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Need You Tonight - C. Crivey
Welcome Home :: Malawi


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- Mar 21 Sep - 22:52


Need You Tonight
FT. @Colin Crivey   

Match terminé, très belle victoire du Malawi qui annonçait une nuit particulièrement festive. Fervente supportrice de Quidditch, Pansy avait adoré regarder le match et frémir à chaque cognard effleurant un nouveau joueur. Mais par-dessus tout, c’est la présence du lion à ses côtés qu’elle avait apprécié. Au début inquiète de se faire remarquer en sa compagnie, elle s’était détendue en voyant que son cercle de serpents n’était pas à proximité d’eux. Elle avait ainsi savouré chaque instant en sa compagnie, heureuse de soulagée de voir que leur récente gène était envolée. Du moins, pour le moment. Depuis qu’ils étaient arrivés au Malawi, ils avaient été très occupés et avaient rarement eut l’occasion de se retrouver uniquement tout les deux. Pansy était contente que ce moment arrive enfin.
Les supporters commençaient à s’amasser en direction de la sortie du stade. Avant de quitter leur place, la vipère se tourna vers le jeune homme «  Je ne sais pas toi mais je commence à avoir soif. J’ai peut-être un peu trop encouragé les joueurs. Partant pour une bieraubeurre ? ». Approbation du lion et direction la sortie. Enfin, ça c’était la théorie. Submergée par la foule, Pansy se retrouva rapidement séparée de Colin. Regardant partout autour d’elle, son cavalier du soir semblait avoir disparu. En toute logique, elle continua jusqu’à la sortie, persuadée qu’il l’attendrait devant les portes du stade. Que nenni. Prunelles à droite : personne. Prunelles à gauche : personne. Agacée, la vipère poussa un râle avant de s’éloigner. La foule autour d’elle était en folie. A l’instant T elle avait juste envie de s’énerver sur chaque abruti de sorcier venant lui hurler au visage que le Malawi venait de gagné. Elle le savait, merci ! Elle pesta la demoiselle et essaya de s’immiscer jusqu’à sa tente. Elle espérait bien qu’il l’attendrait ici. Malheureusement, au fur et à mesure qu’elle s’approchait, les espoirs de Pansy s’amenuisaient. Aucune lumière ne semblait émaner de sa tente. Elle avait bien du mal à croire que le lion l’attendrait dans le noir. Tout était possible avec lui mais tout de même… Elle ouvrit sa tente et sans grande surprise, la trouva totalement vide. Prise d’une seconde d’inquiétude, elle alla voir si les affaires de Colin était toujours là. Check. Il ne s’était à priori pas encore enfui. Par Merlin, comment était-il possible que lui et elle pensent si différemment ? Elle n’avait absolument aucune idée de là où il pouvait se trouver. Il n’était tout de même pas parti à la buvette seul, festoyant avec d’autres sorciers ? Pansy s’assit sur un fauteuil, les yeux fixant le vide. Les minutes se mirent à défiler. Un silence de plomb régnait dans la tente. Moment de solitude. Que devait-elle faire ? Elle n’allait tout de même pas passer sa soirée seule ici alors que presque tout le campement – y compris les perdants- faisait la fête ?! Entendant une explosion à l’extérieur, Pansy décida d’aller voir. Une fois dehors, levant les yeux au ciel, elle observa le magnifique feu d’artifice qui venait de commencer. Elle ne put s’empêcher de pousser un profond soupire. Sa conversation de ce matin avec Kaya lui avait ouvert les yeux sur ce qu’elle commençait à ressentir pour le lion. Prise d’euphorie, elle s’était imaginée passer une soirée inoubliable avec lui. Déception. Il était peut-être temps pour elle de remettre les pieds sur terre. Le temps semblait s’écouler incroyablement lentement. Une véritable éternité. Le spectacle était beau mais avait un goût bien amer.
Entendant des pas derrière elle, la vipère tourna la tête. Malgré la pénombre, elle reconnut immédiatement sa silhouette. Elle fit volte-face, et arriva en trombe sur lui. Doigt pointé sur sa poitrine, elle s’exclama « Tu peux m’expliquer où tu étais au juste ? Tu n’as pas honte de m’avoir laissé seule comme ça ? Tu te … ». Sa dernière phrase fut étouffée par le bruit d’un nouveau tir dans le ciel. Machinalement, elle leva les yeux en l’air, regardant la nouvelle forme à présent dessiné dans le ciel. Lorsqu’elle commença à disparaître, elle planta ses yeux dans ceux de Colin «  Interdit de recommencer d’accord ? ». Soulagée (et même heureuse) qu’il soit là sa colère semblait avoir du mal à perdurer.

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- Sam 2 Oct - 15:49

Comme il avait perdu un temps fou auprès de Millicent Bulstrode à tenter de se faire bien voir - quelle idée farfelue - Colin traversa le campement à moitié en courant. Il avait bien tenté de retrouver Pansy à côté du stade mais comme il ne l'avait pas vu, il en avait déduit qu'elle avait dû retourner à la tente des Parkinson. Quel idiot ! Il avait voulu lui faire plaisir en lui achetant discrètement des bièraubeurres mais il avait peur que son plan tombe complètement à l'eau. Comme l'endroit regorgeait d'élèves de Poudlard, il craignait que Pansy se soit laissé entraînée par des amis à elle et qu'il ne la revoit pas avant le petit matin. C'était son unique occasion de passer du temps avec elle en tête-à-tête et il avait tout gâché ! Enfin... Pas encore ! Plein d'espoir il évita les tentes, supporters et autres obstacles sur sa route, avec une dextérité qu'il ne s'était jamais connu. Tout fier de lui-même à mi-parcours, sa concentration vacilla légèrement et Colin bouscula un sorcier de dos. Il tomba au sol, alors que l'autre renversait son verre sur son voisin d'en face. Aussitôt des cris et des insultes fusèrent et Colin se retrouva au milieu d'une bagarre sans trop savoir comment. Visiblement il avait bousculé un supporter du Malawi, qui discutait avec un supporter du Sénégal et les esprits échauffés par la défaite de leur équipe commencèrent à cogner autour d'eux. Colin reçu un coup en plein visage qui le fit tomber au sol une nouvelle fois et, maladroitement, il se glissa plusieurs mètres plus loin. Quand il se releva il constata qu'il était très sale d'avoir à moitié rampé au sol, et que son œil droit lui faisait un mal de chien (il avait sûrement un beau cocard) mais il était vivant et n'avait perdu que quelques minutes ! En route !

Il trouva la tente des Parkinson du premier coup - encore un coup de pouce du destin - et il repéra la silhouette de Pansy à quelques pas de celle-ci. Elle était en train d'admirer le feu d'artifice. Il était si content et soulagé qu'il s'arrêta net pour reprendre son souffle et ses esprits. Elle était là et il n'avait pas tout gâché ! Ouf !

