Cela fait de nombreux jours que les étudiants côtoient l'île et déjà, le premier week-end se profile où chacun profite de son temps libre. C'est la curiosité et l'envie de découvrir un peu plus l'île et les alentours qui poussent plusieurs élèves à avoir le cœur d'explorer un peu plus le domaine. C'est ainsi que sans le savoir, plusieurs personnes, en groupe ou seules, se sont mises à marcher en direction de la même crique, véritable joyau naturel dissimulé aux yeux du monde. Lorsque certains arrivent par des sentiers pas forcément faciles à cause d'une flore surprenante, d'autres longent le bord de la plage durant un long moment ou se baignent à un endroit précis leur attirant l’œil sur l'entrée de la crique. Tous poussés par leur envie de savoir ce qui se trouve au bout de leurs chemins respectifs, les étudiants arrivent peu à peu au même endroit.
Le lieu semble si bien préservé qu'une sensation particulière d'être hors du temps étreint chacun. La crique, entourée de rochers mais bordée dans un coin par une petite plage de sable blanc, accueille en son sein une eau à la fois profonde, de mille teintes de bleus différentes, à la fois turquoise et transparente. Elle est protégée par de rares arbres où à l'un d'entre eux, une grosse corde est suspendue afin de pouvoir se balancer pour se jeter à l'eau du haut d'un rocher facilement accessible. Baignée d'un ciel bleu sans nuages, l'eau est légèrement plus chaude que celle des plages bordées par la méditerranée. Un vrai paradis où les étudiants comprennent vite qu'ils peuvent même sauter du haut des rochers sans la moindre corde, bronzer, plonger, s'amuser et surtout s'épanouir en ces lieux. Une petite barque et sa rame sont même à disposition un peu plus loin, là où la crique dévoile une cavité plus profonde pour s'engouffrer dans des grottes mystérieuses et réservées aux plus courageux.
Entourés d'une belle lumière naturelle et de chants d'oiseaux, il est fort probable que les étudiants décident d'y rester une bonne partie de la journée et personne ne peut leur en vouloir. Les activités sur place sont suffisamment variées pour interpeller les calmes aux plus intrépides. Faites attention au coup de soleil !
Le soleil venait caresser la peau diaphane de l'Ecossaise tandis qu'elle étalait une serviette de bain aux motifs floraux sur la plage. Bikini et lunettes solaires sur le nez, elle fouilla dans son petit sac en osier pour y attraper sa lotion solaire. Vu la fragilité de sa peau de rousse, la sorcière s'étalait énergiquement la crème sur son corps d'adolescente complexée en veillant bien à ne pas attirer le regard des autres. Tous intéressés par les activités proposées par cette magnifique crique, la sorcière avait quant à elle préférée s'éloigner pour aller profiter du soleil sur la plage de sable fin. Un fin de sourire aux lippes en posant un chapeau de paille sur sa crinière carminée, elle admirait la beauté de cette eau azurée qui s'étendait à perte de vue. Au loin, les hurlements d'intrépides qui sautaient des rochers et la sorcière envia ce courage qu'elle ne possédait pas. Puis elle était venue ici pour se reposer et profiter des derniers jours avant le retour dans la grisaille écossaise. Assise sur sa serviette, les genoux contre sa poitrine à fixer la méditerranée avec douceur, elle se sentait parfaitement bien et la solitude ne semblait même pas la déranger. L'endroit parfait pour y noyer ses problèmes, le regard porté sur une horizon ensoleillée et dénuée d'ombres inquiétantes. Elle se leva alors et jeta un sortilège de dissimulation sur son sac à main pour ensuite y ranger sa baguette magique. Elle rejoignit l'eau tiède d'une mer rafraîchissante en s'immergeant jusqu'aux épaules, la tête en arrière pour mouiller sa longue chevelure rousse. Que c'était agréable de s'éloigner de la plage et du bruit pour nager calmement loin du monde terrestre. L'eau n'était pas du tout son élément, piètre nageuse et pourtant elle ne pouvait que apprécier et reconnaître les bienfaits aquatiques. Elle plongea ensuite pour explorer les fonds marins tout en appréciant le silence apaisant des profondeurs. Si calme qu'elle resta en apnée pendant une bonne minute à cueillir des coquillages colorés loin d'un monde parfois trop violent pour en apprécier la beauté.
Après quelques minutes dans le grand bain, la sorcière sortit de l'eau ruisselante de perles salines, néréide ou bien sirène à la chevelure de feu. Elle essora sa tignasse sur le sable et fit un hairflip magistral digne d'une stars de cinéma hollywoodien. Elle avait toujours rêvé de le faire et c'était désormais chose faite. Elle rejoignit sa serviette pour retrouver ses lunettes et son chapeau. Susan se laissa ensuite tomber sur le dos afin de bronzer et profiter des caresses de l'astre brûlant. Soupire d'aise, les vacances lui faisaient énormément de bien.
La nostalgie plein le coeur avant même d’être parti – t’as pas vu le temps passer, Nathan. C’est pourtant pas faute d’avoir profité un maximum de tout ce que l’île avait à t’offrir que ça ait été magique ou non. T’as vu des créatures que t’aurais jamais pensé croiser hormis dans les livres, surfé sur une eau trop bleue et passé du temps avec des êtres chers ; sensation de paradis sur terre qui caresse ta peau et remplit tes pupilles à chaque pas que tu fais. Tu marches sans réfléchir à ta destination, songe même à faire demi-tour pour regagner la plage principale afin de t’adonner aux arts du surf que tu ne manieras probablement pas avant le grand départ, mais renonce en apercevant une sirène s’extirper de l’eau. Comme si elles lisaient dans tes pensées tes lunettes de soleil tombent de tes yeux à ton nez, te laissant admirer dans un sourire béat la silhouette angélique de @Susan Bones. Première fois pour toi que tu la vois comme ça, cheveux de feux volant dans un spectacle à couper le souffle, et tu ne regrettes pas d’être le seul à en bénéficier – ou presque, apercevant au loin deux nouvelles ombres que tu ne reconnais pas dans un premier temps. Ta planche calée sous ton bras et tes lunettes réajustées sur tes yeux, tu approches sans faire de bruit jusqu’au moment où la proximité est suffisante ; tu observes sa peau de porcelaine parsemée de constellations de beauté, la façon dont ses cheveux trempés tombent par-dessus son épaule et tu t’abaisses. Tu fais connaître ta présence par ce contact chaud – celui de tes paumes embrassant sa peau humide dans quelques brefs mouvements de massage avant de glisser à son oreille : « En voyant une belle sirène sortir d’l’eau et dev’nir femme j’ai pas pu résister à l’envie d’m’approcher. » Tu profites de cet instant encore incertain pour relever les yeux vers les deux sang-purs que tu reconnais enfin et à qui t’adresses un grand signe de la main comme si tu faisais coucou à des potes. Pourtant aucune ne l’est ; Yaxley n’est qu’un oursin sous ton pied et Diane… C’est Diane. Un sourire plus sincère pour elle avant de reporter ton regard sur la rouquine. « C’est un trop bel endroit pour y être seul, t’accepte mon humble et folle compagnie ? » Tu demande en t’agenouillant auprès d’elle, grand sourire aux lèvres.
