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Caïn Flint
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- (options) ou (cursus) choisis : magie du monde, sécurité magique, artisanat & commerce (+ le français).
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crédits : @mcximoffs/eloise (ava) lionheart & bloomie (cs) astra, skywalkers (code)

mood actuel : encore pas mal secoué par le duel incluant son paternel et son frère le mois dernier ; et les conséquences de celui-ci. il aimerait tout de même profiter des mois qui lui restent au château avec ses proches surtout sa petite-amie.
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SERPENTARD - 8ème année

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- Jeu 7 Oct - 17:58
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Une nouvelle fois, il avait dû mentir pour sortir du manoir des Flint sans trop de questions et une nouvelle fois, Caïn avait pu voir le regard inquisiteur de sa mère se poser sur lui avant de disparaître du domaine en un claquement de doigts. Il commençait à croire qu’elle doutait de lui et des raisons qu’il utilisait pour pouvoir prendre le large et s’éloigner de cette maison ridiculement grande pour trois ; et le pire dans tout ça, c’est qu’elle n’avait pas tort. Il avait usé tant de prétextes dans le simple but de transplaner aux quatre coins de l’Angleterre – et d’une certaine partie de l’Ecosse – qu’il n’aurait bientôt plus assez d’amis pour inconsciemment couvrir ses petites escapades. Le serpent avait quand même pris soin de faire attention aux déplacements de ses proches pour ne pas se mettre dans l’embarras mais il était plus que ravi de voir le mois d’août se terminer et la rentrée bientôt approcher. Il avait toujours apprécié son temps à Poudlard depuis son entrée il y a huit ans – après tout, si la direction laissait parfois à désirer, l’enseignement lui n’était pas si mal – seulement aujourd’hui il avait encore plus hâte d’y retourner. C’était dans ces moments là qu’il sortait la photographie que Bea lui avait offert avant les vacances, celle-ci qu’il avait protégé par plusieurs sortilèges pour ne pas qu’elle s’abîme, et qu’il les observait tous les deux, un air parfois niais parfois pensif sur le visage. Il n’avait pas dissimulé sa joie à l’idée de la voir encore arpenter les couloirs du château ; espérant ainsi pouvoir lui voler de nombreux autres instants et profiter de la protection invisible que ce lieu leur procurait, loin des règles, obligations et jugements qui accompagnait Caïn depuis toujours. Il savait qu’un jour ou l’autre, il allait devoir assumer et prendre des décisions mais l’adolescent n’était pas encore prêt. Tout comme il n’était pas prêt à se présenter dans les tribunes du terrain d’entraînement des Frelons de Wimbourne pourtant, c’était bien les escaliers menant au sommet des gradins qu’il était en train de monter, casquette sur la tête et lunettes de soleil pour ne pas se faire remarquer. Il avait presque l’allure d’un moldu comme ça et si cette idée aurait dû le répugner au plus haut point du fait de ses origines pures et cette éducation rigide qu’il avait reçu, l’héritier s’amusait à imaginer la réaction de son paternel s’il le voyait dans cet accoutrement. Un esprit rebelle qu’il n’avait pas toujours eu à l’égard de Flint Sr mais qui le démangeait clairement depuis l’été dernier. Trop de colère et de déception, de confusion et une joie qui aurait dû l’envahir au moment où il avait été finalement choisi pour représenter la descendance de sa famille pourtant, il avait été incapable de se réjouir ou d’être fier parce que dans ses mains, le fardeau d’années de finances mal gérées et un nouveau poids sur ses épaules. Et surtout, surtout, la perte brutale de ce frère qu’il pensait détester au plus profond de son être. C’était le cas, pas vrai ? Il ne pouvait en être autrement lorsque son simple prénom était banni de toutes les lèvres au manoir, tant même que les elfes de maison avaient été punis pour leur imprudence d’avoir évoqué maître Marcus à quelques reprises. Il ne pouvait pas regretter l’absence de ce modèle et compagnon de jeu les premières années de sa vie alors qu’il avait passé son adolescence à le mépriser publiquement et le haïr en silence. Tout lui interdisait de se rappeler les rires dans le jardin les après-midis d’été à jouer au Quidditch ensemble et les soirs où, allongés dans l’herbe, Caïn tentait de lui faire repérer les constellations en vain. Toute nostalgie était proscrite pourtant il ne pouvait pas s’en empêcher. C’était plus fort que lui. Il se sentait dépassé d’une certaine façon et malheureusement, c’était un sentiment notable chez lui ces dernières semaines. Ces derniers mois. Sa raison passait au second plan sinon comment expliquer sa présence ici aujourd’hui ? Les joueurs déjà dans les airs à son arrivée, il avait facilement repéré Marcus sur son balai et les quelques coéquipiers qui l’accompagnaient parce qu’évidemment, le fan de sport qu’il était avait suivi la ligue et les résultats des matchs avec attention. Leur père leur avait maintes fois répété que sportif professionnel n’était pas un métier – et Caïn l’avait cru – mais Marcus l’avait fait. Et une fois de plus, mais pas pour les mêmes raisons, il enviait son aîné. A croire que se résumait là l’histoire de sa vie. Long soupir et son pied qu’il frappa de frustration contre le bois du banc vide devant lui, le sang-pur croisa les bras et se concentra plutôt sur le jeu alors qu’ils entamaient un match amical entre eux. Les yeux toujours sur le souafle, le vif d’or fut néanmoins attrapé et tandis que les garçons et les filles se félicitaient, le bouclé en profita pour quitter les tribunes, bien décidé à partir sans même un dernier regard. C’était sans compter sur la bousculade d’un autre spectateur et le petit rassemblement de fans qui se précipitaient pour voir les joueurs et qui, dans leurs courses, entraînèrent le Flint près du terrain. D’assez proche pour qu’on le reconnaisse – notamment les anciens élèves de Poudlard qu’il avait pu côtoyer – mais d’un pas rapide, il s’extirpa de la foule incognito. Son prénom prononcé derrière lui, Caïn se stoppa dans son élan, sachant pertinemment à qui appartenait la voix. Foutue fierté oblige, il ne lui présenta que son dos et s’insulta même mentalement pour sa négligence. Qu’est-ce qu’il faisait là au juste ? Accuser une possible impulsivité semblait dérisoire, lui qui avait passé sa semaine à peser le pour et le contre de cette action. Cependant, il n’avait pas vraiment réfléchi à que dire si jamais Marcus le découvrait là. Maudissant Merlin et toutes les divinités existantes, le serpentard ajusta difficilement son plus beau masque d’indifférence avant de se retourner et lâcher un « Salut » moins dur et froid qu’il espérait. Une année complète était passée depuis leur dernier face à face, ce jour où Marcus avait récupéré ses affaires sur ordre d’Augustus pour quitter la maison. Le quitter lui. Et il n’oubliait pas, Caïn, il n’oublierait certainement jamais.

Marcus Flint
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- Ven 3 Déc - 22:16
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Clope au bec tout juste allumée, Marcus se gratte le ventre en prenant la direction de la cuisine pour se préparer un petit-déjeuner mais déchante devant la montagne de vaisselle qui l’attend dans l’évier. « Fuck » il récupère sa baguette nonchalamment posée sur le plan de travail et pointe les bols et assiettes sales qui s’activent aussitôt pour se nettoyer après qu’il ait lancé un « Recurvite » Paquet de céréales récupéré au passage, il en pioche quelques-unes à même la boîte et jongle maladroitement entre sa cigarette, son petit-déjeuner et sa penderie pour enfiler une tenue de sport propre. Mal réveillé et passablement agacé à l’idée d’aller s’entraîner aujourd’hui, Marcus montre son mécontentement à travers toute une floppée de grimaces que son reflet dans le miroir lui renvoie. La journée vient à peine de commencer qu’il sent déjà la lassitude le gagner. Les jours sont monotones et se ressemblent et dernièrement, rien ne vient rythmer sa vie à part des entraînement intensifs pour assurer une victoire aux Frelons et vaincre – enfin – le club de Flaquemare. C’est d’ailleurs la seule motivation de Flint depuis que la saison a recommencé : pouvoir battre Wood et se vanter au point de le faire vriller. Il traîne les pieds ce matin, verrouille sa porte avec un soupir et transplane jusqu’à Wimbourne sans conviction. Mais sitôt qu’il arrive, la bonne humeur contagieuse d’Uriah lui arrache son premier sourire de la journée. Il parvient même à le faire parler et plaisanter, sous le regard courroucé de Priya, déjà exaspérée par leur connerie. C’est Sloane qui se la joue tortionnaire, qui met un terme à leurs enfantillages en déclarant le début de leur entraînement, remarque qui arrache un nouveau soupir à Marcus qui préférerait largement boire une bièraubeurre en compagnie de ses coéquipiers plutôt que subir ce match amical. Le Quidditch est certainement son plus grand amour, mais il est lent aujourd’hui, pas assez concentré, pas assez tout et Sloane le lui fait remarquer à plusieurs reprises, ce qui n’a pour effet que de l’agacer un peu plus et lui donner envie de tout plaquer. Alors quand vient l’heure de la fin, c’est toute la pression accumulée que le joueur de Quidditch relâche dans un ultime soupir de soulagement en se posant vers le sol.

