Les yeux qui s'ouvraient difficilement alors qu'elle n'avait pas pris le temps de fermer les rideaux entourant son lit la veille - ou plutôt elle n'y avait pas pensé, rentrée au milieu de la nuit dans son dortoir - Frankie réalisa qu'en plus d'être réveillée par la lumière du jour tapant dans la large fenêtre circulaire de la pièce, elle avait un mal de tête atroce. Et il n'y avait pas besoin de chercher très loin pour savoir que c'était à cause de l'alcool ingurgité la veille tout comme elle se doutait ne pas être la seule dans cette situation. Elle souffla, la brunette, plus encore en découvrant qu'elle portait toujours sa robe - raccourcie pour l'occasion - et pourtant elle ne put empêcher un sourire d'étirer ses lèvres aux souvenirs qui lui revenaient doucement mais sûrement en mémoire. Elle avait la gueule de bois certes, mais ça valait le coup au moins pour tout ce qui s'était passé avec Billy, avec Max, avec les deux en même temps... et cette pensée là aurait pu être étrange, un peu déconcertante aussi mais elle était agréable et ce fait la surprenait. Frankie n'était pas la plus innocente sorcière qui soit, elle connaissait ses goûts et ses envies, elle savait ce qu'elle voulait généralement mais elle ne s'était pas attendue à autant apprécier ces moments à trois. Et cela avait déjà été le cas les quelques fois où ils s'étaient retrouvés ensemble seulement il n'y avait rien de comparable à ces instants plus intimes, les nombreux baisers échangés après ce qui lui paraissait mal parti au début de la soirée. Les mots vite oubliés au profit d'autres plus chaleureux, ils avaient écoulé plusieurs heures ensemble et tandis qu'elle se leva sans aucune grâce dans la chambrée encore endormie, elle se prit le pied de son lit en avançant vers sa malle et lâcha une plainte que même dans les cachots ils durent entendre. Ses colocataires la réprimandèrent et elle s'excusa non sans lâcher : « Pardon mais ÇA FAIT SUPER MAL OK » qui lui valut de nouveaux reproches. Elle s'en fichait un peu de toute façon, il était assez tard pour que tout le monde se lève et elle n'avait pas fait exprès, par Merlin. Attrapant des affaires au hasard dans sa valise, Frankie fila sous la douche pour tenter de mieux se réveiller et elle y resta suffisamment longtemps pour avoir le temps de chanter trois chansons complètes de son artiste préférée du moment. Se préparer lui prit encore des minutes et enfin, elle descendit dans la salle commune où pas mal de lions se trouvaient déjà. Les dimanches étaient souvent passés à traîner ici ou dehors quand le temps le permettait et aujourd'hui ne faisait pas exception. La chevelure blonde reconnaissable - pour elle - de son meilleur ami dépassait de l'un des canapés et elle n'hésita qu'une seconde à le rejoindre. Pourquoi cette seconde précise, elle n'en savait rien, Frankie, ou peut-être que si, que son inconscient souhaitait lui faire passer un message ou lui remémorer un détail mais sur le moment, il lui était compliqué de faire le lien. Arrivée à sa hauteur, elle déposa un baiser bruyant sur sa joue et prit place à côté de lui dans le canapé libre. « Hey handsome » le salua t'elle avec un sourire avant de s'installer et placer ses jambes sur les cuisses du brun comme elle en avait l'habitude. « Bien dormi ? » Et elle lui offrit un clin d'oeil suggestif cette fois, parce qu'il devait se douter des images toujours présentes dans la tête de la brunette, qu'il devait avoir les mêmes. « C'était vraiment surprenant cette soirée, tu n'es pas d'accord ? » Et elle manquait de discrétion, Frankie, mais ça ne la dérangeait pas tant que ça, leurs camarades les connaissaient bien en plus, ils n'étaient plus surpris par leurs gestes, leur affection et cette bulle qu'ils avaient quand ils étaient tous les deux, cette même bulle dans laquelle ils avaient fait entrer une troisième personne hier, et non des moindres, sans savoir que possiblement, leur équilibre en serait perturbé.   

