Averti par Hermione, le lion n'avait pas mis beaucoup de temps avant de détaler en direction de l'infirmerie. Lâchant ses amis et la séance d'entraînement de quidditch qui avait commencé entre eux, Seamus n'avait pas hésité un seul instant après avoir lu le mot envoyé sous forme de petit oiseau jusqu'à lui. Si loin du château à ses yeux, il se demandait depuis combien de temps Willow était à l'infirmerie tandis que chevauchant son balai, l'irlandais contourne les règles en volant jusqu'au château. Il en a rien à faire de se faire coller pour ça, le plus important est de se trouver au chevet de sa lionne le plus vite possible. C'est pourquoi il déboule dans le couloir de l'infirmerie d'un pas impérieux, colère pouvant être visible aux yeux de n'importe qui observant celui toujours habillé de sa tenue de quidditch avancer en direction des grandes portes blanches. Ils avaient été vigilants, comme leur ombre depuis l'agression de Bea et le seul jour où il se permettait de relâcher un minimum la pression sous la demande de ses amies et l'autorisation de Willow, sa presque petite-amie se voyait à son tour visée. Si Seamus ne court pas, c'est parce que tout autour de lui plusieurs petits groupes d'élèves racontent l'histoire qui l'intéresse, l'apparition d'un professeur au moment où une élève aurait agressé physiquement deux étudiantes, ses sourcils se froncent, il entend parler d'une menace de renvoi, d'un sortilège dangereux lancé, d'empoisonnement et son pas devient plus pressé encore. Il contourne deux sixièmes campant devant les grandes portes afin d'essayer d'écouter ce qui se disait à l'intérieur et leur envoya un regard noir, poussant le bois sans ménagement en recherchant activement de ses hazels remplis d'inquiétude le visage de celle pour qui son cœur se compressait sous la crainte ressentie. Quand il la remarque enfin dans un coin de la pièce, Seamus s'avance jusqu'à elle en relâchant considérablement son souffle. Car il voyait qu'elle allait bien, mieux que tous ses scénarios n'avaient imaginé. Elle semblait même pratiquement inchangée, si ce n'était le fait évident qu'on lui avait décerné un lit. Et c'est dans un élan évident et hâtif qu'il avance en sa direction en accrochant son regard, seulement ce ne fut pas au goût de l'infirmière qui l'avait vu entrer en fanfare. « Monsieur Finnigan, vos manières ?! » la petite femme au regard rempli d'autorité s'était positionnée devant lui, entre elle et Willow et le lion s'insurgea en relevant sa main en direction de celle qu'il n'attendait que de rejoindre. « Mais Miss Pomfresh, c'est ma petite-amie ! » venait-il vraiment de dire ça à voix haute sans même qu'ils en aient parlé ensemble ? Seamus s'immobilise, n'ose pas regarder Willow et est bien content que l'infirmière requière toute son attention. Cette dernière semble d'ailleurs remarquer sa gêne et un petit sourire apparaît sur son visage, ses épaules se détendent un peu. « Dans ce cas, sachez que votre petite-amie est prête à quitter l'infirmerie. Il serait bon de veiller sur elle pour le reste de la journée, si son nez se remet à saigner, veuillez me la ramener sur le champ. » - « Oui chef ! Enfin, hm, compris ! » il réprima un petit rire et sut qu'elle aussi à l'amusement lu dans son regard avant qu'elle ne le laisse enfin passer et qu'il ne s'avance vers Willow pour la prendre dans ses bras. « Willow. » c'était bon de l'enlacer, surtout après avoit tant craint pour elle, se reculant assez vite, ses mains restent sur ses épaules et son regard la scrute sous tous les détails. « Comment tu vas ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Faut que je frappe qui ? » ses sourcils étaient froncés, à la recherche de la moindre faiblesse exprimée de la part de sa lionne, cœur soulagé de la voir intacte et ne semblant aucunement souffrir.

Un énième soupir quitte les lèvres de la lionne, agacée d’être coincée ici alors même qu’elle n’avait rien. Elle avait bien interrogé l’infirmière une bonne dizaine de fois pour lui demandé de sortir mais celle-ci avait faire preuve d’une fermeté qui ne l’étonnait pas. Celle-ci avait toujours géré son infirmerie d’une main de fer et, visiblement, elle avait décidé que la brune ne pouvait décemment pas partir seule. Bea était partie quelques instants plus tôt et si Willow mourait d’envie de la suivre pour s’assurer qu’elle allait bien, elle savait aussi qu’elle était en sécurité, avec Caïn (s’il était pénible il restait un sorcier décent qui avait des muscles qui, elle l’espérait, n’était pas là que pour l’esthétique et pouvait servir en cas de besoin). Savoir aussi que la responsable du harcèlement que subissait sa meilleure amie avait été démasquée l’aidait à être un peu plus apaisée, l’impression qu’enfin tout s’arrêtait, qu’ils allaient tous pouvoir profiter d’un peu de répit. Feuilletant sans envie un livre qu’avait déposé Hermione alors qu’elle était passée rapidement avant de devoir retrouver son rôle de référente, elle espère être bientôt délivrée de son ennui et de cette pièce, surtout. C’est l’ouverture en trombe des portes de l’infirmerie qui pousse la sorcière à relever la tête vers celle-ci, un sourire qui vient spontanément illuminer ses lèvres quand son regard croise celui de Seamus. Elle savait qu’il avait été prévenu et que ce n’était qu’une question de temps avant qu’il n’arrive mais le voir là, si près d’elle enfin, était tout ce dont elle avait besoin pour oublier absolument tout ce qui était arrivé. Seamus était là alors elle était en sécurité et surtout elle était comblée, soulagée de pouvoir le retrouver. Malgré ses protestations et l’assurance qu’elle offrait que tout allait bien, Willow ne pouvait qu’admettre que c’était vrai seulement depuis qu’il avait franchi la porte. Il lui apportait tout ce dont elle avait besoin, la sensation de sécurité et de confort, le bonheur si fort et réel qu’elle se demandait comment elle avait pu faire un jour pour être heureuse sans lui. L’irlandais se précipite vers elle pour être interceptée par Madame Pomfresh, peu ravie par l’énergie qu’il apportait dans la pièce plutôt calme jusqu’à présent. La protestation de Seamus pousse la née-moldue à se figer quelques secondes. Avait-elle bien entendu ? Venait-il vraiment de la qualifier de petite-amie ? Quand l’infirmière réitère ce qu’il venait de dire, Willow sent ses joues s’empourprer légèrement alors que son cœur bondit soudainement. Elle était sa petite-amie, celle qu’il voulait et qu’il avait choisi et rien ne pouvait la rendre plus heureuse. Une part d’elle a peur, évidemment, comme toujours, impression que cette crainte ne partirait jamais mais au moins celle-ci était estompée par tout ce qu’ils avaient vécu ensemble, par les évènements récents également et la gravité de ceux-ci. Elle prenait conscience que personne n’était tout à fait en sécurité et n’avait pas envie de laisser la peur la diriger. Le cœur battant à tout rompre, elle rit à la posture de Seamus – comment ne pas flancher totalement pour lui ? Le « Seamus » soulagé qu’elle lâche dans un souffle quand il la prend dans ses bras. Elle se sent bien, apaisée, heureuse et amoureux, tellement amoureuse qu’elle sentait qu’elle ne pourrait jamais en aimer un autre que lui. Elle ignore ce sentiment pourtant, celui qu’elle n’est pas encore prêt à s’avouer à elle même ou à son lion. Quand il s’écarte et la bombarde de questions, elle