Les caresses brûlantes d'un Hellios courtisant par le feu de ses rayons la peau diaphane de la sirène échouée sur la plage. Qu'il était agréable de laisser le soleil effleurer la fragilité d'un épiderme vierge de son touché et de sentir dans l'air flotter des effluves salines et estivantes d'un été embrassé. La rousse se redressa sur ses coudes pour noyer son regard dans la méditerranée en repensant aux jours passés sur l'île hellénique hantée par des souvenirs animés. Ses premières vacances loin d'une Ecosse fertile et noyée de pluie où le vert dominait, heureuse de découvrir d'autres terres où cultiver juillet aux creux de ses paumes rosées. Au loin, elle pu voir l'ancienne préfète de sa maison la saluer et elle lui rendit la douceur de son sourire en agitant ses doigts vers elle. Deux jolies blondes qui allaient certainement faire tourner la tête des garçons, amusée par cette pensée alors qu'elle retrouvait l'horizon ensoleillé pour épouser du regard sa beauté. Tout était si magnifique et apaisant qu'elle aurait souhaité s'échouer ici pour une petite éternité. Pur produit celtique, elle ne tromperait jamais sa patrie pour un mont Olympe rutilant, bien trop attachée à ses racines gaéliques. La sorcière fouilla dans son petit sac pour y attraper une bouteille d'eau afin de s'hydrater, volant au passage son ouvrage usé de Jane Eyre pour y humer le parfum vétuste de pages cornées inlassablement feuilletées. Un livre qu'elle aimait relire chaque été en s'imaginait être l'héroïne de cette oeuvre qui avait bercé une adolescence endeuillée. Peut-être trouverait-elle le temps de flirter plus tard avec Monsieur Rochester en le rangeant au fond de son sac pour ensuite plisser les yeux et apprécier le panorama.
Des phalanges qui vinrent se perdre sur les épaules entachées d'éphélides ô tant méprisées, le contact qui l'arrachait à sa solitude pour la cueillir tendrement dans les mains d'un félin qu'elle aimait terriblement. Susan offrit un doux sourire à son ami en baissant ses lunettes solaires sur son nez pour mieux l'admirer. Une peau bronzée et un corps parfaitement sculpté qui n’échappa pas aux pupilles d'une vestale émoustillée. « Les sirènes sont de redoutables prédatrices ! A tes risques et périls charmant pirate si l'envie me viens de chanter tes louanges ! » Amusée, la rouquine se poussa un peu pour lui laisser une place sur le drap de plage immaculé en coton, souriante et heureuse de partager un petit moment avec le félin. « Un endroit qui n'en saura que plus beau en ta compagnie, je t'en prie. » Elle laissa le gryffon s'installer près d'elle, lui donnant un petit coup d'épaule complice en appréciant ce nouveau soleil venu briller à ses côtés. Elle laissa échapper un soupire d'aise, détendue et relaxée grâce à ces vacances improvisées. « Tu venais conquérir les intrépides rochers ? C'est pour quoi faire cette planche ? » Curieuse, elle laissa ses azures détailler le bout de bois qu'il avait traîné jusque ici. Même au bout du monde, Nathan arrivait à la surprendre et elle aimait ça.
Si ces vacances n'avaient pas tout de paradisiaque, quelques bémols venant assombrir le tableau comme certaines personnes partageant sa chambre ou pire encore, certains ploucs s’immisçant dans les lieux de vie communs et ruinant l'audition de personnes n'ayant absolument rien demandé... Il y avait également pas mal de positif, à commencer par l'endroit sublime et les quelques personnes qu'elle pouvait côtoyer plus fréquemment que pendant l'année scolaire. Une île recluse et sans contraintes ou poids, allégeant quelque peu ses épaules et égayant parfois ses traits si souvent froncés. Et si elle ne souriait pas énormément, ou du moins, beaucoup moins que d'autres, ceux qui la connaissaient vraiment verraient la différence, assez phénoménale qui plus est. Il suffisait de voir comment elle avait failli offrir son verre à la petite poufsouffle, même si, son intention première avait été déviée à cause de... Certaines circonstances. Au final, elle était bien plus posée et apte à pardonner.
Levée de bonne heure par son amie Diane, la jolie blonde s'était habillée rapidement, ne s'encombrant pas de grand chose et enfilant directement son maillot sous sa robe pour plus de pratique. Le petit déjeuner avait été frugal et directement après, elles étaient parties sans réelle destination, appréciant le fait de se perdre un peu, ne pas savoir ce qui les attendait. Les pieds dans l'eau, le soleil réchauffant leurs êtres de ses rayons, elles avaient beaucoup parlé, tenté de rattraper toutes les petites choses qu'elles n'avaient pas pu se dire ou vivre ensemble. Jusqu'à ce mariage qui allait les réunir en une seule et même famille, rendant la belle folle de joie mine de rien. Elle savait pourtant que l'union n'était pas forcément quelque chose de plaisant quand elle était forcée, même si elle était encore libre et ne pouvait pleinement le mesurer. Elle tentait donc de la rassurer au mieux, son cousin pas toujours des plus plaisants, quoiqu'avec elle, il soit toujours attentionné.
