Peut-être es-tu sur la rive ou encore dans l'eau glaciale de janvier, peut-être es-tu encore sur la plateforme à expirer tout ton souffle d'effort après ce long duel. Tu observes le dernier membre de l'équipe adverse basculer dans le vide jusqu'à l'eau et tu comprends alors que ton équipe a gagné. De multiples sentiments t'étreignent et tu échanges un long regard avec le reste de ton équipe avant de réagir enfin à votre victoire. Tu as encore un peu de mal à y croire mais vous l'aviez fait ! Vous veniez de vous qualifier en finale ! Le feu-follet vient voltiger autour de vous avec festivité et n'oublie pas de venir côtoyer les membres de votre équipe qui ont pu tomber à l'eau. Vous comprenez ce que vous avez à faire et votre main s'approche de lui pour vous amener par sa magie de portoloin jusqu'à cette grande tente plantée sur le terrain de quidditch depuis le début du tournoi. Cette fois-ci, vous pouvez tous y entrer en même temps et les autres équipes gagnantes et qualifiées pour la finale vous rejoignent peu à peu. La chaleur de multiples bois allumés au sein de la tente vient vous environner et vous apaiser vos êtres malmenés par le froid, les épreuves et les sortilèges reçus. Dans un coin, Mme Pomfresh vous attend avec un assistant afin de vous appliquer les meilleurs soins possibles. Sur une grande table au milieu, un festin de multiples mets chauds et succulents vous attendent, des friandises (comme les dragées surprises de bertie crochue ou de multiples fizwizbiz) sont prêts à vous ravir le palais. Une radio sorcière exprime la mélodie des derniers tubes musicaux à la mode. Au fond de la tente agrandie magiquement, de multiples lits de camp vous attendent où de chaudes et épaisses couvertures sont posées la fin des matelas. Il est désormais temps pour vous de souffler, vous reposer et renouer avec vos amis ou bien de parler avec votre quatuor !
Avant dernier jour avant la fin du tournoi, toutes les équipes qualifiées pour la finale se réveillent dans cette grande tente qui leur est désormais dédiée. La matinée se déroule sans accrocs particuliers, une tension palpable reste présente dans le camp dont personne n'ose s'éloigner de peur de rater l'épreuve finale. Quatorze heures et un coup de tonnerre se fait entendre dans le ciel pourtant dégagé, une fumée violette s'élève depuis l'une des fenêtres du quatrième étage. Le rendez-vous est donné, les quatuors s'avancent jusqu'au château, montent les escaliers et avancent jusqu'au couloir recherché. En arrivant, une porte qui n'est habituellement pas présente attire le regard des premiers arrivés. Son cadrant réfléchit à la lumière du soleil d'un après-midi radieux, une légère fumée égale à celle violette aperçue un peu plus tôt s'échappe du dessous. La silhouette de Minerva Mcgonagall s'avance à l'autre bout du couloir, vient les gratifier de son regard à la fois sévère, mais humain, compréhensif. Elle tient dans ses mains un parchemin déplié une fois présente près de la porte. « Lorsque j’appellerais vos noms, vous avancerez dans cette pièce. Une équipe à la fois, il vous est interdit d'entrer en même temps qu'une autre. » Lorsque le nom de ton équipe s'annonce, tu t'avances. Vous voici désormais dans une grande pièce, tel un salon d'une salle commune spacieuse et accueillante. Les couleurs sont d'un subtile mélange de toutes les maisons du château, l'unique grande fenêtre de la pièce décrivant le paysage paisible des environs du parc du château.
première pièce
Hermione Dès les premiers pas dans la première pièce l’ambiance change. C’est une ambiance de travail, des personnes pressées qui font des allers-retours, certains ont même quelques dossiers dans les bras. Intriguée, Hermione s’avance, et chaque personne qu’elle croise la salue. Elle a l’air d’être connue ici. Ses pas la mènent jusque devant une porte ouverte. Dans ce bureau se trouve une jeune femme qui semble trier quelques dossiers sur une table. Il y a deux piles : les dossiers urgents et ceux pouvant attendre un peu. Dès que la jeune femme s’aperçoit qu’elle n’est plus seule, elle se retourne en sursautant avant de s’excuser en souriant. « Bonjour madame la Ministre ! Tous les dossiers que vous avez demandés sont prêts. Et vous avez un rendez-vous dans une heure. » Hermione était prédestinée à devenir la Ministre de la Magie, c’est ce qu’elle peut d’ailleurs lire sur la plaque dorée installée sur son bureau devant une photo de ses meilleurs amis. Silas Dès que Silas pose un pied dans la pièce, il entend une ovation. Autour de lui, une foule se presse pour l’apercevoir. Il porte l’équipement d’un joueur de Quidditch, son balai à la main. Son équipe et lui viennent de gagner un match important. Très important même puisqu’ils viennent en fait de gagner la Coupe du Monde. Silas continue de s’avancer, l’air heureux, jusqu’à un homme qui ne semble plus tout jeune. Cependant, ce n’est pas lui que Silas regarde mais bien la coupe qu’il tient entre ses mains. Il s’arrête juste devant l’homme qui finit par lui tendre le trophée en souriant. Silas exulte, ravi, heureux. Ils sont champions ! Theodore Il lui faut faire quelques pas avant de comprendre qu’il se trouve dans un couloir blanc. Il entend des voix, des cris et des gémissements. Intrigué, Theodore avance le long du couloir, comprenant qu’il se trouve dans un hôpital. Soudain, une petite fille l’appelle, visiblement ravie de le voir. Elle court jusqu’à lui avant de lui annoncer fièrement qu’elle était enfin guérie et que c’était grâce à ses nombreux soins qu’elle était encore là. Elle lui dit qu’il est le meilleur médicomage au monde puis finit par sauter à son cou pour lui faire un câlin d’adieu.
hors-rp
La troisième et dernière épreuve du tournoi commence et votre personnage arrive dans cette pièce après trois jours à panser ses plaies, retrouver le plus de forces possible. Soigné par Mme Pomfresh de ses plus grandes blessures, il a pu retrouver une certaine forme avant d'entrer dans cette finale.
Face à lui, des illusions mais cela, il ne le sait pas. Un charme de confusion est apposé sur le cadran de la porte et touche chacun lorsqu'ils la traverse. Tous, sauf une irréductible sorcière du nom de @Hermione Granger qui, est l'heureuse chanceuse d'être moins touchée par le sortilège de confusion. Son but est de faire ouvrir les yeux à ses camarades et de savoir détourner son regard de sa propre illusion. Malheureusement, un autre charme d'attraction cette fois, est attitré à cette nouvelle porte qui se met à scintiller face à eux au bout de quelques minutes. La tentation de la braver est grande, peut-être trop grande pour des âmes déjà adoucies grâce aux illusions positives proposées.
- Il n'y a pas de minimum de mots imposés. - Pour les équipes qui ne possèdent plus que deux ou trois membres, les élèves absents sont considérés comme éliminés du tournoi pour cause d'abandon ou de maladie. - Vos personnages passent la seconde porte quoi qu'il arrive.
