« Le sort ne fait pas de différence entre les gens. On est tous égaux face au hasard. »
Bordel, saloperie d’armoire à la con. Je ne sais plus ce que je dois faire pour ne pas me mettre en danger dans cette tour. Il y avait des objets partout et on devait attraper une beuglante volante. Évidemment qu’on allait se casser la figure. Quel est l’imbécile qui avait imaginé cette épreuve ? J’essaye tant bien que mal de me sortir de cette armoire et pourtant, il faut bien admettre qu’il me faut de l’aide. Je ne peux pas m’en sortir seule. Je soupire en grimaçant, ma jambe me lance, j’ai l’impression que mon cœur bat dans ma jambe, c’est dingue. J’entends alors un bruit sourd et j’aperçois Cassandre face contre le mur. Et du sang qui coule. Sérieusement ? C’était encore plus débile que moi ça ! Mais je n’ai pas envie de rigoler, surtout que la lettre vient me narguer en passant mon nez. Connerie. La verte vient alors près de moi, le menton ensanglanté en me demandant ce que j’avais fichu.
« Je jouais au Quiddich, ça se voit pas ? »
T’en a d’autres des questions comme ça ? Sérieusement. Il faut qu’elle me libère. Mais hors de question que je lui demande oralement. Heureusement, elle le fait, soulevant l’armoire. L’adrénaline aidant, je rampe par terre pour me mettre plus loin. Assise contre le mur, je regarde mon pantalon déchiré, plein de sang et du bois dans la plaie. Tout ce qu’il ne fallait pas. Tremblante, je retire la branche d’un geste sec, étouffant un cri. J’enlève mon écharpe pour faire un nœud autour de ma jambe et de la plaie. Il ne faut pas trop que ça saigne. Pour le reste, on verra plus tard.
Le gryffondor tente alors d’attraper la lettre en utilisant un sort. Mais la beuglante se fiche de lui, le frappant de plein fouet. Oups. Et là voilà qui vient vers moi ! Je saisis ma chance pour l’attraper sauf que je la loupe, l’effleurer à peine des mains. Dépitée, je reste un instant assise avant de prendre appui sur le mur pour me relever.
Emi Burton
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7830
sablier : 6
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Tu passais tes doigts à l'endroit où ta tête avait cogné contre les bouquins. Heureusement, tu ne saignais pas donc à part une belle bosse tu devrais t'en sortir sans trop de dommages. Néanmoins, cet événement n'avait fait que renforcer ta motivation pour récupérer cette fichue beuglante. Comme pour vous narguer, cette dernière passa à toute vitesse à proximité d'Eileen sans que cette dernière ne puisse l'attraper. C’était absolument rageant. De plus, cette épreuve commence à prendre une tournure déplaisante au vu de la plaie d’Eileen qui ne se refermera pas avec un simple Episkey. Il était donc plus que temps de repartir à l’assaut de cette beuglante dont l’ensorceleur ferait bien d’aller se sécher les cheveux aux micro-ondes ! Tu avais l’espoir de pouvoir sortir de là rapidement, ton ventre commençant à grogner. Et quand tu avais faim tu étais ronchon. C’était quasiment un des seuls moments où on pouvait te voir grognon et, évidement, il fallait que ça arrive maintenant.
Tu escaladais avec précaution un empilement branlant d’objets dans le but de saisir la beuglante en plein vol. Si la manière sorcière ne fonctionnait pas, on allait revenir aux bonnes vieilles tentatives à la moldue ! Souvent encore moins fructueuses, mais bon. Tu tentais de caler ton corps de manière à éviter de tomber et surveillais avec attention les mouvements anarchiques de la beuglante. Puis lorsqu’enfin elle passa à ta portée, tu tenta le tout pour le tout mais sans succès. Néanmoins, tu sentis parfaitement ton pied déraper et ton corps partir en avant sans pouvoir rien faire. La chute allait faire mal…
La chute fit mal et ce fût pire quand quelques objets te tombèrent dessus, déséquilibrés par ton propre mouvement. Une douleur t’avais saisie au bas du coccyx lorsque tu avais percuté le plancher et tu pouvais t’attendre à arborer toute une panoplie de bleus très classe. En même temps, ta tentative était désespérée, pour ne pas dire complètement stupide « -Putain, j’étais en retard à la distribution de matière grise, c’est pas possible. ». Oui sur ce coup-là, même toi tu l’admettais, tu avais été particulièrement stupide.
