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can you feel the love tonight (leony)
Welcome Home :: Malawi


Leo Burgess
Leo Burgess
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- métiers ou études : batteur pour l'équipe de quidditch des flèches d'appleby
avatar : alex fitzalan.
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mood actuel : tempétueux après avoir appris l'implication de son père dans une sale histoire mais il commence son nouveau travail de joueur pro et adore ça, profite aussi de sa nouvelle vie avec sa soeur en tentant de mettre de côté les soucis.
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- Ven 20 Aoû - 21:54
can you feel the love tonight ?
« Non mais t’as vu cette dernière action ? Magnifique ! » s’exclame un Leo enjoué et surexcité alors qu’il sort des gradins du terrain de quidditch accompagné d’Anthony. « Et la défense en double batte des batteurs, wow ! T’as remarqué leur synchronisation ? On aurait dit une seule et même personne ! » encore bercé par l’effervescence du match, le gosse sautille presque sur place en s’éloignant avec regret. « T’imagines, on pourrait être comme eux. » s’adoucit un Leo soudain rêveur, s’imaginant dans un immense stade de quidditch, pendant une coupe du monde. Avec Anthony pour partenaire, il doute pas une seule seconde qu’ils seraient merveilleux ensemble. « Non mais t’as vu aussi bla-bla-bla… » et il déblatère, encore et encore. Rien ne l’arrête dans son monologue interminable retraçant toutes les actions les plus belles du match qui vient de se terminer, offrant la victoire au Malawi. Il est perdu dans son agitation à tel point qu’il en perd de vue son premier objectif, à savoir rentrer au campement. Après avoir quitté leurs amis quelques minutes plus tôt, l’ancien duo de batteurs avait décidé de faire le chemin ensemble jusqu’au camping. Leo s’était enfilé une choppe de bière cul sec en sortant du stade pour fêter la victoire du Malawi avec les autres et s’ils avaient reçu plusieurs propositions de rester pour danser, boire et rigoler avec les autres, l’américain avait préféré s’échapper au bras de cet autre aigle à la chevelure de jais non sans avoir emporté avec lui quelque chose à boire. Mais alors que s’offre à eux la possibilité de rentrer pour mieux se séparer, Leo marque une courte pause, jette un regard en coin à Anthony et reprend son monologue enthousiaste en se détournant légèrement du chemin pour en prendre un autre, sans même savoir où celui-ci les conduirait. « On a gagné la coupe de quidditch, on a assisté ensemble à une coupe du monde, on est au Malawi, qu’est-ce qu’on pourrait demander de plus ? » à bout de souffle, la respiration saccadée par la fièvre qui l’anime depuis la fin du match, il tente enfin de se contrôler et de ralentir le rythme, bercé par une atmosphère plus calme autour de lui qui l’y encourage. Il a le cœur léger, Leo, et la présence d’Anthony n’y est pas pour rien. « J’sais pas du tout où on est, j’espère que t’as le sens de l’orientation et qu’on retrouvera le chemin du camp. » plaisante-t-il tandis qu’ils continuent de s’enfoncer dans la nuit, guidés par les étoiles qui brillent au-dessus d’eux et la lune qui les éclaire de sa faible lumière. Il adresse un regard en coin à son ami quand un sourire étire ses lèvres puis se rapproche à l’aveugle du bord du chemin mais trébuche. Au dernier moment, il se rattrape à la main d’Anthony qui l’empêche de s’écraser face contre terre. « Merci. » il se redresse et accroche son regard quelques secondes, trop longtemps pour ne pas le déstabiliser. Encore habité par la frénésie de l’instant, c’est dans un geste impulsif et irréfléchi que Leo se penche légèrement pour voler un baiser à l’autre garçon. C’est bref, doux, un simple effleurement, si bref qu’ils pourraient tout aussi bien l’avoir rêvé si Leo, de son côté, ne ressentait pas une certaine électricité dans son bas ventre. Ils sont même pas ensemble, ils ne sont censés être que des amis mais le gosse n’avait pas su résister à la tentation. Dans un haussement d’épaules, il se détourne non sans avoir prit la main d’Anthony dans la sienne pour l’entraîner un peu plus loin à sa suite et continuer leur chemin.
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- Sam 21 Aoû - 3:16
can you feel the love tonight ?