porte une main sur sa joue pour caresse doucement sa joue comme pour le rassurer. L’anglaise n’était pas certaine de l’avoir déjà vu un jour aussi inquiet, aussi troublé et elle ne rêvait déjà que de le rassurer. « T’en fais pas, ça va. » s’empresse-t-elle de le rassurer. Sa main glisse jusque la sienne, jusqu’à ses doigts que les siens enlacent. « On a trouvé un panier de McGonagall sur le lit de Bea et tu me connais je peux pas résister aux bonbons alors j’en ai avalé une poignée.. Sauf qu’ils étaient empoisonnés. » Elle soupire en pensant à l’idiotie dont elle avait fait preuve. « C’est vraiment rien de grave, j’ai saigné et j’ai été… malade avant de m’évanouir. Mais je vais bien, Seam, je te le promets, je devrais même plus être ici. » Elle n’entre pas vraiment dans les détails parce que c’est lui, justement, qu’elle refuse d’évoquer les vomissements dont elle avait été victime. Si Willow savait pouvoir être elle-même avec lui, c’était différent cette fois, probablement parce qu’une part d’elle avait honte et qu’elle voulait toujours qu’il la trouve jolie, et non qu’il ne l’imagine dans une telle situation. « Et… On était à l’infirmerie quand Ava Mulciber la pétasse a débarqué, elle a tenté d’attaquer Bea de dos mais heureusement un professeur l’a arrêté. » Elle déglutit en repensant à la scène, ses doigts qui serrent aussitôt ceux de Seamus dans les siens pour s’ancrer à lui. « Mais tout va bien. » s’empresse-t-elle d’ajouter dans une volonté de le rassurer. La sorcière se redresse sur ses genoux, déterminée à partir d’ici le plus vite possible pour mettre tout ce qui était arrivé derrière elle. Elle dépose un baiser sur le coin de ses lèvres avant de relever son regard vers le sien. « Alors… Est-ce que tu veux bien emmener ta petite-amie loin d’ici ? » demande-t-elle dans un murmure, le cœur battant d’oser utiliser cette appellation, se délectant de chaque syllabe. Parce qu’elle réalise à quel point c’était vrai quand bien même elle ne l’avait pas formulé à voix haute jusqu’à présente – elle était entièrement sienne, qu’importe ses craintes et ses angoisses. Lutter contre ce fait était aussi inutile que chercher à remonter une rivière à contre courant et de toute façon, elle ne voulait pas se battre. Elle préférait profiter de ce moment, de ce qu’elle partageait avec celui qui possédait son coeur.

Willow à nouveau dans ses bras, enfin le lion peut respirer. Tout contre lui il la serre et s'assure par là qu'elle va bien, le cœur battant, il ne sait pas Seamus comment il aurait pu supporter que ce soit pire. Lionne qui était devenue si importante à ses yeux, son affection ne faisait que grimper jour après jour. Alors il s'apaise au contact de sa main sur sa joue, se tait sur toutes les questions déjà évoquées en retenant toutes les autres. Il la laisse respirer, mais son regard inquiet demeure, ne peut s'empêcher de la détailler sous tous les angles pour s'assurer qu'effectivement, tout allait pour le mieux. Quand Willow lui explique alors le coup de bonbons empoisonnés, ses sourcils se froncent et il secoue la tête. C'était généralement une farce de gamins entre eux, ça n'allait jamais aussi loin, même lui ne le faisait pas lorsqu'il s'exerçait à ses farces. Quel genre d'idiot avait bien pu s'en prendre aux filles comme ça ? En usurpant l'identité de leur directrice de maison en plus ? « Mcgonagall va vraiment pas aimer ça. » glisse t'il entre deux phrases, loin d'être désolé des conséquences qui en découleraient. Tomber malade et saigner n'étaient généralement pas les répercussions qu'une petite farce était censée avoir, pas du moins jusqu'au point d'arriver à l'infirmerie et dans un geste tendre, l'irlandais décale l'une des mèches brunes de Willow lui barrant le front. Il l'admire, comme toujours, d'un œil bienveillant tandis qu'il était soulagé qu'elle aille mieux. « t'es certaine que tu te sens mieux maintenant ? » il recherche la vérité dans ses yeux et ne tarde pas à l'y trouver, alors sa main attrape la sienne et la lui presse doucement. Il était là maintenant et ne faillirait pas à son devoir, pas une fois de plus. Quand il écoute la suite de l'histoire, ses yeux s'arrondissent avant qu'il ne tourne la tête en direction des portes de l'infirmerie. Les filles n'avaient même pas dû avoir le temps de se préparer à son arrivée. « QUOI ? Mais elle va pas bien celle-là ! » il rugit le lion, prêt à s'énerver et faire face à cet outrage pour elles, prêt à retourner le château pour retrouver Mulciber un et bis et leur refaire le portrait. Seulement Willow l'apaise et il sait que la coupable est déjà en train d'être jugée. Il sait aussi que ça ne s'arrêtera pas là et qu'il s'associera à Caïn pour s'en assurer. « Bea va bien ? » ses sourcils se froncent à nouveau, si Seamus se fait du soucis évident pour son amie, il savait qu'elle était la principale préoccupation de la jolie brune face à lui. Le sorcier se laisse emporter d'un sourire par le baiser au coin des lèvres qu'elle lui dépose avant de se figer à l'appellation. Aussitôt, ses oreilles prennent pratiquement feu dans un rouge évident et une main passe dans ses cheveux. « t'as entendu ça.. » il rit légèrement, avant d'enfin comprendre qu'elle s'était elle-même appelée ainsi sans compromis, sans reproche, et ça ne pouvait pas le rendre plus heureux. Alors il fond sur ses lèvres pour lui voler un autre baiser et ne se recule qu'à l'entente de son rire devenu la plus belle mélodie qui pouvait emballer son cœur. Seamus se lève ensuite et lui propose son dos dans une habitude évidente, lorsque Willow y est installée, il affermit ses jambes contre lui en les soutenant et passe parmi les élèves assez rapidement pour ne pas être arrêté par l'infirmière. « laissez passer, j'ai une livraison urgente ! » il s'amuse, mais ses hazels ne peuvent s'empêcher de se poser sur le visage de la belle lorsqu'il regarde en arrière. Il vérifie tout simplement qu'elle va toujours bien et n'est pas trop bousculée, puis son cœur rebondit fièrement en réalisant encore, qu'elle était d'accord pour être sa petite amie. « ça va toujours ? » - « ou est-ce que ma petite amie aimerait aller ? » il n'allait pas se prier de l'appeler ainsi, vraiment pas. Et tandis qu'il profitèrent de quelques rayons de soleil pour manger de la brioche récupérée aux cuisines juste avant, une averse dûe à la magie des saisons les forcèrent à retourner au sein du château. Les cheveux humides et la tenue de quidditch pesant son poids, ils décident de remonter en direction de leur salle commune. « ça sera plus calme maintenant qu'ils ont découvert qui était derrière tout ça.. » Seamus la tenait toujours sur son dos mais déposa un baiser sur sa main reposant sur son épaule avant de soupirer. « j'suis vraiment désolé de pas avoir été là, j'aurais préféré manger les bonbons à ta place. » et c'était vrai, il l'aurait fait mille fois si ça avait voulu dire lui éviter tout ça. « t'es vraiment une bonne amie envers Bea. » il était fier d'elle Seamus, d'avoir aussi quelqu'un dans sa vie comme Willow, aussi dévouée à son amie, aussi sincère dans son affection pour elle et puis pour lui. Elles étaient rares les personnes spéciales comme elle et Seamus savait très bien que même en parcourant le monde entier, il ne trouverait pas une autre comme Willow. Il ne le voudrait pas de toute façon, elle était celle qu'il préférait par dessus tout.

