équipe 3 ϟ seconde épreuve

veritaserum wizards mb

theme song ~

Un nouvel échec. Encore un. Tes nerfs sont écorchés à vif, ta patience mise à mal. Dans une pulsion rageuse ton bras se dresse, prête à envoyer ce maudit bout de bois à l'autre bout de la pièce, peut-être même le briser. Cependant, ta raison t'en empêche. Tu devais persévérer, admettre qu'une énigme puisse te résister. Cela n'était guère en tes habitudes, mais cela mettait à l'épreuve ta détermination, tes ressources ainsi que ta force face à l'adversité. Et le but de ce tournoi était justement de vous mettre à l'épreuve. Prise de conscience bienfaitrice, tu inspires, profondément, clos tes opalines, te recentres sur ce qui est essentiel : ton sang-froid face à ce casse-tête qui veut écorcher ton contrôle de toi-même. Vue nouvelle sur cet amas de bois, nouvelles idées qui fusent en ton esprit et que tu ne tardes pas à réaliser. Tu viendrais à bout de cette chose, t'avais pas le choix. Edit : Et cette fois-ci, regard à peine posé sur cette figure, confiance que tu as en ton instinct, les faces se mouvent dans une valse endiablé, jusqu'à ce qu'enfin, la solution te soit trouvé. Sourire victorieux qui étire tes lèvres, déposant l'engin infernal sur son socle originel. Next please !

Emplie d'une rage de vaincre nouvelle, satisfaction emplissant ton être, tu vas récupérer sans plus de manière ce sac de toile te narguant depuis bien trop longtemps selon toi. Geste vif, prise ferme, tes talons pivotent afin de gagner cette sortie qui t'est désormais indiqué. Rejoignant, non sans une certaine surprise, tes coéquipiers. Sourcil arqué, regard interrogateur que tu adresses à @Seamus Finnigan, t'interrogeant sur le moment où t'étais censé en chier. « C'était d'une simplicité déconcertante. Va falloir que tu m'expliques à quel moment on devait galérer comme des chiens, Seamus.» Arrogance sous-jacente, difficulté face au casse-tête que tu tais. Plutôt décontenancé par la rapidité de ton épreuve, tu vas regagner ta place précédente, patientant de savoir qui serait le prochain à franchir cette porte énigmatique.

Le membre 'Willow Hohenheim' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Casse tête' :
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Couché sur le sol, il reprenait sa respiration, les yeux fermés et épuisé. Tout son corps se transformait en une blessure géante, ressentant des plaintes douloureuses dans tous ses muscles. Un lion blessé et trempé que ce tournoi prenait un malin plaisir à torturer. Il ne remarqua même pas le départ de Willow alors qu'il se redressait difficilement. Putain d'ascenseur émotionnel après avoir réalisé qu'il avait ramené deux sacs et non deux aiglonnes. La conscience soulagée alors qu'il se relevait difficilement, grimaçant un peu en dégainant sa baguette pour l'utiliser comme sèche-cheveux magique sur ses frusques gorgées d'eau. Un peu de chaleur, plutôt agréable alors qu'il utilisait le reflet du carreau pour se recoiffer rapidement. Des traits déformés par la fatigue, borgne d'un œil à cause de son arcade défoncée qui prenait une drôle de teinte selon le sorcier. Peut-être devrait-il songer à se rendre à l'infirmerie en fin de journée pour ne pas risquer l'infection ou toutes autres complications. Il espérait secrètement avoir fait son quota d'épreuves pour la journée, pas vraiment pressé de regoûter à d'autres calamités. Seamus attrapa ensuite sa bouteille d'eau pour se désaltérer avant de retourner s'asseoir sur le canapé à côté de Ruben, Daphne non loin des deux sportifs. Pour une fois, il n'avait pas spécialement envie de parler ou de rigoler, profitant de ce moment de répit pour se reposer, les yeux fermés. Une pensée pour sa meute de lion, pour Caelius, Ava et tous ses amis qui galéraient comme lui aujourd'hui. Un fin de sourire amusé en s'imaginait Neville devoir se hisser au bout d'une corde, le Londubat n'étant pas le plus sportif du gryffy squad. Mais il avait confiance en lui, il réussirait.

