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holding on to letting go (caïn x bea)
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Bea Hastings
Bea Hastings
veritaserum
holding on to letting go (caïn x bea) 7a22f292d17a72bd01778335285cd54440a23679

parchemins : 3157
sablier : 14

- clubs et assos : ancienne tutrice au club de soutien.
- (options) ou (cursus) choisis : journalisme, magie du monde et sécurité magique (+ espagnol)
avatar : abigail cowen
crédits : (av) verbena ; (cs) caïn <3, lionheart.

mood actuel : à la fois toujours un peu craintive après les attaques de fin février/début mars, mais se sent de plus forte et assurée. (mars) le coeur en fête de pouvoir aimer librement et publiquement celui qu'elle veut. (avril) effondrée de ne pas savoir ce qui est arrivé à son petit-ami.
Multicomptes : holding on to letting go (caïn x bea) A6803eb300647513bf8857b0fbe5ec56 holding on to letting go (caïn x bea) 1d186a0d1b29ad61dd89c9b38cc86b64 holding on to letting go (caïn x bea) APCCptMs_o
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GRYFFONDOR - 8ème année

https://welcome-home.forumactif.com/t5360-tornado-with-pretty-ey
- Mar 15 Mar - 1:22

(even if it breaks my heart)
@caïn flint x bea hastings

Elle était fébrile Bea, comme depuis longtemps elle ne l'avait pas été. L'esprit occupé pour ne pas que ses pensées se remettent à tempêter sans cesse, la lionne multiplie les activités qui sont à sa portée afin d'éviter la réalité bien trop étouffante. Ce poids sur son cœur qui s'intensifiait au fil des jours sans qu'elle n'arrive à s'en défaire, qui l'empêchait parfois même de respirer correctement. Dans son sac en bandoulière, la dernière lettre de Warren mais aussi ces mots écris par Caïn qu'elle avait reçu la veille. Bea l'avait évité ces derniers jours, plus encore qu'à l'accoutumée lorsqu'elle n'était pas censée être dans son monde, ce qu'ils avaient partagé s'était mis en pause sans qu'il n'en ait la moindre explication, sans qu'elle ne trouve les mots pour lui faire comprendre la raison. Lui faire connaître que depuis six jours désormais, elle ne pensait qu'au rendez-vous qu'elle avait eu à Pré-au-lard avec la mère et le frère de ce dernier. Ses nuits sont tourmentées et les mots tournent en boucle dans ses pensées sans réussir à leur imposer l'autorité du silence, enveniment ce qu'on a déjà pu lui faire comprendre, ses craintes que la lionne n'avait jamais totalement réussi à chasser. Elle n'était pas de son monde Bea et savait désormais, qu'elle le mettait en péril lui. Seulement il en était hors de question, car la rouquine préférait mille fois se sacrifier plutôt que de briser l'avenir de Caïn, de briser une autre famille par sa simple existence. De nombreuses émotions tourbillonnent en elle et Bea n'arrive pas à se concentrer, le cours de sécurité magique avance avec une allure bien trop rapide à son goût tandis que le glas de ce qui semble être sa dernière heure auprès de lui semble sonner. La gryffondor n'avait fait qu'ignorer ses regards lui brûlant presque la peau, cachée derrière la carrure de Jax pour mieux éprouver en silence et toute discrétion ces minutes terrifiantes qui lui enserraient les entrailles. Parce qu'elle ne savait absolument pas ce qui allait se passer, comment Caïn réagirait, ce qu'il adviendrait d'eux d'ici une heure. Et elle se demandait Bea, comment elle pourrait abandonner ce qu'ils avaient mais aussi comment elle pourrait persister à ses côtés sans culpabiliser de lui gâcher sa vie entière. Profondément éprouvée par ses questions par millier, elle met du temps à rassembler ses affaires, les mains tremblantes sous le regard d'un Jax inquiet qu'elle rassure aussitôt tandis que Caïn passe non loin d'eux en quittant la salle. Il lui faudra trouver une bonne excuse et semer son meilleur ami une fois dans les escaliers, le regard tombant sur le dos de son petit-ami quelques étages plus bas. Et Bea ne peut que remarquer combien il semble tendu et inspire profondément, levant les yeux vers un plafond presque infini pour empêcher ses yeux de briller. Elle se rend compte que tout a une fin et ce même au château, la magie ne le rendait pas extensible et ne le rendait pas parfait, elle qui pensait pourtant leur lien plus fort qu'un enchantement, elle se demandait Bea, si elle ne devait pas stopper court à cette magie pourtant si précieuse qui s'opérait entre eux. Avant qu'il ne soit trop tard. Surtout, devait-elle cesser d'être idiote et aussi naïve de songer que leur relation pourrait survivre en dehors du château. C'était ce qu'elle tentait de se convaincre sans grande réussite, suivant de loin le serpent détaché de ses amis et s'engouffrant dans une salle de classe vide. Il lui fallut inspirer profondément afin de calmer son rythme cardiaque emballé et de rassembler tout son courage pour en faire de même et c'est à l'instant où elle pénétra à son tour dans la pièce et qu'elle croisa enfin son regard que quelque chose se produisit. Le tourment de ses pensées s'éteignit quelques instants, soufflé d'une vague surnaturelle d'un apaisement dont elle avait tant besoin depuis ces derniers jours. Elle plongeait son regard dans le sien et trouvait sa raison de rester auprès de lui et de ne plus jamais douter et son cœur s'emballait, enfin, pour la meilleure des raisons. Seulement lorsque la porte claqua derrière elle, le début de sourire qui menaçait de pondre sur ses lèvres s'effaça et elle revint à la réalité Bea, violemment, submergée par le flot de ses questions et de ses craintes, restant éloignée de lui sans réussir à amorcer plus de pas. La sorcière n'ose se défaire de son sac et ses bras se croisent tout contre elle, non pas en signe qu'il se tienne éloigné – même si elle ne saurait persister si il s'approchait – mais bien pour se contenir d'une certaine façon, se sentant prête à défaillir dès que la vérité s’énoncerait. Elle en perd les mots Bea, la voix, gorge qui se noue et ses pensées qui l'assassinent. Tu ne seras jamais assez bien pour lui. Tu es en train de lui gâcher sa vie. Il ne sera jamais pleinement heureux avec toi et sans sa famille. Tu détruis son avenir en restant près de lui. Il te détestera, un jour, pour qui tu es. Tu ne vaux pas tout ce par quoi il finira par passer si vous continuez ainsi.
Ses yeux se brouillent de larmes sans qu'elle ne le veuille et elle sent une douleur qui se répand en elle, compresse son cœur, ses poumons, sa poitrine entière. Elle devait le faire, pour lui. Même si il refuserait, même si à lui aussi cela ferait mal. Il fallait à tout prix qu'elle prenne soin de lui en cette façon. « Je- je crois qu'il vaut mieux qu'on s'arrête là. » lâche t'elle alors enfin, la voix se brisant à la fin de sa phrase. Une sueur froide l’inondant à ce moment précis, convaincue qu'elle prenait la pire décision de sa vie, mais la meilleure pour la sienne. La sorcière comprenait que Caïn ne puisse pas réaliser pourquoi ce revirement soudain alors que leur relation tenait bon jusque là et que les nuages qui s'étaient jusqu'ici accumulés avaient tous été chassés par la force de ce qu'ils avaient. Et la lionne se brise un peu plus le cœur lorsqu'elle précise « Il le faut Caïn, on ne peut plus faire autrement.. » Elle se déteste à cet instant, d'être celle qui énonce ce fait, celle qui détient ce trop lourd secret lui déchirant cette espérance en eux, elle déteste d'avoir à lui faire ça. Reculant légèrement au premier mouvement du serpent, Bea précipite ses mots en une défense dans le simple but de le garder loin d'elle. « C'est pour ton avenir, tu le sais bien que.. que c'est impossible nous deux. C'est pour ton avenir Caïn. » un discours qui n'avait jamais été dans le leur, une nouvelle variable ajoutée par une influence extérieure, peut-être le comprendrait-il. Vulnérable sous son regard, elle a envie que tout s'arrête et d'être à des kilomètres de lui, elle a envie qu'il la prenne dans ses bras, elle a envie de disparaitre. Et peu importait si Bea se brisait le cœur à le tenir éloigné d'elle, au moins le rendait-elle libre.


