Ses doigts détachent le nœud papillon qui lui encerclait le cou jusqu'ici et le laisse pendre autour de son col, un bouton retiré, deux, il respirait enfin Theodore. Les paupières fermées et le visage tourné vers les cieux, quittant l'évènement du bal en quête de l'air frais islandais. Dans un besoin cruel de redescendre de cette soirée après tout ce qu'il venait de se passer. Il sent les pulsations de son cœur battre jusqu'à ses tempes, un léger flou accompagner ses gestes, sa démarche, alors qu'à ses doigts se visse une bouteille récupérée. « fuck » dans une vapeur qui s'échappe et qui s'efface, peu audible par l'ambiance que l'on pouvait entendre derrière les toiles tendues qu'il venait de quitter, ses yeux bleus se rouvrent à la réalité, au noir profond des paysages islandais endormis depuis des heures maintenant, à ces lumières qui s'élevaient encore dans le ciel après l'événement traditionnel ayant eu lieu. Ce n'est pourtant pas à cela que son regard s'attarde mais bien à ce chemin que certains empruntent sans vraiment le réaliser, sinueux et entouré de neige, glace éternelle se présentant à eux au dessus d'un lac dont aucun ici ne connaît les mystères. Ondulations hypnotisantes sous sa surface qui attirent l'attention, la détourne de ce bal que de toute manière il voulait oublier. Theodore approche la bouteille à peine ouverte de ses lèvres et en tire deux gorgées, dans le même état légèrement alcoolisé que les étudiants qu'il ne reconnaît qu'à peine dans la pénombre et qui avançaient eux aussi en direction du lac et de sa magie. Si il se sent misérable, un sourire pointe sur ses lèvres sous l'effet surnaturel que ces ondulations chimériques produisent en lui, par sa curiosité, ce besoin urgent de s'évader de ses pensées et des souvenirs de sa soirée. A croire que quelque chose de terrible s'était passé alors qu'il n'avait fait que danser avec elle. Mais c'était déjà trop pour celui qui s'efforçait à la rayer de tout, du cœur, des pensées, son prénom qui pourtant glisse sous sa peau à chaque mention, son regard pétillant qu'il aperçoit sans relâche lorsqu'il ferme les yeux. Alors il ne compte pas perdre le sommeil au fond de son lit pour cette dernière soirée en terre de feu et de glace, parce que ces ondulations irréelles sont là et non plus à égayer les cieux, elles font miroir à ce qui est profondément caché, superbe assumée dans l'obscurité seule, cette amie qui l'enveloppait lorsque le sommeil n'était pas sien depuis une longue période maintenant. « bloody hell. » qui se détache de ses lèvres dans une nouvelle envolée vaporeuse et sa main qui s'enfonce dans la poche de son pantalon sans même avoir froid alors que ses pas le mènent sur le lac tout comme ces autres élèves. Il ne les reconnaît pas, la pénombre les embrasse tout comme lui mais depuis ces silhouettes qui se mélangent se discerne une plus familière à qui il relève la bouteille d'un geste entendu. Si seulement il n'était pas alcoolisé et en quête déterminée à s'oublier dans les ténèbres pour la magie chimérique qui s'opérait sous ce lac, peut-être alors aurait-il compris qu'ils étaient attirés par quelque chose de dangereux et profitant de leur état de semi-allégresse. Mais glisser dans la gueule du loup demeurait une option finalement meilleure que rester là-bas à agir d'une fausse indifférence qui chaque jour le rongeait un peu plus, le transformait en une version qu'il était loin d'estimer.

→ sa tenue du bal.
→ topic libre. le plot étant qu'une poignée d'élèves affaiblis par l'alcool se voient attirés par des ondulations colorées sous le lac (à l'image des aurores boréales mais sous sa surface), quittent alors l'événement (il est tard, la soirée finissant surement bientôt) pour rejoindre la surface du lac glacé et sa magie un peu beaucoup hypnotisante.

