Il presse le pas jusqu’à courir, Levi, car le cours ne manquera pas de commencer d’ici quelques minutes et qu’évidemment, il était presque en retard. Vraiment, c’était un concours de circonstances – il avait fallu qu’il croise Noah, Maisie et Connor avec lesquels il avait perdu du temps en discutant jusqu’à regarder l’heure. Après ça, il s’était rendu à la salle de classe habituelle avant de se rappeler que le cours changeait de lieu exceptionnellement, pestant alors qu’il s’empressa de revenir sur ses pas pour se rendre à l’endroit indiqué par le professeur. Quand enfin, il arrive, le cours est sur le point de commencer, blaireau qui examine les étudiants présents du regard à la recherche d’un endroit où il pourra s’installer. Essoufflé, c’est près d’Ethel qu’il se rend, murmurant un « désolé » alors qu’il se glisse à ses côtés avec un petit sourire. Il ne faudra attendre que quelques secondes avant que le professeur Lupin ne se mette à expliquer ce qu’ils allaient devoir faire aujourd’hui. Heureusement, le sorcier a pensé a révisé – ou plutôt a survolé – les cours qu’il avait eu en défense contre les forces du mal jusqu’à présent, refusant de donner une cartouche supplémentaire à son tuteur du club de soutien en se plantant aujourd’hui. S’il ne savait pas véritablement à quoi s’attendre, le chapiteau face à lui couplé aux explications de l’enseignant éveillent son intérêt, suffisamment en tout cas pour qu’il ne lui porte son entière attention, ce qui était rare chez le sang-mêlé qui avait bien souvent tendance à se laisser distraire facilement. Cette fois, il n’avait pas d’autre choix que de se concentrer pour se préparer au mieux face à ce qui s’annoncer comme un challenge des plus intéressants. Levi se contente d’acquiescer, aucune question ne lui venant pour l’instant – peut-être que tout sera différent une fois à l’intérieur et, qu’alors, les interrogations se multiplieront, mais pour l’instant il n’avait que l’envie de voir ce qui se cachait derrière la porte qu’il empruntera. Un « bonne chance » qu’il adresse à Ethel à ses côtés mais également à quiconque l’entendrait, avant de se placer derrière une porte libre comme bon nombre d’étudiants. L’impatience le gagne, hâte de découvrir ce qu’il allait devoir affronter – et, également, l’envie de gagner quelques points supplémentaires pour sa maison par pur esprit de compétition, le sportif qui se lançait toujours à fond dans toute compétition, même quand il ne s’agissait pas de Quidditch. Un dernier regard pour les sorciers déjà prêts à se lancer eux aussi, son regard reste ensuite rivé sur la porte, sa baguette entre les doigts, prêt à réagir à ce qui l’attendait derrière l’obstacle.

@Ethel Ponds

Ethel avait été surprise en apprenant qu’elle devait réviser un certain nombre de cours passés pour assister au suivant mais en digne élève de Serdaigle qu’elle était, elle avait alors planché sur ceux-ci, révisant avec patience et sérieux ses cours de façon globale puisqu’elle ne savait pas exactement quoi cibler. Elle devait bien reconnaître aussi être assez impatiente de rejoindre le cours de défense, d’autant plus après les mystères laissés par le professeur Lupin. Naturellement curieuse, c’est avec un certain entrain qu’elle gagne sa salle de cours ce matin-là, impatiente de voir ce que leur réservait le professeur. La défense contre les forces du mal faisait partie des cours que l’aiglonne préférait, matière dans laquelle elle se démarquait particulièrement. Elle entre dans la classe et aperçoit le chapiteau derrière l’adulte, regard curieux jeté vers lui tandis qu’elle suit ses camarades et se retrouve finalement assise à côté d'un poufsouffle arrivé en retard à qui elle adresse un sourire. Curieuse, Ethel tique sur le mot “épreuve” et fronce les sourcils tandis que son cœur se met à battre plus vite devant les explications de l’adulte. Des créatures, des sortilèges, un tout qui a le don d’attiser la curiosité et l’excitation d’une ethel qui a désormais presque hâte de commencer. Elle secoue la tête quand l’adulte demande s’ils ont des questions et suit le mouvement quand il leur faut se placer devant des portes en bois. Du coin de l'œil elle aperçoit Owen à qui elle adresse un signe de la main tandis qu’à ses côtés, le poufsouffle est toujours là. « Tu penses qu’on aura quel genre de créatures ? » son esprit est déjà en ébullition et elle trépigne sur place, impatiente de voir le top départ se lancer et n’a d’ailleurs même pas le temps de recevoir une quelconque réponse que le professeur reprend ses explications. « J’ai terriblement hâte de commencer » avoue-t-elle à son compagnon, même s’ils sont sur le point d’être séparés. « Bonne chance à toi » elle le gratifie d’un sourire alors qu’elle regarde tout autour d’elle, imaginant déjà 1001 épreuves et leurs solutions. Elle ne sait pas si elle est soulagée ou non d’être seule, mais ça ne change rien à son impatience et à sa détermination de réussir, elle n’attend plus que le coup de départ désormais.

