blaigeard* : bâtard en gaélique.

edit à venir : le lutin s'accroche fermement au balai de ton ancien meilleur ami et lève la main à ton adresse pour tenter de te griffer. Tu recules avec le balai, au même moment, un plat ébréché vient te découper une partie de ton pull et te laisser une nouvelle entaille vers ton omoplate cette fois.

La douleur diffuse dans ton dos et tu sais que tu récolteras un hématome particulièrement étendu des suites de cet épreuve. Tu réponds au serpent par un gémissement de douleur, le front plissé par la concentration de ne succomber à la tentation de le regarder le sol, les vertiges provoqués par la peur toujours bien présent. Mais l’adrénaline et ton courage te poussent à passer outre cette terreur car à l’instant t, il y des choses bien plus urgentes. Silas est toujours au proie de lutin vicieux et incroyablement malin. Nott tente d’ailleurs de s’en débarasser mais celui-ci rate son coup et voit son omoplate être accablée d’une nouvelle plaie. Tes yeux se posent sur la blessure et tu grimaces. Cette épreuve est décidément bien dangereuse. Entre les diverses blessures et la peur, tu n’es pas sûre de vous voir tous vous en sortir en bon état. Qu’est-il passé dans la tête de votre directeur pour choisir de mettre en danger ses élèves ? Tu lui reconnais pourtant une sagesse sans précédent mais aujourd’hui, tu concèdes finalement à être d’accord avec l’avis général : la vieillesse le rend fou. Tes yeux sont attirés par une poêle qui se rapproche dangereusement de vous et une idée bien qu’un peu folle mais terriblement ingénieuse t’apparait dans un éclair de génie. Pourquoi ne pas les utiliser contre les lutins également ? La poele enchantée frôle une première fois ton bras accroché au ventre du serpentard et tu la vois revenir dans votre direction. Tu lâches totalement le Serpentard avant de t’y raccrocher aussitôt de ta main prise par ta baguette, terrifiée à l’idée de n’avoir aucun point auquel se raccrocher, terrifiée d’être en équilibre sur un simple morceau de bois. Ton deuxième bras est désormais libre et tu profites d’une nouvelle tentative de la poêle folle pour l’attraper au vol. Celle-ci se débat dans tes mains et il te faut user de toute ta force pour la lancer approximativement sur le lutin importunant le bleu. Avec l’espoir que celle-ci ne blesse pas le Serdaigle.  

EDIT : Malheureusement, ton lancé est si approximatif que la poele chute avant de reprendre de l'altitude grâce à la magie lancée, celle-ci est visiblement prête à se venger car elle revient à la charge et vient te porter un coup de manche au visage te laissant une vilaine égratignure sous l'oeil.

ça va beaucoup trop vite. tu n'as pas le temps de réaliser, de reprendre ton souffle. pas le temps d'éviter toutes ses catastrophes en aussi peu de temps. tu tends la main, le bras presque entier vers theodore dans l'espoir de l'attraper. inutile. tu sens son haut glisser entre tes doigts, tu observes avec difficulté son corps atteindre avec une certaine violence la table des aigles à laquelle tu savoures ton petit déjeuner chaque matins. tu cherches un moyen de l'aider, solutions qui ne cessent de brouiller ton esprit. obliger durant plusieurs secondes de détourner ton attention du dernier lutin. les cris de la sorcière que tu n'arrives plus à effacer de ton esprit. elle aussi risque le danger. et tu as l'impression d'être le seul encore en intact avec toutes ses casseroles qui continuent de menacer ta sécurité. toutes tes pensées vont vers le directeur. il est fou. complètement malade d'imposer ce genre d'épreuves à ses élèves. oui, c'est exactement ce à quoi tu penses en cet instant. le sang sur la joue de theodore ne cesse de confirmer cette idée bien ancrée dans ta mémoire. votre directeur est fou. mais, tu n'as pas le temps de t'approcher lorsqu'elle tombe. poêle à crêpes que tu arrives à bloquer à l'aide de ton bras pour protéger ton visage. tu sens doucement la douleur monter. objet que tu n'as pas eu le temps d'esquiver complètement à cause de la vitesse. le lutin toujours à secouer ses fesses, à tirer la langue. trop c'est trop. « VOUS ALLEZ BIEN ? » que tu essayes de crier à tes deux camarades plus bas, boreas toujours à tes côtés. theodore qui semble être la proie favorite finalement de ses emmerdeurs. un nouveau coup qu'il réussit à se prendre sur la tête. un de plus pour l'achever. il faut absolument l'attraper. mais, impossible d'avoir l'esprit tranquille avec toutes ses personnes à protéger en même temps. regard que tu poses sur le blaireaux. jusqu'à ne pas remarquer la présence du lutin derrière toi. pas directement. jusqu'à te sentir attirer en arrière. lutin qui s'amuse avec ton propre balais cette fois et ton bras qui n'arrive pas à le repousser. tu joues avec la vitesse, les tournants mais, rien. il ne lâche pas. il continue même de rire. pire qu'un pot de colle. tu commences à perdre doucement patience silas. « incarcerem ! » sécurité sur laquelle tu préfères jouer à cause de la proximité de la lionne et du serpent. tu n'as pas envie de blesser qui que ce soit sur un risque de folie.


