« Tu réalises qu’il nous reste moins de trois mois avant de commencer nos cours ici ? » C’est une drôle de sensation qui parcourt Ophelia alors que Theodore et elle arrivent devant l’arcane college. Elle oscille entre l’excitation et la peur face à cette nouvelle étape de sa vie, celle qu’elle appréhendait avec espoir malgré tout. Elle espérait que tout ne change, qu’une fois à Oxford, elle pourrait être un peu plus libre de ses choix. Elle s’estimait chanceuse d’avoir réussi à éviter d’éventuelles fiançailles jusqu’à présent et espérait que cela ne continue, espoir mince qui ne la quitte plus de réussir sans avoir à passer par cette case-ci. L’arcane college représentait la nouveauté, la possibilité de se spécialiser et de rencontrer d’autres sorciers. Sa mère avait exprimé son désaccord mais Ophelia ne lui avait pas laissé le choix – elle avait été admise et était prête à travailler chaque weekend si cela lui permettait de ne pas avoir à retourner chez sa génitrice et à s’offrir une certaine indépendance. Tout était déjà prévu de toute façon, appartement qu’elle pourra partager avec Leo pour son plus grand plaisir. Elle avait déjà hâte de vivre avec son frère alors qu’elle n’en a jamais eu véritablement l’occasion finalement, en dehors des premières années de leur vie, avant que leurs parents ne décident de les arracher l’un à l’autre. La sorcière qui était tout autant heureuse de partager cette découverte du campus avec son meilleur ami, autre repère essentiel sans qui elle imaginait mal son quotidien. Elle avait été soulagée quand ils avaient ouverts leurs enveloppes en même temps, quand elle avait réalisé qu’il était accepté lui aussi. Si elle n’en avait pas douté, il y avait toujours cette petite crainte au fond, celle de devoir être séparé trop brutalement de celui qui lui avait permis de supporter toutes ces années à Poudlard. C’est ensemble qu’ils font leur premier pas sur les pavés les menant à l’aile sorcière, en une symbolique qu’elle aime et qui lui tient à cœur. « Qu’est-ce que tu as le plus hâte de vivre l’année prochaine ? » Ophelia elle-même n’est pas certaine de ce qu’elle attend le plus, entre son envie de vivre avec son jumeau, celle de se lancer plus encore dans le journalisme, l’indépendance qui allait accompagner cette vie étudiante également. Les deux sorciers qui s’arrêtent face au large bâtiment qui s’étend devant eux, celui qui allait abriter leurs cours pour les prochaines années. Le regard de l’américaine observe chaque détail et malgré elle, elle peine à chasser une certaine appréhension qui semble lui coller à la peau. D’autres sorciers les contournent pour entrer dans le bâtiment, portes ouvertes qui avaient attiré de nombreux futurs étudiants venir découvrir leur espace de vie à venir. Ophelia hésite encore, glisse une main sous le bras de Theodore pour s’y appuyer, comme elle l’a si souvent fait par le passé. « Est-ce qu’il t’arrive de t’inquiéter ? De te demander si l’année prochaine, tout ne sera pas trop différent et compliqué ? » Elle n’a pas peur de confier ses craintes, pas avec son meilleur ami, alors qu’il connaissait tout d’elle depuis de nombreuses années et qu’elle avait une confiance aveugle en lui. Au fond, elle savait qu’il comprendrait ce qu’elle voulait dire – ils étaient tous les deux habitués aux bons résultats – excellents pour Theo, même – et une part de la vipère ne peut que craindre que le niveau soit différent, plus exigeant et compliqué à satisfaire qu’à Poudlard. Forcément, elle était prête à accueillir le challenge que cela représentait à bras ouverts, le voyait même comme nécessaire à son propre développement puisqu’elle ne voulait qu’explorer davantage ses capacités, mais elle craignait aussi de ne pas être à la hauteur, de découvrir que ses ambitions ne pourront jamais être atteintes. La brune prend une grande inspiration, tourne la tête vers son meilleur ami. « On y va ? » Ophelia, prête à franchir les derniers pas les séparant de l’aile qui allait les accueillir pendant des années, prête à mettre de côté ses doutes et ses peurs pour découvrir ce qui allait les attendre tous les deux.  

