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peace of mind (warrethel)
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Ethel Ponds
Ethel Ponds
veritaserum
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parchemins : 10379
sablier : 30

- convictions : art is therapy
- clubs et assos : club de dessin
- (options) ou (cursus) choisis : arts magiques, zoologie, magie du monde + social et pédagogie & français.
avatar : danielle campbell
crédits : avatar de undercover, signa de élissan

mood actuel : les vacances sont là et avec elles la promesse de revoir ezra et de passer du temps avec eris. elle se sent vraiment bien grâce à ça.
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SERDAIGLE - 8ème année

https://welcome-home.forumactif.com/t726-ethel-ponds-it-s-my-lif
- Dim 22 Aoû - 20:01

peace of mind

ethel ponds & @warren hemlock


« Hey handsome. » les mains croisées derrière le dos, les lèvres pincées et le sourire pétillant, c’est d’une démarche assurée et dansante qu’Ethel s’approche de Warren . « Prêt pour une longue expédition en ma terrible compagnie ? » après s’être retrouvés à faire tous les deux le voyage jusqu’au Malawi, la peintre n’avait pas hésité une seule seconde avant de prendre les devants et proposer au lion de passer une après-midi à ses côtés. Le souvenir récent de la soirée passée ensemble sur le pont couvert encore en mémoire, elle n’avait pas pu s’empêcher de vouloir réitérer l’expérience, toujours aussi charmée par la simplicité et la grâce naturelle du rouge et or. Il lui avait promis qu’il y aurait de prochaines fois entre eux et Ethel l’avait pris au mot en l’invitant à faire une randonnée jusqu’aux chutes Manchewe en sa compagnie, une invitation qu’il avait gracieusement acceptée. Profitant alors que le soleil ne soit pas encore à son Zénith, la poupée l’avait accosté, habillée d’un habit traditionnel du pays et d’un sac pour porter les affaires dont elle aurait besoin au cours de la journée. Il ne faisait pas encore trop chaud, le moment idéal pour partir pour une marche qui, selon ses informations devrait durer plusieurs heures. Une heure le temps d’arriver au sommet, une autre pour redescendre et tout un tas d’autres le temps de profiter de la vue en hauteur et des surprises qu’ils découvriraient une fois sur place. « Je t’ai apporté un petit quelque chose avant qu’on s’en aille. » commence-t-elle avec une étincelle espiègle brillant dans ses océans. « Faut qu’on prenne quelques forces avant d’entamer notre périple. » et sur ces mots, l’aiglonne sort les mains de derrière son dos pour offrir au garçon une mangue bien mûre qu’elle avait acheté plus tôt sur le marché. Les meilleurs fruits ! Tu pourras pas trouver meilleur ailleurs ! Les plus juteux et sucrés ! lui avait-on assuré dans un anglais approximatif alors qu’elle avait répondu par un sourire en glissant quelques pièces au marchand. Alors qu’elle apporte le second fruit acheté pour elle à ses lèvres, elle échappe un soupir de bien-être. « C’est la première fois que j’en mange… » avoue-t-elle dans un sourire timide. « C’est délicieux. » ajoute-t-elle aussitôt en croquant à nouveau dans le fruit, guettant la réaction de Warren avec l’espoir qu’il apprécierait son attention, aussi petite soit-elle. Déposant son sac à ses pieds pour ne pas s’encombrer le temps de finir de manger, elle poursuit quelques secondes plus tard, le nez plissé par la concentration. « J’ai de l’eau, une ombrelle, une serviette et de la crème solaire, au cas où. » préventive par tous ses choix, elle grimace au souvenir des vacances passées en Grèce alors qu’elle avait fait l’erreur de ne pas se protéger assez, ressortant de son voyage aussi rouge que le blason des lions. Le sourire ornant toujours ses lippes rosées, elle croise le regard de Warren alors que l’impatience commence doucement à se frayer un chemin en elle. Faussement solennelle, elle se racle la gorge, fait une petite révérence puis s’exclame ; « Peut-on se mettre en route Mr. Hemlock, à moins que vous ne soyez pas prêt à passer une après-midi inoubliable. » l’espièglerie se fait de nouveau entendre dans sa voix malgré elle et elle esquisse un sourire, récupérant son sac à dos, prête à se mettre en marche. La seule question qui s’impose est celle de savoir si ce rendez-vous sera aussi doux que le premier, mais elle en a déjà la réponse avant même qu’elle n’effleure ses pensées : oui. Aux côtés de Warren, elle ne peut qu’espérer douceur, compréhension et taquineries.