edit malus : un échec. cette fois le sortilège n'arrive pas jusqu'à ta cible. il attrape les cordes. te regarde quelques secondes avec un sourire jusqu'à tirer fortement dessus. tu sens ton corps pencher rapidement sur le côté. jusqu'à complètement glisser de ton balai et te retrouver suspendu dans les airs, ta main droite pourtant toujours agrippé au manche de ton balais. ton poids qui commence à faire lourd pour une seule main. et le lutin.. comme pour te donner le dernier coup qui s'avance à toute vitesse en ta direction.

ta respiration commence à faire des folies. tu n'as pas la force nécessaire dans ton bras pour faire remonter tout ton corps. et tu commences sérieusement à envisager le pire. une chute maintenant n'est pas conseiller. surtout pas à cette hauteur. tes doigts qui commencent à glisser les un après les autres. soulager d'entendre theodore à tes côtés. soulagé que ce soit.. lui. et cette main que tu n'hésites pas à prendre. confiance aveugle que tu lui donnerais au serpent. qui est restée malgré toutes ses années. malgré cette haine qui n'a cessé de revenir sur le tapis. cette force qu'il arrive à te donner, qu'il a toujours réussit à te procurer. ton balais que tu es sur le point de rejoindre. tu n'arrives pas à repousser le lutin, les deux mains prises. souffler dans son visage ne servirait à rien, au contraire, à l'énerver d'avantage la bestiole. dans un dernier effort de ton ancien meilleur ami, tu parviens enfin à rejoindre ton balais. un merci que tu murmures dans un souffle. plus stable tu parviens à reprendre ta respiration, ta main endormi par l'effort de tenir au manche pendant plusieurs minutes. sans aucun doute les plus longues de ta vie. theodore qui à la merveilleuse idée de transformer un bout de bois en une batte solitude. sans succès. encore. rien ne semble l'arrêter. rien ne semble être capable de se mettre sur son chemin. parchemin qui refuse de venir à vous. lutin qui semble prendre un plaisir cette fois à attaquer le visage du serpent.  « HEY ! » que tu cries à l'adresse du lutin. plusieurs fois. pour lui attirer son attention alors, que la lionne cherche à le repousser elle aussi du visage de theodore.  « viens si tu l'oses. » provocation ultime alors, que tu fais tourner la batte avec une facilité que tu connais bien. c'est ton arme ultime après tout. celle que tu te passionne à manier depuis des années et comme un pro en plus. tu n'as pas forcément plus de force que theodore mais, un deuxième coup peut faire plus de dégât qu'un seul. lutin qui s'éloigne de son visage. assez pour faire signe à hermione de l'attirer à elle. de le reculer du champ d'attaque. et cette batte que tu laisses glisser en direction du crâne de la bestiole.

edit malus : il l'arrête d'un seul coup. force que tu continues de mettre dans ton attaque. il utilise toute ses forces pour résister. jusqu'à prendre la batte de ses deux mains et la retourner contre toi. violence qui s'écrase sur ton visage. sang qui coule rapidement de ton nez alors, que l'objet magique termine par s'écraser et se briser en deux sur le sol. « et merde. »