Les groupies fans du sport sorcier se précipitent autour d’eux mais l’attention de Marcus est accaparée par l’apparition fugace d’une silhouette bien trop familière qui s’éloigne aussitôt, engloutie par les autres spectateurs qui s’agglutinent autour d’eux. Il cligne des yeux et secoue la tête pour retrouver ses esprits et se persuader que ce n’est qu’une illusion, un fantôme de son passé qu’il vient d’imaginer à cause de la fatigue mais son instinct lui dicte de vérifier par lui-même. Le cœur battant, il joue des coudes à travers la foule pour s’en extirper et échappe un « Caïn ! » prononcé un peu trop fort sans même qu’il ne s’en rende compte ou puisse se retenir. Dos à lui, Marcus n'a pas besoin de voir son visage pour comprendre que ce n'était pas un rêve et il redécouvre alors la silhouette de son frère pour la première fois depuis plus d’un an. « Je te savais curieux et impulsif… mais jamais je n’aurais cru que tu étais lâche au point de partir sans te retourner et sans dire bonjour à ton grand frère. » ce sont les seuls mots que l’aîné parvient à dire, d’une dureté qu’il ne se connaît pas envers Caïn. Mais encore blessé de la tournure qu’a prit sa relation avec lui, l’ancien héritier ne se sent pas d’humeur à faire preuve de clémence. « Salut » ajoute-t-il pourtant une poignée de secondes plus tard d’une voix qu’il veut neutre et dans laquelle aucune émotion ne perce, il n’a pas envie de lui faire ce plaisir. Caïn se tourne pour lui faire face et Marcus sent sa carapace flancher. Derrière le masque d’indifférence que porte son petit frère, il voit en lui le gosse qu’il s’est juré de toujours protéger, celui qu’il considère depuis toujours comme la personne qu’il aime le plus au monde – quand bien même ne l’avouerait-il jamais. Plus d’un an s’est écoulé depuis leur dernier échange, quand Marcus a définitivement quitté le manoir Flint sans un regard en arrière et sans que personne ne le retienne. Un an qu’il se retient d’y penser pour ne pas raviver la douleur et admettre que son bannissement lui a fait plus de mal qu’il ne veut l’admettre. Pas pour le prétendu amour que ses géniteurs faisaient semblant d'éprouver pour la déception qu’il a toujours été à leurs yeux, mais pour le vide que l’absence de Caïn a laissé en lui. Les échos de leurs rires résonnant dans tout le manoir lui reviennent en mémoire aussi brutalement que tous les regards complices échangés et pour la première fois depuis très longtemps, Marcus commence à se sentir submergé. Hors de question pourtant de se laisser dominer par ses émotions et c’est pourquoi il attire son paquet de clopes à lui d’un « Accio » et en allume aussitôt une pour en aspirer quelques bouffées salvatrices qui ont le don de faire baisser sa tension. « J’sais pas si tu fumes ? » questionne-t-il en lui présentant le paquet. Il connaît pas grand-chose de lui au final, ça fait bien longtemps qu’ils se sont éloignés au point de ne devenir que des inconnus l’un pour l’autre. « Qu’est-ce que tu fais là ? J’imagine que t’es pas là pour regarder les Frelons s’entraîner. » c’est au tour du souvenir de leurs après-midi à jouer au Quidditch et à parler de leurs rêves de revenir hanter Marcus, qui tire une nouvelle fois sur sa cigarette pour laisser les réminiscences de son passer s’envoler avec les volutes de fumée. « Ils savent que t’es là ? » eux, qui ont donné la vie à l’aîné des Flint et qui ont décidé de la lui reprendre en l’espace d’une seconde, sans un regard en arrière. « J’imagine que non. » ricane-t-il en écrasant sa clope à ses pieds, s’empressant d’en allumer une seconde. « Alors quoi ? Tu veux me parler ici ou tu veux aller boire un café à l’abri des regards ? Faudrait pas que tes parents apprennent par d’autres que l’enfant prodige déroge aux règles. » enchaîne-t-il en ne cachant pas l’amertume dans ses mots qui éclipse alors la sympathie de son invitation à boire un café ensemble. Foutue fierté oblige, il n’est pas entièrement sincère avec lui et ne lui offre qu’une mauvaise version de lui-même, celle qu’il n’aura peut-être jamais envie de revoir. Mais Marcus se sent dépassé, incapable de gérer le flot d’émotions que la visite de Caïn provoque en lui.

Caïn Flint
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- Ven 10 Déc - 10:43
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Il n’avait rien à faire là. Ni un membre de l’équipe, ni même un fan, Caïn n’avait définitivement rien à faire dans les gradins du centre d’entraînement des Frelons. Et pourtant il était là à regarder le match amical se jouant devant ses yeux avec attention, quidditch dans la peau depuis qu’il était gosse. Incapable d’oublier les nombreuses parties dans la cour du manoir avec son frère comme seul adversaire mais surtout comme seul modèle et entraîneur, il avait pourtant rapidement décidé de ne montrer aucun intérêt pour l’équipe une fois arrivé à Poudlard. Et la raison n’était pas difficile à trouver. Cœur touché en réalisant l’année précédente qu’il n’y avait plus de place pour lui dans le quotidien de Marcus, il s’était détaché, Caïn, au point de ne plus vouloir être associé à lui, devenu joueur titulaire évident puis capitaine des serpents. Une passion laissée au second plan et les regrets, parfois, de n’avoir fait que regarder et aujourd’hui, en voyant l’aîné des Flint dans les airs, il y avait une sorte de fierté dissimulée sous une forte couche d’amertume et de rancœur. Des sentiments négatifs auxquels se mélangeaient les restes d’un amour fraternel qu’il pensait alors indestructible à l’époque mais totalement dérisoire à l’heure actuelle. Et tout cela ne justifiait en rien sa présence en ces lieux seulement tandis que le match progressait, il ne trouva le courage de se lever et partir qu’à la fin de celui-ci, sachant qu’il ne pouvait pas prendre le risque qu’on le voit. La voix si familière et lointaine à la fois l’arrêta dans sa course vers la sortie et si pendant quelques secondes, il sentit une émotion particulière l’envahir en prenant conscience que derrière lui se trouvait ce frère oublié, banni de la maison, de sa vie depuis plus d’une année, le bouclé n’eut qu’une seule envie après avoir entendu ses premiers mots : les lui faire ravaler par un coup de poing bien placé. Violence vers laquelle il ne glissait que rarement, plus doué pour blesser de son sarcasme qu’avec ses mains, Marcus venait de le battre à son propre jeu. « Nous voilà à égalité alors. Je pourrais ajouter que c’est une pratique courante dans la famille mais aux dernières nouvelles, tu n’en faisais plus partie » rétorqua t’il, cruauté dans le ton qu’il ne réservait qu’à très peu de personnes mais n’avait-il pas élevé tel un parfait petit arrogant impitoyable ? Et ce n’était que le retour du bâton alors qu’il se rappelait sans mal le jour où le brun était parti lui aussi sans se retourner et sans adresser un aurevoir à son petit frère. Douleur enfouie jamais effacée, il n’avait rien dit, Caïn, gardant la tête haute et la mine indifférente comme son père lui avait appris. Il avait tenté de ne pas prêter attention aux sanglots de sa mère, tard le soir et dans le dos de son mari, parce que de toute façon, ça ne servait à rien. La décision prise, il leur était impossible de revenir en arrière et sur le coup, le plus jeune devenu héritier n’en avait pas eu envie. Marcus avait dû faire face aux conséquences de ses actes. Le regrettait-il au moins un peu ? Et Caïn avait-il vraiment le droit de lui en vouloir, lui qui cachait à tous la direction prise par son cœur récemment et la remise en question que cela engendrait chez lui ? Oui lui cria son fichu égo encore ébranlé par ce départ et la relation conflictuelle présente depuis trop longtemps pour être ignorée. Regard planté dans celui de son frère, il remarquait l’agacement bien sûr, l’irritation qui se lisait également sur le visage du benjamin. Haussement de sourcil quand celui-ci lui présenta son paquet de cigarettes, il en attrapa une même si ce vice n’était pas à cocher dans sa liste. « Les sportifs ne sont pas censés avoir une hygiène de vie impeccable ? » lança t’il en mode désinvolte, se fichant proprement de la réponse où même que Marcus se tue avec ses saloperies. Ce n’était pas son problème, tout comme Caïn n’était pas le sien. Il ne bougea pas d’un poil à sa prochaine question cependant quand il évoqua les Flint de façon indirecte, le serpentard releva les yeux vers le plus grand, certain qu’il n’en resterait pas là. Et il n’avait pas tort. Tout comme Marcus avait raison et que la réunion des deux frères ferait parler si on les surprenait. Mais le sang-pur comptait sur la foule pour qu’on les oublie un peu et il lâcha un « T’es vraiment trop con » bien mérité. « T’as certainement rendu service à ta fiancée finalement, en te tirant comme un gros dégonflé » Au moins, elle n’aurait pas à le supporter jusqu’à la fin de ses jours. Une attaque gratuite et médisante, à la hauteur de ce qu'il lui avait assigné pendant toutes ces années. Mais à quoi s’était-il attendu en venant jusqu’ici et en confrontant celui qu’il avait passé sa vie à aimer autant qu’à détester ? A ce que celui-ci l’accueille avec un grand sourire et une accolade ? C’était stupide. « Et tu ne sais rien de moi » Par conséquent, rien non plus des des règles qu’il enfreignait réellement au quotidien, physiquement et émotionnellement. « Et pour te répondre, je ne sais pas ce que je fais là. J’avais juste besoin de sortir » D’échapper au manoir, au regard inquisiteur de sa mère, aux conseils ridicules de son père, et si son seul exutoire cet été avait été de retrouver Bea dans les Highlands, il ne voulait pas toujours s’y réfugier juste quand ça n’allait pas. Il ne voulait pas se servir d’elle. « Ils vendent à boire ici ? » demanda t’il en l’observant du coin de l’œil, pas dupe quand au fait qu’il venait d’entamer sa énième clope et qu’il s’agissait sans doute d’une habitude maintenant. « En tout cas, certaines choses ne changent pas. T’es toujours aussi nul comme poursuiveur » Un mensonge bien sur mais avouer le contraire lui arracherait la langue et il n’était pas question de se montrer complaisant avec lui.  