« Je te promets que ça va. » Willow ne peut que vouloir le rassurer, chasser l’inquiétude qu’elle lit dans son regard pour la remplacer par cet éclat qu’elle préférait voir habituellement. Sourire sincère qu’elle lui offre à la pression de sa main sur la sienne, c’était tout ce dont elle avait besoin pour aller mieux. Évidemment, elle restait inquiète quelque part, car tout était encore trop récent et qu’elle avait peur que les évènements n’aient porté un coup à sa meilleure amie, mais la responsable avait été pris en flagrant délit et, maintenant, elle savait que tout allait forcément bien aller. Son lion qui rugit quand elle raconte ce qui est arrivé, l’attaque portée contre Bea et elle n’est pas habituée à le voir s’emporter. Elle aime le fait qu’il ne s’énerve jamais que lorsque les siens sont concernés, ce qui était sans doute une des qualités qu’elle préférait chez lui, cette façon qu’il avait d’être une source de bonheur constante pour elle tout en étant capable de s’affirmer quand il le fallait. Willow qui se sent emplie d’une bouffée d’affection pour lui quand il s’inquiète pour Bea. Il a toujours eu grand cœur, Seamus, probablement plus que la plupart des sorciers de ce château alors elle n’est pas étonnée de le voir s’inquiéter pour celle qui était également son amie. « Je crois que ça va. Je m’inquiète quand même pour elle avec tout ce qui est arrivé mais elle est forte alors ça va aller. » En tout cas, elle s’accrochait à cette idée même si cela ne l’empêchait pas pour autant de continuer à garder un œil sur sa meilleure amie aussi longtemps qu’il le faudra. Sujet plus léger évoqué par ce surnom qu’il avait utilisé pour parler d’elle, elle ne peut que trouver bien trop adorable cette façon qu’il avait d’être gêné. Seulement il la prend au dépourvu en l’embrassant soudainement, sorcière qui s’empresse de glisser sa main sur son avant-bras pour s’accrocher à lui jusqu’à rire contre ses lèvres, véritablement heureuse. Elle n’oubliait pas tout ce qui était arrivé mais à ce moment-là, elle profitait d’être avec lui pour penser à lui et à rien d’autre, passe un bras autour de son cou pour grimper sur son dos. Elle se laisse porter, éclatant de rire aux mots de son petit-ami alors qu’il navigue entre les élèves, enfouit son visage dans son cou, dépose un baiser sur sa mâchoire et le rassure d’un « tout va bien » qui était plus sincère que jamais. C’est vers l’extérieur qu’elle le guide, besoin de prendre l’air un peu, de profiter en dehors des murs du château  et c’est ce qu’elle fait, se régale de cette brioche récupérée en cuisines avec l’irlandais, heureuse de pouvoir juste bavarder de tout et de rien avec lui. Une averse les surprend et c’est à nouveau sur le dos du lion qu’elle rentre dans le château, empruntent les escaliers vers leur salle commune. Elle acquiesce, quelque part soulagée que tout redevienne peu à peu à la normale. Willow qui secoue la tête avant de réaliser que c’était idiot car il ne pouvait pas la voir. « Et moi je préfère avoir mangé ces bonbons plutôt que ce soit toi. » Elle resserre son emprise sur lui à ce moment, pose son menton sur son épaule. « C’était déjà difficile de voir Bea comme ça je.. j’ai pas envie de te voir malade. » Elle en refusait l’idée même et si elle devait le refaire, elle reprendrait ces bonbons plutôt que de lui laisser l’opportunité de le faire à sa place. Un sourire aux lèvres, elle hausse les épaules alors qu’ils arrivent enfin dans leur salle commune. « J’ai de la chance de l’avoir.» La née-moldue le pensait réellement, consciente qu’il était rare d’avoir pour meilleure amie une personne aussi exceptionnelle que Bea. Elle descend de ses épaules alors qu’ils se trouvent un coin calme, ses yeux qui s’arrêtent forcément sur son uniforme qu’elle n’avait déjà pas loupé mais qui lui collait encore plus à cause de cette averse. Ses muscles ressortaient plus encore et elle ne pouvait pas les louper, ce qui réveille une vague de chaleur en elle qui pourrait faire taire les frissons qui la parcouraient à cause du froid ressenti. « Faut que t’enlèves ça, tu vas être mort de froid ! Laisse moi t’aider. » Elle aussi tremblait un peu mais elle s’en moquait, ses mains qui viennent détacher une à une les lanières maintenant les deux côtés de sa cape. Son regard qui se relève vers le sien, vers ses éclats noisettes qu’elle était ravie de retrouver, vers sa peau éclairée par les flammes qui brûlaient à côté d’eux. Sans réfléchir, Willow vient chercher ses lèvres tandis que ses mains reposent à plat sur son torse. Elle oublie tout, oublie le froid et ses vêtements trempés, oublie ce passage à l’infirmerie loin d’être agréable, oublie le stress de cette fin d’année. Il n’y a plus que Seamus, que son cœur qui s’emballe en une véritable ode dédiée à l’irlandais, que cette sensation d’être à sa place, entre ses bras, là où elle aurait toujours dû être. Seamus contre qui elle se blottit alors qu’elle laisse une main remonter jusque sa nuque pour jouer avec ses mèches de cheveux, Seamus qu’elle ne lâche pas du regard alors que leurs lèvres se séparent. « I really like being your grilfriend. » murmure-t-elle, le souffle court et le cœur battant à tout rompre. Ses doigts effleurent sa mâchoire, parcourent son visage doucement comme si elle en découvrait chaque centimètre alors même qu’elle ne pouvait qu’avoir le souffle coupé par tout ce qu’il dégageait. Parce qu’il est beau, elle l’a toujours trouvé beau, mais elle a l’impression que plus elle l’aime et plus il l’est, ce qui le rendait particulièrement irrésistible alors. « Did I ever told you that you’re handsome ? » Elle n’était pas certaine de l’avoir dit et si c’était le cas, alors, elle ne lui avait clairement pas dit assez dans tous les cas. Et alors qu’elle s’apprête à l’embrasser à nouveau, elle entend une porte se claquer pas très loin d’eux, Willow qui sursaute et rit un peu, le rouge aux joues en réalisant à quel point elle en avait oublié le reste du monde. « Euh je.. Enfin.. C’est bête parce qu’en plus je sais qu’il y a un sort pour sécher tes vêtements mais j’y ai pas pensé, je pense pas toujours à la magie. » finit-elle par balbutier, incapable pourtant de vraiment se séparer de lui, elle vient toutefois attraper une main de la sienne, entrelacer leurs doigts. Elle était bien, là, contre lui, et elle ne l’aurait quitté pour rien au monde, parce que rien ne vaudrait jamais la peine qu’elle ne se sépare de lui – pourquoi s’infliger une telle torture quand elle n’avait jamais été aussi heureuse qu’à ses côtés ?

