Lundi 13 janvier 1997, neuf heures. Soit deux jours entier depuis la fin de la première épreuve, deux jours à devoir être en osmose avec le reste de son équipe que ce soit à l'heure du repas ou du coucher, lors des rassemblements ou des moments que l'on souhaite isolés. Un feufolet de lumière blanche et pure apparaît face au regard de l'équipe alors que le petit-déjeuner termine d'être englouti. Les regards croisent ceux des autres équipes toutes aussi surprises, une forte appréhension se fait ressentir. Le feufolet s'active, il est temps de le suivre. Comme la moitié du reste des équipes, le quatuor entame sa marche jusqu'au château puis les couloirs du sixième étage. Il fait bien plus chaud ici et c'est avec soulagement qu'ils empruntent le pas des dizaines autres élèves. Des interrogations se font entendre, le sixième étage étant celui le moins parcouru par les étudiants, presque tous découvrent les lieux. Tous ces grands tableaux alignés faisant face à de grandes fenêtres avec une vue directe sur le lac et la forêt interdite possèdent des scènes peintes et animées mais différentes que le reste des œuvres du château. Il y a un secret derrière chaque portrait mais les étudiants n'ont pas le temps de s’appesantir sur la question que le feufolet de chaque quatuor vient les taquiner personnellement pour les guider devant un tableau bien précis. Les équipes sont désormais à nouveau séparées et certains regards de hâte ou de crainte s'échangent. Les tableaux face aux équipes s'ouvrent et les laissent entrer. Votre quatuor est désormais dans une pièce de taille moyenne, circulaire. Deux canapés et un fauteuil, une table en bois contre un mur de la couleur de votre équipe et une grande fenêtre pour illuminer le tout. Le sol est d'un brun sombre, il se confond dans la même couleur que la porte qui est devant vous. Il n'y a pas de poignée à celle-ci, mais le feufolet virevolte au dessus d'elle et se fige. Soudainement, il change de couleur et passe du rouge, au jaune, au bleu puis au vert et ainsi de suite. Il attire votre attention, lorsque chacun le regarde, la créature de lumière s'arrête soudainement sur une seule couleur : rouge. Il est temps pour @Rigel Sionnach d'entrer dans cette autre pièce où l'attend une épreuve.
Le tournoi se poursuit et voici sa seconde épreuve ! Ϟ Chaque équipe commence l'épreuve au même moment, votre équipe est accompagnée de sept autres à ses côtés avant d'entrer dans la pièce qui vous est destinée se situant au long couloir du sixième étage. Nous sommes le lundi 13 janvier 1997, nous vous demandons d'écrire au moins chacun une réponse à propos de ce début d'épreuve et de discussion entre tous vos personnages pour commenter votre arrivée et le départ du premier étudiant. (exception si un membre de votre équipe est connu comme étant en période d'absence donc impossibilité de participer à l'épreuve)
Ϟ Une fois vos quatre réponses écrites et postées, le Choixpeau interviendra pour donner la première épreuve.
Ϟ L'élève choisi par la couleur commencera son épreuve, seul. Nous tenons à vous préciser que aucun de ses coéquipiers ne le voit effectuer son épreuve. Lorsque l'élève termine, il sort de la pièce annexe pour rejoindre les membres de son équipe et c'est à un autre d'y entrer à son tour. Ainsi de suite.
Ϟ Plus d'informations sur le déroulement de l'épreuve ici
Deux jours. Deux longues, très longues, vraiment beaucoup trop longues journées. Deux journées d'attente, pour qu'enfin un feu follet vienne enfin nous chercher. Au moment où je l'avais vu, j'avais donné des coups de coude pour réveiller le reste de l'équipe, du moins celui qui se trouvait à ma droite, et je m'étais levé. Mon épaule me faisait toujours souffrir, mais ça allait un peu mieux, je m'en étais occupé. J'espérais tout de même que ça n'allait pas être trop physique...
Donc, entouré de mes autres guerriers, je me levai pour suivre le feu follet vers le... Sixième étage. Me fendant d'un commentaire histoire d'encourager mes partenaires, je chuchotai : "Allez, vous êtes forts, vous êtes fabuleux, c'est le moment de le montrer au reste du monde." J'essayais d'y croire à mon tour, même si ces deux jours à attendre avaient légèrement amoché ma confiance en moi-même. J'avais passé des heures à me poser des questions, si j'avais un bon groupe, si j'étais prêt moi-même, si je méritais de gagner ce tournoi, ce soutien d' @Albus Dumbledore , qui était après tout mon idole. J'avais autant envie d'attirer son attention, un sourire, une félicitation, quelque chose, que de réussir ce tournoi qui pourrait m'ouvrir bien des portes dans mon avenir.
En somme, j'étais le feu incarné, et lorsque j'entrai dans cette pièce, j'étais certes un peu chancelant mentalement, mais j'avais quand même le dos droit et le regard ferme, prêt à casser des culs. D’ailleurs, le clignotement des couleurs avait fait monter la tension en moi, jusqu'à ce qu'il soit rouge. Ah, bah c'était donc au tour de @Rigel Sionnach... "Allez, soit un vrai Lion !" Petit encouragement en passant, après tout, s'ils assuraient, c'était au bénéfice de tous, donc de moi. Je m'installai ensuite sur une chaise, entre @Priam Hawkins et @Nathanaël Ombrage, attendant que ça soit notre tour...
Tu es anxieux, et ce depuis la fin de la première épreuve. Bien sûr, avant l’anxiété, il y avait eu la douleur — intense. La colère s’était ensuite emparée de toi, une rage sourde contre ce corps enseignant qui vous laissait vous blesser sans scrupules. De nombreuses émotions s’étaient ensuite emparées de ton corps jusqu’à ce qu’elles laissent toutes place a l’anxiété, la peur. Tu étais effrayé du futur de ce tournoi. Silencieusement, tu espérais même que ton équipe soit disqualifiée mais comment pourrais-tu abandonner tes compagnons ainsi ? C’est simple, tu ne le pouvais pas. Alors, depuis deux jours, tu prends sur toi. Tu restes fidèle a toi-même ; silencieux, un peu renfermé sur toi-même mais tu ne te plains pas, tu ne montres pas tes peurs et tes doutes aux autres garçons, ils se moqueraient sûrement.
Pendant ces jours, tu avais pu oublier un peu. Oublier ce que tu faisais là, oublier ce qui allait continuer de se passer. Mais ce matin, ce feufolet te ramènes a la réalité alors qu’instinctivement, les quaturos finissent par se lever. Tu jettes un regard d’appréhension aux membres de ton équipe, cherchant eloan des yeux. Tu aimerais qu’il soit là, près de toi. Merlin que tu aimerais pouvoir surmonter tout ça avec lui. Ton cœur bat a toute allure alors que vous parcourez le sixième étage, d’ordinaire si peu fréquentés par les élèves. Vous finissez par vous arrêter près de tableaux et une fois encore, vous vous séparez des autres. De nouveau en tête a tête avec ton équipe, tu échanges un regard avec @Nathanaël Ombrage alors que tu déglutis difficilement, finissant par entrer dans la petite pièce a la suite des garçons.
La pièce semble assez confortable mais tu te doutes que ça n’est qu’un leurre, que ce semblant de confort ne durera pas. Tu soupires doucement, alors que ton regard est soudainement attiré par le feufolet qui change de couleur. Alternativement, il prend les teintes de chacune des maisons, pour finir par s’arrêter sur celle des lions. Il ne faut pas longtemps a @Jakob Reid pour comprendre que l’épreuve, cette deuxième épreuve, c'est toi qui la commences. Hein ? Glapis-tu, ton visage perdant soudainement toutes ses couleurs. Je ne… mais tu ne finis pas ta phrase, tu ne peux pas. Ton regard, paniqué, se pose d’abord sur Jakob, pour ensuite se tourner vers @Priam Hawkins et enfin vers Nathanaël. Par là, tu espère qu’ils puissent changer les choses. Tu sais, au fond, qu’ils ne le peuvent pas, mais tu n’es pas prêt. Est-ce que ça veut dire que.. ? Tu veux, tu les supplies de te dire que ça ne veut pas dire ce que tu crois que ça veut dire. Je ne suis pas prêt, souffles-tu, le cœur battant, les larmes te montant aux yeux. C’est toi qui doit commencer ; toi. Le plus faible du quatuor, le plus minable. Et pourtant, tu avances. Tu n’oses pas les regarder dans les yeux, tu crains qu’ils ne placent en toi de trop grands espoirs. épaules voutées, tu attends le verdict, tu attends que la porte s'ouvre pour y entrer.
Ça fait à peine deux jours que ce tournoi a commencé et je n'en peux déjà plus. J'en ai marre de dormir par terre enroulé dans une couverture en gardant tous mes vêtements pour essayer de ne pas mourir de froid, de ne pouvoir manger que des sandwichs froids ou de la soupe sans goût si je veux essayer de me réchauffer un peu. Par dessus tout j'en ai marre de me retrouver emprisonné par ce maudit sort qui m'empêche de m'éloigner un tant soit peu de mon équipe. C'est tout juste si on était pas obligé d'aller au toilettes ensemble. Je n'ai qu'une hâte : que tout ça finisse et qu'on puisse reprendre le cours de nos vies. Je ne supporte plus d'entendre @Jakob Reid à longueur de journée. Il est tellement dans la démesure tout le temps que ça en devient insupportable. J'ai beau ne pas le dire pour éviter de créer plus de problèmes qu'on en a déjà mais je lui en veux de m'avoir rabroué comme ça le jour de l'épreuve. Je n'aime vraiment pas la façon qu'il a de croire qu'il peut tout me dire.
Pourtant malgré mon envie de vite me débarrasser de toutes ces histoires, je ne peux m'empêcher d'appréhender un peu le moment où nous allons devoir passer à la seconde épreuve. Jakob et @Rigel Sionnach se sont déjà faits blesser lors du premier défi. J'ai peur de ce que nous réserve le deuxième. J'ai beau me dire que les professeurs ne mettraient pas nos vies en danger, je me dit qu'on aurait déjà pu mourir contre ces lutins. Est-ce qu'on allait risquer de mourir ici aussi ?
C'est pour cela que quand je reçois un coup de coude de la part de Jakob alors que je somnole au-dessus des trois tranches de pain qui me servent de petit-déjeuner, au lieu de protester sur sa façon d'attirer mon attention je pâlis en voyant la flamme dansant devant nous. La deuxième tâche commence, qu'on le veuille ou non. Laissant derrière moi mon "petit déjeuner", je me lève avec les autres et suis le feufollet. Je n'ai plus faim. Mon ventre est noué par la peur. J'avance avec autant de conviction qu'un condamné qu'on emmènerait en prison.
La petite lumière nous mène jusqu'au sixième étage. Je ne suis jamais venu là. Les tableaux son légèrement différents. Ils ne représentent pas des gens qui bavarderaient comme dans les escaliers mais des paysages. Le mobilier est sombre et assez chic. Je n'ai cependant pas le cœur a m'extasier de découvrir un nouveau lieu. Mon regard reste rivé au sol alors que nous avançons dans le couloir. D'autre équipes nous ont rejoint sur le trajet. Je ne leur prête pas d'attention. J'essaie de me contrôler pour ne pas fuir. J'en meurs d'envie pourtant et ce n'est pas le pauvre compliment murmuré par le serpentard qui me rassure. Je sais très bien qu'il ne le pense pas, du moins pas de moi.