Mais Pansy ne semblait pas ravie de sa disparition. Elle lui demanda où il était en pointant sur lui un doigt accusateur. Un nouveau tir de feu d'artifice la déconcentra, et Colin en profita pour attraper la bouteille de bièraubeurre qu'il avait calé dans sa poche, tout en l'observant. La pénombre ne lui permettait pas de distinguer les traits de Pansy aussi clairement et distinctement qu'il l'aurait souhaité, mais la lumière du feu d'artifice qui se reflétait sur son visage lui donnait un air irréel. Colin se demanda même s'il n'était pas en train de rêver. Comment était-il possible qu'une fille aussi jolie, agréable et sûre d'elle que Pansy puisse apprécier sa compagnie ? Non pas qu'il doutait de ses propres qualités, simplement que... Simplement qu'il avait conscience de ses défauts et qu'il lui semblait hautement improbable que Pansy puisse l'apprécier malgré ça. Personne ne l'avait prévenu que le désir et l'affection romantique pouvait tout remettre en doute - y comprit sa propre personne.

Quand Pansy se retourna vers lui pour lui dire ne plus recommencer, Colin lui présenta la bouteille de bièraubeurre avec un sourire d'excuse. « Tu as dit que tu avais soif, je me suis dit que ça te ferait plaisir. » avoua t-il. L'idée lui avait semblé excellente sur le coup, mais un peu moins avec le recul. Pourquoi ne lui avait-il pas simplement proposé d'aller boire un verre au bar ? Quel idiot. Il s'en voulut d'être aussi empressé pour faire les choses plutôt que de se poser une minute pour réfléchir. S'il avait été plus posé, il aurait eu moins de problèmes. « J'suis content que tu sois là. J'avais peur que tu sois partie avec tes amis. » ajouta t-il d'une petite voix. Colin n'avait jamais été très à l'aise pour exprimer ses émotions même s'il tentait de plus en plus de s'améliorer à ce sujet. Il n'aurait jamais dit ça à l'une de ses amies, mais il ne considérait pas Pansy comme ça. Il avait envie d'autre chose et il avait bien conscience que son comportement devait être adapté en conséquence. A l'euphorie succéda une certaine crainte, et celle-ci raviva sa douleur au visage. Colin se passa une main sur l'œil droit en tentant d'imaginer l'ampleur des dégâts. Il voyait toujours, ça ne pouvait donc pas être si grave, n'est-ce pas ?


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- Lun 4 Oct - 21:20


Need You Tonight
FT. @Colin Crivey   


Interloquée, Pansy resta immobile pendant quelques longues secondes. Quel imbécile ce lion. Il s’était absenté si longtemps uniquement dans le but de lui ramener à boire car elle avait soif. Il se souciait d’elle bien plus que ce qu’elle n’aurait pu imaginer. Cette idée lui réchauffa le cœur et suffit à faire s’envoler les quelques bribes de colère qui étaient encore présentes en elle. Oui, elle était bien forcée de reconnaître qu’elle commençait à être incapable de lui en vouloir. Contre toute attente, au lieu de l’agacer, sa maladresse l’attendrissait. Elle semblait baisser les armes petit à petit face à lui et perdait doucement le contrôle de sentiments qu’elle se refusait depuis un certain temps avec qui que ce soit. Avec Colin rien n’était encore fait et elle n’en était pas du tout au stade de se décrire comme amoureuse mais elle ne pouvait nier qu’un petit quelque chose grandissait en elle un peu plus à chaque moment passé avec lui. Finalement amusée par ce quiproquo, la vipère leva les yeux au ciel avant de lui répondre « Quelle idée. Appelle-moi la prochaine fois, je viendrai avec toi mais… merci. J’apprécie… beaucoup[/i][/color]» ». Presque gênée par ses aveux, elle remit une mèche de cheveux derrière son oreille avant de saisir la bieraubeurre qu’il lui tendait. Pansy était presque soulagée qu’ils se retrouvent en pleine nuit, avec pour seules lumières les tentes voisines ainsi que les feux d’artifices. Grâce à une telle pénombre elle savait qu’il ne verrait pas ses joues rosirent lorsqu’il ajouta qu’il était content qu’elle soit là et non avec ses amis. Peinant à trouver la réponse juste, elle bougea la tête vigoureusement de droite à gauche en signe de négation. Ce soir elle n’avait pas envie d’être avec ses amis mais bien uniquement avec lui. Pour le moment, elle n’était pas prête à lui adresser de telles confessions.
Les prunelles de Pansy alternaient successivement entre le feu d’artifice et le lion jusqu’à ce qu’il ne dépose sa main sur son visage, comme s’il était pris d’une douleur étrange. Elle le regarda attentivement, inquiète par ce qu’il lui arrivait. Cette soirée était-donc finalement vouée à un véritable échec ? Pour couronner le tout, le bouquet final du feu d’artifice commença, plus intense que le reste du spectacle. Ce moment qui aurait pu se montrer extrêmement romantique s’avérait être tout l’inverse. Seul avantage : cela permis à Pansy de rapidement se rendre compte que le visage de Colin n’était pas comme d’habitude. Quelque chose clochait. Avec cette luminosité il restait attirant mais il paraissait… déformé ? Le bruit des tirs étaient tel qu’elle n’essaya même pas de lui parler, il n’aurait certainement entendu qu’un mot sur deux. Elle préféra attraper son bras en douceur, l’attirant à l’intérieur de la tente pour mieux comprendre ce qu’il se passait. Le calme régna aussitôt. Grâce à ses vertus magiques, leur demeure de fortune était assez bien isolée et ils pouvaient s’entendre facilement. Posant sa bieraubeurre sur une table d’appoint, elle invita le lion à s’asseoir avant de se poster devant lui. Observant les dégâts, une grimace s’afficha sur son visage « Par Merlin Colin que t’est-il arrivé ? Tu t’es battu avec un Troll ou quoi ? ». Elle partit en direction de la salle de bain, lui ramenant un miroir de poche afin qu’il puisse lui-même constater à quoi il ressemblait. «  Tiens… ». Pendant qu’il s’examinait, elle l’observa du coin de l’œil, il était indéniable qu’il lui plaisait mais à cet instant précis, c’était surtout son état qui continuait de l’interpeler. «  Je ne veux pas être désagréable mais as-tu vu ton état ? Enfin, pas uniquement ton œil mais regarde toi : tes vêtements ! Tu ne peux pas rester comme ça ».  Elle se mit à réfléchir quelques secondes à la meilleure des choses à faire. Elle n’était pas une grande infirmière et lorsqu’elle avait tenté de soigner Ron avec sa magie, cela n’avait pas été un franc succès… De plus, elle n’avait pas encore atteint sa majorité et ne souhaitait guère avoir de problème avec le Ministère à cause de ça. Ses parents seraient capable de débarquer d’une seconde à l’autre. « Bon… je vais voir si il n’y pas une trousse de secours dans la salle de bain. Toi pendant ce temps… et bien change-toi ! Si tu veux te débarbouiller ou prendre une douche je te donnerai tout ce qu’il faut ». Elle lui adressa un petit sourire compatissant avant de partir à la recherche du moindre nécessaire pour tenter de la soigner.

