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I was with you before we where even born (burgess)
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Ophelia Burgess
Ophelia Burgess
veritaserum
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parchemins : 441
sablier : 23

- convictions : girls can do anything.
- (options) ou (cursus) choisis : journalisme, politique magique, sécurité magique, russe.
avatar : taylor marie hill.
crédits : imaginelion (av), anesidora (sign), lionheart (cs)

mood actuel : elle profite des derniers mois passés au château tout en imaginant ce à quoi ressemblera son avenir.
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SERPENTARD - 8ème année

- Jeu 27 Jan - 21:10

( 5 novembre 1998 ; Burgess' twin)

Ses doigts viennent resserrer le foulard qui maintient sa queue de cheval haute en même temps qu’elle fixe le devoir réalisé pour le cours de journalisme avec scepticisme. Ophelia venait de passer une heure à parfaire le devoir confié par leur professeur – la rédaction d’un article sur un évènement imaginaire afin de tester leurs capacités d’écritures et leurs aptitudes à rédiger sur les sujets les plus inédits et, parfois, loufoques. Elle n’est toutefois pas convaincue par le travail qu’elle venait de créer, persuadée qu’elle pourrait faire bien mieux. Un soupir de frustration la quitte alors que ses mains retrouvent leur place sur la table, ongles teintés de vert qui viennent tapoter nerveusement contre le bois tandis qu’elle relit encore et encore les lignes couchées sur le parchemin, au point que plus rien ne semble avoir de sens. Résolue, la sorcière décidé d’abdiquer pour la soirée. Il lui restait une semaine avant de rendre le travail demandé et, pour ce soir, elle ne parviendrait à rien de réellement productif. Réunissant ses affaires, la vipère prend son temps, peu pressée à l’idée retrouver sa salle commune. Depuis que lions et aiglons s’étaient installés chez les serpents, elle trouvait l’endroit trop bruyant, trop étouffant. La présence de Leo n’aide en rien, quand bien même elle s’efforce de l’ignorer au mieux, ce qui était désormais bien plus compliqué. Elle ne peut toutefois pas rester dans la bibliothèque indéfiniment alors l’américaine prend sur elle, se convaincant que la situation ne durera pas, que bientôt, Dumbledore et les autres enseignants trouveraient une autre solution – c’était bien pour cela qu’ils étaient payés, non ? Pour leur offrir un cadre d’apprentissage idéal et c’était loin d’être le cas dans les circonstances actuelles.

Quand la brune pénètre dans sa salle commune, elle ne prête pas attention aux quelques sorciers présents. Nombreux d’entre eux errent encore dans le château, s’occupant en attendant le repas qui ne tarderait pas. Elle file plutôt vers son dortoir vide – ou presque. Ophelia se fige en voyant une silhouette masculine prêt de son lit. Leo. Il était là, face à sa malle ouverte. Elle fronce les sourcils, ne comprenant pas tout à fait, jusqu’à ce que son regard se pose sur les parchemins qu’il avait entre les mains. « What the fuck do you think you’re doing ? » Elle oublie toute bienséance, la sang-pure, impulsivité qui l’empêche de réfléchir à ses mots. Elle presse le pas, balance ses parchemins et plumes sur son lit avant de se tourner vers son jumeau pour lui arracher des mains les lettres qu’il tenait. « Tu étais sérieusement en train de fouiller dans mes affaires ? » Elle ne cherche pas d’explication, Ophelia, et elle n’en veut pas. Rien ne saurait justifier qu’il se retrouve ainsi à lire ce qui est si personnel. Elle se souvient pourtant que c’est en partie sa faute – elle a laissé celle qu’elle écrivait sur le fauteuil avant de partir vers la bibliothèque, trop distraite par les nombreux sorciers présents. Mais qu’importait. Elle garde les lettres contre elle, doigts agrippés aux parchemins – ces mêmes parchemins qu’elle aurait du brûler plutôt que de les garder ici. Elle avait commis une erreur et si elle s’en voulait, Leo était le seul vers qui elle dirigeait sa colère à ce moment-là. « Tout ça fait partie de ma vie privée et tu n’en fais plus partie depuis un bon moment alors ça ne te concerne pas. » Elle lutte, Ophelia, pour ne pas laisser la colère l’envahir totalement, pour ne pas céder à ses sirènes tentatrices alors qu’elle l’entend déjà gronder, alors que déjà, elle réclame l’explosion de ses émotions. Ces émotions qui l’agitent, qui la poussent à sentir son cœur se tordre face à la vision de ce jumeau qu’elle avait aimé plus que n’importe qui – et qu’elle aimerait toujours, au fond, quand bien même elle se prétendait imperméable à sa présence. C’est sa moitié qui se trouve là, face à elle, et combien ça la blesse de réaliser qu’il n’était rien de plus qu’un inconnu. Tant de raisons qui la poussaient à lui en vouloir toujours plus, à lui faire porter la responsabilité entière de ce qu’ils sont désormais. Et si elle avait continué de lui écrire, comme lorsqu’elle était enfant et qu’elle pensait naïvement qu’il se souciait d’elle, elle ne s’était jamais imaginée qu’il lirait un jour et elle ne l’avait jamais voulu, refusant de se montrer vulnérable. Parce qu’il n’était qu’un sorcier comme un autre à ses yeux, pas vrai ? Mensonge auquel elle croit à peine alors que son âme réclame cette moitié perdue il y a des années et qui lui manque un peu plus chaque jour.

Leo Burgess
Leo Burgess
veritaserum
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- convictions : family first // not like my father // isn't every family a little fucked up ?
- clubs et assos : anciennement batteur & capitaine de son équipe
- (options) ou (cursus) choisis : journalisme, magie du monde, sport + français
avatar : alex fitzalan.
crédits : av/mcximoffs, fiche de liens/avengedinchains, signa/solosands

mood actuel : tempétueux, son stage ne se passe pas comme prévu, mais son anniversaire lui apporte un brin de réconfort.
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SERDAIGLE - 8ème année

https://welcome-home.forumactif.com/t3652-leo-very-early-in-my-l
- Ven 25 Fév - 17:57

( we'll never be those kids again / @ophelia burgess )