La porte s'ouvrit de nouveau sur la Serdaigle qui revenait bien trop vite au goût de l'Irlandais. L'espace d'une seconde, il se demanda même si elle ne revenait pas les mains vides après avoir déclaré forfait. Mais non, c'était bien un des précieux sacs qu'elle tenait en main, celui-ci allant rejoindre les deux précédemment gagnés par le félin. « C'était d'une simplicité déconcertante. Va falloir que tu m'expliques à quel moment on devait galérer comme des chiens, Seamus.» Le gryffon répondit d'un haussement de sourcil — le seul fonctionnel — en se grattant la barbe, blasé. Elle n'était même pas décoiffée l'aiglonne, comme-ci elle s'était absenté juste un moment pour aller pisser. « Tu te fous de ma gueule ? On a pas eu la même alors ... » Les bras croisés contre son torse, il réalisait plutôt rapidement que les épreuves étaient différentes par maisons. « J'ai failli mourir étouffé dans un filet du diable qui a fini par m'expulser un étage plus bas comme une merde d'hippogriffe ! Escalader un putain de mur à la corde, traverser en rampant un mini tunnel ... Ensuite suis tombé dans une cuve d'eau glacée où y'avait quatre personnes à sauver dont toi et il fallait choisir ... J'ai crû devenir tarer. » Seamus expliqua rapidement à son groupe la dernière épreuve des rouges. Cette cuve glacée, les quatre corps dont celui de Padma et Willow qu'il avait dû traîner sur son dos tout en évitant de se noyer. Un regard vers les deux sacs qu'il avait ramenés, expliquant l'illusion du sort de métamorphose. Non vraiment il en avait chié et l'arrogance de @Willow Hohenheim le piqua un peu au vif alors qu'il soupirait, dévisageant la jeune femme en attendant de voir de qui Daphne ou Ruben le feu follet choisirait.

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violin song

Appréhension quant à revenir si rapidement, à la vu du temps qui avait été nécessaire au lion pour sa tâche, tu soupçonnes qu'un coup bas du destin ne s'abatte sur ta personne. C'était trop facile, trop simple. Et si le tournoi n'avait commencé depuis longtemps, tu avais cependant pu comprendre qu'il n'était pas fait pour vous ménagez. Paranoïa prenante, tu te demandes même si tout cela n'est pas illusoire, si tu ne vas pas déchanter dans les instants suivants face à une nouvelle péripétie à affronter. Esprit humain ne savant savourer le plaisir d'un défis si aisé. Cependant, lorsque @Seamus Finnigan prend la parole afin de clarifier les choses, arrogance se dissipant à ses propos, tu daignes croire que cela est belle est bien la fin de ton épreuve. Corps qui s'affaisse dans ce canapé salvateur, t'écoutes avec curiosité ce que ton coéquipier a à dire.

Plus il parle, plus tu déchantes. Sa tâche n'avait guère été aisé, et en comparaison à ce qu'il avait eut à affronter, tu pouvais t'en estimer chanceuse, de ce défis simpliste qui avait été tiens. Un filet du diable ? Cela n'était guère dangereux comme bestiole, bien que cela invite à la panique, là se trouvant tout le piège lorsqu'on savait qu'il était nécessaire de se détendre pour s'en échapper, si l'on ne voulait avoir recours à la magie. La suite te parais d'avantage faire appel à quelques attraits physique qu'a une réelle réflexion mentale. Enfin ça, c'est jusqu'à ce que le rouge et or évoque cette cuve. Une cuve emprisonnant le corps de quatre individus ? Dont le tiens ? Ça te fais plisser les yeux, pas vraiment ravis d'apprendre qu'une fausse imitation de toi prenait part à ce stratagème que tu jugeais de sordide. T'imaginant dans l'incapacité de faire pareil choix, tu n'imagines qu'à demi-mot la déchirure que cela dut causer à l'irlandais, le propre des gryffondors étant ce désir ardent de sauver quiconque en manifestait le besoin. « Y a un sale favoritisme entre maisons faut croire.» Concèdes-tu finalement, dubitative. Pourquoi cela d'ailleurs ? Le tournoi n'était-il pas censé vous rapprocher les uns des autres ? Comment cela pouvait se faire si vous étiez juger de façon inégale sur vos aptitudes. Une part de ton égo était d'ailleurs heurté par ce manque d'équité, pourquoi ne pas vous pousser à vous surpasser, vous, les aigles, sous prétextes que vous étiez les intellectuels ? Pourquoi ne pas mettre à mal vos valeurs, évaluer l’ampleur de vos convictions ? Tu ne te plaignais guère de n'avoir eu une épreuve aussi ardue que celle du brun, mais cette inégalité, quelque part, t'indignais.

« On avait à choisir entre un puzzle d'une constellation, grandeur nature, ou un casse-tête des plus anciens. Il nous fallait résoudre l'un ou l'autre pour récupérer le sac.» Rapide coup d’œil que tu jettes d'ailleurs à ce dernier, réflexe dépourvu de sens. Enfin, face à cette différence entre vos épreuves, tu t'interroges sur ce que pourra être celle de Daphné, ou encore de Ruben. Souffriraient-ils comme Seamus, ou bien auront-ils d'avantage de chance, comme toi ? Seul le temps vous le dirait. Le temps présent vous indiquant d'ailleurs qui sera le prochain à aller se jeter dans la gueule du loup. « Va vraiment falloir faire quelque chose pour ton arcade.» Adresses-tu finalement au lion, constatant que l'état de cette dernière allait crescendo. Bien que, dans l'immédiat, l'esprit était à l’achèvement de cette seconde épreuve.