Finalement la plage prit fin, cette dernière stoppée par une grande crique et Cecily jaugea cette dernière avec une certaine envie. Pas de soleil non, mais une eau scintillant comme les pierres précieuses et une promesse de sensations fortes avec la corde ainsi laissée. La seule tache sur ce tableau paradisiaque, c'était l'autre singe qui leur faisait signe de sa grande main de paysan. Signe qu'elle ne lui rendit pas, levant les yeux au ciel puis le dépassant sans même le voir. Elle ne pu pourtant s'empêcher de lâcher une remarque lorsqu'elle fut à son niveau, faisant mine de parler à Diane alors que la pique était pour tout autre. « Les pêcheurs doivent être contents, depuis qu'on est arrivés la population de thons a doublé. » Léger battement de cils angélique et puis elle oublia complètement l’existence du malotru, pénétrant finalement à l’intérieur de la crique. « Capable de sauter de là-haut ? » Le sourire se peignit sur les lèvres de la vipère et elle haussa un sourcil, comme outrée qu'elle puisse demander. Il fut pour autant bien vite effacé par un début de rire avant qu'elle ne jauge la hauteur puis la possible profondeur de la mer. « Ça dépend, je gagne quoi ? » Tout pari devait être joliment récompensé pour qu'elle se mette en tête de le relever. « Trouve quelque chose d'alléchant si tu ne veux pas finir en haut avec moi. » Évidemment, jamais elle ne la forcerait à sauter mais... Ses traits narquois et ses actes parfois viles pouvaient laisser planer un certain doute.
Les yeux qui se perdent un instant trop long sur la silhouette harmonieuse de la blairelle – sans la moindre lueur de honte. La beauté attire le regard, c’est bien connu, et si Susan le décidait elle pourrait certainement s’en faire ambassadrice. De sa peau couverte de points marrons qui te donnent envie de les relier imaginairement par ton indexe comme tu le ferais en pointant les constellations dans le ciel noir ; tu ne te retiens que par respect pour elle et ne pas totalement envahir son espace personnel, quand bien même a-t-elle la bonté de t’y faire une place en se décalant de sa serviette. « U bat’ment d’cil et j’me laisse attraper dans tes filets. » Tu réponds d’un sourire presque trop sincère en croisant son regard après qu’elle ait abaissé ses lunettes de soleil. Toujours agenouillé à ses côtés tu saisis la planche qui jusqu’à maintenant n’aura pas su te porter la chance espérée et la plante dans le sable avant de rejoindre la belle rouquine sur sa serviette bien trop petite pour toi – toujours difficile de caser un mètre quatre-vingt-onze où que ce soit. Ton bras tout contre le sien et ses cheveux humides caressant ton épaule, tu tournes la tête dans sa direction pour l’apercevoir. Souvenirs d’un aller de train passé ensemble où, déjà, tu te réjouissais de sentir son parfum fleuri t’accompagner. « Tu comptes faire le grand plongeon ? » Demande-tu sans perdre un instant en observant les points plus en hauteur d’où deux blondes s’apprêtaient sans doute à en faire de même. Échos à ses propres pensées alors que Susan le questionne à propos de ses intentions puis de l’objet planté dans le sable qu’elle ne doit même pas connaître de nom. Les sorciers ont-ils leur mécanisme ensorceler pour surfer ? « J’connaissais pas encore c’coin de l’île mais j’suis reconnaissant à ce qui m’y a guidé pour l’avoir fait. » Clin d’oeil que tu adresses à la jolie rousse avant de reporter ton regard sur la grande planche qui n’attend que toi – et peut-être Susan ? « C’est pour surfer. » Tu commences en essayant de deviner si elle a la moindre idée de ce à quoi tu fais allusion avant de reprendre : « Avec ça t’peux glisser sur les vagues et les rouleaux, pas facile mais une fois qu’tu gères c’est juste génial. » Enfin tu supposes, on peut pas dire que t’as eu grand succès jusqu’ici, ce qui t’empêches pas de faire genre du contraire si ça peut t’offrir un moment unique avec elle. « T’veux essayer ? » Tu proposes en la bousculement doucement de ton épaule sur la sienne – contact dont tu ne te lasses pas. Certes il n’y a pas de vagues dans ce coin de la baie mais il n’empêche qu’elle peut s’entraîner à grimper dessus, et c’est pas une mince affaire sans se ramasser les premières fois. Tu te redresses un peu, lui tend la main pour l’y inviter et, lorsqu’elle a le malheur de la saisir, tu te débrouilles pour la prendre par surprise en la soulevant du sol et la déposant sur ton épaule. Une main longeant l’arrière de sa cuisse et l’autre dans son dos jusqu’au moment où elle est réquisitionnée pour choper la planche. « TOUS A L’EAU ! » Tu lances en rigolant avant de te précipiter vers elle et de vous balancer dedans. Quand tu remontes à la surface Susan est toujours dans tes bras et tu secoues la tête un instant pour dégager les mèches rebelles qui te tombent dans les yeux. Tu l’observes d’un sourire bienveillant et heureux, la serrant tout contre toi pour te diriger vers la planche flottante où tu finis par la déposer avec délicatesse. De ta main tu retires les cheveux venus lui coller au visage et c’est avec presque autant de naturelle que tu la laisses ensuite reposer à côté de sa cuisse. « T’es jolie avec les ch’veux n’importe comment. » Tu peux pas t’empêcher de lancer, un œil à demi clos à cause du soleil qui s’élève derrière elle – lui procurant un halo presque angélique. « On s’y met demoiselle Bones ? »