« Fuck » marmonne un Leo frustré dans sa barbe inexistante. L’habitude l’a entraîné dans les escaliers menant aux tours, avant qu’il ne se rappelle à mi-chemin qu’elles sont inaccessibles. Il passe une main rageuse dans sa chevelure déjà ébouriffée et dévale l’escalier aussi vite qu’il l’a grimpé en direction de l’antre des serpents. Il est partagé au sujet de cette cohabitation forcée. Il y a des jours où l’Américain la voit comme une aubaine, le moyen pour lui de se rapprocher d’Ophelia une bonne fois pour toute, et d’autres où il n’y voit qu’une malédiction à laquelle il faut mettre un terme le plus vite possible. Il n’est pas complètement con ni aveugle, il voit bien que sa jumelle n’est pas ravie de devoir cohabiter et qu’elle passe le plus clair de son temps à l’éviter et même s’il ne l’avouerait pas, c’est douloureux de la voir le fuir ainsi. Lui se contente de regards appuyés, sans toutefois trouver le courage de l’aborder – foutue fierté à la con. S’il n’y avait pas ces difficultés avec Ophe, ça ne le gênerait pas de squatter la salle commune des Serpentard, l’ambiance y est particulière, mais pas désagréable, il y trouve même un certain confort, lui le gars qui se sent à l’aise partout. L’avantage, c’est qu’il y a Theodore et que les querelles de l’an dernier semblent aujourd’hui bien loin. Puis il y a aussi Anthony qui lui offre réconfort et soutient, bien que leur relation soit toujours aussi floue pour l’instant. Donc non, outre sa relation complexe avec Ophelia, ce n’est pas désagréable d’être ici. Et c’est aussi sa chance de changer les choses.

Une nouvelle détermination naissante dans le creux de son ventre, l’Américain passe aux cuisines pour y récupérer une tasse de café destinée à sa sœur puis rejoins l’antre des serpents, presque déserte à cette heure-ci. Il parcourt la pièce du regard et constate dans un soupir qu’elle n’est pas là – ça aurait été trop facile. D’un pas las, il s’approche de la table la plus proche, couverte de tout un tas d’affaires et de parchemins divers et se laisse tomber sur la chaise la plus proche. De son œil curieux, il analyse les affaires disposées ci-et-là sans trop savoir à qui elles appartiennent et ose même tendre la main pour récupérer une chocogrenouille au milieu de la table. Le regard bleuté sonde à nouveau la pièce – il n’y a rien de suffisamment intéressant pour attirer son regard, c’est bien trop calme et ennuyant. Il pousse un soupir bruyant et se tourne à nouveau vers la table et les bouts de papiers dispersés, les livres et manuels qu’il feuillette distraitement dans l’espoir de tuer l’ennui. Puis il y a ce bout de papier qui attire son attention, cette écriture cursive un peu couchée et quelques mots qu’il arrive à saisir de loin. Les sens en alerte, il fronce les sourcils et ignore sa raison qui lui souffle de ne rien toucher pour ne se concentrer que sur son cœur battant bien trop vite qui lui hurle de saisir ce parchemin. Les oreilles bourdonnantes au point que plus rien autour de lui n’existe, Leo s’empare d’une main tremblante du parchemin, non sans avoir éloigné toutes les autres fournitures d’un geste sec de la main. « What the fuck. » murmure-t-il plus à lui-même qu’à quiconque d’autre. L’écriture lui est familière, sans qu’il ne parvienne à savoir pourquoi. Il ne parcourt la lettre que brièvement des yeux, il lui reste un peu de décence et une part de lui s’en veut de briser l’intimité de quelqu’un. Mais il y a cette signature, un O si joliment gravé qui vient le figer sur place, puis il y a son regard qui accroche à son prénom, Leo. C’est plus qu’il ne lui en faut pour céder à sa pulsion et dévorer la première phrase, puis la seconde, et tout le reste de la missive, tout en tentant de se persuader d’arrêter à chaque nouveau mot découvert. Il arrive à la fin de la lettre, à ce O signé et tracé qu’il ne peut pas s’empêcher de venir frôler du bout des doigts. Les joues brûlantes, Leo laisse ses yeux frôler le parchemin sans savoir quoi dire ou faire. Complètement retourné, il retombe lourdement dans sa chaise tout en essayant de contrôler une tempête de sentiments qui remue en lui sans qu’il ne parvienne à l’apaiser. Le constat est dur à avaler ; Ophelia lui a écrit une lettre. Celle-ci ne lui donne pourtant aucun indice et il n’est pas en mesure de déterminer quand elle a été écrite. Il y a quelques jours ? Semaines ? Années ? Aujourd'hui, peut-être ? D’autres questions se soulèvent aussitôt et tournent dans son esprit jusqu’à soulever un léger mal de tête. Est-ce la seule lettre ? Pourquoi ne pas les avoir envoyées ? Pourquoi est-ce qu’elle n’est pas venue le voir au lieu d’écrire ? Est-ce qu’elle comptait un jour lui montrer ? Il se fige à l’instant où cette dernière phrase traverse son esprit, réalisant ô combien il a brisé toutes les loi de son intimité. « Merde » il passe une main dans ses cheveux, à deux doigts de se les arracher. « Merde, merde, merde » Si Ophelia apprenait qu’il a lu cette lettre, elle le tuerait, ça ne fait aucun doute. Il se redresse alors subitement, si vite que sa hanche vient heurter la table, lui arrachant une plainte de douleur. Il attire quelques regards et offre un sourire forcé sans pourtant s’y attarder, attrape la lettre et prend le chemin des dortoirs des filles.