Vous avez enchaîné 6 malus, et oui, déjà ! en voici la conséquence : la beuglante semble vous narguer et ricaner à vos visages, elle vient soudainement au milieu de la pièce et se multiplie non seulement une fois de plus, mais trois fois. Devant vous, quatre beuglantes râleuses dont les voix commencent à vous écorcher les tympans. Il vous faudra faire attention d'attraper la bonne, heureusement, vous pouvez la distinguer car c'est celle dont les couleurs sont les plus vives. La nuit s'instable durablement il vous ne remarquez pas que le temps passe si vite qu'il est déjà minuit. Tous les bibelots se transforment soudainement en balles de toutes les couleurs et vous avez même l'impression qu'il y en a beaucoup plus. Vous avez les hanches rejointes par ces balles et vous vous dites que ça ira mieux dans cette énorme piscine à balles. Pour autant, il vous faudra éviter de passer par les fenêtres, vous faire étouffer par les balles ou encore vous faire mordre par deux des beuglantes devenues légèrement caractérielles et agressives.
Paul ne réussit pas mieux que vous tous et tout ceci commence à t’exaspérer au plus haut point. et encore plus lorsque d’un seul coup tous les objets se transformaient en boule pour vous donner une piscine à boule jusqu’à la taille. et que la beuglante se dédoubla encore et encore. Non ? Et si. Tu poussas à long soupire. Vous vous retrouvez déjà tous plus ou moins amocher et la partie n’était pas terminé. La nuit était tombé depuis pas mal de temps et commençait à t’impatienter. Les cries des beuglantes de faisaient grincer des dents, serrant des poings à en laisser la trace de tes ongles dans ta chair. Vous pouvez reconnaitre la véritable beuglante de par ses couleurs vifs et claires mais dans la précipitation vous risquiez de vous trembler d’enveloppe. Deux des beuglantes étaient devenue pus agressive, volant autour de vous pour vous déconcentrer. L’une d’elle moqua même de te mordre. Tu essayas de courir dans la piscine à boule pour te rapprocher de la véritable enveloppe, repoussant les autres de tes mains. C'est risqué mais tu grimpes sur les deux premiers barreau de la fenêtre avant de décider de te jeter sur la beuglante. Tu l'attrapes du bout des doigts et tu chutes dans la piscine à boule qui amorce ta chute, t'empêchant de te faire mal.Tout ton corps se retrouve en dessous des balles et d'un seul coup tu lèves la mains. La main de la victoire tenant la beuglante fermement dans celle-ci. Tu l'avais. Enfin. Vous aviez réussis. Ou plutôt tu avez réussis.
L'objet est désormais entre vos mains et alors que vous êtes transpirants, essoufflés et peut-être même épuisés de tout ce qu'il a fallu faire afin de le découvrir et l'attraper, voici qu'il disparaît d'entre vos mains ! Ne vous inquiétez pas, il réapparaît aussitôt d'un subtile sort de Métamorphose préparé par soin par Minerva Mcgonagall elle-même, en un léger parchemin virevoltant dans les airs, doucement, jusque dans votre main. Dans de jolies lettres manuscrites et d'une aura légèrement dorée et scintillante, voici le mot qui vous est donné de lire :
Félicitations, vous avez remporté la première épreuve ! Veuillez dès à présent tous les quatre toucher ce parchemin.
Alors que votre personnage avance sa main, peut-être est-il inquiet, peut-être est-il enfin soulagé. Au moment où chaque personne de l'équipe pose son toucher sur le message, celui-ci se transforme alors en portoloin. Vous voici de retour dans le parc de Poudlard. Reposez-vous bien jusqu'à la prochaine épreuve.
