Tout Poudlard et sans dessus dessous et un chaos sans fin régit les couloirs de chaque étage du château. L'esprit-frappeur a fait fort cette année, avec cette blague de mauvais goût un brin dangereuse. Et alors que certains élèves se retrouvent coincés dans divers endroit de l'école, quelques uns arrivent à s'échapper in-extremis du courroux de Peeves en dévalant les derniers escaliers encore en fonction. Le liquide visqueux manque de les piéger par de multiples façons, avançant toujours dangereusement vers eux, se répandant à la fois sur le sol, les murs et les plafonds. Lorsqu’enfin les étudiants ont l'occasion de dépasser la lourde porte du hall d'entrée, ils réussissent à souffler. Ils pensent être en sécurité, là, au dehors et les mains sur les hanches, ils essaient tant bien que mal de reprendre leur souffle. Ils ne sont pas beaucoup à avoir réussi à s'échapper des farces lancées par Peeves, à avoir pu éviter ses feux d'artifices ou encore certaines inondations. Mais sans avoir le temps de se reposer, une épaisse fumée bleue s'échappe de l'école, venant rapidement, les entourer, les envelopper et surtout les séparer. Et à tâtons, les visages cachés dans le creux de leurs coudes afin de ne pas suffoquer, un petit groupe se met à courir jusqu'au terrain de quidditch. La fumée s'occupe de disperser les autres élèves un peu partout, prenant possession totale du parc du château et de ses environs, telle une nuée, un brouillard épais s'installant de toute part.
Et c'est @Aksel Nordgaar qui ouvre la porte des vestiaires des garçons, laissant passer tout le monde avant de condamner du mieux qu'il le peut avec un sort de sa connaissance afin d'éviter à la fumée de passer par dessous. @Aidan Ponds s'occupe quant à lui de couper les aérations de la pièce avec ce qu'il trouve de mieux également. C'est à ce moment précis que Peeves décide alors de s'inviter dans la pièce, se dévoilant de son rire le plus moqueur, une lueur mesquine dans le regard. « Vous croyez m'échapper ? » Un vent violent s'élève dans la pièce, faisant voler de nombreux cartons et même quelques bancs, tandis que tous les pommeaux des douches s'activent en même temps, déversant une eau fraîche, claire, au sol. Et Peeves s'en va malmener d'autres étudiants, tandis que le coup de vent s'affaisse au même moment.
L'eau continue de se déverser en abondance et l'obscurité du paysage au dehors leur fait comprendre qu'ils font mieux de rester à l'intérieur. @Eleanor Rosenbach commence soudainement à avoir de multiples écailles lui poussant sur le corps, la démangeant comme jamais. Sa peau se colore d'un bleu grisâtre et ses cheveux deviennent verts, longs, très longs. Elle se retient à @Aksel Nordgaar alors qu'elle tombe au sol déjà quelque peu inondé, une queue de sirène lui étant apparue. @Susan Bones se penche au dernier moment pour éviter un banc qui menace de la décapiter. Au même moment elle tombe à la renverse et se rend compte qu'à chaque fois qu'elle ouvre la bouche, des flammes bleues lui sortent des oreilles. La syntaxe de toutes ses phrases se voit inversée. @Aidan Ponds, quant à lui, se trouve à parler soudainement d'autres langues étrangères, sans savoir prononcer un mot d'anglais. Sa cheville lui fait mal et pour éviter le même banc que Susan, il se pousse en arrière et tombe à terre à son tour. @Aksel Nordgaar reste debout à essayer de fermer les arrivées d'eau, mais il empire les choses et se retrouve projeté contre un mur par un jet trop puissant. Lorsqu'il tombe au sol, il a la tête qui lui tourne. L'eau s'écoule tellement vite, qu'elle leur arrive à la hauteur de leurs mollets, en position debout.
A vous de jouer.
Pour avoir plus de détails sur l'évent, rendez-vous ici.
Privilégiez les RP courts pour faire avancer la mise en situation rapidement. Le PNJ interviendra quand vous aurez à peu près tous rp et que ce sera le moment opportun
Faites nous rêver, essayez de ne pas vous entre-tuer
Poudlard est sans dessus, dessous. Que se passe t il ? J'entends des cris de partout, vois des élèves courir pour fuir je ne sais trop quoi. Qu'est ce que ce liquide gluant qui apparaît sur les murs faisant fuir les habitants des tableaux, comme les élèves ? J'entends un rire diabolique, démoniaque provenant de je ne sais quelle pièce. Je tente de rassuré quelques élèves, de leur dire de ne pas courir dans les couloirs. Mais la panique prend tout l'établissement et avant que je ne comprenne, un garçon attrape mon poignet m’entraînant dans sa course folle. Je cours tant bien que mal à sa suite, ne comprenant pas pourquoi il me saisis de la sorte. Je remarque simplement sa cape de serdaigle et ses cheveux blond. Il me faut quelques instants pour reconnaître Aksel qui m’entraîne vers l'extérieur, visiblement apeuré comme tous les autres de ce qui se trame dans l'école. Au passage nous récupérons mon petit Aidanounet qui ne semble pas en mener bien large et une autre Poufsouffle, Susan si je me souviens bien. Sortie de l'école, je pensais avoir le temps de discuter, demander ce qui se tramait, pourquoi, Aksel m'avait emmené de la sorte, si Aidan ou Susan savait ce qui se tramait. Mais une épaisse brume bleutée envahissait l'air, s'échappant de l'école, me laissant redouter le pire. Ou étaient les professeur ? Ou était Dumbledore ? La main d' Aksel saisi de nouveau la mienne, m’entraînant au pas de course vers je ne sais ou, j'attrapais la première main qui était à ma porté, au vu de la taille, celle d'Aidan, à moins que Susan ai de grandes mains ? Nous nous sommes mis à courir atteignant le terrain de quidditch et le vestiaire des garçons. Nous étions quatre, toussant, suffoquant un peu à cause de cette fumée étrange.
