cependant, je n’avais absolument pas pensé qu’en cours de route, mes yeux se stopperaient sur une rousse verte et argente en train de faire la cour à une rousse à la table des blaireaux, je cligne plusieurs fois des yeux pour être certaine de ce que je vois. Et j’en retourne rapidement à mon objectif principal, voilà qu’Hestia se mettait elle-aussi à faire des choses complètement burlesques. Que se passait-il réellement ? Deux Serpentard étaient touchés par une épidémie des plus étranges. Alors que je récupérais un appareil photo magique. « Je savais que le prendre avec moi, aujourd'hui n'était pas une si mauvaise idée. » La situation continuais de dégénérer de plus en plus, je pouvais entendre Millicent Bulstrode dire une phrase malaisante. Je ne voulais même pas imaginer ce qu’elle venait de faire. D’un geste brusque, j’étais debout sur mes deux pieds qui eux m’emmenaient tranquillement vers la table des rouges et ors et c’est dans un mouvement complètement discret que je prenais une photo de Rosenberg tenant les mains d’un homme. Heureusement pour Mori, on n’arrivait pas réellement à l’identifier. Ni une, ni deux, je me retournais rapidement pour retourner à ma place passant à côté de la table des Serdaigle. J’étais complètement dépiter, je ne savais que faire pour ramener mes camarades de maisons à la raison. Nott continuait de faire le beau, de faire la cour très niaisement. Enfin avec un peu de classe quand même, on parlait de Nott tout de même. Je restais debout au milieu de la grande salle, l’appareil photo dans une main, le regard fixé sur la table des aigles, me demandant si je devais intervenir ou pas dans l’auto-humiliation de Nott. Je finis par hausser les épaules. « C’est de sa faute après tous, il n’avait cas pas faire de déclaration publique, autant en parler directement dans la gazette du sorcier à ce rythme. »
Bon d'accord, là ça devenait franchement étrange. Tout autour d'elle, des élèves se levaient et semblaient soudainement baver d'amour. Dans quel jeu s'étaient encore lancés les apprentis sorciers? Un sourire collé aux lèvres, Eleanor observait les alentours, en se délectant des paroles mielleuses qui fleurissaient à chaque table. Par Merlin, tous ces formidables moments passés à Poudlard paraissaient bien fades devant le spectacle qu'offraient ces improbables couples. C'était à n'y rien comprendre, mais la brunette se fichait bien du pourquoi tant qu'elle pouvait profiter du show. Nott qui roucoulait, Rosenberg qui tripotait ses voisins, Carrow qui la jouait tragique ou encore Blustrode qui semblait prête à baver devant son amie…notre brunette ne savait plus où donner de la tête. Elle allait attaquer une part de tarte afin de mêler les plaisirs lorsqu'une voix bien connu lui fit poser sa fourchette et détourner son attention du dessert. Shakespeare? C'était bien la première fois qu'on lui servait des vers du dramaturge moldu. Haussant un sourcil inquisiteur la jeune sorcière se tortilla légèrement sur le banc afin de faire face à l'humeur parnassienne de son camarade de maison. "Très joliment récité, mais qu'est…" La fin de la phrase lui resta en travers de la gorge comme la main du blaireau venait se mêler à ses boucles. Dire à ce moment là que la jaune & noir s'était crispée paraissait un doux euphémisme. Holy shit-snacks, what the fuck is going on? Elle le regarda un instant totalement déboussolée avant de reprendre un semblant de contenance. "Nathan, je crois que ta main s'est perdue. Il faudrait peut-être envisager de la récupérer tu ne crois pas?" Seul une mince courbure subsistait de son sourire initiale. Elle le voulait un brin moqueur, mais la situation commençait à l'alarmer un tantinet. Le préfet qu'elle connaissait n'était pas du genre à se laisser aller à de telles marques d'affection. Si elle même avait l'habitude de céder à quelques débordements tactiles la brune avait bien conscience que ce n'était pas le cas du joueur de Quidditch. D'autant plus si le geste lui était destiné, détoné à elle, pour elle envers elle! Nan franchement il y avait anguille sous roche, on ne passait pas d'un "j'accepte tout juste ta présence autour de moi" à un "je te cite du Shakespeare belle gosse" en un battement de cils. Saisissant le poignet du garçon du bout des doigts, la jeune Fawley l'aida à reposer sa main sur la table. Bien en vue, histoire d'éviter toute récidive. D'un geste rapide, elle fit passer sa chevelure brune sur l'une de ses épaule avant de jeter un nouveau coup d'oeil sur ce qui l'entourait. Tout cela ne faisait qu'empirer. "C'est quoi ce bordel?" Elle avait haussé le ton ne s'adressant à personne en particulier, mais attendant désespérément qu'un semblant de réponse s'impose à elle. Retournant son attention sur Nathan la sorcière, qui était maintenant à califourchon sur le banc, posa un regard inquiet sur celui-ci. "Tu te sens bien?"
