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do i ever cross your mind ? (vesper)
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Marcus Flint
Marcus Flint
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- métiers ou études : joueur professionnel de quidditch pour les frelons (poursuiveur)
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- Mar 22 Mar - 18:51

19 novembre 1998, un peu après l'attaque de Vesper
(marcus x v la plus jolie des blondes )

A demi-assis dans son lit d’hôpital, Marcus attend aussi sagement que possible que l’infirmier termine son examen, aidé de tous les orbes de lumières qui gravitent autour de lui. Il se retient autant qu’il peut mais il en est finalement incapable et lève le doigt pour tenter de toucher la boule lumineuse. « Elle sert à quoi celle-là ? » sa réflexion arrache un soupir au médicomage qui esquisse un mouvement de baguette pour éloigner l’orbe du visage de son patient. Il ne reçoit pas de réponses mais observe un froncement de sourcils concentré sur son soigneur qu’il ne peut pas s’empêcher d’essayer d’interpréter. « C’est grave ? Y’a un truc qui va pas chez moi ? » beaucoup de choses, en réalité, mais en ce qui concerne le plan physique et son état de santé général, il récolte un nouveau soupir. « Ce n’est qu’un contrôle de routine Monsieur Flint. C’est la procédure, nous nous assurons simplement que votre état n’a pas bougé. » assure le médicomage. Marcus se laisse retomber lourdement dans son lit, suffisamment fort pour que le mouvement brutal lui arrache une brève grimace de douleur. « Evitez les mouvements trop brusques cette semaine, vous allez bien mais ça aurait pu être pire, vous pouvez vous estimer chanceux d’avoir eu votre ami pour vous venir en aide. » l’ancien serpent grimace à la mention de son meilleur ami. Avec du recul il sait qu’il a été stupide de lui fausser compagnie hier soir, c’est pour ça qu’il se retrouve dans ce lit d’hôpital et même s’il avait eu du mal à l’admettre, la colère de Milo envers lui était plus que justifiée. « Et le Quidditch ? » s’enquiert-il en pensant à Sloane, ses autres coéquipiers, puis Katie Bell. D’un énième mouvement de baguette, les orbes disparaissent et le médicomage s’approche pour vérifier que le bandage qui entoure son crâne tiens toujours. « Je vous le déconseille vivement. Les douleurs risqueraient de persister et dans le pire des cas, de s’aggraver. » Marcus grimace déjà à l’idée de prendre un cognard dans le crâne, mais l’idée de ne pas participer au prochain match fait naître un profond sentiment de déception. Il se résigne pourtant et hoche la tête de façon presque imperceptible, laissant entendre qu’il avait bien compris les risques. « Nous vous garderons cette nuit en observation, simple précaution. Vous pourrez sortir dès demain matin. » le déchu hoche la tête et remercie son médecin du bout des lèvres avant que celui-ci ne sorte. Comment est-il censé s’occuper tout le reste de la journée dans ce lit d’hôpital en sachant que Milo n’est même pas là pour le divertir puisqu’il avait dû se rendre au bureau des aurors présenter sa déposition sur l’incident de la nuit dernière. Il se lève alors de son lit, enfile un vieux jogging et un sweat et part en exploration dans l’hôpital et à travers les étages, suivi de près par un auror assigné à sa sécurité en l’absence de Milo. Il ne trouve pourtant rien d’intéressant, des types un peu tordus, des gens malades, mais rien d’amusant. Jusqu’à la boutique de l’hôpital au cinquième étage. Il s’y faufile et fouille les étalages sans idée précise jusqu’à tomber sur une peluche personnalisable. Il offre quelques gallions à la vendeuse et une fois sortit, tapote le cœur que tient l’ours dans ses mains pour graver les mots « fight me with tenderness » dans l’idée de l’offrir à son meilleur ami, autant en cadeau d’excuse qu’en cadeau « troll ». Un sourire débile gravé sur ses lèvres, c’est tout naturellement qu’il regagne sa chambre un étage plus bas. Trop tard, il se rend compte qu’il n’a pas pensé à prendre une boisson chaude et une moue déçue sur le visage, il s’approche d’une femme membre du personnel à qui il adresse un large sourire charmeur. « Dites-moi, est-ce qu’il y a moyen de prendre une boisson chaude par ici ? » ce qui est en fait une demande des plus innocentes pourrait être interprété de façon bien plus cocasse et c’est pourquoi il se rattrape immédiatement. « Non pas que je veuille prendre un verre avec vous – non pas que je ne veuille pas non plus – c’est juste que je voulais boire quelque chose à un distribut… V ? » il s’interrompt en regardant par-dessus l’épaule de la femme et son visage s’éclaire brièvement d’un sourire plus sincère quand il aperçoit la blonde. Il s’écarte de l’infirmière – ou peu importe sa profession et s’approche d’un pas de l’auror(e), la peluche toujours en main. Le regard désormais plus idiot et charmeur, digne de lui, il pique aussitôt de sa taquinerie audacieuse. « Hey, j’pensais pas te voir par ici Millers. » de son plus beau sourire, il s’appuie sur le comptoir et plonge déjà son regard dans celui de la blonde. « Avoue, t’es venue pour mes beaux yeux ? » son sourire s’élargit devant son évidente connerie – conscient que jamais elle ne pourrait être venue uniquement pour lui. Et pourtant, il ne cherche pas encore à savoir, juste pour faire durer un peu ce moment-là précisément.


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- convictions : do no harm but take no shit.
- clubs et assos : ex-membre du club de duel.
- métiers ou études : apprentie-auror, fin de la formation en décembre 99.
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- Dim 3 Avr - 10:50
19 novembre 1998, un peu après l'attaque de Vesper
(w/ @Marcus Flint)

« Je vous ai dit que je n’avais rien » s’entêta t’elle à répéter pour la énième fois à l’infirmière qui venait tout juste de terminer de l’ausculter. Il était tard, la nuit tombée depuis longtemps et elle ne désirait qu’une chose, Vesper, c’était de rentrer chez elle. La journée avait été longue et la soirée s’était terminée de la pire des manières et si elle savait que cet examen était nécessaire – et même obligatoire – parce que réglementé par le bureau des aurors, elle trouvait inutile de faire perdre son temps à cette dame qui aurait pu soigner de vrais blessés ou malades à la place. Un soupir franchit de nouveau ses lèvres mais l’air sévère de l’infirmière l’obligea à afficher un sourire plutôt forcé et la remercier pour son travail avant d’attraper son sac et quitter la pièce. Sainte-Mangouste ne lui inspirait rien de bon et pour cause, chaque fois qu’elle était venue ici ces dernières semaines, c’était pour être au chevet de ses collègues après des missions qui avaient mal tournées. Elle se souvenait de la pâleur de Miles, de l’inconscience d’Alicia durant des heures, ce jour où elle avait cru perdre deux membres de son équipe mais surtout, des amis. Sa présence à elle en ces lieux ce soir n’avait au contraire rien de dramatique et sans doute aurait-elle du se sentir chanceuse d’être sortie de cette attaque avec seulement quelques égratignures et la moitié d’un tatouage sur le bras. Un coup d’œil vers ce dernier et elle laissa une grimace déformer ses traits, espérant que celui-ci disparaîtrait bientôt ou que tout au moins, une solution serait trouvée pour l’effacer. Pas qu’elle était superficielle à ce point mais voir ce logo n’avait que pour effet de lui rappeler à quel point elle avait été mauvaise en tant qu’auror en se faisant attaquer par surprise comme une débutante. Elle avait baissé sa garde parce qu’amusée par cette soirée avec les filles et pas totalement sobre non plus en sortant de chez elle mais son face à face avec l’agresseur avait au moins eu le mérite de la dégriser en un temps record… suffisamment pour se souvenir qu’elle avait passé sa journée à lister le pour et le contre d’une visite dans ce même hôpital pour voir Marcus, attaqué la veille. D’abord inquiète pour son ex-fiancé, les quelques explications données par Miles au bureau lui avaient faites oublier l’angoisse pour la colère de s’être mis en danger aussi bêtement et inutilement. Et si elle avait décidé de ne pas y aller pour ne pas compliquer un peu plus leur relation déjà bancale, V ne pouvait délibérément pas partir sans s’assurer qu’il allait bien. Il fallait qu’elle le voie ; c’était plus fort qu’elle. Informations concernant son étage et le numéro de sa chambre récupérées grâce à sa carte professionnelle – chose qu’elle se garderait bien d’avouer à qui que ce soit – elle se dirigea vers le couloir indiqué, non sans une certaine appréhension dans le regard – et plus profond encore, dans le cœur. Elle savait que son inquiétude était aussi ridicule que non-réciproque puisque depuis cette soirée passée avec Alicia et Miles, elle n’avait eu aucune nouvelle de la part du joueur de Quidditch autre que par les apprentis-aurors en question – ou en tout cas par les bribes de conversation qu’elle avait pu entendre lorsque le nom du Flint était mentionné – et ça l’ennuyait fortement. Quelques pas de plus et elle fut stoppée dans son élan par le patient en personne, accompagné de l’un de ses propres collègues à qui elle adressa un signe de tête et d’une peluche qui lui fit hausser un sourcil. Ainsi que sa remarque osée qui lui donna envie de lui sauter dessus pour l’égorger. « Je ne pensais pas non plus te voir ici » répondit-elle en croisant les mains devant elle, nerveuse ? Plutôt pour cacher son avant-bras avec son long manteau qu’elle tenait encore. « Puis j’ai entendu parler de tes exploits et finalement, je n’ai pas été surprise » Cette fois, elle le toisa du regard, incapable de cacher son indignation face à son comportement d’hier. La blonde ignora volontairement sa question posée sur le ton de l’humour mais soupira en signe de résignation quelques secondes plus tard. « Comment tu te sens ? » Plus sérieuse, plus concernée aussi, elle le regarda un peu mieux, un peu plus longtemps comme pour être sûre qu’il ne chercherait pas à lui mentir. « J’imagine que si tu te balades dans les couloirs, c’est que ça va déjà mieux. Tu ne devrais pas être dans ta chambre ? » Un constat qui la rassurait malgré tout avant qu’elle ne lâche sans retenue un « C’était stupide, Marcus » qu’il comprendrait très bien. Il avait été stupide de faire faux bond au Bletchey chargé de sa protection pour rien. « Tu aurais pu être plus grièvement blessé, enlevé ou même – » Le tué resta coincé dans sa gorge parce qu’elle ne voulait pas y penser. Elle ne voulait pas penser à ce qu’elle aurait ressenti si le pire était arrivé. « Tu as été vraiment inconscient » conclut-elle en s’asseyant sur l’une des chaises à quelques mètres d’eux, juste à côté d’un distributeur.


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- Jeu 21 Avr - 21:33

19 novembre 1998, un peu après l'attaque de Vesper
(marcus x v la plus jolie des blondes )