mention de @Levi Kowalski & @Owen Hackman

Le cœur chargé d’appréhension et d’excitation, Ethel écoute attentivement les dernières instructions du professeur Lupin en hochant la tête avant que celui-ci ne disparaisse. Elle sent son cœur battre à toute allure dans sa poitrine et ferme les yeux pour se forcer à se calmer en prenant de grandes et profondes inspirations. Quand elle rouvre les yeux, ses camarades n’existent plus, seule la détermination l’habite tandis qu’elle passe la porte de sa première pièce. Elle empoigne sa baguette et avance avec précaution dans une grande pièce aux allures de salle de potions. Œillade curieuse en direction de la table recouverte d’ustensiles et d’ingrédients, elle ne se dirige toutefois pas immédiatement vers celle-ci, préférant prendre le temps de bien scruter la pièce dans toute son intégralité. Au mur, elle remarque le sortilège d’alerte mentionné par le professeur et elle sait la promesse de ne pas l’utiliser, jeune serdaigle désireuse de faire ses preuves. A l’approche des ASPICs, elle veut montrer qu’elle est capable de se débrouiller par elle-même et mettre à profit tout ce qu’elle a apprit ces sept dernières années. Elle croise son reflet dans le miroir mais ne s’y attarde pas et préfère prendre connaissance des différentes potions étalées sur une seconde table près de l’entrée. Il y en a pour tous les goûts et l’esprit pratique d’Ethel commence déjà à remuer dans tous les sens en se demandant comment elle pourrait les utiliser quand elle se détourne, toujours en quête de découverte. Sa main effleure une étagère poussiéreuse et elle fronce les sourcils en se faisant la réflexion que rien n’est anormal et que tout est même trop normal. Baguette magique serrée entre ses doigts, Ethel s’approche de la porte de sortie à l’opposé de la pièce et c’est là qu’elle la voit, cette tâche rouge sombre au sol. Les sens aux aguets, prête à réagir en cas d’urgence, elle s’approche un peu plus et c’est un ricanement qui la pousse à se stopper net et à froncer un peu plus les sourcils. La petite créature hideuse et courte sur pieds la toise d’un air moqueur et crache un babillage désagréable dont elle ne comprend pas un mot mais qui lui laisse une très nette impression de gêne : il ne la laissera pas passer. Elle recule, toujours face à la créature pour ne lui laisser aucune ouverture – peu désireuse de se faire attaquer même si elle ne peut pas être blessée ici et fouille dans sa mémoire à la recherche d’informations sur les Chaporouge. « Trop facile.. » lâche-t-elle dans un murmure pour elle-même. Elle qui a rêve de travailler auprès de créatures magiques une fois sortie de Poudlard possède un large éventail de connaissance sur tout un tas de créatures diverses, et les Chaporouge, horrible petite créature semblable à un croisement entre un gobelin et nain, n’échappe pas à la règle. Alors qu’elle approche de la table des potions, sans jamais lâcher l’animal du regard, elle passe en revue tout ce qu’elle sait d’eux : ils sont attirés par le sang, ils assomment leurs proies avec des gourdins, et sont souvent présents sur les champs de bataille. S’il est dangereux pour les moldus, il l’est moins pour ceux dotés de magie, capables de les repousser aisément grâce à la magie. Mais surtout, ils détestent tout ce qui est beau. Une nouvelle idée en tête, Ethel fouille la table à la recherche d’une potion précise et quand elle la trouve, elle s’approche de la créature, lance un « Stupefix » en sa direction pour l’immobiliser et l’asperge de la potion récupérée – une potion de beauté. Sous ses yeux, le chaporouge se métamorphose légèrement et s’il reste hideux aux yeux de l’aiglonne, il est toutefois plus.. agréable à regarder. Son geste ne manque pas d’interpeller la créature qui exprime un nouveau babillement incompréhensible que la sorcière devine être de la colère et quand il croise son reflet, il exprime un râle ignoble, comme si son reflet était la pire chose jamais vue. Sans un regard vers Ethel, le chaporouge s’éloigne, écœuré par sa propre apparence en laissant alors le champ libre à Ethel de passer la porte de sortie et atteindre la prochaine pièce. Un sourire satisfait aux lèvres, elle pousse la porte, plus déterminée et confiante que jamais à affronter sa prochaine épreuve.