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- Mer 15 Sep - 21:30

@Ethel Ponds / juillet 1998



Un week end de liberté, un havre de paix de deux jours auquel il a pu se rendre grâce à sa sœur. Lorsqu’elle lui a offert cette opportunité, il l’a serré dans ses bras, le cœur empli d’une joie qu’il ne pouvait contrôler. Et si le quatuor lui est venu en tête, bien évidemment, c’est surtout à la délicate brunette du nom de Ponds qu’il pensait. Un dernier week end en sa compagnie, avant le long été qui les séparerait – et sûrement les mois suivants. Si sa décision quant à l’année prochaine n’était pas encore prise de façon définitive, il comptait tout de même sur ce week end comme si c’était le dernier.
Le paysage était magnifique, et c’est en observant les alentours qu’il attendait l’aiglonne. Vêtu d’un simple débardeur blanc et d’un short de bain bleu, le lion avait fait dans la sobriété. Aussi, lorsque ses azurs se posèrent sur la déesse blanche qui approchait, il se sentit soudain tout petit. Les battements de son cœur s’emballent, ses yeux étincellent plus que de raison, et il ne put décrocher son regard d’elle pendant de longues secondes. L’air béat sur le visage, il laissa échapper un « Wouah… » avant qu’elle ne s’approche de trop pour l’entendre. Elle était magnifique, c’était indéniable. Le maillot blanc soulignait ses formes avec volupté et raffinement, et elle avait même cherché à s’intégrer au paysage en choisissant une tenue traditionnelle. C’est peine perdue Ethel, on ne voit que toi. Il aurait voulu le lui dire, mais ses mots seraient assurément trop maladroit, alors il lui répondit simplement « Hey… » avec un regard qui en disait long. Son air rieur, se sourire dont il se délecte, il aurait pu remercier ciel et terre pour cette opportunité, alors c’est d’un seul homme qu’il réfuta ses paroles. « Il y a des mots qui ne vont pas ensemble dans ta phrase. » Les lèvres tordues en une moue de réflexion factice, il afficha à présent un air de surprise, approcha son index du nez de la brune afin de l’effleurer et ajouta « C’est ça ! Tu voulais sûrement dire terriblement parfaite compagnie. Là ça me plaît plus du coup ! » Il s’amusa de ce contact enfantin, car dans ses yeux, l’enfant avait fait place à l’adolescent débordant d’envie. Lui qui était pourtant habitué aux contacts divers, il en voulait toujours plus quand il s’agissait d’Ethel. Alors une caresse, un regard même, attisait la flamme qui brûlait en lui. L’atmosphère étouffante n’arrangeait en rien la température de son corps, et le rouge lui monterait bientôt aux joues s’il ne décrochait pas son regard de la demoiselle.
Il s’en décrocha alors, un instant du moins, pour fondre sur ce qu’elle lui avait apporté. L’intention touchante le laissa émerveillé tandis qu’il se saisit du fruit à l’odeur alléchante. « Je n’en ai jamais mangé non plus ! Par merlin ça sent bon. ». Il avait hâte de goûter à ce délice, mais il en avait trouvé un autre, tout aussi à même de le faire saliver. Les lèvres de la brune embrassèrent le fruit avec volupté, et le liquide qui s’en échappe roule sur le coin de ses lèvres, dévalant les reliefs jusqu’à la pointe finale de son visage. Le lion se voit déjà y déposer la langue et s’en délecter, et la flamme encore maintenue à son arrivée prend une ampleur inattendue. Avant même d’oser entamer le fruit dans ses mains, il s’approche de la brune – un peu plus – et de son pouce essuie le coin de ses lèvres humides. Un sourire charmé au visage, il passe sa langue sur son propre doigt sans un mot, sans lâcher un instant les pupilles de l’aiglonne. Enfin, il se décide à croquer à son tour dans ce délice inconnu. La surprise est captivante, et ses yeux se ferment de bonheur. « Milles gorgones, c’est délicieux ! » L’expression antique répétée mille fois par sa grand-mère a franchi ses lèvres avec un naturel déconcertant sans qu’il n’y fasse attention, sans que cela ne l’empêche de planter à nouveau ses dents dans la chaire jaune qu’il aime tant. Finissant le délice, il jeta le noyau qu’il lui restait dans l’étendu de la jungle, persuadé que cela fera le bonheur de la faune environnante, et il se rinça les mains à l’aide d’un aquamenti maîtrisé. La façon peu conventionnelle de tenir sa baguette dans sa bouche avait de quoi amuser la si distinguée miss Ponds, à qui il proposa sans retenue « Profites-en chi tu veux ! ». Il était tenté de saisir l’occasion de l’arroser, mais il était encore trop tôt pour ça, et il savait que les occasions ne manqueraient pas au cours de cette randonnée. Lorsqu’elle lista ce qu’elle avait apporté, le lion sourit et ajouta « Et moi j’ai… tout le reste bien sûr. » Si tant est qu’il restait quelque chose à prévoir ! Lorsque l’espièglerie gagna les oreilles du lion suite aux paroles faussement révérencieuses de la brune, il l’imita en se courbant et répondit « Je suis prêt à tout pour vous milady. » Il releva la tête et lui décrocha un clin d’œil équivoque, signe qu’il n’y avait pas que du faux dans ses propos. Il lui tendit ainsi la main et l’entraîna vers les premiers chemins escarpés qui leur faisait face. Peu attentif aux merveilles de la flore qu’il avait sous les yeux, le lion préférait avancer tête en l’air, à l’affut du moindre cri d’animal inconnu, émerveillé par les oiseaux immenses qu’il apercevait. Avançant un peu plus dans la forêt éparse du pays, direction les chutes Manchewe, ils découvrirent de nouvelles couleurs aux arbres, de nouvelles fleurs improbables et plus encore. Lorsque les primates se firent entendre, le lion s’arrêta, et fit signe à Ethel de le rejoindre discrètement. Il la positionna à ses côtés, passa son bras autour de sa nuque et se pencha à sa taille afin de lui pointer du doigt ce qu’il voyait. Un couple de chimpanzés s’épouillait tranquillement, perchés en haut d’un rocher qui leur semblait agréable. La scène fit sourire le lion, et il était tout aussi émerveillé par ce spectacle que par l’étincelle qu’il apercevait dans les pupilles chocolat de sa partenaire. « Je crois qu’ils passent un bon moment, ne les dérangeons pas. On continue ? » Il se saisit à nouveau de sa main et cette fois il lui indiqua de mener la marche, une révérence et un chuchotement qui s’ajoute « Je vous suis princesse. ».