Les maux de tête vont et viennent, s’apaisent puis l’attaquent à nouveau, lui laissent du répit pour mieux le torturer à nouveau et Marcus s’en épuise déjà. C’est en partie sa faute, il ne devrait pas tant bouger et plutôt occuper son temps à se reposer mais il ne tient pas en place. Rester allongé dans son lit reviendrait à ressasser des pensées qu’il ne voulait qu’éloigner, à se rappeler la façon dont il était tombé par terre, à se remémorer la douleur lancinante et pénétrante, à se repasser en boucle la scène de sa chute, puis des quelques bribes de souvenirs avant de sombrer. Un frisson lui parcourt l’échine à cette pensée et il secoue la tête pour les éloigner avant de grimacer. Douleur oubliée mais désormais bien réveillée par sa bêtise, il grimace et se maudit d’être aussi... lui. Une main levée vers son visage pour ne pas céder à cette brusque – mais brève – impression de tournis, il soupire et se fait la réflexion qu'après tous ses efforts, une pause est bien méritée et c’est aussi pour ça que lui vient cette idée de boire une boisson chaude. Ça fait bien longtemps qu’il bourre son organisme de café le matin pour arriver à se réveiller mais ce n’est pas ce dont il a envie aujourd’hui. Il est le premier surpris par son envie de boire quelque chose de plus sucré et retient même une grimace en se demandant si ce coup à la tête a pu changer sa personnalité au point qu’il ait soudain envie de boire un chocolat chaud. Il ne cherche pas plus loin, Marcus, n’a aucune envie de réfléchir et s’appuie sur sa condition de malade pour en profiter. Mais alors qu’il cherche à se procurer quelque chose à boire, la vision d’une blonde qui a bien trop souvent le don de le perturber s’offre à lui et lui arrache un sourire. Quelques questions se bousculent mais fidèle à lui-même, il trouve le moyen de plaisanter d’office sans même prendre le temps de demander de ses nouvelles. Il grimace à la mention de ses « exploits » et soupire. « C’est Miles qui t’en a parlé, avoue ? » il ne pense même pas à l’éventualité qu’elle soit au courant parce qu’elle est aussi apprentie-auror – ce qu’il trouve plutôt sexy soit-dit en passant -  et rejette la faute sur son meilleur ami. « Sur une échelle de 1 à 10, il est encore énervé à quel point ? » il sourit, déterminé à ne pas laisser l’indignation de la blonde prendre le dessus et gâcher ces petites retrouvailles. « Je devrais, si. » acquiesce-t-il en évitant volontairement la question sur son état. « Mais je préfère être avec toi. » ce même sourire charmeur qu’elle lui connaît finit inévitablement par renaître. Sourire qui s’affaisse à la réflexion sans retenue de V sur sa stupidité. Il se rembrunit et croise les bras, soudainement moins enclin à plaisanter. « C’est bon, je sais tout ça, fous moi la paix. » lâche-t-il bien plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu. Son regard glisse vers le tatouage encore gravé sur son avant-bras et il réprime tant bien que mal un frisson. Un flash de son agression vient l’assaillir et il serre la mâchoire pour éloigner la vision d’horreur. Voir cette encre gravée sur sa peau, ça le rend dingue, ça l’énerve autant que ça le perturbe. Il aimerait gratter son épiderme jusqu’au sang pour l’effacer et pour ne plus se prendre la tête avec ces conneries, mais il y arrive pas. Un « Désolé » étouffé s’échappe vers Vesper, suivi d'un « C’est juste que… » qui reste en suspens avant qu’il ne s’approche d’elle pour s’asseoir sur une chaise à ses côtés dans un soupir. « Faut que je m’assoie, j’ai mal au crâne. Ça arrête pas de venir puis s’en aller » grimace-t-il en répondant enfin à la question posée par Vesper quelques instants plus tôt. Il se sent un peu plus pâle et malgré sa bonne humeur apparente et sa vadrouille, il n’est clairement pas au mieux de sa forme. Il se masse les tempes et s’enfonce dans son siège avant de se redresser à la vue du distributeur. « Je t’inviterais bien pour un café mais j’ai pas une mornille sur moi. Mais si tu m’invites là, je t’offre un verre dans la semaine. » une esquisse de sourire renaissant, il tend la main vers elle, prêt à récupérer les pièces qu’elle pourrait lui offrir mais lorsqu’elle tend à son tour le bras, son manteau se décale, sa manche se relève et alors, il peut apercevoir sur sa peau blanche ce même tatouage gravé sur la sienne. Là il se fige et blêmit, oublie tout désir de se désaltérer. « Attends c’est… ? » les mots meurent dans sa bouche devenue pâteuse. Il montre son propre avant-bras pour comparer les deux motifs mais il n’y a pas de doutes à avoir, il s’agit bien de la signature d’Atticus. « T’as été agressée toi aussi ? » il siffle entre ses lèvres en tentant de retenir une colère grandissante, bouffante et dévorante à l’idée qu’il ait pu la blesser – et ce qu’il veut dire par là, c’est bien sûr qu’il ne supporte pas l’idée que quelqu’un d’autre ait été agressé, le fait que ce soit Vesper n’a évidemment aucun rôle dans sa colère, pourquoi serait-ce le cas. « That’s a fucking joke. » ajoute-t-il cependant en touchant le tatouage du bout des doigts avant de se rendre compte de son geste et de retirer sa main, non sans garder l’œil vissé sur le dessin, comme si leur agresseur risquait d’en sortir à tout moment. Puis soudain, il réalise. « Attends mais c’est pour ça que t’es là ? » ça n’avait absolument rien à voir avec lui, et il avait été stupide de croire le contraire. « Est-ce qu’il t’as… Enfin est-ce que t’es blessée ? » il tente d’adopter un ton détaché, comme si le sujet ne le concernait pas mais il garde son regard ancré au sien, déterminé à chercher la moindre de trace de mensonge dans ses yeux, quand bien même soit-il très mauvais à ce jeu. « Et après tu viens m’faire la morale mais en attendant tu te retrouves là toi aussi. Je te trouve un peu impertinente» un sourcil suggestif levé vers elle, il s’amuse de cette petite provocation, d’autant plus qu’il sait que jamais elle n’aurait fait quelque chose d’aussi stupide que lui, mais c’est sa manière de détendre l’atmosphère, quitte à se faire enguirlander une fois de plus.


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- Lun 16 Mai - 17:52
19 novembre 1998, un peu après l'attaque de Vesper
(w/ @Marcus Flint)

Son examen de routine terminé et les évènements de la soirée auraient dû la forcer à rentrer chez elle, Vesper, et retrouver son lit pour une nuit de sommeil bien mérité pourtant, savoir que Marcus était dans une des chambres de ce grand hôpital suffisait à la retenir un peu plus. Si elle pouvait nier autant qu’elle le voulait devant ses collègues et se voiler la face quant à l’importance qu’elle accordait au jeune homme, la blonde n’ignorait pas la boule d’angoisse ressentie au moment d’apprendre pour son agression et son séjour à Sainte-Mangouste et ce, même si tout était de sa faute. Elle avait promis à Alicia de lui envoyer un patronus lorsqu’elle retrouverait le confort de son appartement, intimant aux deux aurors qui l’avaient accompagné – et qui s’étaient faits aussi soignés de leurs côtés – de quitter les lieux sans elle et si elle avait été convaincante, le regard appuyé de la Spinnet sur elle lui avait donné l’impression qu’elle savait ce qu’il se tramait dans sa tête. Un sourire rassurant plus tard et le duo l’avait laissé seule avec ses pensées, ses regrets aussi concernant l’agresseur qu’ils n’avaient pas pu arrêtés mais tout de même soulagée d’avoir de nouveaux indices pour l’attraper. Elle en avait assez de cette affaire qui s’éternisait, de ce vaurien qui terrorisait le monde du Quidditch et qui, ce soir, avait réussi à l’atteindre alors qu’elle était normalement entraînée pour ce genre d’affrontement. Autre soupir de soulagement lâché en entendant la voix si familière de Marcus, elle sentit tous ses muscles se décontracter comme si son corps n’attendait que de le voir pour enfin se détendre. C’était une sensation étrange, une qu’elle connaissait pour la ressentir chaque fois qu’elle savait ses parents ou ses amis en mission. Une inquiétude pour celui qui était réapparu dans sa vie après plus d’un an d’absence, par hasard, et sans un mot sur ce qu’il s’était passé entre eux. Comme si ça n’avait jamais existé, comme si elle n’avait jamais compté. Il n’y avait que la tension présente et la rancœur de l’apprentie-auror pour l’attester et si sa fierté ne l’autorisait pas à le montrer, elle était peinée par cette situation. Il fallait dire que jusqu’à aujourd’hui, les rencontres avec Marcus avaient été escorté par l’alcool, ne permettant pas aux anciens fiancés d’avoir une vraie conversation. Est-ce que ça allait enfin être le cas ? Elle espérait, V, et pensait mériter des réponses. Comme d’habitude, le sportif plaisantait, se jouait d’elle, mais cette fois ça ne l’amusait pas vraiment. « C’est tout le bureau qui en a parlé » Pas qu’elle allait s’évertuer à défendre Miles à qui elle reprochait secrètement et inconsciemment d’être si ami avec lui. Sans ça, elle n’aurait jamais eu à le revoir ou rouvrir ce chapitre de sa vie qu’elle avait eu du mal à tourner – si tel était qu’elle l’avait réellement fait. « Et ce sera certainement dans les journaux dès demain matin » Parce qu’il s’agissait des attaques récentes mais aussi parce que Marcus Flint, joueur professionnel, était la victime. Forcément que ça ferait parler. « Au moins 12 et il a raison » rétorqua t'elle en soupirant. Elle avait été surprise d’apprendre que Marcus s’était servi de lui de cette façon, surprise également de l’idiotie dont avait fait preuve le brun, des risques qu’il avait encourus. Vesper haussa un sourcil à la remarque charmeuse du garçon qu’elle trouvait assez audacieux pour la draguer si ouvertement et sans aucune peine malgré leur passif quant il avait eu au moins l’excuse de l’alcool lors de leurs derniers échanges. « Ne mens pas » Une supplication plus qu’une demande pour celui qui n’avait pas cherché à la contacter ni après s’être volatilisé le jour de leur union, ni même après leurs retrouvailles d’abord dans ce bar londonien puis pendant cette soirée avec Alicia et Miles. Elle ne valait visiblement pas la peine qu’il se dérange et pour ça, il méritait totalement les reproches sur ses actions. Elle ne doutait pas que Miles en personne lui ferait la morale seulement à elle aussi, il avait fait peur. Ignorant la colère de l’ancien serpent d’être réprimandé, elle prit plutôt place sur une chaise, le laissant décider de son propre sort. Sa tête le tournait et elle posa un regard alarmé sur lui, se retenant même de poser une main sur son épaule. « Il ne t’a pas loupé » remarqua t’elle simplement en poussant un énième soupir, énervée contre ce type, énervée contre Marcus, énervée contre elle-même aussi. « C’est pour ça que tu dois rester allongé » insista t’elle, peut-être pour le forcer à se remettre au lit, peut-être aussi pour le convaincre que c’était une mauvaise idée en premier lieu de faire faux bond à son meilleur ami. Cherchant dans sa poche quelques pièces pour le distributeur malgré son culot – elle ne pouvait pas le laisser mourir de soif – elle secoua la tête, partagée entre l’agacement et l’amusement ; soit ce que Marcus lui faisait bien trop souvent ressentir ces temps-ci. « Ce ne sera pas nécessaire pour le verre » Pas s’il n’en avait pas envie, ce qu’elle se garda de dire mais qu’il comprendrait certainement. « Je ne suis pas à quelques mor – » Mais il l’interrompit dans sa phrase en attrapant son bras et elle se maudit de ne pas avoir eu le réflexe de lui tendre l’autre main au poignet intact. Elle détestait déjà cette moitié de tatouage qui ne partirait pas maintenant, selon les dires de l’infirmière. Les mots se bloquèrent dans sa gorge à la réaction du Flint, surprise par tant de virulence et son cœur à elle dont les battements s’accéléraient à mesure qu’il continuait de l’inspecter, les doigts du brun contre sa peau la faisant légèrement frissonner. Était-il inquiet parce que c'était elle ? Lorsqu’il la relâcha après une dernière insulte à l’auteur de ces dessins qui ornaient leurs avant-bras, elle prit une longue inspiration, pas certaine de la réponse à lui donner. Mentir ou dire la vérité. Mais ne lui avait-elle pas explicitement demandé de ne pas raconter de mensonges quelques minutes plus tôt ? Il aurait été hypocrite de sa part de faire le contraire. « Oui et non » Ca ne suffirait pas et elle le savait très bien. « On m’a obligé à me faire examiner, c’est la procédure obligatoire après une agression » Pour savoir si elle était apte à reprendre le travail dès le lendemain. « Mais je vais bien » Elle était juste fatiguée, se sentait ridicule et aussi furieuse. Rien qu’un médecin ne pouvait guérir cependant. « Merci, je ne me sentais déjà pas assez mal comme ça » ragea t’elle entre ses dents à sa réplique qu’elle avait peut-être cherchée. « Moi je n’ai pas joué un tour à mon meilleur ami pour m’enfuir dans un bar juste pour un verre d’alcool » Elle en avait pleins, des arguments, qui prouveraient à Marcus qu’il avait été plus imprudent qu’elle sur ce coup. « Ou peut-être que quelqu’un t’attendait ? » demanda t’elle en essayant de garder une mine indifférente et de se lever pour lui prendre un soda au distributeur. Une boisson qu’elle ne lui donna pas tout de suite, au lieu de ça, elle posa les yeux sur l’auror chargé de la surveillance de Marcus pour la nuit. Il secoua la tête sans même lui laisser le temps de lui poser la question – à savoir de leur donner quelques minutes seuls – et elle leva les yeux au ciel, désabusé. « Viens, on retourne dans ta chambre » dit-elle en attrapant le bras du Flint pour l’aider à se relever et marcher. C’était la seule solution pour que son collègue les lâche parce qu’il veillait de l’extérieur. Arrivée à destination sans prendre la peine de lui avoir demandé avant le numéro qu’elle avait obtenu avant de le croiser dans le couloir, elle ferma la porte derrière eux une fois à l’intérieur et lui tendit finalement son coca quand il fut installé. Le silence les accueillit et elle reprit la parole en faisant les cent pas. Tout sauf le regarder. « J’étais inquiète, vraiment inquiète pour toi, Marcus. Quand ils ont dit que t’étais à l’hôpital… » Elle secoua la tête et passa une main dans ses cheveux qui ne devaient plus ressembler à rien. Elle se félicita d’avoir transfigurer la robe qu’elle avait mise pour aller chez Alicia par un pantalon et un t-shirt plus présentables à un médicomage. « Je voulais venir te voir avant mais qu’est-ce que j’aurais dit ? » La blonde laissa échapper un rire sans joie, se moquant clairement d'elle-même en imaginant la chose. Aux yeux de ses amis, elle le connaissait depuis à peine quatre semaines. Aux yeux de l'administration de Sainte-Mangouste, elle n'était personne pour lui et les visites étaient contrôlées. « Et puis je ne savais pas si toi, tu voulais me voir » avoua t’elle plus difficilement, fronçant les sourcils à cette réflexion. Mais elle avait besoin de savoir, elle avait besoin de réponses. Restée silencieuse plusieurs secondes, ses neurones épuisées volant dans tous les sens dans son cerveau, elle croisa les bras devant elle dans un geste protecteur, sans doute, ses doigts pinçant sa peau nerveusement. « T’es parti » furent les premiers mots qui franchirent ses lèvres. Pas de ton accusateur ici, juste de la tristesse pour un constat qui, même après tout ce temps, lui faisait mal à admettre. Il dirait certainement que ce n’était ni l’endroit ni le moment pourtant, elle était sûre que si rendez-vous donné pour plus tard elle lui donnait, il ne viendrait pas. Ici, il n’avait aucun moyen de s’enfuir.