tu te demandes comment tu as pu ne pas le remarquer avant. maintenant que tes yeux sont rivés sur lui, tu ne vois définitivement plus que lui. pas compliqué d'le louper, au vu d'ses cheveux oranges carottes, ceci dit. ton cœur semble exploser dans ta poitrine et, sincèrement, while, t'as une drôle de sensation. comme si tu venais seulement de commencer à vivre, en fait. ta vision du monde, ta vision de toi même a changé. soudainement, tu es amoureuse de ronald weasley, le meilleur ami de celui qu'on appelle le survivant. "daisy, t'avais déjà remarqué que quand ron weasley sourit, sa joue se creuse d'une manière si... adorable ?" si ta voisine t'as regardé comme une folle, toi, tu n'en as que faire. seul compte le rouquin plus loin, qui ne te remarque pas. il faut qu'il te remarque ; il le faut absolument. c'est un besoin viscéral, qui te tenaille le ventre, te fait paniquer. comment faire ? comment pourrait-il te remarquer, avec toutes les personnes autour de lui ? un coup d'œil à la table des gryffondors te permet de voir caelius en train de parler avec une personne que tu reconnais comme moriarty ; et si pendant quelques secondes, l'envie te démanges d'aller demander à tes deux amis rouges et ors des conseils, tu te rends bien compte que ça n'est pas la peine d'espérer une quelconque aide de leur part. cette fois, c'est à toi d'agir, mina, et tu es prête : ce soir, tu refuses de rentrer dans le dortoir des poufsouffle si ron ne sait pas qui tu es. alors, prenant ton courage à deux mains, tu te lèves de la table des blaireaux, ignorant royalement daisy qui semble étonnée de ton attitude. tes pas te mènent droit vers le garçon pour qui ton cœur semble sur le point d'éclater en morceau, et tu n'as aucune hésitation à te placer derrière lui. pour une fois, tu es sûr de toi, mina. tu souffles, à fond, inspire et expire, en faisant abstraction des quelques regards curieux qui s'attardent sur toi. ta main se lève, et tu tapotes doucement l'épaule du gardien de l'équipe de quidditch de gryffondor, jusqu'à ce que celui-ci tourne son visage vers toi et... que tu t'étales au sol. perturbée par ses yeux d'une beauté sans nom, il semblerait que tu ai malencontreusement perdu l'équilibre. "euh.. j-je..." par merlin, mina, reprend toi ! "je crois que tu as volé mon cœur, ron weasley." très malin, vraiment, super, top, bravo mina, maintenant il va penser que tu es ridicule ! vraiment, on n'aurait pas pu faire mieux que ça.