Willow sur son dos, il profite de chaque moment Seamus, parce qu'il sait ce que ça fait de ne plus avoir la chance de l'avoir à ses côtés, il estime encore plus qu'il ne le faisait avant lorsqu'ils sont ensemble. Pour autant, il aurait préféré être celui qui tombe malade par ces bonbons factices et facétieux – plus que ça même, nocifs – et ne lutte pas plus quand Willow rétorque parce qu'il sait que de toute façon ce serait sans fin. Seamus voudra toujours la protéger, ce sera à jamais son choix premier et il savait que le bon cœur de la brune refuserait tout aussi longtemps mettre en danger ou dans une mauvaise posture les gens qu'elle aime. Alors il soupire simplement pour commenter, comprenant tout de même sa position, il aimait combien son cœur était bien placé. Il aimait apprendre encore à la connaître, découvrir et re-découvrir des côtés d'elle qui la rendaient encore plus exceptionnelle à ses yeux, il la trouvait belle en tout point Willow et si leur amitié datait de quelques années, c'était différent depuis qu'ils s'étaient plus rapprochés. Il avait l'occasion d'un peu plus comprendre pourquoi son coup de cœur persistait pour elle et se transformait progressivement en quelque chose de plus grand, le dépassant entièrement, emballant la palpitant furieusement tandis que ses mains se posaient sur lui. Ensemble près du feu de cheminée, il ne voit qu'elle et ne pense pas un seul instant au reste autour d'eux. Tout est tout simplement futile quand Willow entre dans une pièce, d'autant plus lorsqu'elle lève ses yeux vers lui comme elle le fait, l'aidant à enlever ses habits de quidditch. Et il était vrai qu'il avait un peu froid, ne l'ayant même pas réalisé avant qu'elle ne le souligne, remarquant que les mains de la sorcière tremblaient aussi légérement. « tu as froid toi aussi. » s'inquiète t'il tandis que ses doigts ramenaient quelques unes de ses mèches brunes derrière son oreille. Il la trouve belle avec les cheveux mouillés, sent aussi rapidement le poids de sa cape de quidditch quitter ses épaules avant qu'ils n'immobilisent leurs gestes. Une sorte de frisson lui parcourt l'échine quand Willow relève à nouveau son regard vers lui et sans réfléchir, il lui sourit Seamus avant d'être surpris par un baiser. Ses mains sur son torse, les siennes viennent aussitôt s'accrocher à ses hanches qu'il approche de lui tandis que leur baiser se prolonge. Il sent son cœur gonfler d'affection en lui, dans une envie de plus, de la porter dans ses bras et l'embrasser sans avoir à s'arrêter, tout simplement profiter d'elle, d'eux ensemble dans toute l'affection débordante qu'ils s'offraient. C'était spécial avec Willow, ça l'avait toujours été et par Merlin qu'est-ce que c'était bien. Alors quand elle lui murmure aimer être sa petite-amie, il y a une panoplie de feux d'artifices qui explosent en lui, ses doigts qui se pressent contre ses hanches, il lui sourit mais n'a que l'envie de sauter de partout et de laisser exploser sa joie. Pourtant il se retient, s'efforce de rester charmant à ses yeux et pas du tout idiot mais dans son regard brille tout l'excitation interne qui s'est éveillée. « and i love being your boyfriend. » il aime comment elle le regarde, approche un peu plus son corps du sien tandis qu'une main glisse le long de son dos alors qu'un nouveau sourire en coin éclaire ses lèvres à son compliment. Son visage s'approcha de son cou pour le lui embrasser tendrement lorsqu'une porte claqua et la fit sursauter, l'enlaçant un peu plus encore contre lui tandis qu'elle riait et s'excusait alors. Ils auraient pu y penser tous les deux, mais ça avait été mieux comme ça, non ? Leurs mains s'enlaçant, Seamus hausse une épaule. « on serait sec mais on aurait toujours froid de toute façon. » un regard pour la salle commune – peut-être pour la première fois depuis des minutes, Willow avait vraiment été son sujet d'attention – l'évidence lui vient assez rapidement. « on peut aller chercher quelques couvertures sinon. » et ils auraient pu les appeler d'un accio, se servir de la magie, rester ici mais c'était le genre de questions que Seamus et Willow avaient l'habitude de se poser avant chaque sieste ensemble, sans même avoir à le lui dire clairement, l'irlandais savait d'avance qu'elle comprendrait que c'était une proposition de le suivre là-haut. Car une sieste après les émotions vécues de la journée ne leur ferait pas de mal, un peu de chaleur sans être dérangés vraiment pas non plus. Il attend évidemment son accord avant de lui proposer de monter sur son dos à nouveau, ramassant sa cape avant de l'affermir d'un bras contre lui et d'emprunter les escaliers. Ils ne croisèrent personne, la plupart dans le château s'apprêtant à bientôt rejoindre la grande salle pour réviser puis manger. Ils n'y pensaient même pas eux, ils rirent même quand Seamus manqua de trébucher sur une écharpe traînant au sol avant qu'il n'enfonce la porte de son dortoir avec sa main de libre, balançant sa cape dans un coin de la pièce dès lorsqu'ils entrèrent. Sitôt arrivés, le lion la laisse descendre de son dos et se dépêche de dégager la plupart des vêtements traînant autour des lits pour ranger un minimum. « t'as rien vu » rit-il en balançant l'un de ses pulls dans son armoire avant de revenir vers elle en souriant. Ils avaient toujours un peu froid et Seamus attrapa sa couverture pour commencer à l'entourer avec autour de ses épaules mais leurs vêtements étaient encore mouillés alors il s'arrêta. Il attrapa l'un de ses hoodies rouges. « tu le veux ? » en souriant évidemment, car il savait qu'elle aimait les lui piquer – et il adorait tout autant qu'elle le fasse. Le lion passe une main dans ses cheveux mouillés, se détourne d'elle pour chercher des affaires sèches et propres, un simple jogging gris et un t-shirt noir tandis qu'il commençait à défaire les multiples attaches de sa tenue de quidditch. « promis les bonbons derrière toi ils sont bons. » c'était peut-être trop tôt, mais il eut un sourire amusé en croisant son regard tandis que voir Willow dans son dortoir lui faisait tout simplement plaisir, il n'avait que la hâte de sauter dans son lit pour l'enlacer et tout simplement profiter d'un bon moment cosy avec sa petite-amie.