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sorciers adultes

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- Mer 1 Juin - 17:27

19 novembre 1998, un peu après l'attaque de Vesper
(marcus x v la plus jolie des blondes )

Après les événements des dernières semaines, Marcus est étrangement soulagé de se retrouver face à Vesper mais plus étrange encore, sa présence parvient à l’apaiser. Sa patience, son self-control et sa stabilité ont été mises à rude épreuve depuis le début du mois et si l’ancien Flint est fatigué de tout ça, il y a un semblant d’énergie retrouvée dans la présence de la blonde près de lui. Il est fidèle à lui-même, Marcus, et ne peut pas s’empêcher de rire de sa condition – reflexe mécanique pour ne pas avoir à affronter ses erreurs et les choses difficiles rythmant son quotidien. Le regard sévère de Vesper suffit à lui faire entendre qu’elle n’est pas d’humeur à plaisanter sur quelque chose d’aussi sérieux et quelque part, il la comprend, il ne devrait pas tout prendre à la rigolade comme il le fait, mais c’est la seule manière qu’il a trouvé de gérer ses problèmes et ses traumas. « T’as l’air d’être à 13 au moins toi » remarque-t-il platement en la détaillant, sourcils froncés. « Ouais on dirait PRESQUE que t’es plus énervée que Milo et pourtant c’est pas à toi que j’ai faussé compagnie. » raille-t-il, plaisantant toujours sur le sujet sans se douter de la double-connotation de sa phrase. « Si t’es venue me faire une leçon de morale, tu peux repartir. Miles s’en est déjà chargé. » et la conversation avait été pour le moins amère, son meilleur ami n’avait pas été des plus tendres et certains mots lui restaient encore en travers de la gorge. « Je sais que j’ai été un abruti, pas besoin d’en rajouter une couche » se contente-t-il de finir en croisant les bras sur son torse. Un pli se forme entre ses yeux quand il fronce les sourcils face à la demande de Vesper de ne pas lui mentir, ne comprenant pas sa soudaine réticence à entrer dans son jeu. Pour autant, il ne commente rien de plus, se contente de la détailler un peu plus sans trop savoir quoi chercher dans son regard. Bientôt, un mal de crâne vient le torturer et le force à s’asseoir sous l’œil inquiet de Vesper qu’il ne remarque même pas. « Si j’avais pu me défendre il serait pas dans un meilleur état. » grogne-t-il, conscient qu’il n'est peut-être pas malin de parler ainsi devant une apprentie-auror – non pas qu’il aurait pu faire quoi que ce soit à ce criminel de toute façon. Il lève les yeux au ciel à la mention de son lit, retient une remarque graveleuse avec peine et se contente de quémander à boire, ce que bien sûr elle ne peut pas lui refuser – comment pourrait-elle refuser quoi que ce soit à ce sourire ? Ce même sourire disparaît sitôt qu’il découvre l’horrible tatouage sur la peau diaphane de la blonde et lui arrache presque un haut-le-cœur. Il a du mal à contenir ce bref accès de rage qui le traverse et pose malgré lui les yeux sur sa propre peau marquée par la signature de son assaillant, une peau qu’il rêve de pouvoir s’arracher à la seule force de ses ongles pour ne plus voir ce motif. L’idée que quelqu’un d’autre ait été attaqué le répugne, et l’idée que ce soit V lui arrache un frisson d’horreur, n’y-a-t-il pas de limites à la folie de ce criminel ? Il soupire de frustration et recule quand il prend conscience de leur nouvelle proximité en attendant les réponses de la blonde et grogne quand elle parle d’elle-même d’agression avant de se radoucir quand elle lui assure aller bien. S’il pourrait dire n’importe quoi pour ne pas rester dans la peau de l’idiot de service, l’ancien serpent reste fidèle à lui-même et préfère dissimuler son inquiétude et son soulagement derrière une épaisse couche de plaisanterie, comme il en a tant l’habitude. « C’était bas ça, même venant de toi » lâche-t-il, amer, à la réflexion de Vesper pourtant méritée sur la façon dont il s’était échappé de la surveillance de Milo. Si jusque là il s’était renfrogné, il retrouve son sourire et sa malice à la réflexion suivant de l’aurore sur laquelle il ne peut pas s’empêcher de rebondir « Pourquoi, tu s’rais jalouse si c’était le cas ? » il s’approche d’elle dans un sourire, mais là voilà déjà qui s’éloigne pour lui récupérer une boisson au distributeur mais tant pis, Marcus garde toujours un sourire malin, presque vainqueur. Il tend la main pour récupérer la boisson, mais c’est sans compter V qui l’en empêche et décide de prendre les devants en attrapant son bras et en exigeant qu’ils retournent dans sa chambre. « T’es vachement autoritaire » lâche-t-il sans que le ton de sa voix ne puisse laisser entendre s’il s’agissait, ou non, d’une bonne chose. D’un pas qu’il veut nonchalant, il regagne sa chambre – sans avoir oublié de récupérer l’ours en peluche acheté plus tôt à la suite de Vesper, ce qui lui fait soulever un sourcil perplexe. « Wait, comment tu sais que ma chambre est là ? » il se rapproche d’elle d’un pas et quand il entre dans sa chambre, il la frôle et lâche un « You’re obsessed with me, admit it… » et son sourire éclatant réapparaît de plus belle alors qu’il vient s’échouer dans son lit d’hôpital pendant que V refermer la porte derrière elle avant de lui donner son soda. Le psht de l’ouverture est le seul bruit qui vient briser le silence en train de devenir inconfortable sans que Marcus n’en devine la raison. Il n’a jamais été doué pour comprendre directement, alors il préfère garder le silence, se concentrer sur la boisson sucrée qui coule dans ses veines et vient lui redonner des forces. Il est tenté de faire une réflexion pour détendre l’atmosphère mais c’est ce moment là que choisit Vesper pour briser le silence par cette réflexion qui laisse Marcus pantois. Il reste bouche bée, si bien que ses lèvres forment un o sous le poids de cette confession à laquelle il ne s’attendait pas du tout. « Vraiment ? » demande-t-il dans un rire à demi-étranglé, comme si la simple idée qu’elle puisse tenir encore assez à lui pour s’inquiéter de sa santé était tout simplement impossible, voire grotesque. Il fronce les sourcils alors qu’elle continue à parler, sans savoir quoi dire pour réagir à ça. Il n’a jamais été doué pour ça, ce n’est pas aujourd’hui que ça allait commencer, pas alors qu’elle lui offre ce regard et encore moins quand il ne sait pas ce qu’elle attend de cette conversation, ce qu’elle espère qu’il avoue en retour. « Je… » arrive-t-il juste à bredouiller « T’es… Enfin on est… » lui-même ne sait pas ce qu’ils sont. D’étrangers, ils étaient devenus fiancés, puis amis et alors même que l’étincelle naissait entre eux et qu’ils s’apprêtaient à s’unir pour l’éternité, il l’avait abandonnée. Aujourd’hui, ne restaient que deux jeunes adultes jouant à faire semblant plutôt que d’admettre la réalité et Marcus devait bien admettre que ça lui convenait. Mais ça ne semblait plus suffire à Vesper. « Si bien sûr que je voul-.. » il balbutie maladroitement, sans trouver le courage de dire combien il avait été content de la voir apparaître dans les couloirs de l’hôpital quelques minutes plus tôt. Puis il y a cette nouvelle réflexion qui lui fait froncer les sourcils. Il se redresse sur son lit, s’assoit au bord et la dévisage. « De quoi tu parles, je suis là, je suis pas parti. » répond-il bêtement dans un sourire abstrait avant de comprendre, devant le regard triste de Vesper, qu’elle ne parlait pas d’une fuite récente, vraiment pas. « Oh. » il manque de s’étouffer avec sa salive. « Ooooh » il ne trouve pas réponse plus bête que celle-ci. Malgré lui, il a le réflexe de regarder vers la porte, mais elle est fermée, il n’a aucun moyen d’échapper à cette conversation à part feindre le malaise mais ce ne serait pas crédible. Son cœur tambourine dans sa poitrine, il l’entend résonner jusque dans ses oreilles et n’entend plus qu’un bourdonnement autour de lui. Dès lors, il fuit le regard de Vesper et plonge dans son coca en le maudissant de ne pas être un quelconque alcool fort qui pourrait l’aider à encaisser cette conversation et le guider dans le choix de ses mots. Il ferme brièvement les yeux pour tenter de reprendre le contrôle sur sa respiration et sur le reste. « Je… J’suis pas sûr que ce soit l’endroit pour parler de ça, si ? » et pourtant, quelque part, une part de lui sait qu’il ne pourra pas y échapper, cela fait bien trop longtemps qu’il le fait. Depuis leurs retrouvailles plus d’un mois plus tôt, ils ne jouent qu’à faire semblant, se rencontrent ci-et-là quand l’alcool coule déjà à flot et n’ont jamais pu avoir une conversation digne de ce nom alors il ne peut décemment pas en vouloir à Vesper de le coincer ici pour le faire parler. Pourtant, il ne peut pas s’empêcher d’éprouver de l’amertume à l’idée de ne pas pouvoir échapper à tout ça et il le fait sentir par un profond soupir. « J’ai jamais voulu te blesser » tout comme il n’avait jamais voulu blesser Caïn ou faire peser sur lui la pression d’être le seul héritier de parents bornés, stricts et froids. Il joue avec la canette dans ses mains qu’il regarde, sourcils froncés : tout pour ne pas la regarder, elle. « C’était… compliqué. » il lève la cannette jusqu’à ses lèvres pour en boire quelques gorgées, comme pour étouffer le poids de l’aveu qu’il s’apprête à faire. « Je ne savais pas que j’allais le faire, jusqu’à ce que je le fasse » il sait pas si ça aura du sens pour elle, si ses mots sont clairs et compréhensibles, mais c’est la vérité : rien n’avait été prémédité. « Ca n’avait rien à voir avec toi, c’était moi » il balbutie maladroitement, maudissant son léger bégaiement et le tremblement de sa voix qui prouve combien il n’est pas à l’aise face à elle. « Fin’ tu sais bien, avec des parents comme les miens, j’ai cru que j’allais devenir fou ! » le ton est beaucoup plus léger, presque, mais il ne se sent pas à l’aise avec cette image vulnérable de lui et se force à insuffler une touche d’humour à sa voix quand il ajoute : « J’suis un naze de toute façon, t’es bien mieux sans moi non ? » et pourtant, quand les mots dépassent la barrière de ses lèvres, il se rend compte qu’il n’a pas envie qu’elle réponde par l’affirmative.