(c) mars.

Ethel Ponds
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- Ven 24 Sep - 19:02

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ethel ponds & @warren hemlock


Sous le regarde de braise que porte Warren sur elle, une douce chaleur se répand dans le ventre de la demoiselle dont les joues se colorent d’une teinte rosée. Elle maintient longtemps son regard pour mieux apprécier cette étincelle dans ses yeux qui la fait se sentir belle et qui la fait même se sentir femme. Elle se mordille la lèvre inférieure et finit par baisser les yeux lorsqu’elle arrive à sa hauteur, non pas par gêne mais pour reprendre sa respiration devant son regard et son sourire qui lui font perdre le souffle. Il lui fait honneur de sa présence depuis seulement quelques instants et l’aiglonne est déjà charmée par son attitude et ses gestes qui en disent long sur son plaisir de se retrouver en sa parfaite compagnie. L’adjectif lui arrache un sourire charmé, elle-même hypnotisée par les mots qu’il emploie, par les sourires qu’il lui offre et par la bonne humeur qu’il lui transmet. Elle lève les yeux au ciel, modeste, tout ça pour tenter de dissimuler un sourire bien trop grand qui illumine tout son visage mais ne peut pas s’empêcher d’adresser un regard brûlant au lion qui fait rugir son cœur.

***

Le fruit défendu apporté jusqu’à ses lèvres sans même attendre que Warren en fasse de même, Ethel se délecte de ces saveurs exotiques qu’elle découvre pour la première fois et qui la transporte un peu plus dans le pays qu’elle visite. Le piquant acidulé du fruit couplé à sa douceur sucrée arrache à l’aiglonne un premier frisson de plaisir – il lui semble que jamais elle n’a goûté quelque chose d’aussi délicieux. Comblée par sa découverte culinaire, elle relève le regard pour observer la réaction de Warren mais tout ce qu’elle récolte, c’est l’impression de recevoir un coup de poing dans le ventre quand elle croit déceler une étincelle de désir dans les yeux du brun. Ses océans plongés dans les siens, elle glisse d’abord sa langue sur ses lèvres pour se les humecter et récupérer cette perle de jus qui dégringole le long de son visage mais c’est sans compter le garçon qui fait ce premier pas jusqu’à elle pour venir la cueillir du bout des doigts. Le souffle coupé, il semble à l’aiglonne avoir oublié comment respirer, parler et même bouger alors qu’elle l’observe goûter le fruit grâce à elle, jusqu’à se demander s’il apprécie le goût délicat de cette récolte particulière. Elle croit défaillir lorsqu’elle sent son souffle se mélanger au sien et sent ses jambes trembloter quand il s’éloigne enfin pour croquer dans son propre fruit, offrant à Ethel la possibilité de se ressaisir en prenant une profonde inspiration pour remplir d’air ses poumons brûlants. Encore perturbée par leur proximité, elle ne réalise que maintenant à quel point elle a chaud et combien le soleil africain n’est pas la cause de cette montée de température malgré une météo plus qu’estivale. Elle retrouve pourtant peu à peu le contrôle sur ses émotions par de lentes inspirations qui lui permettent d’éloigner de son esprit le visage de Warren et ses lèvres rosées étirées en un sourire qu’elle aurait bien caressé des siennes. Ramenée à la réalité par un lion, baguette magique coincée entre ses lèvres pour profiter d’un aguamenti, elle ne retient pas un léger rire mi-moquer mi-amusé en s’avançant pour glisser ses mains sous l’eau en partageant avec lui toutes les précautions qu’elle avait prise pour leur petite promenade à venir.

Enfin prêts à partir, c’est sous de nouvelles taquineries et d’étincelles de malice qu’Ethel met son esprit en veille pour se laisser guider par son cœur qui lui intime de saisir cette main que lui tend Warren. Leurs doigts alors entremêlés mais pas le moins du monde gênée par ce contact des plus agréables, elle lui offre un sourire radieux avant qu’elle ne le suive sur un sentier un peu montagneux. De longues minutes s’écoulent dans un silence total, seulement brisé par les bruits naturels de la faune et de la flore et de leurs respirations saccadées par la marche. Ethel s’émerveille de chaque détail, de chaque nouvelle plante ou fleur qu’elle découvre, de chaque plume d’oiseau qu’elle croit apercevoir à travers les arbres mais aussi de cette main qui serre la sienne dès que lui aussi aperçoit ses propres merveilles. Le visage illuminé par cette promenade qui compte déjà parmi son moment favori de ce week-end au Malawi, elle continue de s’enfoncer dans la forêt sur un chemin toujours plus caillouteux. Les yeux remplis d’étoiles et de souvenirs qu’elle veut garder pour l’éternité, Ethel sort de ses rêveries par un Warren au sourire enchanteur qui lui fait signe de s’arrêter et de le rejoindre. A pas de loup, l’amoureuse de la nature s’exécute et plisse les yeux à travers la flore à la recherche de ce que lui montre Warren. Mais l’aiglonne s’impatiente quand elle n’arrive toujours pas à apercevoir la moindre chose, alors elle prend un peu appui sur lui, pas assez pour se retrouver dans ses bras mais tout juste assez pour qu’elle sente sa peau frôler la sienne en plus de ce bras passé autour de sa nuque. Cette fois pourtant, ses sens ne s’affolent pas et si son cœur rate un battement, c’est uniquement car elle se sent bien, à cette place qui lui semble si naturelle, comme si c’était le geste le plus normal qui puisse exister. Il ne lui faut cette fois qu’une courte seconde pour apercevoir le couple de singes s’adonner à quelques activités bien à eux. La scène arrache un sourire tendre à l’aiglonne qui les observe avec passion. « Ils sont magnifiques. » ne peut-elle pas s’empêcher de murmure en tournant légèrement son visage vers Warren après avoir oublié combien ils étaient proches. C’est à contrecœur qu’elle détache son regard de ce magnifique spectacle, l’attention accaparée par un lion audacieux qui récupère sa main dans la sienne ce qui est loin de déplaire à l’aiglonne.