Un énième bâillement quitte les lèvres du sorcier qui était installé sur le fauteuil de la salle commune des lions, récupérant des excès de la veille. Si Billy n’avait pas tant bu que ça, il s’était couché au petit matin et la fatigue restait bien présente. Il ne regrettait rien, pourtant, il ne pouvait pas quand la soirée s’était terminée de la meilleure des façons, au point qu’un léger sourire ne flottait sur ses lèvres quand ses pensées se perdaient vers des souvenirs encore brûlants. Il s’était endormi avec des pensées pleins la tête, des questions qu’il continuait à ignorer pour simplement profiter de ce qu’ils avaient vécu. Ses mains accaparées à un Rubik’s cube qu’il avait ramené de son dernier passage dans sa famille d’accueil, il tourne les différentes parois sans y réfléchir vraiment – c’était surtout que Billy avait ce besoin constant d’avoir les mains en activité, le sorcier qui avait toujours été très manuel. L’arrivée de Frankie le tire de ses pensées, un sourire spontané éclot sur ses lèvres au baiser qu’elle dépose sur sa joue. « Hey gorgeous. » Belle elle l’était, même en étant probablement aussi fatiguée que lui. Un regard sur ses camarades l’aide à réaliser qu’ils étaient tous plus ou moins dans un état similaire. Une chance qu’ils aient tous cette journée pour se reposer, même si Billy accepterait bien une semaine de repos supplémentaire – ce qui n’était probablement pas la meilleure des idées quand il devait affronter la dernière ligne droite de sa septième année. Il délaisse le Rubik’s cube pour le poser sur la table basse, préférant largement poser ses mains sur les jambes de la brune. Ses doigts qui caressent machinalement sa cuisse en un geste affectueux alors qu’il rit malgré lui à sa question d’apparence anodine. « Plutôt bien ouais même si j’ai pas dormi beaucoup étrangement.. Et toi ? » Frankie qui va plus loin et l’interroge sur la soirée, ce qui éveille ces mêmes souvenirs qui ne le quittaient pas depuis le réveil, même en dépit de la douche qui aurait du le sortir de ses rêveries. Il n’a toutefois pas le temps de répondre qu’un lion agaçant fait son apparition pour se mêler de leur conversation comme si tout était normal. « Qu’est-ce que ça peut te foutre Soti ? » râle Billy, agacé par la fâcheuse habitude qu’avait le sorcier à se mêler de ce qui ne le regardait clairement pas. Billy qui est sur la défensive, sans doute parce que Max est évoqué, qu’il voulait protéger le trio qu’ils avaient formé des rumeurs ou autres éléments parasites. « Mais vraiment tu veux pas aller voir ailleurs en fait ? » Il soupire, s’agace, avant de se figer aux mots qui suivent. Son regard lâche aussitôt le sorcier pour se focaliser sur Frankie, pour guetter sa réaction et il voit bien que c’est vrai, ce qu’il dit. Max et elle se sont embrassées avant la soirée clandestine et il sait bien qu’il a craqué, lui aussi, mais il ne peut empêcher la pointe qu’il ressent au niveau du cœur, la jalousie aussi, parce qu’elle avait eu envie de Max au point de trahir leur promesse. Ses mains se figent, cessent les mouvements qu’il avait alors que Julian continue, ne faisant que nourrir l’agacement qu’il ressentait déjà. Billy qui est silencieux tout le long, qui garde son regard rivé sur sa meilleure amie sans se défaire de cette impression qu’il aurait du le voir et le savoir. « Sérieux Frankie ? » Le blond serre les dents