Caïn Flint
Caïn Flint
veritaserum
-

parchemins : 2211
sablier : 9

- convictions : purity, money and pride they say.
- clubs et assos : club de duel.
- (options) ou (cursus) choisis : magie du monde, sécurité magique, artisanat & commerce (+ le français).
avatar : gavin leatherwood.
crédits : @mcximoffs/eloise (ava) lionheart & bloomie (cs) astra, skywalkers (code)

mood actuel : encore pas mal secoué par le duel incluant son paternel et son frère le mois dernier ; et les conséquences de celui-ci. il aimerait tout de même profiter des mois qui lui restent au château avec ses proches surtout sa petite-amie.
Multicomptes : holding on to letting go (caïn x bea) EpOF12Nf_o holding on to letting go (caïn x bea) VVvevZCA_o holding on to letting go (caïn x bea) 6dreB9vm_o holding on to letting go (caïn x bea) O39lsV0a_o holding on to letting go (caïn x bea) F64XYjRI_o holding on to letting go (caïn x bea) 4A2b5euw_o
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SERPENTARD - 8ème année

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- Dim 20 Mar - 12:06
holding on to letting go ;

Le morceau de parchemin plié en six dans sa main, Caïn n’avait pas lâché ce dernier de l’après-midi, recevant des regards étranges de la part des autres serpents présents dans la salle commune. Les quelques mots écrits de la main de Bea résonnaient dans sa tête et il était trop surpris pour comprendre les raisons derrière le message de sa petite-amie. Le week-end avait été long, bien trop long sans elle et les moments qu’ils réussissaient à s’accorder malgré le fait de devoir constamment se cacher et trouver des endroits à l’abri des regards ; et sa présence dans les cachots depuis deux semaines suite à la pagaille dans les tours n’arrangeait malheureusement rien. Elle était là, tout près, souvent à quelques pas et pourtant, il ne pouvait rien faire de plus que la regarder à la dérobée et capter ses rares sourires, certains qu’elle lui réservait d’ailleurs et pour lesquels il se sentait privilégié. Il aurait dû réaliser que quelque chose n’allait pas, il aurait du savoir que les cours et probables devoirs n’étaient pas à l’origine de sa disparition soudaine de ces derniers jours mais c’était ce que le Flint avait tenté de se dire pour ne pas faire face et maintenant que dimanche était arrivé, maintenant qu’il savait qu’elle ne le rejoindrait pas, il n’avait plus d’autre choix que de sortir de son déni et affronter la réalité. Une réalité angoissante tandis que dans sa tête, des dizaines de scénarios possibles se mélangeaient, l’empêchant d’y voir clair. Dans un mouvement brusque, il se releva du canapé sur lequel il était assis depuis des heures dans l’unique but de voir Bea entrer – ou sortir le cas échéant – dans la salle commune et bouscula sa meilleure amie dans le processus. Un désolé du bout des lèvres, Caïn évita son regard interrogateur et fila en direction de son dortoir pour se changer. Il était ravi d’avoir, en quelque sorte, retrouvé son amitié, eux dont les âmes s’étaient perdues de vue pendant quelques temps cependant, ni Flora, ni personne ne semblait en mesure de calmer son palpitant assourdissant et l’inquiétude qui l’accompagnait depuis la réception de ce bout de papier alors il lui fallait une échappatoire. Une qui n’était pas Bea elle-même comme il en avait l’habitude puisque cette fois, elle était au cœur de tous ses tourments. Tenue de sport enfilée rapidement, il quitta la pièce puis la chaleur du château pour les extérieurs, insensible à la pluie qui tombait en bruine et du froid de l’hiver approchant à grandes enjambées. Il se moquait de sentir l’eau entrer dans ses chaussures à la moindre flaque, il se moquait de la boue qui recouvrait désormais le bas de ses jambes parce qu’à cet instant, rien ne comptait. Ou du moins, il avait espéré que ce soit le cas parce que courir lui avait toujours permis de faire le vide dans son esprit, celui-ci trop occupé à deviner les kilomètres parcouru et le garçon à se concentrer sur sa respiration pour tenir plus longtemps, mais l’exercice ne l’empêchait pas de penser à Bea et à ce foutu parchemin. Arrêtant inconsciemment sa course au milieu des bosquets derrière Poudlard, il faillit éclater de rire à cette mauvaise plaisanterie, parce que cet endroit faisait partie de ceux qui avaient été témoin de son rapprochement avec la lionne et qu’il ne pouvait plus ignorer son intuition, très mauvaise, qu’Atria lui confirma au moment de voler vers lui et déposer un second papier au creux de sa main, heure et lieu de rendez-vous fixés par la belle pour le lendemain. Le sorcier resta encore de longues minutes dehors pour reprendre son souffle et surtout se reprendre lui-même avant de rentrer et retrouver ses camarades pour le dîner.

Ne rien laisser paraître. Garder la tête haute, la mine indifférente et ne pas donner l’occasion à ses sentiments de le submerger. Des règles apprises il y a longtemps par le jeune homme mais il aurait été bien hypocrite de répondre à ses exigences quand il enfreignait l’une des plus importantes depuis des mois néanmoins, il essayait, Caïn, de n’attirer l’attention de personne ce jour-là, prétextant un mal de tête imaginaire quand on lui demandait si ça allait. Il n’était certainement pas le meilleur acteur qui soit mais son humeur maussade lui permettait au moins d'éviter les questions de ses proches, suffisamment intelligents pour respecter son silence. Ils ne s’attardaient pas et à cet instant, il remerciait presque leur éducation si rigide pour ça. S’il sentait les regards et les paroles non-prononcées de certains, il se contenta de les négliger au profit de cours qu’il ne suivait pas du tout. Comment pouvait-il montrer de l’intérêt aux professeurs quand il savait que le moment de retrouver Bea approchait et que, pour une fois, il avait le présentiment que ça se passerait mal ? Il avait conscience d’être trop impliqué émotionnellement mais tomber pour elle avait été si simple, si agréable, si évident qu’il lui était impossible de voir le mal là-dedans. Les conséquences étaient pourtant là et il pouvait les voir dans les yeux de Bea maintenant qu’il s’était détaché de ses amis pour la salle de classe vide. Il pouvait le deviner à la façon dont elle se tenait, le sentir à la manière dont soudainement, l’ambiance pesante envahit la pièce fermée. Il était tendu, Caïn, plus que ça il redoutait les mots qui devaient se préparer à sortir de la bouche de la gryffondor. Il les appréhendait plus qu’il n’avait jamais rien appréhendé dans sa vie et sa fierté le retint de lui faciliter la tâche en lâchant la première parole. Parce qu’une part de lui se brisait déjà et il n’y avait pas besoin d’être surdoué pour comprendre qu’il s’agissait de son cœur. Celui-là même dont les battements s’accélérer ; celui-là même qu’il lui avait donné sans que peut-être, elle ne s’en rende totalement compte. Et il avait déjà envie d’avancer, le bouclé, de la prendre dans ses bras et tout oublier, de faire disparaître la vulnérabilité qu’il lisait dans ses yeux – sans doute en parfait écho avec les siens. Quand enfin elle parla, il fut incapable de regarder ailleurs que ses azurs humides, incapable de croire qu’elle avait vraiment dit ça et il dut se faire violence pour ne pas laisser ses émotions exploser sur le champ. Il le faut Caïn ajouta t’elle et cette fois, la seule chose qu’il réussit à faire fut de secouer la tête de gauche à droite et prononcer un « Non… » qui ressemblait plus à une supplication qu’autre chose. Chancelant d’abord, il amorça ensuite un pas dans sa direction mais elle se recula et ce geste le blessa au moins autant que ses mots. Il resta pantois l’espace de plusieurs secondes, l’écouta en rajouter et c’est un rire sans joie qui traversa ses lèvres au moment de l’entendre évoquer son avenir. « Non » répéta-t-il plus durement, le poing serré, visiblement contrarié par ce qu’elle avançait. « Quel avenir, Bea ? » la questionna t’il sans sourciller parce qu’elle savait plus que quiconque que cette notion était l’une des seules zones de flou dans sa vie. « Un dans lequel tu n’es pas me semble inimaginable » Une pensée que peut-être, il aurait dû garder pour lui mais n’était-ai ce pourtant pas le moment idéal de lui dire, là qu’elle semblait décider à faire une croix sur lui, sur eux, après tous ces moments qu’ils avaient partagés ? Tout comme il était lui-même partagé entre la colère et l’incompréhension, entre l’amour – pour elle – et la haine du monde extérieur. « Tu as dit qu’on trouverait une solution ensemble et moi je t’ai cru » Bien sûr qu’il l’avait cru. Désespérément. Si leur relation avait commencé par un jeu, Caïn n’avait été rien d’autre que sincère avec elle depuis. Des souvenirs que son cerveau l'autorisa à revivre tout de suite, en accéléré, qui le percutèrent de plein fouet, tellement qu'il peina à se cacher derrière son masque habituel. Ses iris toujours accrochées aux siennes, le serpent réduisit finalement la distance entre eux, attiré naturellement par elle malgré le sérieux de cette conversation et il tendit une main vers elle avant de la laisser retomber le long de son corps sans la toucher. Non pas parce qu’il n’en avait pas envie – il en crevait littéralement d’envie – mais parce que ses pensées précédentes, ses craintes aussi qui l’avaient suivies tout le week-end, revenaient à la charge. « Pourquoi maintenant ? » dit-il d’une voix beaucoup moins franche, certainement liée à la peur de sa réponse. « Est-ce qu’il y a quelqu’un d’autre ? » Et il se détestait de poser la question, jamais Bea ne lui avait laissé croire ou penser que c’était le cas même si parfois, sa jalousie avait pris le dessus sur la raison mais il avait besoin de connaître les causes de ce revirement de situation ; il avait besoin d’être en mesure de faire quelque chose, n’importe quoi, pour la retenir. Parce que sans elle, il aurait l’impression de n’être plus rien.