Les quelques jours de répit ont fait le plus grand bien à tous. Tu t’en es aperçue Hermione alors que vous avez passé ces derniers jours du tournoi en compagnie des autres équipes gagnantes. Retrouver Harry et Seamus a été un véritable plaisir, rire en leur compagnie t’a apporté un véritable baume au cœur. Tu as appris par Harry que son équipe avait éliminé celle de Ron et ça a été un sourire à la fois peiné de savoir que Ron est désormais en dehors de ce tournoi et amusé de savoir que les deux inséparables ont dû se confronter l’un à l’autre que tu as accueilli cette nouvelle. Et profiter de la joie de partager cette finale avec tes deux coéquipiers, des coéquipiers qui ont marqué ta semaine par leur présence, leur dévouement et leur force a été accompagnée d’une véritable euphorie. Pourtant, si tu n’as qu’une hâte c’est de retrouver la chaleur de ta salle commune, tu crains que la fin de ce tournoi signe la fin des liens qui vous unit. Crainte de voir ta relation avec Silas redevenir à une non-existence presque désespérante, crainte de voir ta relation avec Theodore se détériorer et de voir cette douce amitié qui vous unit, cette connexion profonde entre vous retourner à l’état de poussière. Tu ne veux pas. Alors, tu es bien décidée de profiter de la fin d’une semaine riche en émotions en compagnie de deux personnes que ton cœur sera incapable d’oublier. Cette semaine a été marquée par la découverte et les souvenirs resteront profondément ancrés. Vos sourires, vos rires et vos craintes partagées pour vous offrir une harmonie qui est venue bercer ton cœur d’une douceur inestimable.
Et finalement, elle est là. Cette dernière épreuve. Les échanges de regard se font nombreux et ta main attrape celle de Theodore et celle de Silas. « Nous y sommes. Donnons le meilleur de nous-même comme nous l’avons fait jusque-là. Ensemble. » Le regard vacille sous la flamme d’une détermination émue et finalement, ensemble, l’harmonie régnant entre vous vous entourant de son aura, vous imitez les autres équipes et pénétrez dans le château, direction le quatrième étage.
Il y a dans ce couloir une porte qui n’est habituellement pas présente et ta directrice de maison qui s’avance dans le couloir pour vous rejoindre. Minerva McGonagall comme à son habitude a les cheveux tirés dans un chignon strict, les traits fermés par une sévérité qui lui est caractéristique. Pourtant, quand son regard parcourt l’assemblée, ses yeux s’illuminent d’une humanité et d’une compréhension particulière, le sourire presque maternel sur les lèvres. Et tu souris Hermione. Doucement, mais tu souris. Ton équipe est appelée à avancer la première et alors que tu suis Theodore et Silas qui s’avancent pour franchir la porte, ton chocolat cherche du regard les émeraudes du survivant. Des émeraudes remplies d’encouragement, qui te somment d’être prudente. Les iris de Harry brillent de cette protection à ton égard, faisant briller les émeraudes d’un éclat particulier. C’est la dernière chose que tu vois quand la porte se referme derrière toi.
L’ambiance change subitement du tout au tout. A tes côtés, Theodore et Silas ont disparu et tu fronces les sourcils, intriguée mais charmée par cette atmosphère grouillante qui te semble propice à la réflexion. Tes yeux cillent sur ta tenue et tu t’aperçois de la jupe de tailleur et de ces escarpins noirs qui semblent couté une petite fortune, les boucles ramenées dans un chignon fait avec dextérité. Et perchée sur tes talons hauts, tu t’avances dans ce couloir dans lequel tout le monde semble te connaître et te salue avec un respect qui te laisse sur le coup sans voix. Il y a des petits sourires qui viennent leur répondre alors que tu entres dans ce bureau prestigieux. Dans la pièce, une jeune femme qui s’affaire alors que tu t’avances vers ce grand bureau sur lequel trône des dossiers précieusement organisés. Tu écoutes d’une oreille distraite, tiques malgré tout quand elle t’appelle Madame la Ministre et hoches silencieusement la tête. Sur le bureau, une plaque dorée sur laquelle est inscrite « Hermione Granger, Ministre de la Magie. » et le cœur vient rater un battement. Une fierté profonde vient se lire dans tes prunelles chocolatées et tu attrapes doucement la photo de tes meilleurs amis beaucoup plus vieux, dans leur uniforme d’auror, ce sourire fier sur leur visage. Un sourire affectueux vient glisser sur tes lèvres. « Le premier ministre moldu veut encore me voir ? » Demandes-tu sans prêter attention à la réponse alors que les yeux restent ancrés sur cette photo. Avec délicatesse, tu reposes la photo à sa place, déplaces ce sac à main qui ne sort tu ne sais d’où et hoches doucement la tête. Tu remercies la secrétaire. « Vous avez eu des nouvelles des aurors Potter et Weasley ? » - « Ils sont rentrés ce matin Madame, Mr Weasley vous a laissé quelque chose sur votre bureau. » - « Très bien. Merci Susanna. » Tu ne sais pas d’où te vient ce prénom et tu tiques doucement. Et alors que la blonde s’apprête à quitter ton bureau pour te laisser te plonger dans ton travail, l’image de tes meilleurs amis s’effacent pour laisser place au visage d’un serpent et d’un aigle qui t’ont tant marquée. « Theodore et Silas, vous savez où ils sont ? » La secrétaire s’interrompt, te dévisage quelques secondes, semble ne pas comprendre. « Qui ça ? » Tu fronces les sourcils et balaie sa question d’un revers de la main. Quelque chose ne tourne pas rond, tu en es certaine. Tu observes la silhouette s’éloigner et viens refermer la porte derrière elle, histoire qu’on te laisse tranquille. Le chocolat cille sur cette pièce qui te ressemble en tout point et malgré cette méfiance qui vient éveiller ton sens de l’observation, il y a un sourire qui vient se glisser sur tes lèvres alors que tu te rappelles que Ron aurait laissé quelque chose sur ton bureau. Un morceau de parchemin vraisemblablement ordinaire attire ton attention et alors que tu le déplies doucement, tes yeux sont attirés par cet objet moldu qui trône sur une des étagères de cette énorme bibliothèque. Et des CD qui attirent tout autant ton attention. Tu reposes le parchemin sur le bois du bureau et te diriges vers la radio. Tes doigts attrapent une des boites CD et tu fronces les sourcils. De la country ? Sérieusement ? « Je n’aime pas la country, c’est quoi ce délire ? » Les pièces du puzzle s’assemblent et soudainement, l’illusion semble ne plus avoir de réels effets sur toi. Tu arrives à entrapercevoir dans une forme de brèche tes coéquipiers et tu jettes un regard à ce morceau de parchemin qui trône sur ton bureau et qui ne te demande qu’à ce que tu le lises. Tu dois faire un choix. Profiter d’une réalité ou venir te bercer de douceurs qui viennent apaiser ton cœur. Le cerveau s’agite et pèse le pour et le contre. Vous n’êtes pas ici pour faire de la figuration, mais pour gagner un tournoi. Et finalement après quelques secondes d’hésitation, tu te décides de faire fi de ce que la pièce peut bien te faire voir et essaie de te faire interagir avec ce filtre d’illusion pour te concentrer sur les seules personnes qui importent ici. Etre Ministre de la Magie aussi prestigieux est cette position n’est qu’un titre, il y a des choses bien plus importantes.