le temps est radieux comme depuis que leur arrivé sur cette île paradisiaque. le soleil tape de pleins fouet et c'est une Victoire qui sort de sa chambre le chapeau sur la tête. tout pour protéger sa peau fragile alors qu'elle emporte toujours avec elle sa crème solaire dont elle se tartine désespérément pour éviter les coups de soleils. une semaine qu'ils sont arrivés et elle a déjà la peau rougie, les cheveux qui se sont éclaircis, les tâches de rousseurs qui ressortent. le sourire radieux sur son visage, pleine d'énergie Victoire voulait s'amuser. profiter de l'instant présent, et surtout profiter de ses amies. déjà des souvenirs gravés dans sa mémoire depuis le début de la semaine et pourtant la sensation qu'il manquait quelque chose. elle avait la chance d'avoir tous ces amis auprès d'elle et voulait créer un souvenir avec chacun d'eux. et aujourd'hui elle voulait voir la bande des gryffons, faire la bêta, ne réfléchir à aucunes conséquences de ses actions. juste s'amuser, profiter de la vie dans qu'elle le pouvait. se créer des souvenirs de jeunesse c'était maintenant et pas après: vie d'étudiante, elle n'était encore qu'une adolescente Victoire. le passage à l'âge adulte l'attendait bientôt mais elle n'était pas prête, pas encore. elle voulait profiter encore et encore. dévalant les escaliers elle cherche son gryffon préféré, celui avec qui elle pourrait faire les quatre cent coups. le regard pleine d'étoiles qui s'illumine. « SEAMUS » elle crie son nom dans les couloirs à sa recherche. cours à droite et à gauche avant d'apercevoir sa chevelure de lion fougeux un peu plus loin. elle galope jusqu'à la lui, essoufflée d'avoir couru partout avant de venir lui pincer les fesses, un rire s'échappant de ses lèvres. « punaise t'es plus dur à trouver qu'une aiguille dans une botte de foin. bon. je te propose deux choses s'amuser ou s'amuser c'est toi qui décide. » elle croise ses bras face à lui, un sourire narquois sur la visage. prête à tout. « y a les criques plus loins ? un petit tour ça te dit ? » Victoire était tout excitée, pleine de vie. applaudissement de joie, elle fixe Seamus droit dans les yeux, hausse les sourcils, se trémousse attendant une réponse de sa part. « elles sont véritablement magique. mais avant faut vraiment que tu me mettes de la crème solaire dans le dos ! » elle lui tend son tube de crème solaire avant de se retourner légèrement. « et dépêche faut qu’on y aille. »
Echoué dans le lit de son meilleur ami en train de siester contre son épaule, l'irish profitait d'un petit moment de calme dans la chambrée pour lire un comics, le soleil s'infiltrait par les persiennes et venaient brûler le torse nu du sorcier absorbé par sa lecture. Soupire d'aise expié, c'était agréable de rien foutre et de se reposer de temps en temps. La plupart des autres lions étaient parti à la conquête de l'île et l'Irish regrettait quand même de devoir rater une énième aventure épique avec sa meute. Dean ronflait doucement et Seamus lui pinça le nez quelques secondes pour lui couper la respiration. Le métis sursauta et le celte haussa un sourcil interrogateur en se mordant la lèvre pour ne pas rigoler. Coup de poing dans l'épaule qui lui fit aussitôt regretté son geste, le pyromane frotta doucement sa blessure en laissant entendre son rire. Il en fallait plus pour troubler le repos de son bro qui re-sombra aussitôt après s'être retourné. La sieste c'était pour les vieux et l'irish décida d'abandonner sa lecture pour aller se promener un peu dans l'hôtel à la recherche d'une connerie à faire. Une douche rapide pour se rafraîchir, sac à dos hissé sur l'épaule et rayban sur le nez — il enfila une paire de converse et boutonna grossièrement sa chemise à rayures tout en sifflant un air celtique. Mains dans les poches, décontracté comme toujours, il marchait d'un pas tranquille dans les couloirs aux murs immaculés, observant le bleu d'un ciel estival contraster avec la blancheur éclatante des bâtisses qui accueillaient l'agglomérat sorcier pour des vacances méritées. Il s'arrêta pour s'accouder à une balustrade pour profiter du panorama sur la méditerranée. Gamin de la mer d'Irlande, les couleurs étaient bien plus pétantes que celles de sa patrie où le vert dominait.
Plongé dans sa contemplation, il sentit une main pernicieuse sur ses fesses et sans même être surpris par le pincement, il fit face à la rouquine des Serdaigles. « Hey pumpkin. Je pensais que c'était Dean ou Ava qui me pinçait le cul. Ou alors Nathan, Mina, Harry ... » Il marqua une pause en se grattant la barbe avant de constater sur un ton semi sérieux, « Well damn devine quoi ? Suis une catin j'crois et vous profitez tous de ce que l'Irlande a pondu de plus beau ! » Il baissa ses lunettes sur le bout de son nez pour accrocher le regard de la rousse à qui il adressait un clin d’œil amusé. Déchaînée l'adolescente qui venait proposer au lion une petite escapade vers les criques. Tenté, il hocha la tête pour approuver l'idée alors qu'elle tapait des mains sous l’œillade d'un Irish en train de juger. « Easy easy beauté ... T'as le démon en toi ma parole ... J’accepte ! » Puis il se retrouva avec un tube de crème solaire dans les mains sans avoir eu le temps de protester alors qu'il venait renifler le produit comme un chien avant de grogner. Il dévissa le bouchon qu'il cala entre ses dents et tenta une première fois de faire jaillir la crème sans succès. La seconde fois, il appuya un peu plus fort sur le tube qui gerba sur le dos de la sorcière une dose impressionnante de protection solaire dans un splash bien sonore. « Shit ! Attends bouge pas ! » Il commença à étaler sa connerie pour imprégner l'épiderme fragile de la rousse de sa magie mais le dos de la sorcière se transformait en véritable patinoire. Il riait en venant en étaler sur la joue de l'aiglonne avant de refermer le tube et de lui rendre une fois la mission accomplie. « Protego Maxima ! Tu risques pas de brûler sous le soleil grâce à Super-Seamus ! Par contre j'ai pas très envie de marcher alors ... » Il se baissa devant la rouquine pour lui faire signe de monter sur son dos. Une fois l'anglaise hissée sur sa monture, il tendit le bras à la façon d'un super-héro prêt à s'envoler et se concentra avant de transplaner dans un crac sonore en direction des criques.
Une fois arrivés à destination, le rouge et or vacilla un peu à cause du vertige causé par la téléportation magique. Un sourire bête sur les lèvres en ajustant ses lunettes de soleil sur sa gueule amusée, il rangea ses mains dans les poches de son jean déchiré en ouvrant la marche. « Sinon tu passes un bon séjour ? » L'Irlandais commença à déboutonner sa chemise pour se préparer à ôter ses fringues afin de dompter les criques en compagnie de la téméraire rouquine endiablée.