Leo a un sourire béat sur les lèvres alors que tout autour de lui, la musique se meurt sur une poignée de notes douces et laisse place à un silence confortable seulement brisé par le faible brouhaha des conversations des autres sorciers tout autour de lui. Encore blottit dans les bras de son cavalier, loin de vouloir se défaire de cette étreinte, l’Américain profite des dernières secondes de chaleur ressenties près de son partenaire. Il vient d’achever une énième danse au bras d’Anthony et il a le cœur qui bat à toute allure sans pouvoir dire avec certitude si c’est le garçon qui provoque ça en lui ou les pas de danses énergiques qu’il vient de réaliser. Alors que la musique reprend, Leo s’éloigne enfin d’Anthony et observe un nombre impressionnant de grands et moins grands repartir pour une nouvelle danse. « J’ai chaud, tu m’en veux pas si je vais prendre un peu l’air ? » vient-il murmurer contre son oreille dans une question rhétorique avant d’embrasser sa joue, de serrer sa main dans la sienne puis de le lâcher pour se glisser vers le buffet et y récupérer un cocktail alcoolisé par les étudiants puis de prendre la direction de la sortie de la tente, où quelques autres étudiants ont eu la même idée que lui. Le froid lui arrache un frisson et son souffle forme un large nuage de fumée par la différence de température entre l’intérieur de la tente et l’Islande dans toute sa splendeur. « Damn, on s’les gèle un peu » il hausse les épaules, forcé de reconnaître que l’air frais parvient à lui remettre les idées en place et lui apporter un vent de fraîcheur alors qu’il est déjà bien alcoolisé et surtout béatement amoureux – une drogue encore plus puissante l’alcool. Un nouveau sourire niais vient emprisonner ses lèvres, qu’il tente tant bien que mal d’effacer en baissant le regard vers ses pieds et en marchant machinalement vers l’inconnu, sans trop se soucier d’où, les mains s’enfonçant dans ses poches pour en préserver la chaleur, son verre coincé sous son avant-bras. Alors qu’il est perdu dans ses pensées, il s’aventure sous le lac et son attention se voit accaparée par des reflets mouvants sous l’eau qui lui font froncer les sourcils et oublier ses gestes au point qu’il heurte sans le vouloir la personne devant lui « Fuck, j’suis désolé, j’regardais pas où j’allais, j’ai juste vu… ça » lâche-t-il en montrant à son vis-à-vis les ondulations colorées sous la surface l’hypnotisant. Il avance sur le lac, à la suite d’autres élèves, sans réfléchir ni hésiter alors qu’un accent écossais bien particulier attire son attention à quelques mètres de là. Celui-ci semble le reconnaître si l’on en croit la façon dont il lève sa bouteille vers lui et Leo prend ça comme une invitation, s’approchant de lui d’un pas maladroit pour éviter de tomber. « Me dit pas qu’Ophe t’as déjà fait fuir ? » plaisante-t-il en prenant la bouteille des mains de son meilleur ami pour l’apporter jusqu’à ses lèvres et en boire une gorgée, pas dérangé le moins du monde par le naturel de son geste. « Tu sais ce que c’est ? » demande-t-il en montrant du menton les ondulations continuant de se mouvoir sur leurs pieds. Près d’eux, une poignée d’autres étudiants s’approchent. « Est-ce que c’est vivant ? » son esprit de Serdaigle ne peut pas s’empêcher de se demander de quoi il s’agit, mais il hausse finalement les épaules. « J’crois que ça nous suit » et là, il montre les élèves dont les silhouettes sont taquinées par les ondulations colorées à la surface. « On peut tester cette hypothèse » lâche-t-il d’un ton qui commence à se vouloir malicieux alors qu’il dessert son nœud papillon et pose son verre sur le lac gelé. « J’veux bien jouer au pingouin jusqu'au bout et faire une petite glissade sur le ventre à condition que j’sois pas seul à le faire. » il jette un œil à l’assemblée, les mettant presque au défi de le rejoindre pour tester son hypothèse – les ondulations les suivraient-ils le long d’une glissage sur le lac ?

→ sa tenue du bal.