@leo burgess & anthony
Bercé par le bourdonnement exalté de la foule qui se retirait paresseusement des gradins, Anthony s’évadait ponctuellement des affres scolaires auprès de ses plus proches amis. Nombreux supporters se bousculent auprès de lui, jouant des coudes parfois avec un excès d’enthousiasme qui ne l’agace que ponctuellement et qui se dissout sitôt qu’il se retrouve confronté à l’extase contagieuse de son capitaine. Car Leo déblatère et ne s’arrête plus, et bientôt l’aiglon a l’impression qu’il est parti dans un monde où personne ne peut stopper ses délires. Il se repaît de l’étincelle passionnée dans son regard sombre, de ces étoiles dans ses grands yeux d’enfant qui le charment tant, et soudain, un sourire béat aux lèvres, il se fait la réflexion qu’il tombe encore un peu plus amoureux de lui. Et qu’il n’a pas parlé depuis un peu trop longtemps. « Je suis persuadé qu’on pourrait y arriver. On était pas si mal nous, niveau synchro. » Le wishful thinking empreint d'une soudaine nostalgie dans sa voix rauque d'avoir trop hurlé, il se complait dans un sourire tendre et ne réalise même pas que Michael et Terry ont pris de l'avance devant lui et se sont retrouvés avalés par une foule agitée. Trop heureux de consolider leur amitié fragilisée par des dramas adolescents ces derniers mois, il voit en ce week-end l’espoir fou de restaurer ces relations qui faisaient de lui le garçon qu’il était aujourd’hui, et Leo, par cette place unique qu’il occupait dans son coeur, ne manquait pas d’happer son attention sitôt qu’il entrait dans son champ de vision. Dans l’océan bariolé que son coeur estompe peu à peu, effaçant ces silhouettes inconnues qui se fondaient en une masse informe, son regard accroche le sien et se laisse séduire de nouveau. N’était-il pourtant pas parti au Malawi pour aussi échapper au tumulte épuisant des dramas de Poudlard ? Pourtant l’aiglon tourmenté ne regarde même plus où il va, se laisse simplement guider par les passions de Leo qui s’émeut des victoires raflées par les aigles. « Merlin, je réalise toujours pas qu’on a gagné. » Pourtant, si les deux aiglons auréolés de gloire se félicitaient de leur triomphe, Anthony s’attarde un instant sur la dernière phrase prononcée par l’américain. De plus ? Lui sait ce qu’il voudrait de plus. Il est loin de se satisfaire de la victoire de Serdaigle, car la huitième année les emmenait chacun aux devants d’obstacles qu’ils appréhendaient tous, mais c’est à l’un d’entre eux que le jeune homme pense alors. Cette relation qu’il a foutue en l’air, ce garçon qu’il a abandonné pour davantage le regretter, il n’aspire qu’à en retrouver les échos dans cet instant qui s'étire et qui le plonge dans une mélancolie profonde. La lèvre ourlée d’un sourire étrange, l’oeil pétillant de cette lueur que n'avaient que les amoureux, il répond avec le brin de malice qu’éveillent ses proches en lui. « T’en fais pas, je connais le Malawi comme ma poche, c'est bien connu. J’ai lu des bouquins et tout. » Mais aucun ne saurait lui apprendre où il va, et dans sa béatitude le garçon s’en moque pas mal. Devant eux se dressent les contours rougeoyants des montagnes qui engloutissaient les lueurs carminées d’un soleil endormi. Et sous leur pas, la terre refroidie amortit leur course folle, comme elle aurait amortit les exaltations de Leo s'il n’avait pas eu le réflexe de le rattraper à sa chute. « Ouh là, attention ! » D’instinct sa main accroche la sienne pour le ramener à lui. L’instant suivant, il se noie dans ces pupilles qu’il distinguait à peine dans l’obscurité, mais qui, des mois durant, avait su garder captif son coeur trop fragile pour sa carcasse dégingandée. Et là, tout juste salué par une lune voyeuriste, vibrant encore du frisson que lui arrache sa main sur sa peau, Anthony Goldstein retombe amoureux. Il manque même de lever la main pour le toucher encore, le désir souligné par les poils hérissés de ses bras nus, mais préfère s’absorber dans la contemplation de ces traits, activité favorite qu’il s’était interdite pendant tant de mois maudits. Il se souvient alors de leur idylle, de la façon dont il se consumait quand son capitaine le regardait au détour d’un couloir ou en sortant des vestiaires. Il se souvient de cet éclat dans ses yeux lorsqu'il était sur le point de l'embrasser, et ne s’étonne même pas, alors, de le voir apparaître dans l’orage passionné de ses yeux. Car tout est naturel avec Leo, trop sans doute pour un aiglon désireux de maîtriser ses émotions et qui voit de nouveau ses efforts fracassés par un un doux baiser. Un souffle écrasé contre le sien. Il est bref, si bref qu’il aurait pu douter de la caresse s’il n’en ressentait pas la délicieuse brûlure sur le bout des lèvres. « Fuck me you're beautiful. » Le juron lui échappe, emporté par l’ivresse des festivaliers qu’ils entendaient au loin, pure expression des mille douleurs passées sous silence qui lui écorchent le coeur depuis leur rupture. Et peu à peu cette ivresse le gagne lui aussi. Sa respiration s'accélère, son coeur s'emballe, Anthony perd la raison. Et déjà dépassé par la passion qui l’étreint alors, s'abandonnant à ses plus purs instincts, il pose une main sur sa nuque et entraîne son capitaine dans une nouvelle danse.