Il se sent à l’aise partout l’Américain, mais pas ici. Ici il a l’impression de cracher sur l’intimité d’Ophelia et de toutes les autres filles. Pourtant, il déglutit et s’approche de ce qu’il pense être l’espace de sa sœur. Au-delà de la gêne d’empiéter son espace vitale, il y a ce malaise à l’idée qu’en l’espace de quinze ans, c’est la première fois depuis la séparation qu’il est aussi proche d’elle. Il n’a pas eu la chance de s’engueuler avec elle sur qui d’eux laisse traîner ses affaires, de se chamailler sur la taille de leurs chambres une fois qu’ils auraient arrêté de partager la même, il n’a pas non plus eu la chance de lui prêter ses pulls ou de lui emprunter ses accessoires à la con. La gorge nouée, il réalise qu’il n’a pas bougé d’un poil et secoue la tête pour s’avancer vers le lit de sa jumelle, près duquel se trouve sa malle. Il est con, Leo, il ne pense même pas qu’il devrait reposer la lettre dans la salle commune plutôt que chercher à la ranger là où il n’était pas. Il se penche déjà vers la malle, où il croit apercevoir d’autres lettres et il ne peut pas s’empêcher d’imaginer qu’elles lui sont aussi destinées. Il se redresse, le souffle court, avant de faire une connerie et de s’enfoncer encore plus dans sa bêtise et s’apprête à s’asseoir au bord du lit quand la voix glaçante de sa sœur s’élève derrière lui. Il se fige sur place en sentant son sang ne faire qu’un tour. Lentement, il se retourne vers elle, sans chercher à cacher le parchemin reposant entre ses mains, il serait encore plus idiot de nier. « Je… » mais il n’arrive pas à trouver la moindre justification pouvant expliquer son comportement. Honteux, il s’avance d’un pas mais Ophelia, pressée et vive, l’en empêche pour mieux se rapprocher et lui arracher elle-même la lettre de ses mains. Penaud, il se balance d’un pied sur l’autre. « I know what you’re thinking, but it's not as bad as you think... No i mean… it's not what you think at all.» bafouille-t-il d’une voix légèrement tremblante « Je fouillais pas » prononce-t-il toutefois sans conviction. Mais Ophelia s’énerve, ne cherche pas d’explications, accuse sans essayer de comprendre. Il fronce les sourcils et l’observe serrer les lettres contre elle, il a plus que jamais envie d’en découvrir le contenu, mais il serait mal venu de demander. La tempête d’Ophelia s’agite et vient réveiller et alimenter la sienne, sa propre colère à laquelle s’ajoutent sa frustration, sa douleur et son amertume. Et il y a ces mots, piquants et durs, qui frappent là ou ça fait mal et qui finissent de nourrir le monstre qui sommeille en lui. La culpabilité soudain disparue, la gêne reléguée au second plan pour ne laisser place qu’à la colère, Leo serre les dents et lève le menton pour fusiller sa jumelle du regard. « Au contraire, ça me concerne, tu peux pas dire le contraire. » il marque une pause et baisse les yeux sur le parchemin et les lettres dansent à nouveau devant ses yeux, il revoit les mots couchés sur le papier. « T’es qu’une putain d’hypocrite Ophelia. » crache-t-il en pointant le doigts sur les lettres serrées contre elle. « Si tu voulais pas que je lise ta lettre, t’avais qu’à pas la laisser traîner n’importe où. T’as p’t’être fait exprès pour me faire péter un câble ? » il marque une pause et la transperce de ses yeux accusateurs avant d’effacer ses doutes éventuels. « Ouais je l’ai lue ta lettre, alors va pas me dire que ça me concerne pas. » la colère s’élève et s’éveille. Il l’aime, Ophelia, il l’aime plus qu’il n’a jamais aimé quiconque et plus qu’il ne pourra jamais aimer personne d’autre. Mais il la déteste pour le mal qu’elle lui fait. « J’aurais pu lire les autres, je l’ai pas fait parce que j’te respecte, mais tout compte fait j’aurais dû. » il rigole d’un rire sans joie, ironique et colérique. Il est question de lui, d’eux, mais elle continue de tout gâcher. Il lui en veut, alors il enfonce un peu plus le couteau dans la plaie. « A qui la faute, si je fais plus partie de ta vie privée ? » il reste planté là comme un con. Il devrait partir avant que tout ne dégénère, encore une fois, mais il en est bien incapable, elle reste sa moitié, et son âme n'est pas complète quand il est loin d'elle et même si leur seul contact se résume à la colère, c'est déjà un contact.


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pretty boy ☩
anger was better than Gears better than grief, better than guilt.

Ophelia Burgess
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SERPENTARD - 8ème année

- Mer 16 Mar - 22:34

( 5 novembre 1998 ; Burgess' twin)

Elle ne le croit pas, Ophelia, quand Leo prétend que ce n’est pas ce qu’elle s’imagine. Elle choisit de ne pas lui laisser le bénéfice du doute parce qu’elle a trop longtemps cru en lui, en leur lien. Des années durant, elle avait attendu une réponse aux lettres envoyées, la preuve qu’il ne l’avait pas totalement oublié. Elle n’avait eu que les remarques acerbes de sa mère en retour, l’affirmation qu’elles n’étaient plus rien pour eux et ce depuis que Leo et leur père étaient partis. Peu à peu, sans que la sorcière ne le veuille, elle avait senti ces mots s’ancrer en elle au point de teinter d’amertume les souvenirs qu’elle avait de son jumeau. Chaque parchemin reçu qui n’était pas de lui avait attaqué l’espoir qu’elle avait encore, jusqu’à ce qu’il ne reste que des miettes. Au fond d’elle, il restait une lueur infime, symbole de cet espoir qu’elle nourrissait qu’un jour, ils puissent retrouver ce lien unique qui les unissait. Face à lui, pourtant, Ophelia ne montre rien. Elle refuse de faire preuve de la moindre faiblesse, de lui montrer à quel point elle pouvait se sentir vide sans lui. Elle préfère se protéger, ce qu’elle n’avait pas fait pendant bien des années alors qu’elle l’attendait, et tant pis si ça ne fait que creuser le fossé entre eux. La brune attaque, prend les devants pour ne pas devoir encaisser. Elle a l’impression d’être face à un miroir alors qu’elle sent son frère se tendre et qu’elle voit peu à peu cette flamme brûler au fond de ses iris, celle-là même qu’elle sentait s’embraser en elle. Son calme ne dure pas et bientôt, sa tempête fait écho la sienne, se heurtant contre elle sans que la vipère ne daigne lâcher du terrain. Aux mots crachés, elle resserre son emprise sur ses lettres, comme si elle craignait qu’elles ne lui échappent et que ses mots lui parviennent, ceux qui révélaient à quel point il lui manquait, ceux qui l’interrogeaient sur son silence et ce qu’elle avait pu faire, même après toutes ces années, pour qu’il ne veuille plus d’elle dans sa vie. Sa colère se percute au peu de self-control qu’elle a encore et il ne faudra que cette insinuation pour qu’il n’en reste plus rien. « Bien sûr, Leo, t’as raison. J’ai volontairement laissé cette lettre ridicule dans une salle où n’importe qui pourrait la trouver ! » N’importe quel sorcier passant par là aurait pu tomber sur cette lettre et la lire et elle ne sait pas ce qu’elle préfère, Ophelia. Qu’un vulgaire inconnu puisse avoir accès aux pensées qu’elle garde secrète depuis si longtemps maintenant, ou que ce soit l’objet même de ses écrits qui découvrent qu’elle n’était pas aussi indifférente que ce qu’elle prétendait quotidiennement ? Malgré tout, une part d’elle est soulagée de constater qu’il n’avait pas tout lu, qu’il s’était contenté de celle trouvée sur le fauteuil. L’apaisement éprouvée n’est que de courte durée car une autre accusation tombe et celle là achève de l’énerver totalement. Comment osait-il l’accuser de l’état de leur relation actuelle ? De quel droit remettait-il la faute sur elle, alors qu’elle avait écrit encore et encore ? Alors que ses larmes avaient inondé son oreiller quand, enfant, elle avait réalisé qu’il n’y aurait pas de réponse ? Alors qu’elle avait volontairement redoublé pour ne pas le quitter, avec cet espoir qui semblait si ridicule désormais, que leur relation puisse s’améliorer ? « T’es sérieusement en train de m’accuser ? » Incompréhension qui se mue en colère tandis qu’elle fait un pas vers lui, qu’elle sent son cœur battre à tout rompre sous l’agitation de son esprit, perturbé par ses mots. « Tout est de ta faute Leo ! » Ton accusateur, doigt pointé sur son torse alors qu’ils se retrouvent une proximité qui n’est que physique tant ils semblent encore éloignés sur bien des points. « Ce sont nos parents qui nous ont séparé et pourtant, c’est toi qui a creusé l’écart entre nous. » Elle soutient son regard, la tête haute, haine et amour circulant dans ses veines face à ce frère qui a tout d’un inconnu. « J’ai attendu, encore et encore, et toi… T’étais pas là, Leo. Tu l’as plus jamais été depuis que vous êtes partis. Même quand tu débarques ici après tout ce temps… T’es pas vraiment là. » C’était sans doute ce qui la touchait le plus. Quand bien même ils vivaient au même endroit, ils ne restaient rien d’autre que des inconnus et leur relation n’avait pas évolué. Elle a l’impression d’avoir perdu son frère à jamais et l’idée lui déchire le cœur. Pourtant, elle garde ces pensées là pour elle, incapable de se livrer totalement, surtout pas à celui qui était responsable de ses maux. « It was supposed to be us against the world not us against each other and you have no idea how much I hate you for that. » Mots poisons quittant ses lippes alors qu’elle l’aime, Leo, qu’elle l’aimera toujours. Elle refuse de l’admettre alors qu’elle s’est déjà tant livrée par le passé dans ces lettres auxquelles il n’a jamais répondu et préfère prétendre le détester, quand bien même sa voix finit par se briser sur ces derniers mots. Sa poitrine se soulève rapidement alors que son cœur bat à tout rompre et qu’elle peine à apaiser cette colère qui gronde et se nourrit de la peine qu’elle éprouve d’être si près de Leo et, en même temps, si loin de lui.