Bea Hastings
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- Mer 23 Mar - 0:59

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Son regard soutient celui de son petit-ami et elle ne sait par quelle force elle réussit à proposer de mettre un terme à ce qu'ils ont et à ce qu'ils sont. Après tant de mois à se découvrir et surtout à s'aimer, elle réalise que c'est à travers ces dernières semaines qu'elle avait commencé à comprendre le vrai sens de ce mot, du concept de l'amour eros, important, essentiel. D'un attachement qui n'avait jamais fini de prendre sa place au point que parfois c'était dans son corps entier qu'elle ressentait ses sentiments pour celui qui lui offrait le plus beau sourire de tout Poudlard, elle s'en veut Bea. D'être celle qui met un terme à ce lien unique et si fort, si parfait et bon pour eux qu'ils possèdent et tissent, renforcent jour après jour. D'être celle qui prend cette décision en connaissance d'une cause dont il n'est pas averti, d'être finalement, elle, aussi. Parce qu'il était là le principal problème, sa personne, son sujet, son sang, ses origines. Si même Bea avait appris depuis peu de temps qu'elle n'était pas si née moldue qu'on ne le pense par cette affiliation aux Hemlock, ne restait-elle pas tout de même impure aux yeux des Flint ? Aux yeux de tout ce monde auquel Caïn appartient et dont les portes lui sont interdites, plus que cela même, Bea en était méprisée, bannie toute une vie et bien plus encore pour oser être si différente, toute autre. Histoire qui se répète et vient rouvrir des plaies pas tout à fait guéries, d'abandon, d'existence, d'amour de soi qui lui échappe à nouveau alors qu'elle pensait enfin réussir à se construire correctement à travers le regard des autres, du sien à lui aussi qui aujourd'hui est le plus troublé qu'elle ait pu attester chez lui. Et elle se déteste à l'instant où elle le voit flancher, au sein de ce regard qu'elle connaîtrait presque par cœur, au moment où ses lèvres expriment sa négation. L'impression que son cœur se comprime, d'une douleur qu'elle ne supportait pas et pourtant qui restait plus légère que le poids de sa culpabilité, ses sourcils se froncent d'impuissance tandis que ses mains se raffermissent contre ses bras pour ne pas qu'elles tremblent. Bea sent le flot de ses émotions redoubler au moment de l'entendre rire comme jamais elle ne l'avait entendu avant et que ses mots s'élèvent à son tour.  Et elle peine à accepter ce qu'il lui relève, parce que cela ne peut pas être vrai, n'est-ce pas ? Bea n'était pas aussi importante pour qu'il le pense réellement et pourtant, oui pourtant il serait de mentir qu'à l'inverse la vérité ne se révélait pas similaire à son sujet. « tu ne penses pas ce que tu dis.. » souffle t'elle douloureusement en tentant de garder un semblant de contenance. Mais comment y parvenir lorsqu'elle avait l'impression que tout était en train d'éclater en mille morceaux ? Et sa poitrine a ce mouvement de recul discret mais si douloureux au moment où il s'adresse à nouveau à elle, flèches envoyées tout droit dans son cœur malhonnête qui a envie de crier sa vérité, la teneur de ses sentiments, de ses réelles envies et non pas de sa raison. Si sa lèvre tremble légèrement un instant, Bea tente du mieux qu'elle le peut de retenir toute émotion et presse un peu plus ses bras contre elle, comme pour se protéger d'elle-même et surtout lui, d'elle et de ce qu'elle leur infligeait. Caïn pensait qu'elle le trahissait et la lionne était incapable à cet instant de lui assurer le contraire, parce que d'une certaine façon elle avait vraiment l'impression que c'était le cas. C'était elle qui était allée à ce rendez-vous, c'était elle qui avait décidé d'accepter le marché, c'était elle qui n'était pas née du bon côté de la ligne aux yeux de son monde. Mais ne pouvant plus accepter une situation dans laquelle elle serait obligée de mentir et de s'excuser entièrement pour qui elle était, Bea décide d'agir en ce jour. Ne l'avait-il pas encouragé à le faire au fil de ces derniers mois ? Et si le gryffondor était naturellement rempli de courage, elle ne savait pas si ce qu'elle était en train de faire relevait de celui-ci ou plutôt de la mise à mort de ses sentiments et espoirs.

Son regard perd le courage de rester ancré au sien tandis qu'il s'attache à ce mouvement que Caïn amorce avant d'arrêter et elle ressent déjà le cruel manque de son toucher Bea, ferme les paupières un instant pour mieux réprimer ses larmes. Atmosphère lourde remplie de regrets et d'incompréhensions, de l'écho de cœurs se fissurant malgré eux et leur attachement commun, Bea relève son attention à son visage au moment de ses questions si légitimes auxquelles pourtant elle voudrait échapper. La gorge enserrée de chagrin, la lionne qui ne faisait plus que pâle figure l'entend supposer la présence d'une autre personne et ferme les yeux en tournant son visage vers le sol, douleur et regrets amers profondément réprimés, elle finit par secouer la tête au moment où les larmes, enfin, finissent par s'échapper silencieusement. Elles roulent sur ses joues, silencieuses comme ce coup de lame qu'elle employait contre son propre cœur et sûrement le sien. « Je.. non, bien sûr que non. » ou du moins si, il y avait quelqu'un d'autre mais certainement pas la personne à laquelle il pensait. « il n'y a que toi Caïn. » dans son cœur, ses pensées, au cœur de ses préoccupations et de la raison de cette rupture. C'était pour lui qu'elle faisait ça, peu importait si elle se brisait le cœur au passage. « tu ne peux pas m'imaginer, avec toi, plus tard.. depuis le début on aurait dû le savoir et le prévoir, c'était évident que ça se finirait comme ça, non ? » sa voix se brise à la fin de sa phrase tandis que sa main se recourbe contre ses lèvres pour tenter de réprimer un sanglot. Elle a l'impression que rien ne sera plus jamais pareil, que déjà, Caïn lui manque pour une éternité entière. « tu ne peux pas te permettre.. ça, moi, nous, on me l'a fait comprendre et on a peut-être été trop naïfs d'y croire, de se lancer dans une relation qui ne pourrait pas continuer quoi qu'il arrive.. » ses mots lui échappent, ses explications aussi tandis que malgré elle Bea révèle qu'une tierce personne s'est immiscée et a réussi à diffuser son poison dans ses pensées. Et la rouquine sait à ce moment précis que Caïn l'a bien compris, à travers ses mots qui ne forment pas plus de sens que le ton incertain par lequel elle essaie de les avancer, il avait très bien entendu et Bea, elle n'avait plus la force de mentir. Pas après des mois à en avoir fait de même avec Warren, pas alors qu'elle avait appris la leçon et savait qu'elle se détesterait de cacher cela à Caïn. Seulement elle ne savait pas comment il allait réagir, elle ne savait jamais quand est-ce qu'une famille était sur le point d'exploser mais en était spectatrice à chaque fois. « je.. on m'a demandé de ne rien te dire mais je ne veux pas te mentir, tu es le seul, ici, à qui je ne peux pas mentir. » Son visage était tourné en sa direction et observait le tourment de ses traits, la dernière expression qu'elle verrait avant qu'il ne soit à son tour assailli par le chaos qui l'habitait depuis des jours. « ils m'ont demandé de m'éloigner de toi, de te libérer de.. nous et j'ai, j'ai eu droit à tous les arguments possibles évidemment. Je les ai rencontré Caïn, ta mère et, et Marcus. » déjà, elle voyait combien ce qu'elle venait de dire impactait le sang-pur. « ils m'ont dit ce qui se passerait si on continuait tous les deux, ils m'ont demandé de te quitter et de t'oublier, je sais que j'en serais incapable et je refuse d'accepter leur marché.. mais je ne peux pas te laisser gâcher ta vie entière. » cette fois, sa main s'approche de la sienne et érafle ses doigts, ce qu'elle s'apprêtait à dire résumait parfaitement sa décision, ses propos. « il n'y a que toi qui compte Caïn. »

