Tu as les joues encore rougies par la course, le sport réveillant tes muscles avec difficulté alors que tu serres le sac que tu as récupéré sans te soucier des autres. Un scrutoscope peut définitivement se révéler utile et vous permettra à ton équipe et à toi de savoir à qui faire confiance dans un tournoi totalement fou. Dans le cas bien évidemment où vous seriez amené à vouloir faire confiance à une autre équipe. Car pendant cette semaine il n’y a plus d’amitiés, de lien fraternel qui peuvent compter. Compétitrice, tu ne souhaites que la victoire de ton équipe. Pas celle d’une autre et tu es prête à utiliser de nombreux stratagèmes (et peut-être un peu de cassage de dents si nécessaire) pour offrir la première place à ton quatuor.

La première tâche terminée, le professeur Dumbledore prend une nouvelle fois la parole alors qu’un parchemin apparait devant vous. Un regard septique tandis que tu attrapes le parchemins aux lettres dorées et vous voilà de nouveau confronter à vous même. Tu regardes chacun de tes camarades et t’accorde à lire à voix haute l’énigme qui vous incombe. Décidément, ce n’est pas directeur de Poudlard qu’il aurait dû faire. Mais éleveur de cannabis. Parce que sincèrement, je m’y connais pas mais visiblement ça doit être de la bonne. Termines tu en haussant les épaules alors que tu fais passer le parchemin de main en main. Aussitôt, tu récupères un des quatre sacs qui contiennent votre nécessaire de survie et affirmes : On devrait très certainement s’éloigner du reste des groupes. Si quelqu’un a la même énigme que nous, il faut que nous agissons le plus rapidement et le plus discrètement possible.

Ton cerveau cogite déjà, à toi de montrer que tu es digne d’être à Serdaigle.

La brise matinale balaya la chevelure rousse de la sorcière dont les mèches cuivrées scintillaient sous la caresse d'un soleil daignant enfin exister pour les réchauffer. Elle frotta ses bras, un brin grelottante tandis que Avalon invitait ses coéquipiers à la suivre loin des oreilles indiscrètes. Susan jeta un regard aux autres élèves qui commençaient à courir en direction du château, comprenant alors que le tournoi était bel et bien lancé. Elle n'avait jamais eu l'esprit de compétition, sûrement parce-que malgré-elle, elle était toujours du côté des perdants. Elle ramassa ses affaires après avoir étudié entre ses doigts glacés le strutoscope gagné par la Serdaigle. Un objet qui allait certainement s'avérer utile aux fils des jours, bien qu'il n'aiderait pas leur équipe à passer des nuits confortables. Non pas qu'elle était précieuse, mais l'hiver cette année n'était pas venu se dresser comme simple spectateur. Il faisait froid, le vent soufflait et elle appréhendait déjà de devoir passer une nuit dépourvue de chaleur. Néanmoins, elle conservait un petit sourire doux sur ses lippes comme à son habitude, s'approchant de Avalon pour lire à haute voix les mots apparaissant sur le parchemin enchanté. « En mon sein se trouve les cœurs de Poudlard. Cordes, marteaux et bois y sont nombreux. Soulagé vous serez, une fois interprétée ... » Elle croisa ses bras sous sa poitrine tout en réfléchissant, croisant le regard de @Parvati Patil et @Drystan M. Rosier.

« Cela vous parle ? » demanda-elle timidement en restant près de Avalon aux joues encore rosées après la course qu'elle avait menée. Un air de musique se mit alors à vibrer dans son esprit, faisant rapidement le rapprochement entre les cœurs et à la chorale de Poudlard. « Un rapport avec la musique ? » Cela pouvait être la salle où elle répétait avec les autres membres de la chorale. Mais timide et réservée, elle n'osa pas proposer l'idée n'étant pas tout à fait certaine et surtout effrayée à l'idée de se tromper. Si il y a bien une chose où elle n'était pas douée, c'était de s'imposer dans un groupe. Alors elle hanta un instant le regard de @Avalon Eagles, comme-ci elle attendait que celle-ci lise à haute voix le tréfonds de ses pensées.

Alors que vous vous étiez tous mis d'accord sur la personne qui irait s'emparer des sacs, tu observes l'aiglonne revenir assez rapidement avec son butin - découvrez un scrutoscope qui pourrait se révéler utile par la suite- joues rosies par la fraîcheur de ce matin d'hiver. Autour de vous, il y a cette humanité grouillante, bruyante qui s'active lorsqu'apparaît un parchemin à chacun des groupes. Jette un oeil sur la jolie rousse qui semble elle aussi sensible aux températures tout en écoutant Eagles lire ce qui se révélait être une énigme.