Ton coeur rate un battement. En cet instant, tu aimerais être invisible. Disparaître. Devenir une petite sourire et t’enfuir loin de tous. Tu es mal à l’aise Moriarty, hein ? Tu es tellement mal. Tu ne sais plus où te mettre. Le regard de Caelius est lourd. Tu as l’impression de ne pas pouvoir lui échapper. Mais la vraie question n’est-elle pas plutôt la suivante : souhaites-tu vraiment t’y soustraire ? Heureusement qu’il accepte que vos mains se séparent. Tu n’aurais pas eu la force de les reprendre à nouveau. Pourquoi ? Pourquoi Caelius agissait-il ainsi ? Tu n’arrivais pas à comprendre. C’était tellement… soudain. Mais pourtant… Pourtant ces mots te touchent. ‘ Tu es sans doute la plus belle personne qui m'ait été donné de voir.’ Tu apprécies les entendre. Ton coeur accélère soudainement en les entendant. Tu as rêvé les entendre un jour. Parce que tu ne te trouves pas beau. Bien au contraire. Alors, entendre quelqu’un d’autre les dire te rassure un peu. Pourtant, tu ne supportes toujours pas le regard de Caelius, parce que tu continues de douter. Tu laisses ton regard s’évader et observer le reste de la salle. Tu cherches un point d’accroche. Quelque chose sur lequel te concentrer. Tu tombes sur Théodore Nott entrain d’embrasser passionné une jeune femme. Immédiatement, tu ne peux pas t’empêcher de t’imaginer toi, entrain d’embrasser Caelius. Et instantanément tu rougis. Jusqu’à présent, jamais tu ne t’étais imaginé ce genre de chose, pas vrai Moriarty ? C’est trop pour toi. Juste. Trop. Tu sens sa main remettre en place l’une de tes mèches et tu sursautes, ton regard retombant sur le sien. Tu veux lui parler, mais les mots sont incapables de sortir. Pas là. Pas au milieu de ce monde. Tu sais qu’il va te suivre. Il te l’a dit. Tu le sens. Tu en es persuadé. Alors tu te lèves. Tu quittes la grande Salle. Tu es incapable de regarder autour de toi. Tu as l’impression que tout le monde te regarde. Pourtant tout les monde à l’air d’être occupé dans son coin. Mais tu te sens étouffé. Tu as besoin de prendre l’air. Maintenant. De toute façon, Caelius est entrain de te suivre, pas vrai ?
un semblant d'amour flottait dans la grande salle, un sentiment rare et trop peu connu, et pourtant les déclarations affluaient tout autour de lui. ça ne risquait pas de lui arriver ; il s'était réveillé de mauvais poil, encore irrité par la situation catastrophique autour de ses piètres notes et stressé par l'avenir, sans parler de ce mauvais cauchemar, le même à chaque fois, son père qui se présente à la porte de sa chambre, les doigts exsangues qui serrent sa baguette magique. la même scène horrifiante, qui lui foutait toujours la chair de poule, un des trois secrets de son epouvantard et qui lui coupait l'appétit. il n'avait pas très faim. personne ne se souciait vraiment de l'attitude névrosée du rouge et or, hormi le voisin poufsouffle derrière lui qui, esquissant un sourire amical, avait tendu au jeune homme une part de ces délicieux gâteaux préparés par les soins des elfes du château. tarte à la framboise, sa préférée, et d'un mouvement flegmatique il s'en empara, glissant avec la même lenteur la nourriture dans sa bouche qui n'attendait que d'être nourrie. dès l'instant où il digéra le met, il se sentit mieux de manière immédiate, et sans trop savoir pourquoi il avait une impression de légèreté — il oublia ses problèmes, ses maux, et cette sensation le perturbait d'un point de vue mais il ne s'en souciait pas d'un autre ; il profita de l'instant présent, simplement. il trônait sur son siège, et d'ici, il put apercevoir le professeur de défense contre les forces du mal remus lupin. d'ordinaire il éprouvait de la pitié pour ce grand homme et parfois il en était dégoûté, à la fois de son apparence et de sa véritable nature, mais d'ici, il en pensa autres choses, comme s'il était devenu un tout autre homme. ses cheveux bruns en bataille qui se clairsemaient à ses tempes et sa barbe mal taillée