Nous nous séparons des autres équipes quand la petite boule de feu nous mène dans une petite pièce. Un canapé et un fauteuil sont placés au centre de la pièce. Au fond, il y a une porte fermée. Est-ce qu'on va devoir attendre ici ? Le feu follet se met à tournoyer autour de nous en changeant de couleur, passant du rouge au jaune, du jaune au vert et du vert au bleu. J'échange un regard avec les autres alors qu'il continue son petit manège mais tous le regardent. Finalement, il s'arrête sur la couleur rouge. Qu'est-ce que ça veut dire ? Je n'y comprends rien.
C'est Jakob qui semble comprendre le truc puisqu'il encourage Rigel à y aller. C'est dont ça ! La couleur représente celle des maisons ! Quel crétin ! J'ai pas fait attention ! Ça veut dire qu'on va avoir à nouveau des énigmes ? Et qu'on va être tout seul cette fois ? Pourquoi il faut que ce soit Rigel qui commence ? Je l'entends gémir. Me retournant vers lui, je sens mon cœur se serrer quand il pose un regard empli de détresse sur moi. Ses yeux semblent me supplier de prendre sa place, de lui épargner ça. Il a l'air à deux doigts de pleurer. Depuis que j'ai compris que l'on pouvait se blesser pendant ce tournoi, je m'en fais pour lui. J'ai toujours eu peur qu'il se retrouve pris pour cible vu qu'il est le plus jeune de notre groupe et maintenant, il est sur le point de se retrouver à batailler seul. Me tournant vers @Priam Hawkins, je demande :
-Tu crois qu'on peut faire quelque chose pour prendre sa place ? On peut peut-être changer l'ordre ?
J'ai beau demander ça, je doute qu'on puisse y faire quoi que ce soit. C'est idiot de demander ça. J'ouvre alors mon sac pour fouiller dans le stock de bonbons que Jakob nous a ramené le premier jour. En fouillant un peu, je finis par trouver ce que je cherche. Avançant vers le jeune griffondor, je pose mes mains sur ces épaules.
-Je suis désolé Rigel, je suis sur que tu vas y arriver. J'ai confiance en toi. Marquant une pause, je laisse ma main glisser le long de son bras jusqu'à atteindre la sienne. J'y glisse alors ce que j'ai pris dans le sac. Du chocolat à la menthe. C'est ton préféré je crois. Vu les circonstances, je crois qu'on peut piocher dans notre stock !
Je lui fais un léger clin d'œil avant de reculer d'un pas. J'aimerais faire plus pour lui. J'aimerai croire que tout serait simple mais au fond, j'ai peur. J'ai envie de défoncer cette porte et de chasser cette flamme pour accompagner mon ami là-dedans et de pouvoir l'aider de mon mieux. Si seulement c'était possible...
Alors qu'il avance, je vais m'asseoir à contrecœur. Il faut que je me force à tenir en place. Je ne veux pas le laisser partir comme ça. Comment on peut nous demander de rester là et d'attendre alors qu'on va laisser le plus jeune d'entre nous courir tous les risques ? Je garde le regard baissé, honteux, conscient que s'il pose encore ces yeux emplis de peur sur moi, je ne pourrais pas le supporter... Je me répétais simplement une chose. Peu importe qu'il réussisse ou qu'il échoue, faîtes qu'il revienne en un morceau...
Tu regardes ton petit-déjeuner, songeant à peut-être le manger. Mais tu as l’impression que ça te demanderait bien trop d’efforts. Alors tu restes là, accoudé à la table, regardant ce qui se présente face toi, le regard dans le vide, sans penser à rien. Le matin, ce n’était clairement pas fait pour toi ! Mais tu étais là, avec ton équipe, ces trois garçons qui t’accompagne pour le tournoi. Bien trop fatigué, tu n’arrives pas vraiment à dire quoi que ce soit. Tu as passé une sale nuit. Déjà que d’ordinaire elles n’étaient pas très fructueuses, celle-ci avait peut-être droit à une place dans ton palmarès. T’aime bien être seul la nuit, toujours à vagabonder à droite à gauche. Mais là, tu n’avais pas le choix que de rester là, avec trois têtes endormies à tes côtés. Et toi, seul avec tes pensées bien trop présentes. Heureusement, il n’y avait pas eu de grosses crises. Sinon, tu aurais fait quoi ? Les réveiller pour te plaindre que les endroits isolés et toi ça faisait deux ? Que tu étais claustrophobe ? Que t’avais besoin d’air ? Que là, à l’instant présent, tu avais juste l’impression que tu allais suffoquer ? Sérieusement, tu ne sais pas vraiment comment tu aurais réagi si tu n’avais pas eu le choix, mais juste l’idée que cela puisse se produire te donnais des sueurs froides.
Tu as alors capté du coin de l’œil @Jakob Reid donnant un coup de coude à @Nathanaël Ombrage puis se lever, regardant quelque chose. Un feufolet. Tu t’étais levé, pris d’un élan que tu ne te soupçonnais pas en ce bon matin pour rejoindre ton équipe et suivre ce petit truc. Il vous amène dans les couloirs du sixième étage. Tiens, il est vrai que ceux-là, tu ne les as jamais arpentés comme tu as pu le faire dans d’autres couloirs du château que tu pouvais connaître presque par cœur maintenant. Vous entrez alors, seulement vous quatre, dans une pièce. C’était le grand moment. Jakob prend la parole pour vous motiver et tu le remercies intérieurement d’avoir pris l’initiative d’avoir ce rôle. Rôle que tu ne pourrais jamais réussir à tenir. Le feufolet attire une nouvelle fois ton attention puisqu’il change de couleur et tu commences à comprendre ce que cela signifie lorsqu’il s’arrête sur la couleur rouge. Et c’est Jakob qui brise la glace, vous faisant comprendre le fonctionnement de ce machin, c’était donc à @Rigel Sionnach de commencer. Et même si un petit soulagement te secoue, un pincement au cœur arrive bien assez vite. Tu sais qu’il ne va pas être très à l’aise et tu te sens stupide et nul de ne rien pouvoir faire, c’est le plus jeune, tu fais partie des plus vieux et c’est sur lui que ça tombe. Jakob a une petite parole motivante pour le jeune lion, et tu aurais aimé faire de même, mais le son de ta voix ne traverse pas ta bouche et tu restes silencieux. Jusqu’à ce que le regard du jeune garçon croise le tien, tu prends sur toi et lui souris, sincèrement. Il gémit, n’étant pas prêt. Tu veux lui mettre la main sur l’épaule, le soutenir, mais tu ne bouges pas et c’est finalement Nahanaël qui prend la parole, te demandant si vous ne pouvez pas changer, si quelqu’un ne pouvait pas prendre sa place. « Malheureusement, on ne fait pas les règles. Mais ne t’inquiète pas Rigel, je reste persuadé que tu vas assurer ! » et tu le disais sincèrement, le regardant, souhaitant le rassurer comme tu pouvais. Nathanaël lui a ensuite donné des bonbons et tu souris, content de cette attention pour le jeune lion qui n’a pas l’air de se sentir dans son élément. Mais le serais-tu toi, à sa place ? Rigel est prêt à entrer dans la pièce pendant que vous êtes là, à vous asseoir tranquillement sur des fauteuils bien douillets. Tu ne pouvais imaginer ce qui pouvait bien se passer dans la tête de Rigel, mais tu souhaitais de tout ton être que tout se passe bien pour lui. Tu glissa un dernier petit « ça va le faire ! » pour lui donner du courage.
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7830
sablier : 6
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Lorsque tu sors de la salle où tu viens de quitter tes compagnons un sort t’indique le chemin jusqu’à une autre porte derrière laquelle se trouve ton épreuve. Une fois entré elle se referme automatiquement derrière toi et se verrouille afin qu’aucune distraction ou aide ne puisse changer son issue. Tu es livré à toi-même et quels que soient tes prochains mouvements ou décisions, tu seras seul à en connaître la vérité.
Devant toi un filet du diable prend toute la largeur du couloir dont tu ne vois pas la fin, faute de lumière. Tu ne peux ni l’esquiver ni retourner en arrière puisque cela signifierait de ta part un abandon de l’épreuve ; tu n’as donc d’autre choix que de l’affronter. Armé de ta patience, ta baguette ou les deux tu t’approches et laisse les racines se nouer autour de tes pieds puis ton corps de façon générale, exerçant une pression inquiétante et étouffante sur toi. Que le cours de troisième année suivi sur cette plante soit proche ou lointain pour toi il va te falloir être à la fois malin et rapide, d’autant plus que ce filet du diable à l’air plus robuste que ceux étudiés. Après quelques secondes seulement la plante s’est entièrement emparée de toi, limitant un maximum tes mouvements et te donnant un peu de difficulté à prendre une inspiration. Alors, magie ou zénitude pour te sortir de ce mauvais pas ? Et surtout, combien de temps va-t-il te falloir pour t'en débarrasser ?
Plus tu réfléchis et plus le temps passe, voyant les fameuses racines se refermer plus amplement sur toi...
Ϟ Il n’y a pas de mauvais choix ou de piège ; dans les deux cas ton personnage peut réussir son épreuve.
A toi de jouer.
Ϟ N'oublie pas que ce n'est pas ta logique à toi qu'on attend de voir durant ce tournoi mais bel et bien la façon dont ton personnage va réagir, en fonction de son tempérament, sa réflexion mais aussi de sa maison.
Ϟ En ce qui concerne le filet du diable, à toi de voir si ton personnage préfère utiliser un sort ou le faire à l'ancienne: se détendre un maximum et lui faire lâcher prise naturellement sans l’endommager ou la blesser. Dans les deux cas il te faudra tirer le dé nommé "filet" dont les probabilités ont été adaptées compte tenue du fait que c'est une plante étudiée assez tôt. Pas besoin d'accumuler les réussites, à la première obtenue tu peux considérer que ton personnage se libère et tombe donc un étage plus bas; le choixpeau s'occupera à partir de là du reste.
Ϟ N’oublie pas que le but de l’épreuve est non seulement de finir mais de le faire le plus rapidement possible car en cas d’ex-æquo, c’est ainsi que les équipes seront départagées pour savoir laquelle reste dans le tournoi.
Ϟ Ton personnage a du mal à bouger mais également à respirer et par conséquent, parler. Le jet d'un sort lui sera donc compliqué et probablement douloureux. Garde également en tête que tu es dans un couloir sombre et que tu ne sais donc pas ce qui peut arriver ou surgir à n'importe quel moment autour de toi.
Ϟ Pas de limite de mots pour cette épreuve puisque celle-ci ne durera, à priori, pas plus d'environ trois réponses. Bon courage et have fun !