Tu retiens un soupir qui menace de s'échapper d'entre tes lèvres. Si l'envie de participer à cette mascarade ne t'enchante guère, laisser la victoire à une autre équipe que la tienne ne te réjouit pas plus. Inspire et repousse au loin ton envie de prendre de la distance, de rester seul. Emboîte le pas -ton sac à la main-lorsqu'@Avalon Eagles vous propose de s'éloigner, loin de toute cette agitation, de ces oreilles qui pourraient traîner. Ton regard se pose une nouvelle fois sur la blairelle, parchemin à la main, alors qu'elle relit une nouvelle fois l'énigme. « En mon sein se trouve les cœurs de Poudlard. Cordes, marteaux et bois y sont nombreux. Soulagé vous serez, une fois interprétée ... »Alors même qu'elle reprend la parole timidement, tu as ces mots qui résonnent. Tu remets directement le marteau au piano- cet instrument où tu te plais à caresser les touches froides dès que l'occasion se présente- les cordes pour le violon, entre autres. « Un rapport avec la musique ?»T'es pas le seul à avoir fait le lien. À Poudlard, il n'y a qu'un lieu pour trouver tous ces objets. La salle de musique. N'y avait que les cœurs...et non chœur qui te faisait tiquer. Sauf si cela faisait référence aux cœurs des personnes faisant partie de la chorale - voix angéliques et pures... "Je suis d'accord avec @Susan Bones. Les cordes, bois et marteaux... il n'y a qu'un endroit où on trouve cela". Restait à savoir si l'aiglonne et la lionne étaient sur la même longueur d'onde que vous.

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Vous semblez tous être sur la même longueur d’onde. En effet, chacun a visiblement pensé à la salle de musique et tu hôches la tête totalement en accord avec ce qu’il a été dit. Rien à rajouter, il est évident qu’il s’agit de la salle de musique. Ainsi, vous prenez tous la direction de la salle de musique. Plusieurs équipes sont déjà parties et il est pressant que vous dépêchez. Alors, tu boostes les troupes. Le pas est vif et pressant mais finalement alors que vous arrivez à la salle de musique, tu ne sais pas trop à quoi t’attendre. Tu reconnais suffisamment la folie du professeur Dumbledore pour savoir qu’avec lui, il faut s’attendre à tout. Vraiment à tout. Tu jettes un coup d’oeil à tes coéquipiers et tu fais signe à Susan d’ouvrir la porte avec toi. Tu la connais suffisamment pour savoir qu’avec sa douceur, elle n’osera pas prendre des initiatives ou se faire entendre. Et tu comptes bien ne pas la laisser sur le carreau. Un autre poufsouffle, oui. Mais pas elle. Il est en hors de question. Il réside dans la salle de musique un silence presque religieux. Prudemment, tu t’avances vers le pupitre de bois du professeur Flitwick et quand tu aperçois le morceau de parchemin, tu comprends que la mélodie n’est pas complète et qu’il vous faudra trouver le reste pour finalement en prendre connaissance. Il faut qu’on trouve les autres morceaux de parchemins indiques-tu à tes coéquipiers qui te rejoignent à tes côté. Faut qu’on se sépare, on gagnera du temps.  Susie tu viens avec moi ? souris-tu affectueusement à la blairelle. Drystan est un grand garçon, il peut décidément s’en sortir tout seul. Lysandre est un grand garçon également, gryffondor qui plus est. Donc tu ne t'inquiètes pas pour eux. Ils sauront s'en sortir sans vous.  Tes yeux vacillent sur la pièce et tu te décides tout d’abord d’aller fouiller dans les tiroirs de la salle de musique, la poufsouffle sur tes pas.

EDIT : Quand tu ouvres un des tiroirs, un sourire s'étire sur ton visage et tu attrapes le morceau de parchemin qui s'y trouve. Seulement, tu t'aperçois qu'il s'agit de la réplique identique et sans plus attendre, tu le ranges d'un geste ennuyé, sortant ta baguette pour marquer le tiroir d'un sortilège, indiquant ainsi que celui-ci a déjà été fouillé.