n'étaient plus les signes de l'âge pour lui mais bien ceux d'une perfection représentée par la beauté du professeur lupin, et ses épaules larges qui donnaient de la virilité au personnage extasiaient nathaniel à tel point qu'il en oublia son hétérosexualité. il s'en stupefia lui même mais cet étonnement ne devint qu'un vague souvenir quand il fut pris d'une joie certaine et d'une admiration sans conséquent sur celui qui était son précepteur préféré. en bon gryffondor qu'il est, il se releva, pris son courage à deux mains et se dirigea vers la table commune des professeurs où siégeait le beau remus. soufflant bruyamment, il prit une grande inspiration avant de dévoiler ses sentiments en posant son genoux au sol en le regardant droit dans les yeux, comme le font les hommes qui souhaitent faire une demande en mariage à leur petite-amie. il dit « je vous aime, monsieur. dès que je vous ai aperçu, j'ai su que nous étions fait l'un pour l'autre. je brave l'interdit en faisant ça ; je ne me retiens plus. » l'interdit, il en oubliait les limites, il ignorait si ce qu'il était entrain de faire était légal, aux yeux de la loi, mais qu'importe, tout ce qu'il voulait, c'était ressentir les même émotions qu'il ressentait là, tout de suite, et que l'amour qu'il porte envers son professeur soit réciproque. non, il ne voulait pas être déçu par l'homme qu'il aime.
Comme tous les jours, non, comme trois fois par jour, Ronald avait les yeux lumineux face aux aliments devant lui. Arf, qu'il aimait manger, lui, le plus gros morfale de Gryffondor. Il attrapa ses couverts, se préparant à enfoncer sa fourchette dans une patate, puis engloutit le tout rapidement. Beaucoup de regards de dégoût se tournent vers lui, qu'il ne prend pas la peine de calculer. Les plats de Poudlard était à damner, et Ronald n'aimait que les elfes pour ça : c'était si bon qu'il roulait les yeux de plaisir. Il entendit la critique d'une de ses amies, lui marmonnant de manger plus proprement. Puis, il redressa les yeux, et vit un spectacle tout à fait étonnant. Partout, des couples. Certains, s’embrassaient, d'autres partaient hors de la salle de façon peu discrète, d'autres... C'était la prochaine Saint Valentin qui faisait ça ? Lui qui était célibataire, baissa le regard vers son assiette, se réfugiant dans la nourriture pour oublier le fait qu'il était célibataire.
Puis, la personne devant lui indiqua d d'un coup de pied quelque chose qu'il ne comprit pas. Mais Ronald, en sentant une main tapoter légèrement son épaule, déglutit en comprenant que la personne en face de lui essayait de lui signaler qu'une "présence" se trouvait derrière lui. Le rouquin paniqua, en pensant que c'était un des professeurs. Combien de fois Rogue avait fait ce coup ? Piteux, il se retourna lentement, un léger sourire d'innocence sur son visage, la bouche pleine de patate encore. Puis en se retournant, son visage laissa place à une mine surprise. Par terre, sur le sol, une gentille jeune femme était sur le sol.
Pardon ? Les yeux exorbités, il ne chercha pas à comprendre sa présence et démuni, il la laissa parler :
- Euh.. j-je..je crois que tu as volé mon cœur, Ron Weasley.
Tellement sa surprise était grande, il lâcha sa fourchette sur le sol, ouvrant grand sa gueule -dévoilant au passage la mixture de pomme de terre dans sa bouche-. Son teint et ses oreilles étaient devenus rouge par la gêne et la frustration. Avait-il rêvé tout ceci ? Non, ce n'était pas possible, il n'avait pas une imagination aussi grande et... c'était Whilelmina Faucett, une pouffy. Non, lui le grand Weasley, était destiné à épouser une gryffondor, pas une autre maison où ils sont complètement idiots ou trop intellects. Jamais il n'aurait fait un rêve ainsi.
Il secoua néanmoins, sa tête, reprenant ses esprits afin de chasser l'air niais qui figurait sur sa figure, au même point que ses tâches de rousseurs. Pourtant voyant l'état de la jaune et noire, il pouvait jurer que c'était faux.
