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but loving him was red (caïn)
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Bea Hastings
Bea Hastings
veritaserum
but loving him was red (caïn) 7a22f292d17a72bd01778335285cd54440a23679

parchemins : 3157
sablier : 14

- clubs et assos : ancienne tutrice au club de soutien.
- (options) ou (cursus) choisis : journalisme, magie du monde et sécurité magique (+ espagnol)
avatar : abigail cowen
crédits : (av) verbena ; (cs) caïn <3, lionheart.

mood actuel : à la fois toujours un peu craintive après les attaques de fin février/début mars, mais se sent de plus forte et assurée. (mars) le coeur en fête de pouvoir aimer librement et publiquement celui qu'elle veut. (avril) effondrée de ne pas savoir ce qui est arrivé à son petit-ami.
Multicomptes : but loving him was red (caïn) A6803eb300647513bf8857b0fbe5ec56 but loving him was red (caïn) 1d186a0d1b29ad61dd89c9b38cc86b64 but loving him was red (caïn) APCCptMs_o
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GRYFFONDOR - 8ème année

https://welcome-home.forumactif.com/t5360-tornado-with-pretty-ey
- Ven 22 Avr - 17:18
losing him was blue like i'd never known
missing him was dark grey all alone

but loving him was red

Les bras croisés contre elle, Bea ferme les yeux et profite des doux rayons de l'helios matinal. Entourée d'une foule dense et à la fois plus que familière, elle sait qu'à sa droite se trouve Willow, à sa gauche Jax, plus protecteurs que jamais envers elle depuis quelques jours. Si le quatuor avait par habitude cette complicité et protection les un envers les autres, elle n'avait pas même eu à expliquer la raison de la peine qui se lisait dans ses iris ces derniers temps Bea, ses meilleurs amis étaient d'un réconfort sans égal dans ces temps troubles. Et tout était bon pour se changer les idées mais rien n'était à la hauteur de ce qu'elle avait perdu. Ce matin, son cœur est toujours aussi lourd, assailli par le poids de trop nombreuses questions et des décisions prises, la sienne, celle teintée d'un regret éternel qui s'attachait à son âme et la tourmentait sans cesse. Pourtant la vie et continuait et c'était justement parce qu'elle continuait que la situation n'en était que cruelle mais aussi porteuse d'espoir. Là au sein du parc de Poudlard, elle est entourée des camarades de sa promotion pour l'un des cours de Wendy Turner qui ne cessait de les surprendre au fil de ce semestre. Bea évite alors d'attarder son regard du côté des capes au vert liseré, serpents comme vipères confondus, la silhouette de l'un d'eux dont elle s'assure pourtant secrètement de sa présence par ce besoin de savoir qu'il était là, encore un peu dans son quotidien avant que le fossé ne les sépare à jamais une fois Poudlard quitté. Quelques bribes de lui sans se l'autoriser, des jours maintenant qu'elle avait quitté la salle de classe vide où tout s'était terminé et depuis beaucoup de regrets, un manque quasi insoutenable qu'elle s'imposait pourtant malgré tout. Et ses pensées sont redirigées vers l'instant présent au moment où le regard de Willow s'interpose face au sien pour l'interpeller sur le début du cours, inquiète pour elle, la gryffondor le reconnaît bien et acquiesce alors d'un air désolé. Il fallait qu'elle se ressaisisse, elle le savait mais elle aurait besoin de temps, c'était évident. Frustration mêlée d'injustice saisissante lui martelant l'esprit à chaque fois qu'elle ressentait le manque de son ex-petit ami, Bea secoue légèrement la tête et tente de se concentrer sur les dires de leur professeur. Après un quart d'heure d'explications sur le programme de la matinée, il leur est alors demandé d'effectuer la fameuse marche pour s'oxygéner dans le parc. Si la plupart des élèves râlent de la pratique, il fallait dire que cela réussissait à Bea qui avait arrêté de courir ces derniers temps – le sommeil trop perturbé, de peur aussi de croiser leurs souvenirs partagés sur les chemins empruntés. Et la foule se sépare rapidement, une large part d'elle partant forcément pour les bosquets car c'était les chemins les plus agréables, Bea laisse ses meilleurs amis y aller en prétextant préférer prendre un autre chemin pour changer d'air. Et elle ne mentait pas vraiment la lionne, dissimulant seulement le fait que c'était bien parce que leurs souvenirs à eux y seraient trop vivants pour oser les côtoyer à nouveau.

Seulement sur cet autre chemin que personne d'autre n'emprunte, elle remarque au bout de quelques mètres une exception. Celle dont son cœur a déjà élu comme première en son honneur, la silhouette de Caïn un peu plus loin. Il a les épaules tendues et elle le devine alors qu'elle s'est approchée de lui sans même s'en rendre compte, par instinct possiblement, ce besoin incessant de son corps de retrouver le sien. Son regard bleu sondant ce qu'elle pouvait du serpent alors qu'ici, personne ne pouvait la surprendre à le faire. Elle a une boule qui se forme dans sa gorge et combien déteste t'elle le fait qu'elle soit si familière ces derniers temps. Bea se retient de faire quoi que ce soit, que pouvait-elle bien faire de toute manière ? Caïn pouvait d'ailleurs à ce temps précis la haïr qu'elle ne serait pas tout à fait prête à le découvrir. Seulement elle a cette sensation qu'il s'agit d'une opportunité bien trop rare et offerte pour eux et que si elle ratait celle-ci, elle s'en voudrait. Ne s'était-elle pourtant pas obligée de prendre du recul avec lui ? Le regard brièvement attiré vers le bruit d'effusions entre leurs camarades non loin et derrière les hauts bosquets, Bea se rend compte au dernier moment que s'il a lui aussi relevé son attention en direction du son, Caïn ne voit pas arriver la branche épaisse devant lui sur le sentier qu'ils empruntent. « Attention ! » s'exclame t'elle avec plus de douceur qu'urgence, lui évitant au dernier moment une chute inutile. Prévenante et naturellement attentionnée envers lui, Bea avait vite rattrapé son avance alors que lui s'était arrêté face à la branche. Et à ses côtés alors, elle releva pour la première fois ses yeux envers celui qui ne faisait que hanter ses pensées depuis tous ces jours loin de lui, ses yeux bleus rencontrant le marron tant aimé et manqué des siens. Qu'est-ce qu'il lui manquait.


Caïn Flint
Caïn Flint
veritaserum
-

parchemins : 2212
sablier : 9

- convictions : purity, money and pride they say.
- clubs et assos : club de duel.
- (options) ou (cursus) choisis : magie du monde, sécurité magique, artisanat & commerce (+ le français).
avatar : gavin leatherwood.
crédits : @lionheart (ava) lionheart & bloomie (cs) astra, skywalkers (code)

mood actuel : encore pas mal secoué par le duel incluant son paternel et son frère le mois dernier ; et les conséquences de celui-ci. il aimerait tout de même profiter des mois qui lui restent au château avec ses proches surtout sa petite-amie.
Multicomptes : but loving him was red (caïn) EpOF12Nf_o but loving him was red (caïn) VVvevZCA_o but loving him was red (caïn) 6dreB9vm_o but loving him was red (caïn) O39lsV0a_o but loving him was red (caïn) F64XYjRI_o but loving him was red (caïn) 4A2b5euw_o
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SERPENTARD - 8ème année

https://welcome-home.forumactif.com/t4308-crier-tout-bas-cain
- Sam 23 Avr - 12:40
'cause you brought out the best of me, a part of me I'd never seen
all i remember brings me back to you