L'énigme avait conduit le quatuor dans le temple dédié à la musique, emboîtant alors le pas à Ava tandis que la porte s'ouvrait sur une pièce complètement endormie. Une atmosphère étrange, ressentant un certain malaise en observant les différents instruments figés dans la salle. Tout était étrangement disposé, trop parfait selon la sorcière qui serrait le manche de sa baguette entre ses doigts glacés. Un regard pour Drystan et Lysandre, toujours muette tandis que Ava continuait d'avancer vers le pupitre de Flitwick où reposait une partition inachevée. Comme venait de le souligner la Serdaigle, il fallait trouver le reste des notes pour compléter cette mélodie. La rouquine ne savait pas du tout à quoi s'attendre, un brin anxieuse face à l'épreuve qui débutait réellement. Néanmoins, elle restait calme comme toujours et elle se contentait de sourire parfois pour répondre à ses camarades. Elle n'était pas de ceux qui parlaient avec abondance, beaucoup plus dans l'observation et la réflexion. Ava proposa alors de se séparer et elle partit avec elle pour commencer les recherches. La brune se dirigea vers un tiroir et tomba sur un bout de parchemin qui illumina les lippes de la blairelle. Malheureusement, c'était trop beau pour être vrai, ce n'était qu'une copie. Pas du genre à se laisser abattre, elle fit quelques pas vers une armoire où reposait d'ordinaire les instruments à bois. Elle se tourna alors pour jeter un regard à sa camarade et d'un coup de baguette, les portes s'ouvrirent. Plusieurs partitions prenant la poussière depuis des siècles, s'avançant timidement pour en saisir une au hasard. EDIT: La partition était la réplique parfaite que celle ramassée un peu plus tôt par l'aiglonne. Elle l'étudia entre ses doigts avant de l'abandonner. « Patience est mère de sûreté. » Un doux sourire pour l'aiglonne alors qu'elle refermait l'armoire délicatement. Si ils se ressemblaient tous, cela allait leur prendre des heures. Les garçons seraient peut-être plus chanceux.

Sur le pas de la porte, tu observes Avalon se faufiler entre les chaises et instruments, jusqu'au pupitre du professeur Flitwick, attraper ce qui te semble être un parchemin. Tu prends le temps de regarder autour de toi. Cette sensation étrange qui te crispe les entrailles. Car il y fait bien trop calme. Jette un coup d'oeil vers Susan et Lysandre. A ton tour, tu entres avec précaution dans la salle de musique. Avances pour à ton tour prendre connaissance de la partition. Ce n'était certes pas une nécessité, mais tu restais intrigué par la mélodie qu'il vous faudrait jouer par la suite.

Tu entends alors Avalon proposer de vous sépariez, afin  de gagner du temps. Et cela t'arrange. Nul besoin d'être à quatre pour fouiller un même espace. Tu diriges alors vers le fond de la salle, avisant d'un meuble de rangement -encombré- où il serait susceptible de trouver des partitions. Après avoir inspecté minutieusement le premier box, ton regard tombe sur une pile de parchemins coincés tout au fond du second. Juste en dessous de clarinettes. Rapidement, tu les sors une à une. Les mettant de côté afin d'y voir un peu plus clair. Edit :  Mais tu n'as pas le temps de mettre la main dessus que les clarinettes se mettent en branle, tapent furieusement contre tes mollets. Déstabilisé, tu manques de tomber. Te cognes contre les chaises devant lesquelles tu t'étais faufilé. T'agrippes sur un dossier afin de ne pas te retrouver à terre. Équilibre précaire, mais c'est de justesse que tu restes sur tes pieds. Les clarinettes semblant satisfaites, vont se replacer là où tu les avais déposées. "Magnifique", grommelles-tu

Susan trouve à son tour un parchemin. Ton regard s’illumine et s’éteint immédiatement. Ce n’est encore qu’une pâle copie de la version que vous avez déjà. Si tous les parchemins se ressemblent vous allez très certainement mettre des heures et des heures à chercher les morceaux manquants. Et il y a bien une chose qui est sûre, c’est que cette histoire va finir par t’agacer bien rapidement. Les paroles de la blairelle font en quelque sorte écho à tes pensées et tu lui rends son sourire. Le seul problème dans cette histoire est que tu n’es pas patiente, tu ne l’as jamais été et tu ne le seras sûrement jamais. Tu espères maintenant que les garçons auront plus de chance que vous. Tes pupilles cillent sur le serpentard et tu grimaces quand tu vois les clarinettes s’en prendre à lui. Rosier ! Tout va bien ? T’enquis-tu de demander alors que tu te diriges vers une étagère. Il te semble avoir aperçu un morceau de parchemin mais tu restes sur tes gardes. Après tout, les instruments de musique semblent être particulièrement réticents à vous laisser trouver votre graal.

edit : seulement, les tombales ne semblent pas être de cet avis et avant même que tu aies pu analyser ce qu'il trône sur cette étagère vieillotte, une véritable explosion de sons t'arrive dans les oreilles. tes tympans souffrent et instantanément, tu mets tes mains sur tes oreilles pour tenter de couvrir le bruit. mais cela n'empêche pas ton audition d'en prendre un coup, les bruits semblent alors étouffés par les acouphènes.