Une forte inspiration remplie ses poumons tandis que ses sourcils se soulèvent à la remarque de sa meilleure amie. Il admire tout comme elle la devanture prestigieuse de l'Arcane College intégré à l'université d'Oxford et ne peut s'empêcher d'être impressionné. Et ce n'était pas souvent qu'il pouvait l'être Theo. « Je n'y avais même pas songé. » admet-il alors que lui tout comme une bonne partie de ses camarades avaient probablement déjà un bon pied en dehors du château où ils venaient de passer les huit dernières années. Heureux de se savoir faire cette future rentrée, prochain chapitre de sa vie en compagnie d'Ophelia mais aussi avec leurs proches amis, il se languit déjà, le Nott qui vouerait sa vie à l'érudition si il le pouvait. Destin différent de ce que son père avait imaginé pour lui d'une certaine manière, il intègre la prestigieuse université sans grand soucis non pas seulement grâce à son nom et sa fortune mais également pour ses excellents résultats et il s'en fait une fierté toute particulière le serpent dont l'ambition serait à présent d'autant plus aiguisée ici. Ils savaient tous les deux ce qui les attendaient dans les grandes lignes mais n'avaient pas encore tout à fait idée d'à quel point cette expérience les changerait. Il ne s'agirait pas seulement d'études plus précises et soutenues qu'au château, le prestige et son jeu parfois cruel les attendait de bien des manières. Face au bâtiment principal de l'Arcane College, sa curiosité et son impatience s'éveillent. « J'ai hâte de perfectionner mes compétences. » réponse évidente, peut-être un peu trop pour le premier élève masculin de leur promotion mais était là sa vérité. Si Theodore pouvait, il éviterait volontiers tout le reste ou du moins tout ce dont il n'avait pas envie de s'encombrer comme une vie sociale menée par l'élite. Il était bien, avec lui-même et ses recherches, avec Ophelia et ses amis, avec Hermione. Pourtant, Theo savait que ses dernières années à Poudlard n'avaient été qu'un entraînement innocent à ce qui l'attendait dès qu'il sortirait du château, les requins restaient affamés et les sorciers aux comportements prédateurs n'attendaient que leur arrivée pour continuer de jouer et d'en faire leurs proies. Malheureusement pour eux, ce n'était pas la position dans laquelle Theodore accepterait d'être et il savait parfaitement que pour se faire, il lui faudrait jouer le jeu, un bien meilleur jeu qu'eux. « et toi ? » les iris bleues se posent sur sa meilleure amie qu'il savait tout autant stratégique et aguerrie, compréhensive de ce qui les attendait. C'était aussi grâce à sa présence à ses côtés qu'il s'en sentait plus fort. Sa main venant entourer son bras, il écoute son inquiétude se formuler en questions et prend le temps de réfléchir avant de lui délivrer sa réponse. « je pense qu'il est inévitable que les choses changent ou deviennent parfois compliquées mais comme chaque fois que ça l'a été par le passé, je suis conforté dans l'assurance qu'on ne sera pas seul. » parce qu'il s'agissait là de l'une de ses plus belles leçons ces dernières années, lui l'enfant forcé à la solitude et la distance avait compris la force d'un ensemble, au delà de leur amitié qui la consolidait aussi, il y avait une loyauté imprenable entre eux deux, eux tous, qui redéfinissait les choses dès lors qu'une difficulté s'imposait. Ils n'étaient pas seuls et c'était leur force. Son regard s'est alors attardé au sien pour lui faire comprendre ce qu'il en pense et le serpent espère un minimum la réconforter à ce sujet, il sait aussi qu'il veillera précautionneusement sur elle cette prochaine année, comme il l'a toujours fait finalement. « On y va. » ils grimpent les marches les menant vers l'aile sorcière avec la confiance d'un nouveau chapitre particulièrement bon et à la fois inévitable pour eux. Dépassant les grandes portes et pénétrant à l'intérieur d'un grand hall aux multiples branches, ils prennent le temps d'admirer le prestige figé dans le temps et traitant d'années d'histoire. Il se sentait bien, ici, à sa juste place. Le duo se laissa guider jusqu'aux premières salles de cours que certains panneaux désignaient pour visiter l'Arcane College, s'éclipsant également dans un premier jardin où la statue de Merlin trônait au beau milieu et semblait s'amuser à discuter avec certains élèves s'arrachant même parfois les cheveux. Tous ceux autour d'eux paraissaient plus âgés et l'étaient forcément mais ce qui marqua le plus Theodore fut une pensée tout à fait liée à ces huit années passées et l'épingle fière ayant trôné sur le haut de sa cape. « c'est agréable d'enfin voir de nouveaux visages. » et des différents, ils remarquaient bien qu'ils n'étaient – heureusement – pas uniquement entourés de sang-purs et des progénitures de l'élite sorcière. Un mélange, bien que tout de même toujours sélectif, qui plaisait au serpent. « tu t'es déjà renseignée sur les activités annexes ? » lui non, mais en était un minimum curieux même si il savait d'avance qu'il n'aurait probablement pas de temps à leur accorder. 