C’est Ethel qui prend les devants cette fois, gravissant tant bien que mal les sentiers pentus menant aux chutes. Ralentis par un désir de tout observer et de s’imprégner de chaque détail, le chemin est long mais l’artiste, en bonne compagnie, est loin de s’en plaindre. « Je crois qu’on est bientôt arrivés. » lâche-t-elle enfin au bout d’un certain temps en marquant une pause pour sortir une bouteille d’eau qu’elle apporte jusqu’à son visage pour en boire quelques délicieuses gorgées avant de la tendre à Warren. « Ecoute. » un doigt posé sur ses lèvres pour l’inciter à ne pas parler, elle tend l’oreille jusqu’à entendre, au loin, le bruit des chutes qui se rapprochent de plus en plus. « Je sais pas toi, mais je ferais bien un petit plongeon. » une étincelle de malice dans les yeux, un sourire espiègle dessinant son visage, elle se fige soudain quand elle croit entendre le bruit d’un animal, plus bas. « Viens » elle attrape sa main dans la sienne et s’éloigne un peu du sentier en suivant son instinct jusqu’à tomber sur une petite ouverture donnant sur une toute petite parcelle du lac, plus bas. De là, ils peuvent cette fois apercevoir un petit éléphanteau courant dans l’eau de ses petites jambes jusqu’à sortir de leur champ de vision pour probablement rejoindre sa mère. « Tu l’as vu ? » le sourire béat, les yeux d’Ethel n’exprime qu’un profond bonheur alors qu’elle cherche en vain à retrouver le petit éléphanteau, définitivement hors de leur vision. Avec une petite moue déçue quoique malgré tout comblée, elle se redresse et se retourne pour se heurter à la silhouette imposante de Warren. Si elle pourrait se dégager de son étreinte et reprendre leur route jusqu’aux chutes, elle n’en fait rien et se rapproche même encore un peu de lui jusqu’à embrasser cette nouvelle proximité qu’ils commencent à connaître sans jamais toutefois en profiter. Fébrile, le souffle court, elle se penche un peu et relève le visage vers lui de façon à croiser son regard mais c’était sans compter une proximité déjà bien trop établie dont elle n’avait pas conscience. Elle est désormais si proche de lui qu’elle peut sentir son souffle chaud qui vient lui chatouiller son nez et elle ne peut pas retenir la première réflexion qui lui passe par la tête, celle-là même qui trotte dans son esprit depuis déjà un certain moment. « you know, i really want you to… » elle s’interrompt en plein milieu de sa phrase pour laisser mourir son désir et sa franchise soudaine. Perturbée par un bruit dans les arbres, elle ne réalise même pas qu’elle s’apprêtait à lui avouer combien elle avait envie qu’il l’embrasse et son aveu reste alors suspendu alors qu’elle cherche l’origine du bruit au-dessus d’eux, jusqu’à apercevoir leurs compagnons plus tôt – à moins que ce ne soit un tout autre couple de chimpanzés qui se balade au-dessus de leurs têtes ? « Tu crois que ce sont nos amis de tout à l’heure ? » demande-t-elle en s’éloignant et en délaissant les avant-bras de Warren qu’elle ne s’était pas rendu compte d’accrocher plus tôt. Sourire toujours accroché aux lèvres, elle observe les rois de la forêt s’éloigner puis plante ses océans dans les prunelles si bouleversantes du lion qui la fait un peu trop vibrer pour son propre bien. « On y est presque, allons-y. » confession provisoirement oubliée mais dissimulée dans un coin de son esprit, Ethel entremêle ses doigts au sien une nouvelle fois pour retrouver le sentier et entamer la dernière montée de leur périple jusqu’au paradis.

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- Jeu 14 Oct - 21:08

@Ethel Ponds / juillet 1998


La chaleur enivrante faisait ruisseler sa peau, rougir ses joues et battre son cœur un peu plus fort que d’ordinaire. Ou peut-être était-ce la proximité perturbante de miss Ponds à ses côtés ? Ses yeux merveilleux qu’il sentait sur lui, comme la caresse d’une plume, douce mais électrisante. Ses lèvres pulpeuses dont le goût l’obsédait alors même qu’il ne faisait que l’imaginer. Sa peau, son contact, sa couleur, tout trouvait grâce aux yeux du lion. Elle n’était que perfection, désir et tendresse, il chérissait ces moments à ces côtés sans même savoir ce qu’ils étaient réellement. Il l’adorait déjà, depuis l’instant où leurs mains s’étaient enlacées sur le pont couvert. La candeur qui se reflétait dans les yeux de l’aiglonne ne gâchait rien au spectacle, et Warren s’amusait de leurs enfantillages. Il aimait leur proximité, comme si elle était naturelle, comme si elle avait toujours existé, car il ne voulait pas se rappeler le temps où il n’y avait pas droit, ni celui où il n’y aurait plus droit non plus.