Malgré son amour pour les arts musicaux, elle sentait dans l'air une étrange symphonie aux notes peu rassurante. Un regard pour ses camarades alors qu'elle continuait de fouiller. Prudente dans ses gestes, elle serrait doucement sa baguette pour faire léviter quelques parchemins et les examiner. Un bruit sourd la fit sursauter, se retournant tandis que Drystan se faisait attaquer les jambes par des clarinettes énervées. Elle fit quelques pas vers lui qui malgré les coups, était resté debout. Avalon lui demanda alors si il allait bien, le regard inquiet avant de se rétracter pour ne pas l'embêter. Plus vite ils trouveraient les partitions manquantes, plus vite ils pourraient s'en aller. La rousse se baissa alors vers une malle ouverte qui renfermait des tambours et autres instruments abandonnés. Elle fouilla calmement, méfiante après ce qui venait d'arriver au Serpentard. Ce fût au tour de la Serdaigle de se faire attaquer et Susan se boucha les oreilles avec ses mains après avoir sursauté. Elle se redressa pour rejoindre la sorcière complètement sonnée, prenant sa main tout en ancrant son regard dans le sien. « Ça va ? » Elle n'était pas certaine qu'elle l'entende, inquiète. « Prends ton temps surtout ... » Les garçons ne semblaient toujours pas avoir trouver les notes manquantes, lâchant doucement la main de la brune pour retourner vers la malle où reposait une vieille partition usée par le le temps.  EDIT: Elle souffla dessus pour envoyer valser la poussière, la tête penchée sur le côté tandis qu'elle retournait vers le pupitre pour examiner la partition initiale.« J'ai trouvé un des morceaux. » souffla-elle timidement, pas certaine que ses camarades l'ait entendu.

Prudemment, tu t'éloignes de quelques pas. T'as pas spécialement envie de retourner voir si ce que vous cherchez s'y trouve. De te prendre une nouvelle fois des coups dans les mollets. Au même instant, tu entends l'aiglonne t'interpeller, te demander si tout allait bien. "À merveille, Eagles" lâches-tu tout en l'observant s'avancer vers une étagère. Alors à ton tour, tu te diriges vers un meuble poussiéreux situé devant les fenêtres. T'as pas le temps d'analyser ce qui se trouve près de toi que déjà tu te retournes. Avec cette explosion de sons qui pourrait réveiller un mort. Ta mâchoire se contracte alors que tu remarques les trombones voler au-dessus de la tête de la bleue, mains sur les oreilles pour tenter de couvrir le bruit. Sourcils froncés, tu t'approches quelque peu d'elle. Inquiet de la voir chanceler. Rejointe aussitôt par la douce blairelle. "Peut-être devrais-tu t'asseoir le temps de retrouver tes esprits", suggères-tu avec délicatesse. Préférable que vous évitiez de vous blesser en vous précipitant. De rester sur ses gardes et finalement vous surveiller les uns les autres. Alors quand Susan décide de retourner vers la malle qu'elle avait délaissée, tu ne peux t'empêcher de te crisper, d'avancer de quelques pas dans sa direction afin de la tenir à l'oeil pour agir si cela tournait mal. Doigts resserrés autour de ta baguette. Les minutes s'égrènent, rien ne semble se passer, alors même qu'elle tenait  un parchemin entre ses mains. Sourire qui affleure sur ses lippes alors qu'elle se tourne vers vous. Suppose qu'elle a trouvé l'un des morceaux. D'un hochement de tête, tu la félicites avant d'aller accroupir devant le meuble choisi. Alors que tu examines les partitions pour piano que tu tenais, tu sens quelque chose t'effleurer. D'un geste impatient, tu chasses ce qui te gêne. Relève la tête afin de trouver d'où cela venait. Tout semblait pourtant paisible. T'as l'angoisse qui te monte alors que tu replonges dans ton inspection.