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- Mer 30 Mar - 13:28
holding on to letting go ;

Il avait redouté ce moment, Caïn, inconsciemment parce qu’ignorer les signes lui avait permis de repousser cet instant pendant des heures et même des jours s’il était tout à fait honnête. Bea avait été distante toute la semaine et il devinait maintenant qu’elle l’avait volontairement évité. Et si les raisons lui échappaient encore, son esprit le narguait déjà en lui en imposant plusieurs, de ces mêmes incertitudes qui l’avaient parfois tourmentées au cours des derniers mois mais qu’il avait repoussé pour apparemment mieux l’assaillir aujourd’hui. Mettre de côté leurs différences avait été facile lorsqu’ils étaient ensemble tellement il se sentait bien avec elle, lui-même, sentiment qu’il n’avait jamais ressenti auprès d’une autre. Bea l’avait transporté dans un autre monde, une autre réalité, loin de celle dans laquelle il vivait depuis dix-huit ans et il avait cru, le Flint, naïvement sans doute que rien ne pourrait les atteindre. Mais l’impact entre ces deux vies semblait inévitable alors que de la bouche de la rousse sortaient des mots qu’il était incapable d’encaisser. Elle lui parlait d’avenir quand lui ne souhaitait que se concentrer sur le moment présent avec elle et peut-être qu’il était là le problème. Il avait délibérément esquivé toute pensée future parce que leur relation ne serait jamais autorisée par ses parents et le reste de la société élitiste mais Bea était étrangement plus raisonnable que lui à cet instant et ce fait le perturbait davantage. Pourquoi maintenant alors qu’ils savaient, depuis le début, ce qui les attendrait au bout du tunnel ? Avait-il dit ou fait quelque chose de mal, quelque chose qui lui avait déplu au point de la forcer à cette décision d’abandonner, de l’abandonner lui ? Cette pensée lui serra l'organe principal et il ne put se retenir d’avancer dans sa direction, de se rapprocher de la seule personne qui pouvait l’apaiser, omettant qu’elle était pourtant celle qui l’avait blessé de ses mots, de cette distance, de ses vérités qu’il refusait d’admettre. « Je n’ai jamais été aussi sérieux » répondit-il en secouant la tête, dans cet espoir qu’elle saurait qu’il ne mentait pas parce qu’elle le connaissait suffisamment bien pour savoir quand il plaisantait et que si son sens de l’humour laissait souvent à désirer, il ne s’amuserait pas à rire sur un sujet aussi crucial. Sur elle et la force de ses sentiments pour elle. Caïn ne les avait pas exprimés à voix haute mais il savait. Il savait que son affection pour elle avait dépassé le stade de l’amitié il y a bien longtemps – et dans le fond, pouvait-il affirmer qu’ils l’aient été un jour, amis ? Elle avait toujours été plus que ça, beaucoup plus qu’une simple attirance et ce, même si son corps réagissait à chaque contact. Il réalisait d’autant plus aujourd’hui qu’il s’agissait d’amour, il réalisait la profondeur de son attachement pour elle, certainement parce qu’il était sur le point de la perdre. Et cette conclusion lui déchirait le cœur.