Marcus Flint
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- Lun 10 Jan - 10:47
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Il ne sait pas ce que Caïn fout là – il ne devrait pas être là. Et au lieu de se réjouir de revoir son petit frère pour la première fois depuis… des mois, Marcus préfère jouer au con, mauvaise habitude qui a la peau dure. Il ne compte plus les fois où on lui a dit qu’il était stupide, qu’il n’arriverait jamais à rien et qu’il ne serait jamais rien de plus qu’une brute sans cœur. Alors à force d’entendre ces mots, Marcus a décidé de leur donner raison, de ne devenir et demeurer que ce troll sans cœur dont ils se moquaient tous pour que plus jamais leurs moqueries ne l’atteignent. A force de jouer à ce petit jeu du plus débile, une carapace s’est construite et solidifiée si bien que maintenant, il ne sait presque plus comment agir normalement, sans blesser les autres ou les faire sortir de leurs gonds, comme avec Caïn. Il joue au con, toujours, inlassablement, parce que c’est la seule façon d’être qu’il connaisse et s’il sait qu’il risque de s’y brûler les ailes au passage, il ne se modère pas pour autant. Les premiers mots prononcés à Caïn depuis un an sont froids, durs, mais c’est tout ce dont il est capable plutôt que d’avouer combien de fois il a pensé à lui durant cette année écoulée ou il a réellement pris conscience de ce qu’est le manque. « Comme si je voulais encore faire partie de cette… famille. » crache-t-il en retour, le visage dur et les yeux brillants d’éclairs pour dissimuler qu’en réalité, la piqûre de rappel de son frère le blesse. A peine réunis qu’ils s’affrontent déjà dans un duel qu’aucun d’eux n’est en mesure de gagner – c’est pitoyable et Marcus le sait. Mais il n’est pas prêt à offrir sa clémence à Caïn parce qu’il l’a laissé tomber, comme les autres. Au moment où ils auraient le plus dû être là l’un pour l’autre, ils s’étaient abandonnés mutuellement. Alors Marcus est froid, distant, rancunier, et quand ses yeux ne laissent pas transparaître son agacement, il évite même son regard pour ne pas avoir à affronter la suite qui sera inévitablement douloureuse et compliquée. Il fait alors ce qu’il sait faire le mieux : éviter et contourner par des banalités par cette cigarette qu’il lui offre et qu’il prend. Ses sourcils se relèvent en une expression surprise avant qu’il ne hausse les épaules d’indifférence et lui tende son feu. « J’ai besoin d’cette merde et j’m’en tape que ce soit pas bon pour impeccable hygiène de vie. » se justifie-t-il en tirant sur sa propre cigarette face au commentaire de son frère qui le fait lever les yeux au ciel. « Ca me rend pas moins bon » nouvel haussement d’épaules bien qu’une esquisse de sourire pouvait brièvement être aperçue sur le visage de l’aîné avant que son visage ne se ferme à nouveau et que leur joute verbale ne reprenne de plus belle, jamais lassés de cette guerre épuisante sans queue ni tête. La clope entre son bec, il s’incline en avant, comme s’il était devant un auditoire. « Merci, je le prends comme un compliment. » lâche-t-il d’une voix pourtant éteinte et dénuée d’humour avant qu’il ne se fige, heurté par les mots de son frère. « La ferme Caïn, t’as aucun droit de me parler de ça. » le ton est aussi dur que les prunelles et pour la première fois, Marcus laisse paraître un semblant d’humanité. Aussi con soit-il, il sait qu’il a merdé avec Vesper, qu’elle méritait pas qu’il la traite comme ça et s’il serait bien incapable de le lui dire à cœur ouvert, il estime que le fait de le penser le dédouane au moins un petit peu. Il serre un peu le poing, prêt à renchérir mais comme d’habitude, il ne trouve pas les mots pour les défendre, lui et son comportement. Alors il reste silencieux et se concentre sur les bouffées de fumée salvatrices qu’il avale par la cigarette qui continue de se consumer à ses lèvres jusqu’à cette réflexion de son cadet qui lui arrache un ricanement. « Tu m’étonnes. » crache-t-il dédaigneusement en pensant à ses géniteurs. Il ne le dira pas à voix haute, mais il est le plus à même de comprendre ce besoin de sortir, d’échapper au manoir et aux regards de leurs parents, aux questions aussi mais surtout aux attentes et aux jugements silencieux. Marcus, lui, a trop longtemps cherché leur amour quitte à se mettre de côté à de trop nombreuses reprises mais ils n’ont aujourd’hui plus cette emprise sur lui, il est libéré d’un énorme poids et il ne peut que s’en féliciter. Mais alors qu’il jette un regard en biais à Caïn, il se revoit à son âge, influencé, à la fois désireux de liberté et de rendre fier les parents pour que le nom des Flint brille de mille feux et Marcus, il aimerait libérer son frère de cette emprise, mais il n’a aucune idée de la façon de s’y prendre et à l’heure actuelle, dans ce conflit au milieu du terrain de quidditch, il n’est pas ouvert à la réflexion et au moindre effort, alors il joue au con, encore.

Un soupir au bord des lèvres, Marcus écrase une nouvelle cigarette au sol et relève le regard à la réflexion de Caïn. « C’est pas ce que tu disais quand on était gosses. » quand il lui demandait de lui apprendre à voler, quand ils jouaient jusqu’à la nuit tombée, quand ils chutaient ensemble et finissaient par rire aux éclats après une journée vissés sur leurs balais, quand ils se confiaient leurs rêves et leurs désirs et qu’un jour, Marcus, à l’abri des regards de leurs parents, avait affirmé qu’il serait un grand poursuiveur un jour, aussi doué que son idole de jeunesse et que Caïn avait rétorqué de sa petite voix fluette que personne ne pourrait jamais l’égaler. Les réminiscences de leur enfance au bord du cœur, Marcus les repousse d’un raclement de gorge suivit d’un mouvement d’épaules. « Je sais quand tu mens » c’est faux, il ne le sait plus aujourd’hui, ils se sont tellement éloignés qu’ils sont aujourd’hui plus proches d’être des inconnus que des frères mais par cette réflexion, il y a peut-être cette volonté cachée de renouer. Paradoxe à lui tout seul, l’aîné s’approche de son petit frère puis pose une main hésitante sur son épaule avant d’accrocher son regard au sien. Il fait mine de s’apprêter à parler mais sans crier gare, il rassemble ses affaires et les fait tous deux transplaner dans un endroit plus calme, en bordure de la ville de Wimbourne. Sitôt qu’ils atterrissent sur les pavés de pierre, Marcus s’éloigne non sans avoir adressé une œillade à Caïn pour capter sa réaction. « Quoi ? Tu voulais boire non ? Personne que tu connais nous trouveras là pour aller balancer. » il hausse les épaules d’un air nonchalant et se détourne pour dissimuler un sourire en commençant à s’éloigner. Mais voyant que son frère ne le suit pas, il se retourne après quelques mètres. « Alors, tu viens ou pas ? » il ne s’excusera pas de l’avoir fait transplaner sans prévenir, il ne le suppliera pas non plus de le rejoindre, il lui laissera le choix de le suivre pour retrouver un semblant de relation ou de se détourner de sa route sans demander son reste pour en rester là et ne plus avoir à s’enfoncer dans une relation inexistante pour laquelle aucun d’eux n’est capable d’admettre ses tords pour repartir sur de bonnes bases. « Je croyais que tu voulais sortir ? » surrenchérit-il pourtant aux portes de la petite échoppe dans laquelle il se faufile finalement. Parce que Marcus, que Caïn le suive ou non, il a envie d’une bière. Et les langues se délient, après quelques verres, non ?