- P-pardon ? J-je crois que tu trompes de personne Faucett ! Si c'est une blague, c'est pas drôle !
Il a pourtant eu l'impression que le repas avait bien commencé ; rien qui ne sorte de l'ordinaire, l'habituelle masse grouillante des élèves à l'heure du déjeuner et ce brouhaha informe qui noie ses pensées. Et pourtant. Oh, comment aurait-il pu savoir, en s'asseyant à sa place ce midi-là, que tout basculerait en une demie-seconde ? Ça a commencé par des petites choses, des petits riens qui n'ont pas attiré son attention - un jeune Poufsouffle qui attrape la main de sa voisine, une Serdaigle qui rougit en croisant le regard du Serpentard assis en face d'elle - jusqu'à ce que Theodore Nott ne se lève pour rejoindre Ophelia Banks à sa table et... s'agenouille devant elle ? Le professeur hausse un sourcil surpris avant de les froncer. Il lui semble pourtant que la jeune Aigle entretient une relation avec un Gryffondor, Caelius Rosenberg... Un regard vers la table des Rouge et Or lui apprend que le garçon est désormais obnubilé par Moriarty Walsh ; cette fois, ce sont deux sourcils ébahis qui se perdent sous sa frange châtain. Il remarque alors le nombre croissant d'élèves qui se lèvent et se croisent à travers la grande salle, le regard vague et un léger sourire béat au coin des lèvres, pour rejoindre quelqu'un qu'ils, parfois, ne sont même pas censés connaître, et un mauvais pressentiment le gagne. Il y a un souci. Pour autant, il ne peut s'empêcher d'être un peu amusé par la situation ; ce n'est pas tous les jours qu'on voit ce genre de choses ! Après avoir dûment noté dans un coin de son esprit qu'il lui faudrait envoyer une chouette à Sirius pour lui faire part de ce qui est en train de se passer, il laisse à nouveau courir son regard sur l'assemblée face à lui, tentant de trouver une possible origine à l'étrange phénomène.
Un éclat de voix à ses pieds attire toutefois son attention et il a la surprise de trouver Nathaniel Denthronne agenouillé devant lui. Concentré sur ce qui est en train de se passer, il n'a pas vu le Gryffondor approcher et c'est à peine s'il comprend ce que le septième année lui déclame si ardemment. Je ne me retiens plus. Il ne se retient plus de faire quoi ? La panique commence à s'éprendre de l'enseignant ; qu'a-t-il dit qu'il n'a pas entendu ? C'est là que les mots le frappent, comme s'ils avaient pris leur temps pour monter jusqu'à ses cellules grises. Je vous aime, monsieur. Dès que je vous ai aperçu, j'ai su que nous étions fait l'un pour l'autre. Le choc le fait pâlir et ses yeux s'écarquillent tandis que sa bouche s'entrouvre légèrement ; sa fourchette retombe en un tintement sonore dans son assiette. PARDON ? « J-Je... balbutie-t-il, complètement à court de mots. J-Je ne comprends pas bien, Mr Denthronne. Que venez-vous juste de dire ? » Il a forcément mal entendu, n'est-ce pas ? Il lance un regard sur sa droite, tentant de capter l'attention du Professeur McGonagall mais celle-ci a sur le visage l'air vacant qui frappe certains des élèves - pas elle aussi ?! Il repose alors son regard devant lui, pour seulement croiser celui du garçon ; ses prunelles enfiévrées le poussent à regarder ailleurs et c'est complètement affolé et le coeur battant la chamade qu'il tente de se plonger dans la contemplation d'une tache de jus de citrouille sur la nappe pour faire abstraction de ce qui l'entoure. Ok, ce n'est plus drôle, maintenant. Il ne peut pourtant pas laisser l'adolescent comme ça, si ? Mais que faire ? Il tente de se racler la gorge pour se donner une contenance mais sans grande réussite ; la situation est bien trop étrange pour que cela ne lui soit d'une grande aide. Il finit par relever les yeux vers l'élève qui lui fait toujours face, une lueur indescriptible (ou plutôt, qu'il ne veut pas déchiffrer) au fond des prunelles, et un maigre sourire étire ses lèvres. « Hum... commence-t-il, pas du tout sûr de la conduite à adopter. V-Vous êtes sûr que vous allez bien, Mr Denthronne ? » Pas sûr qu'il en parle à Patmol, finalement.