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Leo Burgess
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- Dim 22 Aoû - 15:12
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La passion au bord des lèvres et du cœur après une soirée passée à s’égosiller au rythme des valses dansantes des joueurs de Quidditch, Leo peine à se défaire de l’euphorie qui domine chaque petite parcelle de son être. L’enfant qui sommeille en lui s’est éveillé le temps de quelques heures durant lesquelles les éclats de rire se sont imposés et la légèreté a été appréciée. Et il se sent bien, si bien qu’il veut que ce moment dure éternellement. « Pas si mal ? » s’offusque-t-il en tournant son regard vers son ancien coéquipier. « Tu déconnes ! Toi et moi on faisait la meilleure team. » qu’il s’exclame de façon trop enthousiaste. Parce qu’au fil de ces deux dernières années, ils ont appris à se compléter aussi bien sur terre que dans les airs. Là-haut, perchés sur leurs balais, ils étaient invincibles. Ils avaient le monde à leurs pieds et étaient capables du meilleur. En match, ils étaient d’une complémentarité presque parfaite, pouvant deviner jusqu’au prochain coup de l’autre à la simple vision du mouvement de leur batte. « J’aurais pas pu rêver meilleure partenaire qu’toi Goldstein. » reprend Leo de sa franchise légendaire dans laquelle il laisse entendre une pointe de taquinerie. La passion caressant toujours le timbre de sa voix, Leo repart de plus belle dans ses extravagantes tirades qui n’en finissent plus à tel point qu’il peine à laisser la parole à son ami. Ce soir, il vit Leo. Sans retenue et sans faux-semblant. Tout ce qui n’importe pas, il l’a mis de côté ce week-end. Les querelles amoureuses, les rancœurs amicales, les doutes professionnels ; tout ça est oublié pour mieux se laisser vivre au bras d’un aigle dont le sourire le réchauffe quand il ne le fait pas vaciller. Chanceux d’avoir retrouvé son ami et que l’idylle vécue quelques mois plus tôt ne gâche pas la complicité qu’ils avaient construite pendant toutes ces années, Leo, pour ne pas gâcher ces moments passés avec lui, essaie tant bien que mal de refouler ses sentiments en se répétant qu’ils ne sont que ça : des amis. Après avoir failli le perdre une première fois quand leur relation est tombée à l’eau, Leo ne veut plus s’y risquer, il tient à son amitié et l’idée même de ne plus partager son quotidien avec lui l’effraie. Alors il se tait, se noie dans sa démesure et ses délires taquins dans lesquels Anthony plonge lui aussi la tête la première. « J’arrive pas à savoir si t’es sérieux, ça m’étonnerait même pas qu’t’ai dévoré tout un tas de bouquin pour tout savoir de notre destination. » il a beau se moquer, Leo, il est pas mieux. Parce que lui aussi a fait quelques recherches avant de partir, clamant qu’il était hors de question de partir sans en connaître un minimum sur les coutumes, les températures ou même les endroits les plus beaux à voir, même s’il ne s’agissait que d’un court week-end. Si la perspective de se perdre est déplaisante, l’Américain s’en fiche pas mal au fond, tant qu’il est auprès d’Anthony, rien d’autre ne compte que sa main dans la sienne qui le rattrape pour amortir sa chute.

C’est cet instant précis qui finit de faire tomber toutes les barrières que l’américain s’est imposé d’ériger. Lui qui ne voulait pas faire face à ses sentiments pour Anthony se retrouve à vibrer sous le regard qu’il lui adresse en acceptant les papillons dans son ventre que lui procure la sensation de sa peau contre la sienne. Sous le regard jaloux d’une lune brillante, Leo cède à ses désirs et ses pulsions par ce baiser qu’il lui vole, le premier depuis des mois. Il réveille en lui ce qu’il pensait avoir enfoui, cet amour naissant mais déjà si fort qui le consume, ce naturel déconcertant qu’il ressent lorsque ses lèvres effleurent les siennes, comme s’il avait été créé pour ça uniquement. Le juron de son coéquipier lui arrache un sourire qu’il a du mal à contenir. « We’re beautiful. » rectifie le garçon à l’allure charmeuse et au sourire ravageur donc le cœur bat à un rythme effréné. Si sa première intention est de calmer leurs ardeurs, il est attrapé par l’assurance des bras musclés de l’autre aigle qui l’entraîne dans une nouvelle danse aux airs chantants. Consumé par une passion dévorante, sa bouche écrasée contre celle de l’autre garçon, Leo empoigne son col pour mieux l’attirer à lui alors qu’il recule jusqu’à le plaquer contre l’arbre le plus proche. Emporté par le désir et la fougue de l’instant, il laisse ses mains courir sur les bras de l’aigle, jusqu’à soulever les pans de son tee-shirt pour laisser ses doigts tremblants de désir se balader sur les muscles saillants de son torse. Le souffle court, gonflé par un désir qu’il a du mal à contrôler, c’est avec regret qu’il s’éloigne de son étreinte, un frisson parcourant son échine. « J’crois qu’on devrait ralentir un peu. » lâche-t-il tout contre ses lèvres de sa voix rauque de désir. Malgré ses mots, sentir le souffle d’Anthony contre sa peau et son nez qui frôle le sien par cette proximité déstabilisante le perturbe et manque de faire s’effondrer toutes ses certitudes et ce faux désir de rester sage. « J’crois qu’j’ai entendu une cascade un peu plus loin. » le sourire complice grandissant sur les lèvres, Leo reste pourtant immobile. Si la perspective d’un bain de minuit n’est pas déplaisante, il lui est difficile de se défaire de son étreinte et il n’attend qu’un geste ou un mot de sa part pour se laisser entraîner à sa suite.
