(topic commun) l'inauguration de Spellcraft Avenue

(inauguration de spellcraft avenue)

Le moment semblait irréel, tiré d'un très mauvais songe duquel le sang-pur ne se réveillait pourtant pas et c'était sans doute cela, le plus déstabilisant, savoir combien tout était le plus réel possible. Les cris, les pleurs, l'effroi qui parcourait l'assistance affolée, les manquements des transplanages, la panique qui faisait courir certains et bousculer brutalement d'autres. Mais il y avait Hermione tout près de lui et ça aussi, c'était réel. Sorcière à laquelle son regard s'accrochait avec intensité en réalisant qu'il avait failli la perdre en quelques minutes à peine et que jamais il n'aurait pu empêcher cela. Un sentiment de peur féroce lui remonte dans un fourmillement désagréable le long de son dos tandis qu'il n'y a qu'à elle que Theodore se concentre, comme si le monde avait cessé de fonctionner mais le pourrait à nouveau si elle allait bien. Il ressent alors combien elle tremble et sait qu'il est lui même pas loin de le faire aussi, mais ses mains rejoignent ses joues pour s'assurer de capturer le chocolat de ses iris perdues quand ses océans lui promettaient d'être là quoi qu'il ait pu se passer. Il relâche alors sa respiration quand la lionne lui promet que tout va bien et acquiesce brièvement à sa question retournée. La vérité était qu'il n'allait pas bien parce qu'elle était là, sur les lieux de l'attentat et qu'elle y demeurait toujours, dans une insécurité évidente qu'il détestait, là où elle aurait pu être blessée grave. Alors Theodore la serra dans ses bras pour réaliser un peu plus que tout allait pour le mieux et le sentit dès lors que la joue de son ancienne rivale vint se blottir contre son torse. Il n'est finalement pas très surpris lorsqu'elle révèle qu'ils doivent aider les autres. Lui qui aimerait partir et s'assurer de sa sécurité comprend pourtant que c'était sans questionnement et qu'elle resterait pour suivre ce que son cœur bon lui dicterait de faire. C'était aussi pour cela qu'il l'appréciait tant, même si en cet instant le serpent préférerait qu'elle pense plus à sa sécurité. Il savait aussi au fond qu'elle avait raison parce que la part en lui qui trouvait bon le devoir d'aider les autres se réveillait. Son regard s'accroche au sien pour y puiser toute la force que cela lui demandait de rester sans la faire transplaner bien plus loin mais elle mentionne la papeterie et un voile attristé passe devant ses yeux. Alors Theodore acquiesce d'un air grave et se positionne avec elle face à cette papeterie qu'ils avaient aimé parcourir. La baguette relevée dans une main, l'autre liée à celle de la sorcière, sa mâchoire se contracte sous le lourd sentiment d'injustice qu'il réprime. Il ne sait pas si rester vaut le coup, si déplacer les débris de cette façade aidera qui que ce soit mais il fait confiance à Hermione et son jugement, ce n'est que sur elle qu'il appuie son raisonnement de rester ici de toute façon. Les débris de verre se reforment sous son reparo pour dresser à nouveau la vitrine tandis que les cadrans en bois reviennent l'entourer. La magie fait le plus gros du travail mais n'élimine pas la poussière, les dégâts et encore moins le sentiment de pure inquiétude qui les tourmente toujours. Pourtant, lorsqu'un gémissement se fait entendre à l'intérieur de la papeterie qu'ils aidaient à déblayer, l'instinct de soigneur de Theo apparaît alors et le fait pénétrer dans l'établissement pour en rechercher la provenance. Avec Hermione, ils déplacent les planches de bois, laissent les reparo et levioso leur frayer un chemin jusqu'au vieil homme leur ayant vendu les carnets juste un peu plus tôt. Enchevêtré sous un amas de débris, Theodore laisse Hermione le rassurer sur leur avancée jusqu'à lui. « Ne bougez surtout pas. » complète t'il avant de pouvoir enfin l'atteindre en ignorant l'incertitude des lieux les entourant pour se concentrer sur lui. Sa baguette s'allumant d'un lumos, il vérifie l'état du blessé en plusieurs tests avant de se retourner vers Hermione. Le plafond au dessus d'eux se met un peu à craquer. « tu peux nous assurer d'un protego le temps de sortir d'ici ? Je pense qu'il.. » le sang-pur se rappelle alors de s'adresser à l'homme et non pas seulement à celle à qui il se référait tout le temps. « ce n'est pas bien grave mais vous semblez avoir eu une commotion, nous allons vous sortir de là. » et c'est en l'aidant qu'il réalise que sans Hermione, cet homme serait encore sous les débris à attendre des secours lointain, alors peut-être que son cas se serait empiré. Il le dépose à l'extérieur et laisse un membre de la brigade magique l'entreprendre avant de revenir à la papeterie afin de vérifier si il n'y avait personne d'autre. « c'est grâce à toi qu'on l'a trouvé. » lui avoue Theodore qui n'avait fait que la suivre elle et son cœur bien placé, elle qui l'inspirait encore parfaitement aujourd'hui tandis que dans le secret de cette papeterie, il caressait tendrement sa joue de la suie qui s'était accumulée.

à propos de mon rp:

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Fearless child, broken boy;
Tell me what it's like to burn.
♚moodboard de theodore

(spellcraft avenue)

Elle se perd dans les bruits de ce monde confus et chaotique, les phalanges resserrées autour du bois de sa baguette, Bea réalise perdre peu à peu son souffle sous l'anxiété venant l'étrangler. Tout devient un peu plus flou, le mouvement des corps qui courent autour elle, qui se percutent, qui tentent de transplaner mais finissent pour certains désarticulés. La fumée épaisse les surplombe tous, vient lui gratter la gorge tandis qu'elle ne parvient plus à vraiment faire porter sa voix afin de rechercher son petit-ami et c'est sans doute ce qu'il y a de pire pour elle à ce moment là. Bea qui détestait pourtant aussi être seule et surtout en ces conditions, se sentait crier de l'intérieur à la simple idée que quelque chose de mal puisse arriver à Caïn, surtout après ce par quoi il venait de passer. Elle avait déjà cru le perdre une fois, cauchemardait régulièrement à ce propos depuis et d'une certaine façon, c'était ce qui leur arrivait en ce jour. Alors elle sent son pouls s'emballer pendant que son esprit lui répète sans cesse cette peur qui lui tordait le ventre, se bousculant à un homme sans le faire exprès et manquant de peur de vaciller. Bea qui a encore assez de force pour déployer un bouclier pour se protéger avant qu'il ne cède lorsqu'elle est prise de toux. La sorcière réussit à s'exfiltrer de la foule sans trop savoir comment mais respire mieux quand enfin elle est près des débris d'une vitrine de potions ayant explosé. Le contenu des diverses fioles se répand au sol en une multitude de couleurs fumantes et elle se doute bien Bea que cela peut être dangereux. Alors elle ne s'en approche pas, mais une autre silhouette s'extirpe de la foule et titube un peu, beaucoup plus petite. Une petite fille d'à peu près quatre ans avec de jolies nattes noires encadrant son visage arrondi pleure sous l'incohérence de l'événement, elle se frotte ses yeux bleus océan, le nez et les joues recouvertes de tendres tâches de rousseur. « hey, hey ça va aller. » la rassure alors Bea en s'accroupissant à sa hauteur pour lui offrir naturellement des bras sécurisants. « on va retrouver tes parents. » l'enfant acquiesce tandis que sa petite main attrape celle de Bea qui voit alors en ce petit être à protéger l'occasion de se concentrer sur quelque chose de plus cohérent et important alors. Sa baguette déployée pour éloigner la fumée, elle est redressée et garde la petite blottie contre sa jambe par une main protectrice sur son dos. « ça va aller, ne t'en fais pas. » et elle l'espérait vraiment, son regard balayant la foule à la recherche de parents désespérés, à la recherche de son Caïn également qui apparaît alors au bout de trop longues minutes. Et Bea a l'impression que son cœur bascule au sein de sa poitrine lorsqu'elle le voit enfin, ses bras l'entourant aussitôt qu'un soupir se relâchait. « tu es là. » ses yeux se ferment un long et doux instant en exprimant sans le réaliser les mêmes mots que lui, en même temps. Bea le détaille à la recherche de la moindre blessure alors qu'un profond sentiment de soulagement l'envahit. Elle non plus ne voulait plus le lâcher, mais elle ne pouvait pas partir ainsi, pas alors que l'enfant continuait à se blottir contre sa jambe, un regard en sa direction pour la présenter à Caïn. Bea réalise alors qu'elle est en train de les regarder avec des yeux brillants de larmes mais qu'elle ne pleure plus, elle semble même particulièrement fixer Caïn. La sorcière s'accroupit alors à nouveau près d'elle en passant sa main derrière son dos. « on va rester avec toi jusqu'à ce qu'on ait trouvé tes parents, ne t'en fais pas. » son regard se releva vers le serpent d'un air aussi excusé qu'important. Elle ne pouvait pas partir et abandonner cette enfant là la lionne et elle savait que lui non plus. Alors la petite fille tendit sa petite main en direction de Caïn pour qu'il la lui tienne et Bea réprima son premier sourire en de longues minutes. L'idée même de le voir interagir avec un enfant lui plaisait sans qu'elle ne sache pourquoi, Bea avait surtout envie et besoin de savoir comment Caïn réagirait vis à vis de celle qui, si elle y regardait bien plus attentivement, leur ressemblait plus qu'elle ne le réalisait.

à propos du rp:

(inauguration de spellcraft avenue)

Il commençait à régner autour de la jeune femme et lui un ballant incontrôlable, tant ils étaient mis en mouvement par cette foule se pressant contre eux; d'avant en arrière, les corps serrés, attendant une seule et unique chose: ce discours qui les délivreraient. Et il n'était pas fan, Nicholas de cette impression de se sentir bringuebalé sans trop avoir son mot à dire aussi, ses traits se durcirent, quand bien même il répondit avec un sourire à l'ami de la blonde qui venait de les rejoindre. « Ca irait mieux si on n'avait pas la sensation qu'à tout moment, ça pouvait dégénérer. » Il espérait détendre l'atmosphère mais il ne pouvait s'empêcher de regarder autour de lui pour voir si un quelconque signe pouvait leur apprendre que l'attente allait toucher à sa fin, prochainement. Il s'apprêtait à les laisser ensemble, pour tenter de retrouver Bea pour aller la saluer, quand la première explosion retentit. Les cris remplacèrent soudain les grommellement d'attente et rapidement, la scène ne fut plus que chaos. Il se couvrit le visage des mains pour tenter de se protéger de possibles débris et attrapa les bras des deux sorciers en sa compagnie; il ignorait qui ils étaient et d'ailleurs, il était fort possible qu'ils puissent s'en sortir tout seul, mais il tenta de les éloigner de l'estrade, couvrant les cris et les appels à l'aide retentissant alentours. Le mollet douloureux, il n'y jeta pas même un coup d'oeil et pointa du doigt une rue piétonne perpendiculaire à la place où ils se trouvaient. « Par là ! » Il avait du mal à ne pas courir vers ceux qui appelaient et il peinait encore plus à l'idée de partir en arrière quand Bea et Miles se trouvaient plus proches de l'estrade qu'il l'avait été. Sa volonté se raffermit un peu plus encore et il tenta de séparer ses pensées. D'abord, mettre à l'abri ce petit monde, ensuite, il partirait à la recherche de son frère et sa soeur. La petite ruelle semblait avoir été prise d'assaut par les sorciers fuyant la zone de l'attentat pour transplaner à l'abri et ils eurent du mal à se glisser parmi eux. « Vous êtes blessés? J'ai quelques notions de secourisme ! » Il sortit sa baguette et, ne cessant de jeter des coups d'œil perturbés vers le centre de la place, il tourna son regard préoccupé vers Zade et Hannah. Jetant un œil vers son mollet, il grimaça un instant en voyant une égratignure qui avait déchiré le tissu de son pantalon; un accroc, simplement, rien de grave.