La créature t'attaque le visage de ses longs doigts acérés et tu baisses d'instinct ton visage vers le bas en remontant ton coude afin de te protéger du mieux que possible. Tu sens ses griffes qui te blessent et t'arrachent petit à petit ta peau lorsque le lutin met plus de vigueur et de ta gorge sort un « AAGH » rageur alors que tu tentes de ne pas vous faire tomber en retenant de ton autre main le manche du balai. Tu entends Silas crier vers la créature pour faire diversion et peu à peu tu sens, par les coups que Hermione donne à la bestiole, qu'elle te libère. Ton souffle est court, tu as mal au visage et de ta manche, tu essuies le sang de ta joue lorsque enfin, tu es libéré. A ta gauche, vision d'horreur. La créature qui frappe avec violence ton meilleur ami, ton.. frère. « SILAS ! » Tu sursautes de colère sur ton balai et te penche vers le lutin en l'attrapant par le cou. Tu serres de ta poigne ce cou en l'étranglant peu à peu, ses ailes venant te battre au visage mais tu t'en fiche, tu espères que l'un de tes deux coéquipiers arrivera à attraper le parchemin dans la main du monstre que tu tiens entre tes doigts. Tu ne réalises pas comment tu as su l'attraper, sans doute par son inattention lorsqu'elle frappait violemment Silas. Mais tu as le souffle court et la rage d'en venir à bout, oh non, tu ne comptes pas la laisser s'en aller.
édit: elle se débat mais tu ne la relâches pas, pour autant, tes coéquipiers n'arrivent pas à attraper le parchemin.

Grimace de douleur alors que ta main vient se porter à ton oeil pour comprendre que tu as désormais un jolie plaie sous celui-ci. Mais le temps vous est compté et tu ne prends pas la peine de te focaliser un peu plus longtemps là dessus qu’il faut déjà que tu te reconcentres. Silas s’inquiète pour vous et tu hôches doucement la tête. Après tout, tu as déjà connu pire n’est ce pas ? Etre la meilleure amie de Harry Potter n’est pas toujours de tout repos et ne l’a jamais été. Mais bon, autant dire que si l’épreuve continue ainsi, tu finiras très certainement six pieds sous terre. Cependant, Silas glisse de son balais et tu vois avec horreur son corps s’accrocher désespérement à son balais. L’inquiétude se mélange à l’adrénaline et à la peur profonde, le tout mixé dans un mélange aux arrières goûts désagréables qui donne envie de vomir. Nott qui t’intime de vous couvrir tandis qu’il tente dans une manoeuvre de sauvetage ultime d’aider le serdaigle. Des protego fusent vous protégeant des ustensiles tandis que finalement Silas retrouve le balais. Soupir de soulagement mais le soulagement s’envole aussitôt quand Theodore te conseille de tenir. Aussitôt dit, aussitôt fait. Tu raffermis ta prise et quand tu vois le sol se rapprocher, tu fermes les yeux alors qu’une larme de terreur glisse sur ta joue. Merlin, fais que ça s’arrête. S’il te plait… Tu n’es pas sûre de devoir supporter un peu plus de temps sur ce balai, prenant sur toi depuis trop longtemps. Surtout que vous reprenez à présent de l’altitude et la sensation ne fait qu’empirer. L’enfer sur Terre. Le serpentard t’indique d’ailleurs que t’es sur le point de l’étouffer et tu renifles en déserrant légèrement ta prise : Je… Désolée… Mais comme toujours pas de temps de contrôler ta peur que le lutin revient à la charge et s’en prend désormais au visage de ton partenaire de vol. Theodore qui se débat, Silas qui provoque suffisamment le lutin pour que celui-ci s’éloigne du visage de votre coéquipier et toi qui tente de l’enlever de tes deux mains de son visage, mettant quelques secondes en sursis une peur qui te consume de l’intérieur. Allez, dégage ! Finalement le lutin laisse Theodore et tu prends aussitôt le visage de ton coéquipier pour observer les dégâts. Mais à votre gauche, Silas subit lui aussi les attaques de la petite créature qui détourne la batte créée par magie contre lui. Et plus le temps de t’inquiéter pour les blessures plus que nombreuses du serpent, plus le temps de t’apeurer du vide que l’inquiétude est transférée autre part. Sur Silas et le lutin qui l’assomme de cette batte. Le sang coule encore et sous la rage Theodore attrape vivement le lutin qui se débat. Mais son mouvement te fait tanguer toi aussi et tu te rattrapes d’une main au balai de Silas pour éviter de glisser de ton balai. Souffle de panique qui t’envahit, ton regard profondément ancré sur le sol. Le sol est loin, bien trop loin et tu as l’impression qu’il s’éloigne d’autant plus à mesure que tu observes les dalles. Tu sais que ce n’est plus qu’une question de minutes pour que tu perdes pied. Si bien que tu souffles fébrilement à Silas : Aide-moi… S’il te plait… Ce qu’il fait aussitôt et t’aide à te redresser. De nouveau bien installée, tu souffles profondément. Nouvelle idée surprenante alors que tu t'étonnes encore d'arriver à raisonner si vivement sous la peur qui t'étreint. Lache le. Demandes-tu d’une petite voix au préfet qui tu l’espères te fera suffisamment confiance pour s’exécuter. Tu redresses ta baguette prête à agir aussitôt mais il te faut encore quelques paroles pour tes compagnons pour qu’ils comprennent que tu sais ce que tu fais. Du moins, tu l’espères. Faites moi confiance. Le parchemin est enchanté j'en suis certaine. Il résistera à mon sort.  Aussitôt que je lance le sortilège, vous vous éloignez en vitesse du lutin.  On a que quelques secondes de manoeuvre. Regard insistant pour Theodore, lui montrant qu’il ne doit pas avoir peur de te terrifier encore un peu plus. Aussitôt le lutin laché, tu lances alors : BOMBARDA ! Tandis que les balais s’éloignent à vitesse grand V.