« sans doute. après tout les gens disent que les roux ont le démon en eux. donc bon qui croire ou pas. » et elle hausse les épaules, Victoire, avant de passer directement à autre chose. elle a envie de bouger, encore et toujours. hyper active comme elle est, la rouquine a toujours de l’énergie à dépenser à tout va. impossible de s’arrêter il était rare les fois où elle se pose surtout en période de vacances. il fallait savoir vivre sa vie à fond parce qu’on en a qu’une seule et quoi de mieux que de le faire surtout en vacances ? se créer dix milles souvenirs tous différent les un que les autres auquel on pourrait se souvenirs dans dix ans et même jusqu’au bout de sa vie. des anecdotes à raconter à ses futurs enfants pour en rire, pour devenir nostalgique. c’est ce que voulait Victoire plus que tout au monde. et quoi de mieux qu’un lion qu’elle venait de libérer de sa cage ? un lion pleins d’énergie à revendre lui aussi. sans doute son lion préféré, avec qui elle avait eu le plus de fou rire au cours ses années scolaires, avec qui elle avait partagée pas mal de chose malgré tout. Seamus. le beau et vaillant Seamus, le poseur de bombe. dos tournée à lui, elle attend avec impatience qu’il lui mette sa crème solaire avec son indice cinquante et plus bien marqué en évidence dessus. peu très sensible de rouquine, bien qu’elle n’avait aucune honte de sa couleur de cheveux, elle haïssait son père biologique qu’elle ne connaissait aucune pour lui avoir refiler une peau si sensible qu’elle ne pourrait sans doute jamais bronzer de toute sa vie. destiné à être blanche comme une cu de bébé, c’était la vie qu’elle menait depuis des années maintenant. et c’est les yeux qui grossissent quand elle entent un splash sonore retentir et qu’elle sent un plein de crème se répondre sur son dos. « mon dieu. t’es aussi douée qu’un agneau qui essaye de marcher pour la première fois. » et elle rigole la musicienne, sa voix transperçant la ciel alors qu’elle sent Seamus qui galère à lui étaler toute la crème qu’il vient de lui mettre. « je suis en forme avec les expressions moi aujourd’hui tu trouves pas ? » elle croise ses bras attendant patiemment qu’il finisse avant d’en sentir sur sa joue. elle devait s’y attendre après tout. petit blague et elle en sourit bêtement la belle. finissant par l’étaler sur tout son visage rapidement et se retourne vers le beau gosse. « tu es mon héros, Seam. qu’est-ce que je ferais sans toi dans ma vie ? » et c’est le dos de sa main qu’elle vient poser sur son front tandis que l’autre se pose sur son coeur tel une femme en tendresse avant de voir son sauveur lui indiquer de monter sur son dos. sans hésiter une seconde elle saute de toutes ses forces sur le dos de l’irish. des petits coups de pieds comme si elle était entrain de monter sur un canasson et elle temps le bras elle aussi. « EN AVANT » et voilà qui transplane tous les deux jusqu’au crique. une sensation très étrange pour la rouquine qui venait de transplaner pour la première fois. alors c’est donc cela que l’on ressent ? elle se pose directement par terre, divaguant à droite à gauche elle se retient de justesse au leprechaun. c’était très étrange alors qu’elle sentait la sensation partir petit à petit. non, elle n’avait pas été prête pour un tel voyage, venant frapper d’une petite pichenette son épaule. « préviens moi la prochaine fois. je suis pas habituée moi. » regard noir de quelque seconde avant qu’un sourire ne se dessine sur son visage de poupée. elle se redresse, posant ses poings sur ses hanches avant d’engager le pas au côté de son partenaire du jour. elle se sentait déjà bien Victoire. et savait qu’elle allait vivre une magnifique journée, se créer de nouveaux souvenirs. elle le sentait au plus profond de son coeur, au plus profond de son âme. pour rien au monde elle ne voudrait quitter cet endroit. la Grèce était si magique, si belle. des vacances qui resteras graver dans sa mémoire alors que voilà déjà une semaine qu’ils sont ici. « merveilleux même. y a tellement de choses à visiter ici, tellement de choses à faire que j’ai l’impression que deux semaines c’est trop cours. tu te rends compte une semaine déjà qu’on est ici et je n’ai même pas vu la moitié de l’île. » elle était déjà nostalgique Victoire. et pourtant elle ne devait pas. après tout il leur restait une semaine ? alors elle devait se bouger les fesses et profiter. « mais pas grave. on va profiter à fond, c’est bien pour cela que je suis ici avec toi, puis il y a l’air d’avoir déjà du monde ici. » des bruits qu’elle peut entendre plus loins, des soupçons de voix qu’elle n’arrive pas encore à reconnaître. « et toi alors ? tu profites bien aussi ? » après tous ils s’étaient vu plusieurs fois sans pour autant passer chaque moment ensemble.
Échouée à côté du lion, elle souriait avec douceur en remerciant silencieusement les dieux d'avoir mené son fauve préféré jusqu'à cette plage isolée. Le bleu de ses yeux dissimulé derrière ses solaires, elle laissa traîner furtivement ses rétines virginales sur les muscles du sportif et se délecta de cette vision. Nathan était très beau, ce n'était un secret pour personne et la blairelle ne pouvait être que charmée par le physique divin du félin. Un soupire d'aise en observant la mer azurée, reconnaissante d'être de ce voyage scolaire pour pouvoir profiter de l'été avec les personnes qu'elle aimait le plus. Amusée par les métaphores de l'Anglais, elle lui tira la langue avant de balayer sa chevelure rousse sur le côté et de suivre du regard les falaises qui appelaient les plus intrépides à les conquérir avec témérité. « Si j'avais l'âme d'une Gryffondor ça se saurait ! C'est une activité faites pour toi ceci dit ! » Un fin de rire en secouant négativement la tête, une œillade rapide sur les deux blondes qui s'éloignaient pour laisser le rouge et le jaune s'épouser pour briller encore plus fort que le soleil de cet archipel enflammé. Rougissement des joues en cueillant le clin d’œil du brun en donnant à son tour un petit coup d'épaule au géant. « Je vais remercier le dieu Hermès de t'avoir mené jusqu'à moi. » Fin de sourire alors qu'elle retirait ses lunettes pour mieux admirer la planche plantée dans le sable, curieuse sur son utilité en écoutant le bellâtre lui narrer sa spécificité. La tête légèrement penchée sur le côté, elle était séduite pas l'ingéniosité moldue au fur et à mesure qu'il expliquait à quoi cela servait. « Il doit certainement exister un sport sorcier du même acabit mais j'y connais rien ! La version moldue a l'air plus fun alors ouais je veux bien un cours particulier instructeur Adams. » Amusée par la petite bousculade amicale, elle releva ensuite son visage sur la silhouette du rouge et or redressé en observant sa main tendue. Elle allait certainement pas faire la maligne une fois dans l'eau, mais serrer sa paume lui offrirait la perspective de construire un énième beau souvenir à ses côtes. Une fois debout, la rouquine se retrouva rapidement sur l'épaule du gryffondor, prise d'un fou rire immédiat en ne luttant pas contre cette étreinte sauvage tandis que lion, la blairelle et la planche partaient épouser les vagues salées.