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- Dim 22 Aoû - 16:38
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« Bon, j’avoue, j’en ai lu deux avant de partir. Mais c’est parce que j’en ai pas trouvé davantage. » L’aveu bordé d’un sourire taquin, Anthony peine à regarder devant lui. Le regard happé par les facéties d’un Leo déchaîné, il remarque qu’aujourd’hui plus que jamais, il ne peut détacher son regard du capitaine à l’exaltation contagieuse. « Tu savais que l’animal représentatif de la communauté sorcière du pays était l’Éruptif ? Ils sont arrivés à les domestiquer pour tirer parti de leur poison explosif sans leur retirer leur corne. » Évidemment, malgré l’atmosphère propice aux rapprochements, l’aiglon féru d’anecdotes en tout genre ne peut s’empêcher d’étaler ses connaissances. Il sent de toute façon ses joues rosir déjà, d’une jolie couleur que Leo n’aura pas eu le temps d’admirer, puisque l’instant suivant, son capitaine manque de faire plus ample connaissance avec la terre aride d’Afrique.

Un réflexe né du Quidditch avorte le drame, mais la ruse est fine pour le destin qui cherche à les réunir. Car voilà qu’ils se plongent désormais dans le regard de l’autre pour s’y noyer, tout deux dépassés par des sentiments qui faisaient violemment surface après des mois passés à les ensevelir. Dans les yeux sombres de Leo, perles d’ébène que les dernières lueurs de couchant faisaient flamboyer, Anthony retrouve l’exutoire de ses tourments, le calme qui apaise ses sens en ébullition et d’insoutenables inquiétudes. Plongé dans un état second, entre peur de tout ruiner et désir d’enfin le retrouver, l’aiglon en mal de son partenaire se laisse embrasser et en redemande. Il l’entraine à son tour, main possessive posée sur la nuque, capture la courbe de sa lèvre entre ses dents pour marquer temporairement son territoire et la passion les emporte au-delà de toute raison. C’est tout son être qui s’enflamme au toucher de Leo, toutes ses frustrations qui s’envolent. Il n’entend plus rien ni personne, ni le bruit d’une eau lointaine qui s’écoulait dans son lit de terre, ni celui des campeurs voisins qui arrosaient l’occasion. Il ne pense qu’à lui, lui qui a laissé un vide déchirant dans sa vie à son départ, lui qui lestait son estomac de tant de douleur lorsqu’il le remarquait en compagnie d’Hannah. Aussi ne peut-il s’écarter que lorsque Leo le veut bien, chacun gracié d’une dentelle de lune qui saluait leur baiser de ses caresses ondoyantes. « Ralentir ? » Péniblement articulé malgré une respiration saccadée, rassembler ses esprits pour réfléchir avec cohérence lui demande toute l’énergie du monde. À se perdre dans l’instant, il ne sait plus quel chemin emprunter, se laisse juste consumer par la peur soudaine d’être allé trop loin, d’en avoir trop demandé. Après tout, n'était-ce pas lui qui avait mis un terme à leur histoire ?