Epreuve Poufsouffle

Lorsque tu sors de la salle où tu viens de quitter tes compagnons, tu retrouves le feu follet qui te mène jusqu'à une autre porte derrière laquelle se trouve ton épreuve. Une fois entré, elle se referme automatiquement derrière toi et se verrouille afin qu’aucune distraction ou aide ne puisse changer son issue. Tu es livré à toi-même et, quels que soient tes prochains mouvements ou décisions, tu seras seul à en connaître la vérité.

Tu découvres alors une pièce circulaire où il règne une chaleur réconfortante contrastant avec la froide nuit que tu viens de passer. Une multitude de globes de verre de toutes tailles et d'opacité différentes y sont disséminés. Si certains reposent sur un socle fait de bois, d'autres flottent paisiblement au-dessus de toi. Peu à peu, ceux-ci s'illuminent, s'animent les uns après les autres sur ton passage. Intrigué, ta main se porte sur la sphère la plus proche où une scène familière se déroule à travers la brume.

Tu découvres qu'il s'agit de ta toute première rentrée à Poudlard. Ta première fois dans le Poudlard Express, la traversée du lac dans les barques. Tu vois ces personnes qui se trouvaient à tes côtés, qui sont peut-être devenus tes amis, tes ennemis au fil du temps. Tu y vois l'émotion fleurir sur ton visage alors que le Choixpeau se pose sur ta tête. Dans un soupir de nostalgie, tu re-déposes l'objet que tu tiens et en prends une seconde, ne pouvant résister à cette curiosité naissante. Cette fois, c'est ton premier cours de vol. Tu te vois craintif/ excité par l'idée de pouvoir voler.. Ton premier Halloween, tes premiers examens.. Tu te rappelles encore de la peur qui te tordait les tripes de ne pas les réussir..

Au fur et à mesure que ces orbes dévoilent leur contenu, c'est toute ta vie à Poudlard qui défile. Tes joies, tes peines, tes bêtises, toutes les amitiés que tu as liées ou encore tes premiers amours.. L'une d'entre elles te montre même le souvenir d'un après-midi tout récent à partager un bon moment dans la neige avec ta meilleure-amie. Jusqu'à ce que celle que tu tiens entre tes mains te montre ton équipe d'apparence détendue, plaisantant les uns avec les autres. Si ton cœur se serre face à cette complicité qu'ils partagent sans toi, celui-ci saigne plus encore lorsque tu remarques qu'ils profitent de ton absence pour se partager avec avidité une poule d'Hagrid. Tu te souviens très bien du moment où ils ont eu cette opportunité courte d'être à trois, sans toi et tu les vois se dépêcher en fixant l'endroit où tu les as temporairement quitté, tu les entends s'inciter à manger plus rapidement avant que tu ne reviennes.

Apparaît à présent une porte dans ton champ de vision. Tu l'entends clairement se déverrouiller et la vois s'entrouvrir. Le malaise te gagne alors que tu t'en approches.

Les paroles de la vipère lui restaient en tête depuis que Seamus s'en était allé et Ruben ne cessait de tourner en rond dans cette pièce au confort apprécié pour leurs corps fatigués. Conscient que le lion était depuis un bon moment enfermé derrière cette porte, le jaune n'arrivait pas à trouver la paix ni à se concentrer sur quoi que ce soit. Bien trop soucieux du bien de son irish boy, il arpentait la pièce avant de s'asseoir, se relever puis retourner vers la fenêtre. Et ce fut ainsi de suite jusqu'à que le batteur fit son entrée fracassante, étalé au sol. Sourcils froncés, il s'approcha du lion et l'aida à se lever de sa poigne lorsqu'il en eut la volonté et l'écouta attentivement avant de voir Willow s'en aller à son tour. Lorsqu'elle revint à peine quelques minutes plus tard, il eut ce léger sursaut le faisant sortir de ses pensées. Comment pouvait-elle être revenue aussi rapidement ?

Dans ses pensées, la logique de Daphne, l'avertissement de Seamus et le retour si rapide de la bleue. Une appréhension venait lui courir le long des veines, il écouta ses coéquipiers détailler leur aventure dans un silence inhabituel. Il n'était pas très certain de ce qui l'attendait dans cette autre pièce, partagé entre l'idée que ce serait terrible et celle que ce serait peut-être trop facile. Il resserrait ses bras contre son torse au moment où le feu follet vint voltiger à nouveau devant ses yeux pour lui capter l'attention, s'illuminant d'un timide jaune, l'impression d'avoir un citron dandinant devant son regard bleu. Bon.. Ruben posa Eva dans un coin du canapé avant de se lever et d'arriver près de la porte. La main sur la poignée, il leur adressa un dernier regard. Si je ne reviens pas, dites à ma femme et à mes enfants que je les aime. Un large sourire idiot lui traversant le visage, il ouvre la porte et s'engouffre alors à son tour dans son épreuve. Il perd le sourire de façade, avance de quelques pas, le palpitant anxieux.