Lorsque la brune prend les devants, les azurs du lion se posent inéluctablement sur les courbes de la demoiselle. Son cœur s’emballe, la chaleur grimpe. Les pensées s’agitent et il est évident qu’il ferait bien tomber au sol cette tenue, aussi belle soit-elle. L’imaginaire aux aguets, l’image du corps nu de la brune l’embrase et Warren trébuche sur un rocher. « Oh shit ! » Il manque de s’étaler au sol avant de rire de sa maladresse. Il reprend sa contenance en s’appuyant sur un arbre tout prêt. « C’est pas passé loin. » FOCUS WARREN.
Leur longue escapade arrive bientôt à son apogée, les chutes d’eau se font entendre au loin, et le lion aurait pu y prêter attention, mais il était distrait. Ethel se délecte de l’eau qu’elle a sagement apporté, avant d’en proposer au funambule, qui aurait préféré récupérer le précieux liquide à même les lèvres de sa compagne. Il se contente pourtant de la gourde salvatrice, amusé à l’idée qui le traverse. Lorsqu’elle propose un plongeon, ses yeux s’agrandissent d’étonnement, et il allait répondre, communiquer son enthousiasme, lui assurer que si elle n’en avait pas l’intention, il se serait chargé de la faire changer d’avis, de gré ou de force, mais elle ne lui laisse pas le temps et l’attrape par la main pour l’emmener il ne sait où. Il suit son regard et aperçoit à peine l’éléphanteau avant qu’il ne s’éloigne de trop. Les yeux plissés pour poursuivre son chemin pourtant, il ne voit pas la brune se retourner, ni leurs peaux s’électriser. Il baisse la tête sur elle, plonge son regard dans le sien, et leurs souffles s’échangent. Le temps d’un instant, ils partagent le même air, le même instant. Ils partagent la vie à deux. Il ne lui faudrait qu’un instant de plus pour se courber un peu et atteindre ses lèvres qu’il désire tant, mais la soudaineté de l’instant le paralyse. Un courant électrique lui parcourt l’échine, et lorsqu’elle prononce ces quelques mots il est suspendu à ses lèvres, un peu plus si c’était possible. Interrompu pourtant, il ouvre la bouche sous le choc lorsqu’elle détache son regard de lui, et déporte son attention. … to what ?! Frustré, mais le sourire en coin lorsque dans son esprit, les mots se poursuivent. Une occasion ratée, mais il se promet que ce sera la seule de la journée. Le lion se reconnecte à l’instant et regarde alors les viles créatures qui les ont interrompus. « Si ce sont eux, ils viennent de se venger… je regrette de les avoir dérangés un peu plus bas. » parce qu’il aurait aimé que jamais ils n’interrompent l’instant magique, c’est évident. Résigné à l’idée que l’occasion n’était plus, il s’amuse de ce jeu qu’il apprécie et saisit les doigts de la brune pour entamer les dernier mètres de leur cavalcade.