Tes jambes flagellent alors que tu abandonnes tes coéquipiers et leurs encouragements pour traverser la salle et ainsi rejoindre une autre porte. tu as la sensation que ton cœur va exploser dans ta poitrine, la sensation que tu pourrais t'écrouler d'une minute a l'autre. tu en veux à dumbledore de te laisser seul, a la merci de toi-même, sans que les membres de ton quatuor ne puissent t'aider. n'est-ce pas censé être un tournoi inter-maison, pour appuyer le rapprochement entre elles ? tu en veux à ton père, de te laisser dans cette situation, de ne pas venir te sauver. lui en veux-tu vraiment ? sûrement pas, mais tu préfères te cacher derrière une fausse rancœur plutôt que te laisser submerger par tes peurs et tes angoisses. comment pourrais-tu affronter l'épreuve qui t'attends si tu te laissais aller ? arrivé devant la porte, tes yeux se ferment et tu places une main sur ton cœur, bien trop agité. plusieurs fois, tu inspires, puis expires, dans l'espoir vain de parvenir a te calmer avant que ne débute l'épreuve. avant de te saisir de la poignée pour affronter ce qu'il y a derrière cette porte, tu scrutes le chocolat dans ta main, préalablement offert par @nathanaël ombrage. d'une main tremblante, tu l'apportes à ta bouche. tu espères qu'il te donnera des forces, tu espères que les encouragements de tes compagnons seront suffisants pour te permettre de gagner - tu n'as aucune envie de les abandonner, pas maintenant. malgré la peur, malgré ta certitude de ne pas être prêt, tu te faufiles derrière la porte pour faire face a l'obscurité.
tu ne sais pas où tu es, ni ce qu'il se passe. tu restes sur tes gardes, tremblant, alors que tes pas viennent finalement rencontrer une souche. sourcils froncés, tu finis par voir, puis comprendre que tu as affaire a un filet du diable. si tu soupires de soulagement, heureux de ne pas avoir a affronter quelque chose de plus terrifiant, tu n'es pourtant pas entièrement soulagé ; tu sais combien ces plantes peuvent être redoutables. aller rigel, ça va aller, murmures-tu pour te donner un semblant de courage. baguette en main, tu ne laisses pas le temps a la plante de t'applatir que tu prononces doucement le premier sort qui te passes par la tête incendio de ta voix tremblante. le courage des gryffondor qui ressort en toi ou la peur de rester trop longtemps coincé dans cette pièce qui t'étouffe ? tu n'en sais rien, mais tu ne préfères pas t'attarder. réussite: tu ne sais pas comment, tu ne sais pas pourquoi, mais toujours est-il que ton sort semble fonctionner puisqu'une poignée de secondes plus tard, la plante relâche son emprise sur ton corps, te laissant tomber un étage plus bas. prévoyant, tu fais attention de ne pas retomber sur ta cheville encore fragile, craignant de te blesser encore plus. tu restes au sol une vingtaine de secondes, la respiration saccadée, ton regard posé sur le plafond, avant qu'un léger sourire ne vienne orner tes lèvres. tu ne sais toujours pas pourquoi, tu ne sais toujours pas comment, mas tu as réussis.
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7830
sablier : 6
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Après être tombé tu te retrouves dans une cavité froide, lugubre et humide sous le filet du diable. A tâtons tu cherches ta baguette et la trouve assez rapidement afin de faire, si tu le désires, plus de lumière. Tu longes les mûrs mais ne trouve ni porte ni fenêtre pour te permettre de t’échapper de cet endroit, tu peux même chercher une trappe dissimulée dans le sol mais sans succès. Seul un mûr de briques se dresse face à toi et semble être la réponse à cette nouvelle énigme qui se pose. Tu comprends rapidement qu’il va te falloir l’escalader pour rejoindre l'étage duquel tu es tombé mais comment ? Aux pieds du mûr, à gauche, se trouve une longue corde à l’allure neuve et épaisse lorsque tu peux apercevoir sur la droite une échelle suffisamment haute pour te permettre d’atteindre le sommet sans effort. Seul hic : cette dernière est à première vue légèrement bancale et pas très rassurante. Au bout d'une des extrémités de la corde un anneau de plusieurs centimètres d'épaisseur est solidement noué. En levant la tête tu peux apercevoir un crochet au plafond comme par hasard idéalement placé au dessus du mur. Tu n'en es pas sûr mais tu as l'impression de voir les deux composants réagir à la vue de l'autre, se pourrait-il qu'ils aient été ensorcelés et qu'accrocher l'anneau ne soit en fin de compte pas si compliqué que ça ?
La sécurité et l'épuisement ou la prise de risque sans efforts ?
A toi de jouer.
Ϟ En ce qui concerne les matériaux mis à disposition pour permettre à ton personnage d'arriver en haut, il n'y a aucun piège. La corde comme l'échelle peut l'y mener, l'un lui demandera simplement plus d'efforts et de force tandis que l'autre d'être agile et vigilent. Pas de dé à utiliser pour ce post, le choixpeau interviendra de lui-même pour donner une direction lorsque ton personnage aura fait son choix et entamera l'escalade.
Ϟ Le corps de ton personnage doit être un peu engourdi après le filet du diable et toutes les pressions subies; mains qui tremblent, esprit un peu confus et j'en passe, veille à rester cohérent tant dans ton choix que l'attitude de ton personnage. Par exemple: prendre quelques secondes pour se remettre de ses émotions, galérer dans un premier temps ect.
Tu as le souffle court quand tu finis par te relever pour continuer ton chemin, le bout de ta baguette éclairant faiblement la cavité dans laquelle tu finis par t'introduire avec hésitation. La joie que tu avais pu ressentir en passant l'épreuve du filet du diable s'était bien vite envolée pour laisser place à l'appréhension. Une part de toi espère que l'épreuve s'arrête ici. Mais au fond, la raison finit par l'emporter sur l'envie ; ce serait trop facile que l'épreuve se termine ainsi, presque ironique. Après quelques pas, tu te retrouves soudain coincé. Impossible de sortir de cette pièce. Pas de fenêtres, pas de portes, aucune trace d'une trappe d'un mécanisme quelconque ou d'un indice pour t'échapper de cet endroit. Inspirant profondément, tu décides de ne pas te décourager maintenant. Et avec raison puisque ta baguette finit par se diriger vers près d'un mur en brique. Ton coeur s'affole soudain quand tu comprends qu'il te faudra grimper si tu veux sortir de là. Un gémissement de plainte s'échappe de tes lèvres alors que tu lèves les yeux au ciel, comme pour essayer d'apercevoir une sortie que tu ne peux pourtant pas voir. L'arrivée te semble si lointaine que tu en as la nausée - tu n'es pas sûr de pouvoir parvenir à grimper tout là-haut. Une goutte de sueur coule le long de ton visage alors que tu finis par remarquer avec soulagement une corde, à côté. Tu n'es pourtant pas plus rassuré. L'idée de devoir monter cet immense mur simplement aidé de cette corde te semble invraisemblable, impossible. Après tout, tes frêles bras ne sont pas connus pour être musclés et tu n'es sûrement pas capable de supporter ton propre poids alors comment pourrais-tu tenir le coup sur de longs mètres ? Tu fermes tes yeux un court instant, avant de chercher une autre échappatoire que tu finis par trouver une poignée de secondes plus tard ; une échelle. Celle-ci ne semble pas stable, dangereuse et pourtant, c'est la seule solution que tu peux imaginer pour l'instant. Les mains tremblantes, tu poses ta baguette de sorte qu'elle éclaire le pan du mur dont tu as besoin et après de multiples faux pas, tu finis par placer correctement l'objet en bois. Tu t'empresses de récupérer ta baguette. Te plaçant près de l'échelle tu restes de longues secondes prostré devant elle, sans oser bouger. Quand, enfin, tu décides qu'il est temps pour toi d'affronter l'épreuve - et donc tes peurs, tu poses un premier pied sur l'échelle qui craque légèrement sous ton poids. Ton plus grand atout aujourd'hui réside sûrement dans le fait que tu es très léger. Tu entames une lente montée, préférant tout de même jouer la carte de la prudence. Au bout de quelques mètres, tu manques de tomber et ne te rattrapes à l'échelle qu'avec justesse, ton bras venant rencontrer le mur avec violence. Ton premier réflexe est de fermer les yeux en continuant de monter à l'aveugle. Ton organe vitale bat si vite que tu as l'impression qu'il va s'échapper de ta poitrine. Quand tu oses de nouveau ouvrir tes yeux, ta course se fait plus pressée. Tu as le souffle court, tu respires à peine mais peu t'importe ces détails pour l'instant. Tu veux en finir au plus vite et ne plus rester dans cet entre-deux insupportable. Le sommet te paraissais toujours plus loin, mais tu finirais par y arriver.
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7830
sablier : 6
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Tu es enfin parvenu au sommet du mur en briques et regagne l’étage par lequel tu es entré en premier lieu. Tes muscles sont un peu douloureux mais la fierté d’avoir réussi à passer tout ça et bien présente. Tu es dorénavant de l’autre côté du filet du diable qui ne peut plus rien contre toi. A quelques pas de là, au fond de ce couloir très peu éclairé et toujours aussi inquiétant, se présente une espèce d’entrée circulaire. Pour y entrer il va te falloir t’accroupir car personne hormis le professeur Flitwick ne saurait s’y aventurer debout. Le trajet semble durer une éternité sans que tu ne perçoives ni son ni odeur puissant te concéder un quelconque indice quant à ce qui t’attends. Au moindre bruit tu trésailles comme quand, au bout de longues secondes, tu penses capter quelque chose. Un peu comme de l’eau qui coule dans un récipient… un grand récipient. Et lorsque tu arrives au bout du tunnel tu comprends enfin.
Expression de choc ou d’incompréhension, il te faut en tout cas quelques instants pour réaliser ce qu’il se passe. Face à toi une pièce circulaire ressemblant à une cuve se remplit peu à peu d’eau mais ce n’est pas tout : cinq personnes de ta connaissance et apparemment inconscientes sont maintenues prisonnières sur des piquets profondément plantés au milieu de la pièce. L’eau continue de monter tandis que tu reconnais peu à peu leurs visages : @Hope Abramovitch, @Susan Bones, @Nausicãa Ponds, @Nathanaël Ombrage & @Eloan Ponds. Alors que tu tentes de saisir ta baguette tu remarques que celle-ci est restée dans le tunnel t’ayant mené jusqu’ici. Tu tentes de t’en emparer mais rien à faire : un sort empêche que tout objet magique n’entre dans cette pièce, tu ne disposeras cette fois pas de l’option magie pour t’en sortir. Tu remarques également que ton issue n'est pas la seule, d'autres ouvertures de tunnels sont présentes, signe que d'autres étudiants arrivent sauver leurs partenaires tout comme toi.
A quelques pas de toi une table de chevet commence à chavirer à cause de l’eau montante sur laquelle se trouve un petit couteau suffisamment aiguisé pour rompre les liens de ton coéquipier afin de le sortir d’ici au plus vite. Mais sauras-tu te contenter de ça ? En effet plusieurs possibilités s’offrent à toi : tu peux choisir de venir uniquement en aide au membre de ton quatuor enfermé parmi les quatre autres personnes ou au contraire en libérer plusieurs. Plus tu délivreras de personnes et plus l’eau montera et votre équipe perdra du temps qui pourrait lui faire défaut lors des qualifications pour la dernière épreuve du tournoi. Il va te falloir hisser ton équipier (ou plus) en dehors de cette salle et repasser par ce long tunnel. Lorsque tu arriveras dans la pièce avec le filet du diable, tu te rendras compte qu'une porte s'est matérialisée, te menant directement au reste de tes coéquipiers. C'est au moment précis où tu franchis la porte, portant la charge de la personne (ou de plusieurs) sauvée que celle-ci se métamorphose soudainement en un sac marron, à l'image de celui récupéré par le coureur de votre quatuor à la première tâche. Impossible de l'ouvrir, il vous faudra attendre. Attention, ce n'est bien qu'à ce moment là que tu te rends compte de la supercherie.
Ϟ Il n’y a pas de mauvais choix ou de piège ; dans les deux cas ton personnage peut réussir son épreuve, sauver son coéquipier ou plus de personnes et s’en aller rejoindre son équipe afin qu’un autre membre du quatuor puisse se lancer.
A toi de jouer.
Ϟ N'oublie pas que ce n'est pas ta logique à toi qu'on attend de voir durant ce tournoi mais bel et bien la façon dont ton personnage va réagir, en fonction de son tempérament, sa réflexion mais aussi de sa maison.
Ϟ Pas d'utilisation de dé pour ce tour; il te suffira d'indiquer dans ta réponse si ton personnage tente de sauver seulement son coéquipier, qui est évidemment le but principal de l'épreuve, ou davantage de personnes. En fonction de ton choix le choixpeau interviendra pour donner suite. Veille également à rester cohérent: ces personnes sont inconscientes donc à moins d'être très musclé ton personnage ne pourra en prendre que deux (trois maximum) en charge.