La pièce circulaire lui rappelle automatiquement la salle commune des poufsouffles et la chaleur est appréciable, il reste pourtant aux aguets alors qu'il discerne toutes ces sphères voltigeant autour de lui dont la fumée laisse échapper à son regard diverses images. Sa main se relève pour attraper celle qui lévite doucement au dessus de lui et d'une légère pression, il l'amène jusqu'à son attention. Malgré la ressemblance avec les boules de cristal de Trewlaney, il ne s'agissait pas de prophéties mais bel et bien de souvenirs. Il s'observa lui à onze ans, assis au fond d'une barque à regarder le château d'un air émerveillé. Un sourire en coin sur les lippes qu'il partageait avec son 'lui' du passé, il relâcha le souvenir pour en parcourir des yeux un autre lui passant sur sa gauche, re-découvrant sa répartition, puis plus loin, sa rencontre avec Adelaïde. Il observe ses longues nattes encadrant son visage, son sourire enfantin rencontrant le sien alors que déjà à l'époque, un véritable coup de cœur s'était opéré. Il a cette tendresse particulière alors qu'il observe plus loin des éclats de rires partagés avec sa famille, avec sa meilleure amie. Il évite du mieux que possible ce moment entraperçu avec Eleanor pour finalement attraper une sphère illustrant le reste de son équipe. Alors que jusqu'ici un sourire avait éclairci son visage, Ruben redevient brutalement sérieux. Une expression d'incompréhension peint ses traits alors qu'il observe Daphne, Willow, Seamus déguster un poulet réchauffé au feu de bois. Il reconnaît l'endroit et l'heure, il se souvient être allé prendre sa douche à ce moment où ils n'avaient que très peu mangé. Peu de temps avant, la bleue avait même proposé de voler une poule à Hagrid. Et les voici devant son regard à manger en douce, à se dépêcher avant qu'il ne revienne. Sûrement pour en avoir plus, ne pas avoir à partager avec lui. Il tente de se convaincre que cette scène puisse être un mensonge, se rappeler qu'il est en train de s'aventurer au cours de son épreuve et pourtant il y a des scènes tellement réelles tout autour de lui, des scènes que parfois, il n'a même pas vécu ici à Poudlard ni partagé avec quiconque autre que l'autre intéressé du souvenir. De multiples questions viennent amener son esprit dans un tourment. Depuis quand avaient-ils fait alliance tous les trois ? Était-il possible qu'il ne se soit tout simplement pas aperçu qu'il était le pion de trop dans cette équipe ? Combien de faits similaires, de conversations discrètes s'étaient déroulés sans qu'il ne le sache ? Son regard troublé ne cesse d'observer la scène qui se répète au sein de cette sphère entre ses phalanges crispées, les sourcils légèrement froncés, il a perdu toute sa joie récupérée des souvenirs précédents, se figeant sur les babines carnassières et trompeuses d'un lion, le sourire arrogant et manipulateur d'une bleue et le port de tête fier de la vipère. Lorsqu'il relâche l'orbe de ses doigts, il est presque déçu qu'elle ne puisse pas s'éclater à terre et il n'a désormais plus la moindre envie de découvrir un autre souvenir. Il s'avance vers cette autre porte, les pensées dans un flou imprécis, un agacement visible dans la façon dont il accroche la poignée et traverse la sortie.

Epreuve Poufsouffle

Un sort t'indique une nouvelle fois le chemin à emprunter jusqu'à cette seconde porte qui s'ouvre sur une pièce aux murs transparents, dévoilant tes compagnons occupés à attendre ton retour. D'un signe de la main, tu les salues afin d'attirer leur regard sur toi, hélas tu n'attires aucune réaction. Tu renouvelles ton action jusqu'à comprendre qu'ils ne sont pas en mesure de te voir. Seul, toi le peux.

Tu prends alors conscience que face à toi se trouve un adorable poussin reposant sur un délicat coussin de velours lévitant doucement dans les airs. À ses côtés, une fiole remplie d'un liquide transparent portant l'étiquette de veritaserum attend également patiemment.

Lorsque tu tournes ton attention sur ta droite, tu découvres un autre pan de mur dont la transparence te permet encore une fois d'observer qui se trouve derrière sans que l'on ne te voit et tu observes alors la silhouette affligée d'Hagrid assise sur une chaise en attendant, accablé par la perte de sa poule. Les larmes roulent le long de ses joues alors que quelques sanglots incontrôlables s'échappent d'entre ses lippes.

Il est désormais de ton ressort de décider du choix que tu veux faire. Si jamais tu t'approches du poussin et désires consoler Hagrid en lui donnant, un sort d'attraction te ramènera constamment en direction du veritaserum pour t'obliger à lui dire la vérité sur ton équipe. Ton corps se trouve à mi chemin entre la porte te permettant de rejoindre ton équipe et celle te séparant du garde-chasse. Un sac marron apparaîtra au dessus de toi pour venir s'échouer dans tes bras lorsque tu traverseras n'importe quelle porte.