« Les garçons ! Ne vous laissez pas berner, c’est une illusion ! La pièce a été faite pour ça. » Mais aucun ne semble vouloir t’écouter et tu tires sur leur manche pour tenter de capter leur attention. « Allez faites un effort, essayez de trouver un élément dans le décor qui vous fera prendre conscience de tout ça… » Tu espères que tes paroles arrivent à les attendre sous ce sort de confusion puissant lancé.Ils peuvent le faire, tu as confiance en eux. Alors qu’au fond, une seconde porte se met au bout de quelques minutes à briller de plus en plus fort, vous appelant allègrement.
nightgaunt
Theodore Nott
veritaserum
parchemins : 17636
sablier : 16
- convictions : scribe, c'est une bonne situation ça ?
- clubs et assos : référent, ancien préfet-en-chef et ancien gardien de l'équipe des serpents. (ancien capitaine)
- métiers ou études : en huitième année à poudlard, bientôt à l'arcane college d'oxford.
- (options) ou (cursus) choisis : médicomagie, politique et recherches magiques (+russe).
avatar : max irons
crédits : (av) lionheart (cs) ophelia, mine
mood actuel : profite des deux derniers mois à poudlard avant la vie adulte, heureux avec son crew d'amis fidèles mais surtout avec hermione.
Sacrifice, that what we do for the people we love. ♚tournoi : hermione et silas
Finalistes d'un tournoi des plus épuisants, tu avais passé les derniers jours dans un silence habituel, enfin familier. Dérangé de ne pas avoir pu croiser de tes azures Avalon et Briséis, tu ne savais pas si tu étais finalement désolé qu'elles ne soient plus dans la compétition ou s'il fallait te réjouir de pouvoir ne plus être naturellement inquiet pour elle pour cette dernière épreuve. C'était auprès des sœurs Greengrass (@Astoria Greengrass@Daphne Greengrass) que tu étais venu avec familiarité te reposer de temps à autre, veillant d'un œil protecteur sur elles deux, quelques attentions et moments pour @Pansy Parkinson, des regards de soutient envers @Diane Wind. Les élèves en finale ne t'étonnaient guère, tu reconnaissais pour la plupart des qualités certaines dans vos études, des qualités humaines pour d'autres, peut-être la chance du hasard pour quelques uns. Il y avait beaucoup de septièmes et sixièmes années, très peu de jeunes et pourtant ta main avait pu se poser sur l'épaule d'un @Emrys Beurk toujours présent et téméraire, surtout bien accompagné. Tu n'avais guère envie de les combattre et tu espérais que cette dernière épreuve ne soit pas de la même valeur que ce duel qui vous avait tous amoché et épuisé. Hermione et Silas étaient ceux dont ta présence restait la plus fidèle, tu ne t'éloignais jamais trop d'eux, tu t'étais même découvert au fil de ces derniers jours cette impression agréable d'être en leur compagnie. C'est pourtant avec une légère amertume que tu t'étais réveillé ce matin en pensant au fait que d'ici peu, tout cet éphémère t'échapperait d'entre tes doigts et qu'Hermione redeviendra sûrement Granger et Silas, ce frère effacé de ta vie. Tu ne le souhaitais pas mais, au fond de toi, cette histoire qui est tienne et ce passé qui t'a forgé te soufflent sournoisement que tu seras bientôt à nouveau seul, Theodore. Alors tu rends ce regard particulier à la lionne, tu accroches celui de l'aigle à ta droite et tu tais tes doutes, tu tais ce sentiment désagréable qui gronde en toi. Tu n'avais pas le temps de te laisser abattre par ce genre de pensées, pas comme cela, pas maintenant et surtout, pas toi. Goûter au plaisir certain qu'était la fraternité te paraissait presque insensé, de l'ordre de l'utopie.. Si celle-ci disparaissait d'ici quelques jours, tu ferais comme tu as toujours fait jusqu'ici, tu t'adapterais. Tu vis ces derniers moments auprès d'eux à la fois présent et absent finalement, tu tentes de te détacher de tout cela tout en leur offrant ta présence et ton aide, mais tu te protèges aussi de l'attachement. Pourtant, tu l'étais déjà Theodore et tu ne pouvais rien y faire.
« Nous y sommes. Donnons le meilleur de nous-même comme nous l’avons fait jusque-là. Ensemble. » Sa main attrape la tienne et ton regard cille dessus, sur ses doigts, sur cette union qu'elle lie entre vous trois. Et ton attention remonte sur elle un temps, sans sourire, mais dans l'expression de tes azures, une volonté réelle d'aller jusqu'au bout tous les trois. C'est à Silas que tu adresses ta dernière attention, toujours muet, mais cette complicité dans l'échange de vos regards en dit long pour vous.
Vous êtes face à cette porte dont une fumée violette s'échappe et la foule des finalistes devient compacte au fur et à mesure de son avancée jusqu'au professeur de métamorphose. A ta droite, @Seamus Finnigan que tu toises lors des mots énoncés de la référente, les bras croisés contre ton torse. Tu penses forcément à Avalon, à cette histoire qu'elle possède avec l'irlandais. Tu lui reconnais des qualités découvertes ces derniers mois, te souviens de votre altercation sur le terrain de quidditch et la finalité qui avait encouru ensuite. Ta main se détache de ton torse, tu te tournes vers ta droite et la lui tends. « Bon courage. » lâches-tu en lui adressant un mouvement de tête entendu. C'est bref et simple, sans arrogance ou familiarité, seulement un respect. Le nom de votre équipe est appelée en premier et tu te détaches du groupe d'élèves pour entrer en premier dans cette troisième épreuve, le cœur battant.