Il réprima l’envie de la toucher dans un geste qui resta suspendu quelques temps dans les airs mais au lieu de ça il se redressa, des questions par dizaines dans la tête pour des réponses qu’il attendait, l’idée même de la laisser partir sans se battre des plus insoutenables. Le sang-pur avait trop souvent été lâche pour l’être à nouveau maintenant et si les battements de son palpitant continuaient de l’assourdir intérieurement une fois son interrogation posée, il ne pouvait plus faire marche arrière, Caïn. Il devait accuser le coup de peut-être avoir été remplacé par un autre sorcier et la vérité, c’est qu’il n’aurait même pas pu lui en vouloir de choisir quelqu’un de plus accessible parce qu’elle méritait le meilleur et que s’il se vantait régulièrement de l’être – l’égo surdimensionné – il ne l’était pas. Les yeux toujours rivés sur Bea, il lui était impossible de regarder ailleurs, son cœur abîmé se nourrissant d’elle comme s’il avait peur de ne plus pouvoir le faire après cette journée, il vit les larmes tomber avant qu’elles ne coulent vraiment de ses azurs adorés et sentit immédiatement son propre regard s’embuer mais ne lâcha rien, bien trop fier, bien trop fort ou tout au moins, c’était ce qu’il voulait montrer. Il était certain de l’entendre répondre oui mais quand la négation lui échappa, lui-même lâcha un soupir de soulagement, presque rassuré, en paradoxe total avec la situation parce que cela ne changeait rien. Il n'y a que toi Caïn. Et pourtant, cela changeait tout ou plutôt, elle lui redonnait l’énergie dont il avait besoin pour entendre la suite de ses paroles, pour supporter le reste – sans savoir que ce serait pire. Ses mots suffirent à le faire l’approcher encore, à poser cette même main qu’il avait laissé retombée quelques minutes plus tôt pour venir la poser sur sa joue et essuyer les larmes qui lui crevaient le cœur autant que son manque de foi en lui, en eux. « Je peux très bien m’imaginer avec toi plus tard, ce sont les autres qui ne peuvent pas » répondit-il, rétablissant ainsi la vérité, sa vérité. Et ce, même si les conséquences restaient les mêmes. Il ne pouvait pas croire qu’elle doutait de lui, il ne le voulait pas. Mais il comprit à sa prochaine phrase que ce n’était pas le cas lorsque le pronom on franchit la barrière de ses lèvres et il fronça les sourcils, le brun, ses doigts se détachant du visage de la belle tandis qu’il recula d’un pas mieux l’observer, pour mieux comprendre ce qu’il n’était pas sûr d’avoir bien entendu. Caïn se rappela sa discussion avec Flora au coin du feu mais si elle avait été déçue d’apprendre qu’il lui avait menti, sa meilleure amie – qui aurait eu le cran d’aller voir directement Bea pour en parler – ne se serait pas immiscé entre eux de cette manière. Plus que ça, la rousse ne l’aurait pas écouté, son poids pas assez lourd dans la balance pour les mener jusque-là. Elle était pourtant la seule à savoir de son côté et il allait lui demander si c’était elle mais la jeune femme reprit et si ses quelques mots auraient pu lui réchauffer le cœur et le faire sourire dans un autre contexte, ce qu’elle ajouta le lui glaça. Il voyait les visages de sa mère et de son frère, tout en essayant d’écouter le reste de l’histoire, d’imprimer ce qu’elle lui disait, de le concevoir mais c’était impossible et ce fut d’ailleurs ses premières paroles. « C’est impossible… » La confusion et l’incompréhension se lisaient sur ses traits parce que cette situation lui paraissait improbable mais qu’au fond de lui, il savait que Bea ne lui mentait pas. Qu’elle ne lui mentirait pas sur une chose trop importante. « Marcus est… » Banni. « Ma mère n’a pas le droit de le voir et elle ne peut pas savoir pour – » Nous. Mais Marcus oui. Il le lui avait dit dans leurs lettres. Il sentit alors sa poitrine se comprimait dangereusement et pendant un instant, il eut l’impression d’avoir la respiration coupée. Ou peut-être que ce n’en était pas une. Peut-être avait-il réellement perdu la capacité de respirer. Le contact des doigts de Bea sur les siens le ramena à la raison et dans un geste brusque, il posa les deux mains sur ses bras, la peur s’emparant soudainement de tout son être. « Did she hurt you ?! Tell me she didn’t touch you ! » Helena pouvait être terrifiante avec un seul regard et s’il ne l’avait jamais vu utiliser la violence physique, Merlin seul savait de quoi elle était réellement capable. Relâchant la lionne après de longues secondes, il se détacha totalement et commença à faire les cent pas dans la salle de classe vide, les mains sur ses tempes, incapable d’avoir les idées claires. Il n'avait aucun mal à imaginer ce que les Flint lui avaient dit. « Tu n’aurais pas dû y aller et encore moins toute seule, tu aurais dû m’en parler avant… S’il t’était arrivée quelque chose, je… » Il ne se le serait jamais pardonné. Il ne s’en serait pas remis. Il continuait de tourner en rond, espérant calmer la colère qui grondait en lui, celle qu’il ressentait autant pour elle et son imprudence que pour sa mère qu’il savait impitoyable mais plus que tout, c’était contre Marcus qu’il était enragé. Contre ce frère qu’il avait adoré et détesté. Ce frère qui ne l’était plus aux yeux du reste des Flint et de l’élite depuis plus d’un an mais à qui il avait décidé de faire confiance à nouveau. Parce qu’il lui manquait. Parce qu’il y avait ce lien entre eux qu’il n’avait pas pu ignorer ; le seul lien de sang qui comptait vraiment. Jusqu’à aujourd’hui. Il bouillonnait intérieurement Caïn à cette trahison et plus encore, il se sentait idiot d’avoir cru que le joueur de Quidditch avait changé mais apparemment, tous les coups étaient permis. Et celui-là faisait bien plus mal que tous les autres. Dans un excès de fureur, le serpent frappa violemment du pied dans une vieille table en bois qui percuta les deux chaises derrière, vacarme résonnant dans toute la pièce tandis que sa respiration s’accéléra cette fois et qu’il dut se concentrer pour reprendre contenance. Ses yeux quittèrent le sol pour se poser à nouveau sur sa petite-amie – qui ne souhaitait plus l’être lui rappela son cerveau – et cette pensée le fit réagir et se remémorer ce qu’elle lui avait dit. Les iris humides, vulnérabilité le frappant avec force à l’idée qu’elle puisse capituler et céder aux exigences de sa matriarche. « Ne le fais pas » Il suppliait rarement, le sorcier, mais il ne voyait pas d’autre alternative. « N’accepte pas ce marché… ne me quitte pas » Les derniers mots avaient été murmuré en secouant la tête. Ce schéma était impensable. Elle avait pris tant de place dans sa vie, il refusait qu’elle en sorte. Pas maintenant, pas comme ça. Il devait la retenir. Alors il attrapa sa main et la serra doucement en disant : « Je me fiche de ce qu’elle veut. Je trouverai quelque chose pour la tenir éloigner, n’importe quoi, tu n’auras pas à la revoir » Et il en était de toute façon hors de question. « Mais je ne peux pas te perdre » Il empêcha la déclaration ultime de passer ses lippes mais ne la voyait-elle pas ? Ne la sentait-elle pas comme lui la sentait si fort ? Le cœur toujours au bord de l’explosion et en proie à des émotions contraires et instables, il ne remarqua pas que ses propres doigts tremblaient, trahissant l’envie et le besoin d’extérioriser à nouveau sa colère bien trop envahissante.  


Bea Hastings
Bea Hastings
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- clubs et assos : ancienne tutrice au club de soutien.
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mood actuel : à la fois toujours un peu craintive après les attaques de fin février/début mars, mais se sent de plus forte et assurée. (mars) le coeur en fête de pouvoir aimer librement et publiquement celui qu'elle veut. (avril) effondrée de ne pas savoir ce qui est arrivé à son petit-ami.
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GRYFFONDOR - 8ème année