Lorsqu'elle sortit la tête des profondeurs, elle recracha un petit jet d'eau sur le visage du brun, encore rieuse en s'accrochant à lui comme un petit koala sur sa branche préférée. Elle toussa un peu pour reprendre son souffle en balayant les mèches cuivrées de son regard tandis qu'il venait la déposer sur la planche flottante, amusée alors qu'elle passait ses doigts dans les cheveux mouillés du brun pour le recoiffer sous son regard attendri. « Tu dois avoir du sel dans les yeux. » rétorqua la sorcière après la remarque du lion en sentant encore une fois de plus son visage s'empourprer. L'invitation a commencer la leçon de surf tomba au bon moment et l'écossaise hocha la tête en effectuant un salut militaire moldu avec fierté. Elle se laissa alors glisser sur le ventre, pas vraiment sereine sur cette planche et encore moins à l'aise en grimaçant sous sa poitrine écrasée. « Je dois ressembler à une otarie albinos ! Tu rigoles pas ! » Mais la sorcière fût la première à s'esclaffer en poussant quelques plaintes d'appréhensions quand elle tenta de se mettre à genoux sur le morceau de bois vacillant. Les bras en croix pour garder l'équilibre en ne quittant pas du regard les iris de son ami. Elle prit ensuite une grande inspiration et se risqua à poser un premier pied sur la planche, mais elle glissa aussitôt et alla s'écraser contre une vague en éclatant de rire. Elle sortit la tête de l'eau en ramenant sa chevelure en arrière, toujours morte de rire. « Aye ! Tu devrais peut-être me montrer d'abord ! » Elle fit quelques brasses pour rejoindre le brun, amusée et impatiente à l'idée de le voir dompter la méditerranée sur cet engin infernal.
L’eau s’infiltre dans tes narines et ta bouche, transformant ton rire gamin à sa sortie en hoquet maladroit lorsque la rouquine se venge. Et peux-tu vraiment appeler ça ainsi alors qu’elle semble au même instant plus mignonne qu’elle ne l’a jamais été ? T’as l’habitude de la voir de bonne humeur Susan - soleil de toute saison au sourire plus flamboyant que n’importe quel sentiment que tu pourrais avoir à son égard – mais ici la saveur de son bonheur semble inédite. Si bien d’ailleurs qu’entre l’eau azure presque transparente et elle, cheveux mouillés et tâches de rousseur plus apparentes que jamais, tes yeux ont rapidement décidé de quel spectacle ils désiraient se faire esclave. « Quelle impertinence ! » Peste-tu faussement alors que tu la hisses sans la moindre difficulté sur la planche - gratifiant au passage la sirène d’un large sourire. L’une de ses mains vient se caler dans tes cheveux alors que des tiennes, de part et d’autre de son corps, tu maintiens la planche par ses rebords pour l’empêcher de dériver loin de là. T’aurais presque envier d’oublier la leçon de surf juste pour le plaisir de te lover dans ses bras, continuer de sentir ses doigts fins caresser ton cuivre chevelu avide de ses caresses. « Et toi du caca d’mandragore dans la bouche. » Une main qui se dérobe du bois pour venir effleurer de l’indexe le bout du nez de la jolie sorcière avant de revenir s’y accrocher fermement. Si pure, trop pure peut-être, pour prendre conscience de sa propre valeur – sans évoquer sa beauté fulgurante. T’aimerais parfois qu’elle se voit en travers de tes yeux et saisisse avec quelle hargne elle est capable de capturer le coeur des gens. Tu la forcerais même pas à partager ton avis toi, en plus - juste à admettre que quelqu’un, quelque part, puisse le penser avec suffisamment d’ardeur pour deux. « Tu connais la p’tite sirène Susie ? » T’avais beau jamais l’avoir vue se servir d’une fourchette pour se recoiffer t’étais certain qu’elle avait la tête – et l’âme – de l’emploi pour le personnage. A la différence près que ta petite sirène à toi, elle ne parlait pas aux poissons mais à ton coeur de lion conquis. La blairelle se met en place et tu restes à ses côtés, prêtant ton épaule en cas de besoin et maintenant l’objet à flot pour qu’elle n’en tombe pas avant même d’avoir tenté de se redresser. Et, tu le jure devant Merlin, tu comptais pas rire Nathan ; pas avant qu’elle ne fasse cette comparaison trop vite montée à ton cerveau et imagée dans ton esprit. T’aurais voulu dire quelque chose pour te rattraper mais le mal était déjà fait : tu éclatais d’un fou rire qui ne fit que redoubler à l’échec prévisible de son ascension. Les abdo douloureux et le souffle court, t’as failli la rejoindre au fond de l’eau à rigoler comme un con mais t’as fini par essuyer tes larmes dans un soupir de satisfaction. Après les bonhommes de neige et maintenant le surf, tu avais hâte de découvrir ce que l’automne et le printemps vous réserveraient comme lot de surprise – maintenant que l’épée de Damoclès au-dessus de ta tête n’existait plus. « T’sais qu’les félins aiment pas trop l’eau d’habitude... » Même pas encore hissé dessus que tu te cherches déjà des excuses pour expliquer un futur possible échec. T’as envie de l’impressionner Susan, qu’elle commence à croire en Indiana Jones à travers toi, mais vu tes prouesses passées y’a pas vraiment de quoi rêver. Tu t’extirpes de l’eau pour t’installer sur la planche, te couchant dans un premier temps sur elle avant de te stabiliser à l’aide tes bras. Et t’as beau essayer de te concentrer tu peux pas t’empêcher de l’observer du coin de l’oeil, elle et ses yeux clairs qui te réchauffent.
un à trois : tu parviens à sauter sur tes deux pieds et tiens en équilibre, accroupi. Cependant, au moment où tu tentes de te redresser, une vague s’écrase sur le côté de la planche et te fait tomber… une jambe de part et d’autre de cette dernière. Tu peux dire bye bye tes dragées surprise. quatre à six : non seulement tu parviens à t’élever sur tes jambes dans un bon timing mais te redresse sans trop de mal, embrassant avec vigilance la prochaine vague venant dans ta direction pour glisser à quelques mètres de Susan. Le lion que tu es suintant la fierté en profite pour faire une danse ridicule pendant toute la durée où la planche te porte.