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- Lun 11 Oct - 17:50


Colin exprima presque un "ouf" de soulagement quand Pansy le remercia pour la bièraubeurre. Elle ne restait pas fâchée et il n'avait donc pas complètement gâché la soirée avec son idée empressée. Elle n'avait même pas pensé à rejoindre ses amis ! Quelle chance il avait... Son cœur se gonfla de joie et de hardiesse, et il aurait probablement eu un geste insensé et maladroit si la douleur ne l'avait pas rattrapé. Il rata complètement le final du feu d'artifice, les yeux à moitiés fermés alors qu'il tâtonnait son visage pour évaluer l'ampleur des dégâts et savoir s'il ferait peur à Pansy (qu'il imaginait complètement subjuguée par le spectacle et pas du tout tournée vers lui). Il fut interrompu dans ses gestes par une main qui l'agrippa de façon douce mais ferme et il reconnut sans mal le toucher de Pansy, doux et chaud. Un tel geste l'aurait peut-être gêné et impressionné dans d'autres circonstances, mais les considérations pratiques évacuèrent le problème. Il s's'assit sans broncher quand Pansy l'invita à le faire. Il la vit grimacer et se sentit idiot d'être à l'origine d'une telle expression sur un visage aussi charmant. Peut-être qu'il a bien déçue Pansy, après tout. Elle lui demanda ce qui lui était arrivé, et lui amena un miroir. « Non, pas cette fois. » répondit-il quand elle évoqua le Troll, tentant de faire de l'humour pour détendre l'atmosphère.

Pansy se pencha un peu vers lui pour l'examiner et il retint sa respiration. Elle était très proche de lui, trop proche. Il avait conscience du moindre centimètre qui la séparait d'elle et, pire !, il avait envie de réduire cette distance à néant ! Il avait déjà pensé à ça mais jamais en sa présence, jamais de façon aussi claire, aussi précise, aussi prenante aussi... L'instant s'évapora dès que Pansy s'éloigna et Colin ressentit un grand vide. Toutes ces sensations étaient nouvelles pour lui mais, pour la première fois, il se dit que ce terrain était plus délicieux que gênant. Elle lui demanda s'il avait vu son état et partit dans la salle de bain pour chercher de quoi le soigner, lui disant qu'il n'avait qu'à enlever ses vêtements sales et se doucher en attendant. Mais sitôt que Pansy fut hors de vue, Colin se contenta de s'étendre complètement dans le fauteuil, sourire aux lèvres et bras écartés pour accueillir la vie elle-même. Il resta là pendant quelques minutes, appréciant simplement le fait que Pansy soit restée à l'attendre, se soucie de lui, et qu'il soit enfin en accord avec ce qu'il voulait. Mais quand il entendit la Vipère qui s'affairait et semblait prête à revenir, il songea que c'était le moment de s'activer. Il se leva du fauteuil et retira ses vêtements du haut et considéra vaguement son jean en réfléchissant. Le conseil donné par Kaya la veille lui revenait en mémoire : se montrer torse nu... Pourquoi pas ? Colin ne savait pas vraiment si l'intérêt qu'il portait à Pansy pouvait être réciproque (en vérité cela semblait relever du miracle pour lui, mais il n'était pas du genre à désespérer face à l'impossible) mais c'était peut-être l'occasion de le savoir. Il n'était pas sûr d'avoir une autre occasion de profiter de Pansy en tête-à-tête.

Comme élaborer un plan n’était pas le point fort de Colin, il se sentit un peu bête quand Pansy revint dans la pièce et qu’il était simplement là, torse nu, à la regarder. Il eut une seconde de flottement entre eux, où le regard de Colin allait de Pansy à un petit meuble un peu plus loin, avant qu’il n’attrape finalement son tee-shirt pour se couvrir un peu. « Euh je… Je me changeais. » donna t-il comme excuse à son comportement étrange. Avec le recul il se sentit idiot. Le conseil de Kaya n’était pas très malin : Pansy n’allait pas subitement lui sauter dessus parce qu’il se baladait torse nu devant elle. Finalement il lâcha son tee shirt et se dirigea vers son sac, à quelques pas. Il fouilla dedans. Il avait prévu une multitude de choses, mais qu’une seule tenue de rechange. « J’ai une tenue propre. J’irai prendre une douche. Est-ce que tu veux…Tu veux.. ? » Il prit une grande inspiration. La question lui semblait bizarre, et il y avait une autre question qu’il mourrait d’envie de lui poser, mais il se lança finalement pour la plus raisonnable : « Est-ce que tu veux me soigner ? » demanda t-il en désignant du regard la trousse de toilettes qu’elle avait dans la main. Et il s’assit sur le bord du lit, attendant sagement que Pansy vienne s’occuper de lui – si elle le voulait – le cœur battant la chamade. A chaque pas qu’elle faisait vers lui, il avait l’impression que son cœur allait sortir de sa poitrine. C'était envoûtant.


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- Mer 13 Oct - 19:06


Need You Tonight
FT. @Colin Crivey   


Need You Tonight - C. Crivey 42tr
♬ Ta voix lente
Épelle mon nom pour que chaque lettre
frisonne au son de tout ton être

