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Rêves et désirs entremêlés
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Fumseck
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PNJ

- Dim 10 Oct - 18:18



Vivre ses rêves les plus fous
Bea Hastings & Pansy Parkinson
Alors que l’été touchait bientôt à sa fin, les cours avaient rapidement repris au grand damn de certains, pour le plaisir d'autres. Des rires raisonnaient pourtant à de nombreux endroits de l’immense parc du château, provenant de groupes d’élèves ravis de se retrouver, ailleurs des discussions émanaient de la grande salle. Des bruits de sortilèges frappant les mannequins d’entrainement provenaient des différentes salles prévues à cet effet pour permettre aux plus assidus de s’entrainer dès ce début d'année. Chacun s’occupait à sa façon sans que rien d’anormal ne se produise hormis pour ces deux jeunes femmes. Ce sont d’abord des voix qui avaient attiré leur attention. Des voix familières, douces, rassurantes. Elles leur demandaient de les rejoindre, de venir avec eux, les invitaient à se dépêcher. L’envie de retrouver l’origine de cet appel devient plus fort, qu’il s’agisse de curiosité ou tout simplement de l’envie de retrouver le propriétaire de cette voix familière. La première jeune femme en retrouve l’origine, dans cette salle du quatrième étage dans laquelle plus personne ne va jamais. Devant elle se tient un immense miroir sur lequel est inscrit une étrange inscription : « Riséd elrue ocnot edsi amega siv notsap ert nomen ej ». En s’approchant du miroir, la première jeune femme comprends que le miroir n’est pas un simple miroir alors que la seconde fait, à son tour, son entrée et que les voix qu’elles entendaient provenaient des autres personnes présentes dans cette représentation des désirs de l’élève de septième année. Rien ne liait ces jeunes femmes et rien ne justifiait cet appel commun mais elles étaient ici, hypnotisées par l’image que leur offrait l’objet ensorcelé. Le miroir représentait ce que leur cœur désirait le plus au monde, néanmoins une chose étrange se produisait. Alors que d’ordinaire le miroir du risèd n’offre à son spectateur que le reflet de ses propres désirs, cette fois-ci @Bea Hastings et @"Pansy Parkinson" pouvaient voir celui de l’autre. Lentement, ce qu’elles voient devient de plus en plus réel et se propage autour d’elles. Néanmoins, il ne s’agit pas d’un maléfice mais d’une simple illusion et si les deux jeunes femmes peuvent se perdre à ce sentiment de quiétude, ces odeurs familières et la réalisation de leur rêve, elles parviennent à rester conscientes qu’il ne s’agit là que d’un mirage. L’illusion était palpable mais fragile, réaliste mais tellement fausse. Un sentiment étrange parcourt ces deux jeunes femmes dont le désir le plus cher prend forme sous leurs yeux, se mêle les uns aux autres. Un partage qu’elles n’auraient jamais envisagé mais une expérience unique.

hors-rp

+ nous vous laissons poser le contexte et jouer cette situation à votre guise, il n'y aura pas d'autres interventions hormis celle qui conclura votre sujet
+ chacune voit l'illusion de l'autre, mais vos deux personnages savent que ce n'est pas la réalité
+ en cas de question, vous pouvez bien sûr nous contacter. Rêves et désirs entremêlés 4179703439
+ have fun now, et faites bien attention à ne pas révéler trop de secrets enfouis dans vos rêves les plus fous Rêves et désirs entremêlés 77819687

Bea Hastings
Bea Hastings
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- clubs et assos : ancienne tutrice au club de soutien.
- (options) ou (cursus) choisis : journalisme, magie du monde et sécurité magique (+ espagnol)
avatar : abigail cowen
crédits : (av) verbena ; (cs) caïn <3, lionheart.

mood actuel : à la fois toujours un peu craintive après les attaques de fin février/début mars, mais se sent de plus forte et assurée. (mars) le coeur en fête de pouvoir aimer librement et publiquement celui qu'elle veut. (avril) effondrée de ne pas savoir ce qui est arrivé à son petit-ami.
Multicomptes : Rêves et désirs entremêlés A6803eb300647513bf8857b0fbe5ec56 Rêves et désirs entremêlés 1d186a0d1b29ad61dd89c9b38cc86b64 Rêves et désirs entremêlés APCCptMs_o
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GRYFFONDOR - 8ème année

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- Lun 11 Oct - 15:26
knockin' on heaven's door
(pansy x bea)

« tu as entendu ? » les sourcils sont froncés et l'agacement lisible sur ses traits tandis que la lionne se lève du fauteuil orange dans lequel elle était assise depuis près de trente minutes, précédemment happée par la lecture d'articles. Bea est dans la salle commune des huitièmes années et une voix l'interpelle, bien que lointaine, titille sa curiosité et arrache son attention de ses études, intriguée par ces appels de plus en plus réguliers qu'elle ne savait détailler. Willow ne semble pas comprendre ce qu'il en est et ne les entend pas, alors la lionne secoue la tête et il lui faudra une patience usée jusqu'au bout ainsi qu'une force de concentration anéantie pour enfin se décider à arrêter de lutter en vain et se lever de son siège. « Evanesco. » lancé du bout de sa baguette en direction du parchemin entamé mais raturé qui lui avait servi de support à réflexions durant sa séance d'études, Bea se demande si elle a affaire à une histoire de sabotage alors qu'elle range son édition de la gazette du sorcier dans son sac en bandoulière et quitte les côtés de sa meilleure amie pour les couloirs où la voix sans cesse entendue se fait plus claire. Elle se fait la promesse de retrouver ce scroutt à pétard agaçant qui l'ennuyait depuis un peu trop de temps et ses pas la mènent de couloir en étage, d'escaliers en recoins. La démarche quelques fois hésitante, Bea remarque enfin la pluralité des voix désormais et non pas seulement une seule comme elle le pensait et sans vraiment s'en rendre compte, ni du temps passé ou même de cet effet d'envoûtement qui s'attachait à elle, l'étudiante est désormais descendue au quatrième étage. La salle de métamorphose puis la bibliothèque dépassées, elle est intriguée Bea, plus qu'avant alors qu'elle remarque une porte qu'elle n'avait jamais discerné avant ce jour. Et combien ce simple fait demeurait improbable alors qu'elle entamait sa huitième année. Sa main appuyée sur le bois de la porte, sa curiosité l'emporte, la pousse à pénétrer le lieu qu'elle découvre presque entièrement vide. Les grandes fenêtres sont drapées de lourds rideaux laissant passer la lumière d'un jour sur sa fin, baignant chaque parcelle de la pièce d'un halo doré venant jouer avec son ombre mais également celle d'un grand objet situé au centre de la pièce, une silhouette familière à ses côtés. Parkinson était présente elle aussi. Et les bras de Bea se raffermissent contre elle, toujours croisés par l'agacement ressenti jusqu'ici, il y a des impressions floues qu'elle commence à discerner, comme des nuées magiques qui virevoltent dans la pièce et qui prennent place tout autant qu'elles. Était-elle en train de rêver ?
Les voix qu'elle avait entendu se font bien plus claires et Bea s'avance avec prudence, intimidée par cette magie vivante et vibrante autour d'eux, bientôt mise en lumière sous l'attention de la vipère avec qui elle échange un regard hésitant. « Qu'est-ce qu'il se passe ? » questionnée sans plus de politesse, les sourcils quelque peu froncés et une appréhension lui parcourant le corps alors que son regard file en direction d'une silhouette exprimée de magie se dessinant près d'elle. Son échine se secoue d'un frisson et sa chair s'éveille, le cœur battant un peu plus fort, la lionne ne comprend pas totalement ce qu'il se passe et n'ose pas encore réellement admirer la beauté pure de la magie les accueillant dans sa présence. Alors ses yeux bleus vont de l'imposant miroir à la vipère, plus troublée que jamais, sans vraiment savoir si par la présence de cette dernière Bea pouvait se sentir en sécurité et non pas prise dans le guet-apens d'une serpentard en mal d'attention.

