Souffle saccadé tandis que le charmant serpent venait la délivrer de l'emprise du piano. Instinctivement, elle toucha sa tête pour s'assurer qu'elle ne saignait pas, légèrement sonnée tandis qu'elle se noyait dans les yeux du reptile. Elle hocha doucement la tête pour lui signaler qu'elle allait bien, récupérant la petite bouteille d'eau avec un léger sourire. Avalon se joignit au brun pour l'aider à se remettre sur pied, reconnaissante alors qu'elle buvait une petite gorgée, le cœur encore battant. « Merci ... » A peine le temps de remercier ses camarades que la harpe revenait dans la danse pour s'attaquer une nouvelle fois au Serpentard. Susan poussa un soupire, exaspérée alors que le vert et la bleu s'alliait une nouvelle fois pour calmer l'instrument. Je sais pas ce que tu lui as fait à cette harpe mais elle a visiblement un faible pour toi. La rouquine laissa apparaître un fin de sourire amusé, rangeant la bouteille dans son sac pour se remettre à la recherche des partitions. Elle aurait aimé pouvoir souffler un peu, mais alors qu'elle allait fouiller une nouvelle malle, Avalon chuta d'un tabouret après avoir été frappée par des cymbales. La roussa abandonna sa recherche pour se jeter au-dessus du corps de la brune, effrayée. « Ava ? » La Serdaigle était assommée, le regard dans le flou alors qu'elle pointait sa baguette sur la poitrine de la belle, se concentrant pour lui souffler un sortilège. « Revigor ... » un filet argenté bava du bout de bois magique pour redonner une dose d'énergie à la brune, l'aidant ensuite à s'asseoir sur le tabouret.

EDIT: A peine l'enchantement craché que les clarinettes s'animèrent de nouveau en direction de la rousse pour la frapper au niveau des jambes. Perdant l'équilibre en se protégeant ensuite le visage. La baguette encore dans la main, elle jeta un sortilège d'entrave aux instruments qui se mirent à ralentir, presque figés dans les airs. D'un geste du poignet, énervée, les clarinettes s'envolèrent se fracasser contre la pierre alors qu'elle se relevait, le visage voilé par l'agacement.  

Tu hausses un sourcil face à la réaction de l'aiglonne qui te rejoint, décidée à s'assurer que cette harpe reste loin de ta personne en lui lançant à son tour un sortilège d'explosion. Tente de détendre l'atmosphère avec sa touche d'humour, de légèreté. "Elle doit se languir de mon délicat doigté", révèles-tu d'un  ton pince-sans-rire.

Décidé à ne pas trop t'éloigner de tes camarades, tu passes machinalement une main dans tes cheveux, remarquant à quelques pas de là, une boîte de rangement à partitions. Tu la soulèves afin de la déposer sur l'une des chaises qui se trouvent près de toi afin d'y jeter un œil. Mais ton geste est suspendu alors que tu entends le bruit d'une chute derrière toi. Retiens un soupir d'agacement. Rejoins la douce poufsouffle près de la serdaigle encore un peu sonnée. Nul doute que les instruments allaient passer un mauvais moment après cela. "Eagles ?" Attends patiemment qu'elle prononce un mot, un nom... Mais une nouvelle fois, le sort s'acharne sur la blairelle, avec les clarinettes qui viennent la frapper au niveau des jambes. Ta réaction est trop lente et tu ne peux l'empêcher de perdre l'équilibre. Lui demande si elle va bien alors que tu peux lire l'agacement sur son visage. Il est plus que temps que tout ceci se termine. D'un pas décidé, tu récupères cette boîte et viens te poser près d'elles. "Prenez le temps nécessaire et on..."

Edit : Mais alors que tu soulèves négligemment les partitions, tes prunelles de glace sont attirées vers un morceau de parchemin à l'encre mordorée. La saisis pour la détailler. Nul doute qu'il s'agissait de la suite de la partition initiale. Mais afin d'en avoir le cœur net, tu retournes vers le pupitre, compares les morceaux trouvés. Sourire qui prend naissance sur tes lippes. "Il nous reste un dernier morceau à trouver...

Tu es encore assommée par le coup porté par les cymbales. Tu as le regard dans le vide, les idées totalement assombries. Tu ne comprends pas ce qu’il se passe autour de toi, ne sait plus ce qu’il se passe. C’est Susan qui te ramène à la réalité et doucement, tu refais surface, tu entends les voix lointaines de tes coéquipiers. C’est celle que Drystan qui résonne le plus et tu fronces les sourcils alors que d’un regard encore assez perdu, tu remercies la blairelle qui te fait installer sur le tabouret duquel tu es tombé. Ca va, ça va… grognes-tu. Tes coéquipiers s’éparpillent désormais et tu les suis du regard alors que tu te masses les tempes. Susan succombe une nouvelle fois aux attaques des instruments et tu te lèves subitement avant de te rasseoir aussitôt. La tête tourne, tu es prise de vertiges. Tu fermes les yeux quelques secondes, peut-être même une minute ou deux. Soupir. Il est grand temps que tout cela termine alors que tu mesures encore ton agacement. Mais la bonne nouvelle est que le serpent a trouvé une nouvelle partition. Il n’en manque plus qu’une. La fin est proche. Sourire pour le serpent. Quand tu sens que tu es de nouveau aplomb pour te remettre à la fouille, tu te relèves et te diriges vers un endroit de la pièce que vous n’avez pas encore examiné.