Silence. Surprise. Coup de chaud. Elle ne s’était pas attendue à ce spectacle la vipère. Car oui, lorsqu’elle voyait Colin se tenir ainsi devant elle, elle était bien obligée de reconnaître que cela relevait d’une agréable vision. Bien qu’elle peinait à comprendre pourquoi il était vêtu ainsi, elle ne s’en plaignait guère, bien au contraire. Regard de braise balayant la tentation qui s’offrait à elle, un petit sourire amusé se dessina au coin des lèvres de Pansy. Oui, elle en aurait bien fait son goûter, et son dessert aussi. Elle haussa un petit sourcil lorsqu’il lui indiqua qu’il était en train de se changer. Ah oui ? Étrange comme excuse mais elle lui laissa le bénéfice du doute. Dans les comportements inhabituels de Colin, celui-ci figurerait certainement dans son top trois mais restait de loin son favoris. Croisant les bras sur sa poitrine, elle observa le lion s’affairer autour de son sac, semblant chercher un nouveau tee-shirt. Elle savait qu’il était plus raisonnable qu’il se rhabille car elle avait beau faire la maligne là tout de suite, d’ici quelques minutes, lorsqu’elle serait proche de lui, elle serait certainement davantage décontenancée. La question du lion la laissa interdite. Pendant une seconde, Pansy cru qu’il voulait qu’elle l’accompagne … prendra sa douche. Littéralement. Non pas qu’elle n’en avait pas envie mais cela lui paraissait tellement soudain, précipité et … improbable. Soulagement immédiat, elle ne put s’empêcher de rire quand le lion termina enfin sa question lui demandant si elle pouvait bien le soigner. Bien loin d’être médicomage, la vipère allait faire de son mieux mais n’était pas certaine du résultat. Elle acquiesça tout de même, le laissant prendre place sur le lit. Regardant les affaires de rechange de Colin, elle les désigna d’un signe de tête « Tu te rhabilleras après. Je ne suis pas une infirmière exemplaire, je n’ai pas envie de te tâcher à nouveau ».
A mesure qu’elle s’approchait du lion, Pansy sentait son cœur s’emballer davantage. Venant s’asseoir à ses côtés, elle essaya de se concentrer. Elle se sentait insatiablement attirée par lui, elle avait envie de sentir sa chaire chaude, de le toucher, de l’embrasser de… bref. Ce n’était définitivement pas une bonne idée que de lui avoir suggéré de rester vêtu de la sorte. Elle s’approcha à nouveau de son visage, tentant de faire abstraction de toutes les perturbations qui traversaient son corps et son esprit. Ils étaient si proches… ses yeux se perdirent sur les lèvres du lion, comme happés par celles-ci. Non. Elle recentra son attention sur la trousse, fouillant à l’intérieur de celle-ci, essayant de calmer le feu intérieur qui s’animait en elle. Comme pour détendre l’atmosphère, elle lui demanda naïvement « Et sinon, si tu m’expliquais ce qu’il s’est réellement passé ? ». Elle sortit de nombreuses fioles, farfouillant et cherchant la plus adéquat. Finalement, victoire ! « Là, j’ai trouvé ». Elle se doutait que cela n’allait pas le guérir totalement mais ça lui permettrait certainement de le soulager. Remède à base d’herbes magiques, elle était presque certaine qu’il s’agissait du bon flacon. Elle en versa sur une compresse avant de lui dire par réflex «Ferme les yeux ». Ridicule étant donné qu’il avait déjà un œil sur deux de clos. « Une fois que je t’aurai appliqué ça, tu devras attendre un petit peu et normalement, tu pourras ré-ouvrir celui qui te fait souffrir ». Le laissant obtempérer, Pansy appliqua minutieusement le remède, essayant de faire preuve du plus de douceur possible. S’en voulant de lui faire mal, elle lâcha un petit « Désolée… ». La vipère était partagée par de très nombreuses émotions et bien incapable de calmer ses pensées. Le voyant ainsi, il était presque mission impossible de lui résister. Et encore, il ne faisait aucun mouvement susceptible de la tenter davantage. Tâche achevée, visage bien trop proches, tentation irrépressible, elle glissa un doigt le long de la joue du lion. Elle ne pouvait pas, elle ne le devait pas mais c’était plus fort qu’elle. Ses lèvres vinrent effleurer celles du lion, lui offrant un furtif baiser avant de s’éloigner. « Félicitations, on peut dire que tu as été brave. Attends quelques secondes et essaies d’ouvrir ton œil ». Pansy se leva, allant se laver les mains et cherchant un peu d’air. Ce moment hors du temps l’avait totalement perturbé. Elle en voulait davantage. Mais elle savait aussi que le lion était un jeune homme très étrange qu’il ne fallait pas brusquer. Déjà, elle craignait d’être allée trop loin et de l’avoir choqué. Une nouvelle crise de tétanie l’attendait-il ? Ne voulant pas laisser flotter un malaise entre eux, elle s’approcha du tourne disque et alluma la musique. Revenant vers son lion encore yeux fermés, elle lui attrapa délicatement le bras l’invitant à quelques pas de danse. Elle ne put s’empêcher de rire devant sa maladresse légendaire. Heureusement, elle ne lui proposait pas un rock les yeux fermés sinon elle risquerait d’y perdre un pied. S’arrêtant, se tenant face à lui tout sourire, elle garda une main sur son bras « Allez ouvre-les ! ».

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- Ven 15 Oct - 17:01

Colin avait craint de passer une soirée désastreuse, et finalement elle était absolument parfaite. Même sa blessure ne comptait pas comme un aspect négatif puisque Pansy accepta de le soigner et que son cœur se réchauffa d'une douce tendresse à cette idée. Son sourire fana légèrement quand la Vipère s'approcha de lui - non pas qu'il n'était pas heureux, mais une certaine tension sembla se créer sous la tente. Il ne savait pas si c'était un effet de son imagination ou un sentiment réciproque mais il aurait juré qu'il y avait de l'électricité dans l'air. Il était complètement hypnotisé par la jeune femme, presque perdu dans la contemplation de son visage et la profondeur de son regard. Pendant des années il aurait affirmé que Pansy Parkinson avait le visage d'une peste mais il se demandait maintenant comment il avait pu avoir une telle idée un jour. Avec lui, Pansy n'était rien d'autre que compréhension et douceur. Et il avait aussi ce petit truc en plus, cette étincelle que Colin ne savait pas définir précisément même s'il savait ce qu'elle signifiait. Leur rapprochement aurait pu lui créer une gêne mais il avait l'impression d'avoir complètement dépassé ce stade. Il était juste heureux et plein d'appréhension. Alors que ses yeux étaient rivés dans ceux de Pansy, il vit qu'elle baissa légèrement le regard. Il eut la pensée folle que, peut-être, Pansy regardait ses lèvres en songeant à l'embrasser mais elle lui donna tort en fouillant finalement dans la trousse. Colin reprit sa respiration, réalisant qu'il était resté figé pendant quelques secondes.

« Oh, et bien.. » Il hésita une brève seconde à lui raconter ce qui s'était passé quand elle le lui demanda. Il n'avait pas envie de passer pour l'idiot du village mais Pansy devait déjà connaître son côté maladroit, alors un peu plus ou moins... « Je suis tombé, parce que je voulais me dépêcher de te retrouver. J'ai bousculé quelqu'un et ça a dégénéré en bagarre générale... Mais j'me suis pas battu, j'te jure ! » précisa t-il de crainte que Pansy le prenne pour une brute (même si, objectivement, cela semblait peu probable). Pansy trouva finalement ce qu'elle cherchait et lui demanda de fermer les yeux pour appliquer le produit. Colin s'exécuta sans crainte. Il se faisait mal si souvent qu'il était habitué à ce que quelqu'un d'autre le soigne. Elle lui expliqua qu'il ne pourrait pas rouvrir les yeux tout de suite et Colin acquiesça. Pansy appliquait le produit avec douceur mais il ne put retenir quelques grimaces - pour lesquelles elle s'excusa. Il avait envie de lui dire que ce n'était rien, qu'elle était déjà fabuleuse de bien vouloir le soigner mais il ne trouva aucune façon correcte de le formuler à voix haute. Quasiment tout son esprit était concentré sur le contact de la Vipère. Ses doigts courraient légèrement sur sa peau, dans un geste dénué d'ambiguïté, mais que Colin ressentait d'une façon toute particulière. Il avait l'impression de vivre un aperçu de ce qu'il désirait vraiment.

Pansy fit courir l'un des doigts sur sa joue, ce qui le laissa interdit. Était-un accident ? Une nécessité de soin ? Son corps se raidit aussitôt alors que les battements de son cœur s'emballaient totalement. Là encore se respiration se coupa et la seule chose à laquelle il pouvait penser était Pansy, Pansy, Pansy. C'était comme si il avait conscience des moindres atomes de son corps et qu'il pouvait sentir les ondes qu'elle dégageait. D'un coup, il était sensible au monde entier. La seconde d'après, il sentit les lèvres de Pansy sur les siennes.