Si tu choisis de consoler Hagrid, le ruban autour de ton sac sera blanc et une porte se dessinera dans le mur pour ensuite te laisser l’opportunité de rejoindre tes coéquipiers à nouveau. Si tu choisis de revenir à tes coéquipiers sans toucher au poussin et en ignorant Hagrid, le ruban autour du sac sera noir et ton épreuve sera terminée dès que tu auras passé la porte.

Ϟ Il n’y a pas de mauvais choix ou de piège ; dans les deux cas, ton personnage peut réussir son épreuve et s’en aller rejoindre son équipe afin qu’un autre membre du quatuor puisse se lancer.

A toi de jouer.

Ϟ N'oublie pas que ce n'est pas ta logique à toi qu'on attend de voir durant ce tournoi mais bel et bien la façon dont ton personnage va réagir, en fonction de son tempérament, sa réflexion mais aussi de sa maison.

Ϟ Pour ton prochain post, tu as le choix entre prendre la décision de faire sortir ton personnage afin qu'il rejoigne ses coéquipiers ou d'offrir en cadeau l'adorable poussin Douili afin de consoler Hagrid. Cependant ton personnage devra révéler - grâce au veritaserum - l'atroce vérité sur son équipe.

Ϟ Si ton personnage fait le choix de repartir sans révéler la vérité, il va de soi qu'il ne pourra pas repartir avec la potion, ni le poussin.

Ϟ N’oublie pas que le but de l’épreuve est non seulement de finir mais de le faire le plus rapidement possible car en cas d’ex-æquo, c’est ainsi que les équipes seront départagées pour savoir laquelle reste dans le tournoi.

Ϟ Pas de limite de mots pour cette épreuve puisque c'est ton dernier post à rédiger pour ce premier acte. Bon courage et have fun !

Alors qu'il était entré dans cette nouvelle pièce, Ruben ne s'était absolument pas attendu à la scène se déroulant devant ses yeux. Rien d'insurmontable, il n'y avait pas d'hippogriffe, de grand basilic, ni une autre créature difficile et compliquée à combattre. Il n'y avait pas non plus de viles flammes ou de précipice, d'épreuve physique pouvant l'épuiser physiquement ni de casse-tête le fatiguant mentalement. Devant ses cérulées se dessinait une pièce aux murs transparents laissant apparaître au delà les protagonistes des pièces adjacentes. Il n'avance en rien en direction de son équipe, le poufsouffle ne fait que les observer et se remémorer les paroles prononcées un peu plus tôt sur ces images lues au sein de la sphère. Il se demande s'ils se portent mieux sans lui dans cette attente, si lorsqu'il les rejoindra à nouveau, il réussira à rester serein. Une trahison au goût acre dans la bouche, il s'aperçoit alors de la silhouette imposante du garde chasse de l'école, affalé sur une chaise et pris à de multiples sanglots. Une peine se lit sur le visage du châtain alors qu'il relâche ses bras croisés, décontenancé par la vue qu'il a devant lui. Il comprend alors que la poule que ses coéquipiers ont dégusté sans lui était chère à Hagrid, il reconnaît le poussin face à lui et sait aussitôt quelle est son épreuve. Tiraillé entre l'honnêteté et la loyauté qui sont deux des traits principaux de sa maison, Ruben ne sait que choisir. Son doigt s'approche doucement de l'oisillon bien installé sur son coussin et une impression douce vient soulager quelque peu le mal être qu'il possède depuis qu'il connaît la vérité. Le flacon au liquide transparent voltige juste à côté, il comprend les conséquences de chaque acte qui lui est proposé de faire. Et du bout de son index, il caresse juste au dessus du bec de l'animal en lui frottant ensuite la tête dans un sourire attendri. « Complètement adorable toi.. Je te récupérerais bien.. » Le poussin piaille un peu et ses caresses continuent alors que son regard se refuse d'adresser une nouvelle attention en direction de son équipe. Du coin de l’œil, il aperçoit les soubresauts des épaules du demi-géant et une sourde culpabilité vient grandir en lui au fur et à mesure. Plus le temps avance, plus Ruben semble assailli par le chagrin du barbu et faiblit dans sa prise de décision. Le poussin vient pousser son index de la tête pour lui demander d'autres caresses et Ruben réfléchit sérieusement au positionnement de sa loyauté et de son honnêteté.