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- Jeu 14 Oct - 22:11


Rêves et désirs entremêlés
FT.  @Bea Hastings   

Agacée. Songeuse. Pansy profite de l’air frais à l’extérieur du château. Couvre-feu reculé depuis qu’elle est en huitième, elle apprécie de pouvoir profiter des lieux en toute quiétude. Depuis la fin de l’été, elle a l’impression de perdre le contrôle total de sa vie. Et pour couronner le tout, elle ne se sent plus réellement chez elle dans les appartements des Serpentards. Perdus entre les huitième année et son ancien foyer, elle se demande où est vraiment sa place. Il est difficile, voire même invivable pour elle de devoir côtoyer autant de huitième année dans leur salle commune. Il y en a beaucoup qu’elle ne supporte pas. Devoir les croiser chaque jour lui hérisse simplement les poils. Devoir supporter leur voix chaque soir avant de se coucher la rend irritable. Ce n’est que le début de l’année et déjà elle se demande quand est-ce que tout cela sera terminé. En proie au doute et à la réflexion, ses pensées sont stoppées par une voix qui raisonne dans sa tête. Soupire agacé. Qu’est-ce qui lui arrive encore ? Un nouveau coup de Selwyn ? Depuis qu’ils savent qu’ils sont promis l’un à l’autre, ils transforment mutuellement leur quotidien en enfer. Invivable. Pansy n’aurait jamais cru que sa vie prendrait un tel tournant en l’espace de quelques semaines. Pourtant, cette voix lui semble familière et si réconfortante. Comme si, en la suivant, tous ses maux seraient pansés. Sensation irréelle et confortable, la vipère se laisse malgré elle porter vers ces étranges échos. Flottante, ce n’est qu’une fois devant une imposante porte en bois qu’elle réalise qu’elle est montée jusqu’au quatrième étage. La tentation est trop forte et sans même se poser la moindre question, elle se retrouve dans une pièce totalement inconnue. Ambiance feutrée, fenêtres drapées d’imposants rideaux et au centre de la pièce, un miroir qui l’appelle. Les voix se font de plus en plus claires pour n’en devenir qu’une. Stupeur. Son cœur s’emballe. Cette mélodie si familière ne lui rappelle nulle autre que sa défunte grand-mère. Elle a l’impression qu’elle appelle. Pansy a bien conscience que tout cela n’est pas réel. Que son imagination lui joue certainement des tours mais pourtant, elle se laisse porter par cette douceur qui englobe tout son être. Comme si là, ce soir, quelque chose de magique venait lui apporter le réconfort dont elle avait besoin. Seule face à cet étrange miroir, la vipère s’avance, la voix toujours autant présente dans sa tête et dans son cœur. Elle ose enfin observer son reflet. Image d’elle-même au départ qui petit à petit évolue, se modifie. Elle se retrouve rapidement dans ce jardin baigné de roses et de pensées, fleurs préférées de sa grand-mère qui lui a valu son prénom actuel. Décrochant son regard du miroir, Pansy observe la magie de l’instant. Les nombreuses fleurs, sous formes de fumée, semblent petit à petit prendre vie devant elle. Elle reste ainsi un instant, silencieuse et ébahie par le spectacle qui s’offre à elle. Le jardin de son enfance reprend forme comme dans ses plus tendres souvenirs. Alors elle ose espérer : sera-t-elle là ? La vipère regarde à nouveau son reflet dans le miroir et la voit à ses côtés. Oui. Sa grand-mère, celle qui l’a quitté depuis maintenant plus d’un an est bien là. La jeune Parkinson sent une larme perler le long de sa joue. Elle lui avait tant manqué. Alors par réflex, elle tend le bras vers ce reflet et la magie continuant d’opérer, son ancêtre tend également le sien, son reflet semblant sortir du miroir et prendre vie lui aussi. Pansy n’a pas peur, bien au contraire. A son plus grand regret, elle sait qu’elle ne peut pas la toucher. Elle sait que tout cela n’est pas réel mais pourtant, elle aimerait tant pouvoir le serrer dans ses bras une dernière fois, lui dire au-revoir comme elle aurait aimé le faire. Si seulement elle avait su … Cet instant magique et de pur émotion se brise quand la Queen entend quelqu’un arriver dans la pièce. Elle détourne le regard et aussitôt, le reflet de la défunte disparaît. Une partie du jardin semble rester là, comme si des fleurs magiques pouvaient réellement prendre naissance dans cette pièce. Essuyant furtivement la larme de sa joue, Pansy lève les yeux au ciel en voyant le chevelure flamboyante faire son apparition. Pourquoi ? Pourquoi depuis cette putain de rentrée fallait-il qu’elle se retrouve tout le temps confrontée à des personnes qu’elle n’avait pas envie de voir ? Pourquoi dans n’importe quelle situation, elle ne finissait jamais avec des gens qu’elle appréciait ? La vipère croisa les bras sur sa poitrine, comme pour se protéger, se sentant bien trop fébrile devant elle à cause du moment précédent. Lorsque Hasting lui demande ce qu’il se passe, Pansy elle-même ne sait que répondre. Elle n’a pas les mots pour expliquer ce qui vient de lui arriver et puis surtout, elle ne souhaite pas échanger de tels aveux avec elle. Par miracle ce n’est pas Abbot mais la rousse n’est clairement pas dans son top ten de ses BFF. Soupire las. La vipère n’est pas d’humeur à cracher son venin. Alors en guise de réponse, elle lui demande simplement «  Tu les entends toi aussi ? ». Si c’était bel et bien le cas, elle comprendrait sa question, si non, peu lui importait que la lionne la prenne pour une folle. Son avis n’avait guère d’importance à ses yeux. Se reculant du miroir, elle l’invita à venir prendre sa place. Elle voulait savoir. Elle voulait comprendre. Bea allait-elle voir la même chose qu’elle ? Allait-il se passer la même magie que celle qu’elle venait de vivre. «  Regarde… je n’avais jamais vu une telle chose. Prends ma place, tu comprendras ». Bien que peu amicale, Pansy n’était pas piquante pour autant. Ses querelles lui paraissaient bien moins importante que l’instant présent qu’elle vivait en ce moment même. «  Qu’est ce qui nous arrive ? Tu crois que nous avons été ensorcelées ? ». Cette hypothèse paraissait être la plus crédible aux yeux de la vipère. Pourtant, il ne lui semblait pas avoir subi le moindre sort ou enchantement. Tout cela était tellement étrange et… irréel. Peut-être était-elle simplement entrain de rêver ?