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- Sam 16 Avr - 1:34

(even if it breaks my heart)
@caïn flint x bea hastings

Il y a son cœur qui part à la dérive et ses espoirs morcelés, l'impression que plus jamais elle ne sera capable de sourire, d'apprécier pleinement la vie telle qu'elle la voyait avant, parce que par son absence tout deviendra terne, elle le savait déjà. Les couleurs n'étaient-elles pas d'ailleurs déjà en train de faner comme l'espérance qu'ils avaient eu pour grâce lors de cette relation ? Elle ne brûle plus Bea, elle s'éteint progressivement, de la passion qui l'habite quotidiennement, de cette joie de vivre qu'elle possédait en sachant qu'au détour d'un couloir et à la beauté de son secret, elle le retrouverait toujours. Seulement il en est finit de ce temps, des rires et des cœurs épanouis, quand là dans cette pièce à mi-chemin entre l'obscurité et la lumière, voyait être mis en scène la fin d'une ère. La lionne qui était prête il y a encore quelques jours de cela à parler de ce coup de cœur – qui était bien plus que cela, pas vrai ? - à ses meilleurs amis, enfin, maintenant qu'elle possédait ce besoin de leur faire connaître l'état de son cœur amouraché, de son âme envoûtée, la raison de ses sourires rêveurs et du pétillant appuyé de son regard. Transformée au fil des mois, par leur connexion et leurs conversations, d'une confiance en elle plus développée que Caïn lui avait offert sans même le savoir, Bea n'était plus la même qu'à leur rencontre et ne faisait donc, pas les mêmes erreurs que dans le passé. Incapable de lui mentir et de jouer au jeu de la dissimulation, même pour son bien être qu'elle savait de toute manière précaire, elle a le cœur qui s'emballe au moment où sa main se relève afin d'épuiser ses premières larmes contre ses doigts. Par ce contact qui serait sans doute l'un des derniers en contraste avec ce besoin si fort qu'il la prenne dans ses bras à tout jamais, elle connaît la suite de ses propos, elle sait exactement pourquoi il recule alors, pourquoi dans ses yeux vient soudain le trouble, les craintes, l'incompréhension. Parce qu'elle les avait vécu aussi il y a quelques jours de cela face à celle qui l'avait mis au monde ainsi qu'à son frère, parce que même si cela semblait impossible, tout était tristement vrai. Bea assiste à la réalisation de Caïn sur cette traîtrise qu'on avait pu lui faire, entièrement impuissante, elle aurait voulu le soulager de ces maux et souffler dessus tels des mensonges à oublier, mais il s'agissait de vérités inévitables et elle, n'avait-elle pas été l'une des parts de cette traîtrise ? La sorcière le devine maintenant, devant lui mais aussi à l'instant où elle avait tout regretté au sein des trois balais, réalisant qu'elle n'aurait jamais du y aller et encore moins seule. Caïn avait été dans le droit de tout savoir et ce, depuis le début. Et si la confusion remplit le sang-pur à cet instant, Bea est incapable de s'avancer vers lui afin de le rassurer en lui offrant de doux mensonges pour l'apaiser, honnête et misérable, elle se tient debout face à lui, ses bras le long de son corps et les mains tremblantes d'émotion. A l'évocation du frère et de leur situation, son cœur se comprime, elle devine ce qu'il peut ressentir, comprend alors par son observation que son souffle ce coupe et quelque chose de bien plus puissant lui agite le cœur, d'une douleur remplie de peine pour lui. La lionne qui n'en était plus vraiment une à cet instant, s'avance instinctivement, dans la volonté de le prendre dans ses bras pour l'éternité mais ce ne sont que ses doigts qui ont le temps de se lier aux siens avant que soudainement il ne s'accroche à ses bras. Bea n'avait jamais vu son regard rempli d'autant de peur et le sien y répond de craintes et d'incompréhension, ne comprenant pas comment il pouvait être autant mené par ce sentiment, ayant peur aussi, de savoir pourquoi. « No, no she didn't.. » Son regard est baigné d'une émotion particulière alors, à la fois concernée qu'il puisse avoir autant peur pour elle et que cela soit sa première réaction, de peur aussi de savoir ce qu'Helena Flint aurait pu lui faire selon lui. Lorsqu'il la relâche alors, son souffle lui revient sans qu'elle ne se soit aperçue l'avoir coupé sous la pression de l'instant échangé, l'observant faire les cent pas devant elle, en proie d'un mal qu'elle aurait tant voulu lui épargner, d'un mal qui ne faisait que lui prouver, au fond, qu'elle prenait la bonne décision. De mettre un terme à eux, quand bien même cela lui arrachait le cœur, au moins finirait-il par être apaisé.. c'était du moins ce dont elle essayait de se convaincre. Lorsque les reproches s'élèvent, la sorcière baisse alors la tête et son regard glisse jusqu'au sol, court le long de plusieurs dalles assombries avant de revenir jusqu'au sien d'un air rempli d'excuses et d'impuissance. « Je sais, je- je ne m'attendais pas à ça, je regrette, je suis désolée.. » la sincérité au fond du regard et cette émotion qui l'étreint à nouveau de le voir si désemparé tandis qu'il n'avait pas fini sa phrase. Elle se sait damnée à jamais Bea en le voyant agir ainsi, d'un attachement sans fin pour celui qui se tenait devant elle et qu'elle aurait tant aimé avoir à ses côtés et non pas de l'autre côté de ce fossé qui était le sujet de cette incitation à leur rupture. Son regard accroché à sa silhouette sans réussir à le fuir, faire ces trois pas en arrière qu'elle aurait du faire, en vain. Il frappe dans une table et elle se contient Bea, ne sursaute pas si ce n'est son cœur qui s'étreint à nouveau. Parce qu'elle la voit cette colère monter en lui, elle la ressent palpable dans l'air, pourrait presque la voir virevolter autour de celui qu'elle appréciait tant et qu'aujourd'hui pourtant, elle blessait. Lorsqu'il revient vers elle et que Bea peut remarquer ses iris humide, les siens s'embuent aussitôt. Pourquoi cela devait-il autant faire mal, l'amour ? Ses paupières se ferment à ses mots, incapable de tenir face à ce regard qu'il lui offrait, elle a mal à cet instant, a l'impression de faire l'erreur de sa vie et pourtant d'avoir à lui sauver la sienne. Ses larmes coulent malgré elle à son énième demande alors, celle qui lui fait le plus mal tandis que ses iris bleues se sont révélées à nouveau afin de s'accrocher à son regard. L'impuissance s'y lisait, comment donc était-elle censée trouver le courage de le quitter, lui qu'elle blessait alors qu'il faisait partie des personnes qu'elle aimait le plus en ce monde, lui auprès de qui son âme s'éveillait tant ? Caïn qu'elle avait l'impression de trahir en cet instant. Elle trouve ça incroyable, cet attachement entre eux alors qu'ils n'ont que dix-huit ans, irréel ce besoin si fort, cette connaissance tant puissante que ce qu'ils ont est tant précieux et en rien vain. Sa main récupérée dans la sienne et son corps s'approche forcément du sien, tant appelée à lui quelle que soit la situation, Bea peine à soutenir son regard ni ne sait comment elle parvient à tenir encore debout. Car tout en elle se fait tempête et chagrin, luttant contre l'insensée décision qu'elle avait prise à cause de sa famille, de qui ils étaient tous les deux, chacun dans une différence bien trop importante pour le monde de l'autre.

Les larmes coulent mais elle ne s'en rend même plus compte, elle n'est plus habitée par les flammes qui la caractérisent mais par un tourbillon sans cesse qui ravage tout pour laisser le plus grand vide en elle. Sa tête se secoue alors à ses propos. « Ce n'est pas la solution, tu le sais.. » qu'importe ce qu'il ferait, sa famille persisterait et qui était-elle pour les empêcher de tenter de sauver leur nom ? D'un coup de poing dans l'estomac, c'est ainsi que se ressent ses derniers mots tandis que son souffle se coupe par son aveu qui vient lui torturer le cœur d'une même vérité. Bea soutient son regard et ses doigts glissent en coupe autour des joues de son petit-ami, les iris baignées d'une intensité appuyée, ses prochains mots sont soufflés, comme si elle avait peur d'en entendre la vérité sous-entendue à voix haute. « I feel it too. » cet amour naissant et pourtant si puissant, ces sentiments qui la submergent et lui hurlent son erreur, ce besoin de lui maintenant et à jamais. Elle et lui, sans conditions ni répression, cette intensité si forte qui les relie et qui fait d'eux misère en ce temps précis. Et ses larmes tracent de nouveaux sillons sur ses joues quand sa voix se brise. « Don't say it please, i can't.. not now. » parce qu'elle ne supporterait pas d'entendre ces trois mots porteurs de tant d'importance pour la sorcière qui jamais n'avait été aimée véritablement. Pour celle qui à ce moment précis faisait tout pour le préserver lui et s'oublier elle et tout ce qu'il lui apportait de bon au quotidien depuis maintenant des mois. Elle n'est pas prête à faire un trait sur ses sourires et ses regards, son arrogance à toute épreuve et son cœur plus immense qu'il ne le pensait, sur qui il était pour elle et la place qu'il occupait dans le champ de ses affections. Jamais elle ne serait prête mais à ce jour elle devait le faire. Quoi qu'il éprouve, si même elle y laissait son cœur trahi par elle-même en ce lieu. « Ne comprends-tu pas que c'est parce que je le ressens aussi, que je dois prendre cette décision ? » d'un geste agacé envers elle-même, Bea essuie ses larmes d'un revers de manche afin de tenter de se donner consistance à nouveau, glissant ses mains sur son torse et juste au dessus de son cœur avant de lentement les enlever, se l'interdisant à présent. « Il n'y a pas de solution et je ne peux pas te laisser gâcher ta vie, pas pour moi. C'est un risque bien trop gros, tu m'es trop important Caïn, je- je ne peux pas.. » parce qu'elle le faisait passer en premier et réalisait qu'elle ne regretterait jamais la décision de le faire, parce qu'il devait en être ainsi et qu'au final, n'en était-elle pas habituée ? A passer au second plan, s'effacer pour le bonheur des autres, même de celui auprès de qui elle espérait pourtant avoir sa place. « I feel it too and, and that's why i have to let you go. » Son regard embué de larmes qu'elle contient désormais difficilement, persiste au sien tandis que l'image de voir Caïn aussi désemparé s'imprime en elle tel le souvenir le plus amer et regretté qu'elle puisse avoir dès cet instant. Et ses doigts se resserrent aux siens, elle avait pris sa décision et son corps tout entier souffrait de celle-ci en résonnance avec cette météo interne des plus terribles. Elle qui s'en voulait de faire vivre cela à Caïn, de le blesser autant tandis que poussés l'un vers l'autre dans un énième élan avant que tout ne s'arrête, elle réussit à glisser un « I'm so sorry.. » bien vite étouffé, éclipsé par les lèvres de Caïn sur les siennes et cet énième baiser échangé avant qu'elle ne parte. Baiser appuyé au goût salé quand son cœur tente de grapiller ces derniers instants d'intimité et d'une union qui de toujours avait fait sens pour eux sans qu'ils ne la questionnent. Du jour où elle l'avait choisi lui, parmi une foule entière afin de relever son gage et de l'embrasser sous le couvert d'un subterfuge bienvenu, à celui où c'était lui qui avait fini par la rattraper dans les bosquets avant de lui dérober un baiser. Elle se souvenait de tout Bea et espérait pouvoir le faire jusqu'à la fin de sa vie, parce qu'elle avait été heureuse grâce à lui, parce qu'elle aurait tant voulu le rendre heureux plus encore. Mais il en était fini, d'eux. Et tout comme leur relation avait commencé par un baiser, celle-ci se terminait du même effort. Elle eut alors le cœur brisé au moment de se séparer, lentement, de lui tout entier, de son corps jusqu'au bout de ses doigts tendus et tentant de retenir les siens. Reculant jusqu'à la porte de sortie, étouffant un sanglot dès l'instant où sa chevelure balaie les airs lorsqu'elle se retourne et s'éclipse jusqu'aux couloirs. Elle ne se sent plus entière Bea car elle vient de laisser une partie d'elle crucifiée dans cette salle de classe détestée. Elle ne se sent plus elle-même parce qu'elle ne pourra plus l'être avec lui à présent. Et dans sa tête alors se répète cette vérité cruelle qui finit de lui lacérer ce qui lui reste de cœur, we were meant to be, just not made to last.