Et c'est dans un soupire qu'il récupère sa main et recule d'un pas, c'est avec la mâchoire serrée et le regard fermé qu'il adresse un coup d’œil à Hagrid puis au poussin avant de prendre la route de la porte le menant jusqu'à ses coéquipiers. Parce qu'il a conscience que sa loyauté est plus forte chez lui, que sa loyauté, il l'a placé pour son équipe à l'instant où il les avait tous les trois rencontrés. Ruben a conscience désormais de l'avis que ses trois comparses possèdent à son égard mais il se sait en paix avec lui-même de prendre la décision de passer outre le chagrin d'Hagrid. Malgré cette culpabilité lui tordant les entrailles, il se promet de venir s'excuser après le tournoi auprès du garde-chasse, il se promet de réparer l'erreur de son équipe tout comme il s'était promis de tout faire pour mener le quatuor jusqu'à la victoire. Non seulement parce que la récompense était particulière, mais aussi parce qu'il y a cette volonté de ne pas se laisser submerger par ce genre d'actes. Combien même la trahison était ce qui le blessait le plus, une part de lui souhaitait croire au fait que tout cela était faux, une part de lui se rappelait qu'il était dans son épreuve et que même si c'était difficile, une bonne action devait être de mise et que finalement, c'était bien peut-être celle-ci qui se devait d'être faite.

Alors il revient auprès de Seamus, Daphne, Willow. Il y a ce sac marron qui lui tombe dans ses bras et il remarque aussitôt que son ruban est noir. Lorsqu'il passe le pas de la porte, il y a ce masque froid et distant inhabituel qui s'affiche sur son visage lorsqu'il relève son regard sur ses coéquipiers, il reste interdit un instant après avoir refermé la porte. Il a la gorge serrée, non pas d'émotion, mais de trahison. Il n'a pourtant pas le courage de leur demander si tout cela est véridique, par la peur que ce soit attesté, de confirmer ces images qu'il peut se remémorer dans un simple mouvement de paupières closes. Ruben lève finalement son sac en l'air et leur désigne, il ne leur fait pas part du fait que selon lui, il y a une forte chance qu'il ait pris la mauvaise décision en apercevant le ruban noir. « Vivement que j'sois plus un poids pour vous et que ce tournoi se termine. » Il a ce regard pour chacun, bien que bref avant de s'asseoir à l'opposé d'eux dans un fauteuil, plongeant son visage dans sa main et se pressant les yeux dans un soupire avant de regarder par la fenêtre en silence.

Epreuve serpentard

Alors que ton camarade revient de son épreuve, tu es consciente que tu es la dernière à passer. Une légère tension parcourt tes membres, vous entendez d'ailleurs au dehors les exclamations et l'agitation des autres équipes ayant déjà terminé leur épreuve et vous ayant donc, dépassé. Lorsque tu sors de la salle où tu viens de quitter tes compagnons un sort t’indique le chemin jusqu’à une autre porte derrière laquelle se trouve ton épreuve. Une fois entrée, elle se referme automatiquement derrière toi et se verrouille afin qu’aucune distraction ou aide ne puisse changer son issue. Tu es livrée à toi-même et quels que soient tes prochains mouvements ou décisions, tu seras seule à en connaître la vérité.

Tu arrives dans une pièce circulaire, sombre. Pourtant, un filet de lumière s'échappe de l'une des cinq portes devant toi. Un étudiant ressemblant étrangement à Theodore Nott, ton préfet, semble sortir de cette épreuve résolue. La porte se ferme derrière lui avec une rapidité telle que tu n'es pas encore entré complètement dans la pièce toi-même et tu te doutes, un instant, que tu n'aurais peut-être pas dû voir cette sortie. Tu t'avances au centre de la salle et tu observes devant toi une grande et longue table en bois où figurent treize pots remplis de mandragores. Il y a un peu de terre autour des pots et un protège-oreilles, puis des gants en cuir de dragon juste à côté. Le tout est seulement éclairé par l'unique torche suspendue au mur le plus proche, tu remarques pourtant à travers cette pénombre bien présente que des mots sont affichés au dessus des cinq portes dans l'ordre suivant : VOLTIFLOR (1), BELLADONE (2), SNARGALOUF (3), DICTAME (4) puis BRANCHIFLORE (5). Ces mots aux lettres dorées et scintillantes semblent désigner une réponse que tu dois trouver et tu as conscience que ton épreuve a à voir avec ces mandragores. Au dessus des mots, cinq sacs noués à l’aide d’une corde magique ressemblant à ceux attrapés lors de la toute première phase du tournoi par un membre de ton équipe.

Il est désormais de ton ressort de choisir d'effectuer l'épreuve et oublier ce que tu n'aurais pas du voir en entrant dans la pièce ou de profiter de cette chance qui t'a été offerte et de ressortir en un temps record par la seconde porte.

Ϟ Il n’y a pas de piège ; dans les deux cas ton personnage peut réussir son épreuve, attraper le sac qui se présente à lui si il passe la porte plus tôt ou après avoir fait l'exercice et s’en aller rejoindre son équipe afin de clôturer la première étape de l'épreuve 2.

A toi de jouer.