Leo Burgess
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SERDAIGLE - 8ème année

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- Lun 4 Avr - 21:35

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C’est qu’un con, Leo. Un con qui gâche toujours tout même quand il ne le veut pas, il le sait et pour ça, il se déteste. Parce qu’il n’a pas su résister à la tentation de lire une lettre qui le narguait de son écriture penchée, il vient encore de tout gâcher avec Ophelia. Leur relation gémellaire déjà conflictuelle se trouve plus bancale et instable par cette nouvelle trahison. Intrus dans la vie de la vipère, Leo se sent brièvement tout petit quand il est pris sur le fait. Il tente de se convaincre qu’il ne faisait rien de mal, qu’il ne faisait que rendre à Ophelia ce qui lui appartenait mais dès l’instant où il avait vu la pile de lettres, il avait compris qu’il ne pourrait pas s’en détacher à moins d’en être empêché et ce malgré toute sa bonne volonté de s’en aller. S’il sait qu’il a commis une erreur, une nouvelle limite est franchie par la vipère quand elle décide de ne pas lui laisser le bénéfice du doute, réflexion qui laisse un goût amer dans la bouche de Leo qui tente tant bien que mal de retenir le monstre encore endormi. Bouffé par la colère depuis bien trop d’années pour se rappeler quand elle s’est manifestée, il préfère lui donner l’apparence d’un monstre pour tenter d’oublier combien c’est lui le problème. Où qu’il aille et quoi qu’il fasse, il sème toujours le chaos derrière lui. Alors il blâme le monstre qui remue en lui quand il choisit de ne pas se détester – comme c’est le cas maintenant. Il sommeille en lui, menace de se réveiller pour faire exploser sa fureur mais Leo arrive encore à le contrôler un moment jusqu’à ce qu’il devienne incontrôlable et qu’il le laisse s’échapper pour se battre avec le monstre d’Ophelia qui rugit déjà. Leurs tempêtes s’entrechoquent, se percutent et se font écho – c’est à celui qui aura la réplique la plus cinglante pour déstabiliser l’autre et la vipère prend l’avantage quand elle se moque de lui. Il a été ridicule sur ce coup-là, Leo, il sait au fond que poussée par sa fierté, elle n’aurait jamais laissé traîner une telle lettre au risque qu’il comprenne qu’elle l’aimait toujours malgré tout ce qu’elle pouvait prétendre mais là, sous le coup des accusations, il ne pense plus de façon rationnelle. Il a pourtant la jugeote de ne pas répondre pour ne pas s’enfoncer un peu plus dans sa bêtise et tourne en rond dans le dortoir pour tenter de brider sa colère qui n’arrive finalement qu’à grandir dès qu’il repose les yeux sur elle et ces lettres qu’elle persiste à serrer entre ses doigts. Il s’énerve encore plus de savoir qu’elle lui reproche de façon sous-entendue de ne plus faire partie de sa vie. Si c’est avant tout la faute de leurs fucking parents, il refuse d’entendre que c’est la tienne. Pourtant, elle a raison quelque part, il ne s’est pas battu plus tôt pour revenir, il a attendu d’avoir quinze ans pour tenir tête à son père et oser dépasser son intimidation pour le forcer à accepter qu’il termine sa scolarité à Poudlard. Et malgré cette preuve d’amour et de dévotion, elle refuse de voir tous les efforts qu’il fait, ce qui n’a pour effet que de nourrir le monstre d’un peu plus de colère. Il l’écoute déverser sa rage sur lui non sans serrer la mâchoire pour éviter d’exploser et d’entraîner la destruction de son dortoir. Il y a ce pas qu’elle fait vers lui et pourtant, il a l’impression qu’ils s’éloignent un peu, creusant encore et encore le fossé déjà énorme entre eux. Il tremble, face aux mots d’Ophelia, et n’est pas en mesure de dire si c’est par haine, désespoir, impétuosité, désir de destruction ou par ce chagrin comme il n’en a sûrement jamais connu et qui l'empêche presque de respirer. « Ma faute ? » répète-t-il dans un rire amer qui vient ajouter l’incompréhension au reste de ses émotions en désordre. Il déteste qu’elle ne voie pas tous les efforts qu’il fait depuis son arrivée à Poudlard, il déteste qu’elle ne veuille pas entendre que c’est pour elle qu’il a quitté l’Amérique – certes trop tard, mais il a fait pour elle ce qu’il n’aurait fait pour personne d’autre et ça le tue qu’elle ne le comprenne pas. Leurs parents les ont séparés et Leo ne leur pardonnera jamais d’avoir fait ça, il déteste sa mère et déteste encore plus son père, cette bande d’égoïstes qui ont privilégié leurs stupides querelles au détriment du bonheur de leurs enfants, jumeaux qui n’auraient jamais dû être séparés et qui auraient dû vivre liés, unis contre le reste du monde. Et malgré tout ça, ils restent frère et sœur, jumeaux, partagent presque la même âme et ce constat frappe Leo de plein fouet quand Ophelia lâche cette même phrase qui envahissait l’esprit de Leo quelques instants plus tôt et qui finit de l’achever ; c’était supposé être eux contre le monde. « I hate you for that » il se fige et tente de maîtriser la boule qui se forme dans sa gorge, sans succès. Les mots le percutent et le font vriller et il reste un long moment interdit, sans savoir quoi dire ou faire. Les secondes s’étendent et deviennent peut-être minutes durant lesquelles il ne fait que l’observer, la respiration haletante et le cœur qui continue de se déchirer sans qu’il ne puisse l’en empêcher. puis soudain le monde recommence à fonctionner et nourri par sa colère, Leo réplique avec la même violence que sa jumelle perdue. « Fuck you Ophelia. » c’est son tour de venir pointer du doigt, comme si le geste pouvait être un pont entre sa colère et elle. « J’ai tout quitté pour toi. J’ai abandonné ma putain de vie, mes amis et tout ce que j’avais construit là-bas pour venir te rejoindre ici. » il recommence à tourner en rond et lève une main lasse sur son visage. « Tu sais quoi ? Je regrette d’être revenu, j’aurais jamais dû » et il regrette encore plus d’avoir parlé sitôt qu’il laisse la phrase s’échapper, parce qu’il n’en pense pas un mot. « Qu’est-ce que tu as fait pour moi, toi ? » c’est son tour d’accuser, plus fort. Elle a beau se venger sur lui, elle n’est pas mieux que lui et contrairement à Leo, elle n’a jamais cherché à lui rendre visite en Amérique, elle n’a jamais cherché à l’aimer en retour aussi fort qu’il l’aimait. « T’as pas cherché à me connaître depuis que je suis revenu. Tu persistes à me détester mais t’as jamais fait aucun effort. » le regard dérive vers les lettres qu’elle tient encore et il se rapproche pour essayer de les lui arracher. « T’as conscience qu’on se parle pour la première fois depuis des semaines à cause de ces putains de lettres ? » il marque une pause pour tenter de reprendre sa respiration. « T’es une hypocrite et une égoïste, tu joues les innocentes mais j’suis à Poudlard depuis plus de deux ans et tu continues d’écrire ces lettres à la con au lieu de venir me parler et renouer, alors je t’interdis de dire que tout est ma faute. » il a tant malmené son cœur qu’il ne le sent même plus battre dans sa poitrine. Ça aurait dû être eux contre le monde, et au lieu de ça, c’est Leo contre Ophelia, le frère contre la sœur, le feu contre la glace, l’amour contre la haine et Leo, si loin d’Ophelia, se demande si cette relation est vouée à l’échec et s’ils pourront un jour recoller les morceaux pour devenir tout ce qu’ils auraient dû être.