sept à dix : Quel échec cuisant ! Alors que tu tentes de te redresser ton pied droit dérape sur la surface lisse de la planche – ta carcasse bascule vers l’avant où tu te rétame la tronche dans un bruit sourd. Encore légèrement sonné tu te laisses néanmoins tomber sur le côté, entraînant Susan dans ton sillage sous l’eau et protégeant son corps du tien afin d’éviter que la prochaine vague ne lui envoie la planche désertée dessus. Tu la sens te frôler le postérieur puis creuser une ligne douloureuse du milieu de ton dos à ta nuque ; heureusement, sous l’eau, tes insultes ne se résument qu’à des bulles et lorsque tu regagnes la surface de l’eau, c’est pour la blairelle que sont tes premières inquiétudes. « Rien d’cassé ma belle ? » Tu souris comme pour dédramatiser – peut-être que ta chute à eue l’air spectaculaire, de son angle de vision ? « J’men sors mieux d’habitude, j’crois qu’tu m’intimides. » Et tu ris Nathan, tu ris pour omettre que tu t’es rétamé, que t’as mal au dos et qu’en plus tu vas devoir récupérer la planche partie à la dérive, peinarde. « Parait qu’les chevaliers f’saient un baise-main à leurs dames avant d’combattre pour s’donner d’la chance, j’suis sûr ça marcherait du tonnerre si on essayait. » Prêt à tout, Nathan, pour t’offrir ses bons soins ? Et t’en as même pas honte. Tout pour elle.
Si le cadre et le fait d'être loin de parents et obligations la détendait, la présence de la Poufsouffle à ses côtés y était également pour beaucoup. Sa compagnie, d'une douceur qu'elle ne saurait vraiment décrire, avait le don de l'apaiser, d'une quelconque façon. La tendresse qu'elle éprouvait pour elle était des plus rares, et ces moments où elle pouvait laisser tomber ses innombrables barrières un réel délice. Aussi se plaisait-elle à sourire, véritablement. Profitant de l'instant, ses chocolats immortalisant un paysage idyllique qu'elle ne reverrait probablement pas de sitôt, la réalité et la vie adulte bien trop prompte à les rattraper d'ici quelques temps. Mais elle ne voulait pas penser à après pour une fois, bien trop heureuse de savourer l'instant. Et même Nathan ne pourrait pas réussir à gâcher ce moment, l'oubliant déjà pour se concentrer sur cette amie si chère qui avait su traverser années et épreuves à ses côtés.
« Ma plus grande admiration. Cela te convient ? » Le rire s'enclenche, presque naturel bien qu'un peu rouillé, haussant un sourcil tandis que le coin de sa lèvre se soulève en une moue narquoise. « Sérieusement ? » Il y avait tant à offrir et elle choisissait une réponse aussi bateau, bien que son admiration soit quelque chose de précieux, il n'y avait là pas de quoi douter. Parfois elle se demandait comment une femme aussi douce et belle pouvait la supporter, elle qui était devenue si aigrie et maniait avec précision l'art de rabaisser. Mais la réponse à dire vrai, était tout aussi simple. Elle ne l'avait jamais jugée et avait su apprécier ce qu'elle cachait à bien d'autres. « Je ne l'ai pas déjà ? Tu me fais de la peine Diane, tu vas vraiment finir en haut de ce rocher. Ou plutôt... Tout en bas. » Calimero grotesque bien vite transformé en sourire vil dont la fourberie suintait à chaque mot, elle s'avance lentement, comme jaugeant sa proie avant de s'arrêter net. « Un baiser de Nathan peut-être ? J’ai vu que tu l’appréciais beaucoup. » Le nez se fronce instantanément tandis que son minois reflète le dégoût, frottant ses bras pour en déloger une chair de poule imaginaire avant de secouer la tête, espérant en faire sortir pareille vision. « Maintenant tu me menaces ! » Argue-t-elle avant de pouffer, la voyant se reculer hilare. « Hors de question. Jamais ce gorille mal luné ne posera ses lèvres sur moi ! » Ses prunelles attirées dans sa direction, puisque sujet principal de leur pseudo querelle, elle finit par lever les yeux au ciel, ne comprenant décidément pas ce qu'on lui trouvait. La belle ne décide cependant pas de s'attarder sur le sujet, pas vraiment encline à laisser le lion s’immiscer dans quelconque pensée.
« Un massage. » « Ah ! » Exclamation venant du cœur, sourire victorieux se peignant sur ses lippes, on la sent conquise Cecily, tandis qu'elle lui accorde un clin d’œil. « Tu vois quand tu veux, tu sais comment me motiver. » Et sans plus de cérémonie, elle la suit jusqu'en haut du rocher, avisant en se penchant de la hauteur, avant d'hausser les épaules, pas vraiment impressionnée. « Je compte sur toi pour tenir parole. » Phrase jetée plus pour la forme qu'autre chose, n'ayant jamais douté d'elle. Déboutonnant sa robe distraitement, elle sent l'excitation monter, mêlée à l'adrénaline et elle lui tend d'une main son vêtement, ne se posant pas plus de question avant de courir, attraper cette foutue corde et se lancer dans les airs. Le cri fend les cieux, extase certaine provenant du fond de sa gorge, et elle lâche finalement la tresse pour se laisser choir dans une eau tiède. C'est le rire qui la gagne une nouvelle fois lorsqu'elle remonte à la surface, faisant coucou à la jolie blonde avant de lui intimer de la rejoindre. « Pose nos affaires et saute de plus bas, tu verras, tu ne risques rien ! » Après tout, elle venait juste de le lui prouver. Attendant patiemment qu'elle la rejoigne, elle nage quelque peu en faisant du sur place. Ce n'est qu'une fois à sa hauteur qu'elle se permet de la taquiner, fossettes relevées et prunelles malicieuses. « L'eau est bonne, Madame Yaxley ? J'espère ne pas avoir abîmé votre brushing. »