Il ne respire qu’à la proposition du capitaine. Lui aussi a remarqué le bruit de l’eau, et la proposition ne lui inspire qu’un profond désir de céder à ses pulsions les plus déraisonnables. Seule sa réponse est retenue par le dilemme qui lui est présenté, car dans le fond les conséquences lui font peur. Il ne sait ce que Leo désire de lui désormais, ni s’il est prêt à le lui apporter. Tout ce qu’il veut, en cet instant, c’est lâcher prise et s'abandonner à ces bras qui lui avaient trop manqué. Alors il prend la main de Leo et l’entraîne vers le bruit galvanisant de l’eau. « Allons-y. » Ce n’est pas une question. Sa poigne est ferme, ses sourcils froncés par une détermination feinte de profiter de l’instant présent. Quand se retrouveraient-ils seuls, à nouveau, perdus dans le fin fond du Malawi ? Il ne veut plus réfléchir, Anthony, lui qui se laisse déjà trop contrôler par d’incessantes tortures inutiles qui lui pourrissent la vie. Il ne veut plus réfléchir, alors il l’entraine simplement, désormais esclave de ses pulsions, désireux plus que jamais de mettre sa vie forgée par ses peurs entre parenthèses, pour vivre, enfin. Et ces doigts dans les siens, à la chaleur presque brûlante dans cette main qui portait le bracelet qu’il lui avait offert quelques plus tôt, c’étaient eux, ce soir-là, qui le rendaient vivant.
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Leo Burgess
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- Dim 22 Aoû - 18:56
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Le sourire amusé qui orne les lèvres du Burgess devant les explications d’Anthony est presque moqueur. En réalité plus attendri qu’autre chose par ses recherches qu’il partage avec lui, il se surprend à trouver ça… cute ? Un hochement de la tête distrait sous ses explications révèle que l’américain n’arrive pas réellement à se concentrer sur ce qu’il raconte au sujet des éruptifs mais qu’il est simplement charmé par son enthousiasme et un désir de l’embrasser qui le bouffe de plus en plus et auquel il ne sait pas comment résister. Il n’a de toute façon pas le temps d’y réfléchir puisque la faiblesse l’étreint et le pousse à céder à ses pulsions en guidant Anthony dans un ballet entraînant de mille baisers qui ne dure pas assez longtemps à son goût. Il a envie mais surtout besoin de plus, a soif de leurs baisers qu’il désire prolonger pour ensuite se perdre dans une étreinte qui durerait toute la nuit. Il a envie de caresser sa peau de ses baisers brûlants et de ressentir la brûlure de leurs ébats passionnés. Mais Leo veut faire les choses bien et parvient par un étrange miracle, à ne pas tout à fait se laisser dévorer par l’ivresse de son désir pour le garçon à la chevelure ébène. Ralentir, la demande qui surprend non seulement Anthony mais aussi lui-même, pour lui qui n’est pas avare en caresses et en baisers et qui en veut d’ailleurs toujours plus. Ce n’est pas qu’une question de sexe, c’est bien plus qu’une question de sensualité quand les sentiments entrent en jeu et viennent taquiner son ventre de papillons et nourrir son cœur d’un sentiment dont il a pourtant peur quand il s’agit d’Anthony. Parce qu’après avoir été rejeté une première fois, le gosse veut pas souffrir de nouveau, et céder à la tentation d’une nuit de tendresse reviendrait à se mettre complètement à nu émotionnellement. Alors il ralentit, tente d’apaiser le rythme saccadé d’un cœur capricieux qui demande plus de tout ça, plus d’eux. Il ne veut pas se défaire de son étreinte mais lance tout de même cette suggestion dans le vent, résolu à ne pas abandonner tout de suite ce qu’ils ont et ses doigts s’entremêlent à ceux d’Anthony comme pour s’assurer de pouvoir le garder auprès de lui. Son regard chocolat assombrit par l’obscurité et le désir parcourt des yeux les traits chérubins de l’aigle et il voit doucement son visage se transformer, comme s’il décidait de dire merde aux conséquences pour mieux l’accompagner dans cette folle aventure dont ils ne peuvent prédire la fin. Leurs doigts s’accrochent plus fort et alors Leo se laisse entraîner vers le clapotis de l’eau au loin. Les lèvres retroussées en un sourire devant la nouvelle détermination du batteur, Leo ne rechigne pas en le suivant et d’un lumos faiblement prononcé, éclaire leurs pas pour ne pas risquer un accident au milieu d'une soirée qui a tout d'idyllique. Plus il entend le bruit de l’eau se rapprocher, plus il sent son rythme cardiaque accélérer. Alors qu’une cascade se dessine sous la lumière d’une lune qui éclaire justement le petit coin de paradis abandonné de toute présence humain, Leo se tourne vers Anthony pour capter son regard à la recherche d’un je-ne-sais-quoi qui lui donnerait les réponses à ses questions avant de se rendre compte qu’il n’a pas besoin de ça ce soir. Sa main toujours fermement accrochée à celle du garçon, c’est à son tour de le guider jusqu’à une petite rivière au bas d’une cascade