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SERPENTARD - 8ème année

- Mar 19 Avr - 22:02

( 5 novembre 1998 ; Burgess' twin)

Peut-être qu’elle va trop loin avec lui parfois, Ophelia. Elle peine à véritablement se contrôler quand il est là, parce qu’elle l’aime encore plus qu’elle aimera quiconque, parce qu’il restera sa moitié à tout jamais. Son amertume est à la hauteur de son amour pour lui, la poussant à l’éloigner encore et encore, de peur qu’il ne la blesse à nouveau. Et si elle le laissait s’approcher et récupérer sa place près d’elle, mais qu’il finissait par la laisser une nouvelle fois ? Elle n’était pas sûre de le supporter, elle qui a encore tant de mal à ne pas s’effondrer quand elle pense à leur relation. Et quand Leo se fige, quand la haine est crachée alors même qu’elle ne l’éprouve pas tout à fait, elle regrette. Elle n’a jamais voulu ça, la vipère. Elle n’a jamais rêvé de rien d’autre que de récupérer son frère à ses côtés, là où il était supposé avoir toujours été. Pourtant, elle continue à le repousser et elle voit bien à quel point la tornade qui gronde en elle trouve sa jumelle en celle qui s’agite chez Leo. C’est à son tour de s’emballer. Les premiers mots l’intriguent pourtant – pourquoi avoir décidé de la rejoindre, après des années passées à l’ignorer ? Rien n’avait de sens et pendant un instant, elle se demande s’il mentait avant d’écarter cette idée rapidement. Il ne ferait pas ça. Au fond d’elle, en dépit de tout ce qu’elle pouvait bien penser, elle était persuadée que Leo ne lui mentirait pas. Elle n’a pas le temps de s’attarder sur ces quelques mots alors que les suivants la heurtent de plein fouet. Leo regrettait. Il regrettait d’être là pour elle, regrettait d’avoir tout abandonné. Et si finalement, être ici lui avait rappelé la raison pour laquelle il ne lui avait pas répondu durant toutes ces années ? Et s’il avait réalisé qu’elle n’en valait pas la peine ? Tout s’emmêle, colère et tristesse dévastatrices faisant d’elle un condensé d’émotions au bord de l’explosion. Sa gorge se serre. Il regrette, mots qui tournent en boucle alors que plus rien d’autre ne compte déjà, qu’elle reste interdite face à lui, assimilant encore chaque syllabe. Les rôles sont inversés alors que c’est le serdaigle qui accuse et elle qui encaisse coup après coup. Le doute s’immisce alors qu’elle se dit que peut-être, elle mérite tout ce qu’il lui dit, que peut-être, Ophelia n’était pas aussi irréprochable dans leur relation que ce qu’elle s’était imaginée toutes ces années. Ses mains tremblent alors que les sentiments la tiraillent de toute part et qu’elle ne contrôle plus rien. « Et toi alors ? T’es innocent ? Putain Leo, j’ai attendu encore et encore, j’ai pas arrêté d’écrire et toi t’as pas été foutu de répondre UNE SEULE FOIS ! » La voix s’élève alors que tout s’agite en elle et qu’elle commence à faire les cents pas frénétiquement, incapable de retenir toutes ces vérités qu’elle avait pourtant gardé pendant des années. « Tu débarques ici après des années de silence et je devais faire quoi ? T’accueillir à bras ouverts comme si t’avais pas passé tout ce temps à m’ignorer ? J’aurais dû être heureuse parce que tu daignais bien vouloir être dans ma vie ? » La vipère se fige quand son regard tombe sur les lettres restantes dans la malle, avant de tomber à nouveau sur Leo. « Tu sais pourquoi j’écrivais encore ? Parce que je me disais qu’un jour, j’aurais pu te donner toutes ces lettres. Qu’un jour… On pourrait être frère et sœur à nouveau et tu aurais vu que j’ai pensé à toi toutes ces années. » Espoir qu’elle avait nourri parchemin après parchemin, convaincue qu’un jour, tout irait mieux entre eux, convaincue qu’ils ne pouvaient rester toute une vie à s’ignorer et à être de vulgaires inconnus. Maintenant… Elle n’en est plus si sûre. Elle saisit les dernières lettres dans la malle, les ajoute au tas qu’elle a dans les bras avant de les balancer au sol. « Mais t'inquiètes pas, j’ai compris qu’il n’y aurait rien de tout ça. » Ophelia récupère sa baguette qu’elle pointe alors sur les lettres, la gorge serrée, l’estomac lourd. « Incendio. » Les flammes viennent lécher la première lettre, puis la suivante, et ainsi de suite jusqu’à ne laisser que des cendres. Et n’était-ce pas la la représentation parfaite de ce qu’était leur relation, désormais ? Des cendres froids d’une relation autrefois fusionnelle et dont il ne restait plus rien. Elle n’a pas remarqué les larmes qui coulent sur ses joues alors qu’elle lève la tête vers Leo. « Je t’ai rien demandé, Leo. Alors tu peux retrouver ta vie parfaite, tes amis, et toutes les autres conneries que tu peux avoir là-bas puisque tu regrettes d’être ici. J’ai pas besoin de toi. » Venin mensonger alors qu’elle ressentait son absence de la plus cruelle des manières, par ce cœur incapable de battre correctement sans la tendresse de son frère, par cette âme souffrant loin de sa jumelle. Mais Leo ne voulait pas être là, ou en tout cas, il ne le voulait plus alors elle réalise enfin qu’elle devra se faire à cette douleur, à celle d’être à jamais séparée de son jumeau.