alors qu’il accuse le coup et ne sait pas vraiment comment réagir, avant de choisir probablement le pire angle possible – il attaque à son tour en dévoilant la vérité qu’il avait choisi d’omettre. « Si on doit être franc, je l’ai embrassé aussi. » Autant être franc, avouer cet écart qui avait été le sien et qu’il avait un peu trop apprécié. « T’allais me le dire un jour ? » Il sait qu’il n’est pas mieux mais il s’en moque à cet instant, ne se concentre que sur Frankie, que sur la jalousie qu’il éprouvait malgré tout alors qu’il n’en était pas habitué. Seulement la situation était nouvelle et les plaçait dans une posture délicate et particulière, au point qu’il était compliqué de savoir comment agir. « J’vois pas l’intérêt de se faire des promesses à la con si on est même pas foutus de les tenir. » Billy qui s’englobe dedans, cette fois, qui écarte ses jambes et se relève, sentant que la conversation lui échappait, qu’ils n’allaient probablement pas arranger les choses aussi rapidement que d’habitude et ça l’agace, Billy, sorcier habitué à avoir Frankie comme alliée et non à devoir s’opposer à elle comme c’était le cas alors. Mais il n’y arrive pas, il n’arrive pas à prétendre qu’il s’en moque, il n’arrive pas à ignorer la jalousie qui coulait dans ses veines et le poussait à avoir les plus vicieuses des pensées – parce que si elle avait craqué pour Max, c’était qu’elle la préférait, que peut-être alors, elles n’avaient pas besoin de lui dans l’équation.

Ils étaient toujours à l'aise tous les deux et Frankie regrettait la seconde d'hésitation qui l'avait parcouru en reconnaissant sa chevelure familière parce qu'il était ça, Billy, familier, il était son meilleur ami bien sûr mais il y avait ce sentiment de confort et de bien-être à ses côtés qu'elle ressentait avec peu. Il était un soutien depuis longtemps, un repère et elle avait du mal à imaginer son quotidien et même sa vie sans lui. Elle savait qu'elle serait perdue sans le blond vers qui se tourner à la moindre pensée parce qu'il s'agissait d'un réflexe maintenant, de chercher le regard du sorcier dès qu'il entrait dans la pièce ou inversement, et que si elle aimait réellement tout son groupe d'amis, c'était particulier avec le lion, qu'ils l'acceptent ou non. Et ils ne l'acceptaient pas d'ailleurs, qualifiant leur amitié de normale, ignorant les remarques les disant en couple seulement parce qu'ils savaient, eux, ce qu'il en était et que ça leur suffisait. De la même manière que Billy suffisait à Frankie, du moins le croyait-elle jusqu'à la nuit dernière. Parce que Max s'était ajoutée à l'équation et qu'elle avait l'impression que ça changeait la donne. Que ça remettait tout en question, chose à laquelle la brunette avait déjà pensé ces derniers temps, en se rapprochant de la vipère. Elle ne l'expliquait pas, n'en avait pas non plus l'envie. « Définitivement trop court ! » s'exclama t'elle en réponse, ne précisant pas sa pensée, si elle parlait des heures de sommeil et de tout ce qui avait précédé celles-ci. Elle était fatiguée pourtant et le ressentirait sans doute le soir même mais Frankie était toute aussi décidée à profiter de cette journée et peut-être, en passer une partie avec Billy et Max. C'était sans compter sur l'intervention de Soti qui, derrière le canapé avec un sourire stupide, se mêla à la conversation en mentionnant la Wickham, et leur proximité de