jusqu’à y tremper les pieds. « Une p’tite baignade ? » la complicité au bord des lèvres, il retire son tee-shirt, puis son short qu’il balance un peu plus loin sur l’herbe puis frôle le bout de tissu que porte encore Anthony du bout des doigts. Il relève ses yeux vers lui pour capturer l’essence de son regard alors qu’en même temps, il lui vole un chaste baiser pour détourner son attention de ses doigts qui se glissent sous le tee-shirt pour l’enlever, trop rapidement peut-être, agité par une flamme qui se réveille de nouveau. Envoûté par le regard dévoré de désir de son partenaire, il a du mal à résister Leo et déglutit difficilement quand son regard effleure le sien ou que son souffle chatouille son visage pour lui faire perdre la raison. Ses pensées ne sont plus tout à fait cohérentes si bien qu’il n’arrive plus à se rappeler pourquoi ou comment il a pu vouloir résister à ses baisers ou à la sensation de sentir ses bras entourer son corps. Alors qu’il envoie également valser le haut de son élu un peu plus loin, c’est un Leo enjôleur qui vient effleurer sa clavicule d’une floppée de baisers jusqu’à s’arrêter soudainement pour mieux laisser planer l’ardeur encore quelques instants. Une douce torture à l'air délicieux qui l'aurait probablement rendu complètement fou si elle lui avait été destinée. Dans un sourire mutin, il laisse alors Anthony planté sur place et s’enfonce dans l’eau dont la température ambiante est plus qu’appréciée et contribue à refroidir son corps devenu brûlant. « T’as changé d’avis, tu veux pas me rejoindre ? » balance-t-il en tentant de dissimuler le rire dans sa voix alors qu’il s’éloigne un peu pour nager. « Anthony.. » l’interpelle-t-il cette fois alors que le manque de contact entre eux se fait déjà ressentir. Attiré comme un aimant par le garçon, toutes ses résolutions tombées à l’eau en même temps que lui, il nage jusqu’à l’aigle à l’allure royale. « Qu’est-ce que tu veux, ce soir ? » demande-t-il du bout des lèvres en tendant la main vers lui. est-il aussi prêt que lui à se laisser consumer par une idylle estivale qui n’aura peut-être aucune suite ?
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- Dim 26 Sep - 13:50
can you feel the love tonight ?
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Quelques rayons de lune emmêlés à des boucles châtains suffisaient à se faire pâmer le coeur de l’aiglon amoureux. Ces mêmes boucles qu’il empoignait avec fougue pour mieux s’abandonner à ce baiser langoureux ne seraient pas épargnées plus tard par les mille caresses qu’il leur réservait, et lui qui avait vécu ces derniers mois dans l’agonie de la contemplation timide libérait désormais toute sa frustration dans des gestes frénétiques et devenus incertains par la précipitation. Il avait besoin de lui maintenant, aujourd’hui plus que jamais. Lui dont le monde avait manqué s’écrouler ces derniers mois, lui qui avait vu les fondations de son trio trembler devant le sourire enjôleur de Ginny et son coeur saigner de traiter Leo comme un étranger ne supportait plus de vivre dans l’incertitude d’une solitude prochaine. En cet instant, perdu au milieu de nulle part et sans les repères que lui offraient sa native albion, Anthony est désespéré de se sentir recherché et aimé, désespéré de sentir ces bras autour de sa silhouette et la brûlure d’un baiser passionné sur ses lèvres trop laissées pour compte. Alors il ne réfléchit plus, enfin, et entraîne son capitaine vers l’eau, l’élément favori de l’aiglon qu’il comptait bien partager avec lui. Sous leurs pas se tissaient déjà les prémices d’une soirée unique, marquée par le sceau de l’amour qui consumait son être et hantait ses rêveries depuis si longtemps maintenant. Mais ce n’est qu’en abordant le lac qu’Anthony s’arrête pour retirer ses chaussures, les pupilles folles lorsqu’elles convoitent Leo qui se déshabillait déjà. Fuck you’re beautiful, a-t’il enfin de répéter bêtement, comprenant à peine que son ami s’approchait de lui pour le dépouiller de ses vêtements. La danse reprend, sauvage et éthérée à la fois quand Leo l’ensorcèle d’une série de baisers sur la clavicule. Ses doigts à lui l’agrippe de nouveau, se galvanisent du grain fin de sa peau si chaude sous son toucher affirmé, là  où sa bouche vient chercher sa tempe pour y déposer un baiser similaire à ceux dont il le gratifiait avant qu’ils ne tombent tout deux dans les bras de Morphée. Dans ce cadre utopique et digne d’une féerie, dormir à ses côtés, dans l’écrin azur d’un de leur baldaquin, ressemblait alors à une fantaisie lointaine qui avait rapproché deux êtres victimes de sentiments trop grands pour eux. En venant parcourir la peau de ses hanches de caresses appuyées, Anthony revivait ces instants dérobés au creux de Poudlard, ces siestes ponctuées d’effleurements timides, ces baisers volés au détour d’un couloir qui le faisait défaillir tant d’amour que de crainte à l’idée d’avoir été aperçus.