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- Ven 17 Juin - 15:37
19 novembre 1998, un peu après l'attaque de Vesper
(w/ @Marcus Flint)

Elle n’avait sans doute aucun droit de faire la morale à Marcus pour ce qu’il avait fait et le danger dans lequel il s’était volontairement mis pourtant, c’était plus fort qu’elle. La blonde aurait tout donné pour que cette excessivité ne soit que le résultat de la fatigue liée à toute cette affaire et les nombreuses heures supplémentaires effectuées pour tenter de coincer le coupable mais elle savait, au fond, que c’était beaucoup plus que ça et que l’attaque d’un sorcier random ne l’aurait pas autant affectée. Parce qu’il était plus que ça, le Flint, il l’avait été en tout cas et Vesper ne pouvait pas l’ignorer. Pas indéfiniment et encore moins quand il se retrouvait dans un lit d’hôpital après une agression – bien que techniquement il était là debout près d’elle, un garde du corps à quelques mètres. Il n’avait apparemment pas perdu son sens de l’humour – qui laissait parfois à désirer – et elle ne savait pas si elle en était soulagée ou non. Elle soupira à sa remarque et lâcha un « Pas cette fois non » mérité au brun qui ne faisait que l’énerver davantage. « Tant mieux, j’espère qu’il ne t’a pas épargné » râla t’elle à sa suite en croisant les bras, incapable de calmer sa colère face à lui et ce comportement enfantin. Dans d’autres circonstances, son insouciance aurait pu la charmer – est-ce que cela n’avait pas été presque le cas durant cette dernière soirée avec Miles et Alicia ? – seulement il avait été loin et en plus de risquer sa vie, il avait mis son collègue dans une situation délicate sans même penser une seconde aux conséquences. Cela était un dur rappel de la personne que peut-être il était réellement et de ce fossé qui existait entre eux, cette petite voix dans sa tête qui lui disait que Marcus avait certainement fait le meilleur choix pour lui un an auparavant. Réalisant vraiment l’ampleur des blessures du Flint quand il dut s’asseoir pour ne pas sentir sa tête tourner, elle eut un moment de faiblesse et d’attendrissement de le savoir aussi mal ; regrettant presque la manière dont elle l’avait engueulé. Inattention qui se paya à l’instant où il découvrit le tatouage sur sa peau blême ressemblant étrangement au sien ; souvenir de cette fin de soirée chaotique qu’elle garderait longtemps. Dans un soupir, elle se retint de s’excuser d’être aussi mauvaise mais l’américaine souhaitait juste qu’il comprenne pourquoi elle, Miles, et tous les gens qui tenaient à lui s’inquiétaient alors elle ajouta simplement un « Juste… ne recommence pas, d’accord ? » en se passant une main sur le visage, fatiguée. « Nan » le défia t’elle du regard lorsqu’il évoqua une possible jalousie alors qu’en réalité, peut-être l’était-elle un peu. « Je trouverais ça encore plus stupide » Sur ces douces paroles, elle se releva pour atteindre le distributeur, lui acheter un soda et le raccompagner finalement jusque sa chambre, non sans lui laisser le choix. Il fallait qu’elle lui parle seule à seul et c’était la solution toute trouvée. Pas l’endroit adéquat certes mais Vesper ne pouvait définitivement plus faire comme si rien ne s’était passé, comme s’ils ne se connaissaient pas, comme si elle ne l’avait pas apprécié. Si elle avait été une bonne comédienne en présence de ses amis – leurs amis – la blonde n’était pas certaine de pouvoir y arriver à nouveau. Elle leva les yeux au ciel en l’entendant dire qu’elle était autoritaire même s’il n’avait pas tort et s’arrêta net à sa prochaine question. « La secrétaire à l’accueil parlait de toi avec l’une de ses collègues » mentit-elle sans le regarder, sûre qu’il le détecterait sinon. « Tu devrais tenter ta chance, elle est mignonne, sa collègue » Il devait bien y avoir une infirmière quelque part dans cet hôpital qui correspondait à ses critères ; idée de jouer les entremetteuses qui la fit d’ailleurs grimacer. Elle ignora délibérément sa prochaine tentative de… séduction ? et inspira profondément quand il la frôla, fermant la porte derrière lui et expirant pour reprendre contenance. Quelques secondes de silence et elle le brisa par une confession, celle qui expliquait pourquoi elle était si en colère pour son imprudence. Elle était inquiète et avait espéré qu’il s’en rende compte sans qu’elle ait besoin de le dire mais c’était Marcus et elle savait, la Millers, qu’il avait des problèmes de confiance cachés derrière cette attitude désinvolte – l’une des choses qui l’avait touchée en apprenant à mieux le connaitre pour le bien de leur future union arrangée. Alors elle n’aurait pas du être étonnée par ses réactions et le manque de mots ; son incompréhension jusqu’à l’illumination. Elle avait évité ses iris pendant tout ce temps, jouant nerveusement avec ses doigts qui pinçaient encore et douloureusement son bras, signe d’angoisse, mais il était temps d’affronter son regard et non pas rester bloqué sur le lit ; et surtout, obtenir les réponses aux questions qu’elle se posait sans cesse depuis deux ans. Elle vit ses yeux dériver vers la porte et laissa échapper un rire jaune, ironique, à cette tentative de trouver une échappatoire. Evidemment. A quoi d’autre aurait-elle pu s’attendre venant de sa part ? Elle tenta de ne pas lui montrer à quel point ça la blessait intérieurement et secoua la tête, faussement amusée. « Et j’suis sûre que si » répondit-elle sur un ton qu’elle voulait confiant – mais dans sa gorge, l’émotion prenait déjà le dessus sur le reste. « Tu sembles avoir oublié comment fonctionne un hibou alors je pense que si, c’est le meilleur endroit et le meilleur moment. Je ne veux plus faire semblant » Elle avait déraillé à la fin de sa phrase et se racla la gorge pour ne pas qu’il le remarque. « Et ça ne l’est plus maintenant ? Compliqué ? » C’était peut-être l’image qu’il lui avait donné ces deux fois où ils s’étaient revus mais que savait-elle de lui aujourd’hui après tout ? Rien du tout puisqu’il ne lui en avait pas laissé la chance. « Bien sûr » répondit-elle sur un ton las à cette réflexion du ce n’est pas toi, c’est moi qui ressortait un peu trop souvent à son avis. Il avait l’air contrarié d’une telle discussion mais elle s’en moquait, V, elle avait attendu bien trop longtemps pour pouvoir lui parler, entendre ses mots alors qu’il n’avait même pas daigné lui envoyer un parchemin d’excuse. Un petit mot n’aurait peut-être rien changé mais au moins, elle aurait eu l’impression de ne pas avoir été insignifiante à ses yeux. Et c’était ça qu’elle lui reprochait plus qu’autre chose. « J’ai vu comment étaient tes parents Marcus… mais ça ne te donnait pas le droit de me lâcher de cette façon, pas ce jour-là » Elle se rappelait encore de ce jour et réfuta ses émotions, sa foutue sensibilité qui apparaissait quand elle en avait le moins besoin. « Je sais que la situation n’était pas la plus agréable pour nous mais… je pensais que ça aurait pu marcher entre nous, avec le temps » Elle le pensait oui parce qu’à l’époque, il ne lui aurait pas fallut beaucoup plus pour qu’elle tombe amoureuse. « Ça, ce n’est pas à toi d'en décider. Je suis assez grande pour en juger moi-même » Et elle détestait qu’on prenne des décisions à sa place, surtout le genre qui impactait sa vie à elle. « Je ne comptais sans doute pas assez pour que tu prennes la peine d’essayer. Je n'étais pas assez » Elle avait l'habitude après tout. Si ses parents étaient le seul souci alors leur mariage aurait pu les éloigner de lui, d’eux, parce qu’ils auraient eu ce qu’ils voulaient ; du moins c’était ainsi qu’elle le voyait. « Ou de me faire parvenir un simple petit désolé qui aurait pu m’aider à me sentir mieux » Bien que ça n’aurait pas suffi, elle en était consciente. « T’as pensé qu’à toi » ajouta t’elle en s’éloignant du lit pour se planter devant la fenêtre de sa chambre et observer les gens dans la rue, le monde qui tournait sans se douter qu’un hôpital pour sorciers se trouvait derrière les murs de cette grande maison abandonnée. « Je ne voulais pas de ce mariage arrangé non plus. Et puis on s’est rencontrés et je me suis dis peut-être, ce ne serait pas si mal » Et ça s’était terminé sans même qu’elle ait son mot à dire, sans même qu’elle s’y attende, tout ça de la pire des manières et c’était surement pour ça qu’elle lui en voulait le plus. « Je me suis trompée » L’admettre, c’était ça qui était difficile.

Marcus Flint
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mood actuel : y'a rien qui va, sauf elle, mais ses sentiments sont confus.
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- Mar 25 Oct - 16:29