Dégueulés sur le sable fin, le celte en avait perdu ses lunettes dans le transplanage qu'il venait récupérer pour les reposer sur son nez. Il n'était pas encore familiarisé avec ce genre de transport magique mais il était plutôt fier d'être arrivé entier avec la jolie rousse. Un sourire mutin sur les lippes, il offrit un coup d'épaule à la sorcière après sa pichenette, amusé alors qu'il soupirait d'aise en laissant un instant ses rétines hazel cachées derrière les verres teintées se régaler du panorama offert en sacrifice à son regard reconnaissant. C'était la première fois qu'il voyait de tels paysages, habitué aux terres fertiles et vertes de sa douce patrie qu'était l'Irlande et ses falaises vertigineuses hantées par des tempêtes pluvieuses. Il prit une profonde inspiration et tourna son visage vers la Serdaigle qui lui narrait le début de ses vacances. Placide, le Gryffondor partageait cette même excitation de partir à la conquête de cet archipel et de se créer de nouveaux souvenirs avec ses plus proches amis. Pourquoi pas profiter aussi de ce séjour pour ce lier avec d'autres personnes ? Sociable, le lion n'avait pas peur d'aller à la rencontre de visages inconnus même si il préférait évoluer dans sa zone de confort. Partagé ces heures ensoleillées avec Victoire c'était la certitude de les gaspiller en bonne compagnie et il ne regrettait pas de se retrouver échoué ici à ses côtés. Lorsque celle-ci lui signala la présence d'autres touristes, le rouge et or se contenta de les zieuter rapidement avant de reporter son attention sur la bleue et bronze. Si il y avait bien une chose dont le lion se foutait, c'était bien le monde qui l'entourait. « Faut croire que nous sommes pas les seuls tarés à venir s'égarer ici ! » Seamus esquissa un fin de sourire et commença à déboutonner sa chemise pour offrir son torse musclé aux caresses brûlantes d'un astre hellénique vorace. « Pour le moment mon séjour se passe super bien ! Suis un peu bourré tous les soirs mais ça me change pas trop de mes vacances avec mes parents sur les côtes irlandaises. » Un fin de rire alors qu'il sautillait sur une jambe en tentant de retirer son jean avant de finalement perdre la bataille et de s'échouer dans le sable aux pieds de la rouquine. « Même pas mal ! » Il se tortilla dans le sable et arriva enfin à retirer son pantalon pour se retrouver en maillot de bain sous les yeux de la sorcière. Un joli short bleu nuit avec des flamands roses dessus, la classe incarnée. Il rangea ensuite grossièrement ses fringues dans son sac à dos qu'il hissa sur une épaule avant d'ouvrir la marche en direction des falaises avec témérité.
Le lion avait bien fait de garder ses baskets pour ne pas se défoncer les pieds au fur et à mesure que le sable disparaissait pour laisser place à la roche sous leurs pas adolescents. Loin d'avoir le vertige, il se doutait bien que ce n'était pas le cas pour l'anglaise qui l'accompagnait au vu de ses prouesses sur un balai. La main du sorcier vint alors attraper celle de la rousse pour l'aider à se hisser jusqu'à la cime de cette hauteur rocheuse et escarpée. « Shit ... Tu es plus à l'aise pour choper un vif-d'or que pour escalader une foutue falaise beautiful. » Arrogant, il lui donna une petite tape sur la tête en se risquant à des représailles mais il en avait rien à cirer. Une fois le duo fixé sur la petite falaise où quelques courageux venaient se jeter dans le vide pour épouser les vagues de la méditerranée, il rangea ses lunettes dans son sac et fixa l'horizon dans un regard plissé sous la lumière vive. « Damn c'est magnifique ! Dommage qu'on ne puisse pas faire de photo pour immortaliser cet instant. » Il tourna son visage vers la sorcière en lui tendant sa main pour l'inviter à sauter à deux vers cette inconnue. Il sentait déjà l'adrénaline s'emparer de ses membres, excité à l'idée de ressentir ce déferlement de liberté dans cette chute de plusieurs mètres vers une eau turquoise salée. « Prête à t'envoyer en l'air avec moi ? Je sais que t'en rêves depuis que tu me connais ! » Le sourire insouciant de ses trente-deux blancs immaculées, il n'attendait qu'un mot, qu'un signe pour plonger avec elle en damnant les conséquences — il ne vivait que pour ce genre de moments de frissons et d'odyssées ensoleillées.
Sans doute était-ce ce qui lui manquait le plus, la simplicité des échanges. Cette facilité qu'elle avait à être à ses côtés, discuter, être naturelle... Laissant derrière elle la hargne et la haine. Ici, pas besoin d'être fausse, encore moins de montrer les crocs. Il leur arrivait certes de déverser leur venin sur quelconque proie, de temps à autre mais... Ce n'était pas pareil. Avec elle, ça avait toujours été différent. Sa douceur l'apaisait, autant que sa tendresse, et elle occupait une place toute particulière dans son myocarde défectueux, qui l'avait pourtant accueillie à bras ouvert dans la famille. Parce que oui, bientôt elles seraient belles sœurs, et ça ne pouvait que ravir la vipère de bien des façons. Sourire toujours de sortie en sa compagnie, le rire est léger, presque naturel et elle semble redevenir enfant, loin des soucis ou des blessures de la vie. Que ne donnerait-elle pas pour rester ainsi ?
Surprise mais pas moins fière de la voir prendre son courage à deux mains et sauter à sa suite, le son mélodieux de son rire résonne de nouveau dans la crique, écho du cri de la blonde qui en ressort néanmoins vainqueur. « Hm, si, tu me dois un brushing ce soir. » Et elle lève les yeux au ciel, feignant l'exaspération alors qu'il n'en est rien, acquiesçant bien trop facilement quand il s'agit de Diane et soupirant dans un sourire. « Je consens à t'offrir un peu de mon temps pour m'occuper de tes ch- » Mais elle n'a pas le temps de finir que la blairelle la prend en traître, l'arrosant abondement. Toussant pour faire sortir l'eau qui s'est infiltré dans ses poumons, la serpentard affiche un minois des plus outré avant qu'un sourire carnassier ne vienne manger ses lippes tandis que la belle s'enfuit. « Ah c'est comme ça ! Attend un peu ! » Riant à son tour, la blonde la poursuit, avide de représailles et à la fois, mauvaise perdante. Voyant qu'elle se cache sous l'eau, elle plonge à son tour et en faisant attention, attrape l'une de ses chevilles, la tirant d'un coup sec vers elle. Veillant à ce que cette dernière puisse reprendre une goulée d'air frais, elle lui lance un « œil pour œil... » avant d'appuyer sur ses épaules pour la faire couler. Cependant, à peine celle-ci sous l'eau qu'elle relâche la pression, une blague ne voulant pas dire faire du mal et ne désirant pas qu'elle boive la tasse. Leur petit jeu continue ainsi longtemps, entrecoupé par leurs rires et menaces à deux balles, retrouvant une complicité quelque peu perdue au cours de cette année et tendant à se rassurer pour celle à venir.
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