Elle peine encore à croire sa chance, à réaliser qu’elle était là, avec Seamus, à l’embrasser et à se blottir contre lui tandis qu’elle était sa petite-amie et qu’il le lui répétait encore et encore. Elle avait eu peur d’avoir tout gâché à peine quelques semaines plus tôt, quand ses peurs avaient pris le dessus et qu’ils étaient passés par le pire lors du buffet de la Saint Valentin. Alors elle avait compris, Willow, à quel point ce serait compliqué de le perdre. Elle avait eu mal quand elle l’avait vu avec Ethel et ça l’avait aidé quelque part, ça l’avait aidé à comprendre à quel point elle tenait à lui et, surtout, qu’elle ne pouvait pas laisser ses angoisses dicter sa vie au risque de perdre un lien précieux. Elle l’aimait, Willow, et même si elle n’était pas encore prête à l’admettre véritablement, elle en avait assez conscience pour savoir qu’elle ne supporterait pas de gâcher ce qu’il y avait entre eux. Elle profite pleinement de ce qu’ils ont, trop heureuse des moments qu’ils partagent à nouveau depuis que tout s’était arrangé entre eux. Son cœur loupe un battement quand il se qualifie lui même de petit-ami, brèves secondes au cours desquelles les peurs reviennent de plein fouet, celles qui lui murmurent que tout est trop beau et s’arrêtera forcément, qu’il partira comme ils l’ont tous fait. Seulement c’est Seamus contre lui, Seamus qui a toujours été d’une sincérité déstabilisante avec elle, Seamus qui n’a fait que lui prouver encore et encore son attachement réel, alors ses craintes s’apaisent parce qu’il est lui, et que c’est assez pour la rassurer. Un sourire radieux qui illumine alors son visage parce que la brune est véritablement heureuse de l’entendre être si sûr de lui et d’eux, qu’elle ne peut que sentir son cœur bondir d’une joie qui éclipse les doutes qui ne sont jamais bien loin. Elle aime sentir sa main dans son dos, frisonne au baiser déposé dans son cou avant d’être surprise par le bruit d’une porte qui claque et l’aide à se souvenir qu’ils étaient dans un lieu public, dans lequel chacun pouvait aller et venir comme bon lui semblait. La proposition qu’elle accueille avec un nouveau sourire tandis qu’elle acquiesce. Elle n’a pas besoin de mots car ils se comprenaient, tous les deux, qu’ils possédaient cette complicité si véritable et forte qu’elle ne pouvait être autre chose qu’innée entre eux. Ils avaient leurs habitudes, également, celles que Willow attendait toujours avec une impatience qui avait si souvent fait rire Bea qui ne manquait pas de la taquiner dès qu’elle la surprenait à rêvasser de son lion. Elle ne loupe pas cette nouvelle occasion de grimper sur son dos, s’accroche à lui comme elle a l’habitude de le faire alors qu’ils se dirigent vers le dortoir de Seamus. Elle rit avec lui par cette maladresse qui fait trébucher l’irlandais et elle aime ça, la née-moldue, entre leurs rires raisonner et se mêler pour devenir la plus belle des mélodies. C’était eux, tout ça, cette facilité à plaisanter et rire ensemble, ces moments qu’ils cherchaient à vivre spontanément, ces regards et sourires qui trahissaient sans mal leur amour naissant. Quand elle retrouve le sol, elle fait quelques pas vers le lit du sorcier, riant à sa remarque. « Vu quoi ? » Regards complices échangés, elle retire ses chaussures alors qu’il revient vers elle, couverture qu’il retire au dernier moment pour plutôt lui proposer un de ses hoodies. « Si un jour je réponds non à cette question, c’est juste que quelqu’un a pris du polynectar et que c’est pas vraiment moi. » dit-elle en récupérant ce qui était désormais totalement son bien. Willow qui retire son pull qu’elle laisse tomber au sol avant de réaliser qu’elle allait forcément devoir se déshabiller devant Seamus, non pas que ce soit la première fois – elle repense avec affection à l’Islande et à ce qu’ils y avaient partagé, souvenirs qu’elle chérissait tendrement et qui revenait parfois s’imposer à elle. Les paroles de l’irlandais qui la tirent de ses pensées tandis qu’elle lance un regard vers les bonbons indiqués, riant légèrement. « Je te crois mais là tout de suite, les bonbons et moi on est en pause, tu vois. » Du moins il lui faudra un moment avant de craquer à nouveau pour des friandises, elle le savait. Alors qu’elle commence à défaire les boutons de sa chemise, elle hésite et envisage de se retourner avant de finalement se raviser – c’était son petit-ami, après tout, et c’était comme si elle se retrouvait en maillot de bain, pas vrai ? La sorcière retire sa chemise, les joues rouges et le cœur battant à tout rompre tandis qu’elle détourne le regard, la laissant rejoindre le sol. Elle enfile bien vite le hoodie confié par Seamus un peu plus tôt et aussitôt, elle s’y sent à l’aise, a cette impression qu’elle est comme enveloppée entre ses bras, là où elle se sent toujours en sécurité. Elle aime ça, autant que sentir son odeur l’entourer, Willow qui retire sa jupe alors que le hoodie est assez grand pour la couvrir jusqu’à ses cuisses. Quand elle relève les yeux vers Seamus, lui aussi en train de se changer, elle ne peut retenir son regard de s’attarder sur les muscles apparents du sorcier et elle a soudainement un peu trop chaud, par sa seule et unique faute. Elle doit se faire violence pour ne pas rester plantée là, à juste profiter de ce qu’elle voit. La née-moldue qui tente plutôt de se concentrer pour ne pas laisser les sensations familières qui se réveillaient facilement en sa présence prendre le dessus, elle décide de s’installer dans le lit en laissant les couvertures vers le bout du lit en attendant que Seamus le rejoigne. Quand il prend place à ses côtés, elle se tourne vers lui et remonte la couverture jusqu’à eux. Puis, elle se rapproche jusqu’à être blottie contre lui, un soupir d’aise qui la quitte car elle se sent bien, ici, qu’elle ne bougerait pour rien au monde. « J’ai l’impression d’être de retour en Islande. » dit-elle en riant un peu. Ils avaient été trempés déjà à ce moment là et c’était dans son dortoir qu’ils s’étaient réfugiés, dans ce dortoir qu’ils avaient continué à approfondir leur lien à travers les baisers échangés mais également à travers leurs mots, les premières confessions murmurées timidement, celles des craintes qu’elle éprouvait et que déjà, à l’époque, il s’était efforcé d’apaiser. Ses jambes s’emmêlent aux siennes alors que Willow relève les yeux et pose une main sur sa joue. Elle admire celui qui était son petit-ami, laisse ses doigts descendre et effleurer ses lèvres avant de les laisser retrouver leur place sur sa nuque. Elle l’embrasse, la brune, parce qu’elle le peut mais aussi parce qu’elle en a terriblement envie, qu’elle ne veut que ça à ce moment là, lui lui et toujours lui. Le baiser qui se veut tendre mais qui s’intensifie un peu alors qu’elle laisse ses désirs s’exprimer, qu’elle sent son cœur s’emballer à nouveau pour lui, ce qui n’a rien de surprenant car c’était toujours pour lui qu’il s’éveillait. C’était pour lui qu’il battait doucement quand elle se sentait apaisée en sa présence, pour lui qu’il s’emballait un peu dès qu’elle le voyait sourire, pour lui qu’il s’emportait furieusement quand ils étaient ainsi blottis l’un contre l’autre. Quand leurs lèvres se séparent et qu’elle relève le regard vers lui, elle a un léger sourire aux lèvres, encore chaudes de leur baiser. « Je suis pas vraiment fatiguée. » Nouveau baiser qu’elle lui vole avant de venir en déposer quelques uns sur sa mâchoire, cette fois, en même temps que sa main ne glisse pour venir s’accrocher à son bras, baisers qui finissent dans son cou alors que la sorcière ne fait que profiter de l’instant, de ce qu’ils ont et du bonheur de le retrouver. Elle oublie les derniers jours tendus qui venaient de s’écouler, oublie ce passage à l’infirmerie – il n’y a plus rien qu’elle et lui, liés dans une harmonie qui leur était prête, qu’elle et lui, profitant d’une accalmie pour s’aimer un peu plus.

tw: rapprochements physiques.