EDIT : Mais une casserole passe par là au même moment et explose à la place de la cible qui ricane bruyamment. Pas le temps de regretter que les mouvements brutaux du balais t'agitent les tripes alors que tu fixes le sol. Tu hyperventiles, prémices d'une crise de panique.

La bestiole se reçoit le sort mais s'arrête seulement quelques secondes, secouant la tête frénétiquement, le sort ne dure pas longtemps.

Tu n’arrives à pas reprendre pieds, tu n’arrives pas à te re-connecter à la réalité, le vol amplifiant avec une facilité déconcertante ce que tu essaies de taire depuis le départ, ce que tu essaies de camoufler sous un pretexté courage qui serait caractéristique de toute une maison. Tout te semble bien loin, trop loin. Tu n’aperçois pas les regards du serpentard, tu trembles contre son corps, te rattachant avec une fébrilité inquiétante à son pull. Tu ne vois que la distance qui te sépare du sol et tu as l’impression que tout tangue sous toi, immonde impression de voir le vide comme une fin, comme ta fin. Sensation qui enserre ta cage thoracique. Tu n’arrives plus à respirer, quelque chose bloque ton souffle. Mais tu as l’impression que plus tu te forces à inspirer et à expirer, plus ça s’aggrave, que tu suffoques davantage, laissant apercevoir qu’une fin possible à cette affreuse sensation de danger imminent. Sanglot hystérique qui s’étouffe dans tes expirations douloureuses alors que tu aperçois le sol se rapprocher dans une douceur presque cruelle. Et finalement, alors que t’attends à rencontrer le sol de manière mortelle, te faisant paniquer d’autant plus, tes pieds lévitent à quelques centimètres d’une des tables de la grande salle et ce sont les mains de Theodore sur tes épaules qui te reconnectent avec la réalité environnante. La respiration reste rapide, trop rapide pour une bonne oxygénation de ton cerveau et il t’est difficile de te concentrer sur les paroles qui font écho à celles que tu avais tenues quelques mois auparavant, dans une alcôve dissimulée du septième étage. Les étoiles. Qu’y a-t-il de plus beau que ces astres lumineux qui vous honnorent de leur présence qu’une fois la nuit tombée ? Les paroles sont pourtant censées et encourageantes, tu arrives avec une difficulté inhumaine à assimuler et à intégrer les informations. Mais l’idée de hauteur qu’il y a dans ses propos ont pour seul effet d’amplifier ton état et ton regard s’éternise dans les siens avec une douloureuse amertume. La sensation de mort qui t’envoloppe semble durer sans fin et Theodore doit alors plaquer sa main contre ta bouche pour te forcer à respirer convenablement par le nez. Parce que l’hyperventilation est un cercle vicieux et surprenant fait, il semble bien connaître le sujet. Sa voix est calme et assurée et tu tentes de te laisser guider par celle-ci, sentant les pulsations de son coeur à travers sa peau contre tes lippes. Tes yeux se posent sur son thorax et tu analyses le cheminement des levées de sa cage thoracique. Quelque chose de précis, de lent et de calme. Et tu essaies de te calquer dessus écoutant avec intérêt grandissant les paroles de ton sauveur. Il te demande de penser à ta famille, à Harry et à