EDIT : Mais alors que tu traverses la pièce, les clarinettes, non satisfaites de voir leurs consoeurs se faire ainsi fracasser contre le mur, viennent alors s’attaquer à toi. Elles viennent rouer de coups tes jambes et te font trébucher contre le sol. Ton menton cogne contre un coin de piano et tu grimaces de douleur. PUTAIN ! T’énerves tu alors que tu te relèves. Tu essuies le sang d’un geste rageur et lances un sort d’explosion maximale contre ces instruments de malheurs qui retombent sans vie contre le sol. Coup de pieds qui les font valser à traver la pièce.

Le concert qui était en train d'avoir lieu ne ravissait pas les oreilles de la rouquine, lassée par cette épreuve et fatiguée par les coups reçus. Cela minait son moral, observant un instant ses camarades qui avaient eux aussi — bien ramassés. Avalon de nouveau sur pieds, elle suivit ensuite du regard le serpent qui par chance, tomba sur un des morceaux manquants. Un fin de sourire pour lui alors que de l'autre côté de la pièce, la Serdaigle se battait une nouvelle fois contre ces maudites clarinettes. Une violence explosion et voila que les instruments tombaient en morceaux sur le plancher. Un regard pour la brune qui saignait, inquiète, mais la bleu et bronze ne semblait pas vouloir abandonner. Une force qu'elle lui envia et qui l'inspira aussi tandis qu'elle poussait un soupir avant de repartir chercher les dernières notes pour compléter cette maudite partition. L'air qui serait joué serait bientôt celui de la délivrance, impatiente de voir cette épreuve se terminer. Personne ne semblait emballé par ce tournoi, elle la première. Susan aurait préféré retrouver la chaleur sécurisante de son terrier, l'antre des jaunes désormais ré-ouverte mais interdite d'accès. Ce soir ils dormiraient dans les couloirs, dans un vulgaire sac de couchage et cette perspective ne l'enchantait guère.

EDIT : Elle retourna près des étagères pour voir si ses coéquipiers n'avaient pas manqués quelque-chose, mais alors qu'elle passait devant les trombones, ils s'animèrent une nouvelle pour venir cracher un son strident dans les oreilles de la rousse qui sursauta en protégeant son audition. C'était extrêmement douloureux, désorientée elle perdit l'équilibre mais se rattrapa au mur avant de chuter. Elle n'entendait plus rien. Juste un sifflement lancinant. 

Resté à l'écart de tes camarades suite à ta trouvaille, tu te retrouves à slalomer entre les pupitres pour partitions, gagnant le fond de la pièce qui méritait attention. Bien décidé à finir au plus vite cette épreuve qui finirait par avoir votre peau. Pourtant, c'est avec une motivation des plus basses que tu feuillettes un manuel qui traînait sur une étagère. Ta fatigue causée par l'enchaînement de nuits blanches commençait à se faire sentir et tu aurais aimé pouvoir arrêter tout ceci, un instant. Alors que tu passes tes doigts nerveusement dans tes cheveux, tu peux constater -regardant par-dessus ton épaule- qu'une nouvelle fois, les instruments s'en étaient pris à l'aiglonne et la blairelle. Qu'une nouvelle fois Eagles avait réagi sous le coup de l'exaspération. Que Susan...se trouvait au sol. Trop loin. Trop tard pour agir.

Edit : Alors que tu fais un pas en arrière, tu te cognes les mollets contre la harpe qui s'était une fois de plus approchée de toi. Pas de temps pour toi de réagir qu'elle déploie ses cordes autour de ton cou, de ton poignet gauche. Resserre sa prise, te faisant perdre l'équilibre. Ton  crâne cogne contre le sol. Tu le sens cette fois, ce sang perler le long de ton cou. Et là, tu arrives à saturation. T'en as assez de cette Harpe horripilante qui revient sans cesse vers toi. De ta main libre qui tenait ferment ta baguette, tu parviens à lancer un sort d'explosion qui parvient à te libérer. Tu te redresses alors, jetant un regard mauvais en direction de l'instrument.

Tu commences à perdre patience alors que tu observes les flûtes retombées lourdement sur le sol. Grognement qui traverse tes lèvres alors que tu essuies une nouvelle fois l’entaille sanguinolente. Tu aurais presque envie de faire exploser toute cette fichue salle de musique, toute cette salle jugée inutile à tes yeux. Qui sont les pauvres tordus qui aiment passé du temps dans une salle où les instruments ont clairement leur propre volonté ? Le bruit des trombones te fit sursauter et tes yeux se posèrent instanément sur la blairelle qui semblait dès lors complètement déboussolée. Tu fais un pas vers elle, les sourcils froncés inquiète pour sa santé mais au même moment, ton regard est attiré par le serpentard qui est nouveau la proie d’une de ces harpes violentes. Ca va tous les deux ?! Vous avez besoin d’aide ? leur demandes-tu d’une voix forte dans laquelle on arrive à ressentir une inquiétude toute particulière. Pas ce genre d’inquiétude innée qu’on ressent quand on a une connexion particulière avec une personne mais cette inquiétude légitime quand on doit travailler en équipe. Parce que vous êtes pour la semaine liés comme les cinq doigts d’une main et que tu refuses tout bonnement de ne pas leur venir en aide. C’est vous ou eux. Tes doigts qui se resserrent sur ta baguette alors que tes yeux s’illuminent d’une lueur vengeresse. Les instruments veulent jouer ainsi et attaquer tes coéquipers ? Soit. Tu ne leur feras décidément aucun cadeau.