Il y a un sourire qui étire les lèvres d’Ophelia à la réponse apportée par Theo. Elle n’est pas surprise – depuis leur première rencontre, il n’a cessé de prouver qu’il adorait accumuler les connaissances et améliorer ses compétences en un dévouement et un acharnement admirables aux yeux de la brune. Elle ne doutait pas qu’il irait loin. Au delà de l’affection qu’elle éprouvait pour lui, elle pouvait affirmer objectivement qu’il faisait partie des sorciers les plus doués qu’elle connaissait. Il n’était pas arrivé premier de leur promotion pour rien, ne laissant rien entraver son chemin vers l’excellence, pas même les obstacles rencontrés au fil de ces années. Elle ne doutait pas un instant qu’il ne soit aussi brillant à Oxford qu’ailleurs et il n’avait que la hâte de le voir s’y épanouir et y être pleinement heureux, parce qu’il le méritait plus que quiconque. L’américaine s’accorde quelques secondes de réflexion car ses envies étaient nombreuses concernant cet avenir qui se dressait devant elle. « Me spécialiser un peu plus dans ce qui me plaît. » Dans le journalisme, donc, parce qu’en dehors du cours de la huitième année elle n’en avait pas eu l’occasion, qu’en dépit des obstacles rencontrés cette année au point de ne pouvoir y faire son stage, elle restait persuadée que cette voie était la sienne, qu’il n’y avait qu’en l’empruntant qu’elle serait pleinement épanouie. Elle était plus déterminée que jamais – même si elle devait avouer qu’elle attendait avec impatience la liberté qu’apporterait cette nouvelle année. Si tout n’était pas encore parfait, ce n’était pas Poudlard où tout était épié et rapporté par certains. C’était une liberté tout à fait différente qui l’attendait, surtout qu’elle n’avait pas à rentrer chez elle, qu’elle sera libre de vivre avec son frère alors qu’on l’en avait privé quand ils étaient enfants. Ophelia n’était pas naïve au point de croire que, pour autant, les attentes de leur mère sur ses épaules ne s’amoindrissent, mais elle estimait qu’elle pourra au moins souffler en rentrant chez elle, ce qui n’était jamais le cas quand elle retrouvait l’appartement partagé avec sa génitrice. Les inquiétudes qu’elle ne cache pourtant pas à son meilleur ami car elles sont présentes, en dépit de l’assurance dont elle fait preuve, qu’elles lui semblent même plus que légitimes au vu du grand changement qui les attendait tous. Les mots du référent lui apportent un réconfort véritable tandis qu’elle lève la tête vers lui pour lui sourire, comprenant à quel point elle allait compter sur lui et la poignée de personnes qu’elle appréciait réellement pour se relever si elle venait à trébucher l’année prochaine. Elle n’ajoute rien parce qu’il a dit l’essentiel et que se perdre en paroles était inutile. Elle préfère avancer avec lui, franchir les grandes portes les menant à l’intérieur du hall. Aussitôt, le regard