→ topic libre. leo a rejoint theodore mais libre à vous d'être la personne sur qui il fonce plus tôt. aussi, je suis partie du principe qu'ils sont entourés de plusieurs personnes alors feel free de rejoindre

Elle sent la main de sa meilleure entre la sienne, leurs doigts entrelacés les uns aux autres, tandis que se sont des rires qui se diffusent dans l’air frai de l’Islande. Dernière danse partagée au bras de Parvati pour venir clôturer ce bal des plus magique, quoi de mieux que de terminer avec la seule et unique personne qui possèderait le coeur de Lavender jusqu’à la fin des temps, comme pour clôturer ce dernier bal au sein de Poudlard en présence de celle qu’elle suivrait corps et âme, montrer que les deux lionnes seront toujours ensemble. La vie n’avait pas de saveur si Parvati se retrouvait éloigner trop longtemps de Lavender. Duo de lion bien connu de tous, Pavender comme elle aime appelé leur binôme. Bon nombre semblait rentrée précieusement au manoir sous les constellations de l’éther, illuminant les cieux et sous lesquels la sorcière pourrait se perdre pendant des heures. « J’ai pas envie de rentrer tout de suite » les iris plongeant dans ce de sa nouvelle partenaire de soirée, les étoiles dans les yeux, scintillement particulier dès qu’elle pose les yeux sur elle, pas besoin d’en dire plus pour se comprendre mutuellement. L’envie de prolonger la soirée, de continuer de rêver sans jamais redescendre sur terre. Elle sent le froid de l’Islande sur corps découvert, arpentant unique sa robe de bal, mais l’alcool dans son sang l’empêche pourtant d’avoir froid. Parce qu’elle est légèrement pompette, la jeune femme, ayant enchaîner quelque verre de cocktail dont l’alcool avait été rajoutée sans pour autant venir la gêner. Et ces les lumières au loins qui l’interpelle, l’hypnotisant dès que ces yeux se posent sur ses ondulations au dessus du lac. « c’est quoi ? » Elle montre du doigt l’horizon avant de tirer sur la main de l’indienne, leur doigt toujours entrelacer. Elle a ses pas qui s’enfoncent dans la neige, ses talons qui l’empêche d’avancer rapidement. Dans la pénombre de la nuit d’hiver, elles ne semblent pas les seules à se diriger vers ses beautés luminescentes. L’adrénaline qui parcours son corps, son palpitant dans sa poitrine qui ne veut changer de tempo depuis plusieurs minutes maintenant, le silence est de mise entendant encore les grésillements de la musique dans ses oreilles. Elle n’avait pas envie de rentrer Lavender, toujours en quête de nouveauté et de sensation forte, sa place n’était pas dans son lit ce soir alors qu’elle pourrait se perdre dans l’espace jusqu’au bout de la nuit et voir le soleil se lever à l’horizon. « oulaaah .. » lâche-t-elle se rattrapant de justesse à l’épaule de sa meilleure amie, tandis que quelqu’un semble venir la pousser sans faire exprès. « Toi aussi, tu les as vu … » montrant ainsi que ce n’était pas l’alcool qui la faisait délirer, ces ondulations colorés bien présente. « … Léo » rajout-elle pour conclure, un sourire sur son visage de poupée lorsqu’elle reconnait son face à face avant de se suivre mutuellement pour s’approcher un peu plus vers cette chose qui semble pourtant interdite. S’accrochant un peu plus au bras de la jeune femme, l’anglaise vient même y déposer sa tête sur son épaule dans un mouvement si naturelle, à la recherche de proximité comme pour se rassurer, s’encrer à la réalité et éviter de se disperser. « c’est magnifique » sa main serrant un peu plus celle de Parvati avant de relever la tête brusquement et de déposer ses iris dans les siens à l’entendent du défi proposer un peu plus loin par monsieur Burgess. Elles n’ont pas besoin de parler pour se comprendre, refusant jamais une occasion pour s’amuser « I’M IN » cria-t-elle avant de lever la main et de se rapprocher du serdaigle. « juste … deux secondes » soulevant sa robe dans un geste non chalant Lavender vient défaire ses chaussures hautes qu’elle jète dans un coin de la neige, ses pieds nus affrontant le froid du sol sans pour autant que cela ne vienne la déranger. « celui qui va le plus loin ? » Elle soulève sa robe pour mieux courir, se plaçant déjà prête à bondir à tout instant. « quand vous voulez » et elle attend le feu vert, sans doute bien trop enjouée par la situation, l’alcool qui coule dans ses veines un peu plus à chaque minute. Elle était prête Lavender.