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Bea Hastings
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- Mar 19 Oct - 22:55
knockin' on heaven's door
(pansy x bea)

Bea ressent une drôle d'énergie dans l'air, atmosphère chargée en ce quelque chose qu'elle ne sait réellement nommer et qui lui éveille la chair de ses bras, la fait se sentir aussi mal à l'aise qu'intriguée. Elle est surtout étonnée, forcément, de découvrir ce lieu et cette énième porte à l'étage qu'elle pensait pourtant connaître par cœur. Au centre de la pièce se dresse le plus grand miroir qu'elle ait pu voir à ce jour, semblant être si âgé qu'elle n'ose faire courir ses doigts sur les reliefs des runes dessinées sur son contour. L'étudiante se demande alors de quoi il s'agit, quelle traduction peut en être fait mais c'est sans le moindre doute la fébrilité partagée avec Parkinson qui l'intrigue le plus en ce temps précis. Elle semble être sur la défensive, aussi perturbée qu'elle mais aussi avoir été exposé plus longtemps que la lionne à ce qu'il se passe en ce lieu et Bea espère une réponse qui ne vient pourtant pas. A la question de la vipère, elle acquiesce alors et ses sourcils froncés expriment son doute, l'inconnue dans laquelle elle était aussi plongée. Son regard bleu décrit la façon dont la brune se tient et comment elle la regarde, il y a quelque chose dans son regard qui lui indique qu'il s'est passé quelque chose.. mais quoi ? Alors que l'instinct de la lionne lui soufflait de ne pas attarder son regard sur la face du miroir, celle-ci n'eut d'autre choix une fois que Pansy lui laissa la place afin de se mettre à l'exercice aux effets lui étant encore inconnus. Face au miroir qui l'intimidait par sa hauteur, Bea attarda encore un peu son regard sur la silhouette de la vipère car même si c'était Parkinson et que sa méfiance restait bien présente, tout restait plus sûr de continuer dans la réalité qu'avancer dans l'inconnu. « Spécialement nous deux ? Pourquoi donc quelqu'un voudrait nous relier alors qu'on a rien à voir toi et moi ? » c'était cru mais terriblement sincère et criant de vérité et elle inspire plus fortement Bea avant d'oser attacher ses cérulées au miroir.

Elle y voit alors tout d'abord son propre reflet et l'inquiétude de son regard avant que l'image ne s'efface pour un tourbillon gris et blanc, tournoyant un instant avant d'afficher ses premiers véritables contours. Il y a, sans qu'elle ne le remarque tout de suite, un canapé et des fauteuils qui apparaissent par une magie aux contours flous, digne d'une illusion réussie, et sur ces canapés, un homme plus âgé qu'elle, une femme à la vingtaine dont le visage reste flou, puis Warren. Warren qui n'avait pas fait sa rentrée de huitième comme elle, Warren qui était si perdu et blessé depuis qu'il savait la vérité. Bea reconnaît aisément l'homme assit, père qui n'en a jamais été un et qui a osé acheter son silence pour protéger sa vraie famille. Bea est forcément éprouvée par ce à quoi elle assiste, plus encore sous les expressions heureuses de chacun des membres de cette famille à laquelle elle sait pourtant, qu'elle n'appartiendra jamais. Ils semblent l'inviter à prendre place à leurs côtés mais elle n'en peut plus la lionne, préfère fermer les yeux. « Non, non, non. » l'une de ses mains balaie son visage, elle s'efforce à ne plus regarder le miroir et relève alors ses yeux troublés et épris de peine en direction de Pansy. « Pourquoi tu me montres ça ? Pourquoi tu m'as fait regarder ? » elle lui en veut Bea, blessures ravivées, elle ne se rend pas compte que l'illusion de la pièce change. Les canapés disparaissent, cette autre famille également sauf Warren avec un air, cette fois, plus âgé. A ses côtés, Jax et Willow, ils lui sourient mais elle ne les voit pas, elle se ferme à ces illusions parce qu'elle a peur de souffrir encore, que cette douleur qu'elle ressent actuellement ne se multiplie. Entre elles deux pourtant se manifestent des fleurs toujours dessinées par l'illusion et la magie mais quelque chose lui dit que cela n'appartient pas à ses propres espoirs. « Qu'est-ce.. » sa voix est plus faible mais aussi intriguée, alors qu'elle reste éprouvée, la délicatesse de la fleur l'interpelle et son regard se relève vers la vipère. « Ca t'appartient. » cette fois, c'était une part de son illusion à elle.

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- Dim 31 Oct - 11:39


Rêves et désirs entremêlés
FT.  @Bea Hastings   

La question de la lionne laisse Pansy silencieuse. Elle n’apprécie pas Bella, elle ne l’a jamais apprécié et ne l’appréciera sans doute jamais. Pour autant, la rousse n’est pas totalement stupide et a totalement raison en soulignant le ridicule de vouloir les lier l’une à l’autre. Qui voudrait faire une chose pareille ? A moins qu’elles aient une connaissance en commun ? Un ami auquel chacune accorde une place particulière ? Non. Cela n’est tout simplement pas possible. La vipère est persuadée que jamais son cercle d’amis ne côtoiera de prêt cette chevelure rousse, elle n’a rien à leur apporter. Même si en pensant cela, elle ne peut s’empêcher de se remémorer l’attitude étrange de Caïn avec Bea au lac l’an dernier.
Laissant Hasting prendre place face au miroir, Pansy se recule pour se mettre en retrait. Pour autant, son regard reste bien fixé sur le reflet. Elle veut comprendre. Elle veut savoir si l’image qu’elle a vu précédemment sera la même une nouvelle fois. Sa grand-mère sera-t-elle là à nouveau ? Elle veut le voir de ses propres yeux. Alors, quand elle observa la scène, elle reste stupéfaite. Pour une rare fois dans sa vie, la vipère perd sa langue si bien pendue. Serait-ce ? Un souvenir ? Un rêve ? Il semblerait qu’elle soit en train d’assister à un moment privé de l’esprit de la lionne. Bien qu’émotive, cela ne l’affecte peu. Les petits papiers d’Hasting ne lui paraissent pas d’un grand intérêt. Néanmoins, Pansy comprend rapidement que ce qu’elle est en train de voir à une importance toute particulière pour la lionne, tout comme elle, lorsqu’elle voyait sa grand-mère. L’émotion commence à emporter la rousse et dans sa fougue qui la caractérise, elle accuse directement la vipère. Face à sa question, Pansy reste étonnement calme, tant elle ne comprend pas ce qu’il se passe en ce moment-même. Autour d’elle, elle reconnaît des élèves de Poudlard qu’elle ne fréquentent guère. La Queen aimerait y voir plus clair, trouver au moins une explication rationnelle mais elle n’y parvient pas. Tout s’embrouille dans sa tête, son cerveau est en ébullition mais aucune réponse raisonnable ne lui vient en tête. Alors, qu’en Bea souligne la présence des fleurs, elle ne peut s’empêcher de répliquer, ironiquement, les désignant du doigts « Tu peux m’expliquer ce que Warren, Jax ou encore celle-ci font dans le jardin de mon enfance ? Je veux bien accepter que cette soirée soit étrange mais c’est du délire là ! ». Songeuse, elle se frotte l’arête du nez, essayant de réfléchir de manière lucide, à tête reposée mais c’est peine perdue. La voix dans sa tête semble reprendre de plus belle, comme pour l’inciter à retourner vers le miroir. Que signifie donc cette mascarade ? Pansy le sait, il ne faut pas qu’elle laisse ses émotions prendre le dessus, ce n’est certainement pas le moment. Ni la crainte, ni l’énervement. Non, il faut qu’elle tente de rester lucide. Désireuse d’en savoir davantage, elle décide de questionner la lionne. Tant pis si elle s’attire ses foudres, il faut que toutes deux soient capables d’élucider le point final de cette situation. « Ce que tu viens de voir dans le reflet, c’était un souvenir ? ». A cet instant précis. Pansy n’avait nécessairement pas envie de prendre des gants à essayer de ménager la demoiselle face à elle (elle n’avait jamais pris la peine de faire un tel effort avec celle-ci). Mais elle se doutait qu’il était inutile de lui rentrer dedans, cela ne les mènerait simplement à rien. Se rappelant alors ce qu’elle avait vu à son tour, elle continua sa réflexion, marmonnant davantage pour elle-même « Non… ce n’est pas possible. Ca ne peut pas être un souvenir, ça n’aurait aucun sens avec ce que j’ai vu…». Au fond d’elle, Pansy avait envie de regarder à nouveau. Était-ce réellement pour essayer de comprendre ou bien parce que cette vision lui avait procuré l’une des plus belles émotions qu’elle n’avait pas ressenti depuis longtemps ? Si elle était seule, elle aurait visionné son reflet une nouvelle fois. Mais Bea était là. Elle avait peur, terriblement peur que ses secrets les plus intimes soient révélés en sa présence. Elle ne devait pas s’exposer face à elle, elle ne le pouvait pas. Avancer ? Reculer ? Partir ? Que faire ? D’autant que cette voix hypnotisante dans sa tête ne semblait pas vouloir s’arrêter. Plus forte, plus puissante que jamais, l’incitant à affronter de nouveau son reflet. Quelques secondes plus tard, elle se reconcentrait sur son image. Bea à ses côtés, elle ne put s’empêcher de demander si elle voyait la même chose qu’elle. Sans surprise, sa grand-mère refit surface. Pansy sentit sa gorge se serrer, peinant à déglutir mais décida de continuer à supporter cette scène de bonheur et de tristesse en même temps. Jardin toujours présents, les fleurs se firent de plus en plus importantes à leurs pieds, les acolytes d’Hasing toujours présents. La vipère crut que le miroir n’avait plus rien à lui offrir quand soudain, elle vit le reflet de Damian faire son apparition. Elle fit de grands yeux, prise de haine, son cœur s’emballa, elle eut envie de lui cracher au visage. Que faisait-il là ? Qu’elle était le rapport avec les évènements précédents ? Cela n’avait plus aucun sens. C’est alors que, contre toute attente, le reflet du Selwyn réalisa le plus beau geste qu’elle n’aurait jamais pu imaginer. Là, face à elle, il déchirait leur contrat de fiançailles fraichement signé à la fin de cet été, le sourire de sa grand-mère approuvant ce geste. Oui, Pansy était libre. Les morceaux de papier quittèrent le reflet, s’envolant et venant gentiment se poser au sol sur le parterre de fleurs, au pied des illusions déjà présente. La joie de cette nouvelle fit perdre à Pansy la notion de la réalité. Lorsqu’elle réalisa que Bea venait d’assister à cette scène, elle fut pris d’un élan de panique. Elle se tourna vers elle, interdite. Elle ouvrit la bouche puis la referma aussitôt, tentant de trouver quelque chose à dire « Non... Je.... ce miroir est ridicule ». Ses prunelles alternaient entre le contrat déchiré au sol de la lionne. Avait-elle vu ? Avait-elle compris ? Par Merlin, faite qu’elle prenne tout cela pour une simple illusion. Il ne fallait pas que ça se sache. Et encore moins que Hasting le sache.