à propos de mon rp
mon personnage est libre
mon personnage est occupé à : tenter de se mettre à l'abri avec @Hannah Abbott & @Zade Calderon, inquiet pour @Miles Bletchey & @Bea Hastings.
son camp pour les futures élections : Silverthorn
blessé ou non ? une égratignure au mollet
résumé de mon rp : premières explosions, il fuit avec les deux sorciers, tente de les abriter mais s'inquiète pour son frère et sa soeur.

veritaserum wizards mb

(spellcraft avenue)

elle ne devait même pas être là. elle devait être en train de s'entraîner, de faire semblant d'apprécier préparer son mariage, mais il lui a demandé, son père. de se tenir debout dans la foule, prête à applaudir avery au moindre mot. on ne lui a pas demandé si elle était d'accord, si elle voterait même pour lui, son père le sait, elle fera ce qu'il a demandé. alors elle était là, debout près d'une boutique, légèrement sur le côté en les entendre râler, pestiférer du retard, à voir les enfants regarder partout autour d'eux, excités par les arômes de sucre qui emplissaient l'air. elle en sourit astrée, avant de le perdre en entendant un autre homme vociférer parce que le discours n'a toujours pas commencé. elle aurait pu dire quelque chose astrée, l'envie ne manquait pas, mais elle ne doit pas faire de vague, rentrer dans le moule, c'est ce qu'on lui a appris depuis sa naissance. les mains dans les poches, elle doit avouer qu'elle commence à avoir hâte que cela se termine, pas pour visiter les magasins et, elle aussi, s'émerveiller de tout ce qui s'offre à elle, mais pour rentrer, une fois le devoir accompli. mais elle n'a pas le temps d'y penser plus longtemps, sans comprendre ce qu'est le bruit sourd qui vient percuter ses oreilles, son corps rencontre le sol avec violence, sa joue et son front brûlent sur le moment mais elle n'y fait pas attention sur le moment. machinalement, sa baguette est en main alors qu'elle tente de se relever et de regarder autour d'elle, mais la panique de la foule la fait trébucher encore une fois. c'est là qu'elle la sent, la douleur qui vient griffer sa peau. les quelques petits éclats de verres qui se trouvent encore au niveau de son front, sur sa tempe droite et un peu plus bas sur sa joue. quand elle est une nouvelle fois debout, elle suit le mouvement astrée, se retrouve dans une ruelle alors qu'elle tente de comprendre comment respirer de nouveau correctement. ses poumons brûlent, l'adrénaline réduit la douleur de son visage alors qu'elle ferme les yeux pour éviter d'avoir la tête qui continue de tourner. la vois d'homme la sort de sa transe. des notions de secourisme ? elle aussi, mais pas certaine que ça serve à quelque chose. elle se rapproche astrée, porte une main à son visage, du sang forcément, mais rien de bien grave, quelques sutures adhésives et tout ira mieux. nicholas ! ça va aller ? elle lui montre son mollet avant de le regarder. astrée n'a pas gardé contact avec grand monde après l'époque poudlard, mais certains camarades l'ont marqué plus que d'autres. je peux faire quelque chose ? le besoin de se rendre utile, le besoin d'être en mouvement plutôt que de fuir, réminiscence de quand elle voulait être autre chose qu'une "simple" joueuse de quidditch.

à propos du rp:

(spellcraft avenue)

Bea n'était plus à côté de lui et la panique le submergea forcément, sorcier qui ne pouvait pas supporter que quoique ce soit arrive à sa petite-amie. Qui ne le supportait plus après tant de péripéties aussi terribles les unes que les autres et le bouclé qui, chaque fois, avait échoué à la protéger. Il ne voulait pas penser à ça maintenant bien sûr parce que le passé ne pouvait pas être refait et qu'il y avait à l'heure actuelle beaucoup plus important que ses regrets et que c'était sans aucun doute le moment d'agir et se bouger. Seulement il lui était compliqué de voir la lionne dans ce chaos ambulant, de la retrouver avec toute cette fumée à la texture et l'odeur nauséabonde quand il y avait tant de monde, tant de sorcières qui n'étaient pas la seule qui comptait à ses yeux et à son coeur. Il a celui-ci qui ne peut que battre furieusement d'angoisse dans sa poitrine, qui menace d'exploser à tout moment comme les fameuses bombes l'avaient faites - et ce rappel lui provoqua une énième sueur froide. Il était incapable d'avoir une pensée cohérente, Caïn, quand son palpitant ne cherchait qu'à retrouver sa moitié, quand son âme le forçait à négliger le monde entier pour ne chercher qu'elle, Bea, qui pouvait être n'importe où et dans n'importe quel état. Il lui fallut user d'une force imparable pour ne pas s'imaginer le pire et garder son attention intacte pour son entourage, pour ne pas se retourner vers ce frère qui lui avait sauvé la vie il y a à peine un mois, pour avancer dans les débris des nombreuses boutiques, de l'estrade volé en éclat au même titre que tout ce qui l'avait composé et enfin, enfin, sentir son coeur soulagé à la vision de sa petite-amie, elle qu'il ne perdit pas une seconde à prendre dans ses bras sans remarquer qu'elle n'était pas seule et qu'une enfant était accrochée à sa jambe. Il posa un regard inquiet sur sa belle et sa main balaya la poussière de ses joues pour découvrir des égratignures, des simples égratignures qui eurent tout de même le don de l'agiter. Sa main dans la sienne, ses prunelles se détachèrent de Bea uniquement pour glisser ses yeux bruns sur la petite fille, visiblement perdue et apeurée, qui le fixait avec intensité. Il ouvrit la bouche pour parler mais ne trouva pas un mot à dire tandis qu'il détaillait la fillette, son visage rond et ses yeux bleus, ses cheveux noirs similaires aux siens et le coeur certainement plus effrayé que n'importe qui à cet instant. Elle était petite, seule, et si lui avait déjà cru perdre la tête en ne retrouvant pas Bea, il ne pouvait qu'imaginer ce que devaient ressentir ses parents à l'heure actuelle, si toutefois ils n'étaient pas blessés, voire pire. Il hésita, sans réellement hésiter, et lâcha un soupir en direction de Bea, le « D'accord. D'accord, on reste. Mais on doit s'éloigner, trouver un endroit plus tranquille ou on va se faire marcher dessus » Il crut sentir les épaules de la petite sorcière se détendre lorsqu'il attrapa sa petite main et la sensation de tenir des doigts aussi minuscules entre les siens le déstabilisa une seconde, lui qui n'avait pas le souvenir d'avoir été en contact si direct avec une enfant. Il n'avait évidemment pas de petit frère, soeur ou de cousin, les Flint ne fréquentaient pas non plus de familles ainsi composées alors c'était étrange, nouveau, mais pas forcément désagréable. « Tu l'as trouvée où ? Peut-être que ses parents ne sont pas loin » Et ce n'était pas une pensée égoïste cette fois, pour se mettre à l'abri avec Bea, mais bien parce que la détresse dans les yeux brillants de cette petite le touchait. Ils regardèrent autour d'eux, du mieux qu'ils purent pour essayer d'identifier un couple ressemblant plus ou moins à elle mais si la fumée commençait à se dissiper grâce aux sortilèges de chacun, les gens n'étaient pas vraiment reconnaissables. Lorsqu'on les bouscula une nouvelle fois et que Caïn faillit perdre le contact avec la fillette, il ne réfléchit pas et l'attrapa dans ses bras, le geste qui ne fit heureusement pas crier ou pleurer la mini-sorcière qui au contraire, passa les mains autour de son cou. Il profita de cette nouvelle proximité pour l'observer et demander : « Hey, et si tu me disais ton prénom ? Ça nous aiderait beaucoup » Il jeta un oeil vers Bea pour qu'elle approuve ses propos, attendit une réponse et le petit Cora qui franchit doucement la barrière de ses lèvres dans un soupir du brun. S'il ne comptait pas le crier sur tous les toits, ce serait utile dans quelques heures s'ils étaient encore là et que les autorités mettaient en place un plan de recherche. Sa main libre toujours enlacée à celle de Bea, il resserra son emprise sur ses doigts quand la dénommée Cora s'agita entre ses bras pour descendre et une fois que le couple entendit un autre à quelques pas crier de ce qui paraissait être de la joie, Caïn comprit qu'il s'agissait des parents de la petite. La relâchant, elle s'empressa de les rejoindre sous - non pas deux mais - quatre regards soulagés.

à propos du rp:

(spellcraft avenue)

Retrouver les bras de Caïn après tant de frayeur était sans doute la meilleure partie de sa journée, elle qui ne pouvait empêcher son cœur de repartir dans des tourments qu'elle détestait tant pour en avoir autant été éprouvé ces derniers mois. Bea ne souhaitait que des temps paisibles avec son petit-ami, c'était à son avis ce qu'ils méritaient le plus. Alors elle a l'impression que son âme soupire à nouveau lorsque les mains de Caïn entourent ses joues et que ses doigts lui essuient délicatement la poussière accumulée dessus sans qu'elle ne s'en soit aperçue. Elle pouvait enfin connecter son regard au sien, son âme à la sienne, là et retrouver sa paix, le retrouver lui. Ils parlaient bien plus en ce regard qu'avec une myriade de mots, elle le sentait Bea que lui aussi avait été éprouvé par cette séparation. Et elle avait hâte du jour où ils n'auraient plus à le faire pour une quelconque raison. Le soupir de Caïn face à l'idée de devoir rester encore un peu attacha un sourire à ses lèvres parce qu'elle apprécia sa réponse, son accord et sa générosité pour cette enfant qui ne tarda pas à attraper la main de celui qui leur assurait sécurité à toutes les deux. Il avait raison, ils pouvaient rester mais se mettre en sécurité n'était pas négligeable. « c'est elle qui m'a trouvé, elle est sortie de la foule vers là-bas. » Bea lui désigna la boutique aux potions renversées et échangea un regard inquiet avec celui qu'elle tenait par la main de peur d'encore une fois s'en égarer. Ils recherchèrent alors les parents de la petite Cora et la lionne se sentit tout à fait fondre en voyant Caïn décider de la prendre dans ses bras plutôt que de la laisser au sol. Il lui assurait sécurité à elle aussi et la petite qui entourait le cou du serpent par ses petits bras semblait la plus apaisée ce qui ne fut pas sans laisser un sourire étonnant pour les circonstances sur les lèvres de Bea. Malgré elle, elle aimait beaucoup cette image, celle de Caïn soutenant un enfant et puis elle, à leurs côtés en train de surveiller leurs arrières tout en les contemplant. Ils étaient beaux tous les trois dans ce tableau familial qui éveilla quelques papillons dans son ventre. Était-ce possible de retomber encore et encore amoureuse de celui qui avait déjà tout son amour ? Lorsqu'enfin ils trouvèrent les parents de l'enfant, celle-ci s'éloigna pour leur sauter dans les bras et les retrouver sous leurs regards bienveillants. Alors Bea serra les doigts de Caïn avec affection avant de glisser sa tête sur son épaule. « Merci. » d'être resté, de l'avoir retrouvé, d'être là à ses côtés et d'être qui il est. L'enfant les étonne alors en revenant vers eux et un moment, Bea ne sait pas très bien pourquoi avant que cette dernière ne vienne les enlacer fort pour les remercier sous l'attention émotive de ses parents. Bea en est tout à fait touchée et relève ses océans un peu plus brillants vers son amour une fois qu'elle s'éloigne à nouveau. « je crois qu'il est temps de rentrer. » et de se mettre à l'abri, soigner les égratignures, se nettoyer aussi. « allons chez moi, ce n'est pas très loin. » et le voyage serait moins conséquent que le retour jusqu'au château où ils auraient encore à se séparer. Ce n'était pas ce qu'elle désirait Bea, pas aujourd'hui alors qu'ils avaient vécu trop d'émotion pour ce qui n'était censé être qu'un événement simple et agréable. Elle avait le cœur attristé pour l'état des choses et de la communauté sorcière aujourd'hui mais préférait laisser les circonstances aux médias et à ceux qui devraient rendre des comptes. La sorcière touchée par cet attentat suivra évidemment l'affaire via les journaux, mais décidait qu'ils n'avaient plus rien à faire ici avec Caïn et c'est d'un pas déterminé qu'ils trouvèrent un endroit au calme pour transplaner.

- sortie de caïn et bea.