« Tu devrais remettre ta cape, tu vas attraper froid » La voix d’Hestia lui paraissait si lointaine à cet instant qu’il dut poser les yeux sur elle pour s’assurer qu’elle avait bien parlé. Lueur inquiète dans le regard de sa meilleure amie, Caïn haussa simplement les épaules, pas dérangé par le froid de novembre et l’hiver qui s’installait pourtant un peu plus chaque jour. Rien n’avait plus la même saveur depuis quelques temps ; et pire encore plus rien n’avait de sens. Être malade était le dernier de ses soucis tandis qu’il avait vu son monde éclater une semaine plus tôt, impuissant, et incapable de garder la première et seule personne pour qui il débordait d’amour. Il aurait aimé que ses sentiments soient suffisants, il aurait aimé que ce soit plus simple mais la révélation de ce rendez-vous clandestin avec les deux autres Flint lui avait prouvé le contraire et à cette simple pensée, il sentit tous les muscles de son corps se tendre à nouveau, colère et rancœur jamais très loin. Et s’il pensait que déposer sans délicatesse ses poings sur le visage de son aîné aurait comme remède d’apaiser les tourments de son cœur brisé, Caïn avait réalisé – après coup – que rien ne pouvait réellement calmer la haine qu’il ressentait à l’égard de son traître de frère et sa mère qu’il parvenait difficilement à qualifier de tels dans sa tête. Sa famille n’avait jamais été parfaite mais il n’avait pas cru possible de se faire poignarder aussi violemment dans le dos par celle qui lui avait donné naissance et encore moins par celui à qui il avait accordé sa confiance malgré leur passif. Frapper Marcus avait été une manière pas très saine de se défouler et sur le moment, il ne pouvait nier avoir ressenti une certaine satisfaction ; lui qui n’était pourtant pas un adepte de la violence physique. Cette altercation n’avait rien de glorieux mais il avait eu besoin de s’en prendre à quelqu’un, besoin de cracher ses reproches et insultes à quelqu’un et Helena hors de sa portée, il ne restait que Marcus. S’en prendre à la matriarche maintenant n’était de toute façon pas un pas très intelligent à faire et s’il manquait clairement de discernement ces temps-ci, il semblait que Caïn n’était pas totalement fou. Dans le parc entouré des serpentards et autres huitièmes années, ses iris s’attachaient sans cesse à la silhouette de Bea, par habitude, par mécanisme et surtout par envie. Certes il était blessé par la direction qu’elle avait choisie pour eux mais il était surtout malheureux ; et sans doute aussi coupable d’avoir une famille comme la sienne. Sa raison voulait lui souffler que cette décision était la meilleure pour Bea qui méritait plus que du mépris et du dédain de la part de ses proches, ses personnes qui partageaient le même sang que lui seulement son cœur criait, pleurait, souffrait de l’avoir perdu et il lui était impossible de le faire taire. Il n’en avait pas envie si cela signifiait finir par oublier la rousse parce que dans sa tête, l’espoir peut-être vain de se réveiller de ce cauchemar et de tout arranger. Il n’était pas prêt à abandonner, Caïn, à l’abandonner seulement les solutions lui manquaient. Autant que ses sourires, ses yeux pétillants, ses bras autour de lui ; elle toute entière lui manquait. L’exercice donné par Wendy Turner à peine entendu par le bouclé, il écouta Flora lui répéter les consignes et hocha la tête machinalement, peu attentif aux cours ces derniers jours. Les filles parties en avance, les garçons pas très loin derrière elles, il avança vers eux, prêt à les rejoindre cependant en les voyant prendre le chemin vers les bosquets, le bouclé préféra bifurquer pour choisir un autre passage. Ses amis ne s’en formaliseraient pas ; la plupart savait ce qu’il traversait. Il n’était pas le meilleur des compagnons, favorisant la solitude même si le tête-à-tête constant avec ses pensées commençait à l’épuiser. Marcher dehors lui rappelait les nombreux moments passés avec Bea, de la première fois à se courir après dans les bosquets aux retrouvailles le soir près du lac, sous un grand arbre à seulement profiter de la présence de l’autre, à parler, plaisanter, s’embrasser… Il avait presque l’impression de sentir le goût de ses lèvres contre les siennes si vraiment il se concentrait et cela lui faisait autant de bien que de mal. Seul mais pas trop, les exclamations d’autres élèves à quelques mètres attirèrent son attention jusqu’à le sortir de sa nostalgie et il crut presque rêver en entendant la voix si familière de Bea, tellement qu’il eut comme une seconde d’absence avant de tourner la tête et la voir. Ce n’était évidemment pas nouveau – elle était toujours là, Bea, pendant les cours, dans la salle commune, dans la salle de repos – mais cette fois, c’était différent. Elle était , à seulement quelques pas et elle lui avait parlé. Il empêcha son esprit de lui faire remarquer à quel point elle était belle non pas parce qu’il ne le pensait pas mais parce que sans doute, ce n’était pas le moment. Elle s’adressait à lui pour la première fois depuis leur séparation et à cette réalisation, son cœur s’emballa. Dans l’incapacité de regarder ailleurs que ses prunelles, il s’accrocha au bleu de ses yeux, la couleur qu’il savait il n’oublierait jamais, et lâcha un « Merci » qu’il aurait voulu plus éloquent. Une main se grattant l’arrière de la tête dans un geste habituel, il resta là à la regarder sans rien dire ; toutes les banalités qu’il aurait pu lui demander lui semblaient superflues. « Il aurait été bête que je ne puisse pas faire l’exercice de Turner » Remarque aussi stupide que le comment vas-tu qu’il n’osait lui poser. Inspirer, expirer. Respirer, tenta t’il de rappeler à son cerveau pour ne pas manquer d’air. « Tu n’es pas avec tes amis » dit-il en pointant du menton l’autre direction. Et si cette observation avait l’air ridicule, ils savaient pourtant très bien ce que ça signifiait. Ni l’un ni l’autre n’avait la force de revivre leurs souvenirs.


Bea Hastings
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GRYFFONDOR - 8ème année

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- Dim 24 Avr - 0:24
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Il n'était pas dans ses plans qu'elle lui parle en ce jour Bea mais à dire vrai, avait-elle ne serait-ce qu'un plan bien construit à propos de tout cela ? La vérité était dans la négative alors que la lionne avait agi avec le cœur et l'impulsion lorsqu'il avait fallu prendre une décision que Caïn n'aurait jamais su prendre lui-même pour lui, pas maintenant, peut-être plus tard lui soufflait une voix. Cette même voix vicieuse lui rappelant que plus tard aurait été forcément bien plus difficile alors que son palpitant esseulé lui, déclarait que ça l'était déjà, intenable. Épuisant de se tenir si éloignée de lui et de s'efforcer à ne pas penser à lui alors que son sujet hantait son esprit, remplie de peine à l'idée de l'avoir fait souffrir et de ne pas même savoir le consoler ou seulement le prendre dans ses bras. S'adresser à lui aujourd'hui n'avait pas fait partie de ses projets parce qu'elle n'en avait tout simplement plus, si ce n'était de survivre à cette énième année scolaire et aux aléas de son cœur lui en voulant de l'avoir trahi. Parce qu'ils étaient si heureux ensemble jusqu'à ce funeste jour de novembre, alors pourquoi n'avaient-ils tout simplement pas le droit de continuer à l'être ? Ses yeux bleus s'attachent à ce regard marron qu'elle aimait tant, celui qu'elle s'était évertuée à éviter au fil de ces derniers jours car il rouvrait en elle une plaie si loin d'être guérie. Et lorsqu'elle fermait les yeux alors à la nuit tombée, parfois était-elle même capable de se souvenir de la lueur ayant baigné ces iris tant aimées le jour où Bea avait pris la lourde décision de tout arrêter pour sauver l'avenir de Caïn. De la douleur à la peur, une vague de chagrin s'étant abattue sur elle depuis ce jour et à laquelle la sorcière ne s'était absolument pas attendue à la mesure de sa violence. Lorsqu'elle relevait son regard au sien alors, elle restait étonnée de ne pas sentir sa peine se confondre en douleur comme elle aurait pu le croire mais s'adoucir d'une certaine façon, s'alléger par la reconnaissance d'un cœur de la proximité de sa paire si proche de lui.