→ sa tenue de bal

Elle lui avait manqué, comme l’absence non préméditée à une soirée qui aurait dû être la leur, elle se l’était dit. Pavender à exploser la piste de danse et à absorber un nombre incalculable de boissons douteuses pour tout oublier le lendemain, jusqu’au lieu où elles se réveilleraient dans les bras de l’autre, elles auraient rient du début à la fin, elles auraient dansé à perdre haleine et elles auraient lancé un défi stupide à Seamus avant de s’éloigner en pouffant, c’était le tableau qui hantait encore ses pensées pendant qu’elle se préparait en début de soirée. Alors Parvati s’était amusée à trouver la tenue qui la mettrait le plus en valeur sans pour autant restreindre ses pas de danse endiablés, elle avait passé un temps fou à se maquiller, tentant de ne pas cacher la superbe couleur rouge flamboyante de sa robe sous une couche de maquillage non négligeable avant de rappeler à l’ordre sa sœur et puis, elle avait passé une grande partie de la soirée à la regarder danser avec Harry, sirotant les boissons pour deux. Si elle avait ri avec quelques élèves qui venaient ci et là, si elle avait bien eu envie de voir Seamus arrêter de regarder Willow avec ses yeux de merlans frit sans oser faire quoique ce soir, l’apothéose de sa soirée fut sans conteste le moment où leurs doigts se sont réunis pour ne plus se quitter. Et la musique entrant dans son corps comme seule tentatrice, et les notes résonnant dans leurs oreilles, traversant leurs corps, bougeant en harmonie, avant qu’essoufflées, elles ne quittent la soirée. La chaleur des doigts de Lavender dans les siens pour toute couverture, Parvati riait à gorge déployée alors que leurs regards se croisent et qu’un silence s’installe après la dernière phrase de sa meilleure amie. Elle non plus, n’avait pas envie de rentrer seule, elle non plus n’avaient pas envie de la quitter ni de détacher ses mains des siennes, alors, dans un silence comprit, elles entament un périple à l’extérieur, avec pour unique but le retour au bercail pour s’endormir enlacées. Et sans grelotter, elle laisse vaquer ses pensées les plus sincères dans un after qu’elle seule connaitra. Elle ne sait pas si sa vue est brouillée d’alcool ou de fatigue, mais les reflets au-dessus du lac l’attirent et la question de Lavender la rassure : elle n’a pas assez bu pour imaginer une danse lumineuse et magique. « Je ne sais pas … » Elle laisse ses pensées silencieuses et se laisse entrainer à travers le tableau nocturne. Bientôt, elles ne sont plus vraiment seules et un groupe de personnes s’agglutinent autour du lac. Elle vacille, elle danse, elle questionne du regard et, silencieuse, s’aperçoit que le tête-à-tête avec Lavender restera secret et perdu dans les histoires que peut lui offrir son esprit. « Oh regardez ! » Parvati pointe le doigt vers une ondulation qui la captive à nouveau, oubliant jusqu’à ses projets, elle soupire d’aise, énergisée par cette découverte fantastique. A nouveau, ses iris capturent le regard sombre de sa meilleure amie et dans un demi-sourire, se laisse entrainer à sa suite, main toujours prisonnière de celle de l’autre, doigts emmêlés pour ne former plus qu’une seule entité, elle était de la partie, parce qu’elle savait qu’elle irait là où l’emmènerait Lavender, même si sa vie en dépendait. Lavender s’échappe, « Attendez, je suis sûre que j’irai le plus loin ! » Et à son tour, elle redevient Parvati, et à nouveau, elle se réveille et tente d’exister aux côtés de son double, alors, dans un geste sûr, elle relève les pans de sa robe, pas certaine d’être prête à affronter la glace sous ses pieds, elle garde ses escarpins, chancelant parfois d’un trop-plein d’alcool et d’un équilibre trop précaire. « A trois ? » Elle jette un regard vers Leo, il est le maitre du jeu ce soir.