Tu ne sais pas vraiment ce qu'il se passe et laisse la confusion t'atteindre sans vraiment pouvoir y faire grand chose, sans même vraiment t'en rendre compte. Tout est blanc autour de toi, d'un blanc décliné en plusieurs teintes allant jusqu'à taquiner un gris souris sur le sol sous tes pieds. En les observant d'ailleurs tu te rends compte de tes habits, de cette blouse qui te sied parfaitement, cette insigne où ton nom figure juste après ton titre. Des cris t'interpellent, tu détournes ton regard du tissu qui t'habille pour froncer les sourcils, t'avancer de quelques pas en direction de ceux-ci. C'est naturel pour toi, presque instinctif, tu as le cœur qui se met à s'accélérer, cette envie de faire taire cette souffrance que tu entends et qui.. soudainement, s'arrête. De multiples portes se dessinent devant ton attention, à ta droite, à ta gauche, mais personne n'en sort malgré cette agitation que tu ressens, que tu devines par l'écho de voix étouffées par les murs, ces murmures par centaines qui te prouvent que tu n'es pas seul. Cette institution qui se dessine devant tes yeux tandis que peu à peu tu prends conscience que tu es dans un hôpital. « Docteur Theo, Docteur Theo ! » une voix d'enfant s'élève derrière toi, une voix qui se réjouit, une voix qui vit. Tu te retournes en sa direction pour observer cette petite fille âgée d'environ sept ans, elle a des bandages autour de sa tête mais ses deux tresses brunes encadrent son visage et son sourire triomphant. « doucement, doucement.. » lui accordes-tu avec douceur alors qu'un sourire vient peindre tes lippes. Tu t'inquiètes car tu sais qu'elle devrait se reposer et pourtant tu ne lui ordonnes pas de s'arrêter. Tu la laisses vivre, tout ce qu'elle a toujours voulu faire. Elle a ses bras en avant et très vite, son corps qui vient rencontrer le tien pour te serrer contre elle. « Je suis guérie Docteur Theo, vous m'avez guéri, vous avez réussi ! » Une fierté sans nom vient t'étreindre, une fierté qui n'est pourtant pas aussi forte que le soulagement intense d'apprendre la nouvelle. Tu poses naturellement ton genoux à terre afin de lui faire face, pour te mettre à sa hauteur et c'est avec affection que tu regardes cette patiente pour qui, tu devines, tu as passé beaucoup de temps à trouver une solution pour sa maladie. « C'est une merveilleuse nouvelle Louise ! » Elle a les yeux pétillants de bonheur et tu as cette vive émotion qui vient, toi aussi, t'étreindre. Ses petits bras viennent désormais autour de ton cou alors qu'elle t'enlace à nouveau avec force et tu sens tout son remerciement dans son geste. L'un de tes bras vient derrière son dos pour accompagner le geste tandis qu'elle te souffle que tu es le meilleur médicomage au monde. Tu ris légèrement face à cette affirmation que tu trouves si enfantine et naïve alors que tu te détaches de ses bras pour te remettre debout. « Je vais pouvoir danser à nouveau Docteur Theo, vous viendrez à mon récital ? » - « Avec plaisir. » elle est heureuse, réellement et se met à danser avant de rejoindre ses parents l'attendant au bout du couloir. Et tu as ce sourire sur tes lèvres qui ne te quitte pas, t'es fier, tu es heureux Theodore pour Louise, pour cette réussite. Tu te sens complet ainsi, ta soif d'aspiration atteinte et tu observes cette famille disparaître au loin. Un murmure lointain t'interpelle pourtant mais tu ne le distingues pas assez. Hermione tente de te faire comprendre que tout cela est faux mais la réalité est si intense, ce sentiment en toi est si profond que tu n'as pas l'envie de te retourner, tu n'as pas l'envie de l'écouter. Désolé Hermione. Tes pas te mènent jusqu'à cette porte qui attire ton regard, tu es serein Theodore, pour la première fois depuis longtemps.
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Fearless child, broken boy; Tell me what it's like to burn. ♚moodboard de theodore
tu es soulagé silas. soulagé de ne plus ressentir cette pression sur tes épaules. heureux d'être toujours debout avec tes deux coéquipiers sur cette plateforme. la fin d'une épreuve mais, toujours cette tension bien présente dans ton esprit. ce n'est pas la fin, loin d'être gagné d'avance. et tu es fatigué. même complètement épuisé par cette épreuve. tu n'as qu'une seule envie ; dormir. sauter le repas du soir pour oublier toutes tes courbatures. il n'est pourtant pas question de partir au lit le ventre vide. pas question de perdre l'unique chance de retrouver ta meilleure amie et de te perdre dans le regard envoûtant de susan. une serdaigle que tu n'arrives pas à trouver. un regard échangé avec theodore, ton inquiétude que tu t'autorises désormais à lui partager.. parce que c'est différent, vous, votre amitié, absolument tout. mais, la jolie rouquine que tu t'autorises dans un élan de folie à prendre dans tes bras. besoin de la sentir près de toi, désormais en sécurité à l'intérieur de tes bras. sa simple présence qui te redonne assez de force pour désormais ce que tu as commencé. ton équipe que tu ne tardes pas à retrouver pour passer certainement la pire nuit de ta vie.
l'impression d'être encore plus fatigué. ton dos qui t'insulte de tous les noms pour avoir osé dormir sur un matelas pareil. tu t'étires rapidement. sans avoir réellement le temps de profiter de cette journée que vous êtes appelés pour la suite de l'épreuve. des questions que tu n'arrives pas à effacer de ton esprit. ton esprit qui s'imagine malgré toi le pire. tu connais cette école capable du meilleur mais, aussi du pire. soulagé de te retrouver en compagnie d'hermione et de theodore. à trois vous êtes plus fort. à trois vous êtes capables de tout réaliser. c'est ce que tu ne cesses de te répéter intérieurement. « cette victoire est pour nous. » que tu murmures doucement à l'adresse de tes coéquipiers. certes.. vous n'êtes pas les seuls à le penser. il y a certainement des équipes plus motivés que la votre mais.. non. tu as envie d'être égoïste pour une fois. te dire que vous le méritez plus que n'importe qui au sein de cette école. tu es prêt à n'importe quoi pour y arriver. pour faire monter ton équipe à la première place. incapable d'envisager de perdre ou d'échouer si près du but. cette pièce dans laquelle vous n'hésitez pas à rentrer une fois votre équipe appelée.
c'est une ovation qui éclate rapidement à tes oreilles. tu n'as pas le temps de réfléchir, pas le temps de dire quoi que ce soit qu'un groupe de jeunes en équipement de quidditch t'attrape à l'intérieur de leurs bras. il te faut plusieurs secondes, un léger temps d'adaptation pour réaliser que toi aussi tu portes fièrement leurs couleurs, avec une différence, celle d'être le capitaine. c'est toi qui est porté, félicité. toi qu'un homme âgé appelle rapidement. et tu ne te poses aucune question. tu n'en as pas envie. tu entends la voix d'hermione. la remercie d'un sourire parce qu'elle ne peut qu'être heureuse pour ta victoire. pourquoi elle ne le serait pas ? tu t'avances face à l'homme et ne regarde pas son visage. bien trop concentré sur le trophée qu'il présente à ton regard. « c'est encore mieux que dans mes rêves. » l'un des plus beaux jours de ta vie. ce trophée que tu portes fièrement dans tes mains et que tu soulèves face à une troupe de joueurs en folie. tu as réussi silas. après toutes ses années à hésiter, tu as finalement réussi à devenir champion. à faire monter ton équipe sur la première place du podium. cette fierté qui refuse de quitter ton esprit et ton regard.. dévié sur le sourire d'une susan qui semble plus que ravie. tu t'en mordilles la lèvre avec cette terrible envie de l'embrasser mais, tu ne bouges pas. soudainement hypnotisé par la porte juste derrière elle. cette porte qui semble cacher encore plus belle merveille. et ton corps qui commence par s'y diriger ton trophée toujours précieusement entre tes mains.