Caïn Flint
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SERPENTARD - 8ème année

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- Mer 2 Fév - 14:42
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Il était dur avec Marcus, les mots tranchants et c’était sans doute une partie de sa personnalité qu’il montrait le moins. Plus habitué au sarcasme qu’à l’agressivité, il y avait entre les deux frères beaucoup trop de colère et de rancœur pour permettre à l’affection fraternelle de l’emporter sur les autres ressentis – du moins pour l’instant. Parce que Caïn pouvait être aussi piquant qu’il le voulait, sa présence ici trahissait son besoin de voir l’aîné et de s’assurer qu’il allait bien. La part de lui-même qui le détestait préférait dire qu’il s’agissait de constater et d’apprécier à quel point la vie de Marcus était merdique depuis son bannissement et pourtant, le plus jeune des Flint avait l’impression d’avoir été escroqué une nouvelle fois. Lui qui avait passé les dix-sept premières années de sa vie dans l’ombre de ce frère à qui le titre d’héritier revenait de droit et qui n’avait pu cacher son sourire lors de son exclusion par le patriarche il y a plus d’un an avait bêtement cru que cette nouvelle situation, celle qu’il avait tant désiré, lui offrirait enfin ce qui lui manquait pour être pleinement satisfait, se retrouvait aujourd’hui la tête pleine de doutes et les envies d’ailleurs. Marcus aurait dû vivre un enfer pour avoir été déshérité et expulsé de la famille qui l’avait vu naître et grandir seulement, après l’avoir observé voler sur son balai entouré de ses coéquipiers, le bouclé réalisait que ce n’était pas le cas. Et qu’une nouvelle fois, il était le frère envieux. Seulement il n’était pas question de lui faire comprendre et au lieu de ça, il se permit de lui rappeler où était sa véritable place : pas chez les Flint. Et même de le réprimander sur cette manie de fumer alors qu’hypocritement, il en attrapa une sans pour autant l’allumer. « C’est toi qui le dis » répondit le plus jeune en levant les yeux au ciel. L’arrogance, trait commun à ces deux frères que tout n’opposait pas réellement. « Mais t’as raison, t’as au moins besoin de ça pour oublier à quel point tu es minable » Il se défoulait sans réel intérêt autre que verser son venin sur cette personne qui avait longtemps représenté un modèle à suivre avant de devenir son pire ennemi. Celui qui avait tout pendant que lui n’avait rien. Le karma, aurait-il pu dire s’il ne se sentait pas lui-même aussi incompétent pour les tâches qu’on finirait par lui demander au nom des Flint. Une autre insulte fusa et l’évocation de l’ex-fiancée du plus âgé eut au moins le mérite de le heurter. Une fierté pour Caïn qui laissa échapper un rire mauvais. « Oww, aurais-je touché la corde sensible ? » demanda t’il en haussant un sourcil, pas franchement désolé. « T’as raté quelque chose, sa robe lui allait à merveille » rajouta t’il en se rappelant le jour du mariage, celui que Marcus avait volontairement négligé. Et il se moquait de cette fille qui ne représentait rien à ses yeux cependant, le regard noir du garçon lui assurait qu’au minimum, son frère regrettait ses actes. Ou plutôt ses non-actes. Le serpentard avait conscience qu’avec ses mots, il réveillait les querelles - et le poing de Marcus de s'écraser sur son nez - et sans doute le faisait-il exprès. Il avait le besoin ridicule de l’humilier parce que c’était tout ce qu’il méritait pour l’avoir laissé seul dans ce grand manoir des mois auparavant. Un manoir qui lui paraissait vide depuis son départ et que Caïn lui-même désertait à chaque occasion. Un endroit qu’il avait appris à aimer quand il n’était qu’un gamin parce qu’il y avait sa mère, Helena, qui n’était pas si mal avec eux jusqu’à ce que Flint sénior ne s’emmêle mais surtout parce qu’il y avait Marcus. Marcus avec qui il jouait au quidditch dans la cour, avec qui il improvisait une bataille de bavboules même uniquement armé de pierres non-magiques dont certaines finissaient en ricochets dans les flaques d’eau. Ce Marcus-là, loin de celui qui se tenait devant lui mais n’avait-il pas changé lui aussi, au cours des dernières années ? N’avait-il pas changé seulement au cours des trois derniers mois ? Une pensée interceptée par la réflexion de son aîné qui rejoignait en réalité parfaitement ce qui venait de lui traverser l’esprit. « Mais on est plus des gosses. Et on n’en sera plus jamais » Ils étaient des jeunes adultes forcés dans un monde de responsabilités trop compliquées pour eux. Ce Caïn enfant qui adulé son grand frère était loin tandis que le Caïn adolescent refaisait surface parfois, souvent, quand il retrouvait sa jolie lionne comme cet été et les moments inoubliables volés au cœur de l’Ecosse. Et il avait presque envie de croire Marcus qui lui disait qu’il savait quand il mentait mais la vérité, c’est qu’il avait toujours été très doué pour garder ce masque d’indifférence à part peut-être quand son cœur était en jeu. « Tu ne sais rien » répéta t’il simplement parce que c’était ce que son cerveau lui chantait inlassablement. Il ne pouvait rien savoir de sa vie puisqu’il l’avait quittée sans se retourner et sans même chercher à reprendre contact. Et il y avait les regards qui s’accrochaient mais les mots qui ne sortaient pas et dans un mouvement que Caïn aurait préféré remarquer plus tôt, Marcus posa une main sur son épaule pour les faire transplaner. Et lui donner la nausée parce que qui, dans son bon sens, embarquait une autre personne dans son déplacement sans lui demander la permission ?! « Putain Marcus ! » se plaignait-il une fois que la terre retrouvait sous ses pieds et la tête qui ne tournait plus. S’il avait pu le tuer de ses iris, il l’aurait certainement fait. Tout comme il s’apprêtait à lui balancer une nouvelle insulte cinglante mais se stoppa en voyant le Flint s’éloigner non sans lui demander de le suivre. Têtu, il campa sur ses positions alors qu’en fait, c’était un conflit interne qui se jouait désormais dans son crâne. Le suivre ou rentrer chez lui tout de suite, tant qu’il était encore temps. Puis il se rappela être celui qui avait fait le premier pas et que s’enfuir ferait surtout de lui un lâche. Sans un mot, il le regarda s’engouffrer dans un établissement et moins d’une seconde plus tard il entra à son tour, soupir au bord des lèvres. Foutu pour foutu. Ce serait là un énième secret qui ne lui apporterait que des ennuis s’il était découvert. Une habitude, pensa t’il en se moquant de lui-même, les fesses maintenant assises à côté de son frère. L’image était risible d’ailleurs. « On ne me connait pas mais toi si. Tu joues pour leur équipe professionnelle » dit-il en insistant sur le dernier mot et les seules félicitations qu’il était décidé à lui offrir. Ce n’était pas nouveau puisqu’il y était depuis sa sortie de Poudlard mais en parfait petit sang-pur à son père qu’il était alors, Caïn l’avait juste dénigré. « Il était fou de rage, tu sais » lâcha t’il après avoir bu une bonne gorgée de sa bière. Ce n’était pas la peine de préciser de qui il parlait bien sûr. « Plus encore que le jour où tu lui as dit que tu ferais du Quidditch » Il s’en souvenait, le plus jeune, comme le manoir tout entier devait également s’en souvenir. « Puis quelques heures après, il s’est rappelé que j’existais » Le ton était amer parce que ça avait toujours été comme ça. Marcus en premier et lui, en second plan. « Je ne devrais pas être là » laissa t’il entendre en fronçant les sourcils et en se redressant. Peut-être que le dire à voix haute le forcerait à se lever de sa chaise et partir – mais qui voulait-il berner en enfreignant une énième règle aujourd’hui ? Le fils prodigue n’était plus. « Tu regrettes ? » s’échappa de la barrière de ses lèvres, rapidement, trop rapidement, et il se reprit encore plus vite dans ce qu’il espérait faire passer pour un rire sarcastique : « Pas que ça m’intéresse » Pour masquer son vrai ressenti, il avala une plus grosse gorgée de sa boisson, regrettant lui que celle-ci ne soit pas plus forte en alcool.