d’Ophelia s’attarde sur chaque détail, sur les lieux qu’elle découvre pour la première fois autrement qu’en brochure ou en photographie. C’est mieux encore que ce qu’elle avait pu imaginer. Tout paraît plus grand et plus vivant de par le nombre d’étudiants présents, les petits groupes qu’elle apercevait en pleine discussion ou simplement en train de profiter d’une pause entre eux cours. Les salles de classe sont toutes aussi impressionnantes mais c’est surtout l’histoire qui transpire de ces lieux, cette même histoire qu’ils allaient côtoyer dans quelques mois seulement. Un hochement de tête approuve les mots de Theodore alors qu’ils croisent d’autres étudiants, certains qu’elles connaissaient brièvement de vue car ils avaient fréquenté Poudlard quelques années plus tôt. « Le journal m’intéresse beaucoup, je pense y postuler dès la rentrée. » Elle en était même convaincue. Elle n’avait jamais voulu se lancer à Poudlard parce qu’elle avait l’impression que le journal était bien trop souvent axée vers les rumeurs et les futilités et ce n’était pas ce qu’elle désirait. Elle voulait écrire de véritables articles ayant leur importance, voulait s’intéresser à des sujets qui pourraient avoir du poids. Ophelia espérait que ce soit différent à Oxford, qu’elle pourra acquérir une véritable expérience et apporter sa pierre à l’édifice. « Et toi ? » Les deux sorciers qui continuent à progresser dans les couloirs du château jusqu’à arriver à une grande salle à manger qui éveille un brin de nostalgie en elle. « Elle me fait penser à la notre. » Un léger sourire aux lèvres, c’était au moins une sorte de point de repère qu’elle pourra retrouver. Ses pensées s’emmêlent et se dispersent dans tous les sens quand elle pense aux différentes possibilités qui se présenteront à eux dans si peu de temps. « Tu penses que ça ira, le fait qu’on soit si proche des moldus ? » C’était ça finalement la réelle nouveauté, celle qui s’offrait à chacun d’entre eux. S’ils n’étudient pas dans la même aile, ils restent membres de la même université et c’est déjà un effort en soit. Les sorciers qui flânent dans les couloirs à la recherche de leur prochaine étape alors que la vipère regarde autour d’eux pour vérifier que personne ne les écoutait. « Je suis allée à.. à une soirée de moldus, en décembre. C’était un bar dont j’avais entendu parler, ma mère m’avait agacé et je voulais juste couper avec tout ça. » Elle ne mentionne pas Noah ni les échanges qui s’en étaient suivis entre eux, évidemment. « C’était différent. Pas mauvais, c’était même plutôt agréable parce qu’il n’y avait rien à porter, pas de responsabilités, pas de nom à représenter, j’étais juste.. Moi. Et c’était assez reposant, pour une fois. » Son regard qui glisse vers son meilleur ami afin de jauger sa réaction après ce qu’elle venait d’avouer, ce qu’elle avait gardé pour elle seule jusqu’à présent.  