Ils font attention où ils posent leurs pieds et s’orientent au bruit de l’eau, lorsqu’enfin les voilà arriver. La vue est à couper le souffle, et arrivés au bord d’un lac comme il n’en avait jamais vu, le lion s’émerveille. L’endroit est isolé et aucune âme à l’horizon. Le chant de l’eau couvre toute la faune sauvage alentours, et seul reste le bruit du bonheur. La joie d’être arrivé, le dépaysement le plus total. Ayant contemplé ce qui s’offrait à lui, il ne tient plus en place le lion, et d’un geste rapide, il jette sa casquette à terre, se retournant vers Ethel, le sourire taquin. Il enlève alors son tee-shirt en fixant la brune dans les yeux et une fois fait, il se rue vers elle. « A l’eau l’artiste ! Et plus vite que ça ! » Il l’attrape par la taille, la dépose sur son épaule avec une facilité déconcertante et il pénètre dans l’eau alors qu’elle se débat. Doucement, il s’arrête lorsque la surface atteint le haut de ses hanches, et doucement il fait redescendre la brune, gardant ses mains sous ses fesses, refusant alors de la lâcher. Ses pieds frêles touchent l’eau qui lui grimpe jusqu’aux genoux maintenant. Warren lève la tête pour croiser son regard et profite de l’instant. Leurs corps liés, il relève la tête pour croiser son regard et murmure « Accroches-toi gorgeous. » Il se retourne alors, et se laisse tomber en arrière sans lâcher Ethel. Ils disparaissent rapidement sous l’eau dans un éclat de rire inaudible, avant de se perdre l’un l’autre, tâchant de remonter à la surface.
A nouveau à l’air libre, il passe une main dans ses cheveux, cherchant avidement la brune de ses azurs. Lorsque la chevelure de l’aiglonne apparaît à la surface et qu’il entend son rire faire écho au lac, il s’approche d’elle à toute hâte. A ses côtés, il l’attire à elle, une main sur la hanche, l’autre effleurant sa joue. « C’était la meilleure idée de ma vie ce voyage… » Elle était merveilleusement attirante. L’eau perlait encore sur son visage, et les lieux ne pouvaient rivaliser avec son naturel. Il se perd dans ses sentiments et ne réfléchit plus le lion. Il la serre contre elle et plonge sur ses lèvres encore humides. Il l’embrasse avec passion, d’un baiser plus brûlant de désir que n’importe quel soleil africain. Parce qu’à ses yeux, il n’est de soleil plus brillant que l’éclat qu’il a vu dans les yeux de l’aiglonne aujourd’hui. Ce désir, ces jeux, cette tentation. Il en rêvait, il l’a fait.


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ethel ponds & @warren hemlock