Ron. Ta famille, tes parents qui te manquent tous les jours et qui ne pourront jamais partager la sensation d’émerveillement de ce monde, de ton monde. Pensée pour tes meilleurs amis. Harry et ses émeraudes pleines de loyauté et de courage, dans lesquelles pourtant réside une part de son âme brisée. Harry pour qui tu as toujours été là, pour qui tu seras toujours là. L’un de tes premiers amis. Une amitié qui durera toujours. Et Ron, affecté par la pauvreté de sa famille, affecté par un manque cruel de confiance en lui, affecté par le fait d’être le dernier garçon d’une fratrie de 7 enfants. Mais qui pourtant reste ton Ron. Celui qui a bien plus de qualités et de talents qu’il n’ose l’imaginer. Celui avec qui tout n’a toujours pas été facile, avec tout n’a pas été toujours clair comme de l’eau de roche. Mais qui aujourd’hui occupe la première place dans ton coeur dans le plus grand secret. Et ton cerveau s’arrête un instant sur le binôme qui t’a été attribué lors de la rentrée scolaire. Binôme avec qui aujourd’hui tout semble différent. Une autre facette de votre relation, bien loin de vos rivalités qui vous tiennent en éveil et qui fondent votre lien particulier. Préfet aux yeux azurs que tu découvres toujours un peu plus au fil de l’année et qui te surprend bien trop à mesure que l’année avance. Drôle d’affection secrète qui s’est installée et que tu ne prendras jamais la peine d’avouer à voix haute. Pas encore un ami mais bien plus qu’un rival désormais. Binôme transformé en quatuor depuis peu, tes yeux glissent sur Silas et Boreas qui vous protègent. L’épreuve. Les connexions se font plus facilement, elles deviennent spontanées et avant même que tu ne t’en rendes compte, ta respiration retrouve un calme apparent malgré tes joues rougies par les efforts d’inspiration et les yeux humides d’une terreur à présent envolé alors que tes pieds frôlent la table. Les douleurs provoqués des blessures provoquées par l’épreuve font désormais suite aux frayeurs. La main de Theodore quitte ta bouche et tu lui adresses un sourire gêné à l’idée qu’il ait pu te voir dans un tel état. Merci… Remerciements timides mais sincères alors que Theodore quitte tes yeux pour lancer un sortilège au lutin qui rode et qui résiste toujours. Tu sens naitre une nouvelle détermination chez tes coéquipiers et celle-ci est contagieuse. Car aussitôt remise de tes terribles émotions, aussitôt tu reprends le train en marche, déterminée, courageuse et forte. Prête à en finir. Lueur féroce dans ton regard alors que tu affirmes sûre de toi et avec une férocité caractéristique de la lionne que tu es : Il ne fera pas long feu. Parole de lionne. Tu pointes ta baguette sur le lutin qui virevolte et que tu rugis : Lashlabask !! Un jet d’étincelles brûlantes s’élance vers la créature et tu espères enfin mettre à terme à cette épreuve de torture, espérant ne plus avoir à t'élever de nouveau dans les airs.

EDIT : Le lutin ricane en esquivant avec une facilté déconcertante le sortilège tandis qu'une cocotte-minute te fonce dedans, laissant une plaie sur ta clavicule et te faisant basculer du balais. Tu tombes contre la table. MERLIN JE VAIS LE TUER. !!