jamais nate n'avait été aussi rouge de honte, jamais il n'avait osé déclarer sa flamme à quelqu'un et encore moins à un professeur. sa gorge se sécha et se noua, il sentait des palpitations dans son corps entier et rien que de se savoir à quelques mètres seulement de celui qu'il aime, il en sentit les effets, les mains moites à la vue de son âme soeur. il paniquait intérieurement, après avoir prononcé ces quelques mots de manière si hasardeuse, oh non, il a du mal s'exprimer, et son coeur tambourina dans sa cage thoracique qu'il crut au son d'une cloche qui annonce les douze coups de midi. quelle attraction et quels effets exerçaient l'amour ! il en ignorait la présence des professeurs à ses flancs qui le fixaient béats, il oublia même les centaines d'élèves qui, derrière lui, appréciaient la scène qu'ils commentaient ensemble d'un air moqueur malgré le brouhaha ambiant. il avait tout risqué, son honneur et sa dignité y compris, et n'attendait que la réponse de son bien-aimé, croisant secrètement les doigts pour qu'il le suive dans sa demande. « j-je... commença t-il, visiblement abasourdi. j-je ne comprends pas bien, mr denthronne. que venez-vous juste de dire ? » les joues rosies, il se sentait affreusement gêné, mais il ne pouvait plus ignorer les sentiments qu'il éprouvait à son égard. il marqua un temps de pause, très lent, songeant à un avenir meilleur — une vie meilleure même ; il réfléchissait à une relation future avec lupin, heureux, aux côtés de leurs magnifiques enfants, des garçons eux aussi qu'ils auraient adopté et qu'il aurait élevé aux côtés de l'homme de sa vie, il ne pouvait s'empêcher de sourire à cette pensée. était-ce ça, la passion, finalement ? il releva la tête sans dire un mot pour le regarder, ses yeux dans les siens, se noyant dans la couleur émeraude de ses pupilles, il lut tout dans son regard ; le feu, la flamme, l'ardeur, l'engouement, l'ivresse, l'inclination, le coup de foudre — était-ce ça, la passion ? il sentit une once d'hésitation chez son précepteur. « hm... v-vous êtes sûr que vous allez bien, mr denthronne ? » ses plans s'écroulaient comme un château de cartes, ce fut d'abord une déception immense pour nate, encore une, qui ne savait quoi répondre : maintenant il savait que c'était déjà terminé. mais l'espoir ne manquait pas, et, tel un chevalier désarmé, il se devait de se reprendre, sans quoi il rétorqua avec l'enthousiasme qui lui restait : « mais monsieur, jamais je ne me suis senti aussi bien ! vous êtes l'essence qui ravive l'étincelle de mon bonheur, vous êtes la baguette de ma magie et je ne peux imaginer une vie sans vous ! » il se releva, d'un bond et, comme pour prouver la véracité de ses paroles, il se rapprocha, et passa à l'acte, ses lèvres calleuses contre les siennes. ce fut le plus beau moment de sa vie.