Ϟ L'eau grimpe assez rapidement pour mettre sous pression ton personnage et le forcer à réfléchir rapidement. S'il met trop de temps dans sa réflexion il se pourrait que lui comme les autres se retrouve coincé dans cette marée montante.
Ϟ L’utilisation de la magie est évidemment proscrite car il serait trop facile de lancer un sort qui libérerait tout le monde, leur permettrait de respirer sous l'eau et s'en sortir sans aucun mal. Le but est que ton personnage se trouve dans un vrai dilemme et n'ait d'autre choix que de faire des concessions.
Ϟ N’oublie pas que le but de l’épreuve est non seulement de finir mais de le faire le plus rapidement possible car en cas d’ex-æquo, c’est ainsi que les équipes seront départagées pour savoir laquelle reste dans le tournoi.
Avec soulagement, tu parviens enfin à grimper au sommet du mur de brique. Tu prends quelques secondes pour reprendre ton souffle et constater que tu es bien là, que tu as survécu jusque là. La pensée que tu n'es peut-être pas si incapable que ça te traverse même l'esprit alors qu'un faible sourire orne tes lèvres. De l'autre côté, tu aperçois le filet du diable et un élan de fierté te traverse quand tu réalises tout ce que tu as surmonté jusque-là. Face à la plante, tu bombes légèrement le torse et si elle était vivante, tu te moquerais sûrement d'elle - ou peut-être pas, en fait, mais l'intention est là. T'es fier. T'es fier et tu penses à @Remus Lupin, et tu espères que même s'il ne peut pas te voir, lui aussi est fier de toi, du garçon que t'es aujourd'hui malgré la peur qui te tords les entrailles. T'espères qu'il est fier de son fils et des gênes Gryffondor qu'il t'as refilé. Tu finis par te ressaisir, conscient que tu n'es pas encore sortit de là et longe le couloir avant de voir cette minuscule entrée, quelques mètres plus loin. Merci Merlin, tu es un garçon encore petit, et frêle, et en t'accroupissant un peu, tu parviens sans trop de mal à te glisser à l'intérieur de cette ouverture. Le bout de ta baguette allumé, tu avances, encore et encore. Au moindre bruit, au moindre contact trop proche avec le mur, tu sursautes. Il te semble qu'il s'écoule des heures avant que tu ne vois enfin le bout du tunnel. Tu entends le bruit de l'eau, bruit qui fait froncer tes sourcils. Quand tu parviens enfin au bout du tunnel, laissant tes jambes pendre dans le vide quelques secondes, tu comprends enfin. Tes sourcils, déjà froncés, se rapprochèrent encore plus, créant des tensions dans ton crâne déjà douloureux. Ton palpitant s'accélère dans ta poitrine tandis que tes prunelles scrutent la salle, se posent sur les âmes inconscientes de tes camarades. Pas certain de bien comprendre les enjeux de cette nouvelle épreuve, c'est avec hésitation que tu te laisses tomber sur le sol, l'eau s'infiltrant immédiatement dans tes chaussettes, sur ton jean. Ton coeur sembles s’accélérer de plus en plus à mesure que tu te rapproches des corps endormis de tes camarades. Tes jambes flagellent quand tu reconnais d'abord Nathanaël et tu manques de tomber quand le visage d'Eloan apparaît devant toi. Eloan... murmures-tu avant de saisir ta baguette. Tu constates cependant avec effroi qu'elle n'est pas ici, mais qu'elle est sûrement restée dans le tunnel. Et malgré tous tes efforts, tu n'est pas en mesure de la récupérer. La frustration s'empare de toi, celle-ci ajoutée à la panique. Tu ne sais pas quoi faire. Tu regardes tout autour de toi, et remarques ces autres ouvertures, sûrement signe que tu vas retrouver d'autres camarades affrontant eux aussi leurs épreuves. Tu respires fort, trop coincé dans cette panique pour faire quoi que ce soit, jusqu'à voir cette petite table, sur laquelle réside un couteau. Tu t'empresses de le récupérer avant de l'observer sous toutes les coutures. Qu'est-ce que je dois faire ? souffles-tu, tes paupières se fermant sous la pression. Tu les rouvres cependant rapidement, apportant une main mouillée à ton visage. Ils sont tous là, face à toi. Susan, que tu ne connais pas mais qui te sembles incroyablement douce, Hope, plus proche d'Eloan que de toi mais que tu considères quand même. Et puis il y a Nausicãa, la soeur de ton meilleur ami. Tu ne l'a pas beaucoup côtoyée, mais tu sais ô combien elle peut être importante pour le lion. Et enfin, les deux plus importants. Ton coéquipier, que tu apprécies énormément malgré vos différents - il prend toujours soin de toi et @Eloan Ponds , celui qui partage ta vie depuis trois ans. Celui qui a accepté de côtoyer le monstre que tu es. Celui qui t'apprécies tel que tu es. Tu ne peux choisir. Pas entre eux. Le choix est impossible mais tu as une épée de damoclès au dessus de la tête. Tu réfléchis à toute allure, l'eau continuant de monter. Et quand tes azurs se perdent sur le visage de Nathanael, tu vois veux de Jakob, et Priam. Ton quatuor, le tournoi. Tu ne peux pas les abandonner, tu ne peux pas risquer de les faire éliminer du tournoi simplement parce que tu n'es pas capable de prendre une décision. Et le choix, bien que tu ne l'accepte pas, s'impose à toi de lui-même. Tu sais que c'est lui que tu dois détacher, remonter. Tu le sais mais la simple idée d'abandonner Eloan ici te brise le coeur. Tes yeux se remplissent de larmes alors que tu avances d'un pas hésitant vers Nathanaël, et que tu t'emploies à couper sa corde. Tu as déjà perdu beaucoup trop de temps à réfléchir, tu sais qu'il ne t'en reste pas beaucoup. Un dernier regard vers le visage de ton meilleur ami tandis que tu fermes tes yeux avec douceur une courte seconde. S'il te plaît eloan, ne m'en veut pas... murmure prononcé, tu te retournes, empoignant le corps de @Nathanaël Ombrage contre toi. Tu as de la chance qu'il soit si petit et léger, lui aussi. Si Jakob avait prit sa place, tu doutes que tu aurais réussit à le remonter aussi bien. Le coeur lourd, rempli de remords, tu remontes vers le tunnel et il te faut ce qu'il te semble être des heures pour atteindre la pièce où tu affrontais tout à l'heure le filet du diable. Tu gémis de soulagement quand, non loin, tu aperçois la porte. Puisant dans tes dernières forces, tu oublies tes membres engourdis, tu oublies tes poumons qui te brûlent, tu oublies que tu commences à voir flou, seul reste la douleur, et les remords qui te bouffent. Et quand, enfin, tu franchis la porte, tombant allongé sur le sol de la pièce que tu quittas quelques minutes - ou quelques heures plus tôt, le Nathanaël que tu tenais dans tes bras s'évapore, laisse place à un sac, simple, qui semble contenir un butin. Ton regard se lève vers les visages à la fois curieux et inquiets de tes coéquipiers et c'est en voyant Nathanaël, sec et bien portant que tu comprends que tout n'était que faux semblant, que rien de tout cela n'était vrai. Mais ça ne suffit pas. Est-ce... Est-ce que ça va ? Tu t'adresses au jaune, et seulement à lui. Tes yeux, fatigués et remplis de larmes, ne le quitte pas. Le corps encore tremblant, les pensées en vrac, tu finis par te lever, aidé d'un de tes coéquipiers. Tu fermes une nouvelle fois tes yeux et t'assois par terre, à côté d'un canapé. Ton organe vital ne se calme pas. Tu n'est pas capable de te calmer et tu ne le seras sûrement pas quand tu n'aurais pas vu Eloan. Et tu es fatigué. Fatigué de tout ça, fatigué de cette épreuve. Tu n'est finalement pas si fier que ça, pas autant le fils de ton père que tu le pensais. Bonne chance, parviens-tu à murmurer au suivant, tes yeux perdus dans le vide. Tu aimerais tant qu'il soit là, près de toi.
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7830
sablier : 6
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Lorsque tu sors de la salle où tu viens de quitter tes compagnons un sort t’indique le chemin jusqu’à une autre porte derrière laquelle se trouve ton épreuve. Une fois entré elle se referme automatiquement derrière toi et se verrouille afin qu’aucune distraction ou aide ne puisse changer son issue. Tu es livré à toi-même et quels que soient tes prochains mouvements ou décisions, tu seras seul à en connaître la vérité. La salle a été rendue anormalement grande grâce à l’utilisation d’un sort et tu disposes désormais de deux options bien distinctes :
Face à toi et rangé sur le côté gauche de la salle de classe se trouve un puzzle géant. A première vue il ne doit y avoir qu’une dizaine de pièces mais celle-ci sont plus épaisses que toi et semblent lourdes. En t’avançant tu peux distinguer une majorité de noir sur les différentes pièces ainsi que des amas de bleu et de blanc à quelques endroits qui pourraient potentiellement se relier. Tu comprends rapidement pour en côtoyer chaque jour dans ta salle commune qu’il s’agit là d’une constellation qu’il va te falloir reconstituer de mémoire. De l’autre côté de la pièce, sur la droite cette fois, se tient un casse-tête, relique en bois noble, ancien. En t’approchant de quelques pas, sans pour autant t’y engager, tu aperçois les rouages et devine sans trop de mal de quelle façon tu pourrais le résoudre.
Il ne tient qu’à toi de choisir quelle épreuve tu désires résoudre afin de rejoindre ton équipe au plus vite. Le puzzle demande davantage de force et une pincée de hasard alors que le casse-tête fait appel à ta logique et ta réflexion. Derrière chacune des deux épreuves se tient un piédestal sur lequel lévite un sac noué à l’aide d’une corde magique ressemblant à ceux attrapés lors de la toute première phase du tournoi par un membre de ton équipe. Ils font la même taille, ne laissent transparaître aucune information quant à ce qu’ils contiennent. Une barrière invisible t’en sépare et t’empêchera d’y accéder tant que tu n’auras pas résolu le puzzle ou le casse-tête chinois.
Ϟ Il n’y a pas de mauvais choix ou de piège ; dans les deux cas ton personnage peut réussir son épreuve, attraper le sac qui se présente à lui et s’en aller rejoindre son équipe afin qu’un autre membre du quatuor puisse se lancer.
A toi de jouer.
Ϟ N'oublie pas que ce n'est pas ta logique à toi qu'on attend de voir durant ce tournoi mais bel et bien la façon dont ton personnage va réagir, en fonction de son tempérament, sa réflexion mais aussi de sa maison.
Ϟ L’utilisation de la magie est évidemment proscrite car il serait trop facile de lancer un sort d’arrangement qui inciterait le puzzle à se résoudre seul ou le casse-tête à se délier. Tu es bel et bien livré à toi-même et tes capacités de réflexion.
Ϟ N’oublie pas que le but de l’épreuve est non seulement de finir mais de le faire le plus rapidement possible car en cas d’ex-æquo, c’est ainsi que les équipes seront départagées pour savoir laquelle reste dans le tournoi.
Ϟ Si tu choisis le puzzle : les différentes pièces de ce dernier te seront envoyées par mp et il ne tiendra qu’à toi de le résoudre. Pour nous le signifier il faudra que tu postes un rp désignant en gras/souligné la décision de ton personnage. Une fois fait et la constellation trouvée (IRL), il te suffira de donner son nom en balises hide en éditant ta réponse à l’épreuve (IRP) et ajoutant quelques mots sur la façon dont s'est déroulée et terminée l'épreuve. Si ta réponse est correcte ton personnage l’emporte du premier coup et peut rejoindre le piédestal qui se tient derrière le puzzle, attraper le sac et partir. Cela vous prendra davantage de temps mais la fierté d'avoir réussi n'en sera-t-elle pas plus grande ?