la veille. Elle fronça les sourcils dans un soupir, aussi exaspéré que son meilleur ami par cette présence intempestive. « J'crois que j'ai vu tes petites copines les fouines là-bas, tu devrais aller voir, le français » ajouta t'elle à la suite de Billy en montrant du doigt un groupe de filles connu pour être aussi fan de potins que lui. Cependant il ne s'arrêta pas là et il s'accrocha à ses iris à elle pour continuer à parler et lâcher ce qu'elle avait tenté de cacher au sorcier face à elle depuis des jours. Elle le fusilla du regard en retour, Frankie, le « Casses-toi » grogné tandis qu'elle sentit au moment où Billy arrêta ses caresses sur ses cuisses qu'elle était foutue. Elle sentit aussi une boule se former au creux de son ventre, sans savoir si c'était de la culpabilité ou autre chose mais ce n'était en rien plaisant. Enfin elle tourna les yeux vers lui et son coeur accéléra dans sa poitrine en appréhendant sa réaction. Lui mentir n'avait pas été dans ses plans, briser leur promesse non plus mais les faits étaient là. Elle ne s'attendait surement pas à ce qu'il avoue avoir fait la même chose et si un autre jour, dans un autre contexte elle aurait éclaté de rire à l'absurdité de la situation, c'était loin de ce qu'elle ressentait aujourd'hui. « Comment ça ? » La lionne se redressa dans le canapé, récupérant ses jambes pour les rabattre contre elle, toujours dans l'incompréhension. « C'était quand ? » Et il n'y avait que ça qui semblait compter sur l'instant et pourtant, il y avait plus notable. « Et toi, Billy, t'allais me le dire un jour ?! » Sa question qu'elle reprit sur un ton plus grave encore parce qu'il l'accusait de n'avoir rien dit en faisant exactement la même chose de son côté. Elle ne serait pas la seule à prendre le blâme aujourd'hui. Le sorcier qui s'écarta totalement d'elle et se releva, manque de contact qui lui provoqua un frisson indescriptible tandis que sa remarque faisait écho en elle. La latina qui quitta le canapé à son tour pour le suivre, la courte nuit qui la frappait peut-être encore plus tôt que prévu, les frappait tous les deux. « C'est toi qui avais proposé cette promesse je te rappelle ! C'était ton idée et tu ne l'as même pas suivie ! » C'était hypocrite dans le sens où elle avait accepté, mais sans vraiment le vouloir tout de son coeur. « Je peux m'excuser de ne pas l'avoir tenue, Billy, mais je ne m'excuserais pas de l'avoir embrassée parce qu'elle - » Elle allait continuer seulement les regards braqués sur eux l'en empêchèrent et elle poussa - littéralement - le lion en direction des dortoirs jusqu'à ce qu'ils arrivent à celui des garçons de septième année et y entrent. « Parce qu'elle me plaît vraiment » finit-elle en croisant les bras devant elle, le visage en une moue plus qu'ennuyée. « Et qu'elle en avait envie aussi, tout comme je suppose qu'elle en avait aussi envie avec toi » Et les imaginer tous les deux était beaucoup moins agréable que les voir s'embrasser hier, en spectatrice puis actrice. Sans doute parce qu'elle aurait apprécié être là à ce moment là également, même si cette idée lui paraissait encore irréelle avant hier soir. « Alors quoi, est-ce que ça veut dire que maintenant, on ne pourra plus se faire confiance ? » Cette fois elle était plus dure, preuve que tout ça la dépassait totalement. Là, tout de suite, elle n'était plus sûre de croire ce qu'il lui dirait.  