Ce n'était qu'un effleurement, à peine un baiser pour la plupart des gens sans doute, mais ce papillonnement l'électrisa complètement. Il avait déjà été embrassé avant mais ça n'avait absolument rien à avoir avec ça. Ca c'était... Probablement ce à quoi ressemblait le paradis. Il était figé par ce contact, de bonheur, de surprise, et d'une envie folle de le poursuivre mais il n'eut pas l'occasion. Pansy le félicita puis lui demanda d'attendre quelques temps avant d'ouvrir ses yeux. Il la sentit se lever et son absence provoqua un grand froid autour de lui. Il aurait voulu que cet instant dure toujours... Mais au moins cela avait le mérite de lui permettre de reprendre ses esprits. Toujours électrisé par ce qui venait de se passer, Colin sentit qu'il retrouvait le contrôle de son corps quand Pansy alluma de la musique. Elle lui attrapa le bras pour qu'ils dansent ensemble et Colin se laissa maladroitement entraîner par le rythme, faisant quelques pas et mouvements de bras hasardeux. La tension s'envola légèrement et Colin se remit à sourire, un sourire si sincère et heureux. Pansy avait toujours la main sur son bras. et Colin était heureux de constater qu'il pouvait profiter de ce contact sans se sentir tétanisé ou gêné. Elle avait réussi là où tout le monde avait échoué jusqu'à présent : le faire apprécier sincèrement le contact physique. Et avoir envie de plus. Elle lui expliqua qu'il pouvait ouvrir les yeux et Colin s'exécuté doucement pour ne pas être éblouit. « Merci, je me sens beaucoup mieux. » dit-il avec un grand sourire. La complicité était retrouvée même si il sentait toujours la tension autour d'eux. « J'dois t'avouer que la danse c'est pas trop mon truc. Il parait que j'suis un peu maladroit... » Il s'arrêta en haussant les épaules, un peu moqueur vis-à-vis de lui-même et bien conscient de ce point faible.

Son regard se perdit de nouveau dans celui de Pansy. Elle était si belle qu'il avait envie de la toucher, de poser sa peau contre la sienne pour sentir sa chaleur et sentir qu'elle était bien là, près de lui, alors qu'elle aurait pu se trouver n'importe où ailleurs. Il avait aussi envie d'une chose bien précise et Pansy avait initié quelque chose. N'était-il pas temps de prendre son courage en main et de se lancer ? Il prit une grande inspiration avant de demander : « Dis Pansy, est-ce que... Est-ce qu'on peut recommencer comme tout à l'heure ? » Sa voix était un peu hésitante. Colin se sentait un peu gauche, un peu mal à l'aise dans ces choses-là. Tout était encore à découvrir pour lui. Et au cas où sa question n'était pas assez claire, il rajouta : « Est-ce que je peux t'embrasser ? » Il se pencha un peu vers elle, hésitant, plein d'envie mais aussi désireux de laisser le choix à Pansy. Lèverait-elle ses lèvres vers lui ou briserait-elle son cœur ?


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- Sam 16 Oct - 13:22


Need You Tonight
FT. @Colin Crivey   

 Bien que sincèrement intéressée par les péripéties récentes du lion, Pansy peinait à rester concentrée sur ses propos. Il ne s’en rendait peut-être pas compte mais à cet instant précis, il bousculait tous ses sens. Elle se sentait incapable de se concentrer ou de penser correctement. Elle fut tout de même touchée quand elle appris que la cause première de cette blessure était de la retrouver. Un peu plus tôt, elle s’était réellement imaginée un bon nombre de scénarios absolument inutiles. Un doux sourire se dessina sur les lèvres de la vipère. Elle n’ajouta rien de plus, elle même ne savant pas réellement si elle était prête à se confier sur ses envies et ressentis. Commençant ses soins, elle eut l’impression de sentir son patient se raidir légèrement sans pour autant la repousser. Tentation impossible à résister, bref baiser volé avant qu’elle ne s’éloigne. Et lorsque la belle retrouve son lion pour danser à ses côtés, elle est intimement heureuse de constater qu’il n’est pas figé de malaise, pas comme la dernière fois. Bien au contraire, le grand sourire sur les lèvres de Colin semble parler de lui-même. Si elle avait pu avoir des doutes quelques temps auparavant, en ce soir précis, Pansy était persuadée qu’ils étaient sur la même longueur d’onde. Cela créa beaucoup de questionnements dans sa tête mais elle n’avait pas envie d’y penser. Pas maintenant. Elle voulait faire de cette soirée la leur et que rien n’y personne ne vienne interrompre ce moment hors du temps.
Yeux du lion réouverts, la vipère fut heureuse de constater qu’il semblait se sentir mieux. Était-ce réellement grâce à son remède où bien à l’ambiance volcanique qui régnait entre eux ? Elle-même ne le savait pas réellement mais tant que les douleurs de Colin étaient un tant soit peu apaisées alors elle était soulagée. Léger rire de la part de la vipère avant de lui répondre « Vraiment ? Toi, maladroit ? Je ne l’aurai pas deviné. Sois rassuré, je n’attends pas de ta part une quelconque prestation de danseur ». Car oui, si elle l’avait embarqué avec elle dans cette courte danse c’était avant tout pour le détendre. Pour vérifier dans quel état il se sentait. Pour s’assurer qu’il n’était pas fermé et que peut-être, tout comme elle, il en voudrait plus. Depuis quand se souciait-elle autant de ce que pouvait penser ou ressentir les autres ? Il avait la chance de faire partie de ces rares personnes qu’elle estimait profondément.

Le temps sembla se figer. Regards intenses échangés. Pendant quelques secondes, ni l’un ni l’autre ne semblait vouloir briser ce moment partagé. Pansy ne pouvait fermer les yeux davantage, Colin était beau, il était celui avec lequel elle avait envie de passer ses journées comme ses nuits, il était dans sa tête en permanence. Peut-être, comme Kaya le lui avait suggéré, était-elle simplement  entrain de tomber amoureuse de lui ? Depuis plusieurs années maintenant, ces sentiments là lui faisaient peur. Pourtant, avec Colin tout était différent. Elle avait envie de se lancer dans cette nouvelle aventure même si elle savait que c’était la pire des idées et qu’aucune finalité heureuse n’était possible. Alors, quand il lui posa la question de recommencer, elle resta interdite. Était-il réellement entrain de lui demander ce qu’elle pensait ? Sentiments partagés entre l’envie de rire face à cette question et l’envie de ne plus réprimer le désir ardent qu’elle ressentait. Lorsqu’il compléta sa question, son cœur s’emballa à tout rompre. Oui, oui, oui Telle était la réponse qu’elle avait envie de lui apporter. Mais elle restait Pansy Parkinson, vipère incapable de tenir se langue. Le regardant intensément, sourcil haussé et aguicheur, elle lui répondait malicieusement «    Monsieur Colin Crivey. Personne ne vous a jamais appris qu’il ne faut en aucun cas poser ce genre de question à une demoiselle ? ». Qui plus est, à Pansy Parkinson eut-elle envie de rajouter. Elle qui était si habituée aux hommes confiants, sur d’eux et entreprenants, le comportement du lion la changeait totalement de ses habitudes. Pour autant, avec Colin, ce qui la repoussait habituellement ne faisait que l’attirer davantage. Elle se pencha vers lui, murmurant à son oreille «  Il faut agir sans trop réfléchir ». Alors, sans crier gare, ses mains vinrent enlacer la nuque du jeune homme. Se hissant sur la pointe des pieds, elle l’attira à lui. Pudeur et questions envolées, ses lèvres vinrent rencontrer les siennes, bien moins farouches que précédemment. Franc baiser, presque passionné, la vipère s’enflamme et se perd dans le tourbillon d’émotions qui l’embrase. Le contact de ses lippes est plus délicieux encore que ce qu’elle n’aurait pu imaginer. Tout son corps semble réceptif à celui du lion, alors elle l’attire davantage contre elle, désireuse de sentir sa chaire.
Joues rosies, elle le relâche doucement avant de le regarder, se mordillant la lèvre inférieure. Comme pour s’excuser de cet élan passionnel, elle lui adresse un petit sourire en coin «  Il ne fallait pas demander ». Clin d’œil complice puis silence dans lequel les prunelles de la demoiselle se perdent dans celles du jeune homme. Que faire. Que dire. Pansy ne s’était jamais posée cette question après un tel baiser. Tellement inhabituel, du début à la fin. Elle se découvre elle-même de nouveaux côtés de sa personnalité. Alors elle décide de lui laisser un instant de répit, pour que lui aussi puisse redescendre sur terre et comprendre ce qui venait de se passer. Elle s’éloigne de lui de quelques pas, récupérant leurs bieraubeurres oubliées précédemment sur la table. Elle lui tend la sienne avant de trinquer «  À cette soirée ? ». Sourire entendu avant d’en boire une savoureuse gorgée. L’hydromel semble l’apaiser mais pour autant, chaque parcelle de son corps réclame le lion. Elle veut le toucher encore, le sentir et goûter à nouveau à ses lèvres. Hésitante entre l’envie de le préserver ou de le taquiner, elle se rassoit, mine de rien. Seuls ses yeux la trahissent, le dévorant littéralement du regard. Elle préfère lui laisser le choix et ne pas le brusquer davantage. A lui de voir si il préfère réduire la distance entre eux ou si au contraire il estime ce baiser suffisant. Qui aurait cru que Colin Crivey cachait un tel potentiel ? «  Est-ce la réponse que tu attendais ? ».