Edit : Tu le sens à nouveau...cet effleurement. Sens quelque chose s'enrouler autour de ton cou et se resserrer. Ta main s'agrippe dessus, constate que la harpe rangée bien plus loin s'était approchée jusqu'à toi, qu'elle tentait de t'étrangler. Les cordes se resserrent une nouvelle fois. Avec cette impression qu'elle va entailler ta chair, tes doigts. T'as du mal de déglutir, de respirer. Tombe sur tes fesses. T'essaies d'attraper ta baguette que tu avais déposée par terre. Tâtonne rapidement jusqu'à ce que tu la frôles et qu'enfin tu puisses lancer ton sort. L'explosion résonne dans la pièce. Vous avez été plusieurs à lancer un sort. "Merci", lâches-tu en respirant nettement mieux.

Les tombales résonnent encore dans tes tympans, les bruits extérieurs sont étouffés par ce grésillement qui persiste dans tes oreilles. Tu vois Susan se précipiter vers toi, tu vois ses lèvres bouger mais tu n’entends rien. Tu fronces les sourcils frustrée. Tu ne t’inquiètes pourtant pas car il est évident que les acouphènes sont passagères. Du moins, tu l’espères profondément. La blairelle est aussitôt rejointe par le serpent et à mesure que le temps passe, tu arrives à entrapercevoir quelques brides de conversation. Tes sourcils restent froncés et tu tentes de lire sur leurs lèvres. Tu comprends - du moins tu crois - qu’ils semblent inquiets et t’indiquent de prendre tes… tempes ? Hein ça n’a absolument aucun sens. Qu’est ce que viennent faire tes tempes dans cette histoire ? Tu esquisses un sourire. T’en fais pas, mes tempes vont bien ! Tu ne te rends pas compte que tu cries, encore sourde de l’explosion de sons provoqués par les instruments de musique. Puis finalement, les oreilles deviennent plus sensibles aux sons et tu finis par retrouver une audition à peu près normale. Assez du moins pour comprendre que la douce poufsouffle a trouvé un morceau de la partition. Un sourire éclaire ton visage et tu la félicites en lui montrant ton pouce. Mais alors que tu t’apprêtes à te lancer de nouveau dans la recherche d’un autre parchemin, pas prête à t’arrêter en si bon chemin, ton regard s’attarde sur le gryffondor puis Drystan et tu t’aperçois qu’une harpe est en train de l’étrangler. Spontanément, ta main attrape ta baguette et tu lances un sort d’explosion sur celle-ci. Au même moment que le serpent. Il te remercie et tu te contentes de hôcher la tête. Tu es à la fois soulagée et révoltée. Soulagée de le voir sain et sauf, révoltée de voir à quel point le vieux fou est capable de mettre ses étudiants en danger pour soi-disant rapprocher les maisons. Foutaises !! Tu râles à voix basse alors que ton regard est attiré par un morceau de parchemin coincé dans un des pianos de la pièce.

EDIT : Tu es sur tes gardes alors que tu attrapes le morceau de parchemin. Mais encore une fois ce n’est qu’une pâle copie.

La salle de musique retrouvait un peu de sa quiétude alors que Ava semblait entendre de nouveau. Un soulagement pour la rouquine qui joignait les notes trouvées à la partition sur le pupitre du professeur. Des félicitations silencieuses de la part de ses coéquipiers, offrant un sourire timide avant de repartir à la recherche des croches manquantes. Quel sort allait-elle subir après avoir vu ses camarades se faire agresser par des instruments ? Un brin anxieuse la blairelle qui n'avait pas une once de témérité. Du genre prudente et délicate, elle se plongeait seulement dans les aventures qu'elle lisait dans les livres usés de la bibliothèque. D'une nature à avoir les pieds sur terre, amante de la routine sécurisante. Tout le contraire de l'aiglonne qui ne semblait avoir peur de rien, belle brune qu'elle zieuta du regard. Elle était tout ce qu'elle aurait aimé être. Belle, intelligente et courageuse. Elle frotta nerveusement ses bras, se sentant inutile avant d'aller à son tour examiner des étagères. De nouveau un sursaut de la part de la rouquine avait avoir vu le Serpentard se débattre contre les cordes de la harpe furieuse qui tentait de l'étrangler. Susan se joignit alors à la Serdaigle avec sa baguette pour frapper d'un sortilège l'instrument, le cœur battant en observant Drystan reprendre sa respiration. Elle s'approcha alors de lui, timidement pour regarder les marques sur sa gorge. Malheureusement elle n'avait pas de limoselle sous la main pour soigner sa blessure. Elle fouilla dans son sac en bandoulière et lui tendit une petite bouteille d'eau. « Tiens ... » Elle se recula aussitôt et retourna vers l'étagère où elle avait aperçu un tas de partitions abandonnées.