La façon dont les deux anciens amants se regardent est alors criante de vérité, incapables de regarder ailleurs, s'accrochant visuellement à l'autre à défaut de pouvoir se prendre dans les bras. Un silence s'installe sans qu'il ne soit pour autant malaisant, Bea ne le réalise pas tout à fait mais son regard contemple les traits de son visage comme pour se forger un nouveau souvenir qui vient apaiser la peine qui a élu domicile en elle. Un peu de lui, pour oublier tout le reste, juste encore un peu, le temps qu'ils ont enfin, ensemble. Véritable bouffée d'air frais pour son cœur en perdition qui se complet face au sujet de l'être aimé. Et elle hoche la tête avec hâte et automatisme Bea à sa remarque qu'elle ne trouve pas même maladroite parce qu'elle l'est tout autant que lui finalement. « Non, ils ont préféré les bosquets comme tous les autres. » sauf eux, n'est-ce pas ? Ils savaient tous les deux pourquoi ils se retrouvaient sur ce chemin parallèle à tous leurs proches, à leur vie aussi, dans cet entre deux de ce qu'ils pourraient être et ce qu'ils s'efforcent à être. Le fossé toujours présent, Bea n'a plus même l'impression qu'il les sépare mais plutôt qu'ils y marchent ensemble, tout au fond alors que les murs imposants du canyon qu'il était devenu les surplombent. Et il s’agissait à présent de trouver leur voie de sortie, ensemble ou séparément. Y arriveront-ils seulement ? De nouveaux détails viennent à son attention maintenant qu'elle peut l'observer de plus près. « tu n'as pas froid ? » quelle question idiote, se fustigea t'elle intérieurement avant de se mordre légèrement le coin de la lèvre inférieure, baissant son regard sur ses bras nus en plein mois de novembre. Bea contourna alors la branche, les mains enfoncées dans les poches de sa veste avant de se tourner en sa direction, l'air d'attendre de voir s'il désirait la suivre et marcher un bout de ce chemin avec elle. « Uniquement si tu le veux. » parce qu'elle savait qu'elle lui avait fait du mal Bea et ne se sentait plus vraiment digne de s'autoriser à passer un moment avec lui. Surtout, elle ne désirait pas qu'il croit qu'elle s'amuse avec lui, tout mais pas ça, elle en serait bien incapable en ces circonstances. Et il était si étrange d'être à ses côtés après tant de temps à se l'être interdit, relevant ses doigts afin de glisser une mèche derrière son oreille, une inspiration difficile lui soulève la poitrine à l'instant où elle regarde ailleurs, ravale ses larmes et son émotion la rendant plus que jamais vulnérable. Elle ne voulait pas craquer maintenant de toute façon, ni ici, ni devant lui. Ne lui avait-elle pas déjà assez imposé ?

Caïn Flint
Caïn Flint
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SERPENTARD - 8ème année

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- Dim 24 Avr - 13:33
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Il aurait dû chercher à l’éviter, Caïn, pour ne pas souffrir plus de son absence auprès de lui mais c’était impossible parce que d’une certaine façon, il avait besoin de s’assurer qu’elle était toujours là et qu’il n’avait pas seulement imaginé ces derniers mois avec elle. Préserver son cœur lui semblait dérisoire quand celui-ci se retrouvait autant à la dérive, perdu entre la rancune à l’égard de Bea, de Marcus, de sa mère – et plus conséquent encore, lui-même – d’avoir saboté la meilleure chose qui lui était arrivé et ses sentiments, bien trop forts pour être ignorés. Il aurait été si facile de tout oublier, de faire comme si toute cette histoire n’avait pas existé parce que finalement, les conséquences étaient évidentes depuis le début, écrites quelque part dans le marbre alors qu’il avait refusé de les voir pour profiter de son bonheur même en sachant qu’il serait limité pourtant, le serpent ne pouvait se résoudre à cette option. Il n’en avait pas envie parce que rien n’était facile dès lors que l’amour s’en mêlait et qu’il aurait été idiot de renoncer totalement à la seule personne capable de le faire réellement vivre. Il avait rêvé, chaque jour depuis leur séparation, de la retrouver dans l’un de leur spot favori et faire comme si rien n’était venu perturber leur idylle cependant il finissait par se réveiller et se rappeler qu’il ne le pouvait pas. Pas seulement parce que c’était interdit – ça ne l’avait jamais arrêté avant – mais se remémorer le pourquoi du comment Bea en était venue à la décision de se quitter l’obligeait à imaginer ce que les Flint avaient bien pu lui dire, ce jour là à Pré-au-Lard, et s’il ne cautionnait aucunement leurs paroles, il se sentait coupable d’avoir laissé une telle rencontre se jouer et ce, même s’il n’avait eu vent de celle-ci. Il avait honte de ce que son propre sang lui avait balancé au visage, honte d’être lié aussi étroitement à ces esprits fermés, honte aussi d’avoir été comme eux. Avait-elle pensé à lui quand Helena avait dû lui expliquer sans délicatesse à quel point leur romance était un problème à ses yeux, avait-elle pensé que ces mots, Caïn les partageait également ? Une réflexion qui lui avait fait un peu peur avec le recul jusqu’à croiser le regard de la rousse et desceller la même intensité dans ses iris adorées, l’affection visiblement toujours présente des deux côtés. Au moins, elle ne le détestait pas et il ne la dégoutait pas non plus. Il y avait des regrets dans son propre regard, regrets de l’avoir mis dans une situation si difficile. Avec le retrait et s’il se laissait une chance de réfléchir correctement à tout ce qu’il s’était passé sans laisser la tristesse et la colère l’emportaient alors peut-être comprendrait-il les raisons qui avaient poussés la jeune femme à rompre. Comme le fait que jamais il n’aurait été capable de le faire lui-même, trop épris, trop têtu, trop aveugle aussi peut-être. Mais il n’en était certainement pas là et tout ce qu’il pouvait faire actuellement – tout ce qu’elle lui permettait de faire – était de se nourrir de son image. De ce visage qui ne quittait pas sa tête, celui qu’il avait tant regardé, tant détaillé, en aimant chaque partie. « Je les préférais moi aussi » murmura t’il à sa suite sans pouvoir s’en empêcher, se reprochant intérieurement ses mots parce que la heurtait était la dernière chose qu’il souhaitait. Les autres qui n’avaient pas idée de ce que cet endroit représentait pour lui, pour elle, pour eux et qu’ils entendaient rire de leur place. Des rires qui ne faisaient qu’accentuer sa peine, oubliés quand elle reprit, lui faisant remarquer sa tenue légère. Caïn baissa la tête sur ses bras nus, les ecchymoses restantes et non dissimulées de son entrevue avec Marcus lui sautant aux yeux. Avait-il été suffisamment idiot pour ne cacher que ceux visibles lorsqu’il portait sa robe de sorcier ? Apparemment oui et ça voulait sans doute dire qu’il y en avait d’autres. Il passa d’ailleurs nerveusement une main sur le plus gros, la bagarre se rejouant dans son esprit et retenant durement une grimace. « Non ça va. L’air frais est même plutôt agréable » Il avait toujours préféré le froid, l’hiver. Et il était trop préoccupé pour vraiment ressentir la température. Avançant assez naturellement à ses côtés – son corps vraisemblablement attiré par le sien, comme deux aimants, comme toujours – Caïn hocha la tête à sa demande implicite, le « Bien sûr » sorti avec plus d’émotion qu’il ne l’aurait cru. Il déguisa celle-ci par un raclement de gorge, les yeux rivés sur le sol d’abord avant d’inévitablement les poser sur elle, désarmé par la brillance distinguée dans l’océan de ses iris. Il désirait tellement se rapprocher encore, passer un bras autour d’elle pour la ramener contre lui, la serrer à lui en faire mal parce qu’elle lui manquait et qu’il détestait la voir aussi vulnérable mais il ne le pouvait pas, n’est-ce pas ? Ce serait trop douloureux de s’en séparer après. Son cœur le supporterait-il ? Et en même temps, Caïn n’avait pas envie de penser qu’à lui en cet instant et ce fut ce qui l’incita à effleurer sa main puis l’enfermer dans la sienne durant quelques secondes, tout en prenant soin de ne pas la regarder. Il devait être le plus fort des deux lui cria son égo masculin. « Inspire et expire longuement » répéta t’il les instructions de Turner pour eux s’oxygéner en sentant qu’elle en avait besoin avant de la relâcher, l’air désolé. Boule à l’estomac présente qu’il tenta d’ignorer autant que son palpitant réactif à ce toucher des plus simples, lui-même soupira et dit : « Je sais que c’est compliqué » Il ne parlait pas uniquement de cet exercice, le Flint, en réalité il parlait de tout le reste. Et ça le bouffait.