La montée jusqu’aux chutes enfin achevée, c’est une vue à couper le souffle qui s’offre aux deux étudiants. Si Ethel a le cœur battant d’avoir marché pendant une longue heure, son palpitant s’affole encore un peu plus dans sa poitrine sous la beauté du paysage. Instinctivement, ses prunelles océans se tournent vers Warren, juste pour voir s’il est aussi émerveillé qu’elle et le sourire qui éclaire son visage parle suffisamment pour que les mots ne soient pas nécessaires. Pendant une petite poignée de secondes, l’aiglonne ferme les yeux pour s’imprégner de l’ambiance, du clapotis de l’eau, du chant des oiseaux et des petits bruits offerts par tous les autres animaux peuplant les alentours. Une légère brise d’air soulève ses cheveux et caresse sa peau de la plus douce des manières et lui arrache un sourire. C’est dans ce genre d’endroits qu’elle se sent le mieux, entourée de la nature et de paysages idylliques, accompagnée de quelqu’un dont les sourires font tressauter son cœur. Lorsqu’elle rouvre les paupières, c’est pour les poser sur un Warren qui se déshabille. Déstabilisée, les yeux rivés sur sa svelte silhouette qui pourrait en faire tomber plus d’une, elle doit se faire violence pour se rappeler comment respirer et a tout juste le temps de faire glisser son habit traditionnel du Malawi de ses épaules avant d’être attrapée par la taille par une force contre laquelle elle ne peut rien. « Si tu veux te la jouer prince charmant qui emmène sa princesse au loin, c’est pas encore ça. » taquine-t-elle du haut de sa tour, dans les bras de son prince. Un rire cristallin s’échappe d’entre ses lippes alors qu’elle tente vainement de se débattre pour se défaire de son emprise mais c’est peine perdue, il est bien plus fort qu’elle et elle doit bien admettre qu’elle n’est pas si mal emprisonnée entre ses bras. Elle sent déjà l’eau chatouiller ses pieds et pousse un soupir quand elle sent l’emprise du lion se relâcher et son corps redescendre pour doucement plonger dans l’eau. « Fais attention, je pourrais m’habituer à être portée ainsi. » le sourire est malicieux quand elle croise son regard auquel elle s’accroche sans plus arriver à s’en détacher. Elle ouvre la bouche, prête à poursuivre ses taquineries mais il la devance et sous son conseil, elle raffermit sa prise autour de la nuque du sportif, ce qui ne l’empêche pas de se détacher de lui une fois sous l’eau, bien trop perturbée par leurs éclats de rire respectifs pour rester correctement liée à lui. Entièrement immergée, elle ouvre les yeux sous l’eau pour mieux observer la nature marine et ce n’est que lorsqu’elle voit Warren qu’elle le rejoint. Elle jette ses cheveux en arrière et cherche le garçon du regard qui est déjà en train de s’approcher d’elle. Un sourire naissant, elle comble elle aussi la distance et s’accroche aussitôt à lui, glissant ses deux mains derrière sa nuque pour mieux s’y accrocher. L’audace jusque dans les prunelles, elle colle sa poitrine à la sienne si bien que seuls quelques centimètres séparent leurs deux visages, un espace qu’elle a bien du mal à ne pas combler de ses lèvres immédiatement. La main de Warren effleure sa joue, et le sourire d’Ethel s’agrandit alors qu’elle s’appuie un peu plus dessus. Elle aimerait que ce moment dure toujours, rester là avec lui jusqu’à ce que l’éternité ne décide de les emporter. « La