19 novembre 1998, un peu après l'attaque de Vesper
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Marcus n’a jamais été de ceux qui s’excusent – pas sincèrement du moins. A l’époque de Poudlard déjà, il percutait, chahutait et cognait sans jamais s’excuser, comme s’il n’avait jamais appris à dire les mots « je suis désolé » et aujourd’hui encore, l’ancien serpent ne sait pas gérer les excuses. Il sait dire pardon quand celui-ci est teinté de sarcasme, mais il ne le pense que rarement. Il a souvent balancé ces mots sans aucune sincérité, juste pour qu’on lui foute la paix et aujourd’hui, alors qu’il est censé être un adulte mature et réfléchit, c’est d’autant plus difficile d’arriver à se faire vraiment pardonner quand il n’a jamais appris à expier ses fautes ou à réaliser l’ampleur de ses bêtises. Déjà la veille, il avait eu du mal à faire face à son meilleur ami et voilà qu’il doit recommencer avec Vesper. Il grimace à l’idée qu’il ne s’est jamais autant excusé qu’en l’espace de deux jours et soupire d’autant plus quand il réalise qu’il ne pourra pas y échapper et qu’il va vraiment devoir faire un effort pour arriver à leur faire oublier ses conneries. Il est assis dans sa chambre, la canette de soda dans ses mains qu’il fait rouler pour éviter de regarder Vesper trop longtemps mais Marcus étant Marcus, il est incapable de garder son sérieux trop longtemps et lorsqu’elle évoque la secrétaire et sa collègue, il ne peut que saisir la perche et sauter sur l’occasion de détourner le sujet, même pendant un court moment. « Tu sais que c’est au moins la deuxième fois que tu me pousses dans les bras de quelqu’un d’autre ? J’vais finir par croire que ça cache quelque chose… » et si son ton est plaisantin, son sourire s’affaisse dès lors que la blonde se retourne vers lui, parce qu’il sait qu’il ne pourra pas échapper plus longtemps aux reproches et à tout le reste. « Pas mon genre de toute façon » ajoute-t-il un instant plus tard en la regardant, espérant par-là la dérider et soulager le poids pesant régnant dans sa chambre d’hôpital. Ça n’a pas l’effet escompté puisque bientôt, la première confession de Vesper tombe en venant arracher le souffle à Marcus, surpris par cet aveu et l’intérêt qu’elle pouvait lui parler. Il a toujours aimé plaisanter, mais il ne se serait jamais douté qu’elle pouvait tenir à lui au point de vraiment s’inquiéter pour lui, de façon totalement désintéressée et sincère, un sentiment qu’il n’avait pas connu depuis longtemps - autrement qu’à travers Milo. Et quand vient la suite de ses aveux, la poitrine et la gorge de Marcus se bloquent davantage. S’il avait toujours su qu’il devrait un jour avoir cette conversation, il ne pensait pas que ce serait si tôt, il n’y était absolument pas préparé - mais l’aurait-il été un jour ? Il se soustrait à son regard, se tord les doigts et tente de reprendre discrètement le contrôle sur sa respiration mais il est assailli de toute part par une multitudes de sentiments qu’il ne comprend pas et ne sait pas comment gérer. De l’angoisse au regret, de l’appréhension à l’incompréhension, de la culpabilité à une pointe de joie, tout s’entremêle si bien qu’il a de nouveau une bref sensation de tournis qui l’oblige à prendre sa tête entre ses mains. Fidèle à lui-même, son premier réflexe est de chercher une échappatoire et s’il n’a pas conscience de blesser Vesper par son geste, il continue d’éviter son regard de peur de ne pas réussir à trouver les mots et lire dans ses yeux sa déception et tout ce qu’il n’a pas envie de retrouver son regard. Elle n’en démord pas, Vesper. Une flamme brûle à l’intérieur d’elle et ça se ressent jusque dans sa voix et en d’autres circonstances, ça aurait fait sourire Marcus, ça lui aurait plu et il n’aurait pas pu retenir une taquinerie, mais les circonstances ne sont pas là, il ne peut pas se le permettre dans l’immédiat. « J’utilise pas de hibou » grommelle-t-il dans sa barbe inexistante en guise de vaine explication en occultant le fond du problème. Il triture le petit opercule de sa canette jusqu’à l’arracher et soupire à la question de Vesper « Si, ça l’est toujours » admet-il avec difficulté. Il n’aime pas y penser, mais rien n’a changé, rien ne s’est amélioré, tout est toujours aussi brouillon et chaotique, tout est compliqué pour lui, pour sa famille et pour sa position au sein de celle-ci, et il n’a même pas encore idée à quel point tout est sur le point de se compliquer davantage. Si jusque-là, Marcus était renfrogné, il relève le regard dans un rire moqueur quand elle évoque ses parents. « Tu as côtoyé Helena et mon père pendant 5 minutes, je l'ai fais toute ma vie. Tu ne sais pas à quel point elle est… Enfin, ils m’ont élevé. » et ce, même s’il n’a toujours été qu’une vaste déception pour eux. « C’que je veux dire c’est que tu sais pas comment c’était. » il marque une pause et détourne le regard une fois encore pour répéter : « Je ne savais pas que j’allais le faire jusqu’à ce que je le fasse » il pourrait lui offrir toutes les excuses du monde sur un plateau d’argent, il n’est pas sûr que ça suffise, pas après la façon dont il l’a laissée sur l’autel le jour où ils étaient supposés s’unir l’un à l’autre. Il ferme douloureusement les yeux au souvenir de toute cette sombre période et de cette décision qu’il l’avait prise à la place de tout le monde et qui avait changé le cours de sa vie quand la voix de Vesper le pousse à relever subitement les yeux vers elle et la dévisager longuement, sans savoir quoi répondre à ça. Il ne veut peut-être pas l’admettre, mais lui aussi commençait à imaginer un futur avec elle et à l’époque, il lui arriver de se demander sincèrement de quoi serait fait leur avenir. S’il était resté, peut-être qu’il aurait pu être celui dont elle avait besoin et peut-être que lui, aurait pu tomber amoureux et découvrir la joie d’aimer et d’être aimé en retour. Mais les faits ne pouvaient être niés : il était parti, et il ne pouvait pas revenir en arrière. « C’est pas ça du tout ça, bien sûr que t’étais assez. » lâche-t-il un peu trop précipitamment alors que Vesper sous-entends qu’elle n’était pas assez bien pour lui. Une fois de plus, il fait preuve de lâcheté en détournant le regard. « Ce n’était pas toi » insiste-t-il à nouveau pour tenter de lui faire comprendre qu’elle n’avait rien à voir avec sa décision. « J’étais… Enfin on était… c’était cool, tout ça. » il se flagelle intérieurement pour son manque de clarté et sa capacité à ne pas savoir s’exprimer et frotte son visage sous le coup de la lassitude - Merlin sait qu’il aimerait s’enterrer six pieds sous terre pour mettre fin à cette conversation. « Tu as raison » finit-il pourtant par admettre « J'ai pensé qu’à moi, j’ai été qu’un foutu égoïste, tu méritais mieux que ça » il relève le regard en entendant un mouvement et observe la blonde se diriger vers la fenêtre, dos à lui. Il en profite pour se tourner un peu lui aussi, de façon à ce qu’ils soient désormais dos à dos – parce que c’est plus facile de parler quand il n’est pas obligé de la regarder droit dans les yeux, et c’est aussi plus facile d’entendre la suite de ses confessions sans qu’elle ne voie les émotions transparaître sur son visage. « T’étais la meilleure option que j’aurais pu avoir » avoue-t-il avec maladresse, démontrant une fois encore combien il peine à s’exprimer correctement. Parmi toutes les fiancées qu’il aurait pu avoir, parmi toutes les filles qu’il aurait pu traîner à son bras, parmi toutes les possibilités, il se savait chanceux d’avoir été accompagné de Vesper le temps des quelques mois qu’aura duré leurs fiançailles. Il retient avec peine un soupir quand elle admet s’être trompée en sachant pertinemment qu’il ne peut pas la contredire, qu’il n’est pas quelqu’un de foncièrement bon et qu’elle pourrait trouver mille fois mieux que lui. « Qu’est-ce que tu veux m’entendre dire ? » il fronce les sourcils « Ca te suffirait vraiment d’entendre que je suis désolée, même si je le pense ? » comment est-ce que ça pourrait lui suffire alors qu’elle est elle et qu’il est lui ? « J'suis une boule d’égoïsme V, j’ai pensé qu’à moi et c’est merdique. Je sais que j’aurais dû te recontacter après tout ça, et j’le voulais mais… » mais il était trop lâche pour le faire et affronter ses erreurs, quand bien même il taise cette réflexion. Finalement, et après une brève hésitation, il se lève de son lit et la rejoint vers la fenêtre. Placé derrière elle, il regarde son profil et détourne les yeux vers les passants dans la rue avant de prononcer des mots qu’il ne pense pas généralement, qu’il garde pour lui et pour le sarcasme, des mots qu’il a déjà prononcé la veille et qu’il peine à avouer, parce que ça veut dire être adulte, et admettre ses erreurs. : « Je suis désolé. » il se décale pour se placer à côté d’elle, au point que leurs bras se touchent. « J’avais pas l’intention de… Enfin c’était pas toi le soucis » il répète une dernière fois. Poussé par un étrange sentiment, il se racle la gorge et chasse la sensation de brûlure qui y règne pour achever son semblant d’excuse : « Si les choses avaient été différentes, j’aurais été content que ce soit toi » comme d’habitude, il la laisse décrypter ses mots, incapable d’être bien clair et d’affronter totalement toute la situation. Il n’est pas doué pour les excuses, Marcus, il ne sait pas se repentir, il ne sait pas quoi dire ou faire dans ce genre de situation, parce qu’il n’a jamais été suffisamment adulte pour assumer. « Ça t’arrives de penser à comment serait notre vie si j’étais pas… enfin tu sais ? » c’est sans doute maladroit comme question, surtout après les reproches qui ont été faites, mais Marcus peut pas s’en empêcher, c’est plus fort que lui. D’autant plus qu’il n’est pas sûr de pouvoir lui fournir de meilleures excuses que celles-ci.


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- Mer 16 Nov - 17:50
19 novembre 1998, un peu après l'attaque de Vesper
(w/ @Marcus Flint)

« Peut-être que c’est seulement un moyen pour moi de me débarrasser de toi » répondit-elle à Marcus en haussant les épaules, incapable pourtant d’en penser le moindre mot. Ce ne serait sans doute pas plus facile de le voir heureux avec une autre, amoureux même, mais ça lui enlèverait la possibilité de croire qu’entre eux, tout n’était pas perdu. Elle avait espéré ne jamais croiser son nom ou visage dans la rubrique matrimoniale de la gazette des sorciers et heureusement ce n’était pas arrivé. Si elle avait déjà très mal vécu son départ précipité, Vesper préférait ne pas imaginer le scénario dans lequel il en épousait une autre. Alors elle avait simplement eu à éviter les pages sport ces derniers mois, se tenant au courant des résultats par ses meilleurs amis mais l’envie avait été forte, en le revoyant une première fois, de savoir où il en était de ce côté-là. Elle n’avait pas eu besoin d’y mettre l’effort cependant, parce qu’à le voir si insouciant et joueur lors de cette soirée avec Miles et Alicia, elle en avait déduit qu’il n’était pas définitivement casé. Il insista même, Marcus, au moment de préciser que la secrétaire n’était pas son genre mais elle l’ignora, V, parce que c’était mieux comme ça. N’avait-elle pas de choses plus importantes à régler, comme ce désir de lui faire réaliser à quel point il avait été stupide d’outrepasser les règles ou ce désir, plus profond encore, d’évoquer le sujet tabou presque interdit et comprendre, peut-être, les raisons qui avaient poussés le bouclé à tout abandonner au moment fatidique. Elle avait conscience de le piéger dans cette chambre d’hôpital qu’il ne pouvait quitter sans avoir besoin de faire d’effort et se faire mal mais il devait aussi se douter que ce n’était pas la peine d’essayer, si ? La blonde n’aurait alors qu’un mot à dire pour que son collègue à l’extérieur l’en empêche, quand bien même réussissait-il à détourner sa magie bloquante. Ils n’en étaient pas là et résigné, il écouta ses premières paroles. Des reproches pour la plupart, des incompréhensions aussi, surtout même, parce qu’à ce jour elle n’avait encore reçu aucune explication. Elle aurait voulu s’en moquer, Vesper, elle aurait voulu oublier parce que le temps était passé et que pendant quelques semaines, elle s’était laissée aller à une autre histoire, d’autres bras, réconfortants, bien qu’éphémère. Ses yeux brillèrent de colère, mêlée à une tristesse indéniable, à sa réponse futile sur le hibou mais n’était-ai ce pas là une preuve concrète de son manque de communication ? Elle n’attendait pas de réponse aisée, facile à assimiler, pas quand elle avait eu si mal à l’époque et qu’aujourd’hui, elle ressentait encore cette pointe au niveau du cœur, douleur réveillée par cette conversation difficile. « Non, tu as raison, je ne sais pas. Je ne sais rien parce que tu ne m’en as pas parlé » Ni au début de leur collaboration – le mot fréquemment utilisé par leurs parents – ni même après quand elle lui avait pourtant elle-même livré quelques détails sur sa relation conflictuelle avec sa mère. Un rire sans joie lui échappa à nouveau et elle secoua la tête, désabusée. « Et c’est censé me consoler ? » Pas qu’elle demandait à l’être aujourd’hui mais ce jour-là, cela n’aurait pas été de trop, c’était certain. Des mois étaient passés, des années mêmes et peut-être qu’elle était trop dure avec Marcus, peut-être qu’elle aurait dû lui pardonner sous prétexte que de l’eau avait coulé sous les ponts mais elle avait tout aussi le droit d’être encore blessée, pas vrai ? Elle avait tout gardé pour elle parce qu’il ne fallait pas ébruiter l’histoire, l’échec mais aujourd’hui l’ancien serpent était face à elle et il y avait des tonnes de choses qu’elle avait envie de lui dire, des tonnes de choses qui restaient pourtant coincés dans sa gorge alors qu’elle l’écoutait parler sans savoir s’il était réellement sincère. Ils ne se connaissaient plus et il y avait la lourde pensée que peut-être, ils ne s’étaient jamais connus. « C’était cool » répéta t’elle d’un ton amer, ne sachant pas si elle devait rigoler ou pleurer à une telle confession. Cool n’était pas le mot qu’elle aurait utilisé mais encore une fois, elle savait que le Flint n’était pas le meilleur en matière de discussion à cœur ouvert. Et qu’il manquait de subtilité, ce qu’elle avait eu l’habitude de trouver drôle. Elle ne lui demandait pas la lune, seulement des excuses en bonne et due forme et surtout, des excuses sincères. Vesper secoua la tête à sa prochaine remarque, cette meilleure option qu’il évoquait et que sans doute il espérait être un compliment. Et peut-être qu’il s’agissait là de ce qui s’en rapprochait le plus à ses yeux alors elle ne dit rien, se contentant de regarder par la fenêtre à la recherche de quelque chose, n’importe quoi, pour la divertir un peu. La blonde conclut en lui avouant qu’elle avait pensé de lui, d’eux, à l’époque mais qu’évidemment, sa fuite avait tout gâché. « Non. Non, je suppose que ça ne suffirait pas » admit-elle en haussant les épaules parce que c’était le cas. Elle avait vu les rêves de ses parents brisés, lu la peur dans leurs yeux en pensant le secret de son adoption découvert ; et elle, elle avait perdu un ami ce jour-là. Une personne en qui elle avait appris à faire confiance mais qui en avait abusé. « Mais tu ne l’as pas fait » termina t’elle pour lui en hochant la tête, refusant de poser les yeux sur lui malgré qu’il l’ait rejointe près de la fenêtre. L’auror aurait du lui dire de rester au lit à nouveau, de se reposer plutôt que de se lever comme il le faisait mais elle n’en avait plus le courage. Pas après cette discussion, les souvenirs, les regrets. Pourtant à ce ton désolé employé et à ses mots qu’elle avait attendu des années, elle tourna finalement la tête vers lui, puis vers leurs bras qui se touchaient, et à nouveau son visage pour s’assurer qu’il ne mentait pas. « Je sais » parvint-elle à murmurer dans un soupir, tourbillon d’émotions pas encore calmé. « Enfin, maintenant je le sais » Du moins elle comprenait même si elle n’en était pas vraiment au stade de l’acceptation. « C’est vrai que tu aurais pu tomber sur bien pire que moi » dit-elle au bout de quelques secondes en laissant échapper un rire, preuve que si elle pouvait plaisanter un peu alors la colère commençait à se dissiper. La fatigue aussi s’emparait d’elle avec force, journée épuisante et interminable pour celle qui gardait les traces de son échange avec l’agresseur de joueurs de quidditch et leurs proches. « Ma collègue t’aurait tué si elle avait été à ma place » ajouta t’elle en pensant à Alicia parce que c’était la première personne qui lui venait à l’esprit ; son amie avec qui elle avait passé la soirée. « Bien sûr » Marcus ne devait pas s’attendre à une telle réponse mais elle était une fille, Vesper, une rêveuse aussi même si elle ne l’avouait pas et évidemment qu’elle avait imaginé sa vie avec lui plus d’une fois dès lors qu’on leur avait annoncé les fiançailles. « Et chaque fois, ça se termine bien pour nous. Je blâme volontiers le côté rêveur de certains serdaigles pour ça » Et dans un geste naturel et non-prémédité, la sorcière vint poser sa tête contre son épaule pendant quelques secondes, se reculant uniquement lorsqu’elle réalisa ce qu’elle faisait et leur proximité soudaine. Un regard d’excuse pour le bouclé, V se décala et ses iris s’accrochèrent au matelas vide derrière eux qu’elle montra du doigt. « Tu devrais te reposer maintenant » Et elle aussi, constata t’elle en se retenant de bailler. « La journée a été longue, je… je vais rentrer » Elle ne rêvait que de pouvoir rejoindre son propre lit désormais. Attrapant son manteau posé sur la chaise à l’entrée de la chambre, elle se résigna à sortir cependant, pas prête sans doute à le voir disparaître à nouveau de sa vie. Parce que ce serait le cas après tout ça, n’est-ce pas ? « Je crois qu’on aurait été heureux » lui assura t’elle finalement en réponse à son interrogation précédente sur ce qu’aurait pu être leur vie, leur avenir, si le mariage avait eu lieu. Il y avait toujours de l’amertume et de la rancœur, elle ne savait pas si ça passerait un jour. « Et toi, est-ce que tu y as pensé ? » Malgré tout elle était curieuse de connaître sa réponse, curieuse de savoir s’il avait fait une croix sur elle au moment où il était parti ou si, des semaines après, elle avait continué à le hanter comme lui le faisait encore à l’heure actuelle.