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7830
sablier : 6
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Cette porte scintillante, appelante, est franchie par l'intégralité de votre équipe malgré une confusion moins présente chez l'un d'entre vous. L'attractivité du charme fait instantanément son effet et vous voici devant des illusions encore plus attirantes que les précédentes. Elles vous appellent et vous incitent bien assez tôt à vous séparer pour aller à la rencontre de ce qui vous est cher.
seconde pièce
Hermione Dans la seconde pièce, c’est le silence total. Enfin presque. On entend quelques bruissements de papier, mais c’est tout. Pas de voix, pas de mots chuchotés, juste le bruit des feuilles que l’on tourne. En effet, Hermione se trouve dans une bibliothèque. Non, pas celle de Poudlard, mais une autre qu’elle ne connaît pas. Et pourtant, elle a soudain très envie d’explorer cet endroit. La bibliothèque est énorme et les livres sont partout. Elle a un besoin irrésistible de les lire. La voilà d’ailleurs qui tire un ouvrage de son étagère. Fébrile, Hermione détaille la couverture, toute aussi mystérieuse que le titre. C’est un livre ancien mais fragile, la bibliothécaire la regarde d’un œil sévère. Plongée dans les premières pages, Hermione s’assoit à une table et commence à lire. Silas La deuxième pièce est plutôt simple, rien à voir avec l’effervescence de la première. Une table élégante accompagnée de ses chaises, un feu de cheminée et une jeune femme qui lui tourne le dos. Celle-ci se trouve près de la cheminée, semblant contempler quelque chose. Elle a à peine le temps de se retourner qu’il sait déjà de qui il s’agit. Ce n’est personne d’autre que Briséis. Étonné, il se fige un instant avant de s’adoucir. La voir lui fait du bien, qui plus est, elle semble rayonnante. La bague à son doigt ne lui échappe pas et pourtant, c’est son sourire et son regard qui l’attire. Elle aussi s’approche. Briséis a quelque chose à lui demander. Elle est heureuse mais elle a besoin de lui. La jeune femme aimerait qu’il soit son témoin à son mariage. Theodore Son regard est immédiatement attiré sur la silhouette d’une jeune femme. Il ne lui faut pas longtemps pour comprendre qu’il s’agit de Briséis. En l’entendant arriver, elle tourne son visage vers lui. Elle est belle, rayonnante et son regard en dit long sur ses sentiments pour Theodore. Elle lui tend la main pour nouer ses doigts aux siens. Ils se trouvent devant une belle habitation. Ils comptent l’acheter mais souhaitent la visiter une nouvelle fois. Après le mariage, il était temps qu’ils trouvent un endroit bien à eux où ils pourraient s’aimer et fonder une famille, loin du joug de leurs parents. Briséis se rapproche, posant son visage sur l’épaule de Theodore. Rien ne pourrait le rendre plus heureux en ce moment.
hors-rp
Comme vous avez pu vous en rendre compte, l'illusion face à eux est plus précise, plus forte et attirante que la première. Vos personnages qui n'ont pas décidé d'écouter leur coéquipier moins confus qu'eux ont passé un nouveau level hypnotisant tandis que celui-ci, commence peu à peu à entrer dans la même confusion que le reste de l'équipe. Ils ne pensent plus au tournoi et commencent peu à peu à oublier la réalité.
L'opportunité de rebrousser chemin et de lutter contre ces illusions et cette nouvelle porte s'affichant devant eux au charme encore plus attractif est tout de même encore possible. A vous de voir si la tentation de franchir cette nouvelle porte qui vous appelle sera trop forte ou si vous écouterez votre coéquipier qui commence peu à peu à se confondre dans sa vérité.
- Il n'y a pas de minimum de mots imposés. - Vos personnages peuvent passer la prochaine porte comme ne pas le faire. Seuls ceux ayant passé la porte continueront l'épreuve, les autres reviendront soit à la première pièce en perdant de la confusion et retrouvant peu à peu leurs esprits, ou resteront dans cette seconde pièce pour profiter encore un peu plus de cette illusion présente. - Même si votre personnage ne passe pas la prochaine porte, vous devez nous faire part de sa décision inrp.
Theodore Nott
veritaserum
parchemins : 17636
sablier : 16
- convictions : scribe, c'est une bonne situation ça ?
- clubs et assos : référent, ancien préfet-en-chef et ancien gardien de l'équipe des serpents. (ancien capitaine)
- métiers ou études : en huitième année à poudlard, bientôt à l'arcane college d'oxford.
- (options) ou (cursus) choisis : médicomagie, politique et recherches magiques (+russe).
avatar : max irons
crédits : (av) lionheart (cs) ophelia, mine
mood actuel : profite des deux derniers mois à poudlard avant la vie adulte, heureux avec son crew d'amis fidèles mais surtout avec hermione.
Sacrifice, that what we do for the people we love. ♚tournoi : hermione et silas
Alors que tu passes le pan de cette nouvelle porte, il te semble apercevoir un souvenir familier à tes côtés. Les silhouettes d'amis, de partenaires et même d'alliés. Tu tournes ton regard en direction de Silas et relève ta main afin de la poser sur son épaule, l'interpeller, t'assurer que ce n'est pas un mirage mais tu es coupé dans ton élan lorsque tu croises le regard chocolat de la seule lionne qui a su se faire une réelle place dans ta vie. Tes sourcils se froncent, tu discernes dans cet instant à la fois toute chose et rien, tu tentes de lui attraper la main afin de t'assurer de sa réalité mais il n'y a que vos doigts qui se frôlent alors que soudainement, ton attention est tournée vers le contenu de cette nouvelle pièce et que tu la perds.
Tout se matérialise peu à peu devant tes yeux sans même que tu ne t'en rendes compte, les murs s'effacent, le sol brun disparaît pour laisser place à un chemin de terre entouré d'herbe et de fleurs.. Mais il n'y a qu'elle que tes yeux désirent voir, qu'elle qui attire ton attention comme personne n'a jamais su le faire jusqu'ici. @Briséis Avery-Nott est si belle, une aura différente semble émaner d'elle, comme lors d'un rêve tandis que tu l'observes se retourner vers toi, te sourire. Son élégance te submerge et cet éclat dans ses yeux vient embrasser ton âme. Tu ne peux faire autrement que réduire cet espace qui réside entre vous, arrivant à ses côtés par de grands pas hâtifs tandis que tu glisses ta main sur la sienne tendue vers toi. Tu remarques aussitôt cette main gauche que son alliance orne et vérifie celle sur tes propres doigts. Ton sourire s'agrandit, tu es en présence de ta femme et tu relèves ton regard sur elle, terriblement amoureux. Lorsqu'enfin tu daignes observer autre chose que ta bien aimée, tu remarques que vous êtes face à un grand domaine qui, tu le sais, sera le votre. Tu as le cœur gonflé d'émotion alors que tu comprends ce que tout cela signifie, alors-même que tu fais déplacer cette grille d'un coup de baguette en la faisant avancer avant toi dans ce grand jardin menant jusqu'à la demeure. Ta main dans la sienne, tu lui enlaces les doigts de toute la tendresse que tu possedes ett tu admires votre nouvelle maison, tu admires ce foyer qui va voir grandir en son sein votre famille, l'union de ce mariage arrangé qui n'en a plus l'air, l'union de cet amour si fort qui vous unit. Face au manoir, tu relèves tes azures pour en observer sa façade avant de sentir la joue de ton épouse se reposer sur ton épaule. Un doux sourire peint tes lippes, tu lui déposes ce baiser sur le haut de ses cheveux. « Nous allons vivre de belles choses ici. » assures-tu dans un murmure.