Rapidement, les garçons se sont mis à boucher les aérations pour empêcher la fumée de passer et je passais des serviettes aussi vite que je le pouvais, du moins jusqu'à ce que ce sacripant de Peeves fasse sont entrer, menaçant comme jamais, son sourire me glaçant le sang, utilisant de sa magie de fantôme pour faire entrer un vent mauvais, retournant les bancs et autres cartons, déclenchant la totalité des pommeaux de douche, me faisant pousser un cris de surprise et de frayeur. Rapidement, l'ectoplasme disparais, nous laissant de ce lieu dévasté, dans l'obscurité de cet épais nuage au dehors. J'ai envie de demander si quelqu'un comprend quelque chose, mais une douleur aiguë se fait sentir dans mes jambes. Rapidement, des démangeaison me prennent et je perd l'équilibre me raccrochant au cou d'Aksel, mon visage montrant la douleur qui me saisi alors que mon teint verdit et que je fini au sol observant d'un air totalement déconcerté, effrayé, ma peau se couvrir d'écailles, mes jambes se scinder pour devenir une queue de sirène. Et cela n'a pas l'air mieux pour le reste. La pièce s'emplit d'eau, Susan crache du feu en tentant de parler et Aidan simplement à ne plus nous parler que dans une langue étrangère. Les questions se bousculent dans mon esprit, la douleur et les démangeaisons ne font que s'intensifier et Aksel qui tente de nous aider ne fait qu'empirer les choses. A le voir ainsi projeter au sol, je rampe comme je le peux dans l'eau pour vérifier si il va bien, jetant un œil aux pommeaux de douche, tentant d’arrêter cette inondation d'un coup de baguette magique
❝ oh par Merlin non ❞Happy Peeves-lloweenTout partait totalement… Je ne savais pas, c’était le chaos à Poudlard ! Pour Halloween, allez savoir ce qui était passé dans la tête de Peeves – un courant d’air plein de malice certainement – le désordre reignait de partout. Les élèves criaient, couraient partout, moi y compris. J’avais réussi à fuir vers l’extérieur, retrouvant Aksel, mon binôme de Serdaigle, ainsi que Susan et Eleanor. Je pensais que nous étions en sécurité, loin de ces trucs gluants, mais… Une fumée bleue nous attaque ! Alors, nous nous remîmes à courir, avec Eleanor qui me tirait, et tandis que je faisais cela, je me jurai de me remettre au sport, car j’étais essoufflé, je suffoquais autant à cause de l’effort que de ce brouillard louche qui semblait nous guider de sa propre volonté… Aksel ouvrit les vestiaires des garçons, nous faisant rentrer, et moi je m’occupai de boucher les aérations avec des serviettes ramassées par-ci par-là, que j’accrochais avec un sort de glue. Et encore une fois, je crus bien que nous fûmes en sécurité, pour être trompé par les paroles de Peeves… Oh non, un vent encore ! Je tombai à la renverse sous la force de ce vent, j’étais un vrai cure dent, je ne faisais clairement pas le poids, et cela me fit éviter un banc qui aurait bien pu me faire du mal, à moi et Susan.
Mais le pire… Le pire. C’est l’eau. Elle monte, vite, et je commençais à sérieusement flipper. Elle montait ! Ma peur la plus terrible, finir noyé… Je ne savais pas nager, même pas flotter ! Je voulus les prévenir, mais quand je me mis à parler… Je ne pouvais plus me faire comprendre. Aksel devait certainement comprendre que j’avais peur, mais… Il empira les jets, qui montèrent de plus en plus vite le niveau d’eau.
« Au secours !! »
Je n’arrivais pas à penser une seule seconde, je voulus me déchaîner sur la porte pour qu’elle s’ouvre, mais avec les mains, c’était bloqué. Et quand je voulus récupérer ma baguette accrochée à ma ceinture, je la fis tomber dans l’eau tellement je tremblais.