Edit: Le piano a proximité se réveilla juste avant qu'elle n'attrape l'une des partitions. Projetant la sorcière violemment contre le mur où elle se retrouva prisonnière de l'instrument après avoir poussé une plainte de douleur après que sa tête ait frappée la pierre. Elle avait du mal à respirer, le ventre comprimé par la puissance de son geôlier musical. 

Remis de tes émotions, tu te redresses sur tes jambes, masse ton cou afin de faire disparaître cette sensation déplaisante. Remarque que la timide Susan s'est approchée de toi. Tu as à peine le temps de la remercier de son aide qu'elle te tend une petite bouteille d'eau tirée de son sac en bandoulière, recules aussitôt pour te diriger vers une étagère. Geste qui te rend pensif. Votre sac devait contenir exactement les mêmes objets et pourtant, elle n'avait pas hésité un seul instant. Mais alors que tu t'apprêtes à lui rendre, tu la vois se faire projeter en arrière. Sa tête frappant violemment contre le mur de pierre. Sans attendre, tu lances un sortilège d'expulsion en direction du piano. T'approches de la poufsouffle afin de vérifier qu'elle n'était pas trop sonnée. "Ca va ?" demandes-tu les sourcils froncés, lui tendant sa petite bouteille d'eau au même moment. "Tu devrais la garder, tu en risques d'en avoir besoin si cela continue..."

À ton tour, tu t'éloignes afin d'examiner une autre étagère. Jette un oeil vers l'aiglonne afin de t'assurer qu'elle allait bien. Une distraction qui aurait pu te coûte cher.

Edit :  Si tu n'avais pas aperçu du coin de l'oeil, une harpe s'avancer rapidement vers toi. Cordes libres et dansantes qui tentaient de se glisser autour de ton cou afin de t'étrangler. Exaspéré, tu fais une nouvelle fois exploser cet engin de malheur.

Vous êtes sur le front de guerre, tous les quatre déterminé à trouver ces fichus morceaux de parchemin qui constituent la partition. Vous en avez déjà deux et tu comptes bien ne pas t’arrêter en si bon chemin. Seulement, les instruments de musique sont habités d’une étincelle vengeresse et sont prêts à tout pour défendre leurs intérêts. Après l’agression de la harpe et des tombales, voilà que le piano s’éveille également. Susan est violemment projetée contre le mur et le bruit te fait tourner la tête dans sa direction. Immédiatement, tu accours à ses côtés, accompagnée du serpent qui dans sa délicatesse s’inquiète aussi bien pour l’une que pour l’autre. Tu aides à Susan à se relever et ne la lâche pas tant que tu n’es pas certaine que tout va bien pour elle. Susie, tu devrais t’asseoir quelques minutes. Prends le temps qu’il te faut, on s’occupe de tout. Sourire encourageant alors que dans tes prunelles brillent une lueur inquiète. Mais tu n’as pas le temps de t’en faire plus que le serpent est de nouveau la proie de la harpe teigneuse. Heureusement, celle-ci n’a pas le temps de l’étrangler que Drystan la fait exploser immédiatement. Tu râles. Non mais bordel ! Sont complètement barrés dans cette école ! D’un pas décidé, tu rejoins Drystan et décides de jeter un nouveau bombarda à la harpe, espérant que cette teigne se terre finalement dans son coin. Prudence est mère de sureté. Je sais pas ce que tu lui as fait à cette harpe mais elle a visiblement un faible pour toi. Tu tentes d’apporter une touche d’humour à cette épreuve complètement dangereuse et ton regard cille sur de nouveau sur Susan. Besoin de t’assurer qu’elle se porte bien.

Ton regard est attiré par un tas de parchemins qui se trouvent en hauteur et sans plus de cérémonie, tu attrapes un des tabourets de la salle pour venir analyser ces papiers. Qui sait peut-être que tu trouveras un des morceaux de parchemins.

EDIT : C’est sans compter de nouveaux acteurs dans cette mascarade qui ne fait que trop durer. Des cymbales mécontentes viennent retentir contre sa tête, le bruit résonnant dans tout ton crâne alors que assommée, tu tombes en arrière et te ramasses par terre. Les yeux dans le vague.