Si tu choisis le casse-tête : la réussite ou l’échec de l’épreuve se jouera au dé. Bien sur tu n’as pas qu’une chance sur deux ; c’est à dire que si ton premier lancer est un échec celui-ci n’est pas définitif, l’épreuve ne se termine pas et ton personnage ne repart pas bredouille. Réponds pour dire qu’il a fait une mauvaise manipulation qui ne l’a mené à rien ou a encore plus emmêlé la chose. Sois original. Dès qu’une réussite est tirée tu réussis et peux rejoindre le piédestal qui se tient derrière l’épreuve pour attraper le sac et partir.
Ϟ Une fois que tu t’engages sur l’une des deux voies, puzzle ou casse-tête, tu ne peux plus revenir en arrière : la seconde t’es rendue inaccessible. Cela va également de mise avec les piédestal, tu ne peux atteindre que celui qui se tient derrière l’épreuve que tu auras choisie et dans aucun cas ne pourras repartir avec les deux sacs – dont le contenu te sera révélé plus tard une fois le quatuor réuni.
Ϟ Pas de limite de mots pour cette épreuve puisque celle-ci ne durera, à priori, pas plus d’une ou deux réponses à moins de n’avoir choisi le casse-tête et de n’être vraiment mal-chanceux aux dés. Bon courage et have fun !
Tu étais toujours là, assis sur ce fauteuil, attendant bien sagement que le lion revienne. Tu es à ta place et tes jambes commencent à bouger, signe de ton impatience et ton stress qui commence à arriver. Et s’il lui était arrivé quelque chose ? Et s’il était bloqué à peine avant d’arriver ici ? Être assis ici, sachant pertinemment que @Rigel Sionnach était en train de passer son épreuve, loin de vous, te mettais les nerfs. S’il était blessé et que tu n’avais rien pu faire, tu t’en voudrais certainement. Tu en voudrais peut-être plus à l’équipe enseignante de cette école, mais pour le moment, tu ne penses qu’à ce que toi, tu peux faire. Et tout ce que tu veux, c’est que le rouge et or s’en sorte et revienne en un seul morceau. Quand il débarque à bout de souffle, tu paniques un peu plus. Un sac à côté de lui attire ton attention une fraction de seconde, mais tu es déjà sur tes pieds, prêt à aller l’aider. Tu l’aides à se lever et l’amène vers tes camarades. Une fois assis, tu découvres que tu es le suivant. Rigel te souhaite bonne chance et tu lui souris, comme si tu étais confiant et lui ébouriffe les cheveux – même si ses cheveux n’étaient déjà plus en ordre quand il est revenu. « Merci. Pour tout. Repose-toi maintenant ».
C’était ton tour, et ça, tu ne t’y étais pas vraiment attendu. Enfin, bien sûr, tu savais que tu allais y passer, mais au fond de toi, tu ne voulais pas vraiment y croire. Mais, même si tu ne te sentais pas énormément touché par ce tournoi, et tu ne savais pas vraiment pourquoi, tu devais quand même le faire. Tu étais en équipe, tu étais avec des personnes qui elles, voulaient gagner, alors tu y mettais du tiens et faisait tout ce que tu pouvais. Tu te devais de faire de ton mieux. Alors tu t’engages dans la porte pour quitter tes camarades et te retrouver seul face à toi-même. Tu te dis que ce n’est pas une mauvaise idée d’y aller à ce moment-là, tu te retrouves tout de même au début et ça, c’est plutôt bénéfique. Tu prends une grande inspiration, tu te fais ton chemin jusqu’à une deuxième porte qui se verrouille derrière toi. Ton cœur a loupé un battement, mais il s’est vite repris et s’est remis dans une allure normale quand tu as vu que tu étais dans une grande salle. Rien de trop étroit ou angoissant pour le moment, ça t’allait très bien.
Tu regardes un peu partout autour de toi pour prendre connaissance des lieux et de ce que tu devrais faire. A ta gauche tu avais vu un puzzle géant, bien trop grand, bien trop lourd. Mais tu voyais à peu près ce qu’on attendait de toi. A force de traîner dans ta salle commune ou aller dans la Tour d’Astronomie en pleine nuit, tu commençais à avoir l’habitude des étoiles. Une constellation. Mais il faudrait refaire le puzzle, avec des pièces bien trop lourdes et tu ne devrais compter que sur tes souvenirs. Tu regardes alors à ta droite, un casse-tête en bois s’y trouve. Il t’intrigue, tu te diriges instinctivement vers lui, le regarde et ton cerveau bouillonne. Tu penses savoir comment faire. Et même si au fond de ton cerveau il y a toujours l’idée de la constellation qui trotte, tu te dis que tu te sentirais sûrement plus à l’aise sur le casse-tête. Les minutes sont comptées, tu a l’impression de ne pas réussir à suivre tout ce que ton cerveau te dit, tu prends une grande inspiration, essayant de garder ton sang-froid. Et ce n’est que quand ton cœur ralentit que tu commences à mouvoir les pièces, à chercher la façon la plus simple et la plus rapide d’y arriver. Tu regardes une dernière fois le sac qui t’attend bien sagement alors que tu es là, en train de faire de ton mieux pour résoudre ce casse-tête. édit dé : Vous avez dit facile ? Bien plus que ce que tu ne pensais. Et ça t'allais très bien. tu étais partis un tantinet paniqué et quand tu vois que ton raisonnement était le bon, tu pousses un soupir. Tu ne veux pas rester ici plus longtemps, alors tu prends rapidement ton sac et retourne vers tes camarades, le sourire au lèvres, bien trop content d'avoir réussi si vite. Quand tu vois leur tête, tu leur lance, d'un ton enjoué « Vous m'attendiez ? ».
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7830
sablier : 6
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Lorsque tu sors de la salle où tu viens de quitter tes compagnons, tu retrouves le feu follet qui te mène jusqu'à une autre porte derrière laquelle se trouve ton épreuve. Une fois entré, elle se referme automatiquement derrière toi et se verrouille afin qu’aucune distraction ou aide ne puisse changer son issue. Tu es livré à toi-même et, quels que soient tes prochains mouvements ou décisions, tu seras seul à en connaître la vérité.
Tu découvres alors une pièce circulaire où il règne une chaleur réconfortante contrastant avec la froide nuit que tu viens de passer. Une multitude de globes de verre de toutes tailles et d'opacité différentes y sont disséminés. Si certains reposent sur un socle fait de bois, d'autres flottent paisiblement au-dessus de toi. Peu à peu, ceux-ci s'illuminent, s'animent les uns après les autres sur ton passage. Intrigué, ta main se porte sur la sphère la plus proche où une scène familière se déroule à travers la brume.
Tu découvres qu'il s'agit de ta toute première rentrée à Poudlard. Ta première fois dans le Poudlard Express, la traversée du lac dans les barques. Tu vois ces personnes qui se trouvaient à tes côtés, qui sont peut-être devenus tes amis, tes ennemis au fil du temps. Tu y vois l'émotion fleurir sur ton visage alors que le Choixpeau se pose sur ta tête. Dans un soupir de nostalgie, tu re-déposes l'objet que tu tiens et en prends une seconde, ne pouvant résister à cette curiosité naissante. Cette fois, c'est ton premier cours de vol. Tu te vois craintif/excité par l'idée de pouvoir voler.. Ton premier Halloween, tes premiers examens.. Tu te rappelles encore de la peur qui te tordait les tripes de ne pas les réussir..
Au fur et à mesure que ces orbes dévoilent leur contenu, c'est toute ta vie à Poudlard qui défile. Tes joies, tes peines, tes bêtises, toutes les amitiés que tu as liées ou encore tes premiers amours.. L'une d'entre elles te montre même un souvenir d'un moment particulièrement heureux passé avec Eloan à rire ensemble. Jusqu'à ce que celle que tu tiens entre tes mains te montre ton équipe d'apparence détendue, plaisantant les uns avec les autres. Si ton cœur se serre face à cette complicité qu'ils partagent sans toi, celui-ci saigne plus encore lorsque tu remarques qu'ils profitent de ton absence pour se partager avec avidité une poule d'Hagrid. Tu te souviens très bien du moment où ils ont eu cette opportunité courte d'être à trois, sans toi et tu les vois se dépêcher en fixant l'endroit où tu les as temporairement quitté, tu les entends s'inciter à manger plus rapidement avant que tu ne reviennes.
Apparaît à présent une porte dans ton champ de vision. Tu l'entends clairement se déverrouiller et la vois s'entrouvrir. Le malaise te gagne alors que tu t'en approches.
Quand la porte s'est ouverte et que Rigel est apparu dans son encadrement pour s'effondrer au sol devant nous, j'ai senti mon sang se glacer. Il avait l'air si épuisé et mal en point. Je me suis immédiatement jeté vers lui pour l'aider. Je n'osais pas imaginer ce qu'il avait subi quand il était seul. Quand ses yeux se sont fichés dans les miens pour me demander comment j'allais, c'est mon instinct qui a parlé le premier. Je me suis exclamé :
-Ne t'occupe pas de moi ! Regarde-toi plutôt ! Tu es à bout de force ! m'interrompant une seconde devant son air confus et inquiet, j'ai repris plus doucement : Désolé... Je vais bien. Viens, je vais t'aider à te relever. Tu seras mieux allongé dans le canapé.
Avec l'aide de Priam, nous avons emmené notre griffondor jusqu'au divan pour qu'il puisse s'y reposer. Les yeux du serdaigle étaient teintés de la même inquiétude que les miens. Il avait beau s'en être sorti, Rigel était vraiment affaibli. Je m'en voulais tellement de ne pas avoir été là pour l'aider. Il était le cadet de notre équipe. Il n'aurait jamais du se retrouver seul. Ce tournoi était cruel, vraiment.
Alors que je regardais le lion somnoler et se remettre de ses émotions, le feu follet changea de couleur, transformant l'ambiance rougeoyante de la pièce en une teinte bleue profonde. Mon regard se porta immédiatement sur Priam. Rigel en avait bavé pour son épreuve. Est-ce qu'il allait lui aussi revenir dans un piteux état ? Je voulais lui dire qu'il n'avait pas à se forcer, que ce n'était pas grave si on perdait mais qu'il n'avait pas à aller se blesser pour nous s'il ne le voulait pas mais il ne m'en laissa pas le temps. Après avoir remercié notre camarade, il se dirigea simplement vers la porte. Avant qu'il ne s'y engouffre, j'eux tout juste le temps de lui murmurer, la gorge serrée par la peur :
-Fais attention à toi...
Il disparu ensuite dans le couloir. Je m'étais mis à trembler en pensant à ce qui pouvait l'attendre là-bas. Essayant de ne pas y penser, j'ai reporté mon attention sur Rigel. J'avais des tas de questions à lui poser mais il semblait somnoler alors je suis resté silencieux. Les minutes ont passé comme ça, dans le silence. C'était insupportable. Mon cœur battait de plus en plus vite à mesure que je ne voyais pas Priam revenir. J'avais envie d'enfoncer cette porte et de courir le rejoindre pour l'aider mais je devais me rendre à l'évidence. Je n'étais qu'un maigrichon. Je ne risquais certainement pas d'enfoncer une porte, encore moins une lourde en bois comme celle-ci... Heureusement, elle a fini par s'ouvrir. J'ai bondi sur mes jambes quand notre camarade en est ressorti. Par chance, il était indemne. Il avait l'air souriant. Soulagé et surexcité, je me suis écrié :
-Bravo Priam ! T'es génial !