(spellcraft avenue)

« Vous avez peut-être raison.. » dit-elle dans un soupir en voyant la foule près de l'estrade tandis qu'à ses côtés, le garçon semblait regarder partout et nulle part à la fois. Elle se demanda un instant si c'était exceptionnel ou une habitude mais n'eut pas le temps d'ajouter quoique ce soit que la voix de Zade attira son attention dans son dos et qu'un large sourire étira ses lèvres. « Zade ! Tu as réussi à venir alors » Et elle en était heureuse, la blonde, ce sorcier qu'elle connaissait depuis plusieurs années maintenant et qu'elle appréciait toujours revoir. Il avait été difficile de le faire ces derniers mois parce que tous les deux dans une école différente mais c'était en des jours comme cette inauguration qu'ils profitaient de l'occasion pour se retrouver. La réponse donnée par Nicholas à Zade lui fit froncer les sourcils, si Hannah remarquait bien que les esprits chauffaient autour d'eux, elle n'en était pas à penser que ça pourrait être grave, trop grave. Naïve parfois, elle n'était pourtant pas sans savoir que les élections pouvaient mener à ce genre de tensions et d'un hochement de tête à la proposition de son ami, le suivant tout en s'accrochant à son bras pour ne pas le perdre dans la foule. Cependant ils ne parvinrent pas à arriver au point donné, une première explosion qui se fit entendre et la Abbott qui, assez naturellement, laissa échapper un cri de peur. Son coeur se mit à battre frénétiquement dans sa poitrine et à la seconde détonation, Hannah chercha Zade du regard, les yeux écarquillés et effarés par ce spectacle chaotique. Son cerveau n'eut pas le temps de réfléchir à quoique ce soit qu'une main entoura son bras et la traîna à l'écart, ce qu'elle n'aurait peut-être pas réussi à faire toute seule. Ils se retrouvèrent dans une ruelle entourés de murs avec d'autres personnes, certains qui transplanaient sans y arriver et qui se retrouvèrent désartibulés juste devant leurs yeux. « Il faut les empêcher de transplaner, ils vont se tuer ! » lâcha t'elle en les pointant du doigt pour que Nicholas, Zade ou n'importe qui d'autre intervienne. Loin de la scène principale, ils ne savaient pas ce qu'il se passait là-bas mais la blairelle n'était pas sûre de vouloir y retourner ou plutôt d'en avoir la force. Ce n'était pas le cas du sorcier qui les avait amenés là et elle se permit de dire : « Allez-y ! On va bien » Seulement elle remarqua son mollet ensanglanté et s'affola : « Vous êtes blessé à la jambe ! » La poussière se transforma en fumée noire et les enveloppa, la jeune femme qui se mit à tousser à s'arracher les poumons et trouver les iris du Calderon revenant vers elle. « Are you okay ? » s'inquiéta t'elle un instant, elle qui regrettait presque d'avoir insisté pour qu'il vienne et la retrouve. Au moins, il aurait été en sécurité ailleurs. Une pensée qui lui martela l'esprit avant que, à quelques pas, une énième explosion ne vienne toucher un bout de la vitrine à côté qui éclata en morceaux. S'en fut trop, et Hannah se laissa glisser au sol sur ses genoux, la tête dans ses mains pour se protéger de Merlin seul savait quoi. Angoisse qui généralement se manifestait en milieu scolaire et à l'approche des examens - et qui avait été qualifié de telle par des médicomages il y a plusieurs années - il lui semblait pourtant que c'était exactement la même chose qui était en train de lui arriver. Le souffle court, des palpitations anormales dans la cage thoracique et son corps qui se mit à trembler sans son consentement, elle resta de longues secondes dans cette position à ne savoir que faire, à sentir le monde autour d'elle continuait à bouger sans pourtant entendre les cris des autres sorciers ou les sortilèges fusant de droite à gauche. Hannah dans sa bulle qui ne réussissait pas à en sortir, Hannah qui voyait des jambes et des pieds filer à toutes allures sans pouvoir en éviter certains, Hannah qui suffoquait désormais sans savoir si son coeur allait tenir le choc ou s'arrêter.

à propos du rp:

Inauguration de Spellcraft Avenue

Edimbourg lui plaisait, et il était ravi de se trouver à Spellcraft Avenue. Un timide soleil printanier brillait sur l'Ecosse, et Thomas arpentait la rue et ses nouvelles boutiques lorsqu'une enseigne de papeterie attira son attention. Laissant sa mère vaquer à ses occupations alors qu'elle discutait avec un petit groupe de femmes de son cercle, il s'y engouffra en regardant les étagères. Le Rowle remarqua une jolie plume blanche et argentée avec son étui assorti, et sourit en pensant que ce serait un beau cadeau pour Hestia qui devait se trouver quelque part à l'extérieur, et qu'il devait rejoindre avant les discours. Thomas regrettait quelque peu que cette inauguration ait prit une tournure politique qui ramenait les clivages entre sorciers et l'obligeait à tenir le comportement qui était attendu de lui au lieu de se détendre. Mais les dés étaient jetés et il n'était pas plus avancé sur ce qu'il en pensait, sachant qu'il y avait du bon et du mauvais chez les deux candidats. S'il penchait plus pour Avery, il espérait juste que le vainqueur lui permette de vivre sa vie en paix sans faire partir le monde sorcier en morceaux, que ce soit à cause d'un excès de modernisme destructeur ou à cause d'un conservatisme trop poussé. Ses articles dans la main, Thomas se dirigea vers la caisse et le gérant de la boutique qui le gratifia d'un bonjour souriant. Il s'apprêtait à le lui rendre lorsqu'en une fraction de seconde, des bruits fracassants de détonation se firent entendre, faisant trembler la baie vitrée qui explosa en morceaux. Cri poussé par le gérant et les clients, un court instant de flou où Thomas ne réfléchit pas et s'accroupit en levant ses bras par réflexe pour protéger son visage. Il releva la tête, lâcha un "Qu'est-ce qu'il se passe ?!" au gérant qui avait prit la même position sous sa caisse sans pour autant attendre de réponse. La foule hurlait dehors dans un mouvement de panique, certains clients se tapirent au fond de la pièce quand d'autres sortaient en courant. Le lien se fit rapidement dans l'esprit de Thomas, politique, désaccord, attentat ; et à partir de là, il n'eut qu'Hestia en tête, son cerveau se liquéfia, la panique la gagna. Elle avait parlé d'assister aux discours. Et si elle avait été proche, trop proche ? La trouver, la trouver à tout prix. Mon Dieu, s'il vous plaît, pas ça. D'un air impuissant, il balayait la foule en proie à la peur et aux blessés, lorsqu'il sentit une main sur son bras. Sa mère était là, impassible bien qu'une étincelle de soulagement traversa ses yeux froids. "Qu'est-il entrain de se passer ? Un attentat ? Si tu avais choisis un stage au Ministère, tu en saurais plus..." - mais Thomas ne lui laissa pas le temps de finir, n'entendant même pas ses paroles. "Par pitié, mère, rentrez à la maison. Je dois trouver Hestia !" lui lança t-il en se retournant avant même de finir. Il se fraya un chemin, scrutait les visages à sa recherche. Reconnu des visages familiers qui heureusement n'étaient pas blessés, et sentit ses yeux brûler entre la fumée et la détresse de ne pas trouver Hestia qui commençait à se traduire en larmes de panique qu'il refoula en continuant d'avancer. Un soupir franchit sa bouche lorsque son regard accrocha la silhouette tant recherchée, qui se relevait, frêle et agrippée au bras d'une inconnue. "Hestia !" cria Thomas en se précipitant vers elle. "Tu n'as rien ?" dit-il en la serrant contre lui, puis s'éloignant pour la regarder, écartant de sa main les mèches de cheveux décoiffés sur son visage. Il vit dans ses yeux la même panique qui l'avait lui-même gagnée cinq minutes auparavant, le nom de sa sœur sur ses lèvres fébriles. Hestia voulait la trouver et il aurait été bien mal avisé de lui dire d'être raisonnable quand lui n'aurait écouté personne à sa place. La tenant toujours, il acquiesça d'un mouvement de tête. "On va la trouver, d'accord ? Je suis sûr que Flora a su se mettre en sécurité. Tu sais avec qui elle était ?" dit-il d'un ton qui se voulait rassurant sans savoir si il y parvenait. "Pardonnez-moi", dit-il à la femme brune aux côtés d'Hestia, à laquelle il n'avait pas prêté attention entre cohue et soulagement d'avoir trouvé sa fiancée. "Vous n'avez rien aussi ? ...N'auriez-vous pas vu des étudiants, une en particulier qui lui ressemblerait ?" demanda t-il en désignant Hestia sans trop y croire - des étudiants, il y en avait par dizaines. Thomas remarqua des mouvements devant eux, visiblement, l'avenue allait être évacuée et Hestia semblait déjà bouillonner à l'idée d'être obligée de quitter les lieux. Il n'avait pas de solution miracle, et espérait que leur interlocutrice ait peut-être une piste ; ou si ce n'était pas le cas, qu'elle ne les exhorte pas à évacuer avec les secours avant d'avoir trouvé Flora.

à propos de mon rp
mon personnage est libre/avec @Hestia Carrow et @Cicely Vale
mon personnage est occupé à : être soulagé d'avoir trouvé Hestia saine et sauve et demander à Cicely si elle n'aurait pas croisé Flora, décidé à aider Hestia pour la trouver
son camp pour les futures élections : Neutre à tendance Avery
blessé ou non ? Rien de grave hormis de petites coupures dues au verre sur ses bras
résumé de mon rp : Thomas est entré dans une boutique après avoir repéré un cadeau pour Hestia lorsque les explosions ont eu lieu. Il est sorti en croisant sa mère qui a quitté les lieux et s'est précipité à la recherche d'Hestia pour finalement la trouver en compagnie de Cicely avec l'intention de retrouver sa sœur.

(spellcraft avenue)

Marcus ne cherche pas plus que ça à alimenter la discussion avec Spinnet, parce qu’ils ne sont pas amis, et pas non plus de ceux qui meublent les conversations pour rien. Il a fait un petit effort pour dire quelque chose de pas trop méchant et c’est déjà bien assez, rien ne les oblige à discuter ensemble et finalement, Marcus compte bien s’y tenir et rejoindre Vesper et Milo le plus vite possible, son regard qui se tourne régulièrement vers eux avec l’envie d’aller les voir. La foule est si dense qu’elle l’empêche de les rejoindre mais même sans ça, il sait qu’il ne pourrait pas vraiment le faire, ils sont en mission et il ne peut pas interférer avec ça. Lorsque la première bombe explose, Marcus a les yeux rivés sur Vesper et il ne saisit pas tout de suite ce qu’il se passe. L’espace d’une seconde il regarde la blonde, et celle d’après il la perd du regard, bousculé par une foule oppressante et paniquée qui court dans tous les sens. Une seconde détonation résonne et Marcus sent ses oreilles siffler mais ne comprend toujours pas très bien ce qu’il se passe, comme si son cerveau refusait d’assimiler la vérité de ce moment. Ses oreilles sifflent, il n’entend qu’à peine ce qu’il se passe autour de lui et sursaute lorsqu’à ses côtés, Alicia le tire par la main pour l’abaisser vers le sol avec elle. Une troisième bombe explose et Marcus peut presque en sentir son souffle brûlant alors que cette fois, il commence à ressentir tout, trop fort. Alors qu’Alicia le protège des débris qui volent jusqu’à eux, il a soudain l’impression que son cœur va exploser en même temps que la prochaine bombe. Son souffle se raccourcit et il flanche un peu, ses jambes tremblantes refusant de porter son poids et il réalise après que c’est son corps entier qui tremble au point qu’il n’est même pas capable de saisir sa baguette pour se protéger. Tout n’est que chaos autour de lui, une scène d’horreur qu’il n’arrive pas véritablement à comprendre mais qui fait naître une profonde angoisse en lui alors qu’il regarde les alentours avec un air perdu et déboussolé. Le regard d’Alicia s’accroche au sien et il voit ses lèvres bouger mais il n’entend pas vraiment ce qu’elle dit, le sifflement dans ses oreilles qui le gêne, et son angoisse qui en ajoute une couche et bloque complètement sa compréhension du monde autour de lui. Il la regarde et fronce les sourcils, complètement perdu et est pris d’un vertige lorsqu’il essaie de se relever avec elle. Bousculé de toute part, son cœur rate un battement soudain quand deux prénoms s’imposent à lui et l’empêche de penser à sa propre angoisse. Milo, Vesper. Il les cherche instinctivement dans la foule mais celle-ci est si dense et paniquée qu’il n’arrive pas à les voir et il se sent suffoquer à l’idée qu’il leur soit arrivé quelque chose alors son premier réflexe est de jouer des coudes pour aller les chercher de force, parce qu’il est plus facile de se concentrer sur eux que sur ce qu’il ressent, sur sa peur, sa détresse, sur les souvenirs de sa confrontation avec son père qui ressurgissent sans même qu’il ne sache pourquoi. Il a besoin de les voir, Marcus, besoin de serrer l’épaule de son frère de cœur et de prendre Vesper dans ses bras pour s’assurer qu’elle va bien mais Alicia ne lui en laisse pas l’occasion alors qu’elle attrape sa main pour l’emmener vers les façades des bâtiments. Il essaie de se débattre, mais il n’en a finalement même pas vraiment le courage, le sorcier qui a l’impression de n’avoir plus aucune force dans les muscles soudain. « Il faut qu’on les retrouve. » ce sont les premiers mots qu’il lâche, les dents serrées et la peur au ventre à l’idée qu’il leur soit arrivé quelque chose. D’autres bombes éclatent, et Marcus sursaute à chacune des détonations, il a presque envie de se recroqueviller, ses jambes qui ne veulent d’ailleurs pas totalement le maintenir debout mais il ne flanche pas, son regard perçant toujours la foule à la recherche de ses proches. « Et si… Et s’ils étaient.. » sa voix s’étrangle et il détourne le regard pour ne pas montrer son émotion et son trouble alors qu’il se sent un peu vaciller et doit se tenir au mur le plus proche pour ne pas tomber à cette idée. Il n’est pas aussi fort qu’elle ou que leurs amis Marcus, il n’arrive pas à penser de façon rationnelle dans ce chaos et n’a que cette envie égoïste de partir au-devant de la scène pour les chercher, peu importe s’il se blesse davantage en chemin. Il panique, Marcus, son souffle se raccourcit davantage et il a le tournis, jusqu’à ce qu’elle pose une main sur son avant-bras pour la serrer et qu’il la recouvre de sa propre main, comme pour se raccrocher à quelque chose, à quelqu’un dans ce chaos, même s’il s’agit d’elle. « Je ne… » il est terriblement égoïste parce qu’il n’a aucune envie de calmer la foule et d’aider tous ces gens, mais il sait aussi qu’il ne pourra pas retrouver Vesper et Milo sans son aide parce qu’il n’est clairement pas en état de le faire. Aussi, il hoche la tête en refoulant l’émotion lui barrant la gorge et attrape sa baguette d’une main tremblante pour la lever vers le ciel. Il doit s’y reprendre à trois fois pour arriver à lancer son sortilège, le sorcier qui est bien trop enchevêtré dans ses tourments pour véritablement arriver à user de sa magie mais c’est étonnement grâce à Alicia et au regard qu’elle accroche à lui qu’il arrive à trouver un certain point d’ancrage et qu’il l’aide à dissiper une grosse partie des voutes noires de fumées au-dessus d’eux. C’est dans son assurance qu’il trouve le courage de ne pas fuir et de rester là pour aider, et c’est dans ses yeux qu’il trouve la promesse de retrouver leurs amis sains et saufs, une idée à laquelle ils s’accrochent l’un comme l’autre en faisant disparaître la fumée, leur initiative qui dévoile un spectacle désolant. Les bombes ont tout ravagé près de l’estrade, et le chaos règne encore en maître, mais de nombreux sorciers s’affairent de toute part pour s’aider les uns les autres et Marcus en fronce les sourcils alors que bientôt, la voix familière de son petit frère lui parvient. « J’sais pas où elle est. Je te dirais si je la vois. » et finalement Caïn ne tarde pas à la retrouver, Marcus qui retient son frère un instant avant qu’il parte, serrant son épaule dans un geste fraternel qu’il n’aurait pas eu quelques mois plus tôt. « Fais attention » soufflé du bout des lèvres et qu’il n’est pas sûr que son frère ait entendu, il se tourne cette fois vers Alicia, et elle n’aura aucun mal à comprendre dans son regard qu’il ne veut plus attendre et qu’il compte bien retrouver Milo et Vesper. Après une courte hésitation, il tend la main vers elle et la prend pour l’entraîner à sa suite, là où Vesper et Milo se tenaient quelques minutes plus tôt. Seulement le chemin est semé d’embûches, là des débris, ici des sorciers affolés courant dans tous les sens et ils doivent alors faire un détour pour espérer retrouver leurs amis. Marcus sent sa poitrine se compresser à mesure qu’ils se rapproche du centre des explosions et il croit apercevoir une chevelure blonde mais elle disparaît aussitôt de son champ de vision et il serre les dents de frustration et d’angoisse. Il change de direction et bifurque, mais il sent une main se refermer autour de sa cheville et il sursaute en baissant les yeux vers le sol, où un inconnu est coincé sous des débris. « Il faut qu'on les retrouve. J'ai besoin de les voir. » Il échange un regard avec Alicia, qui comprendra sûrement à quel point il est égoïste en voulant poursuivre son chemin mais après un instant d’hésitation, il se baisse tout de même pour essayer de l’aider, tout en se faisant la promesse intérieure qu’après ça, rien ne pourra l’empêcher de retrouver Vesper et Milo, pas même de nouvelles explosions ou la mise à feu du monde lui-même.