Caïn Flint
Caïn Flint
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mood actuel : encore pas mal secoué par le duel incluant son paternel et son frère le mois dernier ; et les conséquences de celui-ci. il aimerait tout de même profiter des mois qui lui restent au château avec ses proches surtout sa petite-amie.
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SERPENTARD - 8ème année

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- Mar 3 Mai - 16:16
holding on to letting go ;

L’incompréhension se mêlait aux battements frénétiques de son cœur et les mots se répétaient inlassablement dans sa tête comme une façon de les encaisser et surtout, d’y croire. Caïn devait croire ce que Bea lui racontait parce qu’il ne voulait pas imaginer une autre raison derrière ses actions, il ne voulait pas imaginer que la jeune femme tire un trait sur eux de façon si soudaine par manque d’affection ou pour être avec quelqu’un d’autre. Si son arrogance et son égo l’empêchaient souvent d’avouer son infériorité ou ses faiblesses, il savait, le sorcier, qu’il n’était pas meilleur et même, que Bea méritait tellement plus qu’une relation se résumant à des regards et sourires secrets ; ou des rendez-vous clandestins. Tenter de se convaincre qu’il était uniquement question de la protéger de l’inconsidération de la plupart de ses semblables ne suffisait pas à effacer l’embarras qu’il ressentait face à son propre comportement pourtant, il refusait de voir l’intervention d’Helena et de Marcus comme un avertissement ou signe évident à la fin de leur histoire. Ils avaient tout vécu et rien à la fois ces derniers mois et il voulait plus que ça, Caïn. Il voulait beaucoup plus de Bea, plus d’eux parce qu’il n’en avait pas eu assez et qu’à bien y réfléchir, une vie entière ne serait pas de trop pour la partager avec elle. Mais sa famille avait décidé de s’en mêler et s’il s’agissait d’un cas de figure auquel il aurait dû penser en s’engageant émotionnellement et de manière si concrète avec la lionne, le brun avait inconsciemment laissé de côté les possibles conséquences pour profiter de chaque instant avec elle dans l’espoir que celles-ci n’interviendraient qu’à sa sortie de Poudlard et que donc, il avait le temps de s’y préparer. Les révélations de Bea lui tombaient dessus sans aucun préambule et il était secoué, Caïn, incapable de réaliser la portée de ses propos et ce que ça signifiait pour eux. Ou peut-être ne souhaitait-il simplement pas le voir – ce qui revenait à la même chose – et c’est pourquoi il continua de secouer la tête, confusion et désarroi dans son regard marron, détresse dans chacune des parties de son corps et surtout dans son cœur, celui-ci qui se comprima d’ailleurs jusqu’à lui bloquer la respiration pendant quelques secondes. Il dut prendre une grande inspiration après ça pour ne pas faillir et perdre pied devant elle cependant, essayer de lui cacher ses sentiments comme il le faisait tous les jours derrière un masque bâti depuis des années, était impossible aujourd’hui alors qu’elle parlait de séparation. Une hypothèse qui lui arrachait l’organe vital à mesure qu’il laissait finalement les informations entrer et rester dans son cerveau, phase de déni passée pour assimiler le fait qu’elle avait effectivement rencontré deux des trois Flint restant ; il y avait la peur comme première réaction bien sur parce qu’elle s’était retrouvée en compagnie de sang-pur dont une qui transpirait le mépris et l’autre l’insolence à tous les niveaux. Il était effrayé à l’idée qu’ils aient pu lui faire du mal, indigné même à la simple pensée que sa mère ait osé poser ses yeux emplis de jugement sur elle, celle qui avait atteint son cœur sans effort malgré son statut que ses parents désapprouveraient et pour qui il était prêt, sans encore le savoir, à de nombreux sacrifices. Soulagement réel à la confirmation que Bea allait bien, il lâcha un « I would have… » qu’il laissa en suspens, lui-même dans l’incapacité de former une phrase correcte et les plans de vengeance s’évanouissant à la fin de celle-ci sans totalement disparaître de son esprit. Colère grandissante, il avait envie de tout détruire autour de lui, Caïn, il avait envie de crier et extérioriser sa peine, d’hurler à l’injustice car ça l’était, n’est-ce pas ? Injuste pour lui, pour elle, pour eux, de ne pas pouvoir aimer l’autre au grand jour et en paix simplement parce qu’elle était considérée comme impure aux yeux de sorcières et sorciers bien trop inflexibles pour oser changer d’opinion. Injuste qu’on ne laisse pas à son cœur la possibilité de s’attacher à la personne qu’il désirait, la seule qui lui avait fait ressentir autant en si peu de temps. Les cent pas qu’il arrêta pour lui reprocher ses mystères, il se sentait trahi d’avoir été laissé à l’écart d’une affaire qui le concernait directement mais ce n’était rien en comparaison de la tromperie et déloyauté de son frère aîné à qui il s’était confié au travers de lettres après des retrouvailles cet été. Une correspondance à laquelle il s’était attaché ces dernières semaines, des mots qui l’avaient fait rire parfois et cette complicité qu’il pensait avoir regagné bien qu’entre les frères Flint, les relations avaient toujours été tendu et en dents de scie. Il entendit les excuses de Bea et dans d’autres circonstances, le serpent se serait certainement enroulé autour d’elle pour la rassurer et se rassurer lui-même mais l’émotion était telle qu’il ne réussissait pas à amorcer le moindre pas jusqu’à elle. Il était déçu, évidemment, mais il pouvait presque comprendre la curiosité de la rousse suite à cette invitation fortuite. Peut-être aurait-il du lui parler plus en détail de sa famille, peut-être… non, ça ne servait à rien de remuer le passé maintenant. Frustré, il passa une main dans ses cheveux et en tira les racines avant de s’en prendre à une vieille table abandonnée qui cassa sous la violence du choc. Ses tympans vrombissaient au même rythme que son palpitant, quelques minutes furent nécessaires pour que ce vacarme intérieur se calme, réalisant peu à peu tout ce qu’elle lui avait dit et désormais envahit par une tristesse incontrôlable en demandant : « Il était vraiment là ? » d’une petite voix parce qu’il savait que la réponse était oui, qu’elle ne lui avait pas menti mais qu’une infime partie de lui espérait qu’elle revienne sur ses mots pour préserver son cœur pourtant déjà brisé.