Ϟ Vous pouvez décider de conclure l'épreuve par une dernière réponse tout comme ne pas le faire.
Soudainement le niveau sonore augmenta tandis que vous vous retrouviez enfouis dans une piscine à balles. De mieux en mieux ! Maintenant ces connes là étaient quatre ! Rah mais c'est pas vrai ! Tu retins un cri de rage, tes tympans désormais mis au supplice. Enfin, encore plus que précédemment. Enfin le bon côté de cette nouvelle piscine de boules c’est que vous aviez moins de risques de vous faire mal… A moins de passer par la fenêtre. Ce que Cassandre semblait sur le point de faire. Tu te redressais pour l’arrêter avant de comprendre en la voyant sauter et… Attraper la beuglante. Bon sang enfin ! Cependant cette dernière s’évapora rapidement tout comme ses congénères et tu soufflais de soulagement. Un peu plus et tu perdais tes tympans tu en étais sûr ! Tu adressais un immense sourire à la Serpentard « -Bon sang merci, j’y croyais plus ! Je te ferais bien un câlin pour te remercier mais j’ai trop peur de me prendre une beigne. ». Un grand sourire joyeux et légèrement stupide se peignit sur tes lèvres tandis que tu rejoignais la jeune fille, observant d’un œil le parchemin flottant lentement dans les airs jusqu’à vous. Quelques instants plus tard, les mots s’imprimaient dans ton esprit tandis que tu touchais le parchemin, attendant les autres « -J’espère au moins qu’on rentre, j’commence à avoir faim. ». Enfin, maintenant que la première épreuve était terminée, tu te sentais déjà mieux, ton côté grognon causé par ton ventre vide étant largement surpassé par la joie d’avoir fini. N’empêche qu’à cet instant tu aurais donné beaucoup pour un feu de cheminée et une des pâtisseries de Maeve !
C'était trop long, donc j'ai mis là ce qui était en trop du début ! :
Pour être tout à fait honnête, je n'avais pas du tout retenu la tour d'astronomie comme une bonne réponse. J'y avais pensé bien sûr, une idée perdue au milieu d'autres et absolument pas retenue au profit de choses un peu plus alambiquées. L'aventure, oui, les énigmes, c'est déjà moins ça. Heureusement, mon équipe semble plutôt bien équilibrée et nous avons pu deviner où nous rendre. La tour d'Astronomie, c'est que ça fait un sacré morceau de chemin, surtout après le repas. Était-ce une si bonne idée de nous arrêter avant de reprendre l'énigme ? Cette pause nous a certainement permis d'y voir plus claire, mais c'est la tour qui n'est pas très lumineuse à cette heure de la journée. Il faudra faire attention, car de nombreux objets jonchent le sol et les murs !
Un objet, c'est ce qui nous agresse d'entrée de jeu. Vraiment ? Une beuglante nous hurle de l'attraper, et je suppose que c'est le principe de l'épreuve (car sinon je n'aurais pas tenter de me rapprocher de cette horreur, plutôt de m'éloigner). Avec un grand soupire, peut-être pour chasser l'apathie que cette montée d'escalier a provoquer en moi, j'étire mes bras et mes jambes rapidement. Enfin de l'action ! Enfin, c'est ce que je croyais. Un pas, deux pas, un bond et je me prend le pied dans une corde qui traine là - pourquoi elle traine là d'ailleurs ? C'est peut-être le karma. J'ai réussit la course, j'ai ma victoire de la journée, maintenant je passe la main ? En tout cas, le pieds coincé par surprise, je me précipite brutalement vers le sol dire bonjour aux milles choses qui trainent là. Je ne sais pas ce qui réceptionne ma tête, mais j'ai à peine le temps de sentir la douleur poindre que le monde est déjà noir.