tu as du mal à relever la tête. sang qui continue de couler sur ton visage. ton nez que tu viens toucher du bout des doigts pour connaître l'ampleur des dégâts, de cette attaque plus que violente que tu n'imaginais pas une seule seconde recevoir. est-ce qu'ils sont vraiment prêt à tout ? pr exemple, ce lutin.. dans l'unique but de protéger son parchemin ? tes pensées qui se tournent le temps d'un instant vers ta meilleure amie que tu espères en meilleure posture. vers avalon que tu sais assez forte pour gérer toutes les situations bien mieux que toi et susan.. ton coeur qui s'arrête un instant. tu imagines sa douceur, sa tendresse et tu serres les poings à l'idée de penser une seule seconde que quelqu'un ou quelque chose serait capable de lui faire du mal. theodore qui te sort de tes cauchemars. ton prénom qui s'échappe de tes lèvres et un simple sourire pour essayer de le convaincre que tout va bien.. que tes muscles sont encore la et mieux encore, que tu es encore capable de te battre, d'aller jusqu'au bout. parce que tu n'abandonnes pas silas. encore moins quand la sécurité des autres est en jeux. hermione que tu aides à garder en place sur son balais alors, que ton meilleur ami d'enfance ne semble pas prêt à accepter de lâcher la créature. cette rage que tu peux lire dans son regard. mais, hermione semble avoir une idée, un plan. qu'il accepte de suivre malgré sa colère. des images qui reviennent en mémoire, le bon temps, comme cet accident.. des images qui sortent vite de ton esprit alors, que toi aussi tu cherches un moyen de lui arracher ce maudit parchemin des mains. bombarda. cette casserole qui comme par magie s'invite sur le trajet du sortilège. ce lutin qui semble encore une fois avoir toutes les chances de son côté. et tes deux mains qui s'agrippent au balais pour rester droit, pour ne pas te faire aspirer dans un cercle à n'en plus finir. tu serres les dents pour mettre toutes tes forces sur le manche. pour te redresser d'un seul coup. soulager de voir que tes partenaires sont toujours bien assis sur leurs balais eux aussi. mais, une hermione qui semble avoir beaucoup de mal à reprendre ses esprits. tu n'attends pas une seule seconde. tu te places devant le serpent et la lionne pour leurs éviter toutes les attaques possibles. tu retrouves de ta souplesse et de ton courage en un instant. il n'est pas question de repartir les mains vides. pas après tout ce que vous venez de faire. theodore qui tente encore une fois de maîtriser la créature mais, sans succès. « IMMOBULUS » que tu lances quelques seconde à peine après le sortilège du serpent. la créature pas réellement sonnée par l'attaque mais, tu espères lui infliger plus de dégâts cette fois. edit réussite : tu as l'impression que c'est complètement irréel. le lutin s'effondre directement dans les bras de theodore, que tu regardes avec insistance. son parchemin qu'il lui arrache enfin. votre signe de la victoire alors, que la créature disparaît dans la seconde d'après.   

Une lionne qui rugit derrière toi alors que de sa baguette de nombreuses flammes sont ressorties, des flammes dangereuses et rageuses à t'en donner la chair de poule. Tu appréciais revoir Granger avec autant de vivacité et de rage de vaincre, heureusement que ce n'était pas dirigé contre toi. Et lorsqu'une cocotte vole vers vous, tu relèves ton coude un peu trop tard pour lui faire éviter et elle bascule du balai pour atterrir sur le bois de la table juste au dessous de vos pieds. Soulagé que tu n'ais pas songé à reprendre votre envol, la bestiole ricane encore et tu aperçois le sort de Hitchens filer tout droit vers elle. Le lutin te tombe dans les bras et tu as du mal à y croire. Créature figée à laquelle tu lances ton dernier regard noir, tu attrapes le parchemin d'entre ses longs doigts bleus et balance la créature au sol sans la moindre gêne et même avec dégoût, elle reste figée et ce n'est pas toi qui va t'en plaindre. Ton regard qui se fige sur ce parchemin, avant de se tourner vers Hitchens puis Granger, le poufsouffle au loin. Tu n'as pas encore l'impression que tout est terminé, tu déplies le parchemin et pourtant si. Et dans tes azures, une lueur de fierté qui se loge, une lueur de reconnaissance. De l'inquiétude lorsque tu vois leurs blessures, mais un soulagement que tout soit terminé. Tu fais passer le parchemin de mains en mains, tu ne sais que dire, ton visage exprime déjà combien tu es satisfait que tout se soit terminé et fier que vous en soyez venus à bout. « Allons nous soigner » trouves-tu bon de dire alors que le parchemin tient à nouveau dans ta main et que tu les invites à tous te rejoindre pour prendre le portoloin.