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- Ven 12 Nov - 2:23
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(pansy x bea)

La vérité était que Bea n'avait strictement aucune idée de ce qu'il se passait. Ni la raison de la présence de ce miroir dans une pièce isolée de cet étage-là, ni la sienne et celle de Pansy conjointe comme si quelqu'un quelque part avait le sens le plus logique qui leur échappait totalement. Et si la lionne se doutait bien que l'objet imposant face à elles se composait d'une magie qui leur était bien plus supérieure que n'importe quel cours d'enchantement auquel elles ont pu assister jusqu'à ce jour, Bea n'avait jamais entendu parler de l'existence de la relique aussi impressionnante que quelque part, agaçante. Parce qu'elle ne comprenait pas et qu'elle s'en ennuyait, parce que le miroir ne faisait pas que refléter des images assez perturbantes face à elles mais la magie autour d'elles s'exprimait, comme taquine et d'un même effort, à leur délivrer la vérité de ces illustrations néanmoins compliquées à assumer. Bea ne voyait rien d'insoutenable pourtant, il n'y avait ni mort ni blessures, ni désespoir ou chagrin, mais l'impossible se décrivait sous son regard, une famille – non pas la sienne – à laquelle elle aurait pu et du appartenir. Souriants et accueillants comme elle l'aurait espéré. La sorcière sait pourtant que ce n'est pas la réalité et ne le sera jamais et cette simple pensée ravive des blessures jamais refermées ni soignées en elle, il était trop tôt pour faire face à ce reflet et ces images sans souffrir et surement, le serait-ce jusqu'à la fin de sa vie.

Fort heureusement, l'image s'efface pour ne laisser que Warren, puis Willow et Jax et tous possèdent des traits vieillis. Bea détourne son attention pour ne pas plus s'y oublier, notamment parce qu'elle n'est pas seule mais aussi parce qu'autour d'elles, de magnifiques fleurs continuent d'apparaître. Elle hausse les épaules Bea, aux questions de la vipère pour qui elle n'a pas de réponse. Si elle finit par détacher quelques mots de ses lèvres, ils ne sont pas suffisant, elle le sait. « Non c'est impossible. » Alors la lionne commençait doucement à réaliser ce que le miroir pourrait être, tandis que Parkinson continue d'étaler ses théories et d'y réfléchir avant d'enfin se repositionner à son tour face au reflet magique. Bea a conscience que l'exercice est particulier – surtout aux côtés d'une autre personne – et se tait, trop submergée par ses pensées et questionnements pour pouvoir formuler la simple et bonne réponse à leur dilemme. Elle assiste au changement de registre de la vipère pourtant et se voit surprise par l'expression de haine s'affichant à son visage – sans totalement l'être en vérité, par l'habitude de la voir l'offrir à d'autres -  lorsque le portrait d'un des Selwyn s'afficha. C'était le lion parmi sa famille, Bea connaissait mieux Keira à dire vrai et n'arrivait pas à faire le lien entre Parkinson et lui jusqu'au moment où l'image d'un long parchemin s'afficha et qu'il le déchira. Alors elle comprit – du moins elle interpréta comme elle le put – ce que la vision venait d'offrir sous leurs regards et pourquoi Parkinson semblait tant interdite. Bea a les sourcils froncés mais ne dit rien. Parkinson était-elle fiancée à Selwyn ? Et, venait-elle de voir leur contrat se déchirer ? La panique est visible chez la vipère et Bea ne peut que la comprendre, sans savoir exactement si c'était car le contrat était déchiré ou plus particulièrement parce que Bea avait assisté à la scène. Puis elle se rappela de sa mine haineuse et ses suppositions s'affinèrent. La lionne balaie les airs d'un mouvement de main aux propos de la brune avant de serrer ses bras contre elle. « Tu crois qu'il nous dit l'avenir ? Parce que dans ma vision, ils sont tous plus âgés. Et là, ce.. papier déchiré.. ça peut être une forme de.. prophétie peut-être ? » elle cherchait ses mots parce qu'elle sentait qu'il s'agissait d'un sujet sensible et ne préférait pas avoir à gérer une vipère en crise agaçante.