à propos du rp:

(spellcraft avenue)

Les évènements se déroulent vite, trop vite. L’espace d’un instant, il discute tranquillement avec Hannah et lors des secondes qui suivent, Zade entend les explosions qui ne manquent pas de le faire sursauter dans un premier temps. Son regard recherche la source des détonations sans réussir à voir quoi que ce soit. La panique s’empare de la foule déjà opaque, bousculades et explosions qui se mêlent en un chaos difficile à suivre. Un juron lui échappe quand quelques débris viennent se heurter à sa cuisse même s’il proteste plus à cause du choc qu’autre chose. La poussière le fait tousser alors qu’il cherche Hannah sans la trouver vraiment jusqu’à sentir une main attraper son bras pour le guider loin de la foule, le brun qui joue des coudes pour repousser les corps qui tentaient de l’amener plus loin pendant leur fuite. S’il s’apprêtait à protester, il ne dit rien toutefois en réalisant qu’il s’agissait du sorcier qui était présent avec son amie et que celle-ci est là, elle aussi. Zade qui pousse un soupir de soulagement quand il constate que la sorcière a l’air de bien aller en dépit du choc évident dont elle souffre et qui les secoue tous. Lui-même peine à croire ce qu’il venait d’arriver, la violence de cette attaque et sa rapidité, surtout. Ils n’avaient rien vu venir, tous, et désormais, il fallait réussir à se protéger de la panique qui poussait certains sorciers à faire preuve d’un égoïsme pouvant être dangereux. L’aîné qui s’inquiète de leur état mais Zade secoue la tête – il n’avait que des écorchures, rien de grave, alors que d’autres souffraient probablement de blessures bien plus graves et devaient avoir besoin d’aide. Il entend les cris, ceux des blessés, ceux des sorciers qui tentent de transplaner sans y parvenir et ça lui arrache des frissons en même temps que ça ne lui glace le sang. « On peut pas y retourner maintenant Hannah, c’est trop dangereux. » Ils risquaient plutôt d’empirer les choses à vrai dire – ils n’avaient aucune notion de secourisme ou de sécurité et, surtout, en rejoignant la foule, ils risquaient de se blesser ou même de blesser quelqu’un d’autre. « Tout ira bien pour nous. » confirme-t-il à l’adresse du sorcier qui file alors rejoindre le regroupement de sorciers toujours sur place. Quand la poussière devient fumée, Zade ne peut que chercher à se rapprocher d’Hannah tout en toussant, cherchant à chasser les volutes trop opaques. « Ça va oui et toi ? » C’était plutôt pour elle qu’il s’inquiétait – même si elle ne semblait pas blessée physiquement, il la connaissait assez pour savoir qu’elle était sensible et qu’un tel évènement allait la chambouler peut-être plus que d’autres personnes. Une autre explosion se fait entendre à quelques mètres d’eux, vitrine qui se brise alors que le sorcier sursaute une nouvelle fois. Quand il se tourne vers Hannah, toutes ses craintes s’envolent tandis qu’il ne dévoue plus son attention qu’à la blonde qu’il retrouve au sol, à genoux. « Hannah ! » Il se rue vers elle, s’agenouille alors quand il réalise son état. L’étudiant remarque facilement son soufflet court, sorcière qui semble comme ailleurs. « Hannah, je suis là ok ? » Il n’a pas l’impression que ça aide, à vrai dire. Il pose une main sur son bras pour tenter d’attirer l’attention, sorcier qui ignore ce qu’il faut faire pour la sortir de cet état dans lequel elle était plongée. « Tout ira bien je te le promets. Les secours vont arriver, ils vont aider tous ces gens à se mettre en sécurité. » Parce qu’il sait qu’elle s’inquiète pour les autres, blairelle qui a le cœur sur la main. « Et toi aussi tu vas bien Hannah, on est loin de la foule, il nous arrivera rien. » Zade tente de la rassurer tout en ayant conscience que le bruit environnant ne devait pas aider, pas quand les cris de terreur leur parviennent encore. Alors, il s’empare de sa baguette et murmure un sort qui permet de créer une sorte de bulle autour d’eux, une parenthèse temporaire qui évite au son extérieur d’arriver jusqu’à eux. Il ne pourra garder l’enchantement que quelques minutes mais il espère que c’est assez, que ça l’aidera à retrouver pied. « Respire doucement avec moi, d’accord ? » Le brun attrape sa main qu’il serre doucement dans la sienne pour tenter de lui offrir un moyen de s’encrer à la réalité, respirant doucement avec elle pour essayer de l’apaiser en espérant que ça ne suffise.

à propos du rp:

(inauguration de spellcraft avenue)

C'était incroyable qu'ils aient assisté à cela, et quand Nicholas s'interrogea brièvement, il ne comprenait pas comment une telle situation était possible; détestait-on tellement les idées de Silverthorn qu'on essayait de l'assassiner ? Ou tout du moins de laisser sur son passage un sentiment d'insécurité qui fragiliserait sa campagne? Il pensa à ses parents, brièvement et il lui sembla évident que certains membres de l'élite sorcière allaient probablement se réjouir de ce genre d'événements. Serrant les dents, il se retourna vers les deux sorciers l'accompagnant et, après s'être assurés qu'ils allaient bien, leur fit un signe de la tête et se tourna vers Astrée qui venait de l'interpeller. « Mais tu es blessée?! » Il attrapa son visage pour l'orienter vers la lumière et constata qu'elles avait quelques coupures nettes sur le front et les joues, mais qui saignaient peu; elles seraient rétablies en un rien de temps. « Ca devrait aller, je ne pense pas que ça soit trop grave ! » C'était le chaos autour d'eux, certains sorciers en aidaient d'autres à s'extraire de gravats secondaires aux explosions quand d'autres soignaient déjà des blessures minimes dans la ruelle où ils se trouvaient ; sans rien dire, une solidarité s'était instaurée et les secours s'organisaient. Certains blessés allaient avoir besoin de plus de soins et déjà, on entendait des propositions de transplanage d'escorte. « Viens, on va voir si certains ont besoin d'aide ! » Ils retournèrent sur la place et Nicholas fut satisfait de constater que Bea et son ami n'étaient plus là; peut-être avaient-ils pu se cacher en toute sécurité. Miles était avec les autres aurors mais rapidement, d'autres préoccupations attirèrent toute son attention. Des appels ici et là, certaines personnes blessés qui attendaient qu'on vienne les sortir et avec Astrée, ils accompagnèrent quelques sorciers dans la ruelle. « Tu tiens le coup ? » Parce que du sang avait coulé sur son visage et qu'elle n'avait peut-être pas l'habitude - comme lui - de voir des gens blessés, alors, il se tourna vers elle, entre deux rapatriement de sorcier et lui adressa un sourire.

à propos de mon rp
mon personnage est avec @Astrée Lysenko
mon personnage est occupé à : tenter de se mettre à l'abri des sorciers en discutant avec Astrée.
son camp pour les futures élections : Silverthorn
blessé ou non ? une égratignure au mollet
résumé de mon rp : il s'assure qu'Hannah et Zade vont bien, puis il auscule les blessures d'Astrée et part avec elle rapatrier des blessés vers la rue de la solidarité.

(spellcraft avenue)