Brisé par ce qu’il lisait dans les yeux de Bea, cette fatalité de savoir leur couple voué à l’échec selon les Flint, selon le reste du monde quand lui se projetait chaque jour un peu plus avec elle à l’avenir. Et c’était trop pour lui, beaucoup trop à supporter tandis qu’une vague d’espérance le heurta de plein fouet et ce besoin viscéral de la retenir et la garder près de lui. Les supplications d’abord murmurées, il les assuma ensuite, larmes difficilement retenues face à cette situation qui le dépassait complètement. Face à ses émotions qu’il n’avait jamais ressenties auparavant et qu’il ne parvenait pas à maîtriser. Il avait déjà été en colère, il avait déjà été envieux, jaloux, inquiet. Il avait déjà été triste aussi mais rien ne pouvait égaler l’intensité de ce moment. Voir cette même agonie sur le visage de Bea lui crevait le cœur parce que d’une certaine manière il en était le responsable et il se détestait pour ça. Sa main qu’il avait attrapé serrée dans la sienne, il aurait voulu que le temps s’arrête, qu’ils se réveillent de ce cauchemar pour en rire et reprendre là où ils en étaient, quelques jours en arrière lorsqu’ils étaient heureux. Mais c’était impossible et il le comprit à l’instant où les perles salées glissèrent le long des joues de Bea. Elle ne se retenait plus et il se doutait – non, il savait – que ses prochaines paroles allaient l’achever. Il n'avait pas eu tort et secoua la tête, persuadé qu’elle se trompait, persuadé qu’il pourrait en effet trouver quelque chose pour les sauver mais incapable de penser à quoique ce soit à l’heure actuelle. Quand enfin elle réduisit la distance entre eux il eut l’impression de revivre à son contact, ses doigts sur sa peau lui arrachèrent un soupir de soulagement et il ne put retenir l’émotion dans son regard à la confirmation de la lionne ; ses sentiments qu’elle possédait aussi. Alors pourquoi cela ne pouvait-il pas être aussi simple lui cria une voix dans sa tête. Pourquoi fallait-il que se dressent devant eux autant de barrières et d’interdiction alors qu’ils n’étaient que deux jeunes adultes souhaitant être ensemble et vivre leur histoire comme tout le monde. Son front reposant désormais sur celui de la sorcière, il ne laissa pas échapper les trois petits mots pourtant ressentis au plus profond de son âme mais elle les comprit, Bea, et il hocha la tête à sa requête. Elle avait raison. Il n’avait pas besoin de les dire maintenant, il n’avait pas besoin de les briser un peu plus – ils l’étaient déjà bien assez comme ça. Caïn n’osa pourtant pas ouvrir la bouche de peur de les lâcher sans même s’en rendre compte et resta simplement planté devant elle, à profiter de sa proximité qu’il savait malheureusement éphémère jusqu’à ce qu’elle reprenne et que ses mots le fassent réagir rapidement. « Pourquoi est-ce qu’il faudrait que ce soit ta décision, Bea ? Mon avis ne compte-t-il donc pas ? » Il était blessé de constater qu’elle avait choisi seule cette alternative pour eux et qu’il n’avait apparemment pas son opinion à donner dans l’histoire. Elle écoutait les conseils d’une femme qui ne connaissait rien à l’amour, engagée dans un mariage arrangé dès sa sortie de l’école de magie, et ça le mettait hors de lui. « Abandonner… c’est leur donner raison » Donner raison à ses parents, sa famille et à tous ceux qui auraient pu les prévenir qu’une telle conclusion les attendait. Mais il ne voulait pas croire que la gryffondor s’arrête à ça parce qu’elle était forte. Plus forte qu’eux, plus forte que lui aussi sur de nombreux points. « Que t'ont-ils dit ? » osa t'il demander doucement et désespérément bien que la réponse lui faisait peur au point qu'il n'était pas sûr d'avoir envie de l'entendre. Cette fois, ce fut lui qui attrapa le visage de Bea entre ses doigts pour qu’elle le regarde, qu’elle l’écoute aussi même si cela lui semblait vain. Bornée, elle avait dû se convaincre que sa solution était la meilleure bien que lui ne l’entendait pas pareil. Elle l’avait dit, c’était sa vie à lui et elle, comme les autres, lui retirait le droit de décider ce qui était le mieux pour lui. Il n’avait certainement pas la même vision et définition de bonheur, trop amoureux pour voir au-delà de ce qu’il partageait avec la jeune femme et c’était sans doute pour ça qu’il ne comprenait pas. « Et ce que moi je veux, tu t’en moques ? Vous vous en moquez tous. Si j’étais vraiment important tu resterais, tu… » Tu te battrais, on se battrait ensemble, ces mots qui restèrent dans sa gorge sans qu’il ne trouve la force de les sortir. « Tu répètes que tu ne peux pas Bea, mais la question devrait être ce que tu veux. Pense à toi pour une fois ! Pense à nous.. » Pour lui, c’était logique mais ils n’avaient pas eu la même enfance et c’était en partie ce qui les avait menés à ce moment. Il n’y avait pas de remords ici, juste des regrets et toujours cette incompréhension, des pensées qui se mélangeaient dans sa tête au point de ne plus rien entendre et de mal interpréter ce qu’elle essayait de dire. Ses iris toujours brillantes, il aurait désiré qu’elle ne le voit pas dans cet état mais c’était trop tard tout comme c’était trop tard pour eux. Cette réalisation le frappa aussi douloureusement qu’un doloris – ou en tout cas ce qu’il imaginait de ce sortilège impardonnable – et il ferma les yeux en espérant que la souffrance disparaisse mais ça ne fonctionnait pas comme ça et il avait été idiot de le penser même durant une seconde. Dans un énième effort pour la décourager de mettre fin à la plus belle chose qui lui soit arrivé au cours de ses dix-huit années d’existence et en sentant ses mains se resserrer autour des siennes, il lança un « You can’t – » qu’elle interrompit de nouvelles excuses avant de l’embrasser et lui extirper toute autre tentative de la faire changer d’avis ; baiser qu’il approfondit naturellement parce que sa conscience avait compris que c’était un baiser d’aurevoir, un baiser d’adieu même si lui refusait encore de l’admettre. Pupilles closes, il voulait juste ressentir cette étreinte de la tête aux pieds et réchauffer son cœur blessé, oublier cette discussion, oublier sa mère, Marcus, ses amis. Oublier le monde entier pour n’être qu’avec elle, oublier cette salle de classe et se rappeler en détail cette soirée qui avait été le début de tout, puis cette matinée dans le parc, le temps clair et le vent frais qui leur caressait la peau. Toutes les fois où ils s’étaient retrouvés à l’abri des regards dans le château ou à l’extérieur, près du lac à compter et nommer les étoiles. Et cet été, chez elle, qui n’avait fait que confirmer ce qu’il éprouvait pour elle. Ces moments où ils étaient libres d’être qui ils voulaient, libres de s’amuser, de s’aimer de toutes les façons possibles. Il voulait ressentir tout ça encore et encore, Caïn, avec elle et personne d’autre parce qu’elle était celle que son cœur avait choisie et qu’il choisirait toujours. Peut-être n’était-il qu’un adolescent vivant sa première romance et son premier chagrin d’amour et il aurait été le premier à dire à autrui que ce n’était rien, qu’il s’en remettrait pourtant à cet instant, il avait la sensation que ça n’arriverait jamais et que son cœur, son âme, ne se relèverait pas. Elle était encore contre lui que déjà, il y avait ce sentiment de vide en lui. Vide physique qui suivit au moment où elle se détacha de lui et que malgré tout, il essaya de repousser au maximum en emprisonnant sa main, son regard lui, perdu dans la contemplation du sien et ne réalisant pas qu’elle reculait vers la porte en le forçant à avancer. C’est lorsqu’elle se retourna et qu’il fut face à sa longue chevelure flamboyante adorée qu’il comprit qu’elle lui échappait vraiment. « Don't go ; please wait ! » cria t’il sans succès, les larmes de peine et de colère qu’il dégagea d’un geste brusque avant de capituler en ne la voyant même plus dans son champ de vision et de claquer la porte dans un bruit strident, frappant deux gros coups contre le bois. Ses poings qu’il serra et sa tête qu’il posa à l’endroit même où il avait tapé, les yeux rivés au sol, il ravala ses sanglots et hurlements en inspirant profondément et expirant longuement ; processus qu’il répéta pendant de longues minutes afin de ne pas tout saccager dans cette classe et attirer l’attention. Il fallait qu’il se calme mais comment quand la douleur ne souhaitait que s’exprimer par la haine et la vengeance ? Parce qu’il souffrait, le serpent, plus que jamais il ne se souvenait avoir souffert et il était sûr que rien ne pourrait apaiser ce supplice. Elle était partie Bea, emportant avec elle une partie de son cœur tandis que l’autre la manquerait toujours. Elle était partie et son amour n’avait pas suffit à la retenir.


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