Bea recherche sa réponse dans son regard mais ne trouve pas ce qu'elle cherche, elle se positionne alors à nouveau face au reflet ce qui permet d'affiner sa propre et dernière vision en date. Warren, Jax et Willow semblent heureux et tous réunis dans une même pièce où de nombreux enfants, soudainement, apparaissent. Ils courent un peu partout et Bea pourrait presque entendre des rires cristallins s'élancer joyeusement. La scène l'attendrit, elle qui n'avait jamais eu la chance de connaître ce sens là du mot famille. Parmi les enfants, elle remarque ceux qui se dirigent en direction de ses amis et puis d'autres, deux autres particulièrement qui s'élancent en sa direction et jouent ensemble. L'un possède une tignasse aussi flamboyante que la sienne et l'autre, d'un brun particulier et familier. Elle est émue et inspire plus profondément pour reprendre ses esprits, suivant du regard ces deux enfants s'élançant non plus vers elle mais cette autre silhouette apparue sans qu'elle ne l'ait remarqué. Il est grand, plus grand qu'elle et possède une carrure ne lui inspirant que familiarité et sécurité malgré sa surprise de comprendre à qui il ressemblait le plus. Bea clôt ses paupières à cet instant alors que son cœur rate un battement. Elle ne veut pas en voir plus, elle ne veut pas espérer plus. C'était ça dont il était question et ces visions avaient cet effet d'addiction presque malsaine par ce besoin d'en voir plus et de se bercer d'illusions. Elle se détourne du miroir et espère que fermer ses yeux aussi longtemps permettra au dessin de cette énième silhouette idéalisée et impossible de se dessiner plus. « Ce n'est pas le futur, c'est ce qu'on espère. » le ton est plus amer, perdu, détaché et parce qu'il est plus simple de ne pas se concentrer sur soi et sur ces impressions remplies d'espoir et de peine qui l'emplissaient, elle continue « T'espères qu'il rompra vos fiançailles. » c'était l'intimité des pensées de Parkinson dont elle parlait à ce moment et en rouvrant ses paupières, Bea ancra son regard dans le sien, d'une fébrilité pourtant remplie de force. Contraste saisissant. « Si tu ne me crois pas, continue de regarder le miroir et tu verras ce que tu espères plus encore que ça. » ses yeux étaient légèrement embués de larmes, elle avait mal Bea, parce qu'elle s'interdisait depuis longtemps d'espérer, parce que malgré elle, elle l'avait fait à nouveau et que quelque part, elle savait que les chances n'étaient jamais de son côté et que rien de tout cela n'arriverait.

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- Lun 22 Nov - 23:18


Rêves et désirs entremêlés
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Sans surprise, Bea ne détenait elle non plus aucune réponse et cela avait tendance à passablement agacer la vipère. La situation commençait à la rendre dingue mais elle s’évertuait à garder son calme. Inspiration. Expiration. Mais rien. Si seulement cette fichue voix dans sa tête pouvait disparaître pour de bon. Appréhendant son sort mais souhaitant quand même comprendre ce qu’il se passait sous ses yeux, la Queen fait face une nouvelle fois au miroir. Cette fois-ci, c’est l’illusion de l’annulation de ses fiançailles qui se dessinent. Un sentiment de soulagement rapidement baigné par la crainte de la réaction de la rousse. Celle-ci ne semble pas lui en tenir rigueur et ne s’y attarde pas. Surprise. Si Pansy n’était pas si arrogante, elle reconnaîtrait haut et fort oh combien elle la remerciait intérieurement pour ce silence. Elle ne la connaissait peut-être pas si bien cette lionne. A la place, Bea continua leurs hypothèses et leurs réflexions sur ce qu’il advenait de leur sort de ce soir. Le futur ? La brune incline sa tête de droite à gauche en signe négatif. Non, ça ne pouvait malheureusement pas être l’avenir. Elle le souhaitait plus que tout mais non. Sa grand-mère ne reviendrait jamais d’entre les morts. Et même si cela était miraculeusement possible à travers une quelconque magie obscure, Pansy n’avait pas envie de s’y essayer. Tristesse. Désillusion. Le cycle de la vie était ainsi. Il fallait l’admettre et ne pas essayer de tricher avec. Pansy le savait très bien. Elle devait continuer et accepter son deuil. « Une prophétie, un rêve, une illusion, une légende qu’importe les mots, je ne demande qu’à ce que ça puisse se réaliser… mais c’est impossible ». Pansy ne réalisait même pas une seule seconde qu’elle frôlait du bout des doigts la signification de toute cette mascarade. Elle n’ajouta rien de plus, laissant la lionne prendre place face au miroir. Il était difficile pour la Queen de se positionner entre regarder pour mieux comprendre ou bien la laisser dans son intimité. Elle n’avait pas envie de faire part de sa vie privée ni de s’y immiscer. Pour autant, si toutes deux restaient sur la retenue et n’osaient pas se parler franchement, elles risquaient d’avoir beaucoup de mal à trouver une explication et une solution logique. En retrait, une petite mine de dégoût s’afficha sur la visage de la brune lorsqu’elle vit ces quelques bambins jouant et riant ensemble de bon cœur. Elle recula même de quelques pas pour être certaine qu’ils ne sortent pas du miroir et viennent crapahuter autour d’elle. A cet instant précis, Pansy avait plutôt l’impression de vivre un cauchemar mais Bea ne semblait pas ressentir la même chose. Non. La demoiselle paraissait au contraire plongée dans une vision qui lui donnait du baume au cœur. Décidément, les deux sorcières étaient bien différentes. Alors que Pansy ne visait qu’à trouver sa liberté, sans attache et certainement sans enfant, chacune des visions de Bea semblaient tournées vers une famille fictive ou réelle. Étonnant comme l’on peut penser différent à l’aube de sa vie d’adulte. Nouvelle ombre. Homme brun qui prend place dans le miroir. La Queen cligna plusieurs fois des yeux avant de plisser ses paupières. La silhouette masculine venue se greffer à l’illusion de la lionne lui paraissait si familière. Vraiment ? Était-il possible que… ? Non. Certainement pas. Tout ça ne devait être qu’une pure coïncidence. Cet homme n’était clairement pas un de ses amis d’enfance. Il n’avait rien à faire dans un portrait semblant l’unir à Bea de près ou de loin. Beaucoup de choses étaient étranges avaient lieu ce soir mais certainement pas ça. Pansy devait sans doute commencer à être fatiguée. Elle resta une nouvelle fois silencieuse, laissant celle à la chevelure flamboyante sortir de sa rêverie et se reconnecter à l’instant présent. Les rires joyeux des enfants continuaient malgré tout à inonder la pièce. Tout comme les fleurs au sol ou le contrat de la vipère déchiré, la salle dans laquelle les deux sorcières se tenaient semblaient évoluer au fur et à mesure de leurs visions. Ce n'est pas le futur, c'est ce qu'on espère. Silence. Réalité. Bea semblait avoir raison. C’était sans aucun doute l’explication la plus cohérente à leur situation actuelle. Si ce n’était ni le passé, ni le futur, effectivement, ça ne pouvait sans aucun doute relever que du rêve. La vipère acquiesça d’une signe de tête. Oui, elle voulait rompre ses fiançailles à tout prix. Elle était obsédée par cette idée depuis le jour de l’horrible annonce. Bea rêvait-elle d’une vie de famille épanouie ? Vraisemblablement. Bien que curieuse, Pansy ne lui demanda pas si cette étrange ressemblance avec Caïn était le fruit de son imagination ou non. La lionne avait su respecter son mal-être face à Selwyn, elle décida d’en faire autant et de lui rendre la pareille. Au fur et à mesure que le temps passait, une certaine forme de respect commençait en naître en elle. L’avouer ? Ce n’était guère dans les plans à venir. Repoussant le miroir d’un signe de main, Pansy alla s’asseoir sur un rebord contre le mur « Non, non et non ! ». Pensive. Elle se frotta les tempes. «  Je te crois, tu as sans doute raison. Et je ne veux certainement retourner devant cette chose ». La vipère était inlassablement attirée par le miroir mais elle avait peur de ce qu’il allait lui révéler. Plus elle voyait ces images qui la rendait si heureuse, plus la désillusion était forte et le retour à la réalité douloureux. Ces illusions emplies de bonheur, lui donnaient envie de se perdre dans ce miroir à tout jamais. Mais cela signifiait aussi montrer sans détour ses plus grandes attentes à Bea, lui ouvrir une porte à ses faiblesses. Personne ne savait ce qu’il se passerait après cette soirée et elle ne voulait pas laisser la moindre occasion à la lionne d’en voir davantage. Elle en savait déjà beaucoup trop. Au fond d’elle, Pansy le savait. Si elle regardait à nouveau le miroir ce serait non pas Selwyn mais un autre lion qui apparaîtrait : Colin. Sans aucun doute lui proposerait-il de fuir cette vie, de tout oublier et de partir loin de ses ancrages qui la faisaient tant souffrir. Depuis que la vipère avait échangé avec lui, elle ne pensait qu’à ça, devenant presque une obsession. Elle en rêvait très souvent se refaisant le scénario inlassablement dans sa tête jusqu’à l’épuisement. Elle ne voulait pas voir cette image de bonheur. Elle ne voulait pas la montrer. Ni à Bea, ni à personne, ni à elle-même. Cela serait trop beau. Et cette illusion lui appartenait à elle seule. « Je t’en prie, retournes y toi. Je ne suis pas prête à voir et frôler une nouvelle fois ce semblant de bonheur qui n’arrivera sans aucun doute jamais ». La tête de Pansy vint s’appuyer en arrière contre le mur. Elle luttait entre l’envie de fuir et cette voix qui perpétuait à l’attirer. « Tu l’entends toujours toi aussi ? Cette même voix, encore et encore. Te poussant à retourner voir ton reflet ? Sérieusement, on fait quoi maintenant ? On est destiné à rester ici ? Je te promets, je vais devenir folle ». Et ce n’était pas une exagération. Elle avait littéralement l’impression de perdre la tête. Comme si plus rien de sensé ne faisait écho en elle.