« Non. Non ils ne le sont pas, tout va bien. » Alicia l'interrompt aussitôt que Marcus commence à évoquer la possibilité du pire pour ceux qu'ils aimaient. Et elle doit le faire, autant pour lui que pour elle parce que si elle ne le faisait pas et qu'il avait raison, alors elle pourrait s'effondrer là, sur place alors que les autres avaient besoin d'eux. Alicia qui ne pouvait pas se le permettre, ni en tant qu'auror, ni en tant qu'amie et alliée. Si son plus puissant instinct lui hurlait de tout abandonner pour courir en la dernière direction où elle les avait vu avant que les bombes n'explosent, elle avait des devoirs moraux, humains et par son métier qui la retenaient. L'idée même qu'elle pouvait aider les équipes de sécurité et de secours pour leur permettre d'aller mieux était celle à laquelle se raccrochait en embarquant Marcus avec elle afin de disperser l'épaisse fumée noire qui s'élevait de toute part. Alicia a alors la gorge si resserrée par l'émotion qu'elle doit se reprendre à plusieurs fois pour formuler correctement son sort. Son regard vogue de ce à quoi elle s'applique à Marcus et puis son frère qui apparaît. Plus alerte et vivant que jamais contrairement à la dernière fois qu'elle avait pu le voir et elle en est soulagée, Alicia, sans même réellement le connaître. Ses cheveux sont recouverts d'une fine pellicule grise due à la poussière et elle réalise alors qu'il en est de même pour elle, ses vêtements et ses propres mèches. Ce n'est qu'à ce moment là tandis que son bras est toujours tendu en direction des voûtes sombres qu'Alicia ne pense à vérifier ses propres blessures et puis celles de Marcus d'un coup d'œil attentif et analytique, rassurée qu'ils n'aient rien. Elle réalise que quoiqu'elle fasse, le visage des deux aurors ne fait qu'interrompre le fil de ses pensées et lorsqu'alors le Flint perd patience et l'emmène à sa suite en leur direction, Alicia ne peut résister plus longtemps. Sa baguette est tendue le long de sa jambe et ils avancent à travers les débris, évitant sorciers et sorcières perdus et apeurés, dépassant certaines équipes de secours déjà en action sur place et cela la rassure. Tandis qu'elle est prête à avancer plus, Alicia réalise que Marcus s'est immobilisé et elle fait volteface pour découvrir l'homme et sa main s'étant refermée sur sa cheville. Ses mots raisonnent forcément en elle alors qu'elle réalise qu'il était sans doute celui que Vesper et Bletchey attendaient le plus de voir, qu'il serait celui dont ils seraient le plus soulagés de voir arriver près d'eux. « Je sais. Vas-y. » c'est terriblement difficile et douloureux de le lui dire sans le suivre mais elle s'impose le simple fait de ne pas avoir le temps d'y penser, Alicia qui envoie un signal de détresse en direction de la première équipe d'urgence pouvant intervenir tandis qu'à genoux, elle immobilisait déjà la nuque de l'homme. Marcus restait à ses côtés et elle releva son regard vers lui. « Je t'ai dit d'y aller ! Assure toi qu'ils vont bien, s'il te plaît. » la voix légèrement cassée sur ses derniers mots, Alicia détourne son regard du Flint pour ne pas qu'il aperçoive plus son émotion. Elle entreprend l'homme auprès de qui elle s'est arrêtée en s'assurant que ses constantes vitales le restent, déplaçant par la force d'un sortilège un épais rideau de fer compressant son corps. Et ses mains tremblent, mais elle réussit à le sauver Alicia. Pourtant, ce n'est pas à lui qu'elle pense durant tout ce moment, elle ne voit pas même son visage mais les leurs à sa place en s'imaginant le pire. Lorsque l'équipe de secours arrive enfin, elle le leur confie avant de se relever pour partir en la direction initiale. Et elle les voit enfin de loin, tous les trois, et relâche un long soupir rempli d'émotion lorsque c'est le cas, croisant le regard de Miles à ce moment précis. Alicia a alors l'impression de pouvoir respirer complètement à nouveau et sent la crainte qui compressait entièrement sa cage thoracique se soulager. Vesper a des traces de sang sur le visage mais sa plaie est soignée, Marcus lui tient les mains. Quand elle est enfin près d'eux, elle ne parvient pas à exprimer la moindre phrase complète. « tu saignes. » seuls mots capables de dépasser ses lèvres, l'auror remarquant les bouts de verre s'étant enfoncés dans l'uniforme de celui sur qui elle n'osait pourtant plus poser ses mains afin de l'aider. Parce qu'elle était pratiquement sûre qu'il l'enverrait balader, colère qui n'avait plus sa place aujourd'hui, seulement le chagrin revenant au devant de la scène et qui lui grignotait le peu d'espoir et d'apaisement qu'elle avait pu gagner en les voyant tous les deux sains et saufs. « il faut- » elle a du mal à garder consistance Alicia, quittant enfin des yeux Miles pour regarder Vesper. « il faut vous emmener à Ste Mangouste maintenant, tous les deux. » cinq, quatre, trois, deux.. elle comptait dans sa tête comme elle avait appris à le faire à l'approche d'une crise d'angoisse, Alicia qui réprimait tout, l'engourdissement qui se propageait au bout de ses doigts, le vertige qui menaçait à tout moment de la faire flancher, ses mains dont elle blanchissait les phalanges à les tenir contre ses jambes pour empêcher leur tremblement. Elle accusait le contrecoup en étant sonnée, en étant toujours finalement paralysée face à leurs blessures et le chaos qui régnait autant dans ses pensées qu'en son cœur de ne même pas avoir pu les aider, de ne même pas pouvoir le regarder lui sans avoir si mal qu'elle avait l'impression que c'était en elle et dans son cœur que les morceaux de verre s'étaient plantés.

à propos du rp:

(spellcraft avenue)

Rachael avait voulu se rendre à Spellcraft pour superviser et observer son équipe sur le terrain mais un empêchement de dernière minute l’en avait empêché. Ses supérieurs avaient exigé un entretien, et elle n’avait eu d’autre choix qu’accepter. Réunion d’information, mise à jour sur les derniers dossiers, ceux à venir et à faire passer en priorité, elle est sortie avec des objectifs clairs et une certaine pression pour résoudre des affaires et améliorer les résultats du bureau. Force est de reconnaître qu’elle a la pression, Rachael. Après des années passées loin du ministère, c’est difficile de revenir comme si de rien était, même si elle est loin de son ancien poste. Pour elle qui n’a jamais été du genre à respecter l’autorité et qui a pu y échapper ces dernières années, il est aussi particulièrement étrange de revenir sous le commandement de ses supérieurs et de suivre les règles à la lettre. Pour autant, elle ne peut nier que ça lui a aussi manqué et qu’elle aime plus que de raison l’idée de se retrouver à nouveau sur le terrain. Partir en mission, planifier des opérations, vivre le frisson d’une couverture, tout ça lui a manqué et elle retrouve toutes ces sensations familières oubliées avec le temps. Lorsqu’elle retrouve son bureau, elle pousse un soupir las, en pleine réflexion de l’utilité qu’elle aurait à rejoindre Spellcraft maintenant, seulement une certaine agitation se lève soudain au bureau et Rachael parvient à isoler quelques informations au milieu du chaos qui règne déjà. Les mots explosion, attentat, blessés ressortent à plusieurs reprises, et la métamorphomage n’hésite pas une seconde plus avant de prendre son manteau, et transplaner jusqu’à Edimbourg en même temps que d’autres aurors qui veulent apporter leur aide et sécuriser les lieux. Lorsqu’elle arrive dans le nouveau quartier sorcier, Rachael est frappée par le chaos qui y règne. Des blessés dans tous les coins, des pleurs, des crises d’angoisses, des débris tout autour d’eux. Elle analyse rapidement la situation et peut voir de grandes flèches sur le sol, mais aussi que la fumée est bien moins épaisse qu’elle n’aurait dû l’être. Elle a une pensée pour ses élèves et fronce les sourcils en les cherchant du regard, non sans capter quelques personnes qui semblent avoir besoin d’aide. Elle les aperçoit, dispersés ci-et-là dans le village, et peut voir qu'ils aident chacun à leur manière. Alors, la formatrice se fraye un chemin parmi la foule, redirige des sorciers vers des équipes médicales, aide d’autres à retrouver leurs proches, rassure un jeune homme perdu, accompagne une vieille femme déboussolée, et tout ça la mène finalement jusqu’à son équipe qu’elle retrouve un peu plus loin et dont elle se rapproche d’un pas pressé, ses sourcils se fronçant davantage en voyant leurs blessures, même si superficielles. « Est-ce que tout le monde va bien ? » il y a sa main qui se pose sur le bras d’Alicia alors qu’elle les examine à tour de rôle, captant avec une grimace les éclats de verre dans le dos du futur-auror. « Bletchey, vous êtes blessé. » puis son regard glisse sur Vesper et sur le sang qu’elle découvre sur ses bras, mais aussi cette entaille au visage. « Millers, vous devez faire vérifier cette plaie. » elle ne laisse passer qu’une seconde avant de reprendre. « Une équipe de médicomage est sur le point de transplaner avec quelques blessés, rejoignez-les. Je ne veux pas vous voir transplaner seuls. » elle n’a aucune idée de l’étendue de leurs blessures, et refuse qu’ils mettent davantage leurs vies en danger, d’autant plus qu’ils sont sûrement déboussolés par les explosions. « Vous aussi Spinnet. » glisse-t-elle en se tournant vers la dernière apprentie auror qui semble moins touchée que ses coéquipiers, mais pas en meilleur état. Elle voit, Rachael, qu’elle lutte contre des émotions trop fortes qui menacent de déborder, et elle resserre son emprise sur son poignet. « Respirez avec moi Alicia. » elle n’est pas la plus à l’aise ni la plus douée pour calmer les autres, mais l’instructrice y met toute sa volonté pour lui permettre de se calmer, tout en mimant des gestes de respiration pour que son élève puisse se calquer sur la sienne et l’aider à s’apaiser. « Je suppose que les flèches et la fumée dispersée sont de votre fait ? C’était très ingénieux. » elle observe les hochements de tête des uns et des autres, ne veut pas les retenir plus longtemps mais juge important d’ajouter quelques mots. « Vous avez fait du bon travail aujourd’hui, je suis fière de vous. » un regard pour chacun, son regard brille de cette fierté qu’elle mentionne même s’ils sont sûrement trop épuisés et désarçonnés pour vraiment s’en soucier. « Aller vous soignez et vous reposer, je viendrais prendre vos témoignages demain. » un regard entendu pour eux, et elle les accompagne elle-même vers le point de transplanage pour les voir quitter les lieux et aller prendre soin d’eux à l’hôpital. Rachael, quant à elle, reste encore un moment au quartier pour aider ceux dans le besoin, et ne quittera les lieux que lorsqu’elle sera sûre que plus personne n’a besoin d’elle. Elle gardera ses élèves dans un coin de sa tête, une pointe d’inquiétude logée dans le coeur pour eux, mais certaine qu’ils ont fait de leur mieux et qu’eux tout autant qu’elle ont de quoi être fiers.

-- sortie des aurors.

à propos du rp:

(spellcraft avenue)

Elle détestait cette situation, elle détestait que le monde soit aussi perturbé pour en arriver à une attaque de ce genre où de réelles personnes pouvaient être blessées ou pire. Hermione ne concevait pas toujours que c'était possible, sans doute parce qu'à Poudlard, ils étaient à l'abri de tout, dans leur cocon privé et parfaitement bien gardé, la plupart du temps en sécurité. Les quelques péripéties vécues au sein du château n'étaient rien à côté de ce spectacle terrifiant, de l'angoisse ressenti par son palpitant en furie, les battements qu'elle ne parvenait pas à ralentir même avec la présence de Theo à ses côtés. Il était là, il allait bien, ils allaient bien tous les deux et cela aurait dû être suffisant - c'était même le plus important - mais la Granger ne pouvait que penser aux sorcières et sorciers autour d'eux en proie à une panique similaire à la sienne sans forcément être dans la même forme physique. Ils n'étaient pas tous aussi chanceux qu'elle, elle savait que les dégâts seraient conséquents, qu'ils seraient plus à l'abri hors de Spellcraft mais ils ne pouvaient définitivement pas partir sans faire leur maximum pour aider le public présent lors de cette inauguration. Leurs mains liées pour retourner dans la papèterie qu'Hermione regrettait de voir dans cet état quand elle imaginait les efforts fournis par le commerçant ces dernières années, leurs magies qu'ils n'eurent aucun mal à faire collaborer pour déplacer les décombres et tenter de réparer le plus de choses possibles, elle tenta de ne pas se laisser trop gagner par les émotions mais il y eut un gémissement de ce qu'elle supposait être de la douleur à quelques pas et son regard s'agrandit de terreur. Lui devait être encore plus effrayé cela dit et elle le rassura de quelques mots, cherchant aussi à le faire parler en retour pour pouvoir mieux le localiser et l'atteindre. Le duo réussit, le vieil homme recouvert par plusieurs planches en bois et d'autres gravats, elle laissa pourtant Theodore l'approchait et s'assurait qu'il allait bien malgré les blessures évidentes, Hermione de son regard admiratif pour ce sorcier qu'elle avait la chance de côtoyer et même plus, ce futur médicomage qui mettait déjà en pratique ses nombreuses connaissances et qui, elle le savait, serait excellent dans son domaine. Elle hocha la tête à sa demande, le protego qu'elle dressa rapidement au-dessus de leurs têtes tandis que le serpent aidait le gérant à se relever, passant un bras sous le sien pour le soutenir alors que la née-moldue s'était placée de l'autre côté en prenant soin de maintenir son sortilège et ne le relâchant qu'une fois le trio sortit de là. Elle jeta un coup d'oeil en arrière, et le brun comprit qu'elle souhaitait s'assurer qu'il ne restait personne à l'intérieur alors il l'accompagna et son coeur se sentit soulagé, juste un peu. « Et c'est grâce à toi s'il en est sorti » Seule elle n'y serait sans doute pas parvenue. Sa main caressant sa joue, elle bascula sa tête de ce même côté pour sentir son contact plus fort, un soupir de soulagement traversant la barrière de ses lèvres. « Je suis si contente que tu ailles bien » lui confia t'elle sans préambule, c'était son palpitant qui parlait. Approchant de lui, elle passa un bras autour de sa taille tandis qu'ils cherchaient à nouveau la sortie dans la poussière et releva les yeux vers lui avec un léger sourire. « Depuis le début toi et moi, on forme une bonne équipe » Une équipe, un duo, et beaucoup plus que ça, c'était leur relation depuis des années finalement, même quand il représentait alors son plus plus grand rival. « Il y a surement encore d'autres personnes à aider dehors... » Et elle était prête à repartir, Hermione, à faire ce qu'ils venaient tout juste de faire avec ce vieillard mais une fois à l'extérieur et Spellcraft retrouvé, les autorités désormais sur les lieux et en nombres invitaient les sorciers à partir s'ils n'étaient pas blessés pour laisser la place à leurs collègues de faire leur travail et elle hésita, la brunette, de longues secondes avant de relâcher Theo - à contre-coeur - et laisser son regard se perdre sur leurs alentours. « On devrait retrouver les autres huitièmes années présents, s'assurer qu'ils vont tous bien et rentrer à Poudlard ensemble » Ils étaient les référents après tout et certes, ils n'avaient normalement pas de responsabilité sur eux ici mais il s'agissait de leurs camarades, certains étaient des amis, et Hermione se sentirait plus sereine de revenir avec tout le monde à l'école de magie, sains et saufs.