impossible de regarder ailleurs, de détourner le regard, de nier cette sensation de chaleur dans ta poitrine. l'irrésistible envie de caresser ses lèvres avec les tiennes, de combler le vide qui vous sépare. depuis quand exactement ? aucune idée, pas besoin de savoir. tu le sens, tu le sais au plus profond de toi. seamus. un doux prénom que tu ne cesses de murmurer depuis quelques secondes, qui refuse de quitter tes lèvres. un délicieux parfum qui t'envahit, ce désir brûlant de montrer qu'il t'appartient, qu'il est hors de question de partager celui que tu aimes. ton cœur qui manque un battement lorsqu'il se met à sourire au loin. le genre de sourire pour lequel tu serais prête à tuer. encore un petit bout de ce gâteau.. divinement bon, qui ne cesse de te transporter plus que d'habitude. juste assez pour te donner le courage de quitter ta chaise, pour remettre ta jupe bien en place et de coiffer rapidement tes cheveux en y passant légèrement tes doigts. un élan de courage pour mettre tes sentiments à nu, pas besoin d'en avoir pour rejoindre la table de ses bouffons. seamus.. le seul être qui mérite de l'importance, le seul qui mérite d'exister et de respirer. une bien moche couleur pour un garçon aussi séduisant. un détails qui ne compte plus, que tu oublies. comme sur un petit nuage, simplement transporter par cet amour qui ne cesse de grandir plus tu t'approches de lui. tes mains que tu poses doucement sur ses épaules dos à lui.. que tu caresses du bout des doigts, par peur de le regarder s'échapper, par peur de le perdre à jamais. tes mains que tu descends petit à petit sur le haut de son torse, lui offrant ton plus beau sourire une fois que son regard croise enfin le tiens. est-ce qu'il remarque toutes ses étoiles dans tes yeux ? est-ce qu'il sent ton cœur qui danse au rythme du sien ? est-ce qu'il est en train d'observer tes lèvres de la même façon ? des rêves pleins la tête ? cette chaleur qui ne cesse d'envahir ton corps de la tête aux pieds ? « je brûlais d'envie de te voir. » et merlin sait que lui seul est doué pour jouer avec le feu. le rouge qui commence à te monter aux joues, tu pousses rapidement le garçon à ses côtés pour prendre sa place, pour ne laisser aucune distance entre toi et ton bien aimé. ton doigt doucement placé sur ses lèvres pour l'empêcher de te couper dans cette déclaration. « je te suivrais jusqu'au bout du monde si tu me le demandais finnigan. » tes doigts que tu passes ensuite tendrement sur sa joue, un simple contact capable de faire frisonner ton corps entier. « je veux être la seule à prendre soin de toi. » la seule réellement capable de pouvoir le rendre heureux ? de lui apporter tout ce dont il désire. « est-ce qu'il est possible pour une autre de t'aimer autant que moi ? » un amour brûlant qui peut exploser à tout instant. un regard innocent.. un petit jeu de séduction. « tu es le seul capable de me rendre heureuse. je ne désire que toi.. » impossible. personnes ne peut être aussi bien pour toi, aussi talentueux, aussi beau.. pas question que tu épouses un autre homme que lui. pas question que tu offres ton petit cœur de pierre d'autres. si tu dois souffrir autant que ce soit avec celui que tu aimes jusqu'au plus profond de ton être.
Les flèches d'un cupidon neurasthénique et alcoolisé semblait s'égarer et agresser les résidents du château. Des attaques terroristes qu'il ne semblait pas percevoir pour le moment, bien trop occupé à s'occuper de son assiette débordantes de délicieux mets. Manger c'était sacré ! Même la plus belle des sirènes ne pourraient pas le détourner de sa fourchette. Cependant, il fallait bien avouer qu'un étrange parfum rendait fou ses voisins, observant avec un regard ahuri un élève de sa maison aller confesser son amour inconditionnel à un professeur. Le lion se tourna alors vers les autres tables, spectateur malgré-lui de cette étrange maladie contagieuse qu'on nommait amour dégoulinant. Le pauvre Ron avait le droit à la déclaration d'une jolie Poufsouffle tandis que Dean venait de quitter le banc pour aller réciter un poème merdique à la dame grise. Il laissa apparaître un sourire moqueur tandis qu'il croquait vigoureusement dans sa saucisse, à l'abris