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Bea Hastings
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mood actuel : à la fois toujours un peu craintive après les attaques de fin février/début mars, mais se sent de plus forte et assurée. (mars) le coeur en fête de pouvoir aimer librement et publiquement celui qu'elle veut. (avril) effondrée de ne pas savoir ce qui est arrivé à son petit-ami.
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- Dim 28 Nov - 23:36
knockin' on heaven's door
(pansy x bea)

Bea peinait à croire que cette situation puisse être réelle. Par cette magie malicieuse et plus éprouvante que prévu qui les avait attiré jusqu'à elle et ces réflections que les étudiantes avaient du mal à soutenir la vision, par le simple fait de résider aux côtés de la vipère qui a surement du le plus lui faire esquisser de grimaces désagréables au cours de leurs années d'études sans que pourtant en ce jour précis, des mots plus hauts que d'autres ne s'énoncent. Et quels drôles de ressentis que ceux qui fourmillent le long de son corps et font vibrer son âme d'une espérance qu'elle tente pourtant de ne pas faire sienne. Parce que Bea connaissait le prix de l'espoir et celui terrible de ceux déchus, elle avait déjà bien trop placé sa confiance en ces chimères pour les laisser s'approcher d'elle avec naïveté et pourtant, oui pourtant ce reflet et ces projections se font puissantes et persistantes. Imposant une curiosité certaine à la lionne néanmoins perturbée par ce qu'elle a pu voir, par ce que cela a pu lui faire ressentir, la vérité est que tout cela n'est que des projections hors de la réalité et qu'en plus de ça, elle se trouve en compagnie d'une personne en qui elle sait ne pas pouvoir placer sa confiance. Il y avait trop de différences entre elles, par leur vécu, d'où elles venaient, qui elles étaient. Mais lorsque la lionne glissait son regard sur elle, tout ce qu'elle voyait n'était finalement qu'une inconnue prise aux mêmes difficultés qu'elle. Parce que ses secrets aussi s'exposaient et pas n'importe lesquels, ceux du cœur et de ses profondes et désespérées volontés. Le tableau de Bea n'était en rien idyllique malgré ce que l'on pourrait penser, parce qu'elle sait que si elle voit une famille apparaître face à elle ce n'est que parce que sa vie a été peuplée d'abandons. Elle sait que les regards souriants des Hemlock ne seront jamais pour elle, elle se demande même si ces enfants et cette vie future serait possible pour elle ou si inlassablement elle ne fera que tout gâcher ou pire, tout abandonner à son tour. Pansy elle, semblait retrouver une vieille connaissance lui important fort et ce contrat toujours déchiré à leurs pieds évoquait tant qu'il n'y avait que si peu de mots nécessaires pour le qualifier.

Et Bea comprend le refus de la vipère de se présenter une nouvelle fois face au miroir, pourtant devait-elle le sentir tout autant qu'elle, ce besoin pressant poussé par la magie et cette impression-même qui les avait menées jusqu'ici de revenir face au miroir. Jusqu'à quand ? Bea ne le savait, mais ses doigts tremblaient légèrement à la mesure de sa retenue, de façon  bien plus forte, cette impression s'imposait à elle sans leur donner vraiment de choix. Pourquoi elles, pourquoi aujourd'hui et maintenant, pourquoi comme ça ? Elle avait envie de se prendre la tête entre ses mains et de s'adosser contre le mur elle aussi, mais son corps restait droit et de dos au miroir, de grandes inspirations soulevant sa poitrine. « Je n'en ai pas envie non plus.. » admet alors Bea à la suite des propos de Pansy et leurs voix semblent unies pour une fois, dans une même forme de plainte. C'était douloureux, terrible pour les étudiantes. Ses yeux bleus troublés fixaient son visage en réfléchissant à ses mots sans réussir à se défaire de cette fameuse impression dont parlait Pansy. « Je ne sais pas, vraiment je.. je ne sais même pas pourquoi c'est toi et moi alors que nous n'avons rien en commun si ce n'est.. cette difficulté à faire face à.. ces foutus espoirs qu'on veut pas. Et si c'était ça, pour ça, qu'on était là ? » elle ne restreint pas ses mots mais les recherche avec difficulté pour éluder sa théorie peut-être grotesque mais celle que son esprit semblait interpréter à propos de la situation. L'une de ses mains vient s'imposer devant son visage et presser de ses doigts son front en fermant ses paupières à leur réalité de plus en plus oppressante. « Et s'il suffisait plus que d'une dernière fois ? Je me trompe peut-être mais c'est si pressant là que.. j'ai l'impression que c'est une dernière demande, comme si on était poussées à aller jusqu'au bout.. » les bras désormais croisés devant elle mais les yeux toujours fermés, Bea se passe une nouvelle fois sa main devant le visage. « Ugh. » elle avait peur, véritablement, de ce qu'elle pourrait y voir, elle n'avait pas envie d'en savoir plus sur les désirs de son cœur, n'étaient-ils pas destinés à rester secret même pour elle-même ? Parce qu'une fois qu'elle les connaîtrait, n'aurait-elle pas tout simplement envie de les voir exaucés malgré leur impossibilité ? Sa main s'appesantit sur son cœur qu'elle aimerait soulager de la douleur ressentie, qui pesait, pesait et se transperçait de flèches nommées frustration et impossibilité. « Ecoute je vais me retourner, une toute dernière fois. Et je te dirais alors si, si c'est finit. » aussi se sacrifiait-elle dans l'exercice, gryffondor peut-être trop impétueuse, parce qu'elle sentait la vipère loin de vouloir le faire, parce qu'elles devaient sortir de ces impressions.