Marcus Flint
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- Mer 9 Mar - 15:35
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Marcus se doutait bien que les retrouvailles entre frères ne seraient pas réjouissantes mais il ne pensait pas qu’elles seraient si blessantes, ponctuées par tout un tas de joutes verbales. Les non-dits sont si nombreux et le fossé s’est tellement creusé entre eux qu’ils n’ont presque plus rien de deux frères à tel point que seule l’amertume et l’agressivité parviennent à se frayer un chemin entre eux. Les mots tranchants lancés sont leur seul moyen de communication et la douleur qu’ils provoquent semble moindre, parce qu’ils la partagent. Pourtant, et malgré ce qu’ils se font subir l’un à l’autre, ils sont toujours là, preuve que quelque part le lien n’est pas encore totalement brisé et qu’il reste quelque chose à sauver, bien que têtus, aucun d’eux ne soit prêt à le reconnaître. Il suffirait d’un geste à Marcus pour transplaner dans son petit appartement, là où Caïn ne le retrouverait pas car étranger à toute la vie qu’il s’est construite depuis un an, mais il n’y arrive pas. Malgré les piques qu’ils continuent de se lancer l’un à l’autre, il ne parvient pas à se résoudre à partir et à laisser une fois encore quelqu’un derrière lui. « Paraît qu’c’est un trait de famille. » raille-t-il en tirant sur sa clope. Il est minable, mais Caïn n’a rien à lui envier – n’est-il pas celui qui a fait le premier pas pour le rejoindre ? Quant à leurs parents… les qualifier de minables reviendrait à les traiter avec un respect qu’ils ne méritent pas, l’un comme l’autre. Bien peu enclin à penser à eux, Marcus éloigne ses géniteurs de son esprit tout en concentrant son attention sur son frère et cette clope qu’il ne daigne pas allumer et qui lui donne juste envie de l’arracher pour le faire lui-même. Il se retient et commence plutôt à jouer avec son pied dans l’herbe fraîche qu’il s’amuse à salir, creusant jusqu’à soulever la terre pour se divertir, jusqu’à finalement se figer et tout arrêter à la mention de Vesper et de la robe qu’elle portait le jour qui était censé symboliser leur union. Cet évenement que Marcus avait lâchement fui sans une hésitation et sans un regard en arrière. « Fais gaffe à ce que tu dis, Caïn. » dit-il d’une voix froide, presque menaçante en fronçant les sourcils. « Tu es mon frère, mais ce n'est pas ça qui me retiendra de t’en mettre une. » mâchoire serrée, il lui jette un regard noir l’air de dire "sujet clos" avant de recommencer son petit manège sur l’herbe de son pied, mais cette fois dans l’optique de se défouler. Il s’en contrefout d’être en train de saccager le terrain, il doit bien exister des jardiniers ou des mecs pour réparer tout ça, et il a besoin d’évacuer la frustration pour ne pas coller son poing sur le nez de son frère. Marcus sait au fond que Caïn à raison, mais ça ne veut pas dire qu’il aime l’entendre dans sa bouche pour autant, surtout après un an de séparation. Il n’est peut-être pas le couteau le plus aiguisé du tiroir, mais il comprend ce que cherche Cain à travers ses provocations, il veut se venger et le voir sortir de ses gonds, et l’ancien serpent n’a clairement pas envie de lui donner ce plaisir et se retient avec grand mal tout en essayant de détourner le sujet vers leur enfance, ce qui a le don de l’adoucir un instant quand il repense à tous les bons moments passés durant ces années où l’insouciance les berçait encore. Quand le manoir n’était pas encore devenu étouffant par les trop nombreuses responsabilités pesant sur leurs épaules ou quand leurs rires apportaient de la vie aux couloirs sombres de leur demeure. Marcus jette un regard en biais à Caïn quand il s’exprime à nouveau et se fait la réflexion de combien ils ont changé, tous les deux. Caîn n’est plus le chétif petit garçon qui lui courait après partout sur leur terrain et lui n’est plus l’adolescent fier d’être le modèle du plus jeune. La dureté se lit dans leurs yeux et particulièrement dans ceux de Caïn forcé de grandir trop tôt, lui aussi, dans un monde impitoyable dominé par de grandes têtes, comme leur père à qui ils ne pouvaient rien refuser. Soudain frappé par la maturité de son frangin, Marcus hoche la tête dans un mouvement presque imperceptible pour confirmer les propos de son frère ; ils ne sont plus des gosses, et ils ne le seront plus jamais. C’est avec cette phrase en tête que Marcus décide d’agir et de ne plus rester planté là. Il ne sait d’ailleurs même pas trop ce qu’il fait, ni pourquoi il s’obstine à vouloir partager la compagnie de son frère après tout ce temps écoulé. Pourtant il ne lui demande pas son avis avant de le faire transplaner pour l’emmener ailleurs à l’abri des regards et l’entraîne avec lui pour partager un nouveau moment entre frères rempli d’émotions. Un ricanement s’échappe de ses lèvres à l’atterrissage, incapable de retenir la moquerie et pas le moins du monde désolé pour son petit tour, une maigre vengeance pour toutes les piques balancées par le jeune sorcier au cours des dernières minutes. « T’as une petite mine, t’as besoin verre d’eau et d’un câlin ? » il se moque encore, savourant le teint blafard de son frère et ignorant les menaces des pires souffrances dans ses iris. Puis sans demander son reste, il s’éloigne déjà pour rejoindre le bar le plus proche. Quitte à continuer cette entrevue, autant le faire autour d’un verre pour mieux se supporter. Il comprend l’hésitation de Caïn à le suivre et quelque part, il se dit que tout serait plus facile s’il décidait de repartir. Ils repartiraient vivre leur vie et abandonnerait toute tentative de renouer pour mieux s’oublier à nouveau. Mais force est de reconnaître qu’ils ne peuvent pas s’oublier, quand bien même le voudraient-ils plus que tout, ils sont liés pour l’éternité. Marcus l’observe s’asseoir à ses côtés sans pouvoir déterminer si c’est une bonne idée et d’un air qui se veut nonchalant, commande des bières pour eux. « J’suis sûr que même toi tu pensais pas que j’y arriverais. » lâche-t-il d’un ton amer en réponse au sous-entendu de son frère sur son appartenance à une équipe professionnelle. Sa bière au bord des lèvres, il se perd un moment dans ses pensées jusqu’à entendre à nouveau la voix de Caïn se lancer dans des aveux qui le glacent sur place. Le plus âgé fronce les sourcils en essayant d’imaginer son père garder la face en public, pour finir par exploser une fois arrivé au manoir. Dans son égoïsme, il n’avait pas pensé aux conséquences de ses actes et avait préféré fuir sans se retourner et sans dire au revoir. Il a la décence de baisser le regard vers sa bière, incapable de regarder son frère trop longtemps dans les yeux mais relève la tête quand il balance sa question. Comme figé, la bouche pâteuse, il ne parvient pas à trouver les mots tant ses pensées sont envahissantes et s’entremêlent. Il reste silencieux quelques secondes le temps de trouver quoi dire et finit par repousser sa bière. « Elle est dégueulasse cette bière, j’vais commander autre chose. Whisky ? » elle est pas si dégueulasse, la bière, c’est sa manière détournée à lui de dire qu’il a besoin de quelque chose de plus fort et d’après le visage de Caïn, il devine que c’est aussi son cas. Il ne faut qu’une poignée de secondes remplies d’un lourd silence avant qu’un serveur ne leur ramène quelque chose de plus fort. Marcus s’empresse d’en avaler quelques gorgées, grimaçant au moment où le liquide vient brûler sa gorge avant d’en apprécier chaque goutte s’infiltrant dans son organisme. « Je regrette pas d’être partit. » lâche-t-il finalement de but en blanc quand plus rien ne laissait espérer une réponse. Il avale trois nouvelles gorgées pour se donner du courage avant de marmonner quelques mots quasi-incompréhensibles. « J’voulais pas te laisser tout seul. » il glisse un main lasse sur son visage, sans trop savoir quelle tournure donner à ses mots, il n’a jamais été très doué pour ça. « J’en ai rien à foutre qu’Augustin était fou de rage. » et c’est vrai, ça fait bien longtemps qu’il sait qu’il n’est rien de plus qu’une vaste déception pour son père et plus encore qu’il se fout de le mettre en rogne. « Mais j’ai jamais voulu qu’ça te retombe dessus. » marmonne-t-il à nouveau, le nez plongé dans son whisky pour éviter son regard. Il triture la serviette en papier dont il déchire de petits morceaux. « J’suis pas… Enfin j’suis… tu sais. » il est con, il est pas doué pour dire qu’il regrette, il est un peu égoïste, aussi. Tout un tas de choses qu’il n’arrive pas à dire à voix haute. Tout comme il n’a jamais réussi à dire à V qu’il aurait aimé que les choses se passent autrement entre eux. « J’regrette juste la façon dont ça s’est fait. » il regrette de l’avoir abandonné, seul, aux mains de leur géniteur. Il regrette aussi d’avoir pu blesser Vesper sur son chemin, mais jamais il ne regretterait ni ne s’excuserait d’être enfin libre de ses choix et de se construire sans l’influence d’une famille qui ne voyait en lui qu’un minable vaurien dont ils avaient honte.