à propos du rp:

(spellcraft avenue)

Un hochement de tête pour le sorcier qui lui assurait qu'il était trop dangereux de faire demi-tour pour peut-être aller aider les autres, elle ne se sentait pas suffisamment courageuse pour y aller de toute façon, Hannah qui était beaucoup moins tête brûlée que certains de ses camarades, que Zade aussi sans doute alors qu'il s'inquiétait pour elle en retour. Elle ne sut répondre à la positive pourtant, une boule au fond de la gorge qui bloquait toute tentative de discussion. Parce que c'était bien trop grave ce qu'il se passait autour d'eux et qu'elle commençait à en avoir conscience, parce que quelques secondes après une nouvelle bombe explosa et qu'elle se sentit surmenée d'un coup, l'angoisse enroulant son coeur à une vitesse folle pour l'empêcher de respirer. Elle tomba sur ses genoux et ne sentit même pas l'impact contre le goudron, elle remarqua à peine que Zade l'avait rejointe et tenter de lui parler, la blonde qui n'entendait rien d'autre qu'un sifflement intempestif dans ses oreilles, sans savoir si c'était le résultat de l'explosion ou de sa crise de panique désormais identifiée. Il lui fallait prendre sur elle, Hannah, elle le savait, elle connaissait les symptômes, savait aussi comment s'en débarrasser sauf que c'était toujours plus facile à dire qu'à faire. Cette fois pourtant, elle avait son ami à qui ancrer son regard, ancrer sa main aussi qui attrapa la sienne posée sur son bras pour la serrer. Les larmes coulaient sans son accord sur ses joues sales, elle tenta de se concentrer sur le visage du brun, sur ses lèvres qui bougeaient pour lui faire passer un message qu'elle ne semblait capter qu'à moitié. Elle comprit ses intentions en lisant sur sa bouche qu'elle allait bien, qu'ils allaient bien tous les deux et ce fut comme si l'ouïe lui était revenue, comme si son cerveau avait décidé d'arrêter de la contrarier, de lui rendre tous ses sens et ses capacités. Hormis celle de respirer, la blairelle qui ne pouvait toujours pas le faire convenablement et la bulle magique créée autour d'eux qui lui permit au moins de ne plus trop faire attention à leur entourage. Elle s'en voulait d'ignorer volontairement tout ça, les gens qui criaient de peur, qui cherchaient à se protéger, mais elle n'avait pas le choix. Zade s'empara de sa deuxième main et d'une certaine manière elle eut l'impression qu'il lui envoyait de la force, suffisamment pour qu'elle revienne à elle. « Inspire, expire, inspire, expire » répéta t'elle dans une litanie incessante pendant de longues minutes, comme elle avait appris à le faire pour gérer son angoisse, le Calderon qui respirait en même temps qu'elle et lui donnait ainsi le rythme à prendre. Encore de nombreuses secondes avant qu'elle ne réussisse à sentir son rythme cardiaque se calmer, pour ne plus avoir mal dans sa cage thoracique et elle serra plus fort les mains de son ami dans les siennes comme pour lui prouver qu'elle était à nouveau là, à nouveau elle-même. « Je crois... je crois que ça va mieux » Elle renifla sans pouvoir s'en empêcher et récupéra sa main ou en tout cas son bras pour essuyer ses joues humides, légèrement honteuse de s'être montré dans cet état. « Je suis désolée, ça ne m'arrive jamais, enfin pas dans ces circonstances » Son sac à ses pieds, elle fouilla dedans pour en sortir une potion calmante. « J'aurais dû y penser tout de suite » dit-elle dans un soupir avant de la remettre à l'intérieur, en sécurité, pour la prochaine fois que ça arriverait certainement. « Je vais bien » tenta t'elle de le rassurer à son regard toujours soucieux sur elle. « Merci Zade » Elle lui offrit un sourire, pas aussi grand qu'elle le voulait à cause de la situation environnante mais sincère tout de même parce qu'il ne l'avait pas lâché et en plus il l'avait aidé. « Je ne sais pas... je ne sais pas ce qu'on peut faire maintenant » Attendre que les choses se calment un peu ou partir, sans être sûrs d'y parvenir avec toute cette pagaille, aider les plus faibles et blessés. Se redressant sur ses jambes à l'aide du garçon, ce fut à lui qu'elle posa la question : « Est-ce que tu penses qu'on devrait partir ? » Elle n'en avait pas tout à fait envie, si l'attentat semblait derrière eux avec plus aucune explosion à recenser, les dégâts étaient assez conséquents et il y en avait, des choses à faire. Mais elle n'allait pas non plus parfaitement bien, encore secouée par l'événement et par sa crise d'angoisse mais au moins elle n'était pas blessée. Et Hannah avait été formé aux premiers secours à Poudlard, elle avait aussi des connaissances en médicomagie alors peut-être pourrait-elle être plus utile ici qu'ailleurs.

à propos du rp:

(spellcraft avenue)

Il n’aime pas voir Hannah dans un tel état Zade, mais il ne peut que la comprendre. Autour d’eux, c’est le chaos qui règne, entre cris, plaintes, fracas des morceaux de façade qui tombaient au fur et à mesure des explosions et des mouvementes de foule. Il serait facile de se laisser happer, de succomber à l’angoisse qui menaçait de l’envahir, au même titre que les autres sorciers présents. Ce n’est pas qu’il est insensible ou plus fort, loin de là – il choisit seulement de se concentrer sur une chose à la fois, sur Hannah, qui a besoin de lui, parce que c’est plus facile que de réaliser pleinement ce qui venait d’arriver, ce qui aurait pu arriver, également, s’ils avaient été plus proches d’une des bombes posées. Il se dévoue à elle, à ce dont elle avait besoin en partie aussi car ça l’aide à maintenir la tête hors de l’eau, que ça lui permet de rester concentré sans réaliser pleinement les choses. Il reste agenouillé face à elle, sa main dans la sienne, en espérant que le sort ne l’aide à apaiser l’angoisse qu’elle ressentait. Il a l’impression que ça fonctionne, du moins progressivement, parce qu’il voit sa respiration s’apaiser peu à peu. Il ne dit rien, se contente de l’encourager tout en étant présent pour elle pendant quelques minutes, le temps que l’angoisse ne s’estompe et que la blairelle ne puisse retrouver contenance. Zade le réalise en sentant une pression de sa main sur la sienne et qu’elle reprend la parole. Si Hannah semble toujours un peu secouée, à juste titre, elle paraît en tout cas à nouveau maîtresse d’elle-même. « Ne t’excuse pas Hannah. » s’empresse-t-il de répondre. Elle n’avait rien fait de grave et sa réaction était dès plus naturelle. De toute façon, ce n’était pas comme si elle pouvait contrôler ce qu’elle venait de vivre. « Et ça t’arrive souvent ? » interroge-t-il en fronçant les sourcils. Il sait bien qu’elle a toujours été de nature anxieuse, mais au point de faire des crises aussi intenses ? Il espère que tout va bien pour elle, Zade, et se fait la promesse de garder un œil sur elle, surtout maintenant qu’elle rejoindra Oxford. Il n’insiste pas, conscient que ce n’était de toute façon pas le moment. Zade l’observe sortir et ranger une potion – et là encore, s’il ne l’interroge pas, il se fait aussi la promesse de s’enquérir de cette potion sur laquelle elle semblait beaucoup s’appuyer pour gérer ses crises. « Franchement Hannah t’as ni à me remercier, ni à t’excuser. C’est normal ce qui est arrivé vu les circonstances, d’accord ? » Le brun refusait qu’elle ne se sente coupable à cause d’une réaction naturelle et incontrôlable. Peu à peu, il fait s’estomper le sort les isolant du bruit jusqu’à ce qu’il ne disparaisse totalement, afin d’être à nouveau émergé dans cet environnement chaotique. Il en avait presque oublié le monde extérieur et maintenant qu’il entendait encore les cris et plaintes des autres, il sent un frisson d’effroi le parcourir à l’idée du désastre qui venait d’arriver. Il espérait que personne n’ait été blessé trop grièvement même si l’espoir semblait futile étant donné ce qu’ils avaient entendu tous les deux. Il se relève, tend sa main à Hannah pour l’aider à en faire de même, non sans garder un œil sur elle au cas où elle ressentirait une faiblesse éventuelle. Il soupire, persuadé qu’ils feraient mieux de rentrer, de s’éloigner de cette catastrophe. Ils risquaient de créer plus de problèmes qu’autre chose, après tout, s’ils tentaient d’aider et de gêner les éventuels secours qui étaient déjà sans doute sur place. Mais en même temps… Zade sait qu’il ne pourrait plus se regarder dans un miroir s’il partait sans se retourner, sans même essayer. Il voit bien que c’est pareil pour Hannah, qu’elle meurt d’envie d’aider elle aussi, même si c’est à lui qu’elle laisse la décision. « On peut aider un peu. » C’était la chose à faire, après tout. « Mais on fait ça prudemment, d'accord ? » Il réfléchit rapidement à ce qu’ils pourraient faire pour aider sans gêner, se tournant vers la sorcière pour guetter ses réactions. « On ne va pas sur la place même, on reste en périphérie pour aider les blessés qui auraient des difficultés à se déplacer, ou ceux qui sont perdus. » Il tend sa main à Hannah pour lui fournir un appui supplémentaire si elle venait à se sentir faible. « Et si tu te sens pas bien, tu me le dis tout de suite et on rentre, compris ? » Le ton de sa voix qui est ferme, l’étudiant qui ne lui laisse pas le choix à ce sujet. Il était déjà prêt à la ramener de force à Ste Mangouste lui-même s’il décelait le moindre signe indiquant qu’elle n’allait pas bien. Et c’est ensemble qu’ils tentent d’aider au mieux, qu’ils aident un adolescent visiblement perdu à retrouver son groupe d’amis, qu’ils permettent à une dame âgée à la hanche trop abîmée pour se déplacer à retrouver les secours, qu’ils déplacent quelques débris obstruant l’entrée d’un magasin pour aider un sorcier coincé, tant de petits gestes qui leur auront permis d’aider à leur échelle malgré tout.

à propos du rp:

(spellcraft avenue)

Il y avait quelque chose dans l’air, quelque chose qui flottait au-delà de l’ambiance festive que suscitait l’inauguration de ce quartier flambant neuf. Natalia n’y était pas insensible, alors que ses yeux parcouraient les alentours pour s’imprégner du folklore local. Edimbourg était mystique, chargée de secrets, de fééries, cette impression largement renforcée par le caractère médiéval de son architecture. Dessinatrice dans l’âme, la jeune femme observait les points de fuites, la perspective et la lumière qui venait colorer l’endroit qui en avait besoin avec toutes ces façades grises qui s’étiraient. Elle trouvait une forme de réconfort dans ces constructions gothiques dans le sens où elles lui rappelaient son manoir, dans le sens où elles faisaient penser à des valeurs anciennes, archaïques et traditionnelles. Cette forme de réconfort était ponctuée d’un certain malaise, bien consciente qu’elle était elle-même coincée dans cet héritage conservateur.

« Parfaitement illustré ici, » murmura-t-elle pour elle-même tout en laissant son regard basculer sur la physionomie austère de son père à ses côtés. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres brillantes alors qu’elle faisait le parallèle entre l’architecture et son géniteur, entre le modernisme absent de cette ville et celui défaillant de sa famille. Ils partageaient les mêmes caractéristiques, les pignons élancés pour les maisons, le nez fuselé pour l’homme, les fenêtres à meneaux pour les bâtiments, les carreaux étriqués des lunettes de l’autre.

La huitième année aurait préféré se rendre à cette inauguration en compagnie de ses amis, c’était certain, mais n’en déplaise à Otto Levetzow, c’était avec lui qu’elle était conviée. En déambulant ici et là, alors que ses oreilles ne captaient qu’un mot sur deux de la diatribe de son père à l’endroit de Silverthorn, Natalia avait pu constater que certains élèves de Poudlard avaient fait le déplacement eux aussi. Des couples, pas toujours bien assortis, ou des amis, se risquaient à découvrir les différentes boutiques après le coup d’envoi donné par le coup de ciseau.

_ Avant de nous disperser dans ces boutiques, allons écouter la propagande.
_ Merveilleux. L’ironie ne caressa même pas les longues moustaches en corne de taureau de son paternel alors qu’il répliquait :
_ Rien de tel pour tes leçons en politique magique.
_ Rien de tel en effet.