Leo Burgess
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SERDAIGLE - 8ème année

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- Mer 11 Mai - 17:55

( we'll never be those kids again / @ophelia burgess )

Le venin sort de leurs bouches pour attaquer, blesser. Les mots dépassent les pensées et ils s’enfoncent toujours plus dans la spirale infernale de l’accusation, sans possibilité de revenir en arrière. Une limite a été franchie, et ils sont allés trop loin pour s’arrêter là, rien ne peut les empêcher de continuer à se faire du mal, pas même l’amour incommensurable qu’ils sont censés ressentir l’un pour l’autre. Leo encaisse puis accuse, s’étouffe sous le poids de la culpabilité, puis s’effondre sous celui de sa douleur. Son âme se fissure un peu plus à chaque parole échangée, chaque attaque qui se révèle plus dure que la précédente, mais il n’en montre rien de peur qu’elle s’en serve contre lui ou qu’elle voit combien cette guerre l’affecte. Rien n’est cohérent, tout est chaotique, ne reste que le désordre dans leurs cœurs qui s’entrechoquent et s’écorchent sans s’accorder le moindre répit. Leo bouillonne de l’intérieur, de rage, de tristesse, d’amertume, de regrets, et quelque part, d’amour. Prêt à exploser à chaque seconde, il serre le point pour contenir ses émotions mais c’est peine perdue, il n’arrive à rien, le monstre continue de s’agiter en lui et menace de déborder, la tempête ne rêve que de pouvoir se déchaîner plus encore sans qu’il n’ait aucun contrôle dessus, et la voix d’Ophelia qui s’élève à nouveau ne l’aide en rien à s’apaiser, elle ne fait au contraire que nourrir le monstre. « J’ai pas arrêté de t’écrire et toi t’as pas été foutu de répondre une seule fois ! » à ces mots, il se fige, une expression mêlant incertitude et incompréhension s’inscrivant sur ses traits. Sourcils froncés, il cherche à percer le sens de cette nouvelle accusation en vain. « Attends de quoi tu parles ? » mais sa voix n’est qu’un murmure qui n’atteint probablement pas sa jumelle qu’il observe faire les cent pas, comme lui le faisait quelques instants plus tôt. Le venin coule de plus belle et Leo oublie momentanément ces mots qui ont fait naître le doute pour ne se concentrer que sur la violence d’Ophelia qui ravive sa colère et nourrit sa peine tout en continuant de creuser le fossé entre eux. Il y a le ressentiment, mais aussi l’incompréhension. Jamais il ne l’a ignorée – comment aurait-il pu alors qu’il n’a jamais rien souhaité d’autre que la retrouver ? Comment aurait-il pu l’ignorer alors même qu’à des milliers de kilomètres d’elle, il se demandait comment se passait sa première rentrée à Poudlard, comment étaient ses premiers amis, ce qu’elle recevait pour leurs anniversaires, si elle pensait à lui, quelles étaient ses passions, ses rêves, ses aspirations ? Dans sa gorge se forme une nouvelle boule de haine à l’idée qu’elle invente cette histoire d’ignorance et quand cette fois elle évoque ce désir qu’un jour, ils soient à nouveau frère et sœur, toutes ses barrières s’effondrent et il sent ses jambes flageoler sous le poids de sa détresse. Il déteste avoir vécu sans elle toutes ces années et déteste encore devoir encore vivre sans elle après toutes ces années passées loin l’un de l’autre – ils ont beau être proches, ils sont plus éloignés que jamais. Il exècre l’idée qu’ils n’arrivent pas à parler calmement pour se dire mutuellement combien l’absence de l’autre est pesante. Pendant un court instant, il songe à rendre les armes, à lui avouer combien lui aussi a pensé à elle durant toutes ces années et combien il rêve de réapprendre à la connaître mais il n’arrive pas à trouver les mots justes, reste figé sur place sans rien pouvoir dire ou faire. Il ne réagit pas non plus quand elle récupère les lettres pour les jeter nonchalamment au sol. Ses sourcils se froncent un peu plus aux mots de sa jumelle et quand il la voit lever sa baguette, son cœur rate un battement et son pouls accélère. Il reste figé, Leo, encore. Il observe le feu détruire la première lettre et ce n’est qu’alors qu’il réagit, s’élance en avant, baguette en main, pour éteindre le feu. « Qu’est-ce que tu fais ? » sa voix n’est qu’un murmure glacé, qui amplifie lorsqu’il lève le regard vers elle « OPHELIA QU’EST-CE QUE T’AS FAIS ? » et la rage dans son regard tempétueux, il lève sa baguette pour lancer un « Aquamenti » et cours s’accroupir auprès des lettres dont il ne reste que des cendres, et quelque part, son prénom qui finit de brûler pour totalement disparaître. Il reste là, la main refermée sur les cendres froides, le regard baissé vers les restes de ce qu’aurait pu être leur relation s’ils s’étaient battus pour elle. Il est incapable de bouger, Leo, de peur de s’effondrer ou d’exploser, et se demande comment tout a pu dégénérer si vite, si fort. Sa gorge le fait souffrir tant il retient d’amertume et c’est à peine s’il sent son cœur battre dans sa cage thoracique. Son poing se referme subitement autour des cendres, dernier espoir de voir un jour leur relation s’améliorer partit en fumée et se relève lentement pour faire face à sa sœur jumelle, le regard éteint. « Tu pourras prétendre autant que tu veux que rien de tout ça n’est ta faute, tu ne feras que te mentir à toi-même. » il n’a plus assez de force pour hurler, pour assassiner de venin. Las, il glisse une main sur son visage et ouvre son poing pour laisser doucement tomber la cendre et la laisser doucement s’échouer sur le sol. Il n’existe plus rien des jumeaux Burgess, ne reste que Leo d’un côté, et Ophelia de l’autre, deux étrangers. « T’aurais aimé qu’on soit frère et sœur à nouveau ? T’as tout gâché en faisant ça. » et du regard, il montre les dernières cendres dans sa main qu’il époussète en frappant ses deux mains l’une contre l’autre. Il renifle, commence à reculer vers la sortie, et lève enfin les yeux vers elle. « And you have no idea how much I hate you for what you just did » en traître qu’il est, il reprend volontairement ses mots, quand elle disait qu’ils étaient supposés être tous les deux contre le reste du monde. Une part de lui se déteste de prononcer ces mots qu’une fois encore, il ne pense pas, mais l’autre, ne cherche qu’à blesser autant que lui est blessé. Il se dirige vers la porte, prêt à partir mais au dernier moment se retient et se tourne vers elle en se rappelant un détail de leur conversation. « J’sais pas ce que tu voulais dire, mais si tu m’avais écrit, j’aurais répondu, j’aurais jamais pu t’ignorer Ophe. Pendant des années j’ai attendu un signe de ta part pour me barrer. » il marque une pause et lève le regard vers elle. « Il aurait suffi d’une mot et je serais parti pour te rejoindre. » il serre la mâchoire pour ne pas pleurer, c’est hors de question, il est plus fort que ça. « Viens pas dire que je t’ai ignorée alors que t’as pas été foutue de m’envoyer une seule de ces lettres. » il montre le tas de cendres éparpillées par terre et détourne le regard, persuadé que rien ne pourra jamais réparer ce qui a été brisé, piétiné et brûlé ce soir.