« Eleanor ! »
Les prénoms, c’était la seule chose qui ne changeait pas tandis que je déversais ces mots de russe – à mon oreille. Et c’est seulement en appelant mon amie pour qu’elle me vienne à l’aide que je remarquai qu’elle ne pouvait rien faire, qu’elle était devenue une sirène ! Quant à Susan… Oh Merlin, elle avait des cheveux si longs, et quand elle tentait de parler, elle semblait être enragée à cause des flammes qui lui sortaient des oreilles, comme si elle avait mangé une Dragée de Bertie Crochu… C’était un cauchemar. Un vrai cauchemar. Ce fut là que je la vis tenter un finite incantatem… Mais cela ne marcha pas, forcément ! Peeves n’allait pas faire que ça serait aussi simple ! J’avais envie de pleurer tellement j’avais peur, l’eau arrivait à mes genoux… Il fallait que je trouve un truc, que j’aille en hauteur, maintenant, je grimpai sur un banc encore debout, regardai le plafond et… Je vis une sorte de trappe.
« Hey ! Regardez en haut ! »
Mais comment leur dire ? Je ne pouvais pas leur parler en russe… Alors je fis des grands signes pour leur montrer qu’il y avait une possible sortie de secours à cet endroit. 2981 12289 0
C'était la fin du monde, ça ne pouvait pas en être autrement. Les cris de panique résonnaient de tous les côtés, faisant écho au rire quasi démoniaque de Peeves ; le château était désormais son domaine et gare à celui qui tentait de s'opposer à lui. Susan avait bien eu l'intention de lui dire ce qu'elle pensait de tout ça mais elle n'avait pas eu le temps, la foule l'ayant emportée vers le rez-de-chaussée et c'est quand elle avait remarqué le liquide visqueux et peu rassurant qui se répandait sur le sol qu'elle s'était elle aussi décidée à courir. Une fois sortie, elle pensait avoir le temps de récupérer un peu (heureusement que le quidditch la maintenait en forme) mais un nuage de fumée bleutée la poussa avec ses compagnons d'infortune à fuir un peu plus loin, jusqu'au vestiaire des garçons ; ils n'eurent pas le temps de se poser que l'esprit frappeur fit irruption, provoquant un vent violent qui s'estompa en même temps que lui-même disparut. « VA TE FAIRE METTRE PAR UN- » Le poing levé, la Jaune hurla à l'intention de Peeves, même s'il devait se trouver loin maintenant ; elle dut toutefois se baisser précipitamment pour éviter le banc qui volait dans sa direction et glissa dans l'eau dont le niveau montait dangereusement rapidement. Une flopée de jurons lui échappa quand elle se retrouva les fesses dans l'eau, jurons qui s'intensifièrent quand elle aperçut la transformation de Rosenbach en selkie - jusqu'à ce qu'elle remarque que des flammes lui sortaient des oreilles chaque fois qu'elle ouvrait la bouche.
C'était un complot en fait. La fin du monde, elle pouvait vivre avec : c'était une survivante, elle trouverait bien un moyen de s'en sortir. Mais devoir rester muette pour ne pas mettre le feu à ses cheveux (heureusement relevés en un chignon plus ou moins bien fait) ou à ce qui l'entourait ? Non. Non non non non. Impossible. Elle avait besoin de s'exprimer, Susan, elle avait besoin de hurler sa rage au monde, ou elle exploserait. Et il venait tout simplement de la censurer. Un grondement s'échappa de sa gorge mais elle fit bien attention à ne pas desserrer ses lèvres ; pas la peine de rajouter au chaos ambiant. Elle leva la tête à temps pour voir le seul Serdaigle de la troupe se faire renverser par un jet d'eau plus puissant que les autres et la préfète Jaune se précipiter comme le pouvait à ses côtés, elle hésita entre lever les yeux au ciel et s'inquiéter pour lui (le choc avait quand même été rude) avant que son attention ne soit attirée par le troisième Poufsouffle qui s'agitait un peu plus loin. Haussant un sourcil perplexe, elle suivit du regard son doigt qui désignait une trappe ; ses yeux s'écarquillèrent quand elle réalisa ce que ça signifiait et elle ouvrit malencontreusement la bouche.
Son premier réflexe fut de plaquer les mains sur ses oreilles - peut-être que ça bloquerait les flammes ; tout ce qu'elle parvint à faire, c'est se brûler les paume et elle parvint difficilement à retenir un hurlement de douleur, laissant à la place échapper un gémissement tandis que des larmes menaçaient de couler. Ne pleure pas. Elle n'avait pas pleuré depuis ses neuf ans, ce n'était pas pour recommencer à seize. Quand la douleur se fut assez estompée, elle se redressa et rejoignit tant bien que mal les deux autres, les secouant par l'épaule pour attirer leur attention, leur désignant le garçon qui s'agitait derrière eux et la trappe au plafond. Bougez-vous, intima son regard. C'est qu'elle n'avait pas envie de se noyer dans les vestiaires et qu'elle commençait à avoir froid avec sa jupe trempée.
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