C’était déjà l’effervescence avec cette future élection. En son for intérieur, bien qu’elle adhérait au programme plus traditionnaliste et conservateur d’Avery, elle espérait une victoire du camp de Silverthorn. C’était puéril comme comportement, et futile. Natalia ne savait pas ce qu’elle attendait de ce souhait, mais c’était sans doute lié à sa volonté timide d’émancipation qu’elle n’assumait pas. Tandis qu’ils traversaient la foule pour se positionner en retrait, les deux Levetzow ne voulant pas être associés aux partisans plus affichés de Silverthorn, une succession d’explosions secoua les lieux et les gens, rendant temporairement l’air irrespirable et les sons diffus.
La brune mit quelques secondes à se rendre compte qu’elle était par terre. Désorientée, elle voyait des jambes tout autour d’elle, aller en tout sens tandis que l’ouïe lui revenait progressivement. Cris, pleurs, douleur ; c’était le chaos. Par deux fois, elle essaya de se relever avant d’être rejetée au sol par une hanche ou un genou qui ne l’avait pas vu dans toute cette cohue. Elle y parvint finalement en pestant sur le prochain sorcier qui venait de la bousculer rudement, manquant de la faire tomber de nouveau. Elle dû son salut à quelqu’un qui lui servit d’antichute alors qu’elle se cramponna à son bras, y laissant une large empreinte de sang. En tombant, elle s’était juste entaillée la paume de la main sur le pavé, rien de très grave.

Son père n’était plus dans les environs. Hagarde, poussiéreuse, elle se mit en quête de le chercher, fendant comme elle pouvait la foule qui la malmenait.

à propos du rp:

(inauguration de spellcraft avenue)

Il n'avait rejoint Astrée que depuis quelques minutes et déjà, il sentait que la situation pouvait devenir risquée à nouveau à tout moment ; étaient-ils réellement sûrs qu'il n'y aurait aucune autre explosion alors qu'ils commençaient à se regrouper pour évacuer les blessés ? Ca aurait été une stratégie brillante pour émailler l'impression de sécurité que l'ouverture d'un quartier sorcier avait instillé dans la communauté regroupée ici ce jour, et alors, quelqu'un avait tout balayé. Une deuxième vague de blessés était peut-être à imaginer; même s'il lui semblait alors que la politicienne avait été seulement visée et il se raccrocha à son impression. Cherchant son frère du regard, il laissa Astrée accompagner une jeune sorcière vers le sas d'évacuation et se mit à la recherche des siens. « Je vais voir si je peux filer un coup de main. » Des gens accouraient encore pour extraire des gravas du sol ceux qui ne parvenaient pas à se déplacer et il se dirigea vers le gros des appels des blessés. Et là, remontant le flot des sorciers qui allaient et venaient en tous sens, il vit une jeune femme à la main en sang, l'air hagard et qui tentait de trouver son chemin. Il se précipita vers elle, alors que des corps la bousculaient, sans prendre la peine de s'excuser. « ça va?! » Il fit corps un instant entre la foule et elle, pour empêcher qu'elle se fasse encore plus bousculer et observa les environs pour trouver un endroit où s'extraire de cette situation. « on va traverser par-là, il y a un auvent où tu pourras t'asseoir un moment et j'regarderai tes blessures, ok?! » Il ne lui laissa pratiquement pas le choix que de faire quelques pas pour tenter de mettre un peu de distance entre le siège des explosions et leur destination et sitôt arrivés, il attrapa sa main pour regarder la plaie. D'un aguamenti, il nettoie les berges de l'égratignure qui ne semblait finalement pas bien grave. « ça saigne beaucoup les extrémités mais ça a pas l'air si grave, tu te sens comment ?! » Elle aurait tout aussi bien fait d'aller faire un tour à Ste Mangouste pour nettoyer correctement sa main. Parce qu'elle avait l'air parfaitement désorientée, il ajouta « tu sais si t'as pris un coup au crâne ? » Il se sentait parfaitement maladroit et pour cause la médicomagie n'avait jamais fait partie de son cursus - juste quelques cours de secourisme magique à son entrée au ministère ; et c'était un cruel manque, à ce qu'il pouvait voir.

à propos de mon rp
mon personnage est avec @Natalia Levetzow
mon personnage est occupé à : regarder les mains de natalia
son camp pour les futures élections : Silverthorn
blessé ou non ? une égratignure au mollet
résumé de mon rp : il repart tenter d'aider un peu et tombe sur natalia qui a l'air parfaitement ailleurs.

(spellcraft avenue)

Dans sa vie privée, Natalia n’aimait pas le désordre, et si elle pouvait s’en délecter quand elle n’était qu’une simple observatrice lointaine, elle n’y goutait peu quand elle en était au cœur. Au-delà de retrouver son père qui n’était certainement pas loin, séparé par la foule mais surement indemne, la jeune femme cherchait surtout à se mettre à l’écart pour éviter une nouvelle fois de tomber avec tous les risques que ça pouvait comporter. Voir la vie depuis le sol un bref instant n’était définitivement pas pour elle, surtout quand ce dernier était martelé par des gens paniqués. L’envie de crier à tout le monde de se calmer était forte, mais son instinct de survie la poussait à aller vers un endroit plus retiré. Soudain, une forme de calme s’imposa dans la tempête, calme qui prenait l’allure d’un jeune homme imposant et qui s’interposa entre la foule et elle.

« Ça va… » grommela-t-elle. Et d’ajouter : « Les écossais et leur éducation… » Jamais à Londres on ne serait permis de la bousculer sans excuser, même dans la panique, elle en était certaine ! Elle dénotait presque de ce flegme anglais, preuve s’il en était qu’elle était bien la plus anglaise des Levetzow.

Alors qu’enfin elle posait ses grands yeux sur lui pour lui répondre concernant l’auvent salutaire qu’il lui indiquait, il l’embarqua vers ledit lieu. Si la clameur de la foule ne diminuait pas, l’ardeur de cette dernière à vouloir s’échapper à tout prix au détriment des autres n’atteignait plus les deux jeunes gens à l’écart. Sitôt en « sécurité », si tant est que quelqu’un était en sécurité dans ces rues à l’heure actuelle, elle laissa cet inconnu s’occuper de sa main, prenant enfin conscience de l’état de celle-ci. Un frisson parcouru son échine jusqu’à lui donner un semblant de chair de poule quand l’eau vint nettoyer la plaie incrustée de gravier et de poussière. La douleur irradia doucement de sa paume, mais elle ne s’en formalisa pas. La douleur était une vieille amie.

« Je ne pense pas », répondit-elle. Non, elle ne pensait pas s’être pris un coup sur la tête, encore qu’elle ne pouvait pas en être totalement certaine. « J’ai l’air paumée ? » finit-elle par dire en reportant son regard sur le sien, quittant des yeux les alentours perturbés.

Elle lui fit un sourire fin et mesuré, avant d’opiner du chef et de compléter :

« C’est juste que j’ai été surprise, » certainement comme tout le monde, sauf les commanditaires. En tout cas, le calme lui redonnait les idées claires. « Merci pour votre intervention Monsieur. »

D’une main, elle extirpa d’une poche un mouchoir brodé de ses initiales et armoiries pour venir l’appliquer sur sa paume blessée. Cela contiendrait le saignement et permettrait une première coagulation. Elle l’étudia du regard l’air de rien pour finalement demander :

« Et vous, vous n’êtes pas blessé ? A qui ai-je l’honneur ? Vous savez ce qu’il s’est passé ? » Elle poussa un soupir. Sa succession de questions l’agaça. Elle allait passer pour une cruche. En tout cas, elle se demandait bien ce qui avait poussé ce jeune homme à venir la récupérer dans la foule. Son côté histrionique adorait ça, elle le reconnaissait.

à propos du rp:

(inauguration de spellcraft avenue)

La réflexion sur les écossais lui tira un sourire alors qu'il entraînait la jeune femme hors de la foule qui se pressait encore contre eux et il ne pouvait qu'acquiescer à sa réponse. Il était vrai qu'ils étaient parfois bourrus et froids, mais ils ne pouvaient décemment les laisser souffrir de pareille constatation alors qu'ils n'y étaient à l'évidence pour rien dans cet attentat. Il y avait fort à parier que les conservateurs épris d'Avery étaient dans le coup, quand bien même cela entachait toutes les élections, et pas seulement la campagne de Silverthorn. Alors qu'elle répondait à sa question par une autre, il lui adressa un bref sourire « Oui, un peu. » Elle avait l'air clairement à côté de ce qu'il se passait mais qui ne l'aurait pas été après avoir été presque piétiné par la foule ? « Tu devrais peut-être aller faire un tour à Ste Mangouste.. Nettoyer une plaie, j'sais faire, mais les traumatismes crâniens, c'est au delà de mes compétences. » Il l'observa sortir un mouchoir de sa poche et même s'il n'était pas convaincu qu'appuyer sur des blessures pleines de petits cailloux était le plus judicieux, il considéra qu'il avait fait ce qu'il fallait et qu'elle était assez grande pour transplaner vers les secours si tant était qu'elle était en âge de le faire. Mais la stupeur semblait passer et elle l'assaillit de question, lui laissant tout juste le temps de répondre. Sourire glissé aux lèvres, il répondit « Nicholas Burke, enchanté ! Et je vais bien, oui, juste une égratignure au mollet je pense, ça me lance un peu. » Ca faisait plus que le lancer, mais il se promit de demander à son ancienne voisine de jeter un œil avant de repartir en Roumanie. Il jeta un oeil autour de lui, sans plus voir Bea ou Miles, et en revint à la jeune femme. « Et toi, qui es-tu? » Parce qu'elle avait une éducation, déjà, tout en elle le criait à qui voulait bien entendre, aussi, il jeta encore un coup d'œil autour de lui et poursuivit. « Aucune certitude, tant que rien n'est revendiqué, mais je pense que Silverthorn certains adeptes d'Avery.. » Et il ne pouvait qu'imaginer le genre de personne que c'était; des gens comme ses parents, qui adoraient le système en place, qui se vautraient dans l'élitisme alloué à leur nom, et qui haïssaient le progressisme affiché, celui qui poussait à tendre la main aux moldus et leurs technologies. « Tu étais seule ? »

à propos de mon rp
mon personnage est avec @Natalia Levetzow
mon personnage est occupé à : discuter avec natalia
son camp pour les futures élections : Silverthorn
blessé ou non ? une égratignure au mollet
résumé de mon rp : papotages en cours

(spellcraft avenue)

Natalia le reconnaissait volontiers, elle était un peu secouée, mais elle ne pensait pas être victime d’un traumatisme crânien. Au pire quelques acouphènes irritaient son oreille, mais rien de bien méchant selon elle. Elle se surveillerait sans doute les prochains jours, la plaie sur sa main faisant office de rappel. Quoiqu’il en soit, elle était assez lucide pour remarquer qu’il était passé directement au tutoiement, aussi ne se fit-elle pas prier pour en faire de même. Elle l’excusait volontiers, ils étaient tous les deux assez jeunes, et même si son éducation lui commandait une certaine ligne de conduite, le naturel revenait vite.

« J’y songerai si jamais je vois que ça ne va pas mieux. » éluda-t-elle avec un hochement de tête affirmatif. Elle réfléchissait déjà à tout ça et après une série de questions rapidement posées, elle en vint à se dire qu’elle avait finalement peut-être pris un coup sur la tête. Le jeune homme se présenta sommairement et elle acquiesça de plus belle.

« Natalia, Natalia Levetzow. » Elle mit un temps avant d’ajouter : « Enchantée également, et merci de m’avoir extirpée de la foule malgré ton mollet meurtri, Nicholas. » Elle lui adressa un sourire sincère mais tout en mesure, et il semblait difficile de savoir si elle se moquait gentiment de son égratignure au mollet ou pas.

Il semblait plus qu’évident que cette attaque visait Silverthorn, ou plus largement ses partisans. Le camp d’en face était forcément montré du doigt, c’était facile, mais il y avait quatre-vingt-dix neufs pourcents de chances que ce fut le cas.

« Oui tout n’est que spéculation pour le moment. » répondit-elle en considérant les alentours. Ça pouvait tout aussi bien être un coup de Silverthorn pour s’attirer la sympathie, mais ce serait fort de café quand même ! Serait-elle capable de ce genre d’extrémité pour gagner quelque chose ? Ou pire, serait-elle capable d’attenter à la vie de gens pour « plaider » sa cause ? On ne pouvait pas dire que Natalia aimait beaucoup le genre humain, mais elle ne le détestait pas au point d’être méchante, que ce soit gratuitement ou par idéologie. Non, elle se contentait de tolérer les gens, d’aimer ceux qui lui étaient proches. Elle rendait ce qu’on lui donnait, tout simplement. Personne ne se souciait vraiment de l’état de sa vie, sauf ses amis, alors elle faisait de même. Les questions pouvaient tout aussi bien s’étendre à l’acte désintéressé de ce jeune homme. Ce serait-elle lancée dans la foule pour aller chercher quelqu’un qui semblait à la dérive, perdue et bouscoulée ? Franchement, elle n’en savait rien.