Il ferme les yeux alors que l’air frais vient caresser son visage, lui permettant de reprendre ce souffle qui était presque resté en suspens ces dernières minutes. Si le début de soirée avait été plutôt amusant et riche en rires, il était devenu compliqué de supporter au fil des heures qui s’écoulaient les humeurs de plus en plus ressenties par le blaireau. Il en était arrivé au point où une migraine venait frapper contre son crâne sans lui accorder le moindre répit alors que lui même oscillait, tanguait entre les différentes émotions qu’il éprouvait au fil des épaules percutées en se frayant un chemin jusque la sortie. C’est une véritable myriade d’émotions qui l’envahit, entre la tristesse, l’amour, la confusion et parfois la peur, même, tant d’éléments lui donnant envie de fuir loin de tout. Heureusement, il y avait moins de monde à l’extérieur et il peut alors récupérer un peu même si l’air frais n’aide pas à totalement chasser sa migraine. Décidé à rejoindre le dortoir pour s’y enfermer loin de ces sorciers aux émotions instables venant le troubler, son regard est pourtant attiré par des lueurs particulières situées à quelques mètres de lui. Sans même le réaliser, ses pas le poussent naturellement vers le lac gelé sur lequel il avait déjà passé du temps à patiner quelques jours plus tôt. Quand il y arrive, Levi remarque la présence d’autres sorciers tous aussi intrigués que lui – leurs émotions le frappent. Si c’est l’euphorie qui semble régner en maîtresse absolue dans les esprits qui entoure le blaireau, il n’y a pas que ça qu’il remarque, confusion et autres sentiments négatifs qui le poussent à froncer les sourcils. Il ne dit rien quand il arrive sur le lac, tente d’examiner chaque sorcier présent pour trouver à qui pouvait appartenir de telles émotions ce qui était un exercice délicat à mener, d’autant plus après l’alcool qu’il avait ingéré. Il était presque sûr qu’elles viennent du serpent sans pour autant pouvoir faire quoi que ce soit de cette information. C’était souvent ça, le plus frustrant parfois, se douter que quelque chose ne va pas sans pouvoir intervenir. Levi se retrouve rapidement distrait par certains sorciers qui ont visiblement décidé que se lancer sur le lac en glissant était la meilleure idée possible. Il devait avouer qu’en temps normal, il n’aurait pas hésité à les suivre mais à ce moment-là, il en était incapable, bien trop perturbé par le fouillis qui régnait encore en lui. « Vous êtes sûrs que c’est une bonne idée ? » demande-t-il à l’aigle et aux lionnes. Il n’était pas supposé être le plus raisonnable, loin de là, mais il avait un drôle de pressentiment qu’il n’arrivait pas à expliquer. Sans doute était-ce dû à son empathie qui s’emballait encore dans tous les sens et qui le poussait à être davantage dans la réserve. « Enfin allez y, on fera les juges si vous voulez ! » dit-il en désignant les sorciers restés au bord du lac, effort fait pour prendre sur lui et ne pas laisser sa migraine gâcher ce moment. Pourtant son attention est vite attirée par les lueurs se faisant un peu plus brillantes, le poussant à faire quelques pas sur la glace. « On dirait des aurores même si elles semblent plus… réactives. » Si le serpent est assez proche pour l’entendre, ce n’est pas véritablement à lui qu’il parle, cherchant plutôt à délivrer ses impressions à voix haute. Il passe ses doigts sur la glace juste au-dessus d'une nuée. « Quelqu’un avait déjà remarqué ces lueurs avant ? » demande-t-il en se tournant vers ses camarades. C’était ce fait qui le perturbait le plus finalement – n’avoir encore jamais observé auparavant ces guirlandes colorées qui se remarquaient pourtant aisément de loin.

→ sa tenue du bal.
→ Levi a besoin de prendre l'air, souffrant d'une migraine causée par son empathie. Il rejoint les sorciers déjà présents près du lac mais se montre plus méfiant face au jeu proposé par Leo, Lavender et Parvati. Il préfère rester en retrait pour s'interroger sur ces lueurs si particulières.