Et il y a cette porte d'entrée, celle que soudainement, tu meurs d'envie de franchir. Elle t'attire, d'un charme certain que tu ne sais qualifier ou deviner, tu entames les premières marches en attirant Briséis à ta suite de tes doigts fermement décidés à ce qu'elle te suive. Tu reposes ta main sur la poignée qui te semble glacée et un sursaut vient secouer ton corps alors que soudainement, tu crus apercevoir une toute autre porte, une toute autre pièce. Un flash d'une autre vie, d'un autre présent que tu oublies si vite alors qu'hypnotisé, tu passes la porte en emmenant ta femme dans ton sillon.
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Fearless child, broken boy; Tell me what it's like to burn. ♚moodboard de theodore
Tu as beau tiré sur la manche de tes coéquipiers, essayé de leur faire entendre raison, abandonné l’illusion d’être un jour le prochain Ministre de la Magie, politicienne accomplie ; les garçons se dirigent malgré tout vers cette porte qui vous appelle. Une grimace s’étire sur tes lèvres alors que tu jettes un coup d’œil en arrière. Vous avez un tournoi à gagner et pourtant, ils semblent l’avoir tout autant oublié, semblent avoir oublié à quel point l’union fait la force, ce sortilège de confusion particulièrement efficace. Les lèvres se pincent et tu sais que tu te dois de continuer avec eux, de ne pas les abandonner et de continuer à essayer de leur faire entendre cette cruelle vérité qu’ils ne semblent pas prêts à accepter. Et vous la franchissez cette porte qui vous appelle mais qui vous séparera encore de bien tristes manières. Les yeux accrochent Silas qui a ce sourire aux lèvres, puis Theodore et tu tends les doigts vers lui essayant tant bien que mal de le ramener à cette réalité où le serpent et toi êtes bien plus que de simples camarades. Il y a cette voix au fond de toi qui te murmure qu’il n’écoutera pas, que tu n’es que Hermione Granger et pourtant, tu espères que vos liens qui se sont inexorablement resserrés lui permettront de te faire confiance, de t’écouter.
Pourtant, alors que tu observes cette seconde pièce, tu restes un instant perplexe, observant les alentours avec une légère surprise. Devant toi, une bibliothèque que tu ne reconnais pas et des livres à perte de vue. Il y a ce calme qui t’apaise, cette odeur qui attise ta curiosité et le bruit des pages qui se tournent qui vient faire rater à ton cœur un battement. Il te faut un effort surhumain pour ne pas céder à la tentation. « Le… le tournoi… » Murmures-tu alors qu’inconsciemment tes pieds te guident entre les étagères. Mais, il y a cette petite voix qui te pousse à perdre quelques secondes pour aller simplement explorer des étagères que tu ne connais pas. Les phalanges glissent sur les reliures des ouvrages, les yeux s’abreuvent des mots inscrits sur les couvertures et tu ressens le besoin de les lire. Mais, pourtant, tu sais que tu as quelque chose de plus important à faire. Bien plus important. Mais le cœur n’y est pas car te voilà déjà en train d’attraper cet ouvrage presque poussiéreux, aux pages jaunies par le temps et à la reliure fragile. Les yeux chocolat brillent de curiosité alors que sous le regard sévère d’une bibliothécaire, tu t’assoies à table pour commencer à lire.
Le nez plongé dans les pages, tu en as oublié ce fichu tournoi, tu en as oublié Theodore et Silas, l’avidité de la connaissance venant bercer l’érudite de cette volonté d’en savoir toujours plus. Et quand tu relèves finalement le nez, tu as la surprise de remarquer une autre porte. Une autre porte qui semble t’attirer inexorablement. Et tu te demandes un court instant s’il vaut vraiment le coup d’arrêter ta lecture pour quelque chose dont tu ne connais pas les tenants et les aboutissants. Il y a cette pensée qui te traverse. Et si… Et si il y avait d’autres livres ? D’autres richesses qui viendront satisfaire le rat de bibliothèque ?
Les deux mains attrapent le livre et tu continues à lire ce livre intéressant pour aller vers la section que tu ne connais pas.
Tu franchis la porte Hermione, te disant au moment-même où tu actionnes la poignée que non, la victoire n’est peut-être pas si importante.
encore mieux que dans tes rêves. comme un souffle nouveau dont tu ne souhaites plus te passer. tu es fier de toi, bien trop heureux pour penser à quoi que ce soit d'autres. tu n'accordes plus la moindre importance au reste, juste à ton équipe, à cette victoire dont tu rêvais tant. cette équipe que tu as porté, toujours soutenu du début jusqu'à la fin et ce trophée.. en guise de récompense pour tous tes efforts. ce trophée que tu gardes précieusement entre tes mains, impossible d'envisager de le lâcher même l'espace d'un instant et pourtant. cette porte qui t'invite à découvrir encore mieux. t'es certain qu'il doit y avoir encore plus beau derrière, pourquoi le contraire ? pourquoi tes rêves ne peuvent pas tous se réaliser ? pourquoi est-ce mal ? tu continues d'avancer, arrête une bonne fois pour toute de te poser des questions et tu passes enfin cette maudite porte.