Bea Hastings
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Les rires des étudiants derrière le mur végétal des bosquets depuis lequel ils se tenaient ne cessaient de leur rappeler tout ce qui leur manquait. Et le poids du secret bien moins imposant désormais qu'il n'avait plus à être véritablement gardé devenait mystère dans le manque encouru se mêlant tout de même à un soulagement certain. Si la lionne se concentrait assez, elle les entendait presque tous les deux, rire et s'amuser eux aussi, dissimulés afin de vivre cet amour naissant mais déjà si fort, des mélodies qui vivent encore au sein de sa mémoire et participent à la fois à un sentiment heureux mais aussi douloureux. L'étudiante ne sait alors que répondre au murmure de celui vers qui son cœur tendait sans réussir à l'en empêcher, attirée à lui de la plus douce des manières malgré les circonstances, même si elle était celle qui avait imposé la fin de ce qu'ils étaient. Seulement en avait-elle ne serait-ce que le véritable pouvoir à elle seule ? Il semblerait bien que non, tandis que son souvenir hantait ses pensées nuit et jour, que son bien être restait l'une de ses préoccupations premières même loin de lui. Caïn ne disparaissait pas de sa vie – et encore moins de son cœur – parce que Bea avait décrété la fin de ce qu'ils étaient dans le simple but de le sauvegarder des conséquences néfastes du poids des traditions. Et c'était peut-être ce qui faisait le plus mal, de dire aurevoir à quelqu'un à qui on désirait encore s'accrocher. Le cœur et l'âme alors se lient à l'esprit, même la raison commence à douter au cœur de la nuit noire sans qu'elle ne trouve le sommeil. Et si, il y avait une autre solution ? Au plus profond de son cœur, Bea l'espérait sincèrement, mais aujourd'hui n'était pas celui de la révélation ou de la libération. Plutôt celui du premier pas envers l'autre alors que la séparation rendait encore la plaie bien trop vive et douloureuse. Inquiète pour lui, ce qu'il ressentait, ce qu'il pouvait penser d'elle à présent, inquiète même de le voir aussi dénudé en ce temps frais, inquiète qu'il ne préfère pas même la suivre sur ce chemin hors de leur quotidien. Son anxiété est réelle tandis qu'elle ressent son palpitant se démener sans réussir à tout à fait l'apaiser, reprenant bien plus vie à ses côtés d'une façon aussi plaisante que douloureuse. Par le plaisir qu'elle avait à être à ses côtés à nouveau et pouvoir ancrer son regard au sien, échanger quelques paroles avec lui, douloureuse parce que tout ne se faisait que plus vif, de cette blessure bien trop fraîche au souvenir des propos de sa famille envers elle. Elle la remarque son émotion, celle qui s'entend dans le ton de sa voix avant de la suivre, celle qu'elle ressent sans même avoir à croiser son regard. Sensation électrique dans l'air mais en rien semblable avec tout ce qu'ils avaient pu vivre à ce jour ensemble, son regard se baigne d'une émotion qu'elle tente de refuser, de dissimuler, parce qu'elle n'avait pas à lui imposer cela. Ni ici, ni maintenant, ni même alors qu'elle n'en avait pas le droit car tout ça était de sa faute. Elle n'était pas celle que sa famille pourrait choisir, elle était tout simplement Bea, celle qui l'avait blessé il y a quelques jours déjà avant de prendre la fuite. Fuyant son regard, la rouquine observe sans le faire le chemin qu'il y a devant eux et sent soudainement sa main frôlée par la sienne. Aussitôt, le besoin de plus s'éveille, s'accomplit au moment où les doigts de Cain attrapent les siens. Ses paupières se ferment alors, sous la douceur et la chaleur contrastante de leurs mains éveillant tant de sensations positives en elle. Alors qu'ils n'ont pas le droit, alors que tout est fini, Caïn reste son ancre à ce moment précis et elle inspire à l'écho de sa voix, expire selon ce qu'il lui recommande. Entièrement envoûtée et dévouée à ce qu'il lui propose, parce qu'elle lui faisait confiance, elle n'avait jamais cessé de le faire.

Son rythme cardiaque s'apaise mais sa main se sépare de la sienne et le froid de son absence lui mord les doigts à l'emplacement juste de l'endroit où il lui avait attrapé la main. Une inspiration un peu plus remplie d'émotion lui soulève la poitrine tandis que son regard tombe au sol. Bea était touchée par son geste et à la fois désolée et esseulée, ressentant combien ce nouveau toucher, cette affection démontrée s'était permis alors que peut-être, n'en était-elle pas méritante. Et à ses mots répond l'écho de son cœur approuvant ses dires, son regard bleu se relevant à son adresse, ce soupir qui dévale ses lèvres. « Oui, beaucoup. » compliqué de se tenir si loin de lui, constamment, encore plus qu'avant. Compliqué d'accepter son propre choix, de ne plus avoir ce privilège de pouvoir partager avec lui ce lien qu'ils chérissaient pourtant tous les deux. Compliqué de le sentir lâcher sa main et ressentir déjà le besoin de renouveler le contact. Et son regard glisse sur sa silhouette, s'apprête à regarder ailleurs avant d'être interpellée par un détail et qui lui fait aussitôt froncer les sourcils. Sa main vient se poser sans même le réfléchir sur l'épiderme froid de son ex petit-ami, cette tâche sombre et bleutée venant entacher la teinte claire de sa peau. Si un seul bleu ne l'aurait pas inquiétée, Bea remarque qu'il n'y en a pas qu'un et que les ecchymoses qui parsèment ses bras – et peut-être ailleurs ? - sont conséquents. « d'où ça vient ça ? » elle s'est stoppée dans sa marche Bea et son pouce caresse la blessure interne, comme si son toucher aurait pu effacer l'impact et le mal, elle l'aurait voulu. « il y en a bien trop.. » Bea est positionnée face à lui désormais et ses mains sont sur les bras de Caïn à la recherche de la totalité de la réalité, oubliant cette distance qu'ils se devaient, plus inquiète que jamais. « tu es tombé ? tu t'es battu ? » son cœur bondit dans sa poitrine, accrochant désormais son regard au sien un air de lui faire comprendre qu'il n'avait pas à lui mentir et plus qu'une seule de ses mains persiste sur son bras. Plus qu'inquiète, prête à s'énerver au moindre nom énoncé ayant été la cause de ces maux, la chaleur de ses doigts se confrontant à la peau glacée de Caïn. Que s'était-il donc passé ?

Caïn Flint
Caïn Flint
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mood actuel : encore pas mal secoué par le duel incluant son paternel et son frère le mois dernier ; et les conséquences de celui-ci. il aimerait tout de même profiter des mois qui lui restent au château avec ses proches surtout sa petite-amie.
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Le parc avait toujours eu un effet apaisant sur lui, depuis son arrivée à Poudlard. Celui-ci lui rappelait sans mal le domaine autour du manoir dans lequel il avait grandi cependant, il y avait plus de vie et c’était là la grande différence. Entre les animaux et autres créatures qui se promenaient aux quatre coins et les élèves qui semblaient trouver facilement refuge dehors, il n’était jamais vraiment seul et ça le rassurait. Il n’aimait pas la solitude, Caïn, un frère présent dès la naissance pour lui apprendre à marcher, courir, jouer, voler – pour lui apprendre la vie – des amis avec qui s’amuser puis, plus tard, avec qui parler et partager leur éducation stricte ; des meilleures amies aussi qui le supportaient sans conditions… Non, il ne supportait normalement pas être seul et pourtant, c’était comme ça qu’il se sentait depuis ce jour, plus perdu et désemparé que jamais. Bea était devenue un repère pour lui au fil des mois, une raison de se lever le matin et affronter la journée, les cours souvent ennuyants mais excitants aussi à l’idée de croiser son regard, de frôler ses doigts sous le nez de tous bien que dans le plus grand des secrets, une raison également de se coucher tard le soir parce qu’une heure passée avec elle se transformait en trois et que retarder l’heure de rentrer dans leurs dortoirs en la retenant par le bras pour l’emprisonner dans les siens avait été son jeu favori durant des semaines. Et s’il pouvait voir et sentir la présence de ses amis jamais très loin, il ne parvenait pas à combler le vide que la rousse avait crée en lui. Un manque certain, la sensation d’être incomplet et le cœur lourd de ne rien pouvoir faire pour y remédier. Plus que ça, il lui était impossible d’oublier les mots prononcés par la belle dans cette salle de classe, impossible d’oublier le rôle qu’avait joué frère et mère dans cette histoire, renforçant ce sentiment d’isolement qui ne le quittait pas. Vers qui se tourner, à qui faire confiance, des questions qui se mêlaient à d’autres réflexions plus grandes encore, certaines qu’il n’oserait sans doute jamais prononcer à voix haute. Confus, peiné, le palpitant douloureux, il y avait pourtant la détresse de Bea – à peine retrouvée, en quelque sorte – qui le bouleversait et refoulant son égoïsme naturel, le même qui l’avait empêché de quitter la jeune femme quand leur monde s’évertuait à leur faire comprendre qu’ils n’avaient pas d’avenir ensemble, Caïn s’empara de sa main pour serrer ses doigts et la retenir de craquer. Parce que si la lionne craquait maintenant, il serait incapable de garder la face, incapable de ne pas en faire de même. L’envie de la consoler confrontée à celle de lui en vouloir pour cette douleur intense, inconfortable et surtout inconnue pour l’adulte qui n’avait de ce titre que l’âge requis, il ne réussit pas à garder le contact avec sa peau et dut se faire violence pour ne pas franchir la limite imposée par Bea elle-même, lorsqu’elle avait pris cette décision pour eux deux. Le bouclé avait conscience de la pression sans doute exercée par Helena pour en arriver à la conclusion que c’était mieux ainsi – n’était-il pas constamment sous celle de son paternel depuis plus d’un an ? Il aurait seulement aimé avoir son mot à dire, il aurait aimé qu’elle lui fasse confiance avec ça, avec eux, parce que c’était tout ce qui comptait. Leur romance était au premier plan chez lui quand elle était au second chez elle et il détestait qu’elle fasse passer la notion de bonheur qu’avait ses parents pour lui avant le sien, le leur. Il avait tenté de la retenir bien que paralysé par la souffrance, par le désespoir avant de réaliser qu’il était déjà trop tard. Parce qu’elle était têtue, Bea, elle savait ce qu’elle voulait et l’avait toujours su ; et que désarçonné par ses révélations, il n’avait pu que la regarder partir, le cœur endolori et des regrets par milliers. Alors il voulait profiter de ce moment, de cette marche improvisée pour normalement s’oxygéner mais c’était elle, à cet instant, sa source d’air quand il avait eu l’impression de se noyer toute la semaine. Et si elle avait besoin de lui pour respirer, il était prêt à l’aider. Il était prêt à tout. A sa réponse, il tourna machinalement les iris vers elle comme pour sonder ses propos mais il aurait été idiot de croire qu’elle lui mentait ; ses yeux ne le pouvaient pas. Le tu me manques resta coincé dans sa gorge, comme d’autres mots qu’il aurait tant aimés lui dire, et il hocha juste la tête, ne sachant pas quoi ajouter. Eux qui avaient toujours quelque chose à se dire avant se voyaient totalement démunis et l’image était des plus désolantes. Il sentit son regard sur elle, Caïn, mais continua d’avancer en regardant le sol pour éviter une nouvelle branche et s’étaler de tout son long jusqu’à ce qu’elle ne l’interpelle de ses doigts sur sa peau froide, pile à l’endroit où il savait se trouver un reste de bagarre. Elle aurait pu s’arrêter là mais c’était mal connaître Bea qui l’inspecta sous tous les angles tandis qu’il essayait de se débattre, inutilement parce que pas assez fort mais blesser la sorcière était la dernière chose qu’il voulait. « Ce n’est rien » se défendit-il rapidement – trop rapidement – et réalisant qu’elle ne l’avait pas lâché. Son contact agissait telle une compresse sur ses bleus qui lui avaient fait mal après coup et le petit tiraillement qu’il ressentait encore quelques fois. Il se réjouissait intérieurement, même si ça semblait déplacé, de sa présence si près de lui, de cette proximité qu’il avait tant désiré ces derniers jours qu’il entendit à peine sa question mais leurs regards s’agrippèrent et le Flint baissa les yeux à la recherche d’une réponse qui ne l’alarmerait pas, une qui ne la décevrait pas non plus. Néanmoins c’était peine perdue, n’est-ce pas ? Il fronça alors les sourcils en posant les prunelles sur son doux visage angoissé et cette angoisse lui réchauffa légèrement le cœur. Elle s’inquiétait encore pour lui. « Ce n’est rien » répéta t’il pour la convaincre elle et surtout se convaincre lui-même qu’il n’avait pas fait pire que mieux en s’attaquant à son frère aîné. Il lui était impossible de lui cacher la vérité pourtant, pas quand elle le regardait comme ça. « Il en a au moins autant que moi, si ce n’est pas plus » lâcha t’il en espérant peut-être que ça la console un peu. Un long soupir lorsqu’elle ne réagit pas à sa plaisanterie loin d’être drôle, il se détacha de son emprise visuelle en plantant son regard sur ses bras, se rappelant de la manière dont il était arrivé chez le Flint, ne lui laissant pas le temps de réagir. « Je suis allé voir Marcus » La colère grondait toujours en lui au simple fait de mentionner le prénom de son frère et il se demandait si un jour, celle-ci disparaitrait. Relevant finalement les yeux vers la rousse, marron s’accrochant à ses azurs avec force, il déclara : « And he fucking deserved it » Mais pas Bea, raison pour laquelle il tenta de vite se détendre, abandonnant le ton agressif et laissant échapper un « Sorry, I - » avant de se passer une main dans les cheveux. « Ce ne sont que des ecchymoses, rien de grave » Il se retint de lui raconter dans quel état il était réellement revenu au château ce jour-là, remerciant les cours de premiers soins reçus par miss Clarke l’année précédente et plus important encore, sa mémoire pour s'en être souvenu. « Toi... » commença t’il, l’émotion venant le surprendre à nouveau. « Toi, ça va ? » Et il ne savait pas vraiment s’il préférait une réponse positive ou négative, aussi égocentrique cette pensée était-elle… « Il ne t’a pas recontacté, n’est-ce pas ? » demanda t’il en serrant les poings, idée qui le rendait fou. Il ne pensait pas que Marcus en serait capable, pas après lui avoir dit que sa réaction serait pire s’il osait s'approcher d'elle à nouveau mais il fallait qu’il s’en assure.


Bea Hastings
Bea Hastings
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- Jeu 12 Mai - 21:01
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« Ce n'est pas rien.. » souffle t'elle entre ses lèvres, le regard aussi sérieux qu'inquiet tandis que Bea ne s'éloignait pas d'un seul pas de son ex petit-ami, concernée par ce qui avait bien pu tâcher sa peau de ces ecchymoses, qui, en particulier. Elle a alors le cœur qui s'affole et d'une façon bien différente de toutes ces dernières fois où c'était le cas ces derniers jours, quand elle croisait son regard ou bien réalisait son erreur en tentant de ne pas l'assumer pour autant. Ses doigts glissés sur sa peau froide et nue, sans artifices ou quoi que ce soit pour dissimuler la vérité prenant place sous ses yeux, il y a son pouce qui s'invite au dessus de ces bleus qu'elle détestait déjà à cause de la douleur par laquelle ils avaient du être apposés. Et elle l'inspectait, son regard s'attenant à son sujet comme aucune fois elle ne se l'était permis depuis leur rupture, incapable de détourner son attention du mal qu'il semblait avoir subi, détourner son cœur de toutes ces inquiétudes qui l'étreignaient jusqu'à l'étouffer. Elle relève ses yeux bleus à son regard Bea lorsqu'il réitère que cela n'est rien, parce qu'elle a besoin de la vérité et qu'elle ne comptait pas le laisser partir sans la lui révéler. Qu'elle fasse mal et la déroute au plus haut point, qu'importe car ce n'était que de son bien être dont elle voulait s'assurer. Même si elle devrait faire de nouveau trois pas en arrière, son corps en était bien incapable. Et ce qu'il lui avoue ne lui fait esquisser le moindre sourire, mais plutôt froncer les sourcils. La lionne tente de faire les connexions logiques entre ce qu'il atteste, ce qu'elle sait et le ton faussement léger qu'il emploie. Était-il allé voir son frère ? Une inspiration hâtive lui soulève la poitrine tandis que ses yeux s'écarquillent légèrement. Sans même avoir à l'évoquer, Bea ressentait alors la colère présente chez Caïn, à son regard mais aussi dans l'atmosphère dès qu'il l'évoqua, sous ses doigts encore imprimés sur sa peau. Mais elle ne comptait pas le lâcher pour autant, ni s'en détacher, elle en était tout simplement incapable. La gorge barrée d'une sensation désagréable, elle se fait violence pour ne pas songer aux paroles qui se répétaient en elle et qui avaient été évoquées par ces personnes étant de sa famille et qu'elle aurait aimé ne jamais rencontrer. Elle réalise qu'il s'est battu avec Marcus et que la raison est donc la trahison ressentie qui doit être si violente pour lui, hier comme encore aujourd'hui. Abaissant enfin les yeux vers elle, un frisson la parcourut à son regard qui réussit à entièrement la capturer, retenant son souffle à cette phrase qu'il ajouta et qui ne put que la déstabiliser un peu plus encore. Ses yeux s'humidifièrent légèrement, d'un mélange de sentiments parfois contradictoires mais si puissants pour lui. D’inquiétude, de fierté, de soulagement, d'impuissance, de manque, de culpabilité, d'amour. Bea reste accrochée à son regard quelques secondes encore jusqu'à ses excuses où enfin son souffle se relâche, muette comme jamais elle ne l'a été à ce jour. Il l'impressionnait Caïn, par la force dont il faisait preuve et celle qu'elle ressentait en lui à cet instant, celle qu'elle avait toujours connu mais qui se révélait d'autant plus aujourd'hui et une part d'elle alors la questionna intérieurement.. le protéger de la sorte avait-il vraiment été nécessaire ? Pour la première fois, Bea est impactée par cette pensée qui lui fait baisser sa garde et ses instincts de protection, sa tendance également à se faire passer en second. Parce qu'elle lui faisait confiance Bea et c'est par cette confiance que quelque chose en elle se révèle comme un déclic car peut-être alors qu'avec lui, tout pouvait être équilibre. Celui qu'elle désirait depuis tant de temps qu'elle avait fini par ne plus y croire, par même peut-être se l'interdire il y a quelques jours de cela. Sa gorge se resserre à nouveau, elle ressent son chagrin lui revenir, qu'avait-elle donc fait..
Il est là pourtant Caïn et il persiste, ne râle pas sur la proximité qu'elle garde entre eux alors qu'elle a été celle ayant imposé leur rupture. Il est là, avec ses ecchymoses, sa colère, ses sentiments aussi perdus que les siens mais aussi ce regard qui la sonde comme personne n'en est capable, cette lueur dans ses yeux bruns qui lui prouve que leur connexion ne s'est jamais éteinte – et sûrement jamais ne le fera. Alors Bea est fébrile mais acquiesce faiblement, reniflant malgré elle en tentant d'être discrète. Elle déteste qu'il soit dans cette position envers son frère et sa famille, elle déteste avoir envie de s'excuser encore mille fois pour cela alors qu'elle sait qu'elle n'est pas la fautive. Et sa tête se penche légèrement à sa question, les sourcils froncés contrastant avec un sourire qui n'en était pas un véritable. « Autant que toi, j'imagine.. » parce qu'elle ne pouvait faire que cela Bea, loin de lui. Imaginer comment il allait, ce qu'il pensait, ce qu'il vivait et encore, se rendait-elle compte maintenant qu'elle ne le pouvait rien que par ces ecchymoses dont son pouce caresse à nouveau l'une d'elles. Son regard se perd sur celle-ci et elle hoche négativement de la tête à son énième question. « Non, non. Je te dirais tout si c'est le cas à nouveau. Je ne referai pas cette erreur Caïn. » sa voix était enrouée par ses sentiments compliqués. « Toi par contre.. même si je n'aime pas voir ça.. » sa main se détache enfin de sa peau, impression chaude quittée et déjà manquée. « J'espère qu'il ne t'a pas plus fait mal que tu ne lui en as fait. » et elle ne s'excuserait pas de ne pas avoir de compassion pour ce frère qui l'avait trahi et fait tant de mal en le faisant, lionne toujours rugissante, au fond, pour l'être aimé et éloigné. Du bout de ses lèvres se figent des mots qu'elle aimerait lui avouer, que son cœur lui hurle d'énoncer. Tu me manques Caïn, j'espère que tu ne me détestes pas. Qui se répète sans cesse au sein de ses pensées, inlassablement et pourtant elle en vient incapable à le lui dire. Par son regard qui s'ancre au sien d'une intensité qui pourrait lui faire perdre pied et alors que les secondes défilent, elle ressent la tension qui s'éveille entre eux deux, la volonté de plus, toujours et à jamais. Et c'est avec regrets mais afin de temporiser que la rouquine se détourne soudainement afin de reprendre leur route, d'un regard en arrière pour Caïn afin de s'assurer que lui aussi continue. Ses poings se resserrent le long de son corps, de frustration par l'envie qui la violente. « Est-ce que.. » la gryffondor a besoin de se racler la gorge à ce moment précis, pour ne pas perdre pied, tenter de se contenir. « Est-ce que tu me détestes maintenant ? » et elle n'ose pas croiser son regard, parce qu'il serait bien trop difficile de le faire si la réponse se révélait positive ou même absente, elle réalisait que c'était peut-être un peu trop de lui demander cela. Mais elle osait, elle la lionne qui pourtant avait l'impression de manquer de courage.

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- Ven 20 Mai - 11:13
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S’il s’évertuait à répéter que ces blessures superficielles n’étaient rien de grave, Caïn savait qu’il ne s’agissait que d’un moyen de rassurer Bea et de se rassurer lui-même. Utiliser son droit de sortie pour retrouver Londres et Marcus n’était sans doute pas l’idée du siècle mais il avait passé trop de jour à enfouir sa colère pour ne pas la laisser exploser. Il était reconnaissant d’avoir été stoppé par ses amis quand, le cœur meurtri par les mots de la rousse, il n’avait eu qu’une envie : faire souffrir son frère autant que lui souffrait, peine enroulant son palpitant de la même façon que la rage et la rancœur au point de ne plus savoir les dissocier. Jamais il ne s’était senti aussi démuni et impuissant que le jour où la lionne avait mis fin à ce qu’il croyait naïvement être éternel et indestructible, rêves, sans doute, d’un garçon trop épris pour oser s’attarder sur la réalité – leur réalité. Jamais il n’avait senti la fureur l’envelopper aussi fort et pourtant, ce n’était pas la première fois que son frère en était la cible. Il avait toujours eu le don de l’exaspérer, de l’énerver quand ils étaient enfants, et jusque-là, jusque Bea, il réalisait que Marcus avait également été le seul à avoir le pouvoir de lui briser le cœur, au grand dam de Caïn lui-même. Peut-être que c’était l’une des raisons de cette profonde colère, peut-être que c’était la fois de trop. Mais surtout, il ne supportait pas d’imaginer toutes les choses horribles qu’ils avaient dit à la sorcière pour qu’elle en vienne à cette décision de le quitter. Ressasser ce moment ne lui avait rien apporter de bon et les quelques fois où il avait laissé son esprit divaguer à d’autres instants plus joyeux, elle était la seule qui apparaissait dans sa tête, elle et tout ce qu’ils avaient partagés alors que le voile sur ses yeux se teintait d’une triste nostalgie. Ses mêmes yeux qui observaient Bea et son myocarde qui faisait des bonds à la simple constatation que la belle s’inquiétait encore pour lui malgré… malgré tout. Il aurait certainement dû reculer, Caïn, rompre le contact pour préserver ce qu’il restait de son cœur mais comment, quand il en avait eu envie de toute la semaine. De la voir, de la toucher, de la sentir contre lui. D’oublier ce qui les séparait pour la retrouver et aussi, se retrouver lui-même. Ses doigts sur sa peau étaient froids pourtant il s’en moquait parce qu’elle était là, avec lui et que pour ça, ce cours et cet exercice seraient désormais ses préférés. Il ne voulait pas lui montrer que cette bagarre avec le plus âgé des Flint l’affectait parce que Marcus avait eu ce qu’il méritait pour avoir participé à ce rendez-vous, pour avoir accepté plutôt que défendre le garçon face à leur mère quand il savait ce que Bea représentait pour lui. Avoir mentionné la lionne dans leurs lettres aurait dû suffire à lui faire comprendre que Caïn tenait à elle plus qu’à n’importe qui d’autre et il n’était pas question de blâmer la stupidité de son frère cette fois, comme il l’avait fait toute sa vie sans la moindre considération. Cette trahison n’était que ça et pas le résultat d’une quelconque bêtise, il en était persuadé. Et il ne regrettait pas son geste, irritabilité à son encontre toujours présente, de celle qui nourrissait son âme et dont il n’était pas sûr de se débarrasser un jour. Animosité à l’égard de celui à qui il ressemblait physiquement bien plus qu’il ne l’aurait souhaité, qui l’avait peut-être aussi empêché de se pencher sur d’autres sentiments plus puissants encore, ceux qu’il ressentait sans avoir eu le temps de les avouer à voix haute et à la principale concernée. Cette même concernée qu’il regardait dans l’attente d’une réponse sincère, regard attaché à elle parce qu’il n’y avait pas personne autour pour l’en dissuader et aussi parce qu’elle lui manquait. Il pensait que s’absorber de son image lui permettrait de survivre jusqu’à la prochaine fois – s’il y en avait une. Dure pensée qui resserra les parois de son organe vital tandis qu’enfin, elle lui répondit. Mais il n’y avait rien de rassurant dans le fait de se dire qu’elle allait aussi que lui et il avait été idiot de s’être fait une telle réflexion quelques secondes plus tôt. Il avala sa salive, le goût amer, et hocha la tête en signe de compréhension, retenant sans mal une plaisanterie dont lui seul avait le secret, l’envie de taquiner à des milliers de kilomètres d’ici. Au lieu de ça il l’interrogea et se sentit presque mal en l’entendant répondre, sûr qu’elle ne mentait pas. L’émotion était aussi particulière que ce moment. « Je sais » Parce que les secrets avaient eu une place trop importante dans leur relation, les menant à une fin non-désirée. « Et je crois que je peux comprendre pourquoi tu ne l’as pas fait avec cette lettre » Du moins, il essayait. « Tu espérais peut-être qu’ils soient différents, meilleurs que ce qu’on raconte sur les familles de mon – de ce rang » S’attendait-elle à voir un peu plus de lui en eux ; ou alors elle avait juste été curieuse. « Je l’espérais aussi » C’était fou quand on avait reçu une éducation comme la sienne de croire à forme de compréhension de la part de sorciers si exigeants et inflexibles mais il était leur fils et il aurait aimé que ça leur suffise à vouloir son bonheur. Et il était désolé d’avoir une famille comme la sienne. A la mention de ses ecchymoses, il haussa les épaules et lorsqu’elle lui montra son soutien face à ce comportement agressif – ou en tout cas, c’était comme ça qu’il le voyait – le bouclé empêcha un sourire de franchir la barrière de ses lèvres. Il la reconnaissait bien, la lionne en elle qui se retenait de rugir. Mais il n’avait pas envie de lui dire que rien des coups qu’il avait donné à Marcus ne pourrait fixer ce qu’il avait fissuré à l’intérieur de lui ; sans doute le savait-elle déjà puisque leur séparation en était une des conséquences. « J’ai pas mal d’entraînement avec tous les idiots du coin » lâcha t’il plutôt pour lui assurer qu’il avait attaqué puis s’était défendu du mieux possible. Admettre l’inverse aurait en plus été une infidélité à son arrogance… « Ca n’a pas atténué mon envie de recommencer » ajouta t’il dans un soupir, bien qu’il ne le ferait pas. De toute façon, il n’avait pas comme projet de le revoir bientôt sinon jamais. Contact rompu avec les mains de Bea auxquelles il s’était déjà réhabitué, c’est la sensation de vide, de manque, qui s’empara à nouveau de lui tandis qu’elle reprit la marche et qu’il resta immobile une seconde, ne sachant pas si elle voulait être seule maintenant. Si elle en avait déjà assez de sa présence. Mais elle jeta un coup d’œil en arrière et il la rattrapa en quelques enjambées, la question de la gryffondor le désarçonnant. Son regard chercha le visage de la rousse et elle évitait le sien, continuant de marcher comme si ce n’était rien. Il hésita à continuer, il hésita même à rire à ce qui lui semblait être la plus grosse énormité de l’année cependant elle était sérieuse, Bea, et il maudissait le monde entier de lui faire croire une chose pareille. « Je ne te détesterais jamais » Parce que c’était tout le contraire et qu’il aurait aimé lui dire, là maintenant, si entendre ses mots ne leur ferait pas plus de mal que de bien seulement il ne pouvait pas la laisser penser qu’il la détestait. Cette fois, ce fut lui qui les arrêta, l’attrapant par son avant-bras pour qu’elle le voit. « Bea, regarde-moi » Il fallait qu’elle lise la sincérité en lui, rien de plus. « Je ne te déteste pas » répéta t’il en essayant de garder le contrôle sur sa voix, sur ses émotions. « Je ne pourrais jamais… » Il secoua la tête, incapable de finir sa phrase. « Je ne sais pas ce qu’ils t’ont dit, je ne sais pas ce que tu crois mais non, bien sur que non, je ne te déteste pas » Il avait besoin qu’elle le sache, qu’elle réalise que les seules personnes qu’il détestait étaient celles qui les avaient menés à cette situation. « Mes sentiments n’ont pas changé » avoua t’il ensuite. Même s’il ne lui avait pas dit qu’il l’aimait, il avait été à deux doigts de le faire dans cette salle de classe et elle l’avait compris. Il espérait qu’elle comprenne encore. Elle était la meilleure chose qui lui soit arrivé cette dernière année et même, ces dix-huit dernières années, ne s’en rendait-elle pas compte ? Lui caressant le bras du bout des doigts tel un réflexe pour les apaiser elle et ses tourments, il la relâcha doucement en soupirant de frustration et plongea ses mains dans ses poches, sortant le papier reçu le matin-même et plié en forme d’oiseau. Un qui devait s’auto-détruire après lecture, comme d’habitude, mais dont il n’avait pas encore pris la peine d’ouvrir, raison pour laquelle il était encore en parfait état. Celui-ci était encore un douloureux rappel de leur histoire, le début pour être exact et torturant involontairement l’invitation entre ses doigts, Caïn releva la tête vers elle avec une autre question, certainement d’autant plus importante que la sienne. « Tu regrettes ? » demanda t’il en fourrant à nouveau le papier dans sa poche. Regrettait-elle cette soirée où elle l’avait embrassé sous défi et de l’avoir laissé entrer dans sa vie à ce point, quand on voyait où ils en étaient maintenant ? Parce qu’elle en aurait tous les droits.  


Bea Hastings
Bea Hastings
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mood actuel : à la fois toujours un peu craintive après les attaques de fin février/début mars, mais se sent de plus forte et assurée. (mars) le coeur en fête de pouvoir aimer librement et publiquement celui qu'elle veut. (avril) effondrée de ne pas savoir ce qui est arrivé à son petit-ami.
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GRYFFONDOR - 8ème année

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- Lun 13 Juin - 18:58
losing him was blue like i'd never known
missing him was dark grey all alone

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Bea réalisait en même temps que Caïn l'énonçait qu'elle avait effectivement démontré bien trop d'espoirs. Croyant naïvement que leur histoire unique serait justifiable et acceptée, embrassée avec autant de naturel et de bon sentiment que ce qu'ils partageaient déjà à deux, petite fille en elle pensant encore que les familles des autres étaient sans le moindre doute bien meilleures que celle à laquelle elle a pu avoir accès le peu de temps qu'on le lui a accordé. Bea s'était pourtant confrontée à un véritable mur ce jour-là à Pré-au-lard, de la mère au frère, ne manquait-il que le père qui, si il l'avait su, aurait certainement réagi de bien pire façon que le reste de sa famille. Et elle s'en veut Bea, d'avoir pu être aussi naïve à leur sujet, d'avoir aussi, mal entrepris les choses au lendemain de ce rendez-vous désastreux, parce que Caïn s'était pris un raz-de-marée d'incompréhension et de brutalité qu'elle n'avait jamais voulu lui offrir, elle aurait voulu tout ce qu'il y a de positif pour lui la lionne, tout sauf ça. Ces yeux dont l'éclat est si différent aujourd'hui, sa mâchoire contractée et ces ecchymoses qui recouvrent sa peau ici et là. La violence avait pris part entre les deux frères, si Bea n'en est pas ravie, elle ne peut pas non plus dire que Marcus ne l'a pas mérité.. mais Caïn lui, aurait pu être épargné. Et son regard se perd à son adresse comme jamais elle ne se l'était permis jusqu'aujourd'hui, il lui manque Caïn, plus qu'hier et pas encore autant que demain. Ses émotions s'éveillent en elle et elle a ce besoin d'avancer, aussi littéralement que dans leur histoire, avancer sur ce chemin de terre face à eux tout en l'attendant, avancer après cette rupture qui continuait de les malmener d'une violence qu'elle n'avait jamais connu jusqu'à ce jour. Et sa question lui échappe, fébrile comme jamais, dans la crainte qu'il ne la déteste à présent. Pensée qui ne fait que lui revenir sans cesse ces derniers temps, qui la tient éveillée avant de dormir et l'accompagne aux aurores, l'idée qu'il puisse la détester la terrifie d'une certaine façon mais quelque chose en elle ne rate jamais un instant de lui rappeler qu'elle l'a peut-être cherché. Après tout, elle est celle qui leur a brisé le cœur, ou du moins la relation qu'ils possédaient, loin de vouloir assumer à nouveau ce degré d'affection qui désormais lui fait peur, aussi. Et une boule se forme dans sa gorge, elle arrête de respirer au moment où la main du sang-pur se pose sur son avant-bras. A ses mots, elle inspire à nouveau, mais elle n'est plus très certaine d'y croire. Les pensées martelées de cette crainte à longueur de journée, elle se demande alors si il ne s'efforçait pas à la rassurer en ce sens afin de ne pas ternir leur souvenir avant de l'oublier à tout jamais. Le regard au sol, Bea n'arrive pas à se raccrocher à ses propos mais ses doigts se pressent à son avant-bras et elle est forcée de relever son attention à ses yeux. Elle y lit alors la vérité avant même qu'il ne l’énonce et ses yeux s'humidifient légèrement sous l'émotion et le soulagement qui l’inonde à la sincérité dont il lui fait part. A cet instant, elle aimerait revenir dans ses bras et le serrer contre elle jusqu'à que toute cette période soit terminée, mais elle se retient Bea et l'écoute silencieusement, acquiesce, finalement. Les dernières paroles de sa famille se font moins présentes dans ses pensées, il n'y a plus que sa voix sécurisante et forte qui s'impose, comble son cœur de toutes ces failles qui le malmenait plus profondément chaque jour. Ses yeux bleus relevés au chocolat tant aimé, elle inspire profondément et acquiesce encore, incapable de dire quoi que ce soit, surtout pas lorsque son aveu sur ses sentiments s'élève. Il y a son palpitant qui s'affole alors, cet espoir qui se réveille et qui ne l'a jamais quitté, ses propres sentiments qui ont été tentés d'être enfouis depuis de nombreux jours qui vibrent à ses mots et leur teneur, à l'idée que tout n'était pas si perdu que ça, dans une dualité parfaite avec la réalité refaisant quand même surface et la raison de sa décision. Bea était perdue et ne savait pas du tout quoi faire ni comment réagir, dans l'envie de l'embrasser mais aussi de le préserver, trouver une solution afin d'apaiser leur tourment sans qu'aucun ne soit blessé à court mais aussi long terme. C'est ses doigts qui s'expriment alors pour elle tandis qu'ils remontent au niveau des siens pour y poser sa main avec douceur, elle espérait que dans son regard il comprenne alors, qu'elle lui était encore tant dévouée qu'elle ne savait se décider.

Mais bientôt le contact n'est plus et ses mains reviennent le long de son corps, la chaleur sous ses doigts persiste, d'un peu de lui, un peu d'eux deux, comme un souvenir familier et doux contrastant avec tous ceux qui commençaient à lui faire mal. Un papier plié en forme d'oiseau mis en évidence, Bea abaisse son regard sur lui et ne s'en détourne pas avant quelques secondes, comprenant très bien de quoi il s'agissait, des souvenirs lui revenant en mémoire en même temps que lui, sans doute. A sa question, il n'y a pas d'effusion négative qui l'étreint avec peine, mais cette urgence d'assurer une vérité semblable à la sienne finalement. Alors elle ne perd pas de temps avant de répondre Bea, elle n'a même pas à y réfléchir tant l'évidence est là. « Absolument pas. » elle secoue la tête, espère que la sincérité qui émane d'elle à cet instant saura suffire pour le convaincre. Regard ancré au sien, un faible sourire qui apparaît soudainement. « Pour rien au monde je ne reviendrais en arrière et enverrais la luciole ailleurs.. » elle avouait enfin, d'une certaine façon, qu'elle l'avait finalement choisi et pas cette magie du hasard derrière laquelle elle s'était cachée depuis le début. Les joues qui s'empourprent et pourtant le regard qui ne dérive pas ailleurs, elle retrouve le confort de leurs regards, de la complicité qui est la leur et qui lui manquait tant malgré ces questions douloureuses. Un temps plus tard, elle ajoute « Je pourrais jamais regretter. » ce qu'ils ont eu, ce qu'ils ont toujours, ce qu'ils étaient ensemble, l'avoir mieux connu durant tous ces mois, avoir ressenti mille et une choses grâce à lui et l'aimer, oui l'aimer aussi même si aujourd'hui l'aveu est encore plus impossible à admettre. Des bruits non loin d'eux leur informent qu'ils sont près de terminer leur chemin contournant les bosquets pour retourner à leur quotidien sans l'autre et un voile de tristesse de pose sur son regard. Elle n'en a pas eu assez Bea, n'en aura sans doute jamais assez. « Prends soin de toi s'il te plaît. » mieux que ces derniers jours du moins, à en oublier les ecchymoses mais ne surtout pas l'oublier elle, car il lui en était impossible à elle aussi de l'oublier lui. Pas encore, pas déjà du moins, jamais peut-être. Le regard de Willow au loin qu'elle capture et ses sourcils froncés qui lui offrent le signal qu'elle doit déguerpir, Bea se retient de lui embrasser la joue ou de lui serrer une dernière fois les doigts. « J'ai hâte de découvrir ton costume. » lui laisse t'elle alors comme derniers mots, faible sourire sur les lèvres avant de le quitter, à reculons d'abord puis en se retournant complètement. Le cœur lourd et à la fois plus léger après cette rencontre tant redoutée mais aussi tant espérée.

FIN

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