Elle espérait seulement que rien de terrible n'apparaisse, pour son cœur, à la vision de la brune également. Et il lui faut prendre une grande inspiration pour tenter de calmer son rythme cardiaque avant de se retourner. Ses yeux s'attachent aussitôt à la vitre face à elle et Bea y voit ses traits peinés et son regard troublé. Seulement à ce moment là, son visage s'adoucit progressivement sans pourtant qu'elle ne ressente ses traits devenir moins troublés et du miroir sort alors une même projection que toutes les autres déjà apparues avant cela sauf que cette fois-ci, il s'agissait d'elle. Loin d'être en chair et en os mais plutôt de magie entièrement, elle n'est pas plus âgée ni plus jeune, mais à l'exact apparence de ce qu'elle est en ce jour, avec les mêmes vêtements et la même longue chevelure de feu. L'autre Bea se met face à elle et elle se sent désorientée, oubliée, face à ce qui transparait en ce double apparu devant elle. Parce que l'illusion paraît si détendue face à elle qu'il ne peut s'agir que d'un mirage, la paix semble être sienne et ses sourires sont sincères. Son regard pétille à nouveau ou du moins, beaucoup plus franchement qu'à l'accoutumée. C'est une Bea en paix et heureuse qui lui fait face, une Bea qui a su faire face à ses insécurités et tous les dilemmes qui la torturent, une Bea qui a fini par emprunter cette voie si précieuse de la sérénité. Et cela la heurte forcément de se voir ainsi parce qu'elle est convaincue que cela ne peut pas être possible, parce qu'elle ne s'imaginait pas si perdue pour en venir à espérer un jour d'être tout simplement heureuse. Elle se prend de plein fouet la vérité de ses émotions et de ce qu'elle est aujourd'hui avec plus de violence qu'on ne pourrait le croire et ses yeux se brouillent de larmes que la sorcière ne peut retenir. Lorsque la projection face à elle s'avance en sa direction, Bea recule d'un pas et semble effrayée d'entacher cette version parfaite et plus adoucie d'elle. Elle se sent indigne de l'approcher, de peur de l'effacer par les ténèbres qui enserrent son palpitant. Et si la vérité était qu'elle avait choisi d'être la mauvaise version d'elle-même ? Seulement la magie la personnifiant persiste et finit par s'avancer pour de bon vers elle pour l'enlacer avec force. Sans pourtant qu'elle ne ressente les bras de cette autre l'entourer, Bea reste figée tout en étant entourée de cette magie la représentant et ses larmes roulent sur ses joues. Peut-être finira t'elle par comprendre que la seule chose qu'elle avait à faire n'était que se pardonner et accepter la réalité au lieu de la fuir, accepter qui elle était et d'oublier ses attentes envers sa famille.

Et une part d'elle se sentit soulagée d'une certaine façon, alors que cette pression ne se ressentait progressivement plus aussi forte qu'avant, tel un manteau dont on la délestait pour la revêtir d'un autre plus apaisant malgré son cœur douloureux, c'est en tentant de se reprendre alors que son double la quittait de ses bras pour rejoindre le reste de ses projections avec ses amis plus âgés que ses mains passent sur ses joues pour en effacer les larmes. « J'crois que c'est bon, c'était ça. » l'épreuve finale, celle qui les avait poussé à aller jusqu'au bout.. et c'était autour de Pansy d'y faire face à présent après avoir vu l'état vulnérable de Bea qui ne croisait pas son regard mais vint seulement s'asseoir à côté d'elle contre le mur, épuisée émotionnellement. Ses pensées étaient nombreuses, elle réalisait aujourd'hui que son souhait le plus cher était de tout simplement être heureuse. Ce n'était pas un désir matérialiste ou dépendant d'autrui, ce n'était qu'un souhait personnel et qui la concernait. Etre heureuse et vivre cette paix qu'elle espérait profondément pouvoir lui être accessible un jour. « Une toute dernière image.. et ce sera terminé. » sa voix se faisait lointaine, elle n'était déjà plus vraiment dans cette pièce mais toujours dans ses pensées et à observer au loin ces projections toujours vivantes dans la pièce. Une question se posait alors, quel genre de magie était capable de faire cela et de toucher aussi profondément ?

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- Ven 3 Déc - 21:15
Pansy Parkinson a écrit:


Rêves et désirs entremêlés
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Bea est courageuse. Bea est forte. Bea possède clairement les qualités qui font d’elle la Gryffondor qu’elle est. A ce stade, même la fierté de Pansy est prête à admettre la vérité. Alors qu'elle n’a qu’une seule envie : passer outre ce besoin oppressant de retourner devant le miroir. Fuir. Fuir. Fuir. Partir loin d’ici et espérer que ça finisse par passer. La vipère ne parvint à lui répondre que d’un haussement d’épaules. Sont-elles les deux seules adolescentes à détenir de profonds espoirs qui ne se réaliseront jamais ? Non. Certainement pas. Pansy ne connaît pas les problèmes de tous les sorciers à Poudlard mais il lui paraît évident que d’autres doivent connaître leurs tracas (même si ils sont très différents). La rousse face à elle semble éprise d’un important conflit intérieur mais pourtant, elle accepte de retourner devant ce fichu miroir. Regarder son reflet. Encore une fois. Comme s’il s’agissait de l’ultime épreuve. La vipère trouve cette idée à la fois ridicule et totalement plausible. Mais une fois encore cette question revient dans sa tête : pourquoi elles et non quelqu’un d’autre ? Pansy comprend totalement ce qu’elle insinue en disant que l’envie est trop forte. Elle même sent sa jambe trembler impatiemment, tentant de retenir des pulsions de plus en plus importantes. Enfin, le supplice semble s’apaiser lorsque Bea retourne effleurer ce bonheur inaccessible. Comme si l’énergie du miroir se trouvait alors accaparé par la lionne, la Queen en profite pour respirer et tenter de reprendre ses esprits. La scène se dessinant sous ses yeux ne peut pourtant la laisser de marbre. Elle ne porte certainement pas Bea dans son cœur mais elle comprend l’épreuve qu’elle est entrain de traverser. Leur vie, souhaits et désirs sont diamétralement opposés mais à cet instant précis, Pansy sait qu’elles sont les seules à pouvoir se comprendre mutuellement. La rousse face à elle semble être traversée par une multitude de sentiments. Le constat est évident : elle est profondément atteinte mais semble également soulagée. Elle la laisse venir s’asseoir à ses côtés, restant silencieuse. Respectueuse de ses tourments. La vipère a-t-elle envie de vivre la même chose ? Non. Alors qu’elle se persuade de ne pas y retourner, la magie du miroir revient violemment sur elle. Oppressante. Comme si à présent tout son pouvoir était centralisé sur elle. Pansy ne veut pas. S’y refuse mais ne peut lutter. Elle prend sa tête dans ses mains, espérant que cela cesse mais rien n’y fait. A regret, bras croisés sur la poitrine et recroquevillée sur elle-même, la vipère est incapable de fuir. Elle se sent si vulnérable. Si faible. Alors qu’elle aimerait regarder ailleurs, ses prunelles s’obstinent à fixer ce fichu miroir. Elle aimerait détourner les yeux mais elle n’y parvient pas. Dès qu’elle atteint une distance raisonnable, la magie l’englobe aussitôt, lui provoquant une douce sensation de bonheur. Prise dans ce tourbillon infernal mais si agréable, son reflet laisse place à un chemin qui sort du miroir pour venir finir sa course à ses pieds. Sans embuche, sans obstacle. Au fur et à mesure que Pansy s’approche, les êtres qui lui sont chers apparaissent de part et d’autre de ce même chemin. Sa grand-mère, Daphné, Draco, ses parents, Milli mais également Kaya et surtout Colin. Ils sont tous là, sans exception. Tous ceux qui contribuent à la rendre un peu plus heureuse chaque jour. Tous l’invitent à continuer à marcher sur ce sentier qui ne représente qu’une chose : sa liberté. Le désir le plus profond de Pansy n’est pas plus compliqué que cela. Elle veut sa liberté. Une nouvelle page blanche. Une nouvelle orientation de sa vie. Pouvoir simplement vivre comme elle l’entend. Pouvoir faire ses propres choix, fréquenter les personnes qu’elles souhaitent, s’orienter dans la carrière qu’elle aspire sans que cela n’ait aucune répercussion. Sans qu’elle perde ceux qu’elle aime. Sans qu’elle mette en danger la réputation et la richesse de sa famille. Sans qu'elle perde toute estime auprès de ses proches. La scène est si belle et l'englobe d'une telle sérénité. Tous ses conflits intérieurs sont envolés. La vie lui parait soudain si belle et si agréable. Pourtant, Pansy n’a pas besoin d’en voir davantage. Elle comprend la signification de cette vision. La chute n'est que plus grande. La douleur toujours plus intense contraste violemment avec ce bonheur et lui transperce la poitrine. Alors que Bea semblait un tant soit peu en paix, elle au contraire s’effondre. Ses mains agrippent le miroir comme pour ne pas tomber. Tête rivée vers le sol, les larmes qui la possèdent semblent ne plus vouloir s’arrêter. Enfin, presque comme par miracle, cette magie si oppressante s’atténue peu à peu. Les fleurs, les amis de Bea, le parchemin, le reflet de la rousse ou encore ce fameux chemin. Chacun des éléments semblent perdre en intensité au fur et à mesure que les secondes s’écoulent. Et pourtant Pansy est bien trop bouleversée pour réaliser la scène qui se passe sous ses yeux. Tout semble redevenir à la normal. Cet étrange supplice est-il enfin terminé ? Malgré tout, Pansy ressent au fond de sa poitrine une légère sensation de manque. Si seulement elle pouvait effleurer ce bonheur ne serait-ce que quelques secondes. Mais elle sait que tout cela n’est pas possible. Rien de ces illusions n’est réelles. Il est temps qu’elle se reconnecte à la réalité. D’un revers de main, elle essuie ses quelques larmes. Elle n’a pas envie de rester ici. Mais elle ne veut pas non plus sortir et prendre le risque de croiser qui que ce soit. Elle ne veut pas qu’on lui demande ce qu’il vient de se passer. Un coup noir, un coup blanc. Elle se sent perdue. Le froid commence à s'emparer de son corps qui réclame la chaleur de son lit, seul endroit lui paraissent réconfortant. Elle sort alors sa baguette magique, tentant de se donner contenance en effaçant les traces de son maquillage répandu sur ses joues. La Queen ne montrera jamais une telle faiblesse face à qui que ce soit. Elle se tourne enfin vers Bea, sans trop oser la regarder et tentant de contrôler sa voix fébrile « Je pense qu’on en a eu assez pour ce soir ». Un imperceptible sourire se dessine au coin de ses lèvres. Elle sait que ce moment inattendu les a rapproché et certainement lié à jamais. Cape sur les épaules, Pansy met son capuchon afin de camoufler son visage. Elle se dirige vers la sortie avant d’ajouter avec douceur « Et si un jour tu souhaites en parler. Je serai là ». Elle sait que jamais elles ne seront amies. Mais ce soir, le drapeau blanc vient d’être levé, chacune ayant découvert les secrets les plus profonds de l’autre. Qui eut cru qu’un jour Pansy Parkinson se sentirait aussi proche de Bea Hasting ?