plus de trophée, tu ne ressens plus cette sensation de victoire dans ton esprit, c'est différent dans cette pièce. tu ne remarques qu'une petite table, une cheminée et une femme dos à toi qui semble admirer quelque chose que toi tu es incapable de voir. un sourire qui étire rapidement tes lèvres. pas besoin qu'elle se retourne pour la reconnaître. le doux visage de briséis qui s'offre enfin à toi. elle est rayonnante, encore plus que d'habitude, un sourire qui ne quitte plus ce visage d'ange. tu ressens cette envie de lui partager ta victoire mais, tu ne trouves plus les mots. comme si finalement ce n'était encore qu'un rêve, un de plus à ta collection. cette bague qu'il est impossible de rater mais, à laquelle tu refuses de faire attention. tu ne peux pas changer les choses. son bonheur est la seule chose qui te préoccupe en ce monde. si être avec theodore est ce qu'elle désire, tu es capable de l'accepter, surtout incapable de lui refuser quoi que ce soit à ta meilleure amie. tu lui a toujours presque voué ta vie entière. pourquoi avoir peur de la perdre ? pas question qu'elle se débarrasse si facilement de toi. ni maintenant, ni jamais. toujours debout face à elle, tu l'observes s'approcher rapidement de toi. tu prends un instant pour la tenir précieusement un instant à l'intérieur de tes bras. toujours à te dire que tu l'étouffes et qu'elle n'arrive plus à respirer. qu'est-ce que tu te sens bien silas. tu n'as pas besoin de plus pour être heureux. et pourtant.. tu la sens légèrement hésitante, presque gênée face à toi. ses mains que tu prend avec douceur dans les tiennes. « tu sais que tu peux tout me dire. » que tu es capable de tout entendre, de tout supporter pour elle. cette demande qui traverse ses lèvres et le temps qui s'arrête pendant quelques secondes. « ton témoin ? » que tu demandes pour être bien certain de ne pas être fou, d'avoir imaginé cette conversation. elle secoue légèrement la tête pour affirmer ta réflexion. le bonheur qui illumine en une fraction de secondes ton visage et ce sourire qu'il t'es impossible de perdre maintenant. « t'es sérieuse ? moi ? ton père va pas me tuer ? j'te promet de ne pas marcher sur ta robe, de ne pas faire un discours trop gênant, j'ferais deux-trois blagues tu vas voir ils vont m'adorer ! » tu l'espères.. être pour la première fois accepter par la famille de ta meilleure amie, ne plus être un rejeté des puristes. cette nouvelle porte qui se dessine dans ton champs de visions et ce bonheur qu'il semble être désormais impossible de t'enlever. « je dois prévenir ma mère, m'acheter un costume, je.. je reviens ! » bien trop fou à l'idée de déjà tout préparer que tu ne réalises pas tout de suite avoir passé cette nouvelle porte.
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7830
sablier : 6
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Vous voici dans cette ultime pièce et face à cette illusion qui de toutes, est la plus attractive. Vous oubliez la réalité, vous oubliez vos compagnons, il n'y a plus que vous et cette image.
troisième pièce
Hermione La troisième pièce est plus chaleureuse et plus personnelle aussi. Quand Hermione passe la porte, elle se retrouve chez elle. Pas chez ses parents, mais dans sa maison a elle. Le hall est décoré avec goût et on peut même apercevoir quelques photos ici et là. Certaines illustrent ses parents, d’autres son compagnon et d’autres encore des amis à eux. Hermione entend des voix dans le salon et doucement elle s’approche. Bientôt, elle reconnait la voix de Ron qui se lève d’un bond en l’apercevant. Il semble heureux de la voir. D’ailleurs, ils sont heureux ensemble et se complètent l’un l’autre. « Surprise ! » Ce n’est pas sa voix mais celle de son meilleur ami, Harry qui est venu leur rendre visite. Cela faisait plusieurs mois qu’ils ne l’avaient plus vu. Sans attendre, Hermione embrasse Ron avant de prendre Harry dans ses bras. Ils sont réunis, comme avant. Silas La dernière pièce se déroule dans une salle à l’ambiance de Noël. Silas se retrouve vêtu d’un costume élégant tandis qu’il s’avance dans la pièce. Une grande et magnifique salle de bal. Ses yeux sont néanmoins tout de suite attirés par la jeune femme qui se trouve devant lui. Une magnifique rousse au sourire bien plus ravageur qu’elle ne le pense. Susan est belle dans cette robe qui lui va à ravir. Ses yeux rencontrent ceux de Silas, s’accrochent, se parlent et s’aiment. « On danse ? » Elle lui tend la main en s’approchant de lui. Theodore La troisième pièce est baignée par la lumière du jour. A sa gauche se trouve un fauteuil ainsi qu’une petite table sur laquelle est posé un livre. Mais ce n’est pas cela qui est important. Il y a devant lui une lourde table finement sculptée. Dessus, un coussin en velours foncé sur lequel se trouve une lettre. Intrigué et curieux, Theodore s’avance jusque cette table et saisit la lettre entre ses doigts. Sur l’enveloppe se trouve son nom, d’une écriture qu’il connaît. Tremblant, il ouvre soigneusement la lettre. Lentement, il se met à lire les mots de sa mère. Des mots qui le bouleverse, des mots qu’il ne pensait pas lire un jour, surtout pas venant d’elle. Elle est fière de lui et du chemin qu’il a parcouru. Et surtout, elle l’aime. Qu’il ne l’oublie jamais.
hors-rp
Ultime illusion, la plus addictive, celle qui attrape le cœur, l'âme et refuse de relâcher l'élève hypnotisé. Mais une fumée violette vient caresser le visage de @Silas Hitchens tandis que @Hermione Granger qui était la plus septique depuis le départ se perd dans le mensonge de l'illusion. Silas est désormais le seul à comprendre peu à peu la supercherie, le seul à lutter au fond pour revenir à la réalité tout en restant tant attaché à cette illusion face à eux. L'esprit confus, l'espoir que leur équipe ressorte de cette épreuve repose sur leurs épaules.
- Il est possible que votre personnage soit bien trop attaché à l'illusion face à lui et que son amitié, son lien tissé avec ses coéquipiers ne soit pas assez fort pour les écouter. Il est également possible que ses coéquipiers ne sachent pas quelle méthode employer pour le faire décrocher de l'illusion. Il est tout simplement possible que votre personnage refuse donc de partir.
- Pour ceux/celui qui commence(nt) à être délaissé(s) par le sortilège de confusion et de charme, c'est à vous de décider quels détails ou par quelle façon ils s'en rendent compte et comment ils s'en détachent (si ils décident de le faire). - Si un seul personnage reste dans l'une des pièces, que ce soit la première, la seconde ou la dernière, le quatuor dans son intégralité ne peut quitter les lieux. Il est possible qu'un personnage réticent soit contraint de force par un autre membre de son équipe de sortir. Dans ce cas là, prenez en compte sa réticence et son possible combat pour ne pas sortir, vous pouvez multiplier les réponses et décider entre vous ou au dé si cela se solde par une réussite ou un échec. - Nous comptons sur vous pour réagir comme vos personnages réagiraient réellement. - Il n'y a pas de minimum de mots imposés.
pas le moindre souvenir. tu ne sais plus exactement pourquoi est-ce que tu as passé cette pièce, pourquoi est-ce que t'es toujours en train de sourire comme un con et surtout sans aucune raison. tu passes une main dans tes cheveux et réalise que ce n'était pas vraiment nécessaire, ils sont pour une fois bien coiffés, en place à ne pas se battre entre eux. un miracle. ton regard qui descend rapidement ensuite sur ton.. costume ? la pièce qui s'illumine d'un seul coup. une énorme salle à l'ambiance festive des fêtes de fin d'année. de la fausse neige qui tombe du plafond et de nombreux couples déjà présent au centre pour réaliser la plus belle valse de la soirée. tu remarques à quel point l'endroit est beau mais, ce n'est rien comparé à la beauté qui se dessine sous tes yeux. toujours ce même sourire au lèvres. debout à te regarder presque impatiente de t'attendre. tu regardes derrière toi pour être certain que c'est bien toi qu'elle fixe de cette manière et tu t'avances. comme toujours elle est magnifique, certainement bien plus qu'elle ne doit l'imaginer. tu sens ton cœur battre la chamade, ta respiration s'accélère rapidement lorsque tu te retrouves enfin près d'elle. « tu.. » tu te racles doucement la gorge pour retrouver un semblant d'assurance face à elle. « tu es magnifique susan.. » et encore une fois elle rougit. cette douce princesse qui semble ne pas encore réalisé qu'elle à volée ton cœur, qu'elle le possède désormais et pourrait en faire tout ce qu'elle désire. ses doigts qui s'entrelacent rapidement au tien et cette demande qu'il t'es tout simplement impossible de lui refuser.