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- Mer 20 Oct - 17:46

Colin avait l'impression que le monde entier s'était arrêté pour attendre la réponse de Pansy. Son corps lui donnait l'impression de fourmiller : d'excitation, d'appréhension, de bonheur et de peur. La caresse légère que Pansy avait déposé sur ses lèvres lui donnait de l'espoir ; mais en même temps il n'était pas certain d'y croire. Peut-être qu'il l'avait tellement désiré qu'il l'avait imaginé. A moins que... A moins que Pansy n'envoie valser tous ses doutes d'un simple geste. Il lui demanda s'il pouvait l'embrasser, presque initiateur du baiser sans oser aller plus loin. Pansy lui indiqua qu'il ne devait pas poser cette question, qu'il fallait plutôt agir sans réfléchir. L'instant d'après, la main de Pansy agrippa sa nique et leurs lèvres se scellèrent dans un baiser. Enfin ! pensa Colin. Il eut la certitude de n'avoir jamais rien connu plus d'agréable que la douceur des lèvres de Pansy contre les siennes. Aux quelques secondes de maladresse succédèrent des minutes de paradis. Colin s'enhardit jusqu'à glisser un bras autour de la taille de Pansy pour les rapprocher, appréciant la découverte de cette nouvelle forme d'intimité. Le contact des lèvres de Pansy sur les siennes se fit moins doux, plus insistant et Colin laissa libre court à tout ce qu'elle lui inspirait. La chaleur du désir l'embrasa toute entier et il approfondit le baiser sans ressentir aucune crainte ; seulement du plaisir. Il sentait la chaleur du corps de Pansy à travers ses vêtements et ses mains se crispèrent sur l'étoffe. Il avait l'impression que son corps entier renaissait d'une nouvelle façon, habité par tout un tas de sensations qu'il n'avait jamais connu : cette chaleur à l'estomac, ces fourmillements dans les bras, cet étourdissement général.  C'était parfait. Il aurait aimé connaître cette chaleur toute sa vie. Qui aurait cru que lui, Colin Crivey, se languirait un jour d'être embrassé ? Certainement pas lui. Pansy Parkinson avait fait s'envoler toutes ses certitudes au sujet de l'amour et de l'amitié.

Mais tout avait une fin et Colin sentit Pansy se reculer. Il lâcha ses lèvres à regret, déjà imprégné de la sensation du manque. Elle lui fit un clin d'œil, en lui indiquant qu'il ne fallait pas demander. Colin faillit lui demander comment il était censé savoir qu'il pouvait embrasser quelqu'un, mais se retint de justesse. Il préférait ne rien dire plutôt que d'être maladroit et gâcher la perfection de cet instant. Il resta interdit, le corps brûlant, le cœur palpitant. Il avait terriblement envie de plus et la distance que Pansy venait d'imposer entre leurs deux corps lui laissait un grand vide. Il avait froid et il avait besoin de sa chaleur. Comment était-il humainement possible de se séparer de quelqu'un après avoir connu ça ? La tête lui tournait. Pansy lui manquait alors qu'elle était juste en face de lui. Chaque atome de son corps l'appelait, pour qu'elle l'apaise de son contact. Il sentit un léger pincement dans son cœur en voyant la Vipère s'éloigner de lui avec autant de facilité, et attraper les bièraubeurres alors que lui ne rêvait que de l'embrasser encore, encore et encore. Au diable la bièraubeurre, au diable s'abreuver, au diable toute la vie, il n'avait envie que d'elle. Mais il acquiesça quand elle proposa qu'ils trinquent à cette soirée, le visage et le corps encore figés de toutes ces émotions nouvelles, prêt à accepter tout ce qu'elle lui demanderait. La gorgée qu'il prit sembla le détendre et quand elle lui demanda si c'était la réponse qu'il attendait, il s'entendit répondre : « Oui... » d'un air un peu impressionné et rêveur. Pansy Parkinson était la seule fille qu'il avait jamais eu envie d'embrasser, et il découvrait toutes ces nouvelles choses avec elle. Elle était belle, elle était intelligente, elle était tellement plus que lui qu'il se demandait comment il pouvait avoir autant de chance.

Il hésita une seconde. D'un côté il avait terriblement envie de recommencer, et de l'autre il craignait de brusquer Pansy à montrer un désir bien trop prenant. N'était-il pas déjà miraculeux qu'elle veuille bien l'embrasser une fois ? Il ne savait pas si la chance pourrait lui sourire à nouveau. Plein d'hésitation propre à l'adolescence, il posa sa bièraubeurre avant de faire un pas vers Pansy. Cette fois-ci il ne posa pas de question ; elle lui avait dit que c'était inutile. Il se pencha vers elle pour glisser ses lèvres sur les siennes. Le toucher était doux, hésitant, prêt à demander la permission, mais subitement Colin oublia ses craintes pour appuyer plus franchement le baiser. Cette fois il était bien décidé à prendre les choses en main. D'un geste habile - lui qui ne l'était pas du tout - il attrapa Pansy par la taille et colla leurs corps l'un contre l'autre alors qu'il goûtait ses lèvres avec un plaisir non dissimulé. La douceur s'envola au profit d'une passion plus dévorante. Après le contact de leurs lèvres, Colin se sentit le besoin de l'embrasser ailleurs. Sa bouche glissa sur la mâchoire de Pansy, glissant une multitude de baiser, s'abreuvant de la chaleur de sa peau autant qu'il le pouvait. La tête lui tourna et ses mains se crispèrent sur les hanches de Pansy, désireuses et incertaines. Il était complètement chamboulé et dû se décaler de Pansy pour reprendre ses esprits. « Est-ce que ça va ? » s'entendit-il demander. Il le regretta aussitôt. Pansy lui avait dit de ne pas poser de questions. Alors il effaça ses doutes une nouvelle fois, bien conscient que Pansy saurait le repousser si elle le souhaitait. Il lui déposa un baiser furtif sur l'angle de la mâchoire, un plus doux sous l'oreille, et un plus sensuel dans le cou. « C'est la meilleure soirée de ma vie. » avoua-t-il le cœur débordant d'émotions, fermant les yeux alors qu'il appréciait simplement la chaleur de Pansy et le parfum de sa peau, le nez calé dans le cou de la brune. Colin n'était jamais à l'aise à l'idée de dévoiler ses sentiments mais l'aveu lui avait échappé avec facilité, sans arrière-pensée. Il se sentait heureux et grisé par la simple présence de la vipère avec lui, dans ses bras. Et puis la maladresse de Colin, associée à une innocente toute curieuse, lui firent ajouter : « Est-ce que c'est toujours comme ça ? » Car pour lui, ça ne pouvait être qu'aussi parfait avec elle.