Ϟ N'oublie pas que ce n'est pas ta logique à toi qu'on attend de voir durant ce tournoi mais bel et bien la façon dont ton personnage va réagir, en fonction de son tempérament, sa réflexion mais aussi de sa maison.

Ϟ Pour ton prochain post, tu as le choix entre prendre la décision de faire sortir aussitôt ton personnage sans le faire toucher aux mandragores ni réfléchir à l'épreuve. Dans ce cas là, le sac se situant au dessus du mot belladone lévitera jusqu'aux mains de ton personnage qui pourra déverrouiller la porte et passer à travers afin de rejoindre ses coéquipiers.

Ϟ Tu peux également décider que ton personnage veut faire l'épreuve. Dans ce cas là, il devra se munir des protections à sa disposition et soulever les mandragores à la main, une par une. Au fond des pots, il trouvera des morceaux de parchemins qu'il devra rassembler une fois qu'il aura soulevé toutes les mandragores (au nombre de 13) et trouvera sous ses yeux une question à laquelle il devra trouver sa solution. La réponse possible se trouve parmi ces mots figurant au dessus des portes, il devra passer par celle correspondant à la bonne réponse.
Pour se faire, tu vas devoir lancer le dé « destin » et accumuler au fil de tes lancés le nombre 13. Considère que si à ton premier lancé tu récoltes un 8, c'est qu'au bout de ton premier post ton personnage a déjà récupéré 8 morceaux de parchemins mais qu'il lui en manquera encore 5 et qu'il te faudra relancer à nouveau le dé jusqu'à un total de 13.
Une fois le total atteint, le Choixpeau interviendra afin de te délivrer la question à répondre. Lorsque tu auras recherché la réponse à cette question, libre à toi de faire avancer ton personnage par la porte correspondante à la solution.

Ϟ N’oublie pas que le but de l’épreuve est non seulement de finir mais de le faire le plus rapidement possible car en cas d’ex-æquo, c’est ainsi que les équipes seront départagées pour savoir laquelle reste dans le tournoi.

Ϟ Pas de limite de mots pour cette épreuve puisque celle-ci ne durera, à priori, pas plus d'environ deux ou trois réponses. Bon courage et have fun !

veritaserum wizards mb

Elle avait vu les visages défiler...certains changer à leur retour, d'espoir au désespoir, de peur à l'amusement généré par l'adrénaline, seul le sien demeurait de marbre. Veiné de cette inquiétude parfaite, quasi-discrète si ce n'est ses sourcils courbés dans cette expression particulière. Daphne n'avait que peu confiance en ces lieux, que peu envie de confier sa personne à des mains étrangères...à des cerveaux étranges auxquels elle ne pouvait dérober aucune pensée, aucune idée. Elle se demandait ce qu'il pourrait advenir d'eux, après tout ceci, toute cette folie...l'attente d'être dérobé par un mystère, d'être englouti par la noirceur rampant derrière la porte.
Et à chaque fois qu'un de ses camarades revenait, le silence s'installait de plus en plus, ramenant avec lui ses valises de gêne et de fatigue, de peine et de caprice. Elle n'osait jamais parler, jamais demander quelques explications, ou même se soucier des autres, prise dans ce sable mouvant d'anxiété remuant ses jambes d'une position à une autre, elle se laissait engloutir par des idées noires.
Anthracites étaient leurs traits.
Peu convaincue du plaisir qu'elle pourrait ressentir à vaincre une épreuve, elle commençait à se demander s'il n'était pas plus préférable de tout abandonner. De sortir de cette pièce et laisser tomber ce foulard lui voilant les yeux, ce voile recouvrant son regard de peur. Car Daphne craignait...craignait d'être confrontée à ses pires démons, à ce vide lui rongeant la poitrine.