des flèches. Une bouchée qu'il noya avec une gorgée de jus de citrouille. Puis tandis qu'il s'apprêtait à continuer son repas, il sentit deux mains exploratrices se poser sur ses épaules. Des doigts qui commençaient à s'aventurer sur son torse légèrement raidi par ce contact improbable. « je brûlais d'envie de te voir. » Il avait sur le moment du mal à mâcher sa pauvre saucisse au goût désormais profané par l'incompréhension. Il recracha d'ailleurs sa gorgée de jus sur un troisième année en face de lui. « je te suivrais jusqu'au bout du monde si tu me le demandais finnigan. » Le pauvre deuxième année assis à côté de lui venait d'être éjecté par la reine des serpents tandis qu'elle se lovait contre lui en posant son index sur ses lèvres. « Euh je te le demande pas ... T'as perdu un pari Parkinson ? Ou alors ce sont les saucisses ? » Méfiant, il recracha discrètement sa bouchée dans sa serviette tandis que Pansy continuait de chanter les louanges de la séduction. « je veux être la seule à prendre soin de toi. » Les yeux écarquillés par les déclaration de la sorcière, il ne savait plus trop quoi dire tandis que les autres lions observaient la scène avec délectation. « est-ce qu'il est possible pour une autre de t'aimer autant que moi ? » Très bonne question à laquelle il était incapable de répondre. « Euh ma mère sans doute ... » Un brin gêné, il ne savait pas trop quoi faire face à cette situation quasi improbable dans son esprit. Une part de lui n'arrêtait pas de lui hurler de fuir tandis que l'adolescent aux hormones décuplées lui disait de profiter de la situation. Aussi méprisante qu'était Pansy, elle était aussi séduisante que dangereuse. Même dans sa manière de le séduire, il y avait quelque-chose d'effrayant. Comme-ci elle allait faire de lui sa saucisse du soir. Il avala sa salive tandis qu'elle continuait de le mettre mal à l'aise. « tu es le seul capable de me rendre heureuse. je ne désire que toi.. » Par Merlin, allait-il lui aussi se mettre à cracher de l'amour ? Il se décala un peu sur le côté pour se libérer de la jolie brune, observant son regard amoureux et son corps trembler de désirs. « Sérieusement ? Tu ne me donnerais même pas un bout de pain si tu me croiserais en train de faire la manche à King's Cross ! Je devrais peut-être t'accompagner à l'infirmerie mais avant ... Tu me désires genre comme une femme désire un homme ou plus genre comme une envie de tarte à la mélasse ou de beignets ? » Mieux valait préciser, juste pour sa curiosité personnelle ! Il esquissa un sourire amusé derrière sa coupe tandis qu'il observait avec stupéfaction le regard brûlant d'amour de la couleuvre. Il devait sans doute rêver.
Nathan se mordit les lèvres lorsque sa camarade se crispa quelque peu à son contact. Donc Eleanor n'était pas du genre tactile ? Et puis, il venait de lui rabattre le caquet. Ce qui n'était pas son genre puisque normalement elle parlait tout le temps. Ayant eut peur de l'offenser, son coeur se remit à battre la chamade alors qu'elle lui prenait la main pour la replacer sur la table. Ce simple contact lui avait donné des frissons et il l'observa alors avec envie lorsqu'elle déplaça sa longue chevelure sur son épaule. Qu'est ce qu'elle était belle comme ça.
Il se rapprocha alors d'elle, son regard se perdant dans le sien, alors qu'il finissait par lâcher, sur un ton niais qui ne lui appartenait d'habitude pas :
- Tu es le soleil de mes nuits !
Elle se mit à fuir son regard un moment, s'interrogeant sur la situation actuelle alors que le préfet lui était en train de la détailler du regard. Il n'avait jamais remarqué jusqu'à présent à quel point ses traits étaient fins. Et ses lèvres. Elles étaient si pulpeuses. Et il avait tellement envie d'y goûter. Alors lorsqu'elle se tourna complètement vers lui pour lui demander s'il allait bien, son regard se posa sur ses lèvres, alors qu'il répondait, toujours aussi niaisement :
- Tant que tu es prêt de moi, tout va bien.
Pris d'un soudain élan de courage, le blond posa ses lèvres sur celle de son âme-soeur. Parce qu'après tout, c'était cela à présent. Tout son univers tournait autour d'Eleanor à présent.
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