barre va être haute pour réussir à surpasser ces moments. » acquiesce-t-elle dans un murmure alors que son cœur commence à s’agiter sous le poids de la prochaine révélation qu’elle s’apprête à faire. « Mais je suis prête à essayer d’en créer de nouveaux, si tu l’es aussi. » l’artiste ne rêve que de moments encore plus magiques que celui-ci, elle veut qu’ils soient nombreux et elle le lui fait savoir. Toujours accrochée à lui, elle penche légèrement la tête sur le côté pour mieux l’observer s’avancer vers elle. Il lui semble qu’une éternité s’écoule avant que leurs lèvres ne scellent enfin dans un baiser brûlant de tendresse et de désir. Le cœur d’Ethel explose en un millier de feux d’artifices alors qu’elle se sent consumée par une passion dévorante et insatiable. Elle a l’impression que le monde ne tourne plus que pour eux quand une montagne de sentiments vient se déchaîner en elle, de la passion à l’affection en passant par le désir et la fougue. Alors qu’une de ses mains vient glisser sur le torse du garçon, elle se recule à regret lorsque le souffle lui manque mais reste suffisamment proche pour que son souffle se mélange au sien. « Wow. » on ne peut pas dire qu’elle soit vraiment loquace, la brune, mais elle a encore le souffle coupé par cet échange et les pensées embrumées par toute l’attirance qu’elle éprouve pour lui. Alors, pour étouffer ses mots et les remplacer par des actes, c’est à son tour de capturer les lèvres du lion, plus doucement cette fois-ci, tendrement. Sa main s’accroche à ses cheveux et sa poitrine se soulève quand la main du lion se glisse dans le creux de ses reins. C’est naturel, avec Warren. Elle ne force rien, il lui semble même que ses lèvres retrouvent enfin leur chemin après s’être perdues et elle sait déjà qu’il n’aura suffi que d’un baiser pour la rendre accro. « Je me sens bien ici, just you and me. » souffle-t-elle du bout des lèvres tout contre son oreille avant de glisser un baiser dans son cou, puis un second sur sa mâchoire. « Je ne veux pas que cette journée s’achève. » avoue-t-elle en plantant ses yeux dans les siens avant qu’ils ne soient attirés par un éclat, derrière lui et au-delà des chutes. Elle avait entendu des rumeurs au sujet de l’existence d’une grotte aux cristaux éclatants réfléchissants dans l’ombre et il lui semble alors que c’est le meilleur moment pour vérifier ces dires. « Je crois qu’il y a une grotte là-bas, viens. » elle nage jusqu’à la rive et observe Warren en faire de même sans parvenir à détacher son regard de lui, de sa silhouette sportive divinement bien sculptée, de ses cheveux retombant devant ses yeux et de ses yeux brillants d’espièglerie, un tout qui la faisait indéniablement fondre. Lorsqu’il arrive à sa hauteur, elle entremêle ses doigts au sien pour rejoindre la grotte, ensemble. « Would you fly me to the moon  handsome ? » elle ne parvient pas à retenir un léger rire, plissant les yeux sous ce nouveau jeu teinté d’espièglerie. S’il est encore trop tôt pour s’abandonner totalement à lui, elle veut pourtant toujours plus de ses baisers et de sa compagnie, et ce jusqu’au bout de la nuit.

FIN.

Spoiler:

(c) DΛNDELION

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sad birds still sing

≈ she was not fragile like a flower; she was fragile like a bomb

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