Caïn Flint
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- Mer 23 Mar - 0:23
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Famille. Un mot qui faisait écho dans sa tête et auquel il avait de plus en plus de mal à se rattacher, Caïn, alors que durant des années, c’était la seule chose qui comptait. Porter le nom de Flint, l’honorer comme ses ancêtres avant lui, tout ça lui semblait ridicule aujourd’hui tandis que tout ce qu’il portait réellement était le poids des erreurs de son paternel. Une faillite à peine maîtrisée par Augustin, un héritier déchu et un deuxième – ou plutôt un de remplacement – en proie constante aux doutes. Et il avait du mal à croire qu’un an plus tôt, tout avait été différent. Et entendre son frère prononçait ce nom commun qui avait tant signifié pour lui le fit rire, d’une ironie que quiconque aurait pu être en mesure de comprendre. S’ils en avaient été une un jour, une famille, il ne restait rien d’autre que l’amertume à l’heure actuelle, la rancune mêlée à la déception. Celle que Caïn avait ressenti quand le jour de son mariage, Marcus avait préféré la fuite à l’honneur des siens. Le plus jeune n’était pas assez bête pour croire que cette union aurait arrangé tous leurs soucis – financiers et plus – mais elle aurait pu y contribuer et son aîné avait tout gâché ; en plus de blesser la sorcière concernée. « Eh bien vas-y, Marcus, qu’est-ce que tu attends ?! » le provoqua t’il un peu plus, sachant que l’endroit ne permettait pas au sang-pur de faire ce qu’il voulait. Il était au travail, d’une certaine façon, même si celui-ci ne consistait pas à rester derrière un bureau. Il était en colère, Caïn, contre Marcus, contre les Flint et leurs stupides attentes, et surtout en colère contre lui-même. Est-ce qu’il s’agissait de la raison pour laquelle il avait inconsciemment cherché à voir son frère ? Certainement, même s’il ne le réalisait pas. Parce que Marcus avait toujours été là, devenant chaque fois l’objet de son irritabilité, par habitude d’abord mais aussi par choix. Et il n’était pas fier d’avoir été un vrai con avec son frère mais le passé ne pouvait être changé et les circonstances de leur éducation avaient mené à ce comportement odieux. « Coward » glissa t’il en soupirant, sachant qu’utiliser cette insulte n’était pas la chose la plus intelligente à faire. Mais il s’en moquait de bien faire, sa présence dans cette ville, loin de celle où il vivait, n’était pas anodine et s’il y avait des chances que jamais Caïn ne revoit Marcus après ça alors il lui fallait au moins le courage de lui dire ce qu’il n’avait pas pu faire avec son départ et sa disparition. Et si pendant une minute, il aurait pu se laisser attendrir par des souvenirs d’enfance, ceux là qui lui envahissaient l’esprit depuis qu’il avait vu le joueur de Quidditch sur son balai, il fut celui qui les ramena à la réalité en faisant le constat qu’ils n’étaient plus des gosses. Ils en étaient même très loin et si Caïn avait parfois toujours des réflexes et réflexions de gamin, l’été précédent sa septième année avait au moins eu le mérite de le faire grandir. Ce qui, apparemment, n’était pas le cas de Marcus qui, dans un geste auquel le plus jeune ne s’attendait pas, l’embarqua dans un transplanage non-prévu et parfaitement désagréable. Il se rappelait le jour où l’aîné avait reçu son permis – le jalousant, comme chaque fois pour tout obtenir avant lui – mais avait-il au moins les capacités de transplaner avec quelqu’un d’autre ?! Première pensée qui atteignit son cerveau heureusement pas endommagé avant de jurer et de devoir supporter les moqueries de Marcus. « Fuck you » répondit-il à celle-ci, réalisant que son langage aurait été loin d’être apprécié en public ou devant les parfaits petits amis de ses parents. Et cela suffit à faire intérieurement rire le jeune adulte rebelle ; ce qu’il était désormais en enfreignant toutes les règles. Il pourrait ajouter s’arrêter dans un bar et boire un verre avec son frère renié puisque malgré l’hésitation, Caïn l’avait suivi à l’intérieur et s’était installé à ses côtés. « J’ai surtout pensé que tu ne tiendrais pas deux mois » Marcus n’était pas le garçon le plus stable qu’il connaisse après tout. « Mais c’est logique finalement. C’est le seul domaine dans lequel t’étais bon à Poudlard » Un pique déguisé en compliment en soit, leur manière de communiquer depuis presque toujours. Et parler de cette carrière particulière remémorait à Caïn des souvenirs comme le jour où le paternel avait réalisé que Marcus ferait de sa passion son métier plutôt qu’endosser une carrière ministérielle – ou tout autre job ennuyant à mourir. Et plus récemment, celui où son frère avait été banni parce qu’aux abonnés absents auprès de sa future femme pour le serment à vie. Il aurait pu s’arrêter là, le bouclé, se taire et boire sa bière en silence ou même partir, retrouver le manoir, retrouver Bea au beau milieu de l’Ecosse, mais il était là, incapable de bouger. Sans doute avait-il besoin de cette discussion plus que de tout le reste. Hochement de tête à sa proposition de whisky, il garda néanmoins les yeux sur ses mains, sachant que trop bien la mine que Marcus devait aborder maintenant. Les premiers mots du brun le firent pourtant relever les iris vers lui, dans l’impossibilité de savoir si à cet instant, il l’enviait ou le détestait. Les deux certainement. Il ne répondit rien parce que, que pouvait-il dire alors que depuis des semaines, il y avait chez lui ce même désir d’émancipation ? « Mais tu l’as fait » lâcha t’il quand même d’un ton amer. « Tu étais l’aîné, c’était ton rôle d’assumer » Très hypocrite quand on savait que Caïn avait, depuis longtemps, rêvé de ce titre d’héritier et de tout ce que ça comportait. Voyant le sportif galérait pour trouver ses phrases, il se contenta de le regarder et de ne pas lui faciliter la tâche. C’était nul, presque méchant mais il le méritait. « Un an et demi pour faire tes excuses, je crois pouvoir dire que c’est ton pire record » osa t’il sans remord en levant son verre à la bouche pour en boire une bonne gorgée, retenant une grimace à la chaleur descendant le long de sa trachée. « Enfin, ce qui se rapproche le plus d’une excuse en tout cas » Lui n’avait que très peu de mal à formuler ses pensées quand il le savait – un défaut, quand on réfléchissait, parce qu’on attendait plus souvent de lui une parfaite indifférence. « J’espère que ça valait le coup » De tout abandonner comme il l’avait fait… mais même si ça le tuait de l’admettre, Marcus n’avait pas l’air malheureux. Avalant le reste de son whisky d’une seule traite, il tendit son verre en direction du barman pour qu’il le resserve. « C’est pour lui, il me doit bien ça » annonça t’il au garçon en pointant son frère du doigt. « Puis comme tu sais, les gallions se font rares dans ma poche » Le seul réellement au courant et avec qui il pouvait se permettre ce genre de blague pour l’instant. « Je devrais te remercier, grâce à toi au moins, ils ne parlent pas de mariage » Certainement parce qu’ils n’avaient pas envie de voir le second suivre le chemin du premier et pour être honnête, ça l’arrangeait beaucoup. A cette pensée, le visage de Bea apparût dans sa tête et il dut retenir un sourire – que Marcus ne comprendrait pas – de franchir la barrière de ses lèvres. « Tu vis seul ? » Cette fois, il n’avait pas su bloquer les paroles de sortir – il blâmait cette image de la rousse pour cette question –  et il s’empressa d’ajouter : « Oublie, ce ne sont pas mes affaires » tout en balayant d’une main. Ca ne l’était pas du tout et pourtant, il avait quand même envie de savoir.  

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- Ven 8 Avr - 14:28
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« Tu vaux pas la peine que j’abîme mes poings. » c’est du moins ce que Marcus aurait pu dire à Caïn, s’il ne s’était pas retenu au dernier moment. Il a beau avoir fini son entraînement et ne plus avoir la casquette de joueur pour le reste de la journée, il reste un Frelon envers et contre tout et déclencher une bagarre ternirait non seulement sa propre image, mais aussi celle de son équipe en plus de lui risquer une expulsion de ce club qu’il a eu tant de mal à intégrer. Il bouillonne de rage pourtant, en témoigne sa mâchoire serrée, ses épaules tendues et ses poings crispés qui le démangent d’autant plus quand Caïn souffle cette insulte, ce coward qui manque de le faire vriller. Il doit faire preuve d’un self-control qu’il ne se connaît pas pour se retenir de l’empoigner par le col et de lui foutre son poing dans le nez. Les retrouvailles entre frères, loin d’être réjouissantes, prenaient une tournure encore plus désagréable pour Marcus qui souhaitait déjà partir en transplanant loin de son frère et ses remarques acerbes. Après sa fuite et un silence de plus d’un an, il n’espérait pas de retrouvailles émouvantes et fraternelles et ne s’attendait d’ailleurs à rien de précis puisqu’il ne pensait pas le revoir de sitôt, mais malgré ça, la déception lui serrait le cœur. Quelque part, il sait qu’une part de lui mérite ces piques, la colère de Caïn et que ce dernier profite d’être loin de la pression familiale pour se défouler sans le regard des autres, mais Marcus n’est pas prêt à encaisser cet acharnement pour autant. Et s’il ne peut pas se venger de ses attaques par les poings, il trouve vengeance par son transplanage surprise qui a le don de déstabiliser son petit frère ce qui n’a pour effet que de faire grandir un sourire sur le visage de l’ancien serpent qui trouve enfin justice et réparation par cet air offusqué. C’est à peine s’il relève la nouvelle insulte, hausse les épaules d’un air nonchalant, ravi de son petit effet - Caïn avait voulu jouer, Marcus avait gagné.