« J’étais avec mon père, un grand type avec une moustache qui remonte, normalement on ne peut pas le rater. » fit-elle en reportant ses yeux sur Nicholas. Elle illustra les belles bacantes de son paternel par un geste d’une main, l’autre restant sagement en place avec son mouchoir, comme si elle faisait tourner entre ses doigts les fines extrémités de poils : « Tu veux qu’on cherche ensemble nos proches ? Enfin, si tu étais venu avec quelqu’un. » précisa-t-elle. « Sinon je me débrouille, l’agitation semble s’atténuer, je devrai m’en sortir. » Natalia n’avait pas l’air inquiète, que ce soit pour son paternel comme pour la perspective de le chercher de son côté.

A peine avait-elle dit ça qu’elle aperçut Otto Levetzow fendre la foule de sa grosse carcasse. Manifestement, il la cherchait. Elle ne savait pas si elle devait s’en réjouir réellement. Il cherchait l’héritage de la famille, pas vraiment sa fille. Il ne manquerait plus qu’elle soit défigurée, et tous ses plans partiraient à vau-l’eau.

« Et bien, quand on parle du loup. Voilà que je l’aperçois. Je vais te laisser ici Nicholas. Encore merci, et au plaisir de recroiser ta route dans d’autres circonstances. »

Natalia s’éloigna, pour rejoindre son père, le rassurer, et potentiellement se faire soigner. Drôle de journée.

à propos du rp:

(inauguration de spellcraft avenue)

Des mots qui fleurissaient à ses lèvres joyeuses et de l'arabesque en bourgeon qui les ornait, ne resta rien qu'une sourde récolte de peur. La déflagration faucha sec le germe mort de son sourire et ses jambes écorchées sur le pavé, noyant jusqu'au soleil et le printemps tout entier en suffocantes bouffées de fumée. Ses réflexes de brigadière tracèrent un geste défensif pour mieux protéger la jeune fille du souffle foudroyant aux débris hérissés d'échardes ; mais alors même qu'elle s'interposait, son élan coinça le talon coquet de Cicely dans l'interstice piégeux des pavements regravés de runes, et sa cheville vrilla en une torsion violente qui acheva d'éplucher paumes et genoux à même le sol. Son glapissement de souffrance se confondit dans la clameur en cri parmi tant d'autres, rentrant la tête dans les épaules autant qu'elle le pouvait pour s'épargner des projectiles tandis que détonaient des explosions, et qu'un affolement terrifié pulvérisait la liesse en tessons de verre et bosquets inflammés. Le tintement sourd à ses oreilles se désagrégea peu à peu dans une cacophonie de pleurs et hurlements, et la réalité de ce qu'elle était en train de vivre perça soudain la gangue alarmée de confusion où la déflagration l'avait jetée. Un attentat. Réfléchis. Respire, et réfléchis. Toussotant hors de ses poumons la fumée noire qui menaçait de les empoisser, l'anglaise balaya le chaos des alentours d'iris hagards, encore sonnée, regard larmoyant de poussières apercevant enfin la jeune sorcière tombée à ses côtés et que sa propre chute n'avait pas su mieux protéger. "Vous n'avez rien ?" Une observation rapide semblant confirmer qu'elle ne souffrait d'aucune contusion grave sinon des plaies sanguinolentes à ses genoux, Cicely s'obligea à reprendre son sang-froid pour ne pas empirer par sa détresse celle qui criblait les traits de la demoiselle. L'appui prudent qu'elle essaya de faire peser sur sa cheville l'en dissuada aussitôt en grimace de douleur qu'elle ravala obstinément, et c'est péniblement qu'elle parvint enfin à se remettre debout en aidant la jeune femme à faire de même. Un geste paniqué lui agrippa le bras et elle enveloppa les phalanges tremblantes d'une pression rassurante de sa propre main pour l'assurer qu'elle ne l'abandonnerait pas. "Nous allons la trouver, je vous aiderai à la retrouver. Mais nous devons nous mettre à l'abri avant toute chose comme elle l'a sans doute fait aussi, d'accord ?" Appuyant sa promesse d'un regard assuré, la brigadière promena autour d'elles un regard analysant les alentours en quête de la meilleure retraite, de leur meilleure issue.

Des années de formation et de missions sur le terrain à la brigade l'avait entraînée au danger comme à l'urgence des imprévus, mais ses interventions n'avaient jamais possédé l'horrifique ampleur d'un attentat dont elle serait elle-même victime - qu'importe. Cicely savait précisément ce qu'aurait préconisé la mentor de toujours, dont chacun des conseils s'était imprimé à jamais dans ses réflexes. Identifier la menace, sécuriser, évacuer. Et elle ne pourrait accomplir aucun des trois tant que la fumée continuerait d'obscurcir tous leurs horizons, brouiller jusqu'aux moindres repères et d'éventuelles autres menaces - tant que sa cheville serait hors d'usage non plus. Ses doigts partirent en quête du bois familier de sa baguette, mais aussitôt son coeur sombra au fin fond de son ventre noué et son teint blêmit d'extirper le sorbier fracturé d'éclats, mutilé de craquelures durant sa chute qui l'avait jetée à terre. Confirmant le désastre qu'elle soupçonnait déjà, un sortilège silencieux visant à guérir sa cheville n'émit rien de plus qu'un crachotement piteux d'étincelles inutiles. Ses phalanges blanchirent, incrédule d'effroi tandis qu'elle s'efforçait d'endiguer la débâcle de son sang-froid. Un rugissement de rage, d'injustice et de peur sourdait jusqu'au profond de son cœur d'être acculée au pire de l'impuissance dans un moment de danger absolu - elle ne serait d'aucune utilité à rien ni à personne sans sa magie, rien de plus que la moldue indigne de pouvoirs dont tant de sang-purs s'était ingéniés à lui cracher le reflet. Elle ne pourrait pas aider le Ministère à évacuer en qualité de brigadière, ni dissiper les bouffées de fumée noire qui irritaient les gorges, ni défendre la jeune fille sous son aile.

L'arrivée alarmée d'un sorcier ceignant sa protégée dans une étreinte aimante interrompit le cours de ses pensées fébriles, et ce n'est qu'en entendant le prénom donné par l'amoureux qu'elle identifia enfin sa voisine. Hestia, cherchant sa sœur Flora - les deux sœurs d'Aenas Carrow, dont les esclandres avaient un soir forcé l'intervention de la Brigade. "Ma baguette a plus souffert que moi", se contenta-telle d'abord de répondre au jeune homme, tout en s'assurant d'un regard qu'il n'était pas blessé et inspirant mieux à présent que d'autres sorciers s'occupaient de dissiper les nuages empoussiérés. Peinant à rester debout tant la lancinait sa cheville, elle s'appuya au dossier à moitié brisé d'un banc tout en secouant négativement la tête à la question posée. "Non, je suis navrée, je n'ai pas souvenir de l'avoir croisée avec cette foule. Je sais que vous voulez retrouver Flora, mais n'essayez surtout pas de transplaner." Les gémissements des désartibulés tout autour d'eux étaient suffisamment dissuasifs. Ses réflexions se dévidaient en fil d'urgence afin de parer au plus pressé, en dépit de sa propre impuissance. Des bribes d'organisation émergeaient enfin du chaos, et elle reconnaissait d'ici les traits familiers de certains Aurors et brigadiers s'occupant de juguler les mouvements de foule et d'évacuer Spellcraft Avenue. Le bleu de ses iris s'arrima aux fiancés. "Hestia, c'est bien ça..? Hestia, Thomas, je m'appelle Cicely", continua-t-elle d'une voix assurée, puis désignant les grandes flèches vertes pointant vers les ruelles sécurisées,"Le Ministère prend la situation sous contrôle et mes collègues sont en train de sécuriser des points de retraite. Nos meilleures chances de retrouver Flora et de vous mettre tous à l'abri se trouve là-bas, près des couloirs d'évacuation où elle attend aussi sans doute de vous apercevoir. Ma baguette est brisée et ma cheville n'est pas en meilleur état, et je doute de pouvoir vous accompagner jusque là sans l'avoir fait soigner d'abord." Son menton s'éleva imperceptiblement tandis, comme pour compenser par un brin de fierté sa profonde inutilité de l'instant et ses joues blêmes - Gryffondor ne l'avait pas élue parmi ses rangs pour qu'elle s'effondre et s'apitoie au moindre obstacle, si tétanisant soit-il. "Mais vous ne devez pas perdre un instant, et je vous entraverai plus qu'autre chose. Restez ensemble et prenez garde aux mouvements de la foule, usez d'un Têtenbulle si vous devez traverser de nouvelles poches de fumée ou d'un Protego si de nouveaux débris devaient s'écrouler. Vous y arriverez." Un sourire encourageant se fraya sur ses lèvres en dépit de tout, se maudissant pourtant intérieurement de ne leur être d'aucune aide et de ne pouvoir les accompagner. La beauté enchanteresse de Spellcraft Avenue s'éboulait autour d'eux en roulements de pierre gutturaux et toits de chaume embrasés, s'effondrant en même temps que l'espoir porté par Silverthorne et son nouveau quartier.

A propos de mon rp :

(inauguration)

Thomas l'appela et apparut devant elle, comme par magie. Il l'agrippa, achevant de l'aider à se relever et la serra contre lui un moment. Il acquiesça à sa demande et elle jeta des coups d'œil de tous côtés, après s'être assurée qu'il n'était pas blessé. « avec daphne ! » Elle se tourna vers la sorcière qui l'avait aidée à se redresser et ne parvint pas à se dégager de ce regard océan qui l'emprisonna. Elle dégageait une douce assurance, une autorité qu'elle n'avait pas envie de contredire et se demanda brièvement qui elle était. Mais elle n'avait pas le temps et se mettre à l'abri signifiait abandonner Flora sous ce qui pouvait être une couche de cailloux créés par l'explosion - et cela, il n'en était pas question. « je vais aller me mettre à l'abri après avoir fait un tour de la zone, tout de même. » Son regard s'échoua alors sur la cheville de la jeune femme et elle s'aperçut qu'elle ne parvenait pas même à poser le pied aussi, elle lui agrippa le bras et essaya de la soutenir de son mieux, sans savoir si elle l'aidait réellement. « mais vous êtes blessée ! » Et elle s'en voulait de ne pas l'avoir vu avant, de l'avoir laissée l'aider quand elle-même aurait eu besoin de soutien. Et ils tergiversaient là, toujours au coeur de ce qui avait sans doute été un attentat et même s'ils n'avaient pas été au plus près de l'explosion, ils devaient s'éloigner - l'un et l'autre avaient raison, il n'y avait pas à penser au pire. Soutenant la jeune sorcière, ils s'éloignèrent vers les ruelles échues à l'évacuation et elle se présenta. Mais le chemin était encore loin et soudain, celle qui travaillait au ministère leur offrit direction, conseils et leur demanda de partir sans elle. Hestia adressa un regard à Thomas, comme pour le défier d'abandonner là celle qui l'avait aidée. « Il est hors de question qu'on vous laisse là, vous allez venir avec nous et on avancera à la vitesse qui vous conviendra. » Elle attrapa le bras de la sorcière pour l'inviter à s'appuyer sur elle et offrit un regard à Thomas pour l'inviter à en faire de même. « J'espère que ta mère a pu se mettre à l'abri.. » Elle parlait pour ne pas être ensevelie sous l'anxiété, elle parlait pour se rassurer, pour ne pas se mettre à hurler; parce qu'au fond, elle ne connaissait pas la mère de Thomas, et si elle n'avait pas envie que quelque chose arrive à sa belle-mère, au fond, elle s'en fichait plus que de savoir si Flora avait pu se mettre à l'abri. Elle se força à regarder devant elle pour ne pas voir le flot de blessés, le sang et les plaies, elle n'était pas faite pour ça Hestia, en temps de guerre, elle se serait effondrée à n'en pas douter.

à propos de mon rp
mon personnage est avec @Cicely Vale & @Thomas Rowle
mon personnage est occupé à : essayer de s'enfuir
son camp pour les futures élections : Silverthorn.
blessé ou non ? non, juste des bleus légers sur les genoux et jambes, secondaires à sa chute, le lendemain.
résumé de mon rp : tout le monde tente de s'enfuir et elle décide de ne laisser personne derrière. (topic commun) l'inauguration de Spellcraft Avenue - Page 2 1397524495

(topic commun) l'inauguration de Spellcraft Avenue - Page 2 1397524495

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I don't want to be alone

Hestia Carrow ☽WHEN MY EYES WERE STABBED BY THE FLASH OF A NEON LIGHT THAT SPLIT THE NIGHT AND TOUCHED THE SOUND OF SILENCE

veritaserum wizards mb

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