Ici, ils étaient seuls au monde. Baigné dans la dentelle de lune, le visage de Leo scintillait presque d’une douce lueur diaphane, et sublimait au creux de ses prunelles l’éclat malicieux qui déformait de désir le boxer qu’Anthony portait alors. « J’arrive. » La promesse est soufflée, la voix rauque de voir l’être aimé plongé dans ce cadre paradisiaque. Bientôt l’aiglon s’immerge dans l’eau pour le rejoindre, incapable de détacher son regard de lui comme s’il craignait qu’il ne s’évapore. Non loin d’eux, la course de l’eau vivement avortée par sa chute aux devants de la cascade n’apaise qu’à peine son envie de lui. Il voit déjà ses doigts redessiner les muscles de ces bras, ceux-là même qui d’une passe agile lui avaient envoyé les cognards qu’il redirigeait soigneusement vers des adversaires insouciants. Et perdu dans ses rêveries, encore, il réalise qu’il n’a pas prononcé un mot. Le visage fendu d’un sourire doux, il attrape la main de Leo pour l’attirer à lui et poser son front contre le sien. Souffles mêlés, déjà par l’eau ils ne font qu’un, et pourtant rien de tout cela ne lui suffit. « Toi. » Contre lui, la fraîcheur de l’eau peine à apaiser les sentiments qui l’embrasent alors. Les hormones prennent le dessus. Il dépose un nouveau baiser volatile sur ses lèvres et répète, les prunelles dorées brûlantes de désir pour lui. « Je te veux toi. » Plus que jamais, porté par ses pulsions, Anthony serait prêt à promettre n’importe quoi pour peu que Leo reste auprès de lui. Il ne sait alors quelles seraient les conséquences de cette nuit-là, ni à quoi ressemblerait cette rentrée de Septembre 1998. Pour l’instant, envouté par l’instant qui ressemblait à s’y méprendre à ses rêves les plus doux, il enlace simplement le corps du capitaine de ses bras forts pour le coller à lui et venir le marquer de baisers brûlants dans son cou.

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Leo Burgess
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- Mer 29 Sep - 21:54
can you feel the love tonight ?
L’éclat brillant de la lune se reflète jusque dans leurs prunelles obscurcies par le désir, offrant à la jungle africaine le magnifique tableau de deux adolescents en proie à l’un des plus beaux sentiments qui puisse exister : l’amour. A des milliers de kilomètres de leur Ecosse chérie, ils ne sont plus qu’Anthony et Leo, deux gosses seuls au monde loin du regard que les autres peuvent bien leur porter sur l’autre continent. S’ils ont laissé les soucis, les appréhensions et les questionnements au château, l’Ecosse n’aura pourtant pas réussi à leur arracher le désir ardent contenu dans leurs veines et la passion caressant leur peau au contact de l’autre. Chaque baiser les ramène à une époque vécue dans le secret où ils se nourrissaient de la discrétion comme arme de séduction et où ils se volaient des baisers à chaque détour de couloir, flirtant avec le danger d’être démasqués et surpris. Ce soir pourtant, contrairement à tous ces autres soirs, tout est plus intense, à croire que la pleine lune de l’Afrique à un effet aphrodisiaque. Chaque baiser le brûle, chaque caresse le fait frissonner, chaque murmure dans lequel il peut entendre son prénom lui laisse la bouche sèche. Le torse de l’Américain se soulève au rythme des soupirs que lui arrachent les baisers d’Anthony. Lui qui veut toujours tout trop vite et qui demande toujours plus à du mal à se contenter de cette chasteté, ces baisers volés et ces caresses modérées. Le sentiment de manque le tourmente dès lors qu’il essaie de s’éloigner de quelques mètres de son ami et l’impatience le ronge inévitablement sitôt que ses lèvres s’écartent des siennes. Le garçon pourtant contradictoire ne peut s’empêcher de vouloir prendre son temps, un contraste affligeant face à son empressement qui rend son attitude plus floue et ses gestes parfois indécis et paradoxaux. Une minute ses doigts parcourent le torse du joueur de Quidditch, dessinant ses muscles du bout des doigts et la seconde d’après, il s’en éloigne pour mieux faire monter la pression et laisser le désir les submerger.