S’il pensait avoir vraiment gagné, c’est à tort, car aussitôt qu’ils sont installés, les joutes verbales reprennent de plus belles. Il grogne à sa réflexion, mais ne peut pas lui en vouloir, il n’a jamais été très stable et s’il n’avait pas réussi à entrer dans l’équipe, qui sait ce qu’il aurait réussi à faire ? « Bien meilleur que tu ne le seras jamais. Mais merci, petit frère, on peut dire que tu as le sens du compliment » Et dans toute la splendeur de son ironie, il lève les yeux au ciel, conscient qu’il devrait se contenter de ce compliment déguisé et qu’il n’aurait jamais rien de plus. Ça fait bien longtemps qu’il n’attend plus rien de sa famille de toute façon, ni fierté, ni compliment et encore moins d’affection. En embrassant cette carrière, il avait commencé à creuser le fossé entre ses parents et lui qui, inquiets de le voir lui échapper, avaient accéléré le processus pour arriver à museler leur fils aîné, ce qui n’avait servi qu’à l’éloigner un peu plus, jusqu’à marquer la fin de sa vie d’héritier de la famille Flint, ce que Caïn se fait un plaisir de lui rappeler au travers de ses piques, de ses questions ou du rappel amer de la réaction d’Augustin, déçu d’avoir un fils tel que lui qui déviait en tout point du chemin qui avait été tracé pour lui. S’il ne cherche pas à se justifier pour ses actes, Marcus tente toutefois d’expliquer les raisons de son départ et, dans toute sa maladresse, partage quelques regrets qu’il peine à prononcer. Le cadet ne voit-il pas les efforts de son frère ? Il n’a en tout cas aucune envie de lui faciliter la tâche et le joueur de quidditch regrette presque de se confier ainsi à lui si c’est pour récolter ce genre de réactions. « Qu’est-ce que t’attends de moi Cain ? » Crache-t-il finalement d’un ton colérique en le voyant continuer de le provoquer. « Va pas me dire que ça t’as pas arrangé un peu, tu crois que je sais pas que t’as toujours voulu prendre ma place pour être le parfait petit héritier ? » On le dit stupide, Marcus, mais il n’est pas complètement aveugle. Et depuis que les relations entre frères se sont dégradées à l’époque de Poudlard, il sait combien Caïn voulait ce qu’il haïssait. « T’as tout ce que t’as toujours voulu non ? C’est toi l’héritier, t’es le premier, la petite fierté de nos parents alors qu’est-ce que t’attends de moi ? » Il pourrait lui proposer de s’enfuir, de venir vivre avec lui, mais ce serait compromettre son avenir et leur relation est loin d’être suffisamment forte pour qu’il s’autorise ce genre de proposition. « J’ai plus Helena sur le dos pour me foutre la pression, rien que pour ça, ça valait le coup » raille-t-il en finissant son verre tandis que Caïn prend l'initiative de commander deux verres de plus, ce qui n’est pas pour déplaire à Marcus qui se contente d’un geste de la tête au barman pour approuver les mots de son frère. Il y a la réflexion de l’argent, et le sportif soupire. Après des années à se serrer la ceinture, il peut enfin vivre confortablement sans se soucier d’avoir une image à garder, comme c’était le cas pour ses parents. Sourcils froncés, Marcus hésite un court instant avant de soupirer. « Ecoute si t’as besoin d’argent j’peux t’aider. Toi, pas les parents. » insiste-t-il, préférant ne plus rien avoir à faire avec Augustin et Helena qu’il refuse de voir utiliser son argent gagné de son propre chef, avec son talent et sans l’aide, le piston, l’influence ou la pression de quiconque. Il lâche un rire gras à la mention du mariage et préfère se plonger dans son verre de whisky pour en finir son contenu plutôt que de penser à ses propres fiançailles échouées. « Ils veulent pas que tu suives le même chemin que moi » se moque-t-il de ses parents. Ça les tuerait sûrement de voir Marcus, puis Caïn vivre heureux loin de leur influence et de leur famille pourrie jusqu’à la moelle, ils en mourraient s’ils voyaient Caïn marcher dans les pas de son frère et déshonorer leur famille comme lui l’avait fait. Mais passer à l’acter, prendre cette liberté si méritée, ça lui avait fait un bien fou. Il vivait de sa passion, et de la manière souhaitée dans son petit appartement, pensée qui rejoint d’ailleurs la question de son frère qui lui fait relever un sourcil. « t’es bien curieux aujourd’hui j’trouve. » mais sa réflexion lui arrache un sourire alors qu’il hausse les épaules. « j’ai un petit studio ici à Wimbourne pour les semaines d’entraînements les plus intensives, mais j’ai un appart dans le centre de Londres. » un nouveau verre lui est apporté dans lequel il trempe ses lèvres. Ce n’est pas tout à fait la réponse qu’attendait Caïn, mais il se fait un plaisir de le faire mariner pour l’emmerder un peu. « Mais ouais j’vis seul. » finit-il par avouer. « Pourquoi, tu veux une planque pour quand tu pourras plus supporter Helena et Augustin ? » il se moque, sans toutefois laisser entendre aucune trace de méchanceté. Si ce rendez-vous commençait sous de mauvais auspices, l’ambiance s’est enfin calmée. Pour combien de temps, Marcus ne saurait le dire, mais c’est déjà un premier pas dans ces retrouvailles aussi inattendues que douloureuses. « Sérieusement Caïn, pourquoi t’es venu ? T’as besoin d’un truc ? »

Caïn Flint
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SERPENTARD - 8ème année

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- Mer 20 Avr - 21:27
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C’était facile d’en vouloir à Marcus, il l’avait fait toute sa vie. Caïn n’avait cessé de lui reprocher son existence, bien trop avide de pouvoir, avide d’obtenir cette place d’héritier qu’on avait donné à un sorcier qui, à son avis, ne le méritait pas. Son aîné n’avait jamais été assidu, qu’il s’agisse des cours à Poudlard ou de leur éducation par des tuteurs et professeurs particuliers dès leur plus jeune âge pourtant, c’était à lui que revenait le rôle de successeur principal tandis qu’à côtés, ses efforts pour bien faire avaient été vains. Jusqu’à l’année dernière et ce moment crucial où Marcus avait tourné le dos à sa famille pour s’enfuir et faire sa vie, seul et surtout sans autorité parentale. Rêve devenu réalité puis cauchemar en réalisant ce qu’impliquait être le premier, Caïn avait eu la seule réaction qu’il connaissait vraiment dès lors que ça concernait le plus âgé : le blâmer. Encore et encore. Il y aurait toujours une raison de lui en vouloir, n’est-ce pas ? Parce que leur relation se résumait peut-être qu’à ça et qu’ils étaient incapables d’être autre chose que des frères de sang qui se reprochaient tous les malheurs du monde. La colère chez Caïn se traduisait plus souvent par des paroles cassantes plutôt que des gestes et sur ce point, les deux garçons s’opposaient totalement. Il savait, le Flint, que chercher Marcus revenait à devenir son punching-ball l’espace de quelques minutes mais ça ne l’arrêtait pas pour autant. Pur la première fois depuis longtemps, le joueur de Quidditch l’étonna en se retenant et à cet instant, le sorcier réalisa que peut-être, son frère avait changé. Une pensée qui le perturba plus que prévu et sa confusion permit au plus vieux de transplaner sans lui demander son opinion, agitant sa fureur au passage. Une rage qu’il contrôla à peine mais l’invitation à le rejoindre dans ce bar lui empêcha toute nouvelle insulte, se retrouvant bien trop rapidement assis sur l’un des grands tabourets pour une vraie discussion, aussi étonnante que rare entre ces deux Flint dont le lien de parenté était évident à n’importe qui doté d'un bon œil. « Surtout parce que je n’ai pas eu l’occasion de m’exercer en jouant dans l’équipe mais crois ce que tu veux » Pas question de passer pour le plus nul ici même s’il n’était rien en comparaison du joueur professionnel. « De rien » lâcha t’il en haussant les épaules, ne voyant absolument pas le problème de cette remarque. Ils n’avaient jamais été branchés très déclaration l’un avec l’autre et il y avait des chances pour que ce soit ainsi jusqu’à leur mort. Et si Caïn semblait jouer au plus malin avec Marcus en le provoquant, il ne s’était pas attendu à cette première question qui le désarçonna. Qu’attendait-il de lui ? De cette rencontre interdite au fin fond de Wimbourne dans un endroit qu’il ne fréquenterait sans doute plus jamais après aujourd’hui ? Il détourna le regard, préférant poser ses yeux sur son verre plutôt que sur Marcus de qui il sentait les pupilles sur lui, à l'arrière de son cou. « Tu ne comprends rien » répondit le brun en secouant la tête, rire loin d'être amusé. « T’as jamais rien compris » insista t’il sans joie et le simple constat de ce qu’avait toujours été leur vie finalement. « Je voulais juste… qu’ils me voient comme ils te voyaient » Parce que c’était là la conclusion à laquelle il était arrivé au cours des derniers mois même si ça lui faisait du mal de l’avouer à voix haute. « Je ne voulais pas que ça se passe comme ça » Mais malheureusement il ne pouvait rien y changer et ne voyait aucune issue possible à cette situation. Dans ces rêves les plus fous, ils travaillaient ensemble, épaule contre épaule, pour remonter la pente et redorer le nom des Flint cependant, rien ne ressemblait à un rêve dans cette vie toute tracée pour eux. Lorsque le prénom de sa mère fut mentionné et cette pression évoquée qu’il était le seul à ressentir maintenant – bien qu’elle tentait, selon lui, de faire de son mieux pour l’épargner – Caïn avala plutôt une gorgée de son verre, réfutant l’envie de polémiquer sur lequel des deux Flint était le pire. Parce que clairement pour lui, ils se valaient totalement. Et les magouilles passées d’Augustin les ayant menées à leur perte rendait le paternel beaucoup plus détestable à ses yeux (pour l’instant) alors qu’il venait justement de faire une remarque sur le sujet. « J’suis pas encore désespéré au point de faire la manche, Marcus » Une réponse qui sortit plus durement qu’il ne l’avait désiré mais le sang-pur était trop fier pour admettre qu’il avait besoin d’aide au niveau financier. Et il n’était pas question de dépendre de son aîné, qu’importe le salaire qui entrait sur son compte en banque à la fin de chaque mois. Il refusait de s’abaisser à ça et faisait avec ce qu’il avait – et surtout avec ce qu’il n’avait pas. Certain que tout finirait par s’arranger parce que son égo n’acceptait aucune autre solution, il secoua la tête pour appuyer ses propos avant de le remercier, en quelque sorte, d’avoir fait la bêtise d’abandonner sa fiancée à l’autel puisque grâce à ça, les Flint ne projetaient pas de le forcer à se marier à une fille de bonne famille même pleine aux as. Et ce n’était pas idiot en plus de lui permettre de ne pas avoir à se soucier de voir son avenir attaché à une sorcière inconnue. Curieux, chose qui ne manqua pas d’interpeller Marcus, Caïn soupira visiblement ennuyé d’avoir été affiché de cette manière. « Il faut savoir ce que tu veux. Quand je ne m’intéresse pas à toi, ça te fait chier et quand je m’intéresse à toi, ça te fait chier aussi » lâcha t’il sans filtre, loin des bonnes manières qu’on lui avait toujours apprises. Accrochant le regard de son aîné, celui-ci abdiqua en l’informant des deux appartements qu’il louait et le bouclé ne trouva rien à redire, hochant simplement la tête. Au moins, il pouvait affirmer que son frère vivait bien et c’était réellement tout ce qui lui importait. « Le manoir est bien assez grand pour les éviter, je te rappelle » Et pourtant, il le remercia d’un coup d’œil pour cette interrogation qui n’avait sans doute rien d’anodin. Trouver refuge cet été n’avait pas été compliqué – il lui avait suffit de transplaner dans les Highlands mais bien sûr, il ne pouvait pas lui dire ça. Une bonne partie de son verre de whisky ingurgité, il aurait pu s’étouffer aux prochains mots du plus âgé tellement la question le frappa avec véhémence malgré tout il resta silencieux de longues secondes – ou minutes, il ne sut dire – conscient des iris de son frère posées sur lui, celles du barman aussi qui s’attendait certainement à un nouvel éclat de voix seulement, il n’en fit rien. Au lieu de ça, il avala le reste du liquide ambré, presque ravi de constater qu’il pouvait encore sentir sa gorge le brûlait et tourna fatalement la tête vers Marcus. « Peut-être que j’avais juste besoin de mon grand frère » s’échappa de ses lippes, toute trace d’humour oubliée et remplacée par une sincérité débordante et inhabituelle entre ces deux-là. Le cœur éraflé par cette confession qu’il n’avait pas anticipé, la pudeur revint rapidement et il se racla la gorge, gêné, avant de se lever. Caïn posa une main sur l’épaule du deuxième – mais premier – Flint et lui offrit un hochement de tête. « See you later » bro. Il avait fait un pas en venant jusqu’ici et si lui-même se surprenait de cette action impulsive, il y avait l’espoir, profond, que ce ne soit pas la dernière fois qu’ils se voyaient. C’est avec cette réflexion en tête qu’il sortit de l’établissement et transplana, pas encore prêt à rentrer chez lui.