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SERPENTARD - 8ème année

- Mer 25 Mai - 18:13

( 5 novembre 1998 ; Burgess' twin)

Ophelia ignore tout des interrogations qui peuvent ronger Leo, incapable de s’arrêter réellement maintenant qu’elle était lancée. Elle ne s’arrête pas sur ses sourcils froncés ou sur cet air surpris qui s’invite sur son visage quand elle mentionne les lettres qu’elle a envoyé. Elle n’y arrive pas, ne désire que blesser à son tour ce jumeau qu’elle n’aurait du qu’aimer. La vipère en vient à brûler ces lettres qu’elle avait tant rêvé lui envoyer, sans se soucier des protestations de son frère. Elle le voit essayer de sauver ce qu’il pouvait bien rester des parchemins sans parvenir à se dire qu’il était réellement touché. N’était-ce pas lui qui, quelques instants plus tôt à peine, venait de lui dire qu’il regrettait d’être venu pour elle ? Il était impossible qu’il tienne véritablement à elle, ce dont elle était convaincue plus que jamais. Elle n’était plus rien pour Leo et désormais, il ne sera rien de plus qu’un étranger pour elle – ce qu’elle tente de se convaincre alors même que son cœur hurle à l’idée d’être plus encore séparé de sa moitié, agonie de l’âme qu’elle tait alors qu’elle tente de garder la tête haute face aux reproches lancés. Pourtant, sa nervosité se trahit par ce bras qui retombe le long de son corps, par cette jupe qu’elle saisit entre ses doigts et qu’elle serre et desserre, seul moyen trouvé pour se faire violence à ce moment-là. Elle refuse d’être responsable de l’état de leur relation alors qu’elle était celle qui avait été abandonnée et ignorée. C’était Leo, le fautif, et elle n’était pas prête à accepter autre chose, culpabilité qui viendrait tout bousculer alors. Pourtant il accuse, lui aussi, et elle ne comprend pas, refuse de concevoir qu’une autre alternative puisse exister. Elle avait fait tout ce qu’il fallait, avait attendu des années pour des miettes d’attention dont elle se serait contentée. Quand son jumeau réutilise les mots qu’elle avait elle même employé, pourtant, elle a l’impression qu’on lui porte un énième coup. Elle retient de justesse un You and me both, alors qu’elle réalisait à quel point elle se détestait elle aussi, à quel point elle s’en voulait d’avoir été celle qui avait tiré un trait définitif sur leur relation. « If you hate me that much, then get out. » Et en dépit de l’assurance qu’elle voudrait dégager, sa voix tremble, révélant la peine véritable qui l’habitait derrière les airs froids qu’elle lui offrait. Et alors qu’elle pense pouvoir respirer à nouveau quand Leo se dirige vers la porte, sa voix lui parvient à nouveau et Ophelia se tourne vers lui, les sourcils froncés. A nouveau, la sang-pure ne comprend pas – elle avait envoyé ces lettres, l’une après l’autre. Même quand elle n’avait pas eu de réponse, elle avait continué pendant des années, couchant sa tendresse sur le papier dans l’espoir d’en recevoir quelques fragments en retour. Elle ne comprend pas ses accusations et, rapidement, en vient à la conclusion qu’il lui ment. Il ne pouvait pas en être autrement, pas vrai ? Et elle sent cette colère l’envahir à nouveau alors qu’il ose lui mentir, qu’il ose essayer de renverser la situation pour lui faire porter le blâme de cette situation. Tout s’accumule et mène à cette déflagration, celle qui lui fera perdre le peu de contrôle restant encore sur ses émotions. « I can’t believed you’d lie to me like that ! You only ever brought me pain since you’re back and I’m sick of it. » Elle se rapproche jusqu’à se retrouver à quelques centimètres à peine de Leo. « I always hoped that we could fix this but it can’t be anymore. You’ve ruined this for good now. » Et malgré elle sa voix s’étrangle sur ces derniers mots, consciente du poids de ceux-ci. Peut-être qu’elle va trop loin et qu’elle est injuste, mais Ophelia ne s’en soucie pas à ce moment-là, volonté de laisser sa colère s’exprimer à travers le venin. « I don’t need you and I don’t want you in my life either so you can leave now. I’ll be fine without you. I’ve always been. » Sa main saisit la poignée de la porte, regard de Leo qu’elle croise une dernière fois. « You’re not my brother anymore. You’re just some stranger. » Et sans lui laisser le temps de protester, elle ferme la porte et la verrouille, incapable de tenir plus longtemps. Elle s’appuie contre celle-ci et s’effondre, larmes qui l’envahissent désormais qu’elle est seule. Sans le réaliser, Ophelia a glissé contre celle-ci jusqu’à s’asseoir sur le parquet du dortoir, entourant ses genoux de ses bras et les attirant contre elle alors qu’elle laisse libre court à ce torrent d’émotions qu’elle avait essayé de contrôler devant son jumeau. Elle pleure jusqu’à en suffoquer, jusqu’à s’épuiser et avoir l’impression d’être incapable d’éprouver quoi que ce soit à nouveau. Comment pouvait-ce être le cas alors qu’elle venait de définitivement perdre une partie d’elle par sa faute ?