Il n'a pas conscience qu'il s'avance vers le danger Theodore, convaincu que le véritable adversaire gît en lui à la place où se trouvait avant son palpitant entouré de murailles, désorienté par cette soirée, par le regard chocolaté qui continuait de le hanter et toutes ces sensations qui s'étaient éveillées en lui au fil d'une seule danse. Et il était si simple à ce moment présent de se laisser charmer par les allures chimériques ondulant au dessous du lac que le référent préfère s'oublier, lui et sa conscience, la raison qui dictait généralement sa vie. Ca lui faisait du bien, pour une fois, de faire taire toute logique. Ses pas seulement guidés vers l'inconnu et l'effet hypnotisant qui s'attache au regard et scelle l'esprit à mesure de son avancée. Il n'est pas le seul et s'en rend pourtant à peine compte au début, bouteille en main qu'il relève jusqu'à ses lèvres afin d'en accueillir de nouvelles gorgées. Il a froid et à la fois pas assez, il a chaud et pas vraiment non plus, il a un peu l'impression d'être endormi et éveillé à la fois, zone grise et floue qui lui convient parfaitement car à ce moment précis, il n'est pas tout à fait Theodore. Meilleur ami près de lui qui se voit attiré par les mêmes chimères et le prénom de sa meilleure amie énoncée, seul mot qui réussit à le réveiller quelques instants, pour lequel il était prêt à s'extirper de tout cela. Ophelia, Ophelia, Ophelia. Et un sourire naît sur ses lèvres au souvenir de ses sourires éclatants et de sa peau chaude sous ses doigts. « Elle danse. » avec un autre, c'était tout ce qu'il avait vu avant de s'éclipser de la soirée, sourire qui s'efface de la même manière, les ténèbres de l'extérieur l'environnent à nouveau, il ne voit que les ondulations fluorescentes sous ses pieds et ondulant sous la surface de l'eau glacée. Si Theodore secoue la tête face à la première question de Leo, il ravale sa fierté de ne pas pouvoir répondre à une question, pour une fois, ajoutant un hypothétique « Je suppose. » avant de suivre du regard les ondulations taquines venant jouer avec les silhouettes des rares comme eux à s'être avancés. Seulement à peine détourne t'il son attention d'eux que Leo s'élance déjà dans un défi qui lui arrache un sourire amusé malgré lui, les iris d'un bleu assombri toujours et inlassablement attachées aux nuances sous le lac, Theodore ne réalise pas combien cela peut-être dangereux, n'en a pas non plus l'envie. Par ce besoin de s'éloigner de qui il est pour une fois, de faire taire ces responsabilités pesant sur ses épaules, tenue formelle et agaçante lui collant à la peau dont le serpent ne savait se défaire. Défi qu'il ne rejoint pas quand les deux lionnes de son année se jettent pourtant dans le challenge sans le moindre soucis – son regard qui se détache d'elles dans un froncement de sourcil, sentiment d’étouffer quelques instants en se remémorant celle qui se faisait amie pour elles et pour lui, du moins avant. La raison s'exprime alors enfin non loin de lui par Kowalski entrant en jeu et Theodore demeure silencieux en les écoutant échanger, il ne trouvait pas non plus que c'était la meilleure idée qui puisse exister mais ne comptait pas les arrêter pour autant. Regard attaché aux ondulations venant danser tout près d'eux, il oublie les autres à nouveau, n'entend que les suppositions du poufsouffle avant de remarquer un rythme particulier à ce qu'ils observaient. « on dirait que.. qu'elles viennent du même endroit.. » et si c'était le cas, ici sous ce lac glacé, se pourrait-il que ce soit un.. Sa pensée lui échappe, Theodore peine à réfléchir correctement, avançant un peu sur la glace en s'éloignant du rebord comme les autres pendant que Leo et les filles s’élançaient, le brun s'accroupit et sa main caresse la surface de l'eau glacée. Son cœur s'accélère sans comprendre pourquoi, une forme de vibration se fait ressentir. Elle gronde, fait trembler subtilement le glace. « Il y a quelque chose qui ne va.. » il ne parvient pas à terminer sa phrase, son autre main balaie son visage alors que la difficulté de faire sens dans ses pensées se ressent dans tout son esprit. Soudain, une vibration plus intense vient les secouer un peu plus et par l'activité des trois étudiants à côté, elle parvient à demeurer subtile. A nouveau, elle intervient. « Guys.... » prévient Theodore, se relevant au même moment qu'une troisième vibration apparaît. Son regard s'attache sur chacun puis au bord dont ils s'étaient tous bien trop éloignés sans même s'en rendre compte. « LEO » interpelle son meilleur ami de façon à lui faire réaliser que se relancer dans une glissade n'allait pas être la meilleure idée. Il est essoufflé sans même avoir fait le moindre effort physique mais les nuances sous la glace se multiplient et avec elles, cet effet hypnotisant qui les tenait et les faisait oublier la réalité et s'avancer progressivement au milieu du lac gelé. Un regard pour Levi à ses côtés et Theodore lui adresse seulement quelques mots « tu le sens toi aussi ? » que quelque chose de grave pouvait arriver d'un moment à l'autre, que quelque chose n'allait pas, qu'il y avait sous leurs pieds une entité qui ne voulait que les attirer dans un piège et pourtant, combien ils étaient bloqués et déjà capturés par son charme.

[i]→ sa tenue du bal.
→ j'ai pas avancé plus, mais je me suis dit que ça pouvait continuer à trembler encore un peu et de plus en plus fort jusqu'à ce qu'il se passe quelque chose comme vous voulez

Il s’est mis dans la tête de faire cette glissade sur la glace, Leo, et ça ne le quitte plus, pas quand il est encouragé par les arrivées et les interventions de Lavender, Parvati et Lisa. « Nope, mais les mauvaises idées sont souvent les meilleures » lâche Leo dans un haussement d’épaules nonchalant alors qu’il ôte sa veste et il regrette presque tant la morsure du froid est intense. Mais il ne se laisse pas démonter, Leo, et sautille sur place pour se préparer à cette course qui est sur le point de commencer alors que le décompte est déjà lancé par les filles qui semblent tout aussi intrépides que lui. Il écoute à peine la conversation autour de lui, Theo et Levi qui évoquent la mosaïque de couleurs qui dansent sous leurs pieds, Leo bien trop impatient à l’idée de déterminer si les couleurs les suivront dans leur course effrénée. « Jamais vu non plus, mais on va pouvoir voir si elles sont vraiment réactives. » lâche-t-il avec un sourire en coin alors qu’il se met sur une ligne de départ fictive aux côtés des filles après avoir fait une marque sur la glace à quelques mètres de là aidé d’une pierre. « Ok donc on court jusqu’à la ligne là-bas et à partir de là-bas on glisse, pas le droit de tricher mesdames, plus le droit de courir ni d’utiliser les mains à partir de là-bas ! » il s’assure que les filles ont bien compris alors que son sourire s’agrandit sous le décompte qu’elles commencent à faire. L’adrénaline coule dans ses veines et se faufile en lui pour le préparer à cette course. « Un » il met son pied en avant, fléchit un peu, prêt à partir. « PARTEZ ! » et il s’élance, court tant bien que mal sur la glace en manquant à une, deux puis trois reprises de tomber. Il ne fait même pas attention à voir si l’aurore les suit pour l’instant, trop impliqué dans sa course. Arrivé à la marque sur le sol, Leo prend un dernier élan et s’allonge soudainement sur le ventre pour achever sa glissade le plus loin possible. Alors qu’il entreprend de regarder autour de lui, son regard est attiré par une forme ondulante en dessous de lui, confirmant sa théorie que cette chose, quelle qu’elle soit, les suivait sur la glace. Pendant un instant, il en oublie ce qu’il fait là, allongé, et fronce les sourcils en essayant de retrouver le fil de ses pensées, comme hypnotisé par l’arc en ciel de couleurs juste en dessous de lui. Il perd de la vitesse alors que le froid de la glace commence à lui brûler le ventre en même temps qu’il sent une sorte de vibration en dessous de lui qui le force à se relever subitement et à tourner son regard vers ses camarades en se rappelant le but de tout ça. « Qu’est-ce que… Hé ! Qui a gagné ? » frustré d’avoir été perturbé dans sa course par cette étrange ondulation, Leo fait la moue. « On recommence ? On peut p’t’être utiliser un sort cette fois pour aller plus loin… » il pense à voix haute alors qu’il glisse sur la glace jusqu’à retrouver son meilleur ami qui les interpelle. Il tourne son regard vers lui, puis vers Levi et se demande soudain ce qu’il fait là, debout sur la glace, le froid s’insinuant en lui comme un parasite. Il se sent étrange, Leo, mais il y a ce petit quelque chose qui lui souffle de continuer à s’amuser et de ne se soucier de ce qui pourrait pourtant se révéler être un vrai danger. « T’inquiètes Theo, tout va bien ! » il lui fait un grand signe de la main en même temps qu’il esquisse un sourire vague et lointain. « Regarde je vais te le prouver » il a aucune conscience de la dangerosité, Leo, préfère en rire et faire comme si de rien était alors qu’il saute une première fois sur la glace, retombant dessus de tout son poids. Sous le lac, l’ondulation se rapproche dangereusement et s’éparpille pour mieux revenir sous ses pieds alors qu’un nouveau tremblement, plus fort cette fois-ci, secoue le gigantesque terrain de jeu des étudiants. L’une des ondulations, d’un vert-orangé vif et hypnotisant, se démarque et glisse jusqu’au milieu du lac gelé, et Leo ne peut pas s’empêcher de la rejoindre, l’esprit totalement bloqué de toute rationalité ou sécurité. « Vous voyez ? Tout va bien ! » il éclate de rire alors qu’il saute une nouvelle fois sur la glace et qu’un grondement encore plus fort retentit quand il retombe lourdement par terre. « Qu’est-ce qui pourrait nous arriver de mal ? » son rire se meurt dans l’air alors que, pour prouver ses dires, il saute une troisième fois, pas effrayé le moins du monde par tout ça.

→ sa tenue du bal.
→ je n'ai pas fais trop trop avancer non plus, je suis restée dans l'idée qu'ils sont un peu comme hypnotisés et que les grondements / tremblements sont de plus en plus forts.

Il y a cette adrénaline qui commence délicatement à se répandre dans tout son corps, ses pupilles qui se dilatent un peu plus et son coeur qui s’emballe. Sa robe toujours entre ces mains, elle n’attend que le top départ de courir de toutes ces forces. Elle ne fait même pas réellement attention aux autres arrivant, souriant simplement un peu plus en direction de Lisa, s’empêchant de dire à quel point elle pouvait être belle dans sa robe bien trop concentrée sur son objectif. Se place directement en face la marque fraichement dessiné par Léo, à même hauteur que ce qui allait sans doute être ces camarades de compétition. « tricher ? Jamais nous » parce que même si elle aimait gagner, Lavender, elle aimait par dessus tout gagner à la loyale. Pas de coup en douce, pas de tricherie pour ressentir toute la joie de l’emporter. Décompte qui commence doucement à se former et une grande respiration prise par la lionne avant de s’élancer dans un rire cristallin le plus rapidement possible. Ces pieds nu s’enfonçant dans la neige fraîchement tomber sans pour autant ressentir les légères brûlures que le froid pouvait lui faire. Sa robe qui vole derrière elle et qui pourtant ne semble la gêner pour le moins du monde. Marque qui arrive rapidement et dans une habitude hors du commun, la sorcière se jète sur le sol, des années de pratiques avec le ventre qui glisse dont elle est l’heureuse gagnante à chaque fois qu’ils en font un. Les lumières sous la glace qui vient illuminer son passage en dessous et elle trouve ce moment magique et si magnifique sans se douter que cela n’était clairement pas habituelle, voir dangereux. A cet instant elle profite simplement du moment, mettant ses mains en avant tel un super héros. Couleur arc en ciel l’entourant, elle avait l’impression de vole, le vent fouettant son doux visage de poupée, ces cheveux volant derrière elle. Mais alors que tout semble aller pour le mieux, impression d’être dans un cocon dorée, une vibration se fait ressentir sous son corps, l’obligeant à s’arrêter net et de se relever pour plonger son regard dans celui de Parvati. Peur qui s’enfuit aussi rapidement qu’elle est apparu alors qu’elle vient à rire de nouveau. « Je pense qu’on peut dire que j’ai gagner » presque fière d’elle, la brune, envoyant une grimace amical à sa meilleure amie. Sa main qui vient de nouveau lui entrelacer les doigts pour se rediriger vers la berge. « tu arriveras toujours pas à me battre Burgess. » sors ou pas, Lavender restait la reine de la glisse. Vibration qui se fait de plus en plus étrange mais elle n’en reste pas moins amusé. Si il était rare pour elle de sentir le moindre danger, l’alcool coulant dans son sang ne l’aidait pas à avoir les idées claires. « et Lisa, la prochaine tu l’as fait avec nous ! T’as pas le choix » et elle se met brusquement à danser, faisant des appels à la serdaigle pour qu’elle la rejoigne sur le glace, Léo sautant à ses côtés. Elle sent que son coeur est prêt à rompre à chaque instant, adrénaline de plus en plus fort, rire moqueur aux agissement de Léo qui pourrait semblait dangereux mais qui à ses yeux étaient simplement … amusant. Enième saut du brun qui brusquement vient faire craquer la glace sous leur pied, le bruit sourd qu’elle n’entend pas Lavender, bien trop perdue entre les bruits de leurs rires qui s’envolent dans les airs. « yeaaaah » et c’est à son tour de sauter. Fois de trop, glace fragilisé sous ses pieds qui se rompt brusquement pour faire venir tomber la lionne dans l’eau sans sans rendre compte tout de suite. Son corps plongé dans l’eau bien trop froide, disparaissant sous la glace pour rejoindre les nombreuses ondulations de couleurs. Choque thermique, perte de connaissance, Lavender qui chute dans l’eau sous les yeux de ses camarades et qui ne semble pas remonter.

→ sa tenue de bal
→ du coup il se passe quelque chose, puisque Lavender chute dans l'eau, glace fragilisée suite à leur nombreux saut comme des idiots, vu les fortes différences de températures etc, elle est en choque thermique et perd connaissance, but elle va la retrouver, à vous de voir si vous la sorter de l'eau now