EDIT : La baguette s’élève tout d’abord vers les trombones et hargneuse, tu t’apprêtes à leur lancer un sortilège de répulsion. Afin qu’ils laissent la douce Susan tranquille. Mais au même moment, tu sens les cordes d’une harpe venir s’enrouler autour de ton cou. Elle t’étrangle et sous la surprise tu lâches ta baguette. Tu étouffes et tombes à genou sur le sol. Une de tes mains vient se placer autour de ton cou tandis que l’autre tatonne à récupérer le morceau de bois tombé. Le souffle se fait court, la vision trouble mais tu arrives à récupérer ta baguette. Re.. Repulso ! La harpe te lâche et tu inspires, expires douloureusement.

Géhenne inlassable qui venait la frapper sans remords, les iris fatiguées. Les bleus venaient profaner sa peau diaphane, caressant avec douleur ses bras meurtris par les coups. Son visage d'ordinaire si doux était hanté par une expression de consternation. Un opéra térébrant se jouait dans la salle musique, partageant sans pudeur sa lassitude avec ses camarades. Elle retrouvait doucement son audition après le chant sadique des trombones, étirant ses lippes dans un sourire un brin forcé pour l'aiglonne qui s'inquiétait pour ses coéquipiers. Susan n'était clairement pas taillée pour ce genre d'épreuves, certainement trop fragile pour ce tournoi. Elle puisait sa force et son courage chez l'aiglonne et le serpent, serrant entre ses doigts sa baguette tout en restant sur ses gardes. Chaque instruments, chaque objets étaient de potentiels prédateurs et elle appréhendait déjà le prochain coup. Drystan et Avalon luttèrent de nouveau contre la maudite harpe alors que la rousse pontait le bout de bois magique vers l'instrument à cordes pour tenter d'aider ses camarades. Mais ils n'avaient clairement pas besoin d'elle, poussant un soupire alors qu'elle se reculait en regardant à droite et à gauche pour surveiller ses arrières. Son cœur battait un peu trop fort et elle n'était pas certaine d'apprécier ces tambours chagrinants.

EDIT: En se reculant, elle ne remarqua pas de suite le tapis se réveiller sous ses pieds, se retrouvant bien trop vite sur le ventre et enroulée de force dans les mailles de cette maudite carpette. L'étreinte poussiéreuse du tapis lui arracha un éternuement, par chance sa baguette était restée dans sa main. « Lashlabask ! » Le sortilège de répulsion frappa le tissu et celui-ci s'envola jusqu'au plafond avant de retomber lourdement dans un coin de la salle. Pleine de particules de poussières, elle se releva en essuyant rapidement ses habits, plus que fatiguée par cette épreuve.

Tu étais à peine remis sur tes pieds que déjà ton attention se porte derrière toi. Que l'aiglonne est à présent victime du même tourment que fut le tien il y a encore quelques minutes. À ton tour, tu pointes ta baguette vers cette harpe. Grommelle ton sort d'expulsion au même instant que Eagles lançait le sien. Si habituellement, tu avais le don de cacher tes sentiments, ici, tu ne pouvais plus les cacher. L'irritation se lisait sans peine sur ton visage de marbre. Au même titre que tes partenaires. T'essaies de cacher cette inquiétude qui fleurit au creux de ton palpitant alors que tu observes la serdaigle respirer avec difficulté. Amorce quelques pas en sa direction lorsque tu remarques la douce blairelle aux prises avec le tapis qui reposait au sol. Et tu restes quelques secondes figé de stupeur. Si les carpettes s'y mettaient à leur tour...cette épreuve tournerait au cauchemar. Tes pas te portent de nouveau vers elles. Slalome entre les pupitres et chaises qui s'alignaient devant toi.

Edit : Et tu aurais dû t'en méfier. Sur quelques-unes de ces chaises reposaient clarinettes et violon. Prêt à l'emploi. Mais qui n'avaient manifesté aucune étincelle de vie la première fois. Jusqu'à présent. Parce que tu avais frôlé, osé déplacé quelques sièges pour te faciliter le passage, voici que prenaient vie ces mêmes clarinettes. Frappant avec force contre tes mollets. Tu perds l'équilibre. Cognant douloureusement ton menton contre le parquet. Ta baguette -que tu avais retenu de justesse- encore à la main, lance le sortilège de réduction en direction de ces instruments. Grimaçant, tu te relèves. Passe ta main sur ton menton égratigné.