Marcus Flint
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- Ven 22 Avr - 19:33
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Ils se défient, s’opposent et se confrontent, se remémorent des souvenirs pour mieux se les balancer au visage avec hargne et rancœur. Ils trouvent leur seul moyen de communication dans leur façon de se blâmer l’un l’autre pour des erreurs passées et de continuer à s’en vouloir à tord et à travers. Incapables de redevenir frères le temps d’un verre, tout semble opposer les deux Flint qui ne renouent qu’au travers de piques bien envoyées destinées à toucher, à provoquer et à blesser. Si les retrouvailles ne sont pas des plus réjouissantes, aucun des deux frères ne cède à ses pulsions et c’est aussi en ça que sont observés les premiers changements aussi bien dans leur relation que dans leurs caractères respectifs. De nature impulsif et imbécile, Marcus n’a jamais été de ceux qui savent se contenir mais cette rencontre fait l’exception… à peu près puisqu’il ne peut pas s’empêcher de provoquer lui aussi, de jouer et d’emmerder son frère – parce que ça a toujours fonctionné ainsi. Assis face à Caïn, Marcus prend conscience que si ses mots le touchent autant, c’est parce que son petit frère a toujours su où frapper, et quelle force mettre dans ses attaques. Il est par ailleurs l’un des rares à savoir le faire sortir de ses gonds ainsi et quelque part, même s’il n’ose l’admettre, l’aîné sait que c’est uniquement par son frère a raison sur la plupart des points qu’il lui reproche. Pour autant, il ne regrette pas ses choix. Depuis son bannissement, il est plus léger, a les épaules moins lourdes de poids trop lourds à porter et se sent moins coincé dans la peau d’un autre. S’il n’a pas encore d’idée précise de qui il est, il ne cherche plus à être qui il n’est pas pour combler les désirs et attentes de ses parents et se sent ainsi mieux qu’il ne l’a jamais été. Et Caïn, aussi rancunier soit-il, n’est pas aveugle au point de ne pas voir combien son frère semble plus léger maintenant qu’Helena et Augustin ne sont plus derrière lui à guetter le moindre de ses faux pas. Est-ce qu’il aurait pu faire les choses différemment pour éviter de blesser Caïn – et Vesper – sur son passage ? Sans aucun doute, mais ressasser ne ferait qu’enfoncer le couteau de la plaie, il ne peut pas changer le passé et ne peut que se contenter d’apporter des explications bancales à son frère. Malgré celles-ci, Marcus ne comprend pas ce que cherche Caïn. Il a eu l’occasion de penser à son frère pendant cette année passée bien sûr, mais pourquoi revenir maintenant, alors qu’il a tout ce qu’il a toujours voulu – avoir sa place. Sourcils froncés, il attend une explication que Caïn ne lui donne qu’à moitié et serre la mâchoire. « C’est toi qui comprends pas Caïn. » manque-t-il de le couper d’un ton sec. « J’ai jamais été… » - « J’ai toujours… » Les mots ne sortent pas naturellement et le joueur de Quidditch se maudit pour son incapacité à s’exprimer. La main serrée sur son verre, Marcus pousse alors un soupir et lève une main lasse sur son visage tout en évitant soigneusement le regard de son jeune frère. « Je les ai toujours déçus ok ? Je t’assure que tu veux pas qu’ils te voient comme moi. Ils… » comme un raté, parce que c’est ce qu’il est aux yeux de ses parents, n’est-ce pas ? L’aîné raté en qui ils plaçaient tous leurs espoirs et qui n’a fait que les décevoir encore et encore. Il lâche son verre pour serrer un peu plus le poing tant il se déteste de ne pas arriver à exprimer ce qu’il souhaite dire parce que malgré tout, ça lui reste difficile à accepter ; il n’a toujours été qu’un foutu poids pour ses géniteurs et il n’ose imaginer leur soulagement à l’idée que ce soit le parfait Caïn qui soit devenu leur héritier. « Tu veux pas qu’ils te voient comme moi. » insiste-t-il simplement, sans toutefois préciser sa pensée. Il finit son verre cul sec, agacé de s’être ainsi mis à nu – et de façon aussi maladroite qui plus est, s’agace encore un peu plus face au refus du jeune Flint face à l’aide qu’il lui propose, même s’il ne l’aurait sans doute pas acceptée non plus si les rôles avaient été inversés. « Débrouille toi tout seul alors, mais si… Fin démerde toi. » il soupire, n’a même pas envie de réitérer l’offre et se contente de balayer le reste de la conversation d’un revers de la main et finalement, peut-être qu’il aurait dû insister plutôt qu’essuyer cette nouvelle pique de l’étudiant sur sa vie privée qui le fait lever les yeux au ciel, quoiqu’un faible sourire vienne éclaircir son visage. « Les parents adoreraient te voir parler comme ça. » siffle-t-il admirateur, sur un ton plus léger et enclin à la plaisanterie avant de satisfaire sa curiosité. Mouvement de tête tacite en réflexion au manoir, lieu d’habitation devenu terne depuis que leurs rires d’enfants ne résonnent plus dans les longs couloirs de la demeure, Marcus préfère refouler ses souvenirs, oublier le manoir et ses parents pour réitérer sa demande – connaître la vraie raison de la venue de Caïn. S’il refuse son argent, son aide et qu’il n’est pas non plus venu le frapper où venger son abandon, Marcus ne comprend pas les raisons qui ont poussé son frère à venir le voir. Il ne songe pas un instant qu’il l’a fait par pu plaisir et qu’il avait réellement envie de le voir, ça lui paraît tout simplement insensé après tout ce temps. Alors quand l’aveu de Caïn vient briser le silence, Marcus fronce les sourcils et se fige sur place. C’est à peine s’il remarque ce battement de cœur loupé et cette pique de surprise et de douleur face à l’aveu qui vient érafler un cœur déjà bien trop abîmé. Il reste longuement interdit, sans savoir quoi dire, comment réagir. Lui n’a jamais été doué pour ce genre d’aveux et ne sait pas comment le prendre. Après toutes ces piques envoyées, tous ces reproches et ces galères depuis leurs retrouvailles, il n’imaginait pas qu’un tel aveu viendrait le surprendre. Il aimerait que ce soit plus simple, il aimerait ne pas hésiter et dire à Caïn tout ce qu’il voudrait entendre, il aimerait simplement savoir quoi dire mais ce n’est pas le cas, rien n’est simple entre eux, ça ne l’a jamais été. Il ouvre la bouche, mais aucun son n’en sort – il ne saurait pas quoi dire. Alors impuissant, il regarde Caïn reprendre contenance et se lever et la gorge serrée, ne réagit pas non plus quand ce dernier pose une main sur son épaule. Une sensation de froid laissée par sa main quand il la retire, c’est quand il sent son frère commencer à lui échapper qu’il décide de le retenir : « Caïn ! » le prénom crié avec un peu trop d’entrain, il se racle la gorge et se ressaisit, puis frotte sa nuque pour masquer son trouble. « Envoie-moi un hibou si t’as besoin de quelque chose ou quoi. Enfin j’sais pas, peu importe. Mais je suis pas loin. » il marque une pause « 'Fin tu peux m'écrire même si t'as pas besoin, tu sais » il est mal à l'aise et le dissimule du mieux qu'il peut en prenant sa suite à l'extérieur du bar avant de transplaner après avoir échangé un dernier regard avec Caïn, de ceux qui veulent dire à bientôt, de ceux qui veulent dire que l'histoire n'est pas encore finie, et qu'il leur reste encore beaucoup à écrire.

FIN.

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