Seamus revint finalement.
Puis Willow.
Et enfin Ruben.
Ils revinrent tous, au final...Tous sauf elle, assise sur le canapé, sa jupe dépliant ses pans autour de sa taille, les mains froides croisées sur ses genoux. A chaque fois entrouvrait-elle les lèvres pour laisser échapper un soupir, doucement, étouffant tous les mots qui auraient voulu dévaler...de tous, aucun ne put. Absorbés par sa gorge, pesant dans ses entrailles, torturant son estomac. Quoi dire ? Comment consoler ? Comment avouer qu'elle ne se sentait pas capable de rester seule dans un noir complet ? Comment prononcer tout ceci sans qu'on ne roule des yeux, sans qu'on ne rit de son comportement princier ? Ils ne pouvaient surement comprendre, ce poison affreux l'étranglant, ce surplus de battements de cœur la faisant frissonner.
Puis le vert illumina ses iris bleutées, et pendant une fraction de seconde, elle pensa être une autre. Une jaune, ou bien rouge, ou bleue...toutes les couleurs se déclina dans son esprit, toutes sauf la profondeur des forêts, l'étincelle aquatique plus sombre des marrés, le susurrement des écailles...
Elle se leva finalement, sans un regard, sans une parole, automatique et apprivoisée par l'attente sociale, les exclamations de quelques élèves couvrant le malheureux mutisme auquel tout le monde semblait s'être abandonné. Tournant une dernière fois son visage vers les autres, légèrement, couverte par sa chevelure, elle entra enfin...confrontée à la fatalité.
Elle détestait l'enfant, toute cette mascarade, cette impossibilité de retourner sans être jugée sévèrement, ce code d'honneur, pseudo loyauté, la tenant prisonnière de ses contre-désirs. Contre-idéaux. Elle savait..au fond, qu'ils ne l'accepteraient peut-être jamais entièrement. Elle savait au fond, qu'ils n'attendaient probablement rien d'elle. Elle savait au fond, qu'il fut un temps, une fois où...elle aurait pu s'engager pour les...dans une sombre marque l'affichant comme du bétail...Rien n'y faisait. Elle en venait à haïr et maudire l'univers entier, se débarrassant de ses erreurs...les accrochant aux épaules de la destiné. Il n'y avait que la noirceur, souffle court, elle n'osait totalement s'aventurer. Malgré tout, ne voulait pas déranger, cette politesse pratiquement maladive, cette éducation hantant ses moindres faits et gestes. Puis elle aperçut une lumière couper le manteau nocturne, saignant de blancheur la plaie de l'ombre...Saignant d'une figure familière ayant occupée des lieux familiaux à ses côtés, ayant occupée sa tête également fut un temps, et toujours ce misérable silence. "Theodore ?" un murmure annonçant une once d'espoir. Peut-être allait-il l'aider ? Peut-être allait-il lui parler et lui sourire ? Ou peut-être allait-il disparaître. Et il disparu.
Inévitablement.
Sans même totalement réfléchir, elle se précipita rapidement vers les ruines de son ombre imposante, cherchant à passer avant que la porte ne puisse se refermer sur elle. Que la lueur ne puisse lui être volée. Pourtant ce fut trop tard et elle se retrouva de nouveau seule. Confrontation perpétuelle avec cette colère et cette inquiétude, cette crainte et cette drôle envie de suivre le Nott...elle ne savait ce qui l'attendait, si ces pots et ces sacs se présentant derrière elle seraient l'unique épreuve, ou si elle serait fragmentée en plusieurs défis...Comprenant en un coup d’œil qu'il s'agirait de mandragores, emplissant le vide de leurs cris affreux, elle tenta de se remémorer ses cours de botanique auxquels elle n'avait jamais réellement brillé. "Mandragore, mandragore..." marmonnant à sa propre personne, ses mains tremblant d'anxiété (le temps lui était compté, le désir de partir la poussait également) remuant dans tous les sens sur la table cherchant un quelconque indice, une aide, un salut qui serait bien accueilli. Et dans la précipitation, elle fit tomber un pot, le voyant s'exploser contre le sol, un gémissement s'arrachant de son être. La bête végétale commença à hurler, hérissant tout le corps de la Greengrass tentant de se couvrir les oreilles avec ses paumes. Son pied s'écrasant contre la presque-banshee afin de la tuer ou bien la faire taire, elle ne savait pas véritablement son bon-sens se brouillant quelque peu...sa vision se floutant, elle attrapa rapidement les protections pour les enfiler et avoir la liberté de fouiller dans la terre. Il devait bien y avoir une clef...ou un couteau...seulement juste des morceaux inutiles de parchemins. Theodore...il venait de passer, de partir, de réussir...et elle ? Elle allait surement échouer. Panique soudaine la prenant, elle releva la tête vers la porte qu'il avait emprunté, "belladone" faisant larmoyer ses yeux de ce feu franc et dur. "Au diable..." se relevant, poussant le corps de la mandragore du talon de l'autre côté de la pièce, elle se rua contre la poignée, l'idée même de se dédouaner d'un effort caressant son esprit. Vipère demeurait-elle, jouant avec les règles et les mœurs, tordant la réalité selon son bon plaisir...ses camarades avaient surement dû se tuer à la tâche, et elle en était consciente, mais Daphne...elle, elle avait eu de la chance, et si le système était défaillant, elle n'allait pas se priver de l'exploiter. N'était-elle pas impératrice dans les douleurs qu'elle infligeait à son elfe de maison lorsqu'elle était enfant ? N'avait-elle pas jouit du pouvoir que lui conférait son sang ? Il aurait été hypocrite de le nier et de tout envoyer valser pour une partie plus juste...Et quelque-part, n'était-ce pas plus éthique ?
Avant même de pouvoir tourner la poignée, un sac lui tomba dans les bras, et triomphante sur de la poussière et une mandragore victime de sa maladresse, Daphne passa le seuil, un sourire venant finalement peindre ses lèvres. L'anxiété s'envola à la vue de la salle familière, et enfin put-elle enlever ce cache-oreille.
Theodore l'avait peut-être bien aidé au final...

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