C'est si simple de rire avec Willow, si simple de se sentir à l'aise et surtout lui-même. Seamus habitué à être l'élément divertissant de son groupe d'amis, celui qui s'assurait qu'ils aient toujours souri au moins une fois et au mieux, ri aux éclats au sein de leur journée, Seamus qui ne se confiait que rarement finalement car il ne prenait pas toujours le temps de lui-même réfléchir à ce qui bouillonnait en lui en préférant se concentrer sur les autres. Avec la brune, c'était différent et ça l'avait toujours été. Il pouvait passer une heure sans se sentir forcé de combler le silence d'une quelconque manière, il pouvait exprimer ses idées – même les moins intelligentes, il fallait l'avouer - et se tromper, trébucher et puis rire quand même avec elle mais aussi évoquer des sujets plus délicats. La présence de Willow suffisait à l'apaiser et le combler à la fois, c'était comme ça qu'il avait commencé à comprendre que c'était différent avec elle, que ce n'était pas qu'une simple amitié ni même un simple coup de cœur. C'était beaucoup plus puissant, pas vrai ? Il entend la réponse dans l'écho de son rire, le voit à la beauté de son regard connecté au sien, le ressent jusqu'en lui en des mini explosions de feux d'artifices au sein de son ventre encore même maintenant qu'elle était sa petite-amie. Car il n'en croyait toujours pas sa chance, de l'avoir à ses côtés mais aussi de connaître quelqu'un comme elle. Alors il rit à sa remarque, n'ajoutant qu'un « je m'en souviendrai. » amusé, désormais un peu plus loin d'elle avant de l'entendre refuser ses bonbons. Et il comprenait amplement le lion, surtout qu'il n'oubliait pas d'où il venait de la ramener malgré ses beaux sourires et son teint rosé. D'ailleurs elle rougissait. Pourquoi donc elle.. oh, Seamus comprend bien vite en glissant son regard jusqu'à la lingerie de sa petite-amie avant d'aussitôt baisser son regard sur le tissu qu'il tenait entre ses mains par pure politesse. Le lion souffla même pour expier tous ces picotements ressentis à cette vue, ce n'était pas comme si il ne l'avait jamais vu en maillot de bain pourtant. Mais, même à ce moment là le lion avait eu du mal à rester neutre à ce sujet. Comment après tout quand elle était l'objet de toute son affection et de ses désirs ? Il chasse pourtant ses pensées en s'habillant, venant s'installer dans le lit à ses côtés et il pouvait jurer devant quiconque qu'il n'y avait rien de plus attirant que de la voir en cette tenue et l'attendant dans son lit. Ses hazels parcourent son corps simplement habillé de son hoodie et avec elle, sa main remonte les couvertures sur eux. Si leurs peaux étaient légèrement froides, ils trouvèrent un confort bien à eux en emmêlant leurs jambes et en l'amenant contre lui, l'entourant de ses bras et souriant simplement à sa remarque. « En un peu plus chaud quand même. » ils ne revenaient cette fois pas d'un lac gelé au moins et puis Seamus observa les alentours, se photographia mentalement la scène de Willow tout contre lui dans son dortoir, dans son lit, son espace le plus personnel possible. Il aimait ça, plus que ça il adorait ce moment, elle avec lui et c'était tout ce qui lui suffisait. Alors quand sa petite-amie pose sa main sur sa joue et le regarde comme elle le fait, il se sent transporté ailleurs. Le lion l'admire de son regard bienveillant avant qu'elle ne l'embrasse. Lèvres épousant les siennes, ses mains se déplacent dans son dos et sur sa hanche pour mieux l'enlacer encore et l'approcher de lui dans ce baiser qui à sa surprise se prolonge. Ce n'est pas qu'un simple et tendre baiser, Seamus le comprend bien vite alors qu'il s'intensifie à en perdre légèrement le souffle. Ca le réchauffe aussitôt il faut dire, de la sentir tout contre lui sous les couvertures à l'enlacer, de combien elle désire être là et l'embrasser, il y a son cœur qui s'emballe, son sourire qui se dessine à ce qu'elle lui avoue tandis que ses baisers se répandent désormais sur sa mâchoire. Ca lui plaît, réveille une panoplie de sensations tandis que ses mains s'agrippent légèrement plus aux hanches de Willow quand lui vient quérir sa joue des mêmes baisers. Il y a son parfum qui chatouille son odorat et une chaleur qui l'envahit assez rapidement tandis que la sorcière prend un peu plus les devants que d'habitude. Alors Seamus y répond de ses baisers chauds qu'il dépose un à un sur sa mâchoire, et il prend son temps en le faisant parce qu'il s'est légèrement redressé en la coinçant sous lui. Et il l'embrasse, d'un baiser qu'il prolonge presque aussitôt en jouant de sa langue avec la sienne, l'une de ses mains chaudes glisse à son genou nu et remonte lentement le long de sa cuisse. Il l'embrasse et le fait encore de la même intensité et si finalement les deux lions étaient habitués aux séances avec de chauds baisers, il remarque bien vite que quelque chose est sensiblement différent aujourd'hui. Par une certaine tension commençant à s'éveiller un peu plus bas, par l'intensité de leurs baisers plus appuyée et demandeuse, Seamus pense à arrêter sa main au moment où elle s'approchait du galbe apprécié, sans pour autant la retirer mais rompant le baiser. « mh je crois qu'on va faire une pause. » il se met un peu à rire, un peu nerveux tandis que Seamus revient se remettre à sa place tout en la gardant tout de même contre lui. « tu sais que c'est de ta faute. » la prévient-il en lui adressant un regard amusé, attrapant l'un de ses coussins pour le faire glisser sous les couvertures et juste entre eux deux. Il voulait tout simplement rester assez calme et garder ses envies évidentes pour elle aussi mesurées que possible tant qu'ils ne glisseraient pas sur cette pente là, et il était prêt à attendre Seamus, autant de temps qu'elle le voudrait mais bon sang, rien ne l'aidait aujourd'hui. Ni leur position, la chaleur de leurs corps enlacés, sa tenue et son regard brillant tourné vers lui, il lâcha dans un soupir évident de celui qui souffrait tant (évidemment) « you're so beautiful. » le plus sincère possible, profitant que sa main soit toujours sur sa cuisse pour la caresser en longs va et vient plus ou moins plus chastes que celles précédentes.

tw : rapprochements physiques.