Marcus Flint
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- Mer 16 Nov - 22:50

19 novembre 1998, un peu après l'attaque de Vesper
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Rien de ce que dira le Flint ne pourra sûrement jamais effacer ce qu’il avait infligé à Vesper et il en prend conscience quand il observe ses réactions face à ses pitoyables explications teintées d’excuses. Il a beau ne pas être très doué dans les relations humaines, il voit bien que ça ne lui suffit pas et que sa maladresse la blesse, mais Marcus étant Marcus, il ne sait pas comment agir autrement. Il n’est pas réfléchi, le prince banni, il est impulsif, il agit trop souvent sans réfléchir et sans penser aux conséquences qu’auront ses actes et il est incapable de changer ça pour plaire à Vesper ou pour lui éviter l’inévitable souffrance que provoque et provoquera encore sa présence – et son absence. S’il tente maladroitement de fournir à la blonde des explications sur les raisons qui l’ont poussé à partir, il sait pourtant que ça n’est pas suffisant et que ça ne le sera jamais mais paradoxalement, il est incapable de lui fournir plus que ça, enchevêtré dans sa maladresse et dans son incapacité à gérer ses émotions comme l’homme adulte et mature qu’il est censé être mais à qui il est très loin de ressembler finalement. Il n’a pas plus de mots à lui fournir, que ce soit sur la relation avec ses parents, sur la consolation que ses excuses devraient lui apporter où sur la maladresse des mots choisis et c’est pourquoi il garde la tête baissée vers sa canette en aluminium qu’il s’amuse à déchiqueter pour occuper ses mains et échapper à l’humiliation de cette conversation. C’est un gros naze, Marcus et une part de lui sait que Vesper mérite plus, beaucoup plus que le peu qu’il lui offre alors qu’il admet enfin combien il est égoïste. Il l’a été avec elle, il le sera encore probablement parce qu’il ne sait pas faire autrement et qu’il n’est pas vraiment quelqu’un de bien, en témoigne sa réaction après avoir fui le mariage. « Je ne l’ai pas fait. » répète-t-il d’un ton penaud avant de pousser un soupir et d’affronter les mots qu’il n’a encore jamais eu le courage de prononcer. Ce je suis désolé qui semble enfin apporter un premier signe d’apaisement à Vesper et qui pousse le Flint à froncer un peu plus les sourcils en constatant à quel point ces trois mots peuvent être forts, lui qui les a toujours balancés dans le vide sans les penser. Le remarque de la blonde le pousse à revenir à la réalité alors qu’il la dévisage pour être sûr de bien avoir compris, qu’elle a bien fait cette plaisanterie et qu’il n’a pas rêvé mais en voyant que c’est le cas, ses lèvres se retroussent en une esquisse de sourire. « Tué, carrément ? » il prend une moue offusqué en mimant une blessure au cœur « Il aurait fallu rendre des comptes à mes fans après ça. » il lâche un rire, content qu’après tout ça, l’atmosphère s’apaise enfin, lui permettant de respirer à nouveau sans avoir l’impression d’être coincé dans sa propre poitrine. « C’est vrai que j’ai eu de la chance. » ajoute-t-il d’un ton qui se veut exagérément léger alors que bientôt, il y a cette question qui vient le hanter et qu’il ne peut pas s’empêcher de poser à son ex-fiancée. Il ne s’attend pas à recevoir de réponse et s’apprête à changer de sujet quand l’aurore le devance par cette affirmation qui le prend de court alors que sa justification finit de lui couper le souffle. Intimidé par l’ampleur de sa réponse, il ne peut que détourner le regard et poser les yeux à travers la fenêtre, sur le monde qui continue de tourner, une manière pour lui aussi de garder un pied dans la réalité alors qu’il n’arrive pas vraiment à gérer l’aveu de Vesper. « Je savais pas, je pensais pas que… » il a la bouche pâteuse, ne sait pas trop quoi répondre à ça alors qu’il n’a jamais été habitué à parler sentiments et qu’il n’attendait pas une réponse aussi sincère de sa part. Après tout le mal qu’il lui a fait et qu’il a lu dans ses yeux, il pensait plutôt qu’elle le maudissait, et elle aurait eu raison mais en dépit de tout ça, elle est bien meilleure que lui, Vesper, une bien plus belle personne qu’il ne le sera jamais. Il ouvre la bouche, prêt à sortir une remarque graveleuse digne de lui sur la façon dont il est le fantasme inavoué de la blonde, mais une fois encore, elle le devance et le surprend en posant sa tête contre son épaule, ce qui a pour effet de lui faire oublier absolument tout ce qu’il voulait dire tandis que son cœur rate un millier de battements dans sa poitrine. Il ne dit rien, incapable de prononcer de contrôler sa voix et de sortir le moindre mot alors qu’un étrange bourdonnement lui donne chaud et qu’une sensation de chaleur monte jusqu’à son cerveau sous le coup de cette proximité qui se trouve bien trop vite rompue en lui laissant un sentiment désagréable de froid et de malaise. Il se racle la gorge en faisant mine d’ignorer son regard d’excuse pour suivre son doigt pointer le lit. « J’ai un peu mal à la tête » lâche-t-il pour confirmer ses propos alors qu’elle poursuit en affirmant devoir rentrer chez elle. « Ca va aller hein ? J’veux dire, après l’attaque et tout ? » il tente de ne pas adopter un ton trop concerné mais c’est peine perdue, il s’est véritablement inquiété pour elle, et elle le sait pertinemment. Il tente de trouver le courage de la retenir, ne serait-ce qu’un tout petit peu, mais il ne trouve rien de suffisamment intéressant à lui dire et de toute façon, pourquoi accepterait-elle de rester s’il le lui proposait ? Il s’enchevêtre à nouveau dans le chaos de ses pensées quand sa voix vient éclaircir tout ça par une réflexion qui finit de l’achever et le pousse à nouveau à détourner le regard en se servant de l’excuse de regagner son lit pour s’y allonger. Il s’assoit, tente de masquer son trouble et fronce les sourcils alors qu’il relève difficilement le regard vers elle. « Tu penses que j’aurais pu… Enfin tu penses vraiment qu’on l’aurait été ? » il tente tant bien que mal d’imaginer un univers parallèle où il aurait pas tout fait foiré et tente de s’imaginer comment, par merlin, il aurait pu la rendre heureuse, lui le troll de Serpentard, la brute épaisse, le vilain frère et le fils décevant. Elle lui retourne la question, bien sûr, il aurait dû s’y attendre mais il ne sait pas quoi lui répondre, non pas parce que les réponses lui manquent, mais parce qu’il ne sait pas comment les exprimer sans risquer de la vexer ou pire, de la blesser à nouveau. « Oui, mais pas toujours. » admet-t-il finalement après quelques instants de réflexion. Elle l’avait hanté pendant des semaines, des mois, et elle continuait de le hanter aujourd’hui malgré tous ses efforts pour la repousser de son esprit. Mais, inlassablement, elle revenait vers lui. « Je voulais pas y penser en vrai » se permet-il d’avouer à voix basse en détournant une fois de plus le regard. C’est une boule d’égoïsme, Marcus, et il ne voulait pas affronter ses erreurs. « J’voulais pas mais t’étais partout, et plus j’essayais de te repousser plus t’étais là. » il sait pas vraiment si son aveu aura du sens pour elle alors qu’il ne sait pas lui-même quel sens lui donner et quelque part, il regrette déjà cette réflexion. Il se retient d’ajouter que lui, au contraire d’elle, n’arrivait pas toujours à les imaginer heureux, comme une punition qu’il se serait infligé à lui-même pour l’avoir abandonnée. A la place, il soupire et préfère ne rien ajouter au risque de gâcher tout ça – pour peu qu’il n’ait pas encore tout gâché pour l’instant. Pris d’une impulsion, il se redresse sur son lit et accroche son regard à celui de Vesper avant de se racler la gorge. « Tu veux… » il s’interrompt, hésitant, et ignore volontairement les tambourinements de son cœur puis pose la canette déchiquetée sur la table la plus proche avant de prendre un air nonchalant, léger et presque je-m’en-foutiste. « Tu veux rester encore un peu ? Juste 5 minutes. » et pour accentuer sa proposition, il se pousse un peu à la droite de son lit d’hôpital pour lui faire une place à côté de lui alors qu’il remonte l’oreiller derrière son dos pour qu’elle n’y soit pas mal à l’aise si elle venait à accepter. Et elle le fait, étonnement, le rejoint quelques instants plus tard à la grande surprise de Marcus qui ne pensait pas du tout – et n’avait pas prévu qu’elle se retrouverait dans son lit aujourd’hui. « Donc fallait qu’on s’fasse tous les deux attaquer pour que je t’ai enfin dans mon lit » il ricane alors que la remarque lui a échappé et qu’il pose les yeux sur le demi-tatouage apposé sur l’avant-bras de Vesper. Sans vraiment se rendre compte de ses gestes, Marcus vient l’effleurer du bout des doigts, sourcils froncés de consternation et d’agacement a l’idée qu’elle ait été touchée elle aussi. « On devrait peut-être… Je sais pas. Aller boire un verre un jour ? » lâche-t-il sans réfléchir avant de se mettre des claques mentales pour tout ce qu’il dit. Il ne sait pas si c’est dû à l’ambiance particulière entre eux ou au coup qu’il a reçu à la tête (sûrement la deuxième option selon son avis) mais il se reconnaît à peine, sans être totalement à l’aise dans cette situation. parce qu’il a pas changé Marcus, c’est toujours un égoïste qui ne sait pas exprimer ses sentiments ou faire de longs discours. Mais c’est tout ce qu’il a à lui offrir pour l’instant.