L’intervention de Soti vient éveiller des tensions qui n’étaient pas, vient étaler au grand jour ce qu’ils avaient tous les deux garder pour eux. Si Billy n’apprécie pas qu’il se mêle ainsi de ce qui ne le regarde pas, il ne peut toutefois réprimer la réaction générée alors. Il s’agace, réalise alors qu’elle lui avait menti. Il sait que sa réaction est hypocrite car il a agi de la même façon mais il ne peut s’empêcher de réagir comme il le fait, trop entier pour réprimer ce qu’il ressent, surtout face à Frankie. Il n’avait pas pour habitude de lui mentir. Ils étaient toujours eux-mêmes quand ils étaient à deux, ce qui rendait la situation plus compliquée alors à gérer. « J’sais plus c’était.. La semaine après mes parents. » Il se souvient encore d’à quel point l’embrasser avait alors semblé juste, comme si c’était tout ce qu’il avait eu besoin pour se sentir mieux. Il ne dit pas tout ça à Frankie, ne lui dit pas que ses baisers lui avaient autant apporté que ceux qu’ils partageaient car ce n’était pas le moment d’avoir une telle discussion. De toute façon, avec ou sans cet évènement qui l’avait tant perturbé, l’écossais savait qu’il aurait fini par craquer, à cause de ce magnétisme évident entre eux, celui qui le poussait à être incapable de résister quand il était près d’elle. Frankie qui l’accuse d’être responsable de cette promesse, ce qui pousse le sorcier à froncer les sourcils. « T’étais d’accord aussi alors fais pas comme si c’était ma faute. » râle-t-il. D’accord, il avait proposé ce pacte mais elle avait accepté et, à ce moment-là, il s’était persuadé qu’il pourrait résister. Il ignorait alors à quel point il se fourvoyait, à quel point il se sentait bien en sa présence. Frankie qui continue mais elle s’arrête brusquement – lui ne faisait pas attention aux regards posés sur eux, trop concentré sur elle, sur cette situation qui leur échappait clairement. Sa meilleure amie le pousse jusqu’au dortoir des garçons, Billy s’empresse alors de vérifier que personne n’était là pour les écouter. Quand il se tourne vers elle, la brune lui offre sa vérité, celle qu’il partageait même s’il n’en dit rien. Il reste silencieux car il réalise alors que pour elle aussi, c’était plus qu’une simple attraction qu’on pouvait effacer. Il aurait du s’en douter, pourtant. Si cela avait été le cas, il n’y aurait jamais eu cette spontanéité entre eux, ce naturel dans leur façon de s’embrasser, comme si alors rien ne faisait de sens plus que ça. Billy ne dit rien jusqu’à cette dernière question, celle qui fait que son cœur se serre douloureusement. Il ne parvenait pas à imaginer un monde dans lequel Frankie et lui ne se faisaient plus confiance. Elle était une partie de lui, la meilleure, même, et il serait incapable de faire sans elle. Il n’en avait pas envie de toute façon parce qu’elle lui était devenue essentielle. « Non c’est pas.. Non. » dit-il en un refus catégorique. Il ne sait pas quoi dire, ne sait pas quels mots il pourrait utiliser pour qu’ils puissent passer outre. « J’ai pas envie que ça change quoi que ce soit entre nous. J’suis désolé de pas te l’avoir dit c’était juste.. plus facile. » Il avait fait preuve de lâcheté au fond, il le savait, car il était plus aisé d’agir comme si rien n’était arrivé que d’affronter une réalité qui les aurait pousser à s’interroger. Poussant un soupir, il fait un pas vers elle, hésitant. « J’peux tout arrêter si tu veux. » C’était ce qu’il était prêt à lui offrir, ce qui lui semblait alors évident. « Si Max te plaît autant, j’peux tout arrêter. Arrêter de l’embrasser elle.. Et de t’embrasser toi. » Son regard s’accroche au sien, sincérité évidente qui brillait dans ses iris bruns quand bien même ça lui tordait le cœur. Il n’arrivait pas à s’imaginer sans Frankie, sans pouvoir l’embrasser dès lors qu’il en avait envie. « J’peux vous laisser toutes les deux pour que vous puissiez essayer. C’est pas grave. » dit-il en haussant les épaules, adoptant une désinvolture qu’il ne ressent pourtant pas. Parce qu’il savait déjà, Billy, que son coeur se briserait à chaque fois qu’il les verrait sans lui, à chaque fois qu’il réaliserait qu’il ne pouvait plus ressentir ce qu’il avait pourtant éprouvé la veille. Mais ça vaudrait mieux, pas vrai ? Pour toutes les deux, car elle valait mieux que lui, mieux que le peu qu’il pouvait leur donner. Billy était prêt à l’accepter – il l’aimait assez pour se retirer et lui permettre de s’épanouir, même si c’était sans lui.