Plongé dans l’eau pour faire redescendre la température de son corps grimpante, Leo garde les yeux rivés sur la silhouette gracile du garçon à la chevelure de jais. Les rayons timides de la lune se reflètent dans ses mèches capricieuses et Leo ne l’en trouve que plus beau. Le cœur battant d’une affection toute particulière, il déglutit difficilement et profite de la distance qui les sépare pour prendre une longue et profonde inspiration et se rappeler de respirer en sa présence. Sous ses airs d’assurance et de charme enjôleur se cache un garçon qui veut faire les choses bien, un garçon sous le charme d’un autre et qui ne demande qu’à être emporté dans les abysses d’un plaisir consumant. Bientôt, Anthony le rejoint dans l’eau et Leo, bien qu’encore habillé d’un simple boxer, se sent déjà nu sous le regard que son coéquipier porte sur lui, un regard qui lui fait perdre pieds et qu’il ne supporterait pas de le voir avoir pour un autre. Plus que jamais, il a besoin de lui et de ce regard qui le transcende, besoin de coller son torse au sien et de rejoindre son cœur dans un battement à l’unisson. Désespéré de le retrouver pour le faire sien et de l’entendre promettre qu’il n’y a que lui, ses mains retrouvent leurs places autour de son dos pour mieux coller leurs corps alors que leurs fronts se rejoignent eux aussi. L’aveu lui arrache un frisson et fait battre son cœur un peu plus vite si bien qu’il le serre un peu plus fort contre lui pour être sûr que rien de tout ça n’est illusion et que c’est bien en train de se dérouler – il en mourrait s’il ne s’agissait que d’un rêve. Entouré des bras d’Anthony, il se sent chez lui et il lui semble avoir trouvé sa place pour la première fois depuis toujours. Au bord de la niaiserie tant il est envoûté par ses baisers et le haut de son visage éclairé de l’éclat lunaire, il manque de lui dire qu’il est sien mais se retient, l’esprit emporté au loin par les baisers que le brun dépose dans son cou. Sensible à ce genre de gestes, Leo pousse un soupir s’approchant d’un gémissement qu’il ne peut pas étouffer. Réceptif à chaque caresse qu’il lui offre, il a du mal à garder contenance à et ne pas déjà tout abandonner pour se laisser aller à ce plaisir dont il pourrait profiter des heures. Incapable de rester sans rien faire pour autant, il empoigne le visage du garçon entre ses mains pour accrocher son regard au sien. Là, à seulement quelques millimètres de ses lèvres au point que leurs souffles se mélangent et ne font qu’un, Leo esquisse un sourire. « Tu me rends dingue Goldstein. » de son accent américain un peu trop prononcé qui ressort sous l’effet du désir, il ne lui laisse pas le temps de répondre qu’il écrase ses lèvres contre les siennes pour l’entraîner dans un de ces baisers qui ont le pouvoir de leur faire tout oublier. Le baiser s’intensifie et s’approfondit à tel point que deux éternités des plus douces semblent s’être écoulées quand l’Américain rompt le contact pour leur permettre de reprendre leur souffle. Peu résolu à s’épancher avec des mots, il laisse ses doigts courir sur son torse une fois encore, caressant la moindre de ses courbes jusqu’à frôler l’élastique de son boxer dans lequel il passe le pouce pour suivre la courbure de son bas-ventre, sans toutefois aller plus loin pour l’instant. Ses lèvres retrouvent le chemin de sa mâchoire sur laquelle il pose quelques baisers enflammés et son propre désir ne fait qu’accentuer. « I want you. » avoue-t-il à son tour d’une voix rauque, coupant chaque mot d’une nouvelle caresse plus appuyée et d’un baiser sur les lèvres.

Il s’interrompt soudain dans un grognement de frustration, conscient que l’eau qui leur monte jusqu’au torse n’est pas propice aux caresses et s’éloigne légèrement pour prendre la main d’Anthony dans la sienne et l’entraîner à sa suite jusqu’à la cascade. Là, un petit chemin leur permet de sortir de l’eau pour rejoindre un second bassin, plus en hauteur où l'eau y est peu profonde. Désormais cachés de la cascade et la vue sur le lac à tout juste deux mètres en dessous d’eux, Leo entraîne de nouveau son coéquipier dans une eau qui, cette fois, ne leur arrive qu’aux genoux lorsqu’ils s’y tiennent debout. A leur gauche, le chemin pour rejoindre le lac en contrebas et à leur droite se trouve tout un tas de fleurs et plantes diverses tandis que derrière eux se trouve un espace de sécurité naturel fait de pierres est offert par une Mère Nature qui se doutait que de jeunes âmes en quête de beauté s’y réfugieraient. Leo recule jusqu’au bord et se colle contre la pierre froide qui lui arrache un frisson alors que dans un mouvement brut, il rapproche le corps d’Anthony du sien. « Je ne repars pas en Amérique cet été. » prononce-t-il à voix basse en s’accrochant à ses épaules et en lui volant un énième baiser. « Je vais loger sur le chemin de traverse. » ajoute-t-il en glissant une nouvelle tracée de baisers brûlants dans son cou. Une invitation sous-entendue à passer un bout de son été avec lui, le désir de le voir et de partager quelques moments privilégiés ensemble dans les bras l’un de l’autre si Merlin le veut, ou simplement en tant qu’amis si le destin en décide autrement. « Tu pourrais venir me voir si t’as rien d’autre de prévu. » suggère-t-il.
(fin en hide)

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