« tu as déjà lu quelques articles à eux ? comment est le journal ? » d'autres questions peuplaient son esprit, non pas par intérêt envers ce dernier – qui se révélerait sans doute uniquement lorsque sa meilleure amie fera partie des leurs – mais parce qu'il avait besoin de savoir si l'endroit dans lequel elle comptait s'engager était sûr. Comme le fait de la vouloir en sécurité et au meilleur endroit possible pour elle, il la trouvait forte, indépendante et volontaire par ses initiatives mais ne pouvait s'empêcher de veiller malgré lui. Il l'avait toujours fait et continuerait de le faire. Lorsqu'alors Ophelia lui retourne sa question, ses sourcils se froncent de façon imperceptible avant de reprendre une expression neutre, observant l'architecture tout autour d'eux, finalement par certains aspects, l'université ressemblait au château qu'ils s'apprêtaient à quitter. Pour autant, le référent qui n'avait déjà pas beaucoup de temps personnel pour lui durant sa scolarité à Poudlard savait qu'il en aurait encore moins ici. Quelques noms de clubs s'étaient présentés à lui sur les brochures feuilletées, celui d'échecs sorciers, de sciences sorcières, une radio étudiante, le club de quidditch et de course en balais.. de nombreuses activités qu'il n'aurait jamais le temps de même imaginer pouvoir rejoindre selon lui à cause du volume de travail qui l'attendait. Et finalement ça ne l'ennuyait pas vraiment d'avance, il savait qu'il investissait avant tout dans sa passion. « je n'aurais probablement pas le temps, mais j'ai cru comprendre qu'il y avait des sociétés secrètes. » et un simple regard échangé avec sa meilleure amie évoquait ce qu'ils ne disaient pas, la probabilité qu'ils en soient recrutés à un moment de ce nouveau chapitre de leur scolarité et l'importance que cela pourrait avoir pour leur futur – d'une façon positive ou non. Alors leur visite se poursuit avec tout cela en tête, l'idée de retrouver Poudlard dans certains détails comme cette salle à manger face à eux qui le fait acquiescer aux mots d'Ophelia. Ils sont pratiquement seuls dans cette immense pièce et d'une façon étonnante, les mots de sa meilleure amie paraissaient calfeutrés, comme si un enchantement laissait les conversations privées entre seuls ceux concernés. Si Theodore ne sait d'abord pas quoi répondre à sa question, il pense forcément à Hermione qui est son lien le plus fort avec le monde moldu sans qu'elle ne l'y ait véritablement encore initié mais bien vite, le souvenir conté de sa meilleure amie lui apporte l'idée qu'Ophelia y est plus sensibilisée que lui. Il ne s'inquiète pas qu'elle soit allée dans un bar moldu mais plutôt qu'elle y soit allée seule, moldus comme sorciers, les hommes restaient des hommes. « il n'y avait rien à porter ? dans quelle tenue y es-tu allée alors ? » plaisante t'il en rebondissant sur cet autre sens qu'on aurait pu entendre dans sa phrase avant de reprendre son sérieux et d'acquiescer. Il comprenait un peu ce qu'elle exprimait, lui-même recherchait ces impressions libres dans ses temps de solitude, l'idée de l'être dans les autres endroits du monde devait être agréable. « peut-être que tu pourras retrouver ce repos dans le quartier moldu alors. » ce n'était pas quelque chose à laquelle il avait pensé, trop habitué à scinder le monde en deux et côtoyer quasiment exclusivement le monde sorcier, elle le laissait curieux. « je pense qu'il nous faudra nous adapter mais que ce sera toujours moins difficile avec un esprit ouvert plutôt que celui de certains que nous côtoyons depuis toujours. » de force ou de gré, ces enfants de l'élite qui n'avaient même parfois jamais adressé la parole au moindre né moldu tant ils avaient été conditionnés. Ca aurait pu être le destin de Theodore, si il s'était laissé façonner jusqu'au bout par son père. « ça t'inquiète ? » il n'arrivait pas bien à déchiffrer le sentiment d'Ophelia à ce sujet, finalement. « Hermione me fera découvrir un musée moldu, cet été, j'imagine que ce sera une forme de préambule à tout cela. » il ne jette plus le moindre regard à sa meilleure amie qu'il sait pourtant réagir à son évocation, après tout il ne citait jamais celle qui détenait aujourd'hui toute son affection, mais il n'avait su ni voulu faire autrement. Ophelia avait parfaitement compris depuis le temps, de toute façon. Revenus vers l'entrée d'Oxford, ils eurent le choix de visiter les parties personnelles des étudiants qui dormiraient sur place et décidèrent de ne pas le faire, retrouvant le chemin les menant progressivement du grand domaine verduré de l'Arcane College au quartier sorcier. « tu as hâte, d'habiter avec Leo ? » il se doutait bien que oui, mais il lui laissait aussi la parole libre à ce sujet, jamais plus content qu'en les entendant si hâtifs et satisfaits de pouvoir rattraper le temps perdu ensemble.