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- Dim 24 Oct - 14:10


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 Corps mêlés, lèvres scellées, chaleur partagée et désir enivrant. Leurs corps parlaient d’eux-mêmes. Ce baiser et l’alchimie ressentis étaient bien plus exquis que tout ce que la vipère aurait pu imaginer. Jamais elle ne se serait doutée qu’elle aurait pu être autant réceptive à ce lion. Le bras de Colin autour de sa taille lui donne davantage envie de se rapprocher de lui, son corps masculin dénudé attise tous ses sens. Elle sent ses mains se resserrer davantage et ne peut qu’approuver cette étreinte. Tête qui tourne et joues rosies, Pansy décide de calmer ses ardeurs plus par crainte de le voir partir que par envie. Colin Crivey était vraisemblablement plein de surprises ce soir.
Bierraubeurres partagées, elle tâte le terrain auprès du jeune homme. La peur de l’avoir brusqué se transforme petit à petit en curiosité. Elle qui craignait être allée trop loin se rend compte que tout comme elle, il semble avoir apprécié ce moment. Au fond d’elle, elle se sent presque soulagée qu’il ne soit pas partie se planquer dans la pièce d’à côté ou sortir en courant. Avec Colin, elle s’attendait souvent à ce type de réaction. Elle scrute son visage dans l’espoir de découvrir et comprendre ce qu’il ressent mais finit par se perdre dans ses prunelles. Plus elle le regardait, plus Pansy se demandait comment elle n’avait pas pu lever les yeux sur lui auparavant. Il était beau. Lui qui n’appréciait guère le Quidditch, elle se fit la réflexion intérieure de lui demander quel était son secret.

Contre toute attente, c’est Colin lui-même qui vint ranimer la flamme de son désir. Lui offrant à nouveau ses lèvres dans un doux baiser. Pansy y répondit volontiers avec délice, tendresse devenant rapidement passion fusionnelle. Elle peinait à rester concentrée, perdant pied à chaque nouveau baiser offert par le lion sur sa peau. Son cœur s’accélère, ses poils s'hérissent, tout son corps trahit ses envies. La vipère ne peut réprimer un soupire, proche d’un gémissement. S’abandonnant au désir ardent qui s’empare de tout son être et incapable de rester immobile, ses mains se glissent dans la chevelure de Colin, joueuses et sensuelles, ne voulant que le sentir davantage contre elle. Tous ses sens semblent s’éveiller, devenant de plus en plus sensible et réceptive aux lèvres du lion quand tout s’arrête brusquement. Elle ouvre grand ses yeux pendant qu’il se décale légèrement d’elle, la laissant interdite et frustrée. Pardon ? Ses sourcils se froncent, affichant une mine contrite et s’apprêtant à râler en digne Queen capricieuse qu’elle est. Mais dès lors que Pansy comprend que cet éloignement n’est causé que par l’inquiétude du lion envers son ressenti à elle, elle se radoucit aussitôt. Essayant de retrouver ses esprits du mieux qu’elle le peut, elle acquiesce doucement d’un signe de tête, petit sourire moqueur sur les lèvres. Elle n’était pas réellement dans un état propice à la discussion. Que lui répondre ? Comment lui expliquer qu’elle va parfaitement bien et que chaque instant de cette soirée ne fait qu’accentuer ses sentiments envers lui ? Comment lui dire qu’elle ne devrait pas, ou plutôt qu’ils ne devraient pas être ici en ce moment même ? Que la chute ne serait que plus brutale ? Des questions qu’elle n’a pas envie de lui poser, pas maintenant. Alors elle se contente de lui répondre « À merveille ». Et pour une fois, Pansy cesse de s’inquiéter de voir le lion prendre les jambes à son cou car elle ressent bien que c’est une quiétude partagée. Impression qui se confirme lors de l’aveu de Colin. Taquine, la vipère ne peut s’empêcher de hausser un sourcil « Subir un match de Quidditch dans son intégralité, se retrouver au milieu d’une bagarre pour retrouver une infirmière peu qualifiée. C’est un peu étrange comme meilleure soirée de ta vie non ? ». Elle ne peut se permettre de lui avouer réciprocité. Cette soirée sera-t-elle la meilleure de sa vie ? Peut-être, peut-être pas… il était impossible pour elle de répondre, certainement moins naïve que le lion.Pansy ne put retenir un frisson qui vint parcourir tout son corps lorsqu’il immisça son nez au creux de son cou, lâchant un léger rire doux. Le moindre de ses gestes lui faisait un effet inconsidérable. Elle avait beau tenter de s’apaiser, rien n’y faisait sauf peut-être la maladresse du lion qui refit surface. Sa dernière question laissa Pansy perplexe. Comment pouvait-il lui demander une telle chose ? Cela lui rappela à quel point il n’avait aucune expérience mais surtout, se rendait-il compte qu’à travers cette question, il l’invitait à se remémorer chacun de ses baisers avec d’autres... ? Qu’il pouvait être maladroit par moments… La réponse était simple : non, ce n’était pas toujours comme ça. Mais ce serait se mentir à elle-même que de dire que ça ne lui était jamais arrivé, Malfoy ayant été la cause de plusieurs baisers passionnés inoubliables. Néanmoins, cela appartenait au passé et Pansy ne voulait que profiter de cet instant présent avec Colin. Il avait le mérite d’avoir su raviver en elle ce que son premier amour lui avait fait découvrir. Sensations qu’elle n’avait jamais retrouvées depuis. Alors, au lieu de se braquer, elle tenta de lui apporter une réponse satisfaisante. «  Ce que tu ressens là… » ses doigts glissèrent le long du bras du lion « et là… » souffle dans son cou jusqu’à mordiller sensuellement son oreille « ou encore là » deuxième main venant jouer sur les muscles saillants de son torse jusqu’à son bas-ventre «  … tout ça. Tout ce que tu ressens à chacun de ces endroits peut être très différent en fonction de la personne avec qui tu partages ce moment ». Elle plongea ses prunelles émeraudes dans les siennes, le regardant le regard mêlé de désir et … d’amour ? « Mais peu importe les autres, tu es avec moi ce soir. C’est tout ce qui compte ». Ce soir et tous les autres à venir voulait-elle ajouter mais elle savait que ce n’était pas possible. Alors au moins pour une fois, ici au Malawi, elle voulait être sienne et qu’ils ne soient qu’un, au moins le temps d’une nuit.
Brûlante de désir, ses mains agrippèrent le visage de Colin, l’attirant à elle dans un nouveau baiser. Son souffle s’accéléra, son cœur s’emballant. Puis, comme pour lui donner l’autorisation, elle lâche le visage de son amant, venant attraper ses mains masculines pour les glisser sous son propre tee-shirt, désireuse de sentir sa chaleur sur sa peau, ses mains contre sa taille ou là où il souhaiterait. Corps dangereusement collé contre le sien, elle l’entraîne jusqu’au lit, le plaquant doucement mais fermement contre celui-ci. Par miracle, la maladresse légendaire de Colin reste aux abonnés absents et ni l’un, ni l’autre ne trébuchent. Le visage de Pansy au-dessus de celui de Colin, elle le fixe intensément avant de lâcher prise. Ses lèvres se perdent sur la mâchoire de Colin, son cou, sa clavicule, son torse. Ses mains se baladent sur son corps, effleurant furtivement son membre inférieur, traître de son désir. Elle dessine une ligne de baisers jusqu’à son nombril avant de remonter à ses lèvres. Cette fameuse soirée parfaite devait-elle s’arrêter là ? Alors qu’elle venait de dire au lion qu’il était préférable d’agir sans poser de question, elle se retrouvait dans l’incapacité d’appliquer son propre conseil. Elle lui lança un regard interrogateur avant de se laisser gentiment glisser à côté de lui. Lâchant un petit rire joueur, elle se lova contre lui, embrassant, ce soir, c’était lui qui décidait. « Je n’aurai jamais cru que… » Incapable de se confesser davantage, elle embrassa tendrement sa clavicule « Je suis heureuse que tu sois là ». A travers ses quelques mots, elle espérait qu’il comprendrait qu’il était important pour elle (bien qu’avec lui, rien n’était garanti…). Au-delà des pulsions de la vipère, ses sentiments pour Colin étaient réels ce qui la rendait bien plus prévenante, soucieuse et tendre qu’à l'accoutumée.