J'ai envie de sauter de joie quand soudain la lumière bleue du feu follet laisse place à un éclat jaune doré. Mon sourire s'évanouit aussitôt. La joie laisse à son tour la place à une terreur qui me saisit à la gorge. Au fond j'essaie de me dire que ce n'est peut-être pas à moi, que la couleur va changer à nouveau. Que ça ne peut pas déjà être mon tour. Mon regard se posent vers mes coéquipiers, les implorant de m'aider. Je ne veux pas y aller. Je ne veux vraiment pas. Malheureusement, ils se contentent de me fixer. Je vois dans leur yeux un mélange de résignation et d'encouragements. Mes lèvres tremblent. Je murmure faiblement :
-J... J'ai peur...
Je ne sais pas quoi dire d'autre. J'ai envie de m'enfuir et de me recroqueviller dans un coin mais après que Rigel et Priam y soient allés, je ne veux pas réduire leurs efforts à néant en abandonnant. C'est peut-être ça qui a poussé Priam à se lancer dans son épreuve sans hésiter malgré l'état d'épuisement de Rigel. Le seul souci, c'est que je suis loin d'être aussi courageux que Rigel ou aussi doué que Priam. Je ne suis qu'un élève moyen noyé dans la masse. Je n'ai aucun talent ou qualité particulière qui me permettrait de passer des épreuve comme ça.
-J... Je... Je vais faire de mon mieux...
Ma gorge est si serrée que j'en ai du mal à respirer. J'ai envie de pleurer mais je ne veux pas le faire devant eux. Après leur avoir lancé un regard désolé à tous, je me détourne et avance vers l'entrée de mon épreuve. Mes jambes tremblent comme des feuilles. Au fond, je sens que je vais échouer. Je ne sais pas ce que va être cette épreuve mais j'ai un mauvais pressentiment... ou alors je suis tout simplement réaliste. Vu la difficulté du tournoi, je doute d'être capable de réussir...
Mes pas me mènent péniblement à la porte. Je ne me retourne pas vers mes coéquipiers. J'adorerais pouvoir le faire mais les larmes ont commencé à perler sur mes yeux. Je ne veux pas qu'ils le voient. Mon regard ne se porte en arrière qu'une fois que la porte s'est refermé derrière moi, me coupant d'eux pour le moment. Il est trop tard à présent pour regarder en arrière : je suis seul. Complètement seul. Je regrette de ne pas les avoir regardé une dernière fois maintenant. Hélas, je n'ai plus le choix.
La lumière dorée du feu follet est toujours là. Il m'a suivi dans le couloir. Il commence à avancer et semble m'inciter à le suivre. Déglutissant pour essayer de faire passer le nœud dans ma gorge, je lui emboîte le pas jusqu'à arriver dans une grande pièce ronde ressemblant un peu à la Salle commune de Poufsouffle. Une douce lumière y règne. De joli tapis ornent le sol et un léger feu brûle dans une cheminée au fond de la salle. Plusieurs lampes éclairent la pièce projetant leur éclat assorti à la lumière du feu follet. La seule chose qui contraste vraiment avec une salle commune, ce sont les sphères en cristal qui ont remplacé le mobilier. Il n'y a rien qui annonce le début d'une quelconque épreuve. Est-ce que je suis dans une sorte de salle d'attente ? Et pourquoi y-a-t'il toutes ces sphères ? On va avoir une épreuve de divination ? Si c'est ça, je vais peut-être pouvoir faire quelque chose en fait !
Je m'approche de la première mais en posant mes doigts dessus, je vois quelque chose s'y former. Oh, ce ne sont pas des boules de divination en fait ! C'est comme des mini-télés. Celle-ci montre la Grande Salle. C'est un soir de rentrée ! Il y a tous les première années en train d'attendre et... Mais... Attends voir, c'est moi qui suis en train de m'asseoir sur la chaise. Mince, j'avais le visage si rond quand j'étais en première année ? Je ne me souviens pas que j'avais l'air si angoissé quand on a posé le Choipeau sur ma tignasse. Par contre, je n'ai pas oublié à quel point j'étais content quand on m'a envoyé à Poufsouffle. Ce soir là, je me suis même retrouvé assis à côté de Maeve !
Par curiosité, je lève les yeux de la scène pour en regarder un autre. Cette fois-ci, ça se passe dans le dortoir. Je m'en souviens bien. C'est la première fois où j'ai manqué le réveil et où le fantôme de Poufsouffle est venu me réveiller. J'étouffe un rire en me voyant crier et lui lancer mon oreiller au visage. Je n'étais pas encore habitué aux fantômes. Il me faisait peur. Le pauvre... Heureusement que je m'y suis vite fait !
Je regarde comme ça des dizaines de boules, emporté par ce qu'elles me montrent. Ce sont mes souvenir ici, tous mes souvenirs. Ça veut dire que quelqu'un a toujours gardé un œil sur moi depuis que je suis là ? Moi qui croyait être le garçon le plus banal du château... Pourtant si toutes ces visions sont là, c'est que quelqu'un a du se donner la peine de garder tous ces souvenirs pour moi. Ça fait bizarre mais c'est agréable. Me replonger dans tous mes souvenirs est assez amusant. Alors que je suis en train de regarder le souvenir de ma première visite chez Honeydukes en troisième année en compagnie d'Eloan, j'entends un cri strident s'échapper d'une des sphères. Bizarre qu'elle soit aussi bruyante. Laissant mon souvenir de gourmandise dont je sais la conclusion amère de toute façon parce que je me suis rendu malade ce jour-là à cause du chocolat que j'avais acheté, je me dirige vers le fond de la pièce où se trouve le souvenir bruyant. Alors que je pose la main dessus, je me vois au milieu des serres. Mon visage est figé dans une expression d'horreur. La voix étouffée devient alors plus nette. J'entends alors les hurlement de la beuglante que ma tante m'a envoyé. Sa haine, son dédain. Tout me revient en plein visage. Quand elle hurle que je n'aurais jamais ma place ici, je pousse un cri et la laisse tomber. La boule vient s'écraser au sol. Elle se fend sur toute sa longueur et le souvenir disparait aussitôt. Sous le choc, je perds l'équilibre et titube en arrière. Mon dos heurte un présentoir qui se renverse, entraînant avec lui plusieurs boule. Par réflexe, j'essaie de les rattraper mais je ne parviens qu'à en sauver une de la chute. Les autres tombent. Certaines se cassent, les autres se contentent de roule au sol et de s'éloigner.
Dépité, je jette quand même un regard à la miraculée de cette catastrophe. Je vois les membres de mon quatuor mais bizarrement je ne suis pas avec eux... Oh mais je me souviens. C'était hier soir ! Je les avais abandonné un moment pour aller me débarbouiller. J'avais pris mon temps car je voulais profiter de ce temps loin de Jakob. Ils ont l'air heureux. C'est la première fois que je les vois aussi détendu pendant ce tournoi. Même Rigel semble rire de bon cœur. Il a l'air complètement en confiance. Peut-être n'était-il pas aussi timide en fait ? Et si... Et si c'était moi qui le mettait mal à l'aise ? Ils ont tous l'air si heureux. Peut-être que débarrassé de moi, il se sentent mieux ? Ils ont l'air en tout cas. Ils sont toujours si maussade généralement depuis le début du tournoi. C'est peut-être ma faute. Avec ma mauvaise humeur, je dois les blaser quand je suis avec eux... Mais... Ils mangent ? Ils mangent du poulet ? Ils mangent de la viande alors qu'on a eu que de la soupe depuis le début de ce tournoi et ils mangent ça quand je suis pas là. Pire encore, j'entends le lion encourager les deux autres à manger plus vite avant que je ne revienne.
J'ai l'impression de me prendre un coup de couteau en pleine poitrine. Je... je croyais qu'on était ami lui et moi. J'aurais attendu ça de Jakob ou de Priam mais de lui jamais. Les mots de ma tante me reviennent en tête. Je n'ai pas ma place ici. Je n'en ai jamais vraiment eu ici en réalité. Je ne suis pas le genre de garçon dont les gens se souviennent, ni celui dont on vient chercher la compagnie... Je suis un peu en trop ici. Des larmes roulent sur mes joues alors que Jakob demande s'ils ne devraient pas me laisser le dernier morceau et quand Rigel l'incite au contraire à le manger... D'un geste rageur, je la lance de toute mes forces contre une stèle. Dans un vacarme de bois et de verre brisé, j'envoie voler le présentoir et la sphère qui contenait le souvenir de mon arrivée au château. J'aurais voulu ne jamais être ici ! Je ne l'ai jamais voulu de toute façon !
Tandis que le silence retombe, une porte s'ouvre. Mon épreuve va commencer. Soit. Essuyant mes larmes, je me murmure pour me donner du courage :
-Très bien... Je vais la finir cette épreuve. On va le terminer ce tournoi et après, je vous jure que vous n'entendrez plus parler de moi... Plus jamais... Je vais m'en aller d'ici. Je ne reviendrai jamais ! Jamais ! Jamais !
Répétant ce mot avec de plus en plus d'amertume et de tristesste, j'avance vers la prochaine salle. Peu importe ce qui m'attend de l'autre côté. Je n'ai plus peur de décevoir mes camarades maintenant, il n'ont jamais cru en moi de toute façon...
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7830
sablier : 6
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Un sort t'indique une nouvelle fois le chemin à emprunter jusqu'à cette seconde porte qui s'ouvre sur une pièce aux murs transparents, dévoilant tes compagnons occupés à attendre ton retour. D'un signe de la main, tu les salues afin d'attirer leur regard sur toi, hélas tu n'attires aucune réaction. Tu renouvelles ton action jusqu'à comprendre qu'ils ne sont pas en mesure de te voir. Seul, toi le peux.
Tu prends alors conscience que face à toi se trouve un adorable poussin reposant sur un délicat coussin de velours lévitant doucement dans les airs. À ses côtés, une fiole remplie d'un liquide transparent portant l'étiquette de veritaserum attend également patiemment.
Lorsque tu tournes ton attention sur ta droite, tu découvres un autre pan de mur dont la transparence te permet encore une fois d'observer qui se trouve derrière sans que l'on ne te voit et tu observes alors la silhouette affligée d'Hagrid assise sur une chaise en attendant, accablé par la perte de sa poule. Les larmes roulent le long de ses joues alors que quelques sanglots incontrôlables s'échappent d'entre ses lippes.
Il est désormais de ton ressort de décider du choix que tu veux faire. Si jamais tu t'approches du poussin et désires consoler Hagrid en lui donnant, un sort d'attraction te ramènera constamment en direction du veritaserum pour t'obliger à lui dire la vérité sur ton équipe. Ton corps se trouve à mi chemin entre la porte te permettant de rejoindre ton équipe et celle te séparant du garde-chasse. Un sac marron apparaîtra au dessus de toi pour venir s'échouer dans tes bras lorsque tu traverseras n'importe quelle porte.
Si tu choisis de consoler Hagrid, le ruban autour de ton sac sera blanc et une porte se dessinera dans le mur pour ensuite te laisser l’opportunité de rejoindre tes coéquipiers à nouveau. Si tu choisis de revenir à tes coéquipiers sans toucher au poussin et en ignorant Hagrid, le ruban autour du sac sera noir et ton épreuve sera terminée dès que tu auras passé la porte.
Ϟ Il n’y a pas de mauvais choix ou de piège ; dans les deux cas, ton personnage peut réussir son épreuve et s’en aller rejoindre son équipe afin qu’un autre membre du quatuor puisse se lancer.
A toi de jouer.
Ϟ N'oublie pas que ce n'est pas ta logique à toi qu'on attend de voir durant ce tournoi mais bel et bien la façon dont ton personnage va réagir, en fonction de son tempérament, sa réflexion mais aussi de sa maison.