Elle aime chaque instant passé en compagnie de Seamus, Willow, apprécie autant les instants volés entre deux cours que ceux comme celui-ci, quand ils parviennent à s’isoler du rester du monde pour profiter de l’autre sans avoir à se soucier du reste. Elle adorait créer de nouveaux souvenirs avec lui, tous aussi précieux les uns que les autres. Et c’est sa force, à Seamus, celle qu’il a sans même le réaliser – il parvenait à chasser de sa mémoire les instants terribles qui la hantent habituellement par des souvenirs plus beaux, plus importants, des souvenirs d’eux qu’elle affectionnait et qui l’aidait à avancer peu à peu. A ses côtés, elle se sentait plus confiante, plus apte à croire en un avenir radieux qui l’attendrait, plus apte à croire qu’on pouvait tenir réellement à elle. Évidemment il y avait Bea, mais Bea ne comptait pas car elle était sa sœur et qu’elles étaient des âmes jumelles, celles qui se comprenaient parfaitement et que rien ne pouvait séparer. C’était différent lorsqu’il s’agissait de Seamus, tendresse différente éprouvée pour l’irlandais, elle s’aventure sur un terrain dangereux avec lui et même si parfois, le peur refaisait surface, elle parvenait de plus en plus à l’ignorer et c’est grâce à lui. Grâce à ses gestes, à la sincérité qu’elle lit dans la lueur bienveillante de son regard, aux petites attentions dont il la couvrait à la moindre occasion, à ses mots d’une terrible justesse. Tout ce qu’il lui offrait l’aidait à avoir confiance en lui, en eux surtout, et c’était tout ce dont elle avait besoin. Alors Willow se perd contre lui, l’embrasse avec une intensité différente de leurs échanges habituels. Elle aime sentir ses mains sur ses hanches, la fermeté mêlée à la douceur de ses gestes, aime encore plus quand il se redresse qu’il la surplombe. Un soupir la quitte quand ses lèvres parcourent sa mâchoire, jusqu’à retrouver ses lèvres contre les siennes. Seamus l’embrasse d’un baiser qui lui donne le tournis, qui lui donne envie de plus encore alors qu’elle pose une main sur son torse. Elle s’accroche à lui tandis que leurs langues se rencontrent, que la main de son lion glisse sur sa jambe doucement, lui arrachant de nombreux frissons au passage. Il n’y a plus que lui alors, que la sensation de leur bouche l’une contre l’autre, celle de ses doigts qui découvrent sa peau et remontent un peu plus sous le hoodie qu’elle portait. C’est différent de ce qu’ils ont l’habitude de partager, moments chauds qui les unissaient déjà habituellement mais il y a plus, cette fois, elle le ressent à cette envie qui irradiait dans son bas-ventre, celle de ne pas se séparer de Seamus, pas même d’un centimètre. Quand sa main se fige, elle se retient de protester alors qu’elle aurait envie de la sentir un peu plus haut encore, soupire quand il s’écarte légèrement. Si elle est confuse quelques secondes, elle rit face à ses accusations et en le voyant glisser un oreiller entre eux. « Ma faute hm ? Ha mais si tu veux, je peux tout arrêter, je voudrais pas te contrarier avec mes baisers... » Sourire au coin des lèvres qu’elle lui offre alors qu’elle sait, Willow, qu’il n’aurait rien à redire s’ils en restaient là, que ça avait toujours été le cas. Et c’est sans doute pour ça qu’elle se sent autant en confiance la née-moldue, car elle sait qu’il ne lui impose rien, qu’il l’écoute et respecte ses limites, ce qui n’a pas toujours été le cas par le passé. Avec Seamus, c’est différent justement parce qu’il est patient avec elle et fait preuve d’une bienveillance qu’elle n’était même pas sûre de mériter, c’est assez pour qu’elle n’ait confiance au point de se laisser un peu plus aller dans ses bras. Son compliment qui fait battre son cœur un peu plus vite alors qu’il arrive à faire en sorte qu’elle se sente belle sous son regard, plus que jamais. Sa main qui reprend ses caresses sur sa cuisse et ça ne l’aide pas à avoir les idées claires, sensations qui la parcourent de la plus agréable des façons. « Tu devrais fermer les rideaux.. tu sais, pour qu’on puisse dormir tranquillement. » Elle se mord la lèvre inférieure pour se retenir de rire, le laisse faire avant de l’attirer à nouveau vers elle quand le lion reprend sa place au-dessus d’elle. Rapidement, Willow vient quérir ses lèvres une nouvelle fois, avec un peu plus d’empressement cette fois, une main glissant dans son dos et descendant jusqu’à pouvoir se faufiler sous son tee-shirt. Doucement, ses doigts se faufilent sur sa peau, parcourent le relief de ses muscles, ce qui ne fait qu’accroître la chaleur qu’elle ressent déjà et qui se mue peu à peu en un brasier infernal. Quand leurs lèvres se séparent, elle relève les yeux vers les siens, vers leurs reflets noisettes qu’elle affectionnait tant. « J’ai jamais.. Enfin tu sais. » Probablement qu’il ne savait pas, seulement elle peine à formuler ses propos Willow, terrain inconnu sur lequel elle avance doucement avec lui. « Mais je veux... » Elle cherche ses mots avant de rire et d’appuyer sa tête contre son épaule, gênée. Elle ne sait pas vraiment ce qu’elle veut, partagée entre son envie de prendre son temps et celle de suivre le désir ressenti pour lui. Finalement, elle prend une grande inspiration, les palpitations qui s’intensifient alors que la main sous son tee-shirt reprend ses caresses sur ses abdos et qu’elle s’accroche à son regard. « Je veux plus avec toi. » murmure-t-elle un peu timidement, avant de venir l’embrasser à nouveau. Sa main libre se glisse entre eux et récupère le coussin qu’il avait installé entre eux, le retire et le balance au bout du lit avant de venir se coller contre l’irlandais, réprimant un faible gémissement contre ses lèvres. Et si Willow ne sait pas véritablement ce qu’elle fait, elle sait qu’elle aime ce qu’ils partagent tous les deux et, surtout, elle l’aime lui.

tw: rapprochements physiques.
Elle le rendait doucement fou d'amour et d'envies par ses baisers et le lion n'avait pas de soucis à clamer que c'était de sa faute, si il avait plus chaud, si son désir commençait à s'exprimer malgré lui et que ce foutu coussin devait maintenant être positionné entre eux deux par précaution. Et pour avoir déjà été dans ce cas là avec elle, il sait Seamus qu'elle ne lui en tient pas rigueur, que ça réveille même un regard un peu plus chaud chez la sorcière sans qu'ils ne franchissent pour autant quoique ce soit et c'était ainsi qu'il comprenait qu'elle n'était pas prête. Ils s'embrassaient, s'enlaçaient chaudement et ça leur suffisait, du moment qu'ils étaient ensemble en partageant le même confort et la même chaleur. Il n'était pas rare qu'ils s'embrassent durant de longues, très longues minutes en perdant la notion du temps et puis qu'ils finissent par rester blottis l'un contre l'autre à parler et rire de n'importe quel sujet avant de s'endormir. Ces moments là étaient ses préférés à Seamus, car ils n'étaient qu'à deux et construisaient, solidifiaient, cette relation unique qu'ils partageaient. Aujourd'hui encore aurait pu voir se dérouler l'un de ces moments mais c'est suite à son compliment et sous ses caresses distraites le long de sa cuisse que la sorcière en décida autrement. Willow lui proposa de fermer les rideaux et ses noisettes se posèrent à son visage pour essayer de comprendre jusqu'où son idée allait, tandis qu'elle se mordait la lèvre inférieure – qu'il n'avait que l'envie de dérober – Seamus s'obtempère relativement rapidement en se redressant et tirant tous les rideaux de son lit. « pour dormir hm ? » Ils se trouvèrent confinés, entourés du tissu rouge velour et les mains de Willow l'attirant à elle à nouveau. Il l'embrasse alors Seamus, un sourire aux lèvres qu'il ne sait diminuer avant qu'il ne sente les doigts de sa jolie sorcière glisser dans son dos mais surtout sous son t-shirt pour parcourir ses abdominaux en des caresses qui le surprirent d'une chaleur qui vint envahir son torse et ses pensées. Ces dernières qui continuent d'être déstabilisées quand Willow lui confie à sa manière ne jamais être allée plus loin avec quiconque et vouloir plus avec lui. Sa tête appuyée sur son épaule, le lion s'immobilise l'espace de quelques instants en réalisant son aveu et ce que cela voulait dire. Willow vulnérable et novice dans le champ de l'intimité, sa petite-amie lui offrant une confiance incroyable qui le rendit aussi doucement fier qu'excité. Il réalise Seamus ce qu'elle lui confie, ses aveux mais aussi la découverte de sa sexualité et du plaisir partagé, quelque peu déstabilisé car soudain il a peur de mal faire ou qu'elle le regrette, pire, qu'elle se sente forcée mais le gryffondor est incroyablement fier qu'elle se sente autant en confiance avec lui pour se lancer. Qu'elle le veuille autant que lui ne la désirait. Et il serait mentir d'affirmer que le lion n'avait pas réalisé combien leurs échanges devenaient de plus en plus chauds, mais il ne s'était pas attendu à ce que ce soit aujourd'hui qu'elle ait envie, surtout après l'infirmerie. Alors que Willow vient à nouveau l'embrasser, l'irlandais se réveille enfin après cet aveu, ressentant le coussin retiré, il y a ses bras qui enlacent naturellement son corps et la presse contre lui quand elle se rapproche. Quand son faible gémissement lui échappe, ça a le don d'allumer un brasier en lui qui jusqu'ici n'avait eu de cesse d'être plus ou moins maîtrisé. Seamus l'embrasse alors en retour et prend place au dessus d'elle en se retenant de ses bras aux muscles tendus, collant son corps au sien, en appuyant même plus particulièrement son bassin contre elle tandis que son érection se durcissait progressivement. Il la regardait intensément pour ne rater aucune de ses réactions, elle voulait plus et Seamus avait compris que c'était ce contact nouveau entre leurs intimités qui l'avait excité et fait gémir, alors il entame lentement des mouvements de bassin contre elle qui ont le don de l'exciter bien plus encore lui-même. Après un baiser déposé sur sa mâchoire, Seamus recule pourtant son visage pour l'aviser de son regard. « t'es sûre ? » il ne la brusquerait jamais, même si elle décidait de finalement arrêter après avoir donné son accord. Sa main vint décaler l'une des mèches de ses cheveux bruns, il la dévorait du regard, l'admirait comme la plus belle femme qu'il connaissait – et c'était le cas à ses yeux. « on est pas obligés de, hm, tout faire. » l'une de ses mains glissa de sa cuisse pour se faufiler jusqu'à ses côtes, elle remontait dans une longue caresse tout le long de son profil. « on peut y aller petit à petit.. » et prendre leur temps, c'était ce qu'il désirait lui même, prendre le temps de découvrir celle qu'il aimait, de lui faire ressentir combien c'était le cas à chacun de ses gestes et à la moindre de ses intentions.