Je rouvre les yeux sur un univers … coloré. C'est le seul mot qui me vient. Tout n'est que couleurs vives et encombrantes, m'emprisonnant entre elles. Je tente de lever un bras, plissant les yeux, et les couleurs se mouvent avec difficulté. J'ai de l'air, un peu d'espace, mais les balles qui s'écrasent contre mon visage et mon corps me font légèrement paniquer, comme si elles essayaient de me noyer. Noyer dans des balles ? C'est surréaliste. Heureusement, je finis par m'extirper de mon cercueil colorés pour voir Cassandre faire un magnifique saut pour attraper la beuglante… qui n'est plus seule. « qu'est-ce que j'ai manqué ? ». Beaucoup de choses peut-être, vu l'état de la pièce. Je me rapproche en tout cas rapidement des autres, une main sur ma tête qui semble gronder sourdement. Le papier nous enjoint à le tenir. Que nous réserve-t-il ? Pas méfiante pour un sous, j'y pose un doigt. Aussitôt, le parc de Poudlard se forme sous nos yeux. Nous avons finis ! « Je pense qu'on va pouvoir s'installer pour la nuit oui ! Mais en attendant, direction les cuisines ! Vu l'heure, ils ne doivent pas encore servir pendant longtemps les paniers repas, et je ne donnerais pas un bout de ma part à quelqu'un ! ». L'entrain retrouver, malgré la lourdeur de ma tête, je m'avance sur le terrain de quidditch en faisant signe aux autres de venir. Cela terminer, reste un objectif : derider les deux râleuses !
« Le sort ne fait pas de différence entre les gens. On est tous égaux face au hasard. »
Il était vraiment temps que ça se termine. Tu n’en pouvais plus, Eileen. La douleur était lancinante, remontant parfois jusqu’en haut de ta jambe. Mais quelle idée aussi de grimper sur cette armoire ! Jamais tu n’avoueras que tu as fait cette bêtise. Néanmoins, tu le payes maintenant. Ton écharpe se colore de sang, et le bleu se fonce tout doucement. Et pourtant, tu serres les dents, courageuse que tu es. Une battante, même ! Tu te relèves en t’appuyant sur le mur. C’est difficile mais tu y arrives. Tu regardes Paul tenter d’attraper cette fichue beuglante mais sans succès. Alors, pour la première fois de la soirée, tu désespères. Tu ressens cette solitude pesante alors que tu n’es pas seule dans cette histoire.
Et puis soudain, la beuglante s’arrêter au milieu de la pièce. C’est si silencieux que tu doutes presque que cette lettre était une beuglante. Et alors que tu pensais en avoir fini avec elle, il y en a trois autres qui arrivent ! Elle se dédouble, la vile ! Tu as envie de l’insulter, de la prendre et de la déchirer. Elle ne mérite que ça, de toute façon. Mais ce n’est pas la première surprise. La pièce s’assombrit, et tu remarques qu’il fait noir. Comment avais-tu pu louper cette information ? Pas le temps de répondre à cette question que la pièce se remplit de petites balles. Une piscine de balles. Tu savais ce que c’était pour avoir déjà joué dedans quand tu étais plus petite. Et pourtant, celle-ci semble différente : elle t’entraine vers la fenêtre, Eileen ! Tu n’as que quelques secondes pour t’accrocher à quelque chose. Une seule jambe passe par la fenêtre et pourtant tu trembles quand tu te jettes sur le côté. Tu ne vois même pas l’essai de Cassandre. Juste la victoire. Enfin tu allais pouvoir retrouver la terre ferme !
Tu souffles longuement pour tenter de te remettre de tes émotions. Alienor se réveille à ce moment-là et tu observes la lettre s’évanouir. Remplacée par un parchemin, tu t’avances en claudiquant vers les autres. Inquiète, tu touches le parchemin du bout des doigts. Et celui-ci vous ramène dans le parc. Vous avez réussi, mais tu as envie de pleurer. Tu as mal, tu saignes et tu as faim. Willow, elle saurait quoi faire, elle.