Ϟ Pour ton prochain post, tu as le choix entre prendre la décision de faire sortir ton personnage afin qu'il rejoigne ses coéquipiers ou d'offrir en cadeau l'adorable poussin Douili afin de consoler Hagrid. Cependant ton personnage devra révéler - grâce au veritaserum - l'atroce vérité sur son équipe.
Ϟ Si ton personnage fait le choix de repartir sans révéler la vérité, il va de soi qu'il ne pourra pas repartir avec la potion, ni le poussin.
Ϟ N’oublie pas que le but de l’épreuve est non seulement de finir mais de le faire le plus rapidement possible car en cas d’ex-æquo, c’est ainsi que les équipes seront départagées pour savoir laquelle reste dans le tournoi.
Ϟ Pas de limite de mots pour cette épreuve puisque c'est ton dernier post à rédiger pour ce premier acte. Bon courage et have fun !
En franchissant la porte, j'arrive dans une pièce étrange aux murs transparents comme s'il étaient en verre. Derrière celui qui se trouve face à moi, je vois Priam, Jakob et Rigel en train d'attendre. Le simple fait de les voir détendus tous les trois ravive le souvenir du sale coup qu'ils ont fait dans mon dos avec cette poule. Je détourne sèchement la tête, vexé et furieux contre eux. Ils peuvent bien attendre, je m'en fiche ! En plus... Oh...
En tournant le regard, je découvre alors dans une autre pièce Hagrid avachi sur une chaise en train de pleurer à chaude larmes. D'une main il essaie de chasser les larmes qui roulent sur ses joues, dans l'autre il tient une poignée de plumes rousses. J'ai un peu de mal à comprendre d'où elles viennent ni ce qu'il fait là mais le voir ainsi me donne des frissons. Depuis ma première année, je ne l'ai jamais vu dans un tel état. Il a toujours été si gai, si bourru.... Même quand son hippogriffe avait été condamné à mort, il restait vaillant en cours et ne nous a jamais montré le moindre signe de faiblesse. À force de le voir tout le temps sourire, j'ai fini par ne même plus pouvoir m'imaginer qu'il pouvait pleurer lui aussi.
Il y a un poussin posé sur un coussin flottant devant moi. Je me fige un instant devant l'animal. Quelque chose choche. Tout le monde sait que les animaux sont le point sensible du garde-chasse. Si ce poussin se retrouve donc seul ici en évidence, c'est qu'on veut me pousser à aller voir Hagrid... Que quelqu'un avait prévu son chagrin et qu'il aurait prévu au milieu de nulle part de quoi lui mettre du beaume au cœur sans le lui amener vraiment. Non, ça ne colle pas... J'ai rarement vu le géant monter plus haut que l'infirmerie dans le château. À moins que cet endroit soit sa cachette des mauvais jours, il y a peu de chance qu'il se soit replié ici pour exprimer sa peine et il y a encore moins de chance qu'on ait prévu de quoi le réconforter comme ça à proximité. Tout ça n'est alors qu'une mise en scène ? Ça a l'air si réel pourtant... Mais non justement. La mise en scène est trop évidente quand on prend du recul. La disposition de la pièce a été prévue pour que je vois mon équipe, puis Hagrid et enfin le poussin. Ce doit être le début de mon épreuve. Je dois devoir faire quelque chose de spécifique pour sortir de là je pense. Il y a une porte qui me permettrai de rejoindre mes équipier directement mais ça semble trop simple. C'est comme si on me proposait de fuir l'épreuve. Je suis sur que c'est un piège !
Je suppose que le plus simple serait d'essayer de me laisser guider par l'épreuve. Les pleurs d'Hagrid se font de plus en plus forts comme s'ils voulaient m'inciter à me dépêcher. Maintenant que j'ai compris que tout ça est faux, ces larmes n'ont pas vraiment le même effet sur moi. M'approchant du poussin, je remarque alors la petite fiole de verre. Une petite étiquette placée dessus dit "Veritaserum" . Haussant un sourcil, je prends la fiole en main et la tourne pour voir s'il n'y aurait pas autre chose de noté dessus mais non, il n'y a que ça. J'ai du mal à envisager l'utilité d'une potion pareille dans ce contexte. Tant pis, je la laisse là et prend délicatement le poussin dans le creux de ma main. Je me détourne alors non sans un certain plaisir de mon équipe et me dirige vers Hargrid mais soudain, je sens quelque chose me saisir. Une sorte de poigne invisible qui m'arrête sur place avant de me ramener en arrière. Je sursaute et dans la panique, je manque de faire tomber le poussin par terre. Heureusement grâce à un réflexe dont je ne me serais jamais cru capable, j'arrive à le rattraper de justesse. Ne comprenant pas vraiment ce qui vient de se passer, j'essaie d'avancer à nouveau mais encore une fois je suis pris par cette force. C'est comme si une main géante me saisissait pour me tirer en arrière. Je regarde alors autour de moi et réalise que j'ai été ramené juste à la hauteur de la potion.
J'ai beau réfléchir, je ne sais pas à quoi elle pourrait me servir. C'est peut-être une énigme.... Dans le doute, je la fourre dans la poche de mon pantalon et retourne vers Hagrid. Je suis presque arrivé à la porte quand une nouvelle fois je suis saisi. Je serre les dents, me préparant à être attirer en arrière mais curieusement rien ne se passe. Je reste simplement immobilisé. Je sens alors du mouvement contre ma cuisse. La potion sort de ma poche et s'élève dans les airs. Elle lévite sous mes yeux paisiblement. Je suis alors relâché. Il n'y a plus que la petite fiole en verre qui se dresse entre moi et la porte. Est-ce que je dois la boire ? Maintenant ? Pourquoi faire ? Bon, je suppose que si c'est ce qui est prévu je n'ai pas le choix. Cette potion doit être bue ici et je doute qu'elle soit là pour le poussin... Le seul soucis, c'est que je n'en ai jamais bu. J'ai un peu peur de l'effet que ça va me faire. Il parait que c'est assez effrayant... Le truc, c'est que si je ne la bois pas, je ne pourrais jamais avancer... Je n'ai donc pas le choix ? Bon...
Après avoir dégluti, je repose le poussin au sol avant d'ouvrir la fiole. L'odeur de la potion est vraiment immonde. Ça ne m'inspire vraiment pas confiance... Esquissant une grimace dégoûtée, je prends une grande inspiration d'air pur avant de me pincer le nez puis lentement et sans grande conviction, j'apporte la potion à mes lèvres. Si son goût est aussi mauvais que son odeur, il vaut mieux que je la boive le plus vite possible. J'avale donc cul-sec. C'est quand même suffisant pour que j'aie le goût sur la langue. Ce truc est infect ! J'ai un haut-le-cœur et un sursaut de dégoût. À l'avenir, il ne sera pas nécessaire de m'en faire boire pour me faire avouer la vérité. Je préférerais avouer que de reboire ce truc si on me menace avec. Rangeant la fiole vide dans ma poche pour pouvoir la jeter dans une poubelle ou un endroit prévu pour par la suite, je reprends le poussin et vais rejoindre Hagrid.
Une fois la porte passée, il relève tout juste la tête vers moi avant de fondre en larmes à nouveau. Je m'approche de lui avec une expression désolée, ne sachant trop que dire. Timidement, je me risque à lui demander ce qui lui est arrivé. Il m'avoue alors être à la recherche d'Amandine, sa plus belle poule depuis deux jours. D'après lui, elle avait l'habitude de se promener aux abords du château pour profiter des grands espaces vert du parc et de la sensation de liberté de gambader ainsi. Elle n'est cependant pas revenu de sa dernière promenade. Ça fait deux jours qu'il la cherche. Il pensait qu'elle s'était perdue mais ce matin, il a trouvé des plumes comme les siennes dans un couloir près des toilettes des garçons. Il perdait l'espoir de revoir son Amandine. Elle qui était si tendre. En voyant tout ce qu'il me raconte à son propos de sa poule, j'en viens à me demander si tout ça n'est vraiment qu'une mise en scène. Peut-être Hagrid a-t'il vraiment perdu sa poule ? Mais dans ce cas, qu'est-ce qui aurait pu lui arriver ? Je n'ai pas vu de poule passer près du château pourtant j'ai passé ces deux derniers jours dehors mais... À moins que..
Mes yeux s'écarquillent quand je repense à mon équipe qui profitait de mon absence pour manger du poulet. Ils n'auraient quand même pas osé tuer une vraie poule pour manger ?! En même temps, comment auraient-ils pu s'en procurer autrement ? Je doute franchement que Rigel puisse faire ça... Jakob non plus vu comme ce doit être salissant mais Priam... Après tout, je ne le connais pas plus que ça... Maintenant que j'y pense, il avait râler l'autre jour à propos du fait qu'on ne mange que de la soupe depuis le début de la semaine ! Est-ce qu'il aurait été capable de tuer un animal pour manger un vrai repas ?
Tout s'imbrique dans ma tête... Que ce soit l'endroit, le moment, l'animal... Tout colle ! Ce serait mon équipe qui aurait tué cette Amandine ? Je me mords la lèvre. Pauvre Hagrid... Il continue de me raconter les heures qu'il a passé à en prendre soin depuis qu'il l'a. Levant son regard gonflé de pleurs vers moi, il dit simplement qu'il voudrait la revoir, qu'il ne faut pas perdre espoir avant de me demander si je ne suis pas de son avis. Je grimace... Pour être honnête, il n'y a aucune chance qu'elle revienne mais je ne peux pas le lui dire ainsi. J'ouvre la bouche pour esquiver la question mais je suis surpris alors que quelque chose vibre dans mon corps. Je me sens soudain un peu vaseux et mon corps se met à articuler sans même que je décide quoi dire :
-Non Hagrid... Elle ne reviendra pas.
Je me fustige intérieurement. Mais qu'est-ce qui m'a pris ? Pourquoi est-ce que j'ai dit ça comme ça ? Aussitôt, les pleurs se mettent à redoubler. Me donnant une claque mentale, je me force à bouger. Je pose ma main sur le bras d'Hagrid.
-Je suis désolé Hagrid, je n'ai pas voulu le dire comme ça ! Mais euuh... Enfin, vous savez tout n'est pas fini.Je sais combien vous avez partagé de bons moments et au fond, c'est ce qui compte ! Vous ne devez pas vous souvenir qu'elle n'est plus là mais du fait qu'elle a vécu en étant heureuse avec vous..
Je n'ai jamais été doué pour les discours aussi je me contente de répéter ce que m'avait dit mon père le jour où notre premier chat a disparu, du moins ce dont je me rappelle... J'ai cependant l'impression que ce n'était pas la meilleure chose à dire puisque même s'il arrête un peu de pleurer, il demande en reniflant ce que je sous-entends par plus là. Si ça veut dire qu'elle est morte. Aussitôt je répond :
-Elle s'est faîte manger.
Mais merde ! Qu'est-ce qui me fait ça ? C'est quoi cette sensation ?... Oh non, le veritaserum ! C'était pour ça qu'on m'a forcé à le prendre ! Mais quelle idée à la con. Maintenant, j'ai achevé le garde-chasse. Les yeux dans le vide comme si on venait de lui donner un coup de massue, il répète à voix basse ce que je viens de dire. Je devine qu'il va me demander à sa prochaine question qui a pu faire une chose pareille. C'est l'image de Rigel qui me vient en tête la première. Malgré ce qu'il a fait, je ne veux pas lui attirer des problèmes avec Hagrid aussi je le prend de court et avant qu'il ne me pose la question fatidique, j'enchaîne :
-Hagrid ! Vous ne devez pas penser comme ça ! Euuuh... euh... Je sais que vous vous demandez qui a pu le faire ou si vous auriez pu l'éviter ! Mais... Vous auriez pu l'éviter en la gardant enfermée dans son enclos mais... Elle aurait été malheureuse comme ça, oui ! Elle... Amandine tenait à sa liberté pas vrai ? C'est en profitant de sa liberté qu'elle est partie mais je suis sur qu'elle aurait préféré qu'il lui arrive ça plutôt qu'elle vive un ou deux ans de plus dans une cage sans jamais pouvoir courir aussi loin qu'elle le veut. C'est pour ça qu'elle a eu de la chance de vous avoir parce que... euh... Parce que vous l'avez toujours laissé prendre ses décisions malgré le danger !... Comme... euh.. Un parent ?