Explications du professeur écoutées, le préambule ne dure pas longtemps et le cours débute réellement au bout de quelques minutes. Ressentant une certaine forme d’appréhension mêlée à de l’excitation, Levi saisit la poignée de sa porte et l’ouvre avant d’y pénétrer. Aussitôt, l’ambiance change radicalement. Il est d’abord frappé par la chaleur qui l’agresse, par l’air qui semble plus lourd. Il tire sur sa cravate pour respirer un peu mieux alors qu’il examine le contenu de la pièce du regard. Face à lui se dresse un marécage qui le fait quelque peu grimacer, d’autant plus en voyant de la fumée s’élever de temps à autre. Il ne pense pas vraiment aux créatures qu’il pourrait rencontrer mais plutôt à ses chaussures qu’il pourrait abîmer en traversant le marécage – avant de réaliser qu’il pourrait aussi bien s’en racheter une nouvelle paire. Le blond avance mais ne peut s’empêcher de s’interroger. Ils étaient supposés affronter des obstacles et, en dehors de la chaleur insupportable, cette pièce n’avait rien de bien pénible à gérer. Il savait que ça ne serait qu’une question de temps. Le professeur Lupin savait ce qu’il faisait et, assurément, il cherchait à ce qu’il ne baisse sa garde. Baguette pointée devant lui, il repère rapidement le chemin de terre qu’il devra emprunter pour trouver la porte suivante. Toutefois, alors qu’il fait quelques pas de plus, plusieurs bruits de craquement lui parviennent. Il se retourne brusquement et plisse les yeux à la recherche de l’auteur des sons entendus. Puis, peu à peu, se détachent quelques points lumineux dans l’obscurité. Un « Lumos » quitte ses lèvres, baguette qui lui permet de mieux voir les créatures face à lui. Des pitiponks. Certains s’éloignent à cause de la lumière mais de ce qu’il peut apercevoir dans l’ombre, ils sont nombreux, trop nombreux pour que sa baguette seule ne soit une source de lumière suffisante pour tous les chasser ou, au moins, les éloigner pour qu’il puisse se frayer un chemin. Une créature s’avance et il pointe sa baguette vers elle avant de chercher du regard une solution pour pouvoir libérer le sentier le plus rapidement possible. Enfin, le sang-mêlé aperçoit des lanternes situées sur les murs. Un léger sourire étire ses lèvres alors que la solution lui semble toute trouvée – il faut illuminer cette pièce, suffisamment en tout cas pour que les créatures ne se retrouvent obligées de se terrer dans les recoins les plus sombres. « Incendio » qui est envoyé vers les lanternes à proximité permet d’éclairer celles-ci. Il ne fait pas attention pourtant, Levi, et loupe le chemin, trop concentré sur sa tâche, son pied s’enfonçant dans le marécage. Un « disgusting » glisse entre ses lèvres alors qu’une grimace écœurée ne déforme son visage avant qu’il ne se concentre sur ce qu’il devait faire, conscient que les pitiponks pourraient en profiter pour tenter de le perturber. Alors, il se redresse, retrouve le sentier et progresse, non sans oublier d’allumer les lanternes croisées en chemin. Peu à peu, il parvient à franchir les mètres le séparant de la porte jusqu’à atteindre celle-ci, un large sourire aux lèvres, plus que satisfait d’avoir réussi à affronter les obstacles de cette première pièce.