tw : rapprochements physiques.
Si Seamus n’est pas son premier petit-ami, elle a un peu l’impression que c’est le cas, Willow, expériences qui comptaient peu en comparaison de ce qu’elle vivait avec lui. Elle avait limité leurs échanges à des baisers qui lui paraissaient bien fades désormais, ne s’étaient jamais dévoilés comme elle avait pu le faire. Elle n’avait jamais parlé de son jumeau ni même de ses craintes, tout ce qu’elle avait réussi à faire avec Seamus avant même qu’ils ne soient réellement ensemble. Et c’était sans doute pour ça, qu’elle était aussi à l’aise avec lui, parce qu’ils avaient pris le temps, n’avaient pas précipité les choses de peur de gâcher cette amitié qui comptait à leurs yeux. Avec lui, elle avait totalement confiance, se sentait prête à prendre des risques et, surtout, à aller plus loin quand elle n’en avait jamais eu envie à ce point jusqu’à présent. C’est Seamus face à elle, Seamus qui avait réussi à apaiser ses peurs, qui ne s’était jamais montré que patient avec elle, même quand elle estimait qu’elle ne le méritait pas forcément. Elle n’a pas peur de révéler ce qu’elle veut, de franchir cette limite avec laquelle ils avaient souvent flirté dernièrement. Elle en avait envie parce que c’était lui, qu’il n’y avait qu’en lui qu’elle avait confiance à ce point. Willow qui oublie presque tout du stress ressenti à l’approche de cette nouvelle étape quand l’irlandais se blottit contre elle à nouveau, quand elle sent son corps contre le sien. Et c’est comme une évidence, la façon dont leurs corps s’épousent, comment leurs lèvres se retrouvent spontanément en une danse qu’elles maîtrisent à la perfection. Quand il se colle à elle, qu’elle peut le sentir aussi excité qu’elle, elle réprime un gémissement alors que son regard s’accroche au sien en une intensité palpable, tension électrique qui la parcoure tandis qu’elle attrape son bras pour s’y accrocher. C’était ce qu’elle voulait, ce contact délicieux qui lui arrachait bien des frissons et qu’elle était prête à redemander si elle en avait eu le cran. « Certaine » sa voix n’est qu’un murmure alors qu’elle lui offre toute sa confiance, qu’elle lui offre qui elle est elle, sans détour ni crainte, qu’elle s’offre à lui comme elle ne l’avait jamais fait avec qui que ce soit. La brune aime sentir son regard détaillant son visage, aime particulièrement à quel point elle se sent unique, grâce à lui, grâce à ses si nombreuses attentions, celles qu’il lui offrait constamment. Les mots de Seamus la rassurent toutefois – si elle était prête à aller plus loin, elle aimait l’idée qu’ils prennent leur temps, qu’ils se découvrent tous les deux. Sa respiration qui se coupe une fraction de seconde en sentant sa main se faufiler de sa cuisse vers ses côtes en une caresse douce mais ferme, léger hochement de tête qu’elle lui offre pour toute réponse car elle n’est pas sûre de parvenir à tenir des propos cohérents, Willow, pas quand il est tout ce qu’elle a en tête, pas quand tous ses sens sont tournés vers lui. Sa main se pose sur sa tête quand son visage s’enfouit dans son cou, chaleur qui n’est que plus décuplée quand il confirme vouloir plus, lui aussi. Elle aime l’entendre, aime réaliser à quel point il la désirait, probablement autant qu’elle à ce moment-là.

Ses doigts viennent attraper sa main pour s’entrelacer aux siens alors qu’elle dépose un baiser sur leurs mains liées. Willow qui s’apprête à reprendre la parole mais la porte des dortoirs s’ouvre, elle entend Dean et Alec discuter tout en farfouillant dans leurs malles. Elle se fige, consciente que le moindre bruit les trahirait. Elle enfouit son visage dans le cou de l’irlandais, comme pour s’y cacher un peu plus. Heureusement, l’instant ne dure pas longtemps, sorciers visiblement pressés de ressortir au plus grand soulagement de la née-moldue qui rit aussitôt qu’ils sont seuls à nouveau. « Well.. We should be more careful.» avoue-t-elle en relevant le visage vers Seamus. Elle ne regrette rien, pourtant, et est surtout soulagée qu’ils soient arrivés à ce moment-là et pas quelques minutes seulement plus tôt. Son rire se calme alors l’embrasse tendrement, sa main se pose sur sa joue qu’elle caresse alors avant de poser son front sur le sien. « I’m really happy that I did this with you. » Lui et pas un autre, il s’agissait désormais d’une évidence qui faisait tellement sens que ça en était absurde. Évidemment, que c’était avec lui qu’elle pouvait se dévoiler comme elle venait de le faire, évidemment, que c’était avec lui qu’elle se sentait assez à l’aise. C’était avec lui car il était le seul capable d’éveiller une telle affection pour lui, le seul qui lui donnait l’impression de mériter le monde dès lors qu’il la regardait comme il le faisait. « I love what we have, you and I. It makes sense when nothing else does. » Parce que quand tout semblait s’effondrer, quand tout lui échappait, elle avait l’impression que sa tendresse pour lui restait là, sans jamais faillir face aux obstacles rencontrés. Et c’est ce qu’il lui offre, Seamus – la réalisation que ça pouvait être facile, d’aimer ; qu’elle n’avait pas à amoindrir son éclat pour être aimée car c’était ce qu’il faisait jour après jour avec une force qui achevait de la conquérir.

Sujet terminé.