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- Ven 9 Déc - 17:57
19 novembre 1998, un peu après l'attaque de Vesper
(w/ @Marcus Flint)

Elle n’avait pas prémédité de le coincer dans cette chambre pour parler, Vesper, venue à cet étage seulement pour s’assurer qu’il allait bien après l’attaque de la veille et ce, malgré les mots à peu près rassurants de Miles au bureau aujourd’hui. Elle avait eu besoin de le voir en chair et en os, d’en avoir le cœur net ; ce traitre d’organe qui lui rendait la vie bien trop compliquée ces temps-ci. Elle avait longtemps appris à le fermer pour ne laisser qu’une carapace dure, qui se voulait résistante cependant ses résolutions ne tenaient plus dès lors qu’on lui offrait de l’attention. Celle qu’elle n’avait pas eu, du moins pas des personnes désirées, quand elle était enfant et un réel problème avec le sexe opposé. Elle s’était pourtant promise de le détester, Marcus, de tout son cœur et de toute son âme pour lui avoir fait faux bond le jour de leur prétendu mariage, de la même façon qu’elle avait détesté le premier garçon à l’avoir faite pleurer mais cette fois, elle n’y parvenait pas. Ou plutôt, c’était une armée de sentiments et émotions différentes et contradictoires qui régnait en maître chez Vesper et elle ne savait plus. Elle ne savait plus si elle devait l’ignorer ou lui crier dessus, l’enlacer ou le frapper, lui pardonner ou lui en vouloir jusqu’à la fin de ses jours. Des mois plus tôt elle n’aurait pas réfléchi, désireuse de ne plus jamais le revoir – de ne plus jamais souffrir – mais maintenant qu’il était face à elle et qu’il lui offrait enfin des excuses, ou le mieux qu’il pouvait faire, elle était perdue. Perdue aussi depuis la dernière soirée passée ensemble à faire semblant devant leurs amis pour ne pas tout gâcher parce que pas certaine d’avoir réellement joué un rôle cette nuit-là et même après. Ses propres réactions l’étonnaient parce qu’elle ne contrôlait rien et qu’elle détestait ça. Et elle ne savait pas si c’était le contre-coup de cette journée longue et mouvementée ou si la fatigue lui faisait perdre des neurones mais elle encaissa ses paroles sans broncher, trop épuisée pour rétorquer, et laissa même une plaisanterie lui échappait. « Un accident est vite arrivé » pour la supposée mort de Marcus donc. « Et on est aurors, je te rappelle, enfin presque alors on aurait aucun mal à faire disparaître ton corps sans laisser de traces » Ce qui n’était pas faux, en soit, avec tout ce qu’elles pouvaient voir au quotidien ou lire dans les rapports d’anciennes affaires. Pas besoin de films et autres scènes d’horreur pour les inspirer. « Tu es prévenu » ajouta t’elle avec un léger sourire avant que la discussion ne reprenne par cette question à laquelle elle ne s’était pas attendue. Imaginer leur futur avait été une source de peine une fois le départ de Marcus confirmé ; celle qui avait alors préféré ne pas y penser avant s’était vue mitrailler de nombreux scénarios loin de la réalité. « Que je m’étais déjà attachée à toi ? » répondit-elle pour finir sa phrase, rire léger pour accompagner ses propos tout en secouant la tête. « Je ne le pensais pas non plus » Bien sur ils avaient passés pas mal de temps ensemble sur les conseils et recommandations de leurs parents et même, ils étaient devenus amis. Vesper n’avait découvert que plus tard, lorsqu’elle avait senti son cœur se serrer à chaque pensée pour lui, pour ce qu’ils auraient pu être, que peut-être, elle tenait beaucoup plus à lui que lui à elle. Ce n’était pourtant pas si grave selon sa propre mère et alors elle avait tout gardé en elle parce que c’était mieux comme ça. Se défouler lors des entraînements avait été bénéfique pour la blonde, colère envers le Flint et envers elle-même transformé en férocité pour devenir plus forte. Un corps entraîné au combat mais un cœur toujours fragile, faiblesse qui se matérialisa par ce geste, cette tête posée sur son épaule qu’elle releva bien vite et petit malaise qui suivit pour lequel elle se frappa intérieurement la tête. Peut-être qu’il était temps qu’elle y aille avant de le faire fuir une seconde fois. Son manteau récupéré pour s’occuper les mains et l’esprit, l’inquiétude de Marcus la toucha pourtant et elle releva son regard au sien en hochant machinalement la tête. « Oui bien sûr. L’agresseur a bien failli se faire attraper ce soir grâce à Miles et Alicia, il serait fou de retenter sa chance maintenant » Et elle ne savait pas si c’était ce qu’il avait eu envie d’entendre ou si plutôt, il s’intéressait de savoir comment elle allait véritablement mais dans tous les cas, elle n’avait pas peur, V, elle était plus forte et solide que ça. Et sa question sur leur ancien couple – en avaient-ils étaient un, finalement ? – la perturba plus que prévu et la retint un peu plus longtemps dans cette chambre que, si elle admettait, elle n’avait pas envie de quitter tout de suite. « Je ne dis pas que tout aurait été parfait mais j’aime croire que oui » Naïveté, sans doute, pour celle qui avait deux parents toujours ensemble et amoureux après des années, modèle de relation à défaut d’être eux-mêmes des modèles pour elle. Elle osa lui retourner l’interrogation seulement Vesper s’attendait presque à la réponse qu’il lui donna et elle hocha la tête en silence. Un instant, elle se perdit dans son regard, marron qu’elle avait tant espéré revoir durant une année et que dans le fond, la blonde n’avait pas oublié. Elle aurait voulu lui demander si c’était encore la même chose aujourd’hui mais il avait parlé au passé et leur relation actuelle n’était pas le sujet du jour. Toujours pas prête à prendre la porte même si c’était pour retrouver son appartement, il l’étonna une nouvelle fois avec sa requête et si tout son être lui criait que c’était une très mauvaise idée de rester, son corps lui ne pouvait dire non à une petite pause – et son cœur quant à lui, elle préférait l’ignorer. « 5 minutes » affirma t’elle comme pour se persuader elle-même que c’était le temps idéal, elle soupira tout de même en s’installant à ses côtés, par principe plus que par ennui. « Je savais que tu n’attendais que ça » et elle secoua la tête à cette réflexion parce qu’elle n’était pas sérieuse, du moins pas totalement, avant d’ajouter un clin d’œil « Dommage que tu ne sois pas en état » Cette fois elle plaisantait réellement et se contenta de regarder le plafond puis ses doigts qui vinrent effleurer son tatouage raté. Le contact la fit légèrement frissonner et elle ferma les paupières, réalisant à quel point contre lui elle se sentait bien. Et c’était étrange après ces longs mois sans se voir mais la sensation était agréable. Elle entendit à peine sa proposition, l’envie de s’endormir pour oublier cette journée trop forte mais répondit quand même : « Un café. J’veux bien aller boire un café avec toi » Parce qu’un verre impliquait de l’alcool et que si elle aimait faire la fête, si elle avait adoré cette soirée qu’ils avaient passés tous les quatre, elle préférait davantage un Marcus sobre, lucide et surtout, elle préférait être en possession de toutes ces capacités. « 5 minutes » répéta t’elle pour se convaincre qu’elle ne resterait pas plus longtemps ; mais c’était difficile de garder les yeux ouverts et l’esprit clair. « Marcus ? J’suis contente que tu ailles bien » A croire que l’épuisement lui déliait la langue. A ses mots, elle posa sa main sur la sienne, celle qui caressait encore son bras dans un mouvement lent et affectueux. Puis une nouvelle fois, elle l’interpella d’un « Marcus ? » Le prénom trop longtemps interdit sur ses lèvres qui glissait si facilement ce soir. « Je crois que je pourrais te pardonner » Même si elle ne pouvait oublier ou tout effacer parce que ça, c’était encore impossible pour le moment. Sur ces derniers mots, elle sombra, Vesper, dans un sommeil léger – mais un sommeil quand même – se mettant plus à l’aise en posant sa tête sur son torse ainsi qu’une de ses mains et elle resta comme ça, certaine de pouvoir se réveiller dans trois minutes – pour atteindre les cinq promises – seulement les minutes se transformèrent en heures et quand elle ouvrit à nouveau les yeux, il ne faisait plus noir dehors. Elle sursauta à la position dans laquelle elle se trouvait encore – elle avait à peine bougé pendant la nuit – et ce fut assez pour alarmer le Flint aussi. « Merlin ! » s’exclama t’elle, ne sachant pas si elle devait rire ou s’enfuir. « Je suis vraiment désolée de m’être endormie, t’es en convalescence et moi, je te prends toute la place dans ce lit absolument pas fait pour deux » Elle se sentit rougir à toute cette situation des plus risibles et s’assied sur le bord, confuse. « Encore désolée, je n’aurais pas dû rester. Il est – » D’un tempus, elle afficha l’heure devant eux et soupira de soulagement. « Je dois me préparer pour aller travailler » annonça t’elle sans réaliser qu’à vrai dire, elle avait sa matinée de libre suite à l’attaque de la veille. Mais elle était désorientée, déboussolée et, qu’elle l’assume ou non, cela avait tout à voir avec le sorcier toujours allongé à côté d’elle.

Marcus Flint
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- Dim 12 Fév - 17:40

19 novembre 1998, un peu après l'attaque de Vesper
(marcus x v la plus jolie des blondes )

La conversation prenait une tournure à laquelle Marcus ne s’attendait pas, mais finalement pas si terrible, comme quoi parler de ses émotions – aussi difficile cela soit-il – ne s’avérait pas forcément négatif et ce, quand bien même n’a-t-il pas envie de réitérer l’expérience dans l’immédiat. Rien n’est réglé entre eux et il le sait, en témoigne son cœur capricieux qui s’affole dès qu’elle croise son regard, mais il a quand même l’impression qu’ils ont fait un pas en avant quand ils recommencent à plaisanter, comme avant. Il joue l’offusqué, ose même aller jusqu’à simuler sa propre mort alors qu’un rire bref traverse ses lèvres et se joint à celui de Vesper. Mais si l’ambiance est au plaisanterie, le sujet principal n’en est pas moins oublié et bientôt, Marcus perd son sourire alors que la conversation redevient sérieuse et que la blonde avoue s’être attachée à lui. L’ancien serpent baisse la tête, comme intimidé par cet aveu alors qu’au fond il n’a qu’envie de demander pourquoi, qu’est-ce qu’il a bien pu faire pour qu’elle s’attache à lui alors qu’il n’est qu’un idiot, égoïste, immature et inconscient serpentard. Elle est bien plus belle et magique qu’il ne le sera jamais et il sait combien il est indigne de son affection ce qui ne fait qu’accentuer son incompréhension devant l’affection qu’elle lui porte, ou portait. Lui se garde bien de dire que lui aussi était – et est encore quelque part – attaché à elle, pas encore prêt à admettre de vrais sentiments mais quand il relève le visage vers elle, il y a un léger sourire trônant sur son visage qui se fige à son geste intime, sa tête sur son épaule qui fait naître un millier de sensations oubliées et inconnues. Il reste figé sur place, incapable de dire ou faire quoi que ce soit par peur de briser ce moment et c’est Vesper qui fait le premier pas, suggérant de rentrer, ce qui provoqua chez le sportif une désagréable sensation de froid, sans qu’il ne puisse comprendre pourquoi. « Tant mieux » se contente-t-il de dire sobrement à sa réponse. Il aurait presque préféré que la situation représente un danger, peut-être qu’ainsi, ça l’aurait convaincue de rester encore un peu avec lui, mais il ne dit rien de plus et hoche la tête, jusqu’à prononcer cette question d’une voix trop rapide, seule alternative qu’il a trouvé pour la retenir encore un peu, juste assez pour pouvoir l’observer un peu au point qu’il en oublie presque d’écouter sa réponse qui fait naître en lui un étrange sentiment. Auraient-ils vraiment été heureux ? Marcus n’est pas vraiment sûr qu’il aurait su la rendre heureuse, bien trop habitué à être le troll de serpentard disgracieux, brutal et colérique. Il n’arrive pas à croire qu’ils auraient été heureux et malgré ça, il avoue avoir pensé à elle, à eux. Pas tout le temps, sûrement pas comme elle l’aurait souhaité, mais à cet instant, il ne pouvait définitivement rien lui donner de plus.

Pas encore prêt à la laisser partir, c’est sous le coup d’une impulsion qu’il lui propose de rester et étonnement, elle accepte. Il comprend pas pourquoi elle accepte, et il comprend encore moins comment elle se retrouve allongée à ses côtés, comme s’ils étaient plus que des amis, mais il ne s’en plaint pas. Il cesse presque de respirer alors qu’elle s’installe à ses côtés, n’osant pas bouger de peur de la faire fuir ou de la blesser encore plus et se contente d’une remarque graveleuse comme il sait si bien le faire. « Si Milo voyait ça.. » lâche-t-il dans un soupir alors que son regard glisse sur la blonde à ses côtés. Il l’applaudirait sans doute d’avoir enfin une fille dans son lit, quoique vu les circonstances, il déchanterait peut-être. Surtout en connaissant l’identité de la concernée. Il ne sait pas encore, Milo, et ça lui convient ainsi, préférant garder pour l’instant sa honte pour lui – et peut-être quelque part aussi rester dans cette bulle avant qu’elle n’éclate. Une nouvelle impulsion le pousse à caresser le tatouage de la blonde du bout des doigts, encore contrarié à l’idée qu’il l’ait touchée tandis que les surprises continuent quand il l’invite à prendre un verre. Il a du mal à se reconnaître, Marcus, loin d’être aussi entreprenant d’habitude. « Va pour un café alors. » lâche-t-il en baissant le ton de sa voix sous le coup de cette nouvelle ambiance régnant entre eux. Il reste silencieux, l’observant lentement sombrer dans le sommeil sans faire quoi que ce soit pour l’encourager à rentrer. « Moi aussi  je suis content que t’ailles bien. » se permet-il d’avouer sous le coup de la fatigue tandis que le mouvement de sa main sur la sienne le pousse à se figer un bref instant et que son nouvel aveu créer une vague de chaleur sur son visage en même temps que son cœur rate quelques battements. « Good to know. » sa voix, à peine plus haute qu’un murmure se meurt entre les murs blancs de l’hôpital. Il aime la façon dont elle prononce son nom, il lui semble plus beau sur ses lèvres, même si c’est probablement la fatigue qui le fait penser ainsi. Incapable de s’endormir pour l’instant, Marcus observe Vesper s’enfoncer doucement dans le sommeil sans tenter de la retenir, se contentant de l’admirer. Bientôt, il la sent poser sa tête et sa main sur son torse, et il se fige à nouveau malgré lui, plus que perturbé par cette nouvelle proximité. C’est déstabilisant, d’être si proche d’elle – de toutes les manières qui soient – mais il apprécie la sentir contre lui, ose même entourer son épaule de son main – uniquement pour éviter qu’elle tombe du lit bien sûr, aucune autre raison. « Vesper ? » il chuchote dans le noir, sans recevoir autre réponse qu’un soupir. Alors il ne dit rien de plus, et avant de fermer les yeux à son tour, il repousse une mèche rebelle de son visage pour la replacer derrière son oreille, et après une longue hésitation, pose brièvement ses lèvres sur son front, elle ne se souviendra pas de toute façon.