« désolé d'avance si je te marche sur les pieds.. » parce que tu es loin d'être le meilleur des danseurs. jamais à l'aise quand il s'agit d'être au centre de l'attention, encore moins face à une fille qui te plaît vraiment. depuis quand exactement tu n'as plus éprouvé ce genre de sentiments pour quelqu'un ? le genre de sentiment assez fort pour te faire oublier tout le reste. tu te laisses pourtant guider par le rythme de la musique, étonné de toi-même de voir que tu maîtrises aussi bien la valse. ton père serait fier de toi. pour la danse et pour cette jolie fille que tu tiens contre toi. tu continues de la regarder, de lui sourire. tu repenses à tes vacances avec elle. à la sensation de ses lèvres contre les tiennes, à la douceur de sa peau contre le bout de tes doigts. « je.. je suis tellement bien avec toi. » que tu lui avoues timidement. tellement bien de te sentir à ce point aimé, pas comme on pourrait aimer un simple ami. susan qui s'approche doucement pour déposer avec tendresse un nouveau baiser sur tes lèvres. c'est encore mieux que tu ne pouvais l'imaginer. son visage qu'elle vient par gêne rapidement caché au creux de ton cou. de quoi en profiter pour sentir le parfum de ses cheveux et observer un peu mieux les personnes à tes côtés. tu aperçois ta meilleure amie dans les bras de theodore, celui qui t'offre un rapide sourire.. pas assez long pour être réellement être certain de ne pas avoir halluciné. victoire dans les bras d'un blaireaux que tu ne connais pas vraiment et avalon.. à qui tu adresses un sourire rapidement masquer par la vision d'horreur. « avalon avec.. paul ? » aux dernières nouvelles elle le déteste. alors, pourquoi ? tu la regardes avec insistance, besoin de capter son regard mais, impossible. elle semble être très bien à l'intérieur de ses bras. la jolie rousse qui prend un certain plaisir à parler de leur relation. « attend quoi ! ils sortent ensemble ! » tu en rigoles, ce n'est pas possible. c'est juste une blague, une énorme blague. « impossible.. elle a pas arrêter de me dire à quel point elle le détestait. » et pleins d'autre choses encore, loin d'être adorables et gentilles. comme une sensation désagréable. tu poses à nouveau ton regard sur la sorcière. « me dis pas que je suis en train de rêver.. » et pourtant.. malgré son petit visage d'ange, tu te rappelles petit à petit. le tournoi, les épreuves, theodore et hermione. sa peau qui devient de plus en plus froide, l'impression que sa main disparaît peu à peu. tu ressens une douleur fulgurante dans ta poitrine. incapable d'envisager devoir renoncer à ce moment, à cet instant tellement précieux avec elle. « et merde ! » t'as envie de t'arracher les cheveux silas et pourtant la salle de bal disparaît. susan s'échappe de ta vision sans te laisser le temps de dire quoi que ce soit, de la retenir.
t'as envie d'insulter le monde entier. et pourtant tu restes debout, simplement incapable de bouger. tu sens le vide, la solitude. tu ne souhaite qu'une seule chose ; la retrouver. pourquoi te faire ça ? pourquoi jouer avec tes sentiments de cette façon ? tu t'approches de la lionne, un geste de la main devant son regard mais, rien.. pas la moindre réaction. « hermione, faut se réveiller. » autant dire que tu ressembles plus à un maman incapable de se faire respecter par ses enfants. « c'est une illusion, ce que tu vois ne sont que des mensonges. » t'as pas envie de lui briser le cœur à elle aussi.. mais, pour son bien il ne faut pas qu'elle reste dans cette illusion trop longtemps. tu t'avances ensuite vers le serpent. pose tes mains sur ses épaules et le secoue doucement pour ne pas risquer de lui offrir une crise cardiaque. « theo, faut revenir maintenant. faut partir d'ici, ce n'est qu'une épreuve, faut gagner ce tournoi. » pour l'esprit d'équipe, pour ne pas avoir fait tout ce chemin pour rien. mais, rien à faire. pas la moindre réaction, absolument rien. « vous êtes brillants, vous laissez pas entraîner là-dedans, vous êtes plus fort que ça ! » t'es à court d'idées silas. toi-même tu n'es pas certain que tu aurais pu en sortir aussi facilement. la lionne que tu ne connais pas assez bien pour la prendre par les sentiments.. tu ne sais pas grand-chose d'elle, sauf qu'elle est brillante, sans aucun doute la meilleure d'entre vous. autant t'attaquer au plus gros morceau. « mec.. je sais que ce que tu vois doit être beau et magnifique mais, tu dois me faire confiance. ce n'est qu'une ruse pour te garder ici. viens avec moi. » tu l'attrapes par le bras mais, il résiste, jusqu'à te repousser pour ne pas céder à ta tentative lamentable. t'es pas dans la merde silas. « tu vas sérieusement m'abandonner encore une fois ? » comme plus jeune quand il a prit la même décision que tous les autres ?
Il y a ce sentiment de bien-être profond qui t’envahit quand tu franchis cette nouvelle porte et que tes yeux détaillent les alentours. Les livres semblent bien loin de ton esprit tant la nouvelle illusion emporte celle qui t’avait offerte à plonger dans les folies de ces sortilèges. Les yeux cillent sur les manteaux déposés sur ce porte-manteau à l’entrée et sur les chaussures masculines qui reposent à l’entrée avant de glisser sur ces photos accrochées de ce hall d’entrée. Tu es rentrée, tu es chez toi après une longue journée de travail et apercevoir au mur des photos de ton compagnon et toi, heureux comme vous ne l’avez jamais été vient te ravir le cœur. Les chaussures enlevées, tu t’arrêtes spontanément à détailler les photos accrochées. Tu aperçois une photo de tes parents et toi, une photo du dernier repas de famille passé ensemble pour les fêtes où les bras de ton père enveloppent la taille de ta mère et toi à leurs côtés le sourire accroché aux babines. Puis, le chocolat accroche le papier photo ensorcelé sur lequel Ron et toi riez avant de vous embrasser dans le jardin du Terrier. Tu te rappelles de ce moment comme si c’était hier et alors que les souvenