Yule Bal

veritaserum wizards mb

yule bal

Les quelques minutes passées aux côtés de Bea lui avaient vidé la tête, permis de penser à autre chose que ce qui hantait ses jours et ses nuits. Elle se plongeait dans son regard azur pour oublier celui plus sombre qui lui rappelait la douceur et les baisers, les caresses et les mains dans les cheveux, qui lui rappelaient aussi le destin d’une sang-pur et d’un mariage arrangé, tout ce qu’elle ne voulait pas. Elle ne pouvait s’accrocher à lui et pourtant, elle en redemandait, ils s’étaient promis que ça resterait en Islande et alors, elle n’avait qu’une envie : profiter encore de sa présence, remplir son réservoir d’amour et faire de cette promesse un beau souvenir. Si elle avait attendu sa venue au bal, s’ils ne s’étaient rien promis, si elle avait choisi une robe juste pour lui, s’il se faisait désirer, la présence de la rouquine lui fit rapidement oublier de jeter un œil vers l’entrée et la boisson qu’elles avalèrent fit sourire Keira. Elles auraient pu disparaitre, se retrouver avec un nez énorme ou des cheveux roses, mais elles étaient encore plus belles et la magie de l’Islande plû tout de suite à la Serpentard. Les doigts de Bea parcourant son bras comme pour vérifier l’effet la fit frémir et elle serra les dents sans la lâcher du regard. Jusqu’à ce qu’une bourrasque de personnes masculines firent leur entrée puis leur sortie. Elle sentit dans son champ de vision sa présence et elle vit son bras se lever et l’autre, tenant fermement une autre fille. Elle ne lui rendit pas son geste et serra davantage les dents, prête à s’exploser la mâchoire, elle jugea du regard la partenaire de Caleb et décréta qu’elle n’allait pas avec lui. Si elle entama un pas en avant pour faire une scène, son regard croisa celui d’@Arthur Cadbury et sa partenaire qu’elle jugea, elle aussi,, ne desserrant pas la mâchoire, ils furent tous sauvés par un nouveau brouhaha et puis, une porte magique qui attira l’attention de tout le monde et à nouveau, la voix de Bea, elle haussa les épaules à sa question « Je ne suis pas certaine d’avoir l’envie … Un verre plutôt ? » Elle avait besoin de boire quelque chose, parce qu’elle savait que ça lui ferait tout oublier, qu’elle pourra se détendre aussi et puis, qu’elle ne penserait plus aux bras de @Caleb Rowle sur sa joue et du plaisir que cela lui avait procuré, elle ne penserait plus à cette fille qui était accrochée à son bras et qu’il emmènerait danser … et plus. Sa proposition fut noyée par l’arrivée d’un visage connu qui finit par emmener Bea et elle soupira, décidément, ils avaient tous décidé de lui plomber la soirée et elle en voulait à @Caïn Flint pour tout ça, se précipitant vers le bar en maugréant pour elle-même « Il ne va même pas avec elle ! » Et les minutes passèrent en avalant un, deux, peut être trois verres qui lui brulèrent la gorge, savourant le plaisir grisonnant qui l’enivrait avant qu’elle ne se retrouve à nouveau devant la fontaine, certaine qu’elle pourrait attraper Bea et lui expliquer combien le vert et argent n’était pas un type convenable, elle les connaissait que trop bien, ces belles familles, elle en faisait partie et si elle était malheureuse, les autres n’avaient pas le droit non plus d’afficher des sourires sur leurs visages.

Tenue:

A propos de mon RP
Prénom/Nom du personnage : Keira Selwyn
Mon personnage est libre / avec libre
Résumé de mon RP : Aux côtés de bea, elle savoure ce début de soirée, oubliant presque Caleb qui finit par l'accoster. Le voir accompagné ne plait pas à Keira qui s'énerve intérieurement, sauvée par l'apparition de la porte magique. L'arrivée de Caïn finit de lui plomber la soirée et elle finit par se rendre au bar, engloutissant un ou deux verres avant de revenir vers la fontaine, désireuse de casser l'ambiance (~~mais elle est sage, elle ne le fait pas~~ )

Yule Ball

Everyone and especially you

Il ne laissait rien paraître en finissant de se préparer, serrant son nœud-papillon et ajustant le col immaculé de son costume. Pourtant, intérieurement, Thomas était quelque part entre la peur et la jubilation, et se demanda l'espace de quelques secondes si il existait un sort empêchant de transpirer. Le vert et argent poussa doucement sur le côté un camarade de chambrée qui monopolisait le miroir depuis trop longtemps ; "Arrête de te pomponner et laisse un peu la place !" railla t-il en ignorant le regard goguenard qui lui était adressé. Non, rien ne pouvait contrarier Thomas Rowle ce soir, pour la première fois depuis longtemps. Satisfait du reflet que lui renvoyait le miroir, il passa une dernière fois la main dans ses cheveux ramenés en arrière, respira un coup. Bien, bien. Tout va bien. Que pourrait-il se passer ? Oh seigneur ET SI il se passait quelque chose ? Mais non, il ne se passera rien. Ils étaient là pour prendre un nouveau départ, elle et lui. Pour tenter d'oublier cet affreux départ qu'ils avaient prit, ou qu'on avait prit pour eux.
Tel était le fil de ses pensées alors que Thomas descendait l'escalier pour se rendre à leur point de rendez-vous à l'entrée du manoir. Puis il resta de marbre, une main sur la rampe, comme frappé par la foudre pendant deux secondes qui trahirent son émoi : elle était là. Il devait bien avouer qu'il avait eu un peu peur qu'elle ne change d'avis. Hestia tourna la tête vers lui et lui fit signe, surréelle, merveilleuse dans sa robe qui lui donnait des airs de princesse des glaces tout droit sortie d'un conte. Parmi les drames liés aux mariages arrangés, qu'avait-il fait, lui, pour avoir cette chance insolente ? Thomas s'avança vers elle en se rappelant la promesse qu'il lui avait faite, d'un avenir meilleur, de lui prouver ce qu'elle valait à ses yeux peu importe l’implication de leurs familles. Il se planta devant Hestia, tout sourire, et la gratifia d’un timide salut avant d’entreprendre de l’aider à mettre son manteau par-dessus sa robe pour sortir. Il laissa traîner ses mains sur les épaules de la brune, la parcourant du regard avant de terminer dans ses yeux. "Tu… Tu es simplement superbe, tu sais." lui dit-il en se plaçant près d’elle, lui proposant son bras comme il avait vu faire dans certains films en noir et blanc, d’un air faussement pompeux. "En route ?"
Thomas balaya du regard le grand chapiteau où ils venaient de rentrer ; la décoration était féérique, les lumières brillaient, la musique et les rires résonnaient. Et il était ô combien fier, le Rowle, de faire son entrée et d’avancer parmi la foule avec le plus beau des saphirs à son bras. Ils se dirigèrent naturellement vers le bar pour un premier verre, et il adressa un sourire à sa belle avant de lever légèrement son verre. "Aux secondes chances ?" dit Thomas avant de siroter quelques gorgées. "Je suis si heureux que tu sois là… J’avoue que j’ai peut-être eu peur que tu ne viennes pas. Ou… De me retrouver avec un sort sur mon costume ou mes cheveux. Je sais de quoi Hestia la Redoutable est capable, maintenant." continua t-il en lui adressant un sourire taquin. Le début de la soirée passa, ils discutaient de tout et de rien, commentaient le décor, les gens, les comparaient à des personnages de livres en grignotant du bout des doigts quelques mets et buvants quelques verres. Du haut de son petit nuage, Thomas pensa à Caleb qu’il n’avait pas encore croisé, et à "la fille mystère". Il se pencha vers Hestia : "Mon frère m’a avoué qu’il fréquentait possiblement quelqu’un, mais n’a pas voulu me dire qui… Je me demande si il est venu avec elle, ce soir !" expliqua t-il en observant les convives. Le voilà. Son petit frère était là, beau et pimpant au bras de… Nausicaa. Thomas haussa un sourcil dubitatif. Ils avaient déjà parlé de sa relation avec Nausicaa et il savait que ce n’était pas elle l’intéressée. "J’imagine que je vais devoir rester curieux un moment !" conclut-il en riant avant de finir son verre.
La musique se fit plus lente, des couples se formaient peu à peu sur la piste, et Thomas ne réalisa pas vraiment tout de suite qu’il pouvait inviter Hestia à danser. Puis il sentit son rythme cardiaque s’accélérer lorsqu’il en prit conscience. Oserait-il seulement ? Lui qui n’avait dansé qu’avec sa grande tante et autres sorcières d’âge vénérable pour leur faire plaisir tel l’héritier poli et impeccable qu’il se devait d’être ? Après un instant d’hésitation, il se tourna vers Hestia, décidé à se lancer, mais constata que celle-ci s’était éclipsée pour se fondre dans la foule. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Le Rowle accusa le coup et s’appuya contre la table, déçu. Les choses se déroulaient si bien entre eux, jusqu’à cet instant. Il avait senti cette alchimie qu'il y avait entre eux. Est-ce qu'elle passait un mauvais moment avec lui malgré les apparences ? Ou avait-elle réellement eu peur qu’il ne l’invite à danser ? Thomas espérait qu’il ne s’agissait que de ça en se recommandant un verre, résolu à ne pas lui courir après. Une petite heure s’écoula, à discuter avec les uns ou les autres ou à ruminer en solitaire, avant que Thomas ne remarque que la foule s’agglutinait devant une porte qui n’était pas là tout à l’heure. Intrigué, il sentit un courant d’air et passa son manteau avant de rejoindre la masse, lorsqu’il sentit une douleur fulgurante dans son pied : "Aouch !" maugréa t-il en tournant la tête. Forcément. Le hasard aimait bien leur jouer des tours, il le savait maintenant. "Mon pied et moi, on te pardonne si tu m’accompagne voir ce qu’il y a derrière cette porte…" dit-il en défiant gentiment Hestia du regard. Puis ses yeux se firent plus doux et implorants alors qu’il lui tendait une main. "Viens..."

@Hestia Carrow [TOPIC COMMUN] ϟ Yule Bal - Page 5 77819687

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Mention de @Caleb Rowle

A propos de mon RP
Prénom/Nom du personnage : Thomas Rowle
Mon personnage est avec Hestia Carrow
Résumé de mon RP : Thomas arrive au bal en compagnie d'Hestia (~~ils sont magnifiques ensemble~~ drama

), tout se passe bien entre eux jusqu'à ce qu'Hestia prenne ses jambes à son cou à l'idée de danser un slow avec lui. Ils se retrouvent au moment où la porte apparaît.

(yule ball)

Il ne se rend même plus tout à fait compte qu'il sont à un événement comme celui du bal Seamus, alors que seul le décor et la divine tenue de sa partenaire de soirée se font indices et rappels du lieu et de l'occasion, ses hazels ne se posent pas suffisamment sur les autres pour l'extirper de cette bulle intemporelle dans laquelle ces deux là sont depuis plusieurs minutes déjà. Et c'était comme si en réalité, l'irlandais n'avait fait qu'attendre ce moment depuis ces dernières semaines, depuis la dernière soirée qu'il avait pu passer avec Willow dans l'espoir et la hâte de pouvoir lui voler une soirée à nouveau et ce, sans la moindre honte ou regret. Il se fichait si l'envie de passer toute la nuit avec elle et qu'elle n'ait que l'envie réciproque de le faire avec lui puisse le qualifier d'égoïste, alors qu'il tient la sorcière dans ses bras et tout contre lui, il sait Seamus qu'il n'y a pas d'autre endroit où il préférerait être. Et c'est un drôle de sentiment qui s'empare de lui en le réalisant alors que ce dernier se convainc encore de son amitié réelle pour elle, il n'éprouvait pourtant pas cela avec autant de force et d'insistance avec ses autres amis, ni même avec Dean. Alors lorsqu'ils croisent la meilleure amie de Willow, Seamus se tait mais prie tous les dieux qu'elle ne lui vole pas sa cavalière parce qu'il y avait encore tant de choses à partager avec elle ce soir. Un coup d'épaule l'interrompt de ses pensées quelques instants, regard appuyé et agacé sur le serpentard déjà parti alors que Seamus balaie l'événement en haussant une épaule, il était avec Willow ce soir et personne ne lui gâcherait leur moment. C'est près de la fontaine que leur prochaine halte les mène et ses sourcils se soulèvent, il savait très bien qu'il n'y avait pas à douter sur ses effets magiques pour l'avoir lui-même testé quelques jours plus tôt avec Flora mais l'incertitude des propriétés restait à leur découverte alors que sous son regard aussi amusé que dérouté, Seamus voit soudain Willow doucement devenir invisible. Sa main attrape la sienne et la soulève devant lui au moment où cette dernière disparaît, laissant une impression chaude contenue entre ses doigts mais plus que la vision de sa propre paume vide, son regard se relève en direction de Willow. « C'est incroyable, y a trop de .. » choses à faire. Ce que la lionne a évidemment compris et ce, avec un peu plus de rapidité que lui tandis que soudain, elle lui échappe et dans la foule alors, l'irlandais ne discerne plus que sa robe et cette fleur accrochée à son poignet qu'il lui avait offert. Il se mord les lèvres en retenant son hilarité au moment d'assister au plus beau spectacle que Willow aurait pu lui offrir ce soir, une tarte à la viande sauvagement lancée sur le visage du serpentard l'ayant bousculé juste avant tandis qu'il n'en peut plus au moment où ce dernier s'exclame d'un cri bien plus aigu qu'il n'aurait du, il rit à gorge déployée Seamus et ce n'est vraiment pas discret. A peine alors a t'il le temps de réaliser ce que cette reine qu'il possède comme amie vient de faire, que sa main est à nouveau accaparée par la sienne non sans que ça ne le déplaise, attiré ailleurs. Et ils continuent de rire ensemble tout en s'éloignant rapidement, lançant quelques coups d'œil derrière son épaule pour encore voir le visage du visé agacé et recouvert de viande. Il a mal aux joues à force de sourire, les abdos qui se contractent et par merlin, une chose est sûre, il a envie de rire comme cela avec Willow des heures encore.

Essoufflés mais heureux, les voici à part et son sourire reste figé à ses lèvres tandis qu'il a le plaisir de la voir réapparaître progressivement au moment où il sent un baiser gracier sa joue. Son sourire est forcément plus doux, un peu plus bête mais toujours aussi heureux. « Tu déconnes ? C'était la chose la plus drôle que j'ai pu voir de toute la soirée.. » sa main s'était calée à son dos, doigts glissant de sa peau nue au tulle de sa robe bleue pour venir s'apposer au bas afin de l'amener un peu plus vers lui. « aucun n'aurait l'audace de recommencer si ils savaient quelle redoutable lionne tu es. » et son sourire se fait en coin, il se sent un peu idiot dans sa répartie mais incroyablement vrai à la fois, glissant une main anxieuse dans ses cheveux de peut-être passer pour un crétin. Et si son esprit lui hurlait de l'embrasser là, tout de suite, c'est un verre entre elle et lui qui lui interdit son geste alors qu'il la tenait toujours près de lui. « tu sais très bien que oui. » lui glissa Seamus en attrapant son dû, avalant d'une traite le contenant sans la moindre hésitation. Alors comme la première fois, il sent la magie s'infiltrer dans ses veines et faire effet, réécrire une part de qui il était de façon temporaire et venir apporter ses modifications surnaturelles à sa personne. Et il a chaud le lion, plus chaud qu'à l'ordinaire tandis qu'il se demande un instant si c'est de sa faute à elle – car évidemment ça l'est d'une part – mais lorsqu'il décale de deux de ses doigts son col, de la vapeur s'en extirpe et il se décale presque brutalement d'elle lorsqu'il a l'impression de prendre feu. « Me faut de l'air. » il souffle, devient surement tout rouge car ses joues prennent feu comme lorsqu'il a vu pour la première fois Willow en maillot de bain et le voici qu'il avance en direction de l'une des sorties en attrapant un cocktail alcoolisé qui ne réussit pas à le rafraichir. Une fois les pieds dans la neige, le grand air frais réussit à calmer les effets négatifs ressentis mais il remarque alors que des flammes lèchent sa peau et y demeurent, ses doigts glissant dans sa chevelure également désormais enflammée. Il se retourne pour regarder la sorcière l'ayant suivi et lui lâche dans un rire « you can say it now, i'm so hot. » se penchant pour attraper un peu de neige, celle-ci se met à fondre aussitôt et il craint en voyant Willow s'approcher de lui de la brûler. « Non attend, j'ai pas envie de te brûler. » mais quelque chose lui dit que c'est impossible et elle est désormais assez proche de lui désormais et têtue pour qu'il cède, relevant sa main face à elle afin de l'inciter à y mettre la sienne en parallèle. Ses flammes ne brulent pas la sorcière, sa peau rejoint la sienne dans une sensation de confort qui l'apaise lui et son feu et offre une chaleur tendre et enveloppante à Willow contre qui ses doigts s'appuient. « t'as de si petites mains. » et une moue dessine son visage en se rendant compte de son commentaire idiot. « en même temps tu fais presque la taille d'un gnome alors j'en suis pas vraiment surpris.. » encore une fois, il aurait pu se taire mais un rire dépasse ses lèvres car il trouve ça quand même vachement drôle de l'associer ainsi et de voir sa réaction. Sorcière qu'il attrape dans ses bras pour ne pas qu'elle boude ou contre-attaque physiquement. Ils sont pratiquement seuls au dehors et l'effet commencera bientôt à se défaire de lui mais pour le moment, il les enveloppe de la plus tendre des chaleurs s'alliant extraordinairement bien avec ces instants d'intimité et de complicité qu'il s'offraient tous les deux. Et ses doigts glissent à nouveau dans le dos de la sorcière, caressant sa peau nue d'une respectueuse façon qui n'avait pourtant rien à voir avec les gestes d'un simple ami, se penchant légèrement vers elle au moment de relever son menton d'un index, ses lèvres embrassant sa joue. Persuadé que rien ne pourra l'arrêter de continuer son chemin jusqu'aux généreuses qu'il n'avait pas encore eu la chance de faire siennes ce soir, profitant de chaque instant avec celle qui savait lui faire tourner la tête et ressentir plus qu'il n'avait jamais ressenti pour n'importe quelle amie.

A propos de mon RP
mon personnage est avec @willow fleming
résumé de mon RP : seamus voit willow la queen envoyer une tarte au visage d'un idiot, il prend aussi un peu de l'eau de la fontaine et se retrouve enflammé puis obligé d'aller dehors, les pieds dans la neige elle le rejoint et il a une très forte envie d'enfin l'embrasser.

Spoiler:

(yule ball)

La proposition lancée par Keira de boire un verre semblait être la bienvenue alors que le sien était désormais vide mais que surtout, la vipère avait l'air d'avoir son humeur soudainement changée. Et Bea tenta de suivre vainement les directions où son regard s'éloignait afin de repérer qui était le malheureux élu qui allait se voir gratifier d'un air suspicieux et mal accueillant de la part de Bea – soutient féminin avant tout – mais il lui fut impossible de savoir qui, ni où. « ça va ? » commença t'elle à lui souffler à demi voix, sachant très bien que Keira n'était pas du genre à se répandre en détails sur sa vie privée – du moins pas avec elle – mais elle était prête à écouter Bea et à râler avec elle si elle le voulait. Entre les buffets et la fontaine, la voici qui s'éloigne des enfants et attrape un cocktail fumant d'une jolie couleur mauve, un peu mystique malgré tout, accrochant son sourire à son bord pour s'en délecter toujours sous un regard observateur des lieux afin de découvrir le bourreau du cœur de la vipère. Seulement au loin, c'est un tout autre regard qui l'attire au moment de croiser le brun de ses yeux à lui, celui qu'elle commençait à craindre ne pas rencontrer ce soir. Malgré elle et malgré tout, un sourire trahit ses lèvres et son cœur s'emballe mais elle s'efforce à le dissimuler derrière son verre car elle n'était pas censée apprécier autant un simple – mais si intime – contact visuel. Sa démarche en sa direction réussissait à éclipser presque tout tandis qu'à sa plus grande surprise, Caïn vint se placer à ses côtés pour lui glisser un compliment près de son oreille. Et si la sorcière n'était pas la plus étonnée de son audace devant tout le monde, peut-être alors aurait-elle pu empourprer ses joues d'une couleur semblable à sa longue chevelure, relevant ses yeux bleus vers celui qu'elle sentait sincère, celui qu'elle avait espéré ravir de sa tenue lorsqu'elle l'avait choisie. Mais elle tentait de ne pas fondre complètement sur place Bea, ne pas entièrement craquer à nouveau - même si il était si beau dans son costume, par merlin - car c'était ça le nouveau deal après tout. Et pourtant, une promesse avait été faite et désirait toujours être comblée, l'envie de passer la soirée avec lui comme ils avaient su le faire aux dernières plus clandestines demeurait, profiter seulement de leur complicité et oublier le monde entier. C'est un regard de Keira qui la ramena pourtant à la réalité tandis que cette dernière s'était éclipsée à l'arrivée du serpent et quand bien même le clin d'œil de Caïn lui avait fait pincer les lèvres afin de dissimuler son sourire, la lionne s'enquit intérieurement au sujet de Keira en espérant qu'elle passerait quand même une bonne soirée. C'était par son regard qu'elle se rappelait – et semblait être la seule à le faire – qu'ils n'étaient pas seuls et bientôt, Seamus et sa meilleure amie entrèrent eux aussi en scène. Si les mots du sorcier la firent un peu rire, elle ne put s'empêcher de pointer ses yeux de deux de ses doigts puis sa personne afin de lui faire comprendre qu'elle le surveillait, enlaçant brièvement Willow d'une main entourant son épaule au moment d'échanger quelques mots. « Oui, toi aussi j'ai l'impression. » et un sourcil se releva de malice, sourire en coin, Bea ne l'avait pas vu aussi heureuse depuis des semaines et ô combien cela faisait du bien de la voir ainsi. Elle ne lui souhaitait que ces sourires par millier et était véritablement contente que l'irlandais sache les lui provoquer avec autant de facilité et de joie. Pour autant, elle le garderait à l'œil quand même, qu'il ne se fasse pas d'idées.

La lionne fut largement amusée par le jeu que ces deux là entreprirent près de la fontaine et profita de cette diversion pour relever son regard vers Caïn en train d'observer le groupe de musique d'un air qui ne semblait pas entièrement sincère. Alors elle joua le jeu, contourna sa table pour faire comme lui et attraper une fraise glacée sur l'un des plateaux tout en feignant ne pas être ici pour lui. « j'aurais bien envie de danser avec un adorable arrogant mais celui que j'ai en tête semble préférer observer les autres.. » un faux soupir dévala ses lèvres tandis qu'elle se concentrait sur sa fraise avant de la croquer, accueillant le sucre du fruit avec délice, un sourire pour le commenter lui mais également le regard que Caïn venait de lui offrir. Elle savait que le mot adorable ne lui plairait pas forcément mais c'était là aussi une façon de le taquiner. « you're so handsome tonight. » cette fois, sa voix s'était fait moins forte, toujours convaincue et habituée à leur discrétion – ce qui ne semblait pas être le cas du serpent. La diversion de la porte enchantée semblait avoir vidé le lieu de moitié et ce n'était pas sans lui déplaire, bien qu'avec moins de monde, n'importe qui d'observateur aurait pu plus rapidement les voir. Elle restait alors un peu anxieuse Bea, sans vraiment savoir comment appréhender les choses, confondue par la confiance que semblait avoir son ex petit-ami malgré les possibles conséquences. Cette urgence interne qui perdurait malgré tout et qui avait réussi à déjà tant gâcher ces dernières semaines, tiraillée entre le fait de faire encore attention et celle de ne plus y penser et seulement profiter. Elle savait que c'était un tout nouveau choix à faire ce soir et si Bea avait fait le premier, il y a plus d'un mois, leur brisant le cœur au passage, ce soir elle n'avait ni la force ni l'envie de le faire à nouveau. « je te fais confiance. » et ses mots détonnaient entièrement avec le reste de leur conversation et des airs légers qu'ils affichaient mais étaient pourtant porteurs de tant d'importance, elle espérait qu'il comprenne ce qu'elle veuille lui dire, que ce soir elle lui donnait le choix qu'elle n'avait pas su lui offrir en novembre. C'était à lui de décider ce qu'il ferait ce soir, qui il serait, lui mais aussi avec elle.

A propos de mon RP
mon personnage est avec elle est avec @keira selwyn puis @caïn flint.
résumé de mon RP : bea s'inquiète du revirement d'humeur de keira avant de voir caïn arriver près d'elle, les filles se séparent et willow accompagnée de seamus apparaît non sens ravir bea de la bonne humeur qui semble habiter sa meilleure amie. finalement, bea se tourne vers caïn pour continuer sa soirée et lui accorde un choix qu'elle ne lui a pas laissé dans le passé.

Spoiler:

(yule ball)

spoiler car j'abuse c'est long :

Ses yeux fuient vers les autres duos les entourant mais il est bien incapable de noter quoique ce soit, elle détient son attention toute entière, ne l'a jamais perdue à un seul instant ces dernières semaines. Et sa voix vient comme la douceur du miel répandre en lui une chaleur qu'il n'avait pas ressenti depuis longtemps, détendre l'organe qu'il avait pris soin d'enfermer sous une glace à l'épaisseur démesurée. Il entend son hésitation, ce ton nouveau qu'elle emploie avec lui et il sait que c'est de sa faute si elle se sent mal à l'aise, se convainc même que n'importe qui aurait pu être un meilleur cavalier pour Hermione même si cette simple idée le rend particulièrement jaloux sans qu'il n'en ait le droit. Et son silence est à nouveau pour elle tandis qu'il retient ce qu'il aurait pu répondre à n'importe qui à cet instant mais elle ne l'était pas et profondément, Theodore n'avait pas envie de lui faire de la peine en lui confiant qu'il aurait préféré ne pas avoir à la croiser. La vérité était qu'il aurait même aimé ne pas être ici, non pas seulement en sa présence à elle mais à cet événement alors que cette épreuve s'annonçait forcément, alors que les regards étaient sur eux deux une quatrième année de suite, alors qu'il était efforcé de se comporter avec dureté et distance avec elle. Seulement c'est la légère pression de ses mains sur la sienne et son épaule qui fit revenir son attention à son regard et il trouvait l'air plus difficilement respirable quand le chocolat de ses yeux était pour lui et rien que pour lui, lorsqu'il y décelait tout son inconfort et ses doutes. Son compliment ajouté ne lui rappela que ses manières oubliées par la singularité de son comportement et ses instincts en sa compagnie. La musique s'éleva, Theodore restait tendu au départ de leur chorégraphie qui débuterait d'ici quatre temps alors c'est juste avant son commencement qu'il énonça ses premiers mots « Tu ne l'as jamais été plus que ce soir. - le ton se faisait sincère et porteur d'un compliment qui ne savait proprement s'énoncer malgré la réalité qui était qu'elle lui ravageait le cœur par la beauté qui était la sienne, son ton se rembrunit pourtant au moment de continuer – Il ne s'agit que de quelques minutes, tu seras libérée d'ici peu. » le temps déclenchant les premiers pas à effectuer s'entend et tous deux s'exécutent comme le reste des participants, alors Theodore l'emmène dans une valse qu'il guide de toute sa hauteur et habilité, sa main restant attachée à la sienne au moment de la faire tournoyer une première fois. L'exercice parvient à être le plus facile qui soit après quatre années à s'y employer et mais difficile d'une autre part lorsqu'il est en contradiction avec l'effort surhumain qu'il emploie à embrasser à nouveau cette intimité avec la lionne qu'il n'avait cessé de s'efforcer d'oublier. Elle dans tous ses détails, ses sourires et la mélodie particulière de son rire, l'engouement de ses conversations et la profondeur de ses yeux chocolat. Elle est là, toute entière devant lui et ses yeux d'un bleu sombre et tempête ne peuvent plus regarder ailleurs tant elle est la seule à qui son âme s'attache à cet instant dans ce besoin si puissant de le faire après tant de temps. Et si l'expression de son visage demeure impassible, il y a certains détails qui trahissent la passion qui emballe son cœur à ce moment précis, par sa mâchoire qui se contracte quand il la contemple virevolter au loin avant de revenir tout près de lui, souffle épuisé qu'il ne peut que remarquer et ressentir glisser sur sa peau quand elle est à nouveau si proche, trop proche. Sa façon de danser avec elle qui se démontre volontaire et si appliquée car elle est un joyau qu'il expose aux yeux du monde, qui éclipse le reste des danseurs et éveille des ambitions en lui qu'il laisse pour une fois et un court temps, prendre place. Il s'imagine alors avoir le droit et la chance de pouvoir la faire danser jusqu'à n'en plus finir, dans des époques différentes et au fil du temps, avoir le délice de la contempler, encore et encore, et encore. Elle et son sourire qui lui soulève le cœur et brise un instant ce masque sur ses traits en une expression plus douce mais qu'il efface à l'instant où un tout autre temps s'élève, celui où ses bras encerclent la sorcière dont ses mains prennent appui sur ses épaules et il l'élève au dessus de lui pour ce qui n'est que quelques secondes à peine mais lui semble une douce éternité. L'intimité de leurs regards toujours joints sans réussir ni ne vouloir regarder ailleurs, il la contemple comme si c'était la première fois, comme si c'était la dernière fois. Et il en a le souffle coupé Theodore qui l'assure dans les airs dans sa façon de la soutenir, qui n'arrive pas un seul instant à détacher son regard du sien. Et peut-être alors peut-elle comprendre à travers son silence combien tout en elle lui manque, combien il regrette, combien il est obligé d'agir comme il le fait. Combien il l'aime et combien ça lui fait mal de l'aimer. Pourtant là, si près d'elle, il respire à nouveau, d'une façon qu'il n'avait pu faire depuis des semaines, il respire puis il étouffe sous sa raison faussée, sous le poids de ses regrets, il étouffe mais il retrouve une forme de paix à la splendeur de ses iris chocolatées pour lesquelles au plus profond de lui, il se sait prêt à se damner.

A propos de mon RP
mon personnage est avec @hermione granger
résumé de mon RP : il danse avec la fille qu'il s'empêche de tout son être d'aimer.

Spoiler:

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Fearless child, broken boy;
Tell me what it's like to burn.
♚moodboard de theodore

veritaserum wizards mb

Yule Bal

@Blanche Chevalier

Le blaireau ne peut retenir un sourire en coin quand sa lionne mentionne son tempérament imprévisible. Fierté et peut-être soupçon d’arrogance, nul besoin de formuler de manière audible qu’il aime qu’on le caractérise ainsi.
Prunelles qui roulent gentiment vers le ciel avant de répondre à la belle d’une voix taquine. “Pourquoi faut-il toujours que vous les femmes, soyez incapables de voir un compliment là où il y en a véritablement un ?”. Sourire malicieux qui se dessine avant d’ajouter “Et puis, dois-je te rappeler que je ne suis malheureusement pas à tes côtés tous les autres soirs ? Je ne peux complimenter que ce que je vois”. Avait-il osé ? Oui. Particulièrement de bonne humeur, Calder se plaisait à retrouver un semblant de complicité avec son ancienne amie d’enfance. Les blessures et cicatrices du passé semblaient avoir décidé de s’envoler pour ce soir. Ce qui était pour le mieux. Le brun avait l’impression que rien ni personne, ne pouvait venir gâcher ce moment.
Le compliment de Blanche le touche et il la remercie. Mais c’est surtout ce contact, venant innocemment épousseter son épaule qui accapare son attention. Geste insignifiant et pourtant, depuis combien de temps la lionne n’avait-elle pas pris l’initiative de venir s’avancer physiquement vers lui ? De réduire cette barrière invisible qui peinait à s’effacer ?
Distance raisonnable retrouvée et attention portée par l’agitation extérieure, c’est tout naturellement que Calder lui demande si elle souhaite se joindre aux festivités. Mais la réponse de Blanche s’oriente vers une toute autre activité : aller danser. Goût particulièrement prononcé pour la fête, c’est une proposition qu’il ne peut refuser. Son regard se tourne vers la piste qui semble leur tendre les bras. “J’espère que tu es en forme, nous avons du temps à rattraper”. Clin d'œil entendu avant de saisir la main de la lionne pour la conduire vers les danseurs encore présents. Plusieurs élèves semblent avoir pris la même décision qu’eux. Il en reconnaît plusieurs Calder mais son attention n’est rivée que sur sa cavalière. C’est par une valse qu’ils commencent les hostilités. De manière assurée, son bras vint se lover derrière Blanche, la guidant avec aisance au rythme de la musique, sans crainte de la faire virevolter. La soulevant et l’élevant vers le ciel, il prend soin de l’accompagner et de l’assurer à chaque pas. Leurs regards se perdent l’un dans l’autre et Calder ne voit plus que sa partenaire. Les souvenirs lui remontent, dans cette maison de bord de mer. Et il les murmure à Blanche, l’invitant à se plonger avec lui dans ces moments qui n’appartenaient qu’à eux par le passé. “Tu te souviens, quand nos mères voulaient absolument qu’on apprenne à danser. Ces heures passées à tes côtés, haut comme trois citrouilles, pour être capable, un jour, de te faire danser n’importe où”. Ils tournent à nouveau avant de la retrouver, plus proches que jamais, pour continuer. “Aujourd’hui, j’ai envie de les remercier pour ce moment”. Et naturellement, les corps des deux sorciers continuent leur danse. Les regards se séparent pour s’unir à nouveau la seconde suivante. Leur proximité n’a plus rien à voir avec celle qu’ils avaient quand ils étaient enfants. Une tension, différente. Une sensualité qui se dégage de leur duo. Le souffle court, non pas par cette danse mais bien par la présence de son amie d’enfance. La musique qui arrive à sa fin. La valse qui s’achève et pourtant ce moment unique qui reste suspendu hors du temps. Un bref silence permettant aux nouveaux danseurs de se mettre en place, aux autres de s’éclipser. “Prête pour un deuxième tour ?”. L’est-il lui-même ? Il ne saurait le dire Calder mais il veut continuer, il veut prolonger cette danse, encore et encore. Rester dans cette bulle qui n’est que la leur et ne pas rouvrir les yeux sur le reste de la soirée.

(c) a m i t y

A propos de mon RP
Prénom/Nom du personnage : Calder M. Duval
Mon personnage est entrain de danser avec @Blanche Chevalier

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L’anecdote d’Arthur au sujet de sa mère la fait doucement sourire. « Au moins, c’est courageux d’essayer ! » Padma ne connaît pas la famille du jeune homme : elle sait seulement qu’ils n’ont pas de pouvoirs magiques et qu’ils sont riches. Mais elle sait que comme tout ce qui a trait à lui, elle a envie de le découvrir. Si avant ce soir, elle avait encore essayé de se voiler la face par peur d’être déçue ou de se faire de faux espoirs, ce n’est désormais plus possible. Elle le sent, qu’ils empruntent doucement ensemble un chemin différent, ça devient de plus en plus clair. Elle est à la fois heureuse, excitée et anxieuse à ce sujet, mais ce qui est certain c’est qu’elle ne demande que ça. « Bien sûr que j’aurai un moment pour toi pendant les vacances… Ce sera avec plaisir. » Ses intentions et ses désirs sont au moins clairement posés, même si ça la fait rougir. Ils ne vont peut-être pas s’organiser dans l’immédiat, mais rien que l’idée de le revoir en-dehors du contexte scolaire l’emplit d’une joie indicible et, sans sa petite tête, elle a déjà tendance à faire ses plans. « Carrément pour les photos ! C’est vrai qu’il y a un peu de monde là tout de suite, mais je suis sûre qu’on pourra faire quelque chose de carrément fun. » En-dehors des clichés classiques, il y en a beaucoup d’autres à prendre pour conserver des souvenirs inoubliables. Mais en attendant, ils se retrouvent tous les deux vers la fontaine, à siroter tranquillement un verre de cocktail que la jeune femme trouve bien dosé. « C’est sûr qu’une semaine, c’est pas assez pour tout apprendre ! Tu as bien raison d’envisager déjà de revenir. J’avoue que de notre côté, quand on voyage c’est surtout pour l’Inde. Mais je me plains pas, c’est un pays absolument fascinant. Il y a beaucoup de choses à améliorer là-bas, je te le cache pas. Mais il y a aussi des traditions formidables et tellement de curiosités à découvrir. » Padma peut se montrer intarissable à ce sujet. Mais elle n’a pas envie d’ennuyer le brun, pas au moment où ce dernier salue une jolie jeune femme en levant son verre dans sa direction. Sans qu’elle puisse y faire quoi que ce soit, c’est un éclair de jalousie qui traverse l’irlandaise. C’est extrêmement stupide et elle le sait bien, pour une foule de raisons qu’elle serait parfaitement capable d’énumérer rationnellement à haute voix. Alors intérieurement, elle râle contre elle-même, même s’il y a des choses difficiles à contrôler dès que les sentiments se faufilent. Mais elle se sent aussitôt mieux au moment où le né-moldu se rapproche d’elle, murmurant à son oreille, glissant une main dans son dos. Immédiatement, elle sent un délicat mais délicieux frisson parcourir son échine. Qu’est-ce qui lui prend ? N’a-t-elle donc vraiment aucune expérience des sentiments amoureux ? Mais c’est tellement agréable. Sans s’éloigner d’Arthur, Padma jette un coup d’oeil par-dessus son épaule. Elle ne repère pas Parvati, mais elle veut bien le croire. Malicieusement, elle se penche à son tour vers l’oreille de son cavalier. « Seulement si tu me donnes des raisons valables de me plaindre de toi. » Puis elle s’écarte, contre son gré, mais souriant de toutes ses dents. Puis elle se lève, pose son verre vide et tend la main vers lui. « Allez, viens ! Ça doit être l’une des fameuses surprises dont tu parlais plus tôt. J’ai très envie de savoir ce que c’est ! » Sans réellement attendre son avis, la brune l’entraîne dans son sillage. Elle a bien envie de s’échapper un peu de tout ce monde, histoire de profiter d’un moment plus intime avec lui, même si beaucoup d’autres auront sûrement la même idée. En tout cas, elle en profite pour entrelacer ses doigts aux siens.

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A chaque instant le serpent regrettait sa présence sur les lieux. Il s’était dit qu’il valait mieux vivre chaque instant en Islande plutôt que de regretter mais à ses yeux, ce bal était le même que celui qu’on leur bassinait chaque foutue année et il n’en avait pas l’envie. Morose et de mauvaise humeur, il ne voyait même plus la beauté des décors, le nez perdu dans un verre qu’il aurait aimé sentir arrosé d’alcool plutôt que de jus de fruit. Il n’aurait pourtant imaginé tournant aussi inattendu pour sa soirée que d’entendre Victoire s’adresser à lui. Haine si ancienne qu’il ne se souvenait exactement l’origine, vaguement en lien avec sa propre relation avec Ethel et rivalité sur le terrain désormais obsolète, mais il ne s’était jamais vraiment imaginé lui parler. Il ne se posait pas la question en réalité, il y avait suffisamment d’élève au château pour qu’ils n’aient pas à se confronté. Il boit une gorgée par respect quand elle lève son verre en sa direction mais n’a pas le cœur à la fête, pas plus qu’il n’était ravi de sa solitude. Ils auraient dû être deux ce soir mais il avait tout gaché et Milena profitait de sa soirée seule quelque part dans la pièce tandis que lui broyait du noir par sa propre faute. « Un peu des deux, mais j’ai provoqué la dispute. » Il n’y avait pas vraiment l’un ou l’autre qui décidait de tout ça, c’était le fruit de plusieurs mois de tensions, de quelques hauts pour beaucoup trop de bas et de mots dépassant les pensées. Contrarié à l’idée d’exposer les détails de son couple à la rouquine, même si leur passé commun semblait s’être dissipé sous l’effet d’un oubliette, il lui demande pourquoi elle n’est pas seule. La réponse l’intéresse sincèrement pourtant, peut-être parce qu’elle lui offrait un échappatoire à l’ennui et la solitude de sa soirée ou parce qu’elle représentait un vent de fraicheur. Sa réponse ne l’étonne pas, du grand victoire. Ca faisait sens. « T’as bien fait mais j’promet pas d’être de très bonne compagnie. » Il boit une nouvelle gorgée de son verre dont les effets d’alcool inexistant se font ressentir.

Isaac le regard vers l’assemblée se laisse aller à une plainte supplémentaire en annonçant qu’il détestait les bals. Il était loin de s’imaginer le flot d’émotion et d’indignation qu’il soulèverait chez l’aiglonne qui se mit soudainement en tête de devenir l’avocate de ces événements qu’il n’appréciait pas. Il hausse les épaules quand elle lui donne des arguments, il se fichait bien de voir la moitié de l’école réunie sans se disputer. Les matchs de quidditch avait après tout le même effet. « T’es trop sensible Beale. » Il ricane finalement. Il ne se laissait pas attendrir par des quelques décorations, à la limite tout ce qui rapprochait à la culture islandaise trouvait grâce à ces yeux . « Moi, moins je vois tout ces gens et mieux je me porte. Personne se dispute parce que chacun s’occupe de sa petite personne et de son petit bonheur, au moins quand on se rassemble pour un match de quidditch on est là pour la même chose et dans un but commun. » Il en rajoutait des couches, bien plus amusé qu’au début de cette conversation pour la taquiner en faisant preuve d’une mauvaise foi sans nom.

Onze heure sonne déjà et la musique s’arrête sous la surprises générale, tandis qu’une porte apparait au milieu de la pièce. Surpris de savoir de quoi il peut s’agir, Isaac se laisse prendre au jeu, entrainé par la détermination de Victoire. « Allons y ! »

@Victoire Beale

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Un autre sourire en réponse au sourire malicieux de son ami, c’est si naturel maintenant, pour Blanche, de se laisser aller à quelques taquineries, quelques provocations, de venir jouer un peu plus au blaireau. Enfin, ça l’était redevenu, car bien avant tous les drames de la famille Chevalier, leur relation en était arrivée là, de manière plus innocente, bien entendu, mais il y avait toujours eu cette idée de chercher à piquer l’autre, à avoir l’ascendant, le dernier mot, comme ici. Petite moue faussement boudeuse, la lionne vient même croiser les bras, lorsque le blaireau lui annonce qu’il n’est malheureusement pas toujours à ses côtés.

“ Pourtant, ce n’est pas faute de t'avoir plus d’une fois convié à mes sorties nocturnes ! Mais il faut croire que tu as trop peur de venir avec moi.”

Bien entendu, la bouderie disparaît très vite, pour être remplacée par ce sourire que Calder ne connaissait que trop bien, celui de défis, qui, couplé avec son regard, ne venait que hurler silencieusement à Calder de passer une soirée avec elle, à braver les interdits, s’il en était capable, bien entendu. Et puis, prise d’un certain élan de confiance, la rouge ose, elle ose réduire la distance entre eux, pour la première fois depuis bien longtemps, depuis leurs retrouvailles, elle était à l’initiative du rapprochement. C’était anodin, comme geste, vraiment, de l’extérieur, rien d'inhabituel, beaucoup feraient la même chose s’ils voyaient un de leurs amis avec un peu de saleté sur son beau costume. Mais pas pour Blanche, parce que le contact, les rapprochements physiques n'avaient jamais été sa tasse de thé, pour des milliers de raisons et cette mise à distance de l’autre était encore plus présente lorsqu’il s’agissait de son ami d’enfance. parce qu’il lui rappelait des souvenirs douloureux, parce qu’il ravivait à chaque fois la culpabilité qui la rongeait depuis des années mais aussi parce qu'elle savait très bien qu’il y avait ce lien si spécial entre eux, qu’elle ne saurait définir mais qui l’effrayait plus qu’autre chose : parce qu’elle n’était pas prête, parce qu’elle ne voulait pas risquer de souffrir, et puis, son cœur était censé être pour un autre, bien que leur rupture l’ait brisée, une nouvelle fois, mais ils arriveraient à gérer ça non ?

Finalement, la française reporte son attention vers l’extérieur, en proie a un sacré dilemme, sa curiosité la pousse à aller voir ce qu’il se passe, lui dit que c’est la chance de sa vie, que ça ne se reproduira peut-être plus jamais, mais en même temps, pouvoir passer un peu de temps avec Calder, rien que tous les deux, est-ce que ça aussi, ça se reproduira un jour ? Finalement, l’affect l’emporte et voici que la lionne demande à l’homme près d’elle s’il pouvait la faire danser, et quand il répond par l’affirmative, elle ne peut s'empêcher de sourire, serrant doucement la main qui l’amène sur la piste de danse. Une valse commence alors, rien de bien méchant, pour des enfants qui ont l’habitude de les danser lors des grands rassemblements de la bourgeoisie anglaise ou encore française, et pourtant, il faut bien quelques secondes à Blanche pour lâcher prise, laisser l’homme du duo guider ses pas, parce qu’elle n’est pas du genre à se laisser faire, elle préfère avoir le contrôle et elle l’a toujours eu d’une certaine manière, pendant des années, alors oui, il lui faut quelques pas, pour se rassurer mentalement, sans lâcher des yeux le regard de son ami d’enfance, elle pouvait lui faire confiance, elle le savait, il était bon danseur après tout, et elle était en sécurité avec lui, elle ne pouvait pas en douter une seule seconde. Et c’est au cours de l’un de ses portés qu’enfin, Blanche cède, se libère de ce poids sur ses épaules, qu’enfin elle se laisse entraîner, ne réfléchissant plus du tout à ce qui se passe autour d’eux, entre eux, en elle.

Son palpitant virevolte, en même temps qu’elle, se perd, dans cette proximité qui renait, encore plus quand les souvenirs sont évoqués, dans un petit rire, la demoiselle se remémore, ces leçons passées avec Calder et Elias, enfermés dans cette salle de musique, par ce beau temps, eux qui ne voulaient qu’aller jouer sur la plage en contrebas de leurs maisons.

“ Je m’en souviens oui, surtout des moments où je t’écrasais le pied pour t’embêter et que ma mère était furieuse.”

Corps qui se séparent pour mieux se retrouver, Blanche n’a de cesse de chercher le regard de Calder, au fond d’elle, elle a si peur qu’il disparaisse, qu’il s'évapore et la laisse seule, mais après tout, ça serait bien mérité, après tout ce qu’elle lui a fait endurer non ? Heureusement pour elle, il n’est jamais très loin, vient toujours la rattraper, bien que cette fois-ci, leurs corps sont encore plus proches et il y a cette nouvelle sensation qui fait surface, celle des joues qui chauffent, alors que le cœur accélère et que le souffle se fait plus court mais c’est à cause de leur danse, n’est-ce pas ?

“ Je te suis dans les remerciements, elles ont bien fait de nous garder enfermer certains après-midi.”

Bien qu’enfant, ils n’avaient jamais apprécié, elle ne pouvait s’empêcher de se dire que sans ça, ils ne seraient pas là, actuellement. Et ce moment est si magique qu’il efface toutes les frustrations d’enfants qu’elle a pu garder en elle. La musique se stoppe finalement, les faisant s'arrêter également, le temps de reprendre leurs souffles, leurs esprits, avant que la suivante ne commence. Au fond, la lionne espère que Calder lui demandera de danser une nouvelle fois avec lui, parce qu'elle ne veut pas le quitter, elle ne voit que lui, à cet instant et ne veut pas retourner à la réalité, le voir s’échapper, lui échapper. Alors, c’est tout naturellement qu’elle lui répond que, pour lui, elle sera toujours prête, lorsqu’il ose poser la question. Ils vont pouvoir prolonger cette magie, et comme pour accentuer cette tension entre eux, voilà que la musique s'élève, plus lente, plus douce, de quoi leur laisser le temps de s’admirer encore et encore, alors, se laissant totalement aller une nouvelle fois, la gryffondor ne réfléchit plus et laisse les mots s’échapper, sans passer par la case analyse.

“ J’ai toujours aimé danser avec toi, tu sais ?”

A propos de mon RP
Prénom/Nom du personnage : Blanche Chevalier
Mon personnage est avec @Calder M. Duval

Tenue:

(yule ball)

La timidité qui les encercle et les étouffe au cœur de leurs retrouvailles se trouve bien vite éclipsée par le bonheur simple de se retrouver. Les sourires nerveux deviennent sincères, les gestes anxieux deviennent assurés et c’est là qu’ils peuvent enfin profiter de la présence l’un de l’autre et de cette chance qu’ils ont de pouvoir se retrouver après tout le temps qu’ils ont perdu. Leo a fait le premier pas en invitant sa sœur jumelle à danser, certes poussé par Theo, mais il ne tient qu’à eux de faire perdurer le rêve et de maintenir à flot ce qu’ils arrivent doucement à reconstruire. La peur, vilaine sangsue qui a la peau dure, persiste malgré tout, et peut-être que ça se sent parfois, mais quelque part, ça rend leurs retrouvailles plus réelles, les sentiments plus forts et les moments plus précieux. Quelque part, ça veut dire ‘moi aussi je tiens à toi, moi aussi j’aime ce moment, moi aussi je veux que ce soit parfait’ et quelque part, ça rassure Leo de savoir qu’elle est aussi angoissée que lui. La boule de son estomac se dénoue dès lors que sa jumelle pose ses mains sur ses épaules et que leurs mains s’entremêlent pour ne former qu’un, tout ce qu’ils auraient dû être depuis toujours. Il la compliment, Leo, sincèrement, parce qu’à ses yeux ce soir, aucune fille ne peut égaler sa sœur, elle est la reine dans son cœur. « Merci » Chuchote-t-il en retour à son compliment alors qu’un sourire vient étirer ses lèvres. « Do you see us? After all this time, we are together. Not to mention that we’re insanely beautiful. The world is ours, Lia. » Il la fait valser et tourner sur elle-même avant de la rattraper dans ses bras, il la rattrapera toujours. « Tu danses bien. Beaucoup mieux que moi. » Il esquisse un nouveau sourire alors qu’elle pose une question qui fait rater à son cœur un battement. Espérant qu’elle ne remarque pas son trouble, il soupire en espérant cette fois que sa réponse ne détruise pas leurs efforts et l’ambiance si douce qui règne entre eux. « Je pars à Boston dès qu’on rentre en Angleterre. J’ai besoin de le voir et d’avoir des réponses à mes questions. » Il marque une pause et lui offre un faible sourire avant de reprendre très vite, avant qu’elle n’ait pu réagir : « Mais je n’y reste pas, je reviens direct. Donc… peut-être qu’on pourra se voir, enfin si tu veux bien sûr ? » Il lui cache qu’il a trouvé un cadeau pour elle, ici, en Islande, et qu’il a hâte de lui offrir après toutes ces années passées à rater les anniversaires, les noël et toutes les autres célébrations. « Et toi, tu vas faire quoi ? » La musique ralentit, puis change, et le sourire de Leo renaît à l’idée qu’elle veuille partager une autre danse, ce qu’il s’empresse d’accepter d’un hochement de tête vigoureux alors qu’il referme sa main sur la sienne d’un air déterminé pour affirmer son envie de continuer à danser avec elle jusqu’à s’en faire mal aux pieds. « Anthony m’a invité il y a quelques jours, du coup on est venus ensemble en tant que… je sais même pas trop ce qu’on est. » Il s’arrête là et dévisage sa sœur dans l’attente d’une réaction à sa moitié d’aveu, à tout ce que cela implique d’être venu avec Anthony. « Mais c’est une conversation qu’on pourra avoir une autre fois » s’empresse-t-il d’ajouter, pas sûr d’être prêt, finalement, à parler de lui, d’eux et de tout ce qu’Anthony provoque en lui avec sa sœur. Pas ce soir du moins. Alors, il continue un moment de la faire valser, sans rien se soucier d’autres que de ne pas lui marcher sur les pieds et continuer de la faire tournoyer au rythme de la musique. Puis, Ophelia vient finir de rendre ce moment magique par cette phrase, ce merci qu’elle lui offre et qui vient faire vibrer son âme. Il se sent enfin complet, Leo, mieux qu’il ne l’a sûrement jamais été. Il n’a besoin de rien de plus que de ça pour se sentir véritablement heureux. Sa jumelle, là, Anthony à quelques pas d’ici, et tous ses amis. Il adresse une petite pression à leurs mains liées et lui offre un sourire avant de poursuivre d’un ton grave « Je te promets que je laisserais plus tout ça nous séparer. » La promesse est grave, peut-être trop lourde à porter au vu de leurs caractères respectifs, mais ce soir, elle est sincère, et c’est tout ce dont il a besoin. La musique s’arrête et le cœur de Leo commence déjà à se gonfler de nostalgie à l’idée de devoir se séparer d’elle mais il n’a pas le temps d’y réfléchir davantage qu’elle enroule ses bras autour de lui pour l’entraîner dans une étreinte. Si Leo ne comprend pas tout de suite, il n’y a qu’une demi seconde de battement avant qu’il ne referme ses bras autour d’elle pour la serrer contre lui. Une image d’eux, plus jeunes et dans cette même position s’impose à son esprit et le pousse à la serrer un peu plus fort, comme pour ne jamais plus oublier la sensation de se sentir véritablement complet près d’elle. « C’est à ça que servent les grands frères non ? » Lâche-t-il à voix basse dans une tentative de plaisanterie. « Tu m’as manqué aussi, beaucoup. » Il desserre enfin son emprise autour d’elle et se détache un peu, mais reste suffisamment prêt pour pouvoir approcher son visage du sien et déposer un baiser sur son front. « Je sais qu’on peut pas remonter le temps pour rattraper tout ce qu’on a raté et changer le passé, mais j’veux vivre les trucs importants avec toi maintenant. » Une manière détournée de dire je t’aime et je suis désolé à la fois, de dire qu’il a envie qu’ils soient un frère et une sœur à nouveau et qu’ils règnent ensemble sur le monde, comme ça aurait toujours dû être le cas. Il secoue la tête pour chasser l’émotion qui commence à se former dans sa gorge et observe le buffet à quelques mètres de là ; « Tu veux boire un truc ? » Il s’approche et récupère deux verres, puis cherche Theo du coin de l’œil sans le trouver « J’vais devoir payer une Bièraubeurre à Nott pour tout ça » il taquine à nouveau alors que cette fois, il observe chaque garçon qui tenterait de s’approcher de sa petite sœur. « T’as prévu de danser avec quelqu’un ou je peux te garder avec moi encore un peu ? »

A propos de mon RP
mon personnage est avec @ophelia burgess
résumé de mon RP : leo est avec sa soeur et danse. ils partagent un moment frère/soeur avant de rejoindre le buffet à la fin de leur deuxième danse.

Spoiler:

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pretty boy ☩

anger was better than Gears better than grief, better than guilt.

veritaserum wizards mb

« Tu serais déçue, si c’était toi ? » Bien entendu, Harry entre aussitôt dans la plaisanterie. Parce que c’est Lavender, parce qu’ils se connaissent depuis qu’ils ont onze ans, parce qu’il est à l’aise avec elle. S’il avait été incapable de faire ce genre de blague, ce serait justement ce qui pourrait mettre la puce à l’oreille d’une personne un tant soit peu attentive. Là, il est détendu, observant les alentours, profitant de l’instant présent et riant aux éclats. En vérité, il n’aurait peut-être pas pu rêver mieux qu’une amie pour être à ses côtés lors de ce bal si symbolique. Pour conserver de jolis souvenirs, la jeune femme n’hésite pas à mitrailler et effectivement, le brun comprend pourquoi. « Oui, j’espère seulement avoir l’air relativement potable sur les clichés, ce serait déjà bien » plaisante-t-il. Reposant son assiette désormais vide d’une tarte qu’il ne connaissait pas et qui semble être une spécialité islandaise, Harry se tourne vers Lavender. « C’est une super idée ! Quand j’ai eu le premier album de mes parents, je pouvais m’émerveiller pendant des heures de les voir bouger. Ça devient plus qu’une simple photo, c’est comme si on revivait l’instant présent. » Et c’est magique, c’est le cas de le dire. Mais les souvenirs, il faut déjà les créer dans l’instant présent et le jeune homme invite sa cavalière à une danse. Sa main dans la sienne, il l’entraîne vers la piste en slalomant à travers les différents groupes. Il y a du monde, mais il s’amuse bien. « Je me suis entraîné exprès ! » précise Harry en souriant. Il ne sera jamais un excellent danseur, mais il y a quand même eu beaucoup de progrès depuis ce désastreux bal de quatrième année avec Parvati - laquelle, quatre ans après, ne manque pas de continuer de le charrier à ce sujet. En tout cas, la soirée semble presque se mettre sur pause et un air d’incompréhension se peint sur le visage du rouge et or. Apparemment, il y a une autre surprise prévue et il tourne un regard interrogateur vers la brune, laquelle affirme préférer rester ici. « Ça me va très bien ! » L’idée de s’aventurer dans le froid polaire ne le tente pas beaucoup non plus. Et contrairement à son tout premier bal, il s’amuse plutôt bien. Quand c’est finalement l’heure d’un slow, Lavender semble avoir une idée plus drôle en tête. Au beau milieu de cette musique douce et romantique, c’est une danse totalement décalée qu’ils entreprennent. Si Harry n’a pas forcément d’idées de mouvements, il suit en revanche volontiers sa cavalière si spontanée et rigolote. Ils ne suivent pas du tout le rythme et s’attirent probablement des regards de toutes parts, mais pour l’instant ça n’a aucune espèce d’importance. Il rit, c’est tout ce qui compte, du moins jusqu’à ce qu’ils s’emmêlent les jambes, que Lavender semble se prendre dans sa robe et qu’il tente au mieux de la rattraper dans sa chute. Ils tombent finalement tous les deux mais heureusement, c’est elle qui est sur lui et pas l’inverse. C’est précisément à ce moment-là que leurs lèvres se rencontrent par inadvertance, mais le contact se prolonge quelques secondes sans que le lion réagisse réellement. Puis la sorcière finit par relever la tête et laisser échapper un petit juron, avant d’éclater de rire. C’est aussi le réflexe de Harry, lequel ne voit là qu’une anecdote irrésistiblement drôle. « Tu sais, si tu voulais un baiser du survivant, il suffisait de demander. » À quoi bon en faire un malaise et se prendre la tête ? « Finalement, on aura quand même un peu eu un vrai bal. » Tant bien que mal, ils finissent par se redresser tous les deux. Il l’aide à réarranger sa robe avant de dépoussiérer son propre costume et de se passer une main dans les cheveux. « Rien de cassé ? Allez viens, je t’emmène prendre un nouveau verre, c’est bien mérité après cette chute magistrale. Je suis sûr que nos amis vont nous parler pendant des siècles de ça. »

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Yule Bal

@Harry Potter

◊ ◊ ◊

Danse déchaînée, moyen salvateur pour enlever toute pression et autre mot de l’esprit. Se moquer des regards des gens et faire ce qui lui plaisait. La lionne avait appris avec le temps à ne pas penser au jugement des autres sur sa personne, femme indépendante qui n’avait pas besoin de l’approbation d’une personne qu’elle connaissait à peine pour faire pour prendre sa vie entre ses mains. Destin dont seul Lavender aura le droit de dessiner de ses propres mains. Complètement décalée face au rythme de la musique, ses hanches qui se déhanchet et jouant avec ses mains. Elle a ce rire si cristallin, si enfantin qui transperce la barrière de ses lèvres face à la situation avant de brusquement se prendre les pieds dans sa robe, n’arrivant pas à se rattraper, fonçant tête la première, finir au sol dans les bras du survivant à lui déposer un baiser sur les lèvres. Situation improbable, un million de chances que la scène se déroule de la sorte et pourtant ce fut le cas. Deux personnes toujours au sol au milieu de cette piste de danse, certain duo s’étant arrêter pour les observer. Aucune honte ressenti pour miss Brown, qui avec le temps avec connu bien pire et ce n’était sans doute pas la dernière fois qu’on la dévisagerait de la sorte, venant même limite faire un coucou de la main à ceux qui la dévisageait d’un air un peu trop méprisant. Si elle se moquait de ce qu’on pensait d’elle, la lionne ne supportait pas pour autant ceux qui se permettait de juger ouvertement, essayant la plupart du temps de les faire se sentir en quelque sorte, humilié ou du moins mal à l’aise. « c’est vrai que j’en ai toujours rêvé » dit-elle pour répondre à Harry. Presque heureuse d’avoir pu partager ce moment, nouvelle anecdote qu’ils ne seront pas prête à oublier de si tôt, nouveau souvenir et plus que tout la possibilité dorénavant d’avoir une fois dans sa vie embrassé Harry Potter. Chose qu’elle ne manquera pas de répéter pour en rire plus qu’il n’en faut, dans toute la splendeur qu’était Lavender. Elle avait ce souvenir comme sans doute la plupart des jeunes filles d’avoir eu un coup de coeur pour le jeune homme, crush d’entant, d’une âme encore si insouciante et qui avait du lui faire des avances les moins discrètes possible. Coup de coeur partager avec Parvati, lui cédant ouvertement la place pour ce bal en quatrième année. « parce que tu en doutais encore » finissant par se relever, l’air presque vexée face aux paroles d’harry mais très vite son sourire réapparait sur son visage de poupée, elle réarrange sa robe, commençant à s’éloigner de la piste de danse. « sans doute quelque bleu demain mais ça va » pouffant une nouvelle fois en se mémorisant le passage dans sa tête. « oh non … je les ai oublié eux » détournant le visage pour essayer de repérer ses amis, savoir s’il avait assisté à la scène entière mais aucun visages proches ne semblaient dans les parages, presque soulager l’espace d’un instant. « j’crois qu’ils ont pas vu » dit-elle en détournant le regard. « mais ça va se savoir tôt ou tard » sachant qu’elle serait sans doute la première à le raconter dès qu’elle retrouverait Parvati au cours de la soirée. Attrapant le verre, elle en bois une gorgée, encore légèrement essoufflée, son regard venant à nouveau regarder la salle au complet, apercevant ceux parties revenir et ses yeux se posent sur la fontaine, au coins de la salle. « t’as déjà gouter à l’eau de la fontaine ? » Demanda-t-elle à Harry. « apparemment elle a des propriétés magiques » sa curiosité qui était piqué, pas encore eu le temps d’essayer. « tu veux tenter ? » Ses iris plongeant dans ceux de Harry. « ça se trouve tu vas devenir encore plus beau que maintenant » elle le charrie la lionne, dans un ton d’amusement, comme elle le fait avec tout le monde, mettant au défi le lion de la suivre alors qu’elle vient hausser des épaules, reculant vers le lieu de la fontaine.

(c) oxymort

tenue:

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April &
Others

Yule Bal

Un petit rire se fit entendre à l’évocation que Skye était un ventre sur patte. C’est vrai qu’elle mangeait assez bien et ne se refusait rien ! Au milieu de ces autres adolescentes qui voulaient faire attention à leur ligne coûte que coûte, Skye était une vraie bouffée d’air frais pour April qui arrivait ainsi à ne pas penser à tout ça elle qui pourtant ressentait un certain complexe avec ses rondeurs. Skye à côté paraissait si sûre d’elle d’une certaine manière que ça faisait du bien à l’aiglonne qui essayait de penser comme sa petite-amie, de se détendre sur bien des aspects dont celui-ci. « C’est donc pour ça que poufsouffle te va aussi bien, tu es proche des cuisines. », encore un rire accompagnant sa phrase, elle se sentait un peu plus détendue la jeune fille.

La soirée se continuait donc au buffet, leur endroit favoris. « Oh ? Pourtant c’est pas mauvais le sirop de betterave, mais je suis peut-être étrange... », souvent vu comme bizarre, même ses goûts pouvaient l’être. Ça l’avait sortie de ses pensées et son observation de la piste de danse et Skye revint sur le sujet en faisant part d’une certaine manière de son envie de danser quand bien même elle n’était pas douée. April hésitait, pourtant elle avait déjà danser devant d’autres personnes, mais la jeune fille ne se sentait pas gracieuse ou même douée alors ça la gênait toujours, quand bien même elle était là pour s’amuser avant tout.

L’événement organisé par le village mit un peu sur pause la discussion du couple et April finit par dire qu’elle ne voulait pas sortir. Trop froid. Elle préférait finir son gâteau tout en observant le monde, évitant toujours un peu Skye par timidité. Mains finalement liées, elle ne pouvait plus fuir et au fond elle ne voulait pas. Piste un peu plus vide, la musique reprenant, l’aiglonne suivit celle qu’elle aimait sans dire un mot même si la teinte rouge de ses joues trahissait ses émotions. « J’espère ne pas te marcher sur les pieds. », elle n’était pas très adroite, mais elle essayait de suivre la cadence et Skye sans lui marcher dessus. Le sourire était présent, la gêne s’envolant à chaque pas qui la rapprochait de plus en plus de la blairelle comme si plus rien autour n’existait. Il suffisait simplement de sauter le pas… Son regard ancré dans celui de celle qui était plus grande qu’elle, April se laissait plus ou moins guidé lors de cette danse car ça l’aidait à se détendre.

Pando

Tenue:

A propos de mon RP
Prénom/Nom du personnage : April Gainsborough
Mon personnage est avec @Skye Lampard
Résumé de mon RP : April et Skye discutaient près du buffet puis elles sont parties danser après que la piste se soit un peu vidée.

(yule ball)

L’impulsivité se mêle au besoin de protéger, ce même besoin parfois qui la poussait à faire preuve d’une violence qu’elle peinait à maîtriser. C’est ce duo explosif qui pousse la lionne à chercher le serpent ayant osé percuter Seamus un peu plus tôt, jusqu’à s’enfuir avec son ami tout en riant aux éclats. Elle a parfois peur d’en faire trop Willow, de se montrer trop protectrice des siens, trop impulsive, un peu trop tout, finalement. Alors un soupir de soulagement la quitte en même temps que son sourire ne s’étire quand elle réalise que le lion semble avoir apprécié ce qu’elle venait de faire en même temps que sa main dans son dos ne vient lui arracher quelques frissons. Elle plie son bras pour lui montrer les muscles qu’elle n’a pas, redressant légèrement le buste. « T’as vu ça ? Ils devraient tous trembler devant mes muscles. » Riant, c’est finalement au tour de Seamus de tester les propriétés magiques de l’eau qu’elle venait elle-même de goûter. Alors que tout son corps est à nouveau visible, elle s’écarte légèrement pour pouvoir l’observer alors qu’il vide son verre. Rien ne se passe pendant quelques secondes à peine avant que soudainement, le lion ne devienne un peu plus rouge. De la vapeur se faufile hors de son col quand il tire sur celui-ci sous le regard amusé de la née-moldue avant qu’il ne décide de sortir pour prendre l’air. Forcément qu’elle le suit, Willow, incapable de se défaire de sa compagnie maintenant et désirant également voir ce qu’il adviendrait de ces drôles de capacités qui étaient siennes pour quelques minutes. Quand ils quittent le chapiteau, un courant d’air frais vient frapper la sorcière et la faire frissonner pour des raisons bien différentes cette fois alors que le froid de l’Islande se fait bien plus mordant que lors de son arrivée. Son regard se pose à nouveau sur l’irlandais alors que désormais, même ses cheveux sont enflammés. « Wow… ça te brûle pas trop ? » Curiosité véritable qu’elle éprouve, elle ne peut que rire et secouer la tête face aux mots du sorcier avant de faire quelques pas vers lui. Elle est incapable de résister et cherche sa proximité, convaincue qu’il ne la brûlera pas même si Seamus ne semble pas aussi sûr de lui. « Tu ne me feras pas mal. » dit-elle en accrochant son regard au sien, certitude qui la saisit alors. C’était Seamus, après tout, et elle était convaincue que jamais il ne lui ferait de mal volontairement. Approchant sa main de la sienne, elle la pose contre celle-ci alors que sa respiration se coupe une seconde sous l’effet de la surprise. Willow ne s’attendait pas à une telle sensation, à cette chaleur si particulière qui englobe sa main et la fait se sentir entourée d’une chaleur tendre, lui donnant la même impression de sécurité que celle éprouvée lorsqu’elle était entourée des bras d’un être aimé. « You’re really hot. » lance-t-elle avec amusement quand son regard croise celui de son ami. Sa bouche s’étire en un rond presque parfait suite à la remarque de Seamus, partagée entre l’amusement et l’envie de lui faire regretter ce qu’il venait de dire. « Moi, un gnome ? J’y peux rien si t’es un GEANT en fait.. puis déjà, t’as l’air d’avoir oublié que je suis redoutable ! » Alors qu’elle s’apprêtait à le pousser légèrement, elle se retrouve attirée dans les bras de l’irlandais et forcément, tout est un peu trop vite oublié. Son rire se meurt entre ses lèvres alors qu’elle est à nouveau trop proche de Seamus. Sa main se pose sur son torse, à la hauteur de son cœur, alors qu’à nouveau tout ne s’éclipse autour d’eux. C’est d’autant plus flagrant maintenant que la chaleur émanant de son ami ne l’entoure totalement, lui donnant cette impression d’être au sein d’un cocon que rien ne pourrait atteindre. Son autre main remonte le long de son bras et se pose sur son épaule, iris levés vers son cavalier qui laisse ses doigts vagabonder dans son dos dans des mouvements tendres. Willow ne peut que se laisser faire, suivant volontiers le mouvement de son doigt relevant son menton vers lui alors qu’elle retient sa respiration quand ses lèvres se posent sur sa joue. Soudain, elle a l’impression que son cœur se fait trop gros pour sa cage thoracique tant il bat fort pour lui. Enfin, elle retrouvera ses lèvres contre les siennes et les sensations si particulières qu’elle éprouvait quand ils s’embrassaient, baiser qu’elle attendait depuis le début du bal – depuis qu’elle l’avait embrassé pour la dernière fois, même, si elle devait être honnête. Les lèvres du lion ne sont plus qu’à quelques millimètres des siennes, main de la née-moldue qui remonte dans son cou pour se poser sur sa joue qu’elle caresse du bout des doigts.

« Enfin je te trouve Seamus ! On te cherchait pour... » La voix de Dean qui se coupe en remarquant la posture des deux lions alors que Willow ne s’écarte sans doute pas assez rapidement. Sans vraiment le réaliser, c’est un regard noir qui accueille le gryffondor, frustrée d’avoir encore une fois été interrompue alors que Seamus était sur le point de l’embrasser. « Laisse tomber, c’est pas si important que ça ! Amusez-vous bien ! » Elle ne loupe rien du clin d’œil lancé à son cavalier et qui ne fait que la pousser à rougir un peu, gênée par cette interruption. Seulement son regard croise celui de l’irlandais et toute gêne disparaît totalement, Willow qui éclate de rire en posant son front contre son épaule. Elle n’arrivait pas à être mal à l’aise avec lui, impression que ça lui était totalement impossible. Quand elle se redresse, elle se mord légèrement la lèvre, consciente que leur moment venait d’être gâché – même si elle espérait qu’il y en ait d’autres avant la fin du bal. Alors que son rire se calme, elle est frappée par un souvenir qu’elle avait presque oublié. « J’ai failli oublier ! J’ai quelque chose pour toi. Enfin pas vraiment… Enfin un peu. » C’était sans doute un peu flou alors elle tend la main dans la poche de sa robe cachée par les nombreux plis de celle-ci et en sort une petite boîte. « Je suis passée par le village tout à l’heure et ils vendaient ces petites boîtes qu’on peut ensorceler pour en faire sortir une chanson une seule et unique fois. » Elle est un peu gênée, Willow, pas réellement sûre que ça lui plaira, mais il était trop tard pour renoncer de toute façon. « Je me suis dis que… que l’Irlande te manquait peut-être. » Elle pose la boîte au sol et l’ouvre alors. Aussitôt, quelques notes d’une chanson traditionnelle irlandaise se font entendre et elle relève la tête vers Seamus. « J’imagine que tu es un véritable pro et que tu pourras m’apprendre sans mal, pas vrai ? » Sourire amusé qui étire ses lèvres, elle espérait que ça lui plaise. Qu’importe qu’ils se retrouvent tous les deux à danser dans la neige dans la nuit froide d’Islande finalement, Willow qui est prête à aller n’importe où, du moment qu’elle pouvait passer du temps avec lui.

A propos de mon RP
Prénom/Nom du personnage : Willow Fleming.
Mon personnage est avec @Seamus Finnigan
Résumé de mon RP : Willow finit à l'extérieur avec Seamus, ils sont sur le point de s'embrasser mais sont interrompus par Dean. Willow offre à Seamus une petite boîte contenant une musique irlandaise et l'incite à lui apprendre à danser.

Spoiler:

yule ball ;
w/everyone

Il n’y avait sans doute pas d’étudiant aussi heureux que lui ce soir alors qu’il était là, entouré des personnes les plus importantes de sa vie, un cocktail à la main et toujours une bonne blague au bord des lèvres. Noah ne pouvait pas rêver mieux, c’était certain. Ou alors pouvait-on ajouter une jolie brunette à son bras – ou une blonde ou une rousse, il n’était pas difficile – pour parfaire le tableau et s’amuser quand ses amis préfèreraient se dévorer les yeux plutôt que danser mais la vérité était qu’il ne lui fallait rien de plus pour avoir le sourire et se sentir léger. Il tira la langue tel le gamin qu’il était à Levi qui honorait la présence de Connor et sa solidarité au moment où Noah lui avait préféré ne pas froisser sa meilleure amie, juste prévoyant quant au fait de recevoir une possible vengeance de Maisie. Seulement il ne faisait pas de préférence entre eux deux et n’en ferait jamais, chose que les poufsouffles savaient très bien depuis le temps. Echappant à Ernie roucoulant avec leur autre amie en poussant tout le monde sur la piste de danse, le garçon profita de la proximité retrouvée avec Connor pour s’assurer qu’il allait bien. Et il crut presque à ses mots jusqu’à ce que le blaireau détourne l’attention sur lui en lui posant une question sur ses projets de flirt, ceux-là même sur lesquels il n’avait pas préparé. Noah vivait au jour le jour après tout. Il fronça d’abord les sourcils, conscient que son presque frère évitait surtout un interrogatoire plus poussé et si le sorcier hésita un instant à revenir sur le sujet, le regard que ce dernier lui lança et sa main sur l’épaule eurent suffisamment d’effets pour qu’il mette de côté ses inquiétudes, du moins pour l’instant. « J’sais pas, j’hésite encore » lui répondit-il avec un clin d’œil tandis qu’il parcourait déjà la salle des yeux à la recherche d’une silhouette en particulier, celle qu’il était décidé à embêter encore et toujours jusqu’à la faire craquer. « Mais j’écoute les suggestions si jamais » ajouta t’il en haussant les épaules dans cette attitude nonchalante qui lui ressemblait bien finalement. Bien trop. Wheeler approchant à grands pas, le brun s’éloigna naturellement de quelques pas en plaçant une main sur son verre comme une manière de protéger son contenu alcoolisé de la professeur, souriant sans mal en voyant Maisie et Levi danser et rire ensemble, content de voir que la jeune femme profitait pleinement de ce bal en compagnie du blond et de ses deux meilleurs amis, content aussi de ne pas la voir au bras de n’importe quel crétin qui ne mériterait pas sa perfection. Il se savait possessif avec elle, Noah, mais il ne souhaitait que le meilleur pour elle et personne n’était à la hauteur de ses qualités selon lui alors oui il avait l’habitude d’hausser les sourcils dès qu’un sorcier s’approchait de trop près mais il en avait le droit, pas vrai ? Ou en tout cas, il se le donnait. Un œil toujours sur Connor au cas où ça tournerait mal avec la métamorphomage, il y avait cette envie naturelle de le protéger mais elle ne resta pas longtemps et le Grimshaw reprit sa place aux côtés de ses amis et commença même à bouger, se déhancher, Noah riant simplement à ses mouvements totalement déconnectés, talent pour la danse que tout ce petit groupe semblait partager. « Woohooooo ! » s’exclama le bouclé en levant un poing victorieux dans le ciel pour une raison qui lui échappait mais allait-on le questionner ici, au milieu de cette foule ambulante, le groupe de musique leur transperçant les tympans à chaque note trop forte ? Absolument pas et c’était ça aussi, la beauté de ce moment à ses yeux. « Le premier qui s’arrête de danser a un gage ! » lança t’il entre deux paroles chantées, certain que ses amis se prêteraient au jeu parce qu’ils étaient comme ça et qu’aucun ne se dégonflait en général. Ici ce serait au plus endurant et s’il était sûr de perdre face aux gaillards qu’étaient Levi et Connor, il s’en fichait le brun puisque le principal était toujours de s’amuser.

Des actions et des défis qui s’enchaînèrent encore pendant quelques chansons, il embarqua Maisie dans un slow avant de se lasser du second et de faire le fou à ses côtés jusqu’à retrouver les garçons avec qui il était arrivé et quand au loin, son regard bleuté se posa sur une vipère – la vipère – un sourire s’étira sur son visage, une idée bien précise en tête. « J’vous abandonne cinq minutes les gars. Si j’reviens pas, venez me chercher surtout ! » dit-il en s’adressant à ses amis qui comprendraient sans doute très vite le pourquoi du comment de cette consigne lorsqu’il atteindrait sa cible du soir et, avouons-le, sa cible préférée. Elle allait le tuer pour ça comme elle avait certainement toujours envie de le tuer de toute manière mais elle était belle, Ophelia, ce soir et il ne pouvait pas s’en empêcher, il fallait qu’il lui parle. Et elle n’était pas seule visiblement, ce qui ne le retint pourtant pas d’avancer dans sa direction et de laisser ses yeux admirer sa robe blanche. Ou grise, il n’aurait pas su dire avec cette lumière mais qu’importait la couleur, juste la forme lui allait à la perfection. Elle le savait, il n’en doutait pas, et c’était cette confiance aussi qui l’attirait chez elle – entre autres choses qu’il n’avouerait pas autrement que sur le ton de la rigolade. Il entendit la fin de la phrase de son cavalier du moment et sauta évidemment sur l’occasion pour rejoindre cette discussion à laquelle il n’était pourtant pas convié. « J’allais justement lui demander sa main » Noah n’était pas idiot – pas totalement – et avait choisi ses mots pour faire rager non pas un seul Burgess mais deux. (Ses amis étaient au courant si jamais il disparaissait sans laisser de trace). « Pour danser » ajouta t’il sur le ton de l’évidence en voyant leurs têtes qui, au passage, n’avaient pas de prix. « T’es ca – » Le -non resta en suspens et il préféra un « T’es pas mal dans cette robe » pour garder quelques secondes de vie. Du moins jusqu’à sa prochaine réplique puisqu’apparemment, il était en forme ce soir. Est-ce que ça étonnait quelqu’un ici ? Sans doute pas. Dans une révérence totalement improvisée qui ne lui allait pas du tout – mais c’était un geste normal dans leur monde de sang-pur n’est-ce pas ? – le poufsouffle tendit sa main et demanda formellement « M’accorderiez-vous cette danse miss Burgess ? » en se retenant de pouffer de rire à sa propre attitude et quand elle ne répondit pas tout de suite, il rajouta plus familièrement. « Oh allez Burgess, juste une et après je te laisse tranquille… jusqu’à la prochaine fois » Il ne fallait pas trop lui en demander non plus. Cependant Ophelia était accompagnée et s’il n’était pas un art en matière de principes et valeurs, on lui avait appris la politesse. « Enfin, si ton cavalier est d’accord » « Je te jure qu’il n’arrivera rien à la princesse » Il évita tout contact avec Ophelia à ce surnom qu’elle détestait mais qu’il prenait plaisir à lui donner depuis plusieurs jours, pinçant les lèvres pour ne pas se trahir, sachant qu’elle devait déjà le fusiller du regard et qu’il mourrait sur place s’il osait croiser ses yeux. Noah comptait sur l’esprit de contradiction de la belle pour l’attirer dans ses bras – sur la piste de danse – et tant pis si ça voulait dire en payer le prix. Elle valait le coup de prendre des risques même s’il n’en avait pas encore conscience.

résumé:

veritaserum wizards mb

« Crois-moi que je suis ravi d’avoir aidé à exaucer l’un de tes rêves. » Harry ne se gêne pas pour continuer la plaisanterie, parce que c’est à son avis ce qui deviendra bientôt une anecdote beaucoup trop drôle. L’absence de malaise est toute naturelle, ce qui rend les choses tellement plus simples. Les deux rouges sont toujours en train d’en rire, et c’est sans doute la seule chose qui compte. « Si j’avais eu des doutes, ils auraient totalement disparu. » Le jeune homme adresse un clin d’oeil à son amie, quand même soulagé d’être à nouveau sur ses deux jambes. Maintenant qu’ils ont tous les deux plus ou moins arrangé leur tenue, ils s’éloignent ensemble de la piste de danse. Vu la maladresse pendant le slow, il vaut sans doute mieux rester à l’écart ne serait-ce que l’espace quelques minutes. « Tu penses qu’on est passés inaperçus ? » Vu le bruit qu’il a fait en tombant sur la piste de danse, Harry en doute un peu. Pourtant, ça l’amuse plus qu’autre chose. Depuis l’âge d’onze ans, il a l’habitude d’attirer les regards, généralement pour des raisons qui n’ont rien de très agréable, ce qui a le don de le mettre profondément mal à l’aise. Alors pour lui, un baiser très inopiné avec une amie, c’est tout sauf dramatique - et il est soulagé de constater que Lavender semble être dans le même état d’esprit que lui. Il trouve ça admirable qu’elle ne se préoccupe pas du regard des autres et qu’elle vive sa vie comme elle l’entende. « Ça va clairement se savoir tôt ou tard… Et je pense qu’on n’y échappera pas, ni toi ni moi. » Dans la foule d’élèves, le brun ne voit ni Ron, ni Hermione. Mais à son avis, ses deux meilleurs amis sont bien trop occupés chacun de leur côté pour se soucier de lui. Contrairement à lui, ils entretiennent des relations plutôt stables et ont donc un bal plus classique. Mais aucun regret : il s’amuse bien, même s’il ne peut s’empêcher de chercher régulièrement Ginny des yeux. Désormais au niveau du buffet, Lavender et Harry prennent à nouveau un verre. Mais la jeune femme propose de se tourner vers un tout nouveau type de boisson. « Tu vas rire, mais oui. Souvenir d’une escapade nocturne au village avec Blanche » sourit-il, se disant qu’il vit décidément pas mal d’aventures avec ses amies de Gryffondor. « Mais on peut y retourner. C’est toujours drôle, de voir les effets que ça peut avoir. » De toute façon, le sorcier ne résiste jamais à un défi. Il suit l’autre huitième année qui se recule vers la fontaine en question, avant de lui tendre le bras pour qu’elle se retourne et le prenne. « J’ai peur que cette fois, ce soit moi qui tombe sur toi et ça risquerait d’être moins rigolo. » Même s’il n’a jamais été gros, l’idée le fait sourire. Car il ne manquerait plus que ça, pour nourrir d’autres commérages. « Si en plus on t’a entendu me dire que j’étais beau… On parie combien qu’on passe dans les copains de Merlin la prochaine fois ? » Harry ne sait pas si cette fameuse bande continuera à répandre des ragots, mais ça ne l’étonnerait pas beaucoup. Après un voyage scolaire et des élèves qui logent tous dans le même manoir, les anecdotes ne manqueront assurément pas. « Je commence ? » Sans attendre la réponse, le lion plonge son verre dans l’eau bleue scintillante et glacée. Il serait prêt à parier qu’un bon nombre d’élèves de Poudlard s’y sont essayés. « Alors ? » Gorgée avalée, Harry en attend l’effet mais ne le voit pas. Il se dit alors que ses yeux ont peut-être changé de couleur, comme ceux de Blanche lors de cette fameuse escapade. « On devrait prendre des photos, là aussi. » Car ça peut être impressionnant. « À ton tour… Je te sers ? »

veritaserum parchemins : 186 *sablier* : 5 wizards mb

Le Bal de Yule
des cadeaux tombés du ciel

Si la tête de certains est encore en haut des collines, les souvenirs débordants de leur esprit, gravés à jamais et dont les images ne disparaitront pas de sitôt. Si l’estomac des autres tiraille douloureusement des mets qu’ils ont pu engloutir tout au long de la soirée, chassant ce trop plein sur les pistes de danse, la fête elle, touche lentement à sa fin. Alors que résonnent au loin les cloches du jour nouveau, la musique se fait plus douce, invitant chacun à prendre place à table et dans un enchantement merveilleux, des étincelles dorées viennent se mêler aux flocons tombant du ciel, annonçant l’arrivée du clou de la soirée. Le moment semble enchanté et hors du temps, les histoires s’oublient et, si de nombreux yeux sont encore levés vers le ciel, on peut entendre des murmures retentir à travers la salle ainsi que des soupirs d’émerveillement. Et alors que le ciel arbore ses plus jolies couleurs, que la musique joue sa douce mélodie, les tables se remplissent d’une toute nouvelle surprise : des livres à la couverture vierge posés devant chaque étudiant. Si l’interrogation se lit sur le visage des élèves qui fixent les couvertures des livres posés devant eux, on entend s’élever dans la salle les explications. Comme le veut la tradition Islandaise, chaque participant repart avec un livre, leur apportant la connaissance et la culture, un livre particulier et inestimable qu’ils chériront une vie entière. Les premières mains viennent se glisser sur le manuel pour en découvrir le thème, et dans un dernier élan magique, comme s’ils avaient lu au plus profond du cœur de leur nouveau propriétaire, les couvertures des livres apparaissent, pour que le cadeau soit unique. Les murmures font rapidement place à un nouveau brouhaha, chacun souhaite découvrir ce qu’a reçu son voisin et déjà, les pages se tournent et la musique reprend, doucement, invitant les plus téméraires à poursuivre la fête jusqu’au petit matin et les autres à profiter d’une nuit aux rêves merveilleux.

hors-rp
❖ Comme vous l'aurez compris, ceci est la dernière intervention du Choixpeau, annonçant la fin du bal [TOPIC COMMUN] ϟ Yule Bal - Page 5 4084476705

Cela ne vous empêche pas de continuer à poster à la suite, au contraire, la soirée n'est pas finie ! [TOPIC COMMUN] ϟ Yule Bal - Page 5 4084476705

❖ Comme dans la tradition Islandaise, vous recevez tous un livre vous apportant la connaissance et la culture [TOPIC COMMUN] ϟ Yule Bal - Page 5 1914541084

[TOPIC COMMUN] ϟ Yule Bal - Page 5 1914541084

❖ Ce livre est spécial puisqu'il est vierge et au contact de votre main, celui-ci dévoilera un thème qui vous correspond [TOPIC COMMUN] ϟ Yule Bal - Page 5 77819687

(Quidditch, Musique, Botanique, Peinture, Astrologie, Roman d'amour ...)
❖ N'hésitez pas à jouer et à dévoiler aux autres le thème de votre précieux que nous vous laissons choisir. angel

aide à l'intégration
Pour plus de fluidité et pour faciliter la compréhension, nous vous proposons un petit formulaire facultatif que vous pouvez utiliser en fin de RP [TOPIC COMMUN] ϟ Yule Bal - Page 5 1634938505

[TOPIC COMMUN] ϟ Yule Bal - Page 5 1634938505

A propos de mon RP
Prénom/Nom du personnage :
Mon personnage est libre / avec (supprimez la mention inutile)
Résumé de mon RP :

Code:: <t3>A propos de mon RP</t3>
[b]Prénom/Nom du personnage : [/b]
[b]Mon personnage est libre / avec [/b]<t3b>(supprimez la mention inutile)</t3b>
[b]Résumé de mon RP : [/b]

yule ball ;
w/everyone

Il n’oubliait rien du moment partagé il y a quelques jours, Caïn, tout comme il n’oubliait pas tous les moments partagés avec la lionne depuis le début. Il lui suffisait de la voir au milieu de la foule pour se rappeler leur première soirée, leur premier baiser volé au détour d’un jeu entre amis et dont il serait à jamais reconnaissant. Il lui suffisait de la voir si belle dans cette robe pour se rappeler le festin d’Halloween, la colère qu’il avait ressenti de ne pas pouvoir l’approcher, la jalousie aussi de la voir entourée d’autres sorciers sans pouvoir lui dire à quel point il la trouvait magnifique ce soir-là, chose qu’il avait fait ensuite encore et toujours à l’abri des regards. Alors peut-être qu’il s’agissait de tous ces secrets gardés pendant des mois, peut-être qu’il s’agissait des derniers évènements venus les bousculer mais il en avait assez, le Flint, de se cacher. De la cacher elle, sublime lionne qui avait atteint son cœur sans effort, sans même lui laisser le temps de comprendre ce qui lui arriver. Il en avait assez de devoir faire semblant quand, de toute façon, les seules personnes à qui il avait voulu dissimuler cette histoire le savaient à l’heure qu’il était. Et si Helena n’avait rien avouer à son époux alors elle ne tarderait pas et ce serait dans quelques jours qu’il en subirait les conséquences s’il y avait. Dans quelques jours ce n’était pas maintenant et il y avait l’envie de profiter des dernières heures de l’Islande sans se préoccuper de ce qui viendrait ensuite. Lui qui avait toujours un œil sur l’avenir s’en était vu démuni des semaines plus tôt et depuis il se contentait d’avancer dans le plus grand des flous, incapable de percevoir quoique ce soit de positif parce que si Bea n’était pas à ses côtés, à quoi bon ? Ce fut cette pensée qui le poussa dans la direction de la rousse sans se soucier des regards sur lui, sans se soucier de Keira qui semblait saouler par son intervention – vraiment, il s’en contrefichait – seulement concentré sur la sorcière, celle qui avec un seul sourire réussissait à emballer son palpitant, comme c’était actuellement le cas dans sa poitrine. Et son sourire à lui ne manqua pas de mimer le sien tandis qu’après un compliment et une proposition évidente, il s’éloigna pour lui laisser le choix. Caïn resta de longues secondes à observer le groupe qui se transformèrent en minutes et sa confiance en fut effriter, pas certain que finalement, la jeune femme soit de son avis de tout envoyer balader pour danser avec lui. Mais c’était beaucoup plus qu’une danse et ils en avaient tous les deux consciences. Le soulagement fut réel pourtant lorsqu’il la sentit approcher et que sa voix lui parvint jusqu’aux oreilles. Soupir incontrôlé et sourire malgré lui, malgré le terme adorable utilisé pour le décrire. « Quel ingrat. Tu devrais changer de partenaire » glissa t’il non pas comme une invitation – jamais – mais comme une issue de secours peut-être, si elle en avait besoin. Le serpent voulait croire que sa présence à ses côtés signifiait un non à la fuite mais il avait eu suffisamment de faux espoirs ces derniers temps pour en essuyer un nouveau. Il y avait toujours cette retenue dans leurs gestes, leurs paroles, par habitude, et les yeux toujours rivés sur le groupe jusque-là, le sorcier se tourna vers elle à ses prochains mots, admiration dans le regard en appréciant encore sa tenue, de plus près cette fois. « Pas plus que toi. T’es à tomber » lâcha t’il en sentant sa gorge se nouer sans raison. L’émotion, sans doute, d’être si proche, de pouvoir l’observer sans avoir peur des représailles. Et il tourna la tête à nouveau vers le groupe de musique sans réellement les écouter pour ne pas qu’elle le remarque mais sa résolution ne dura pas longtemps parce que sa déclaration – il prenait cette confiance comme telle – le ramena à elle, à ses iris dans lesquels il plongea, les siennes remplies de questions. Avait-il vraiment compris ce qu’elle suggérait ou allait-il se tomber de haut en réalisant qu’il se faisait des idées ? Il resta longtemps dans cette position à uniquement la regarder, à lire le message qu’il espérait. « Tu es sûre ? » demanda t’il après une éternité, son cœur affolé dans sa cage thoracique, son cerveau créant de multiples images dans sa tête mais aucune, certainement, à la hauteur de ce qu’il ressentirait dans quelques minutes. Il douta encore, non pas de lui mais plutôt de toute cette situation, et finit par tendre sa main à Bea, invitation officielle à la faire valser, invitation officielle à être vue à son bras. Il n’y aurait surement pas de retour en arrière avec cette décision mais de toute façon, le voulait-il ? Parfois il regrettait le temps où ils étaient heureux de se retrouver dans les alcôves du château ou dans le parc à la tombée de la nuit, ces instants précieux où ils étaient libres d’être eux-mêmes ensemble, de s’aimer, mais il avait été fou ou idiot – ou les deux – de penser que cela pouvait durer. Mais est-ce que cela voulait forcément dire que tout était foutu entre eux ? Ca ne changeait rien comme elle lui avait dit lors de leurs retrouvailles il y a plusieurs jours mais, et si, ça changeait tout justement ? Perdu dans ce tourbillon de pensées, il se racla la gorge pour revenir au présent, à ce bal en plein cœur de l’Islande où leurs amis seraient témoins du moindre pas. Des amis qui savaient déjà et des réactions qui ne l’inquiétaient pas plus que ça parce que s’ils n’étaient pas obligés d’accepter son choix, le serpent comptait au moins sur eux pour le respecter. La prochaine chanson commença et ce fut le signe dont il avait besoin pour se lancer et la mener sur la piste, regard brun refusant de quitter son bleu favori, hochement de tête pour Bea qu’il voulait serein, suffisamment pour la rassurer. Elle lui faisait confiance et il était désormais prêt à tout assumer avec elle. Pour elle. Un bras qu’il passa dans son dos pour la rapprocher de lui, il n’y avait moins d’hésitation dans ses gestes, sa présence éclipsant les autres, éclipsant les doutes. Il n’y avait qu’elle, lui, eux. « It’s okay » chuchota t’il à la rousse pour la rassurer en laissant percevoir un sourire, un vrai, parce que oui, il était bien, heureux, et qu’il ne le devait qu’à elle. « Just look at me » ajouta t’il lorsqu’il sentit les regards curieux se poser sur eux et les murmures qui suivraient sans doute. Il réalisa que rien de tout cela ne comptait, rien d’autre qu’elle ne comptait durant cet instant magique.

@Bea Hastings

++ le staff, j'ai pas encore pris en compte les cadeaux/livres mais parce que pour moi ça arrive après ce rp /un peu plus tard par rapport à ce moment [TOPIC COMMUN] ϟ Yule Bal - Page 5 1f648

[TOPIC COMMUN] ϟ Yule Bal - Page 5 1f648

tenue:

(yule ball)

« la plus redoutable même. » il a le sourire qui s'intensifie et l'envolée significatives de sensations dans le ventre qu'il tente pourtant de rejeter dans l'idée alors qu'enlacée entre ses bras, Willow le convainc de son rire dans tout son être, charmé comme jamais il n'a pu l'être jusqu'à ce jour. Il y avait quelque chose de particulier à vivre ce moment en sa compagnie au fin fond d'un pays qu'ils ne connaissaient que si peu – voir pas du tout – mais dont les détails rendaient toute la scène la plus merveilleuse possible. Habillés sur leur trente et un et riant aux éclats, enlacés l'un contre l'autre et son regard pétillant relevé vers le sien, il fond sur place le lion qui sait très bien que ses amis se riraient de lui si ils le voyaient autant céder pour la sorcière. Et son amie possède sa place tout contre lui comme si elle l'avait toujours eu, se réchauffant mutuellement par le toucher mais aussi l'âme, l'éclat de ses sourires pour lui, il en inspire profondément Seamus parce qu'il sent bien que ce qu'il ressent par sa simple présence commence à devenir bien trop gros, bien trop réel. Et la façon dont elle le regarde ne l'aide en rien à calmer ses ambitions, palpitant qui accélère, ses bras qui l'enlacent un peu plus alors qu'un sourire creuse une fossette sur sa joue car enfin alors, il peut l'embrasser. Retrouver ses lèvres après tant d'attente et l'impossibilité de le faire, chaleur manquante sur les siennes, osmose qui leur appartenait à eux et se faisait sincère et désirée. Il y est presque, se penchant vers Willow afin de lui dérober un baiser qui les comblera tous les deux, survolté attendri à l'idée d'enfin pouvoir le faire, un « fuckk.. » indigné se murmure alors sur ses lèvres au moment de relever la tête à l'arrivée de son meilleur ami. Dean qui comprend aussitôt ce qu'il vient d'interrompre, le cœur qui bat toujours fort mais s'indigne de se voir encore une fois volé son désir. « Hun hun. » insiste t'il lourdement sur chaque syllabe en le voyant reculer, clin d'œil qui n'aide en rien à désamorcer la situation tandis que son regard finit par croiser celui de Willow. Alors elle rit et il rit et soudain, toute la pression se dégonfle aussitôt. Ils ne s'embrasseraient pas maintenant mais qu'importe, ils avaient toute la soirée. Et son front reposant sur son épaule, leur complicité, était la meilleure chose à l'instant. Le regard attiré par ses lèvres une nouvelle fois lorsqu'elle se les mordille, il se retient le lion, caresse d'un doigt au mouvement oublié le poignet de la sorcière où sa fleur l'habillait. Une boîte apparaît alors au creux de sa paume et la surprise à son regard, elle lui avait préparé un cadeau et l'irlandais en fut des plus surprit. Il était celui qui surprenait les autres de cette façon généralement et cette fois, c'était à lui qu'on offrait quelque chose. Un présent qui le toucha en plein dans le mille dans son cœur de fier irlandais, jamais plus vivant que lorsqu'il pouvait démontrer la fierté de sa patrie, il observe la jolie boite puis sa sublime cavalière à tour de rôle, glissant sa main dans la sienne en acquiesçant. « t'es.. t'es géniale. » le ton est aussi impressionné que convaincu par ce qu'il avançait, soudain véritable pile électrique qui s'appliqua alors à faire apprendre quelques pas à la jolie brune avant que la musique ne se déclenche. Guidés par les mélodies de la soirée et sous le regard bienveillant des astres, il attrape ses mains et l'entraîne dans un rythme et une chorégraphie appartenant à son héritage, à qui il était et ce qu'il chérissait. Il y avait un sens particulier d'initier Willow à cela, quelque chose qui se déclencha un peu plus en lui au moment de la voir s'appliquer à ses premiers pas de danse irlandaise, c'est peut-être à ce moment qu'il sut, Seamus, qu'à jamais son cœur lui reviendrait. Magie musicale qui ne tarde pas à éveiller leurs sens une fois qu'ils s'y lancent, ils rient de bon cœur, ils profitent de chaque moment, ils dansent et sont heureux et à cet instant, il était prêt à parier que son cœur pourrait exploser.

C'est d'ailleurs un peu le cas durant toute la soirée qu'il passe à ses côtés. Entre quelques autres baisers ratés pour diverses raisons et diverses activités, un repas apprécié et de nombreuses boissons avalées, ils se font vikings, danseurs, farceurs, se lancent dans de grandes conversations puis des blagues qui ne volent vraiment pas haut. Le plus important, c'est qu'ils rient. A en avoir mal aux abdominaux, à sentir ses zygomatiques fatigués, il s'en contrefiche Seamus tant il aime ce moment avec Willow. Son livre traitant d'inventions diverses et originales à travers le temps calé sous le bras, il lui tient la main, enlace ses doigts avec tendresse tandis que sa tête repose sur son épaule. Alors qu'ils sont fatigués tous les deux, il ne réfléchit plus vraiment aux convenances et il y a cette tendresse qu'il n'a qu'avec que si peu de personnes – sa mère et sa sœur tout au plus – qui apparaît lorsqu'il dépose un baiser sur le haut de ses cheveux. « allez princess, il est temps de rentrer. » la plupart des invités s'étaient déjà envolés, ils avaient fait de l'excès de zèle ensemble à vouloir encore et encore discuter, rire et danser et même si il en était comblé, il savait bien que toute bonne chose avait une fin. « tu peux monter sur mon dos avec ta robe ? » un sourire en coin alors qu'il lui avait murmuré ses mots près de son oreille, sa main se plaçait dans son dos d'un geste protecteur et inconscient, décidé à la ramener jusqu'à son dortoir avant que son ~~gnome~~ et princesse préférée ne s'endorme dans ses bras – même si ce cas venait à arriver, Seamus savait très bien que son devoir n'en deviendrait que plus sacré encore.

@Willow Fleming

Spoiler:

(yule ball)

Cœur qui loupe un battement à cause du surnom utilisé par son jumeau, celui qu’il avait été le seul à utiliser quand ils étaient encore enfants. Elle ne pensait pas l’entendre à nouveau un jour, convaincu qu’il n’était qu’un souvenir qu’elle devait abandonner avec les autres, avec ceux qui la liaient à sa moitié. « The world is not ready to deal with us. » Sourire complice aux lèvres, Ophelia a l’impression de retrouver une part d’elle-même perdue depuis bien longtemps, la meilleure, celle qui la rendait plus lumineuse et heureuse, celle qui lui permettait de se sentir elle-même à nouveau. Discussion qui devient plus sérieuses quand leurs plans sont évoqués, un nœud anxieux se noue au creux de son estomac alors qu’elle ne peut que s’interroger au sujet de ce qu’il allait découvrir auprès de leur père. « Évidemment que j’ai envie de te voir. » La question qui ne se posait même pas alors qu’elle venait seulement de le retrouver et qu’elle ne voulait que passer du temps en sa compagnie. « Survivre aux vacances avec notre mère est déjà beaucoup tu sais… Enfin lui survivre à elle et aux galas accompagnés de toutes ces questions sur de futures fiançailles. » Si elle débute sa phrase avec un léger sourire, celui-ci disparaît vite quand elle évoque ce sujet qui ne cessait d’être source d’anxiété pour elle, l’idée même d’offrir sa liberté à un sorcier pour lequel elle n’éprouvait pas la moindre affection qui ne pouvait que lui donner cauchemars et angoisses. Et parce que rien ne l’apaise plus que sa présence près d’elle, la vipère réclame une deuxième danse, sourire ornant ses lippes quand son jumeau accepte. Forcément elle veut remplir son rôle de sœur et l’interroger sur la personne avec qui il était venu, volonté de faire véritablement partie de sa vie. Sourcil arqué quand il lui avoue être venu avec Anthony, quelques secondes à peine pour comprendre ce que cela pouvait impliquer. Alors elle lui offre un sourire pour le rassurer concernant ce qu’elle pouvait penser à ce sujet, lui serrant la main pour prouver qu’elle était là. « On aura tout le temps du monde pour ça. » Phrase qu’elle ne pensait pas dire un jour et pourtant, c’était le cas maintenant qu’ils s’étaient retrouvés. Elle voulait tout, Ophelia, tous ces moments qu’ils n’avaient jamais eu l’occasion de vivre, ces instants de complicité propre aux relations fraternelles, les rires et les taquineries, les inquiétudes dès lors qu’il se mettait en couple car elle ne supporterait pas qu’on lui brise le cœur, le palpitant gonflé dès lors qu’il l’a regardait avec autant de fierté qu’à ce moment-là. Elle tournoie au rythme de la musique pour revenir ensuite vers lui, toujours, assez près pour entendre cette promesse qui quitte ses lippes et lui noue la gorge sous l’émotion. Elle a envie d’y croire, envie de se dire qu’ils seront inséparables désormais et que plus rien ne pourra jamais les atteindre, envie de taire toutes ces craintes qui se manifestent et qui lui chuchotent qu’ils ne pouvaient rien lui garantir et qu’elle se retrouvera encore une fois avec le cœur en vrac. Elle n’écoute que lui, serre sa main dans la sienne et offre un sourire sincère au sorcier. L’étreinte qu’elle lui offre n’était pas calculée alors qu’elle n’était pas sûre qu’il s’agisse de la meilleure des idées, seulement les craintes s’effacent dès lors que Leo referme ses bras autour de son corps, souffle qu’elle cesse de retenir et qu’elle expie alors. « On est jumeaux, t’es pas vraiment mon grand frère tu sais. » dit-elle pour le taquiner alors qu’elle s’écarte légèrement, sourire amusé ornant ses lippes. Sourire qui ne la quitte pas alors qu’il dépose un baiser sur son front, proximité entre eux qu’elle ne s’était pas attendue à retrouver et qui était pourtant là, comme s’ils ne s’étaient jamais vraiment quitté. « On le fera. » affirme-t-elle avec force, convaincue qu’ils pourront partager plus que les disputes qui les ont liées par le passé. Hochant la tête, elle suit son frère jusqu’au buffet et récupère un verre, en buvant quelques gorgées, cherchant son meilleur ami quand celui-ci est évoqué. Elle le repère sur la piste de danse, occupé dans une de ces valses traditionnelles entre préfets et référents et détourne le regard, préférant se concentrer sur son frère. « On le remerciera tous les deux. »

Et alors qu’elle comptait répondre à son interrogation, ils sont coupés par une voix familière et par des mots qu’il n’aurait jamais du oser prononcer, surtout pas étant donné le sens qu’ils pouvaient avoir pour eux. Regard noir lancé vers Noah, elle n’a pas le temps de répondre qu’il s’empresse d’ajouter quelques mots. Elle sait bien qu’il ne veut que la chercher, la provoquer et qu’elle ne devrait pas se laisser atteindre mais ça reste compliqué pour la vipère qui doit alors se faire violence pour ne pas répliquer. Au regard de Leo elle comprend qu’il n’apprécie pas vraiment cette interruption, ce qui ne l’étonne pas vraiment. « Merci. » se contente-t-elle de dire, peinant à croire qu’il osait se montrer si franc y compris devant son frère. Elle ignorait encore ce qu’elle éprouvait à ce sujet, si ça l’agaçait ou si ça l’amusait. Sa révérence la fait froncer les sourcils alors que Noah lui tend sa main, visiblement déterminé à se moquer des habitudes propres à l’élite. « Pourquoi m’infligerais-je une telle torture, Anderson ? » Lèvres s’étirant en un sourire trahissant son amusement, elle fait mine de réfléchir sauf que les mots qui suivent viennent réveiller son agacement avec force. « Si mon cavalier est d’accord ? » Sorcier qu’elle toise alors avant de secouer la tête. « Jusqu’à preuve du contraire, je suis assez grande pour prendre mes décisions seule. » Et elle sait qu’il a gagné, qu’elle dansera avec lui juste pour prouver qu’elle n’avait pas besoin de l’accord de qui que ce soit. Le surnom employé achève de la pousser dans sa décision alors qu’elle tourne la tête vers Leo. « Ne t’en fais pas, ça va aller. Retrouve ton cavalier, on se verra bientôt d’accord ? » Baiser déposé sur la joue de son frère, elle glisse sa main dans celle de Noah et le suit jusque la piste de danse. Elle pose une main sur son épaule alors que l’autre reste dans la sienne alors qu’ils se lancent dans une valse dont elle suivait chaque mouvement avec aise. « Tu étais obligé de te montrer si… si agaçant devant mon frère ? » Si Ophelia estimait qu’elle ne devait rendre de compte à personne, le sorcier devait bien se douter que son jumeau risquait d’être énervé par son attitude, ce qui n’avait pas l’air de l’avoir dérangé. Alors qu’il la fait tourner sur elle même, c’est volontairement qu’elle lui écrase le pied en revenant, lui offrant un sourire trahissant que l’acte était délibéré. « C’était pour le princesse. » dit-elle sans lâcher le brun du regard. Évidemment, le rythme de la musique se fait plus lent pour inciter les invités à prendre place à table, se muant en une chanson ressemblant plus à un slow qu’autre chose, pourtant elle reste encore un peu. La sang-pur prend ses mains et les guide sur ses hanches avant de poser les siennes sur ses épaules. « Je te jure que si tes mains descendent un peu trop, je te frapperai tellement fort que tu ne pourras probablement plus avoir d’enfant. » dit-elle le plus sérieusement possible. Elle se laisse pourtant guider, se détendant un peu plus une fois qu’elle réalise qu’il semble ne rien tenter de vraiment déplacé. « Tu es… Ce costume ta va vraiment bien. » avoue-t-elle finalement alors que son regard détaille un peu plus sa tenue, s’arrêtant sur la cravate qu’il portait alors qu’un détail attire son attention. C’est sa main gauche qui glisse jusque celle-ci, doigts frôlant les détails. « Qu’est-ce que c’est ? » demande-t-elle, véritablement curieuse. Elle ignorait ce que ce symbole signifiait – s’agissait-il du blason de sa maison ? Son regard qu’elle croise et qui lui rappelle le moment qu’ils avaient partagé deux jours plus tôt alors qu’ils avaient été un peu trop proches, dans des tenues couvrant si peu qu’elle n’avait eu d’autre choix que de sentir sa peau contre la sienne. La sorcière se penche un peu vers lui, joue qui effleure la sienne alors que ses lèvres viennent frôler son oreille. « Tu ne m’as pas dit si tu avais réussi à dormir, après les sources. » Elle sait qu’elle ne devrait pas agir comme elle le faisait, Ophelia, jouer ainsi avec le feu alors même qu’elle passait son temps à le repousser depuis des mois, seulement l’envie était trop grande, attention de sa part qu’elle commençait à un peu trop apprécier.

A propos de mon RP
Prénom/Nom du personnage : Ophelia Burgess.
Mon personnage est avec @Noah Anderson
Résumé de mon RP : Ophelia termine sa danse avec @Leo Burgess, puis ils sont interrompus par Noah. Elle part danser avec lui alors que la musique se fait plus douce.

Spoiler:

(yule ball)

Leo ne mesure pas la chance qu’il a d’être avec Ophelia, dansant à son bras pour la première fois, enfermé dans sa petite bulle avec elle. Il n’a aucune envie qu’elle éclate, aucun désir de retourner à la réalité, non pas par peur – parce qu’il sait, cette fois, que tout va bien entre eux – mais bien parce qu’il veut étendre l’instant avec elle pour encore toute une éternité. Même le sérieux de leur conversation ne saurait lui enlever la magie de l’instant alors qu’il n’a plus peur, Leo, ni de l’avenir, ni de leur père, parce qu’il sait qu’elle est là avec lui et que pour la première fois depuis longtemps, ils se soutiennent. « It’s gonna be ok » lâche-t-il dans un froncement de sourcils sérieux lorsqu’Ophelia mentionne l’envie de sa mère de la fiancer. « We’re gonna be ok. » ajoute-t-il après un court instant alors qu’il lui offre une autre étreinte pour appuyer ses mots, la promesse silencieuse qu’ils sont là l’un pour l’autre aujourd’hui. Il leur reste peu de temps ensemble, avec Leo qui va devoir retrouver Anthony et Ophelia qui n’a sans doute pas envie de se coltiner son frère toute la soirée mais pour ce qui leur reste, l’aigle sourit franchement, rit, laisse son cœur battre au rythme des notes de musiques et ses mains faire danser sa sœur sans plus se soucier de rien d’autre que d’eux. Leo n’est pas optimiste, il n’est pas non plus toujours très rayonnant mais pour Ophelia et pour eux, il fait cet effort de voir le futur sous un beau jour en les imaginant heureux et soudés comme ça aurait dû l’être depuis toujours. « Mais je suis le premier né, alors je suis le plus grand. » répond-t-il du tac au tac dans un élan de taquinerie alors qu’il apporte son verre jusqu’à ses lèvres pour en boire de longues gorgées. Il a encore un sourire aux lèvres quand un idiot de Poufsouffle intervient avec des mots encore plus idiots qui réveillent l’agacement du Burgess qui, jusque-là, se sentait bien et apaisé. Sa mâchoire se serre sous le coup de la contrariété alors qu’il ouvre déjà la bouche pour envoyer chier le garçon et ses phrases provocantes. Il lève les yeux au ciel devant ses manières, souffle un peu trop fort pour montrer son désappointement et toise sa main tendue d’un regard noir comme s’il espérait que ce simple regard puisse le pétrifier. Alors que l’agacement grimpe et que Leo ouvre la bouche pour rétorquer et remettre cet imbécile à sa place, Ophelia le devance – et finalement, c’est peut-être mieux pour lui éviter de se mettre dans une sale position alors même qu’ils viennent de se réconcilier. Aussi difficile cela soit-il pour lui, il reste en retrait et n’intervient finalement que pour laisser partir Ophelia. « Courage pour survivre à cette torture. » lâche-t-il en appuyant sur le dernier mot avant de déposer à son tour un baiser sur sa joue. Il se rappelle soudain la présence de l’autre individu vers lequel il se penche avant qu’ils ne partent et à qui il frappe l’épaule dans un geste visiblement amical aux yeux de tous, y compris Ophelia, mais aussi un peu trop fort pour l’être vraiment. « Careful with her » lâche-t-il à voix basse de façon à ce qu’il soit le seul à l’entendre. En d’autres circonstances, ses mots auraient pu être innocents mais il n’avait aucune confiance en ce sorcier et ajouté à ça, il était encore vraiment agacé d’avoir été interrompu.

Il songe à les observer danser, Leo, mais il sait que sa sœur n’appréciera pas l’initiative et c’est ça finalement qui le pousse à détourner le regard pour recherche son cavalier qu’il repère un peu plus loin sous la tente. L’idiot oublié, son cœur accélère dans sa poitrine, un peu plus fort à chaque pas qu’il fait vers Anthony jusqu’à le rejoindre. Il se place debout, devant lui, sa main frôlant la sienne avant qu’il n’entremêle leurs doigts. « On danse ? » seuls mots adressés à son aigle en guise de retrouvailles, il l’attire à lui et l’entraîne sur la piste de danse et se colle contre lui, posant son menton sur son épaule dans ce début de slow. Ils dansent longtemps, parfois en silence, parfois en riant, d’autres fois en parlant simplement de tout et de rien, juste comblés par la présence l’un de l’autre. Et Leo, il ne lui en faut pas plus pour être comblé par cette soirée qui ne pourrait pas être plus belle après tout ce qu’il s’est passé. « J’arrive toujours pas à croire que je suis là avec toi. » il a un faible sourire alors qu’une énième danse s’achève – il ne les comptent plus – et qu’il se colle un peu plus contre Anthony dans une longue étreinte. « J’me sens chanceux. » il relève la tête, juste assez pour embrasser la joue de son ancien coéquipier et s’apprête à ouvrir la bouche pour dire autre chose quand des livres aux couvertures vierges font leur apparition. Sa main toujours entremêlée à celle d’Anthony, Leo se rend vers la table la plus proche pour en prendre un qui se métamorphose sitôt qu’il pose la main dessus, dévoilant un livre sur le thème de la photographie, des plus célèbres photos magiques en passant par des techniques secrètes. L’Américain tourne alors un visage étincelant de bonheur vers son ami-et-plus-encore avant de poser son livre près du sien et de retourner sur la piste de danse avec lui. Un an après leur premier baiser, un an après que tout a vraiment commencé, il ne veut pas que tout s’arrête, il veut continuer de se sentir léger, bien, heureux. Il n’a besoin de rien d’autre au monde, Leo.

Fin d’intervention au bal pour Leo.

A propos de mon RP
mon personnage est avec @ophelia burgess, @noah anderson puis @anthony goldstein
résumé de mon RP : leo est heureux, comblé. il passe un moment avec sa soeur avant d'être interrompu par un idiot qui l'agace au plus haut point. pour ophelia, il arrive pourtant à se contrôler et à ne rien dire de trop méchant et il les laisse aller danser. il ne retrouve sa sérénité que parce qu'il retrouve anthony avec qui il danse une partie de la nuit, avant de récupérer un livre sur le thème de la photo et de retourner danser avec lui.

Spoiler:

__________

pretty boy ☩

anger was better than Gears better than grief, better than guilt.

(yule ball)

avant les retrouvailles:

Le temps passe, les chansons défilent et bientôt, le regard de Maisie est attiré par Connor non loin en compagnie de sa cousine. Ses sourcils se froncent mais à l’expression de son meilleur ami, elle se radoucit, l’impression qu’il n’a pas besoin d’être secouru. « Regarde qui va là. » dit-elle à Levi alors que son sourire s’agrandit un peu plus lorsque Noah et Connor reviennent d’un même pas vers eux. Enfin, elle se détache de Levi pour accueillir leurs amis et n’attend pas pour s’approcher du métamorphomage et glisser un baiser sur sa joue, comblée et soulagée de le voir s’être libéré d’un poids. S’il ne dit rien sur le bref moment qu’il a passé avec le professeur Wheeler, il n’a finalement pas besoin, Maisie peut plus ou moins deviner qu’elle a dû – pour une fois – trouver les mots justes à l’égard de Connor pour qu’il se sente plus apaisée. Et finalement, elle ne demande rien de plus que ça, Maisie : voir ses amis heureux. « Alors figure toi que oui, lâche-t-elle a l’intention de Connor. Ça s’appelle la danse de l’occamy, attendez je vous montre. » elle improvise, Maisie, comme souvent avec eux, mais c’est le moment idéal alors que Noah a lancé ce défi qu’elle n’hésite pas à relever. Bras levés vers le ciel, elle tourne sur elle-même tout en bougeant ses hanches dans une danse qui pourrait être qualifiée de sensuelle si elle n’était pas aussi ridicule. Elle se trémousse comme ça encore quelques minutes jusqu’à ce que ses éclats de rires la déstabilisent et la fassent perdre le défi première, la poussant à délaisser ses amis pendant quelques instants le temps d’aller vers le bar et d’y récupérer de quoi se désaltérer, second verre qu’elle boit cul sec avant d’en rapporter d’autres pour son petit groupe, tout juste quand Noah décide de les abandonner. « Non mais je rêve, il nous abandonne VRAIMENT. » elle fait l’offusquée, Maisie, et mime une moue déçue alors qu’elle observe son meilleur ami rejoint une fille et son cavalier. Sourire aux lèvres, elle lève les yeux au ciel et se détourne de son meilleur, donnant une tape sur le torse d’un des deux garçons en train de l’encourager avant de leur tendre leurs verres. « J’y ai mis un petit ingrédient secret. » clin d’œil adressé aux garçons, elle apporte son verre jusqu’à ses lèvres, boisson coupée avec l’eau magique de la fontaine et bientôt, des flocons viennent saupoudrer la chevelure, neige qui finit d’harmoniser sa tenue du soir. « Aller, posez vos verres. » elle attend qu’ils s’exécutent, s’adaptant aux effets de l’eau ingurgitée des deux puis elle prend leurs mains dans les siennes. « Puisque Noah a décidé de nous laisser tomber pour une vipère et que je suis suuuuper triste, je dis qu’on doit danser tous les trois sur la prochaine musique. » et comme pour se jouer d’eux, c’est une espèce de slow qui se lance dans une musique lente, mais ça n’est pas ça qui arrête Maisie qui n'a que faire des potentiels regards ou murmures et qui rapproche son corps des leurs pour les prendre dans ses bras et commencer à danser, d’abord maladroitement – le temps de s’habituer à synchroniser ses pas aux leurs. La tête reposée tantôt sur l’épaule de Connor, tantôt sur celle de Levi, ses doigts entremêlés aux leurs, Maisie se laisse bercer par l’instant présent alors qu’au-dessus de leur tête, les flocons de neige viennent les entourer tous les trois. « It feels good, doesn’t it ? » et pour une fois, pas de remarque graveleuse ni de sous-entendu, juste elle et eux, emportés par leur danse et leur proximité, quand bien même l’absence de Noah se fasse grandement ressentir.

A propos de mon RP
mon personnage est avec @levi kowalski @noah anderson @connor grimshaw
résumé de mon RP : maisie a d'abord dansé avec levi avant qu'ils ne soient rejoints par leurs amis. noah est parti, mais elle continue de danser (un slow) avec connor et levi.

Spoiler:

(yule ball)

Elle se souviendra de cette soirée pour les rires et sourires qui l’ont peuplées, pour ces instants où son regard s’était posé sur Seamus et que son cœur s’était étreint d’une douce chaleur alors qu’elle réalisait la chance qu’elle avait de l’avoir à ses côtés. Elle se souviendra du regard de l’irlandais en réponse au cadeau qu’elle lui avait offert, de la satisfaction éprouvée d’en être la responsable, l’envie de réitérer encore et encore cet exploit, celle aussi de continuer cette soirée jusqu’à sentir ses paupières s’alourdir à cause de la fatigue. Elle se souviendra de sa main dans celle de Seamus et à quel point elle lui semble alors à sa juste place, autant qu’elle se sent à sa place elle, quand elle est dans ses bras, quand ils dansent ensemble et que le lion l’enlace tendrement. Elle se souviendra de tout, Willow, persuadée que chaque instant de cette soirée était mémorable, qu’elle les chérira à tout jamais. Le livre qui était apparu face à elle et qui traitait des créatures magiques n’avaient fait que la combler un peu plus alors que la née-moldue avait déjà hâte de le parcourir lors des vacances à venir, convaincue qu’elle appréciera chaque page de ce cadeau si spécial. Ses doigts enlacés à ceux de son cavalier, la brune sent bien que sa tête se fait lourde et qu’elle risque de s’endormir à chaque instant mais elle refuse pourtant de dire à voix haute à quel point elle était fatiguée car, alors, cela signifierait qu’il lui faudrait rentrer et elle n’en avait pas envie. Tête posée contre l’épaule de Seamus, un tendre sourire étire ses lèvres quand il dépose un baiser sur ses cheveux alors que son geste suffit à attiser cette affection qu’elle éprouvait pour lui et qui ne semblait que gonfler encore et encore. Nez qu’elle plisse dans une moue boudeuse quand Seamus énonce ce qu’elle avait tant repoussé, elle savait pourtant qu’il était plus raisonnable de rentrer maintenant. « Hm on peut pas rester encore un peu, je sais pas moi… Pour toujours par exemple ? » Parce qu’elle savait qu’une fois couchée, le retour chez elle se rapprochera et à cette idée, une boule anxieuse vient peser au creux de son estomac. Une chance pour elle que Seamus reprenne la parole en évoquant son activité préférée, activité qui parvient à capter son attention et la pousser à se redresser un peu. « Absolument rien peut m’empêcher de monter sur ton dos, d’accord ? » Elle est plus que sérieuses, Willow, détermination qui se traduit par elle qui tente de remonter sa robe pour que ce soit plus pratique. « Bon abaisse toi un peu aussi.. Pas parce que je suis petite mais parce que la robe est chiante, tu sais. » se justifie-t-elle, peu convaincante. Seamus obtempère et après un peu de gymnastique, elle parvient à mettre sa robe de côté et à venir glisser ses bras autour de lui pour se hisser sur son dos, livre qu’elle a réussi à coincer entre leurs corps. Menton posé sur son épaule, elle a un sourire idiot aux lèvres d’être si proche de lui. « Si mon vaillant destrier pouvait m’amener à ma chambre, merci... » Elle rit et dépose un baiser sur sa joue avant de fermer les yeux, se laissant bercée par le trajet. Elle tente quand même de ne pas s’endormir pour profiter de chaque seconde passée avec le sorcier. « Tu sens vraiment trop bon. » finit-elle par dire en enfouissant son visage dans son cou. Et elle sait qu’elle devrait faire attention, que la fatigue la poussait souvent à quitter le peu de filtre qu’elle avait pour dire ce qu’elle pensait à ce moment. Quand ils affrontent à nouveau le froids islandais, l’anglaise resserre son emprise sur l’irlandais, comme si ça suffirait à chasser le froid éprouvé. « Merci d’être venu avec moi Seam, c’était vraiment... » Elle réfléchit Willow, avec cette impression qu’aucun adjectif ne saurait qualifier avec exactitude ce qu’elle éprouvait. Quel mot pouvait définir le bonheur qu’elle éprouvait, la légèreté qu’elle ressentait et qui était si rarement sienne ? Quel mot pouvait être assez fort pour décrire l’étendu de son affection envers le lion ? « Parfait. » se contente-t-elle de dire. Peut-être qu’elle aurait aimé l’embrasser, Willow, envie qui s’était manifestée plus d’une fois mais, même sans ça, la soirée était à ses yeux l’équivalent de la perfection. Parce qu’elle était avec Seamus, qu’elle n’avait fait que rire avec lui et rien ne viendrait teinter ce souvenir. « C’était parfait car c’était avec toi. » C’est un murmure qui quitte ses lèvres alors qu’elle somnole, même pas certaine qu’il ait entendu et ne réalisant pas tout à fait ce qu’elle venait d’énoncer. Quand le manoir se dessine face à eux et qu’elle le perçoit alors que ses paupières ne font que s’entrouvrir et se fermer sous la fatigue pesante qu’elle éprouvait, elle sent son cœur se pincer en réalisant qu’ils se quitteront bientôt. « Hm je suppose que t’as pas le droit de rester avec moi ? Tu sais… Pour une sieste. » Une sieste qui durerait toute la nuit, nuit passée entre ses bras à dormir du plus apaisé des sommeils grâce à sa seule présence.

A propos de mon RP
Prénom/Nom du personnage : Willow Fleming.
Mon personnage est avec @Seamus Finnigan
Résumé de mon RP : Seamus et Willow quittent le bal, tous les deux épuisés.

Spoiler:

veritaserum wizards mb

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