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SERDAIGLE - 8ème année

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- Lun 13 Juin - 11:26

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Leo, il n’est plus maître de ses émotions et sent la colère et la tristesse le consumer, l’emporter, l’étouffer. Il a beau essayer, il n’arrive pas à faire semblant devant Ophelia. Merlin pourtant sait combien il aimerait pouvoir agir comme si cette conversation ne l’affectait pas, combien il aimerait prétendre que la haine qu’il lit dans les prunelles ténébreuses de sa jumelle perdue ne lui déchire pas le cœur et ne lui donne pas envie de vomir. Tout se bouscule en lui ; trop vite, trop fort, comme un vertige viendrait lui faire perdre l’équilibre et le rendre encore plus malade. Tout son être hurle à l’agonie, le supplie d’abdiquer et de partir avant de causer plus de dégâts mais l’idiot qu’il est n’écoute que l’organe capricieux dans sa poitrine qui refuse d’être séparé plus longtemps de la moitié manquante de son cœur. Alors, malgré toute la peine que lui cause la situation, il reste là dans toute la splendeur de sa tempête qui continue de se confronter à celle de sa jumelle sans jamais se lasser et lui hurle sa frustration et ses reproches au visage. En entrant dans le dortoir quelques minutes plus tôt, jamais il n’aurait cru que leur relation déjà fragile pourrait se dégrader encore plus, surtout aussi vite. Les mots partent, toujours plus violents à mesure que la tension monte et même si lui ne les pense pas pour la plupart, il est allé trop loin pour s’arrêter là et est bien trop fier et emprisonné dans le torrent de ses émotions négatives pour baisser le son et lancer une conversation plus calme – de toute façon, comment pourraient-ils oublier et justifier toute la violence de leurs mots et se faire confiance après tout ça ? L’Américain a la gorge qui le brûle, l’impression qu’on le frappe continuellement dans l’estomac et qu’il pourrait s’écrouler à tout moment et toutes ces sensations, couplées aux mots d’Ophelia, le poussent à se diriger vers la porte. Il a toujours montré une facette de lui plutôt forte malgré ses sautes d’humeur : c’est le gars sympa avec qui on rigole, qui prend des photos à l’improviste, avec les cheveux en bataille et le sourire charmeur mais là, il n’est plus rien de tout ça, il n’est rien de plus que l’enfant de presque 5 ans à qui on a arraché sa sœur et qui se sent dépassé par les événements. Il a beau retourner la situation dans sa tête, il n’arrive pas à comprendre ce qui leur est arrivé, à quel moment tout à pu déparer ainsi. Alors, une dernière fois, il surenchérit, avec l’espoir naïf de pouvoir enfin comprendre et peut-être, peut-être avec un peu de chance, réparer les choses – en vain. Au contraire, son aveu ne fait qu’envenimer une fois de plus la situation, preuve encore qu’ils sont incapables de s’écouter, de s’accepter, de se faire confiance. Il détourne le regard, refuse de la regarder au risque de perdre le peu de contrôle qu’il a encore et la laisse déverser toute sa rage sur lui tandis que les mots viennent piquer son cœur comme du venin. « Tu sais quoi ? T’as raison. On peut pas réparer ça mais même si c’était possible, je le voudrais pas de toute façon » elle lui écorche le cœur et en vengeance, il en fait de même, comme si ça allait changer les choses. Elle l’achève de ses mots les plus durs et le met à la porte sans lui laisser le temps de pouvoir rétorquer quoi que ce soit. Plus blessé qu’il ne l’a jamais été, Leo refuse d’en finir ainsi et s’oblige à lui lancer une dernière pique qu’il n’est même pas sûr qu’elle entendra. Les deux mains collées contre la porte fermée, il rapproche le visage et sans même réfléchir à deux fois, crie à travers celle-ci quelques mots qui n’auront pas d’autres effets que les enfoncer à nouveau dans la spirale de la haine et de l’oubli « Fine then ! If that’s what you want! We’re nothing. I won't ruin your life anymore but don't come to me in a few weeks when you’ll see how wrong and cruel you were, because from now on, you no longer exist for me. » les mots dépassent ses lèvres et aussitôt, il regrette. S’il ne pensait pas pouvoir se détester encore plus, il se trompait grossièrement et une nouvelle fois, il se sent nauséeux, impuissant, vide. Mais elle ne dit rien, elle ne rouvre pas la porte et il n’entend plus sa voix l’assaillir de reproches. Encore collé à la porte, il fronce les sourcils et laisse ses bras tomber le long de son corps. Quelque part, il regrette presque qu’elle ne rouvre pas la porte pour l’engueuler, parce qu’au moins, elle lui aurait offert son attention, il aurait été près d’elle, même si cela voulait dire se déchirer l’un l’autre. La boule dans sa gorge continue de grandir alors qu’il se trouve con à attendre devant la porte sans aucun résultat. Il passe une main dans ses cheveux déjà ébouriffés et se laisse glisser le long de la porte, sans se douter que de l’autre côté, sa moitié avait fait la même chose quelques instants plus tôt. Il ramène ses jambes contre son torse et bascule légèrement d’avant en arrière « Fuck, fuck, fuck » il n’arrive pas à rester figé, lève son poing vers son visage pour se frotter les yeux puis passe à nouveau sa main dans ses cheveux qu’il arrache presque. Il est perdu, Leo, et à l’intérieur de lui, il sent son monstre se réveiller manifester un besoin d(auto) destruction. Il suffoque, l’air est irrespirable et pourtant quand il se relève, il manque de tomber. D’un pas presque titubant, il quitte la salle commune des vipères pour se réfugier dans un recoin caché du stade de Quidditch, là où personne ne viendra le trouver ou le chercher. Il ne laissera pas éclater sa rage et sa détresse ce soir, il se contentera de fixer le vide jusqu’à ce que la nuit tomber. Si quelque part en lui, brûlait encore dans sa poitrine la flamme de l’espoir à l’idée que sa sœur et lui vivent heureux et complices, tels le frère et la sœur qu’ils n’avaient jamais pu être, cette flamme venait tout juste de s’éteindre et nul ne pouvait dire si elle se rallumerait un jour.

FIN.


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