Après ce qui ne semble être que quelques minutes mais qui s’avère être des heures, le Flint rouvre les yeux en sentant une certaine agitation autour de lui. Ebloui par le soleil tapant sur son visage, il entrouvre difficilement les yeux et regarde la blonde désormais complètement redressée. « Hein ? Qu’est-ce qui s’passe ? » lâche-t-il en étouffant un bâillement. Il a les cheveux en bataille, est encore à moitié endormi – clairement pas du matin et écoute l’aurore d’une oreille distraite. « Relax Millers, tout va bien. » il s’étire en bâillant encore et s’étale un peu plus sur le lit en s’appuyant sur son coude pour ensuite y appuyer sa tête. « C’est vrai qu’t’as un peu ronflé et qu’tu m’as donné quelques coups de pieds mais à part ça, ça a été. » il hausse les épaules et se penche vers elle, ne laissant qu’un faible espace entre leurs deux visages. « Oh et tu parles dans ton sommeil, t’as dit au moins trois fois que tu me trouvais canon, c’est du harcèlement à ce stade… » il est étrangement de bonne humeur ce matin et ça l’amuse de taquiner l’aurore. Alors qu’elle s’assoit au bord du lit, Marcus saute et file à ses côtés, collant son épaule contre la sienne. « Si jamais t’as encore 5 minutes, y’a une jolie infirmière qui va venir dans pas longtemps pour apporter du café… » il suggère d’un sous-entendu peu discret alors que, comme pour confirmer ses dires, quelqu’un entre dans la chambre après avoir toqué, une médicomage – ou apprentie – qui s’étonne de voir Vesper. « Vous auriez dû nous prévenir que votre petite amie restait Mr. Flint, nous aurions agrandis votre lit. » - « Un médecin viendra bientôt vous examiner et changer votre bandage, ne quittez pas votre chambre. » elle leur offre un sourire chaleureux et leur propose à chacun un café avant de repartir d’où elle vient, les laissant à nouveau seul dans le silence. « Ouais enfin quand je disais jolie infirmière… clairement pas autant que toi. » lâche finalement Marcus pour briser le silence après quelques secondes gênantes. Toujours assis sur le lit, il laisse ses jambes pendre dans le vide et les remues d’avant en arrière tandis qu’un nouveau malaise se lève. « Sinon, t’as bien dormi ? » il se racle la gorge, conscient que ce n’est pas le meilleur sujet de conversation et soupire finalement en buvant une gorgée de son café. « J’espère que tu considères pas ça comme notre café, parce que ça compte pas. » il est un peu plus audacieux, Marcus, même s’il ne sait pas d’où ça lui vient, et même s’il déchante presque aussitôt. « Tu devrais y aller, j’veux pas te retenir si t’as des trucs à faire. » mais il appuie son épaule sur la sienne de façon si imperceptible que ça pourrait passer pour un accident, son coude frôle le sien et il croise son regard. Il n’est pas en mesure de lui donner tout ce qu’elle attend mais au moins, ils sont là.

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- Mar 14 Mar - 15:59
19 novembre 1998, un peu après l'attaque de Vesper
(w/ @Marcus Flint)

Elle ne savait pas pourquoi elle ne ressentait aucune gêne avec lui, Vesper, pourquoi elle recherchait autant son contact et sa compagnie quand tout son être aurait du lui crier d'en rester éloigné. Elle ne savait pas pourquoi elle persistait à vouloir des réponses là où il ne réussissait pas à vraiment lui en donner ni la raison qui la poussait à absolument résoudre leurs problèmes - notamment des non-dits - alors qu'elle s'était jurée de l'oublier et ne plus lui adresser la parole. Et pourtant elle était là, à s'inquiéter pour lui après son attaque, parce qu'elle ne pouvait pas faire autrement, l'auror, que de penser à lui depuis qu'il était revenu dans sa vie tel un ouragan inattendu. Elle avait prétendu que ses retrouvailles ne lui faisaient rien parce que c'était plus facile que d'admettre qu'il parvenait encore à l'atteindre, à atteindre son coeur qu'elle désirait pourtant tant protéger pour ne pas faire face à un nouvel échec mais V était faible malgré les apparences, corps entraîné pour recevoir les coups mais organe principal qui fondait toujours trop facilement. Elle s'était faite avoir plusieurs fois seulement ça ne suffisait apparemment pas à la retenir de plonger. Et elle aurait pu dire qu'il ne s'agissait que de l'ancien serpentard en question mais ce serait mentir et faire preuve de naïveté parce qu'elle était avec tout le monde ou tout au moins avec les personnes qui comptaient réellement. Avaient compté, aurait-elle du dire pour décrire Marcus mais là encore, ce serait se fourvoyer. Il aurait été plus simple de l'envoyer sur les roses et ne plus le calculer mais comment, quand elle savait qu'il était là, pas loin, et partageait les mêmes amis qu'elle ? Plus que ça, il lui manquait l'envie de l'effacer de sa vie définitivement, peut-être parce qu'il y avait ce goût d'inachevé entre eux, le sentiment que d'une manière ou d'une autre, ce n'était pas terminé. Et elle ne savait pas si ce fut cette pensée qui l'incita à poser sa tête contre lui ou seulement l'accumulation de fatigue suite à cette journée éprouvante mais elle ne voulait pas y penser, pas maintenant alors que ses yeux ne demandaient qu'à se fermer et que sa langue se déliait pour des réponses sincères à des questions que surement, à un autre moment, la blonde n'aurait pas répondu sans un grand goût d'amertume. La sorcière se laissa même aller cinq minutes - avec insistance sur ce point - en se posant dans le lit avec lui comme si cette position était normale entre eux mais encore une fois, elle se sentait bien trop épuisée pour y prêter attention ou réfléchir aux conséquences s'il y en avait. Il y en aurait, surement, puisqu'à peine trente secondes plus tard, ou peut-être quarante, elle se retrouva loin du monde des personnes réveillées, Morphée l'attirant à elle sans aucune résistance, du moins ce serait l'excuse toute prête qu'elle donnerait si on lui demandait. Et ce n'était pas du tout parce qu'elle se sentait bien à ses côtés, l'un de ses bras autour d'elle pour la maintenir, sa tête posée sur son torse d'où elle pouvait entendre et sentir chacune de ses respirations, chacun des battements de son coeur. Non, il ne s'agissait que de la fatigue et des péripéties qui avaient mis en péril ses émotions ce soir ; ou peut-être que c'était en fait un doux mélange de tout ça et qu'une partie d'elle se voilait la face. Et peut-être même qu'elle était déjà en train de rêver, qu'elle n'avait pas réellement entendu son prénom dans la bouche du brun, ni sentit une main parcourir son visage et des lèvres se poser sur son front. C'était même sûr et certain parce que dans aucun monde qu'elle connaissait, Marcus tenait à elle de cette façon - quand bien même elle l'avait espéré. S'il avait répété qu'elle n'était pas le souci, que dans d'autres circonstances elle représentait une option plus qu'envisageable, le Flint n'avait pas été équivoque sur ce sujet mais le moment n'y était pas propice et elle n'était pas de taille à partir sur ce terrain là aujourd'hui.

Ni le lendemain d'ailleurs quand elle se réveilla en sursaut, dans un lit d'hôpital qui n'était pas le sien mais étrangement sereine pourtant reposée, ce fut la surprise qui l'emporta sur le reste, blonde décontenancée et désorientée alors qu'elle avait promis de se poser uniquement quelques minutes. Et bien sûr que Marcus semblait plus amusé par la situation qu'elle, bien sûr qu'il plaisantait quand déjà, elle se faisait cent films à la seconde. Elle secoua la tête, V, tout en posant ses deux mains sur son visage pour cacher le sourire naissant. « Je peux t'assurer que je ne ronfle pas, c'est toi oui, on aurait dit le Poudlard express quand il démarre » Elle mentait, évidemment, pour se défendre d'accusations qu'elle savait fausses. Le prochain rapprochement eut le don de lui faire rater un battement alors qu'elle priait pour ne pas respirer trop fort sans un bon chewing gum à la menthe à se mettre sous la dent. Elle se laissa aller à sa bonne humeur cependant quand il évoqua le fait d'être canon - ou qu'en tout cas, c'était ce qu'elle avait dit. « Trois fois, ça me semble beaucoup quand même... une fois, peut-être. Deux à la limite... » Et elle retira ses mains pour lui offrir un sourire avant de se redresser. « Mais tu ne dois pas avoir besoin de moi pour te le dire » Ou pour qu'il le croit, à en voir le nombre d'admiratrices qu'il avait. « Et si cette affaire fait le tour des journaux, je n'imagine pas le nombre de filles qui voudront être à ton chevet... » Elle haussa d'ailleurs un sourcil à sa propre remarque, réfutant l'envie de lever les yeux au ciel tant elle trouvait ça ridicule - en toute objectivité. Elle s'apprêtait à répondre à sa prochaine réplique mais un membre du personnel soignant entra et les mots de celles-ci la firent rougir puis réagir en bégayant telle une enfant prise la main dans le sac. « Oh je ne suis pas sa - » Cependant l'infirmière ne l'écoutait pas et déjà, elle avait refermé la porte, Vesper se frappant mentalement de ne pas avoir pensé à l'éventualité exposée par la femme d'agrandir ce lit, petit pour deux. Pas que ce fait l'avait dérangé dans le fond, loin de là. « Etant donné que celle-ci pourrait avoir l'âge de nos parents, je dirais que tu ne prends pas trop de risques sur ce coup là » Et cette fois un rire lui échappa, nervosité redescendue après le départ de l'infirmière et la question du brun qui la désarçonna malgré la simplicité de celle-ci. « Oui, très bien. Encore désolée si je t'ai empêché de te reposer correctement » Si elle savait de source sûre qu'elle ne parlait pas en dormant, elle n'était pas des plus immobiles par contre. « Tant mieux » assura t'elle avec un hochement de tête à sa réflexion sur le café. « Je pensais que tu te serais dégonflé » Ou qu'il aurait profité justement de cette occasion pour y échapper tout en lui servant l'excuse de la vulnérabilité liée à l'attaque. Mais il la surprenait par ce rappel et elle n'aurait pas besoin de le noter sur un bout de parchemin pour l'oublier, lui ou ce café finalement accepté. « Oui je vais y aller. Pour de vrai cette fois » Pas comme la veille, aurait-elle pu rajouter. Elle devait travailler ou en tout cas faire quelque chose pour s'occuper l'esprit, éviter de repenser à lui, à cette nuit dans ses bras. A tout ce que ça représentait ou ne représentait pas. Elle ne savait plus, Vesper. En se relevant, elle attrapa son manteau et le reste de ses affaires, le regard du brun la faisant hésiter un instant avant qu'elle n'approche à nouveau de lui pour déposer un baiser sur sa joue. Geste qu'elle voulait futile et innocent, geste qu'elle voulait poli quand c'était beaucoup plus que ça. « J'attendrai ton hibou pour le café. Prends soin de toi » Il avait été insouciant et elle ne souhaitait plus le revoir dans cette chambre aux murs trop ternes et à l'ambiance des plus maussades. « S'il te plaît » Parce qu'elle avait besoin de le savoir en sécurité tant que le fou furieux était toujours dehors et que s'il ne le faisait pas, son inquiétude ne partirait pas. Tout comme ses sentiments pour lui, de quelque nature que ce soit, n'étaient pas totalement partis avec lui - ou alors revenus - qu'elle le veuille ou non.

FIN  do i ever cross your mind ? (vesper) 77819687

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