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- Jeu 28 Oct - 17:14
tw : rapprochements physiques

Pansy avait raison sur un point : la résumé de la soirée n'était pas ce qui aurait fait rêver Colin d'ordinaire, mais la simple présence de la vipère effaçait tous les tracas qu'il avait pu ressentir avant. La seule chose qui comptait désormais c'était de l'avoir sous les yeux et dans ses bras. Maintenant qu'il pouvait enfin se rapprocher d'elle - un moment dont il rêvait depuis des semaines, qui l'avait effrayé au début, mais qui l'embrasait tout entier désormais - il ne voulait plus se détacher d'elle. Il n'avait pas pris conscience de toute l'envie qu'il avait pour elle - pas avant cet instant. Il aurait été facile de croire que ce rapprochement physique abreuvait quelque peu son avis, mais c'était en réalité tout l'inverse. Plus leurs lèvres se rencontraient, et plus il en voulait. Il avait l'impression qu'il ne pourrait plus jamais se passer de ce contact dans son existence. Il avait n'avait pas seulement envie de Pansy ; il avait besoin d'elle. Et la sensation lui semblait si exquise qu'il se pensait être l'une des rares personnes sur terre à pouvoir la ressentir - d'où sa question maladroite à Pansy. Est-ce que ce genre de choses n'arrivait qu'une fois dans une vie ? Il attendait la réponse de Pansy de toute son innocence et sa candeur. Les mains de la brune glissèrent sur lui à mesure qu'elle parlait : ses bras d'abord, puis sur son torse, avant de s'arrêter sur son bas-ventre, juste au-dessus de la frontière de son pantalon. La respiration de Colin se coupa et il avait l'impression que son corps entier était suspendu à ses gestes. Pansy ne pouvait plus ignorer l'effet qu'elle lui faisait, et qui était désormais bien visible sous le tissu. Elle lui expliqua que les autres importaient peu, qu'il était avec elle ce soir et que c'était tout ce qui comptait, et Colin n'aurait pas pu être plus d'accord. Tout son univers tournait autour de Pansy Parkinson ce soir et il espérait bien en profiter.

La conversation s'arrêta et Pansy l'attira dans un nouveau baiser. Il se laissa entièrement consumé par le désir qu'il ressentait pour elle. La gêne et l'appréhension étaient laissées au second plan, il était incapable de les ressentir et même d'y penser. Ca n'avait pas sa place entre eux, pas quand tout semblait aussi parfait et naturel. Son entente avec Pansy était si simple et si belle. Il ne voyait pas quoi que ce soit qui puisse se dresser entre eux.

Le baiser prit une tournure différente des fois précédentes. Pansy le lâcha pour attraper ses mains et les glisser sous son tee-shirt. Colin apprécia la chaleur de sa peau, fine et ferme, apparemment brûlante du même désir que lui. Il les glissa doucement sur son ventre, dans son dos, jouant de douceur plus que de sensualité dans un premier temps. Il était toutefois bien conscient de son envie de les poser ailleurs, sur un endroit beaucoup plus féminin. Alors qu'i; profitait de cette chaleur nouvelle qui lui faisait tourner la tête tant elle lui inspirait de nouvelles idées - des idées qu'il n'avait jamais eu de façon aussi réelles et concrètes - elle le poussa de quelques pas en arrière et Colin sentit ses mollets buter contre le sommier du lit. Il s'y laissa tomber, entraîné par Pansy, sans maladresse pour une fois, juste impatient de reprendre les baisers là où ils s'étaient arrêtés. Elle l'embrassa sur la bouche, intensément, longuement, avant de s'attarder sur d'autres parties de son corps : sa mâchoire, son cou ; et de finalement dessiner une ligne brûlante sur tout son torse. Lorsqu'elle remonta vers lui, Colin avait l'impression que son corps entier était en feu. Il n'avait jamais ressenti de telles sensations. Les baisers se stoppèrent et Pansy glissa à côté de lui, lui apportait un peu de tendresse pour atténuer quelque peu le feu qui commençait à le consumer. Il eut littéralement l'impression de sentir son cœur fondre lorsqu'elle lui confessa qu'elle était heureuse qu'il soit là. Ce fut à cette seconde que Colin eut la certitude d'être amoureux. Mais il était encore trop tôt pour l'avouer à Pansy. A la place il serra un bras autour d'elle. « C'est la plus belle soirée de ma vie. » dit-il avec un sourire. Et il se rappela. « Oui je l'ai déjà dit... Je suis tellement heureux. » Il aurait été incapable de trouver les mots pour décrire son bonheur. Avait-il besoin de le faire ? Tout son corps parlait pour lui et son regard n'avait jamais été aussi tendre qu'à cet instant. « Qui l'aurait cru ? » soupira t-il avec un sourire. Qui aurait pu croire que Colin Crivey découvrirait les choses de la vie en compagnie de Pansy Parkinson ? Certainement pas lui. Et pourtant... Pourtant ce soir il s'apprêtait à passer la soirée la plus formidable de son existence, simplement à embrasser Pansy jusqu'à s'en épuiser, et profiter encore d'elle pour s'endormir en la tenant fermement contre lui, s'abreuver du parfum de ses cheveux et la chaleur de sa peau. Tout son corps appelait Pansy et il n'y avait aucune sensation plus agréable au monde que de pouvoir en profiter un peu.


(fin)

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