Malgré ma difficulté à trouver mes mots, j'ai l'impression que ça fonctionne. Son regard reste rivé sur moi. Je ne sais cependant pas comment continuer. Je parle d'une poule là, pas d'une vraie personne ! À court d'idée, je sors alors le poussin. Son regard s'écarquille en voyant la petite boule jaune.
-Je pense que vous avez fait votre mieux pour Amandine... Vous pouvez encore le faire pour d'autres poules. Vous pouvez encore les rendre heureuses en vous en occupant comme vous le faîtes. Vous ne devez pas vous laisser aller ! Il y a d'autre poules qui comptent sur vous !
Sur ces mots, je lui tend le poussin pour qu'il le prenne dans ses mains. Avec l'attention d'un enfant qui ramasserait un chaton, il prend l'animal dans ses mains. Alors que je croyais ça impossible, un vague sourire en coin apparaît sur son visage. Soulagé d'avoir réussi à éviter de drame, je commence à reculer mais soudain, il attrape mon bras et me force à me rapprocher. Mon cœur se met à battre à toute vitesse. Il me dit qu'il a besoin de savoir quelque chose... À cet instant, je me décompose. Après tout ces efforts, est-ce qu'il va quand même me poser la question fatidique ?
J'acquiesce en silence, craignant la suite. Il me demande alors s'il devrait laisser le poussin courir en liberté sachant ce qu'il risque. Soupirant en silence, je lui répond en toute sincérité :
-Vous devriez éviter de le laisser trop s'éloigner mais le mieux est de s'assurer qu'il puisse faire ce qui lui plait !
Il me relâche alors et reporte son attention sur le poussin. Je m'éclipse alors discrètement vers la porte au fond de la pièce. Alors que je m'apprête à l'ouvrir, un sac me tombe dessus. Je le manque de peu et il vient m'écraser les pieds. Jurant entre mes dents, je le ramasse et ouvre la porte pour retrouver mon équipe. C'est tout ? C'est fini ? Est-ce que mon épreuve se limitait à ça ?
Je reste un instant dubitatif mais je crois que c'est bien terminé. Je ne comprends vraiment rien mais ce truc m'a un un peu chamboulé, je ne sais pas trop comment réagir en les voyant. Je ne sais plus si je dois croire ce que j'ai vu dans les sphères ou si tout était faux... Tout ça était peut-être vrai ? Après tout, les autres souvenirs l'étaient aussi. Au fond, ça ne m'étonnerait pas que leur repas le soit aussi. Peut-être que c'était seulement la situation à gérer ensuite qui était mise en scène ?
Détournant le regard d'eux, je m'avance en silence. Je reste en retrait, muré dans mon mutisme. Je ne sais pas quoi penser d'eux. Ils avaient l'air assez détendu quand je suis revenu, non ? Est-ce qu'il ne s'en faisaient pas pour moi ou étaient-ils seulement heureux de ce moment passé sans moi ? Non... Je pense que c'est la deuxième option : je suis de trop... J'en suis sur...
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7830
sablier : 6
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Alors que ton camarade revient de son épreuve, tu es conscient que tu es le dernier à passer. Une légère tension parcourt tes membres, vous entendez d'ailleurs au dehors les exclamations et l'agitation des autres équipes ayant déjà terminé leur épreuve et vous ayant donc, dépassé. Lorsque tu sors de la salle où tu viens de quitter tes compagnons un sort t’indique le chemin jusqu’à une autre porte derrière laquelle se trouve ton épreuve. Une fois entré, elle se referme automatiquement derrière toi et se verrouille afin qu’aucune distraction ou aide ne puisse changer son issue. Tu es livré à toi-même et quels que soient tes prochains mouvements ou décisions, tu seras seul à en connaître la vérité.
Tu arrives dans une pièce circulaire, sombre. Pourtant, un filet de lumière s'échappe de l'une des cinq portes devant toi. Un étudiant ressemblant étrangement à Theodore Nott, ton préfet, semble sortir de cette épreuve résolue. La porte se ferme derrière lui avec une rapidité telle que tu n'es pas encore entré complètement dans la pièce toi-même et tu te doutes, un instant, que tu n'aurais peut-être pas dû voir cette sortie. Tu t'avances au centre de la salle et tu observes devant toi une grande et longue table en bois où figurent treize pots remplis de mandragores. Il y a un peu de terre autour des pots et un protège-oreilles, puis des gants en cuir de dragon juste à côté. Le tout est seulement éclairé par l'unique torche suspendue au mur le plus proche, tu remarques pourtant à travers cette pénombre bien présente que des mots sont affichés au dessus des cinq portes dans l'ordre suivant : VOLTIFLOR (1), BELLADONE (2), SNARGALOUF (3), DICTAME (4) puis BRANCHIFLORE (5). Ces mots aux lettres dorées et scintillantes semblent désigner une réponse que tu dois trouver et tu as conscience que ton épreuve a à voir avec ces mandragores. Au dessus des mots, cinq sacs noués à l’aide d’une corde magique ressemblant à ceux attrapés lors de la toute première phase du tournoi par un membre de ton équipe.
Il est désormais de ton ressort de choisir d'effectuer l'épreuve et oublier ce que tu n'aurais pas du voir en entrant dans la pièce ou de profiter de cette chance qui t'a été offerte et de ressortir en un temps record par la seconde porte.
Ϟ Il n’y a pas de piège ; dans les deux cas ton personnage peut réussir son épreuve, attraper le sac qui se présente à lui si il passe la porte plus tôt ou après avoir fait l'exercice et s’en aller rejoindre son équipe afin de clôturer la première étape de l'épreuve 2.
A toi de jouer.
Ϟ N'oublie pas que ce n'est pas ta logique à toi qu'on attend de voir durant ce tournoi mais bel et bien la façon dont ton personnage va réagir, en fonction de son tempérament, sa réflexion mais aussi de sa maison.
Ϟ Pour ton prochain post, tu as le choix entre prendre la décision de faire sortir aussitôt ton personnage sans le faire toucher aux mandragores ni réfléchir à l'épreuve. Dans ce cas là, le sac se situant au dessus du mot belladone lévitera jusqu'aux mains de ton personnage qui pourra déverrouiller la porte et passer à travers afin de rejoindre ses coéquipiers.
Ϟ Tu peux également décider que ton personnage veut faire l'épreuve. Dans ce cas là, il devra se munir des protections à sa disposition et soulever les mandragores à la main, une par une. Au fond des pots, il trouvera des morceaux de parchemins qu'il devra rassembler une fois qu'il aura soulevé toutes les mandragores (au nombre de 13) et trouvera sous ses yeux une question à laquelle il devra trouver sa solution. La réponse possible se trouve parmi ces mots figurant au dessus des portes, il devra passer par celle correspondant à la bonne réponse. Pour se faire, tu vas devoir lancer le dé « destin » et accumuler au fil de tes lancés le nombre 13. Considère que si à ton premier lancé tu récoltes un 8, c'est qu'au bout de ton premier post ton personnage a déjà récupéré 8 morceaux de parchemins mais qu'il lui en manquera encore 5 et qu'il te faudra relancer à nouveau le dé jusqu'à un total de 13. Une fois le total atteint, le Choixpeau interviendra afin de te délivrer la question à répondre. Lorsque tu auras recherché la réponse à cette question, libre à toi de faire avancer ton personnage par la porte correspondante à la solution.
Ϟ N’oublie pas que le but de l’épreuve est non seulement de finir mais de le faire le plus rapidement possible car en cas d’ex-æquo, c’est ainsi que les équipes seront départagées pour savoir laquelle reste dans le tournoi.
Ϟ Pas de limite de mots pour cette épreuve puisque celle-ci ne durera, à priori, pas plus d'environ deux ou trois réponses. Bon courage et have fun !
Livré à moi même, dernier passage de l'équipe, je n'étais pas stressé. J'avais les flammes de la motivation dans mes yeux, prêt à en découdre avec mon épreuve. Je ne savais pas encore à quelle sauce j'allais être mangé, mais vu les air de chien battus de certains de mes compatriotes, c'était bien mal parti... Disons même que ça n'allait pas être simple. Mais je m'en moquais, j'étais en tenue de sport, paré à me battre, à arracher des chignons, à défoncer des bestioles étranges, tout ce qu'il fallait juste pour obtenir un regard fier de @Albus Dumbledore sur moi. Et aussi pour lui proposer, enfin, de porter des robes de sorcier de ma création.
Je secouai la tête, je ne devais pas me laisser distraire par mon admiration. D'ailleurs, j'avais bien cru voir @Theodore Nott sortir à toute vitesse, si vite que je crus bien l'avoir manqué... Enfin, même si c'était étrange de l'avoir vu - je ne m'inventais jamais rien, évidemment qu'il avait été là - je ne me posai pas plus de questions. Qu'il ait fini son épreuve ne faisait que me donner envie d'aller encore plus vite. Je n'aimais pas qu'on essaye de me faire croire que parce que monsieur était bon à l'école que j'allais devoir faire confiance à sa sortie qui me semblait légèrement beaucoup trop fortuite. Note à moi même, faire coucou à la pièce en partant, des fois qu'un autre crétin passe après moi. On ne savait jamais, si je pouvais le rendre méfiant de la bonne réponse...
Pas de temps à perdre. J'enfilai ces protections absolument disgracieuses, regrettant de ne pas avoir emmené les miennes, customisées et ô combien plus sexy et je me mis à dépoter les mandragores, ne pouvant pas attendre de comprendre ce qu'on me voulait, par quelle porte je voulais réellement passer. Et je fis cela de la façon la plus efficace possible, essayant de me répéter les descriptions des plantes que j'avais déjà étudiées en cours de Botanique - heureusement que j'avais conservé cette matière, hum...
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7830
sablier : 6
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Il fallait dire que je n'avais pas dépoté des mandragores depuis bien des années. Est-ce que c'était en deuxième année ? Il fallait dire que ça s'agitait vraiment beaucoup, ces choses-là, et le temps était passé. J'avais évidemment la théorie, mais enfin, est-ce que vous vous rendez compte de la difficulté de tirer une espèce de bébé plante qui gigotait monstrueusement ?
Je résistais à grand peine de devenir violent pour lui mettre la déculottée de sa vie, juste pour qu'il cesse de bouger. Mais pour autant, après des petites complications, je parvins à l'enlever et à récupérer le parchemin qui était vraiment enterré au fond de son trou. Je rempotai ensuite la sale bêbête pour enchainer avec les autres
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7830
sablier : 6
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Je devins un tout petit peu plus efficace en enchaînant cinq mandragore. J'allais vite, sans prendre le temps de regarder mes parchemins, j'aurai bien le temps de tout regarder une fois fini. Je me mis même à transpirer, et j'en vins à remercier l'efficacité des cosmétiques que je commandais évidemment chez Merlina Cordula, dans sa dernière collection sortie le mois dernier. Une petite folie mais pour une fois, je pouvais bien me faire plaisir, n'est-ce pas ? A quoi bon travailler comme un elfe de maison si c'était pour finir triste hum ?
Accueil
Bon courage et have fun !