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mood actuel : à la fois toujours un peu craintive après les attaques de fin février/début mars, mais se sent de plus forte et assurée. (mars) le coeur en fête de pouvoir aimer librement et publiquement celui qu'elle veut. (avril) effondrée de ne pas savoir ce qui est arrivé à son petit-ami.
Multicomptes : Rêves et désirs entremêlés A6803eb300647513bf8857b0fbe5ec56 Rêves et désirs entremêlés 1d186a0d1b29ad61dd89c9b38cc86b64 Rêves et désirs entremêlés APCCptMs_o
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GRYFFONDOR - 8ème année

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- Lun 6 Déc - 3:47
knockin' on heaven's door
(pansy x bea)

Elle est épuisée, autant émotionnellement que physiquement, Bea ne se sent absolument pas reposée pour ce jour pourtant dédié au repos avant le début d'une nouvelle semaine de cours. Mais comment donc étaient-elles supposées ressortir de ce moment si intense et intime, si perturbant et finalement, désespérant.. Enfin libérée de l'attraction exercée par une magie qui lui était tout à fait inconnue, Bea se demande pourquoi elles ont été choisies, pourquoi elles et pas d'autres, pourquoi donc n'avaient-elles pas pu rester dans l'ignorance de leurs plus profonds désirs ? Et devant elle, la silhouette de Pansy qu'elle remarque être aussi éprouvée qu'elle lorsqu'elle avait une dernière fois fait face au reflet plus terrible pour son âme qu'elle ne l'aurait cru en premier lieu. La vipère semble céder sans pourtant que Bea n'ait à lui faire face mais elle sait, que ce moment qu'elle traverse est particulièrement pénible et quelque part, son cœur s'étreint d'une compassion qu'elle n'aurait jamais pensé ressentir pour Pansy. Et la lionne aurait aimé pouvoir lui dire les mots justes, ceux que toutes les deux rêvaient d'entendre sur le mensonge possible de ces visions mais elles savaient, au fond d'elles, la vérité de ces illusions. C'était d'ailleurs ça qui les heurtait le plus. Lorsque Pansy termine de faire face à cette énième représentation dont Bea s'était cette fois priée de ne pas trop regarder en usant d'une pudeur respectueuse, la magie qui remplissait le lieu et le rendait plus vivant que jamais semble progressivement disparaître et c'est un souffle de soulagement qui dévale ses lèvres. La vipère lui fait à nouveau face mais Bea ne croise que si peu son regard, assez pour comprendre combien la brune était aussi ébranlée qu'elle. Sa voix fébrile parle pour elle, elles étaient blessées et une douleur similaire les étreignait. Quelque part, les deux jeunes femmes étaient enfin reliées à un même sujet commun. Revêtant sa cape, Bea remarque un comportement qu'elle n'avait eu de cesse de remarquer, plus que d'habitude ces temps-ci chez les sang-purs et serpents, cette faculté à pouvoir si rapidement et facilement revêtir une impassibilité, une distance avec la réalité. Comme si le contrôle de leurs émotions leur avait été inculqué depuis si jeunes que cela devenait leur premier instinct, elle observe Pansy rabattre le capuchon pour dissimuler son visage éprouvé. Bea se fige au moment de ses derniers mots, parce qu'elle ne s'y attendait absolument pas, parce que la teneur de ceux-ci révélaient l'une des plus grandes surprises de ce jour. Elle ne sait d'ailleurs que dire mais se contente d'acquiescer silencieusement sans vraiment savoir ce à quoi elle adhérait. Parce qu'elle n'imaginait pas ce moment futur possible et pourtant, n'étaient-elles pas en cet instant les plus reliées possibles sur le même sujet ? Quand la vipère eut passé la porte, Bea se leva dans l'idée de rester le moins possible près de ce miroir ne leur ayant apporté que douleurs à travers l'expérience que peut-être, elles avaient été trop tôt à découvrir. Elle remontera jusqu'à son dortoir et enfouira sa tête sous ses couvertures jusqu'à l'heure du repas, tentant de chasser des images d'un bonheur auquel elle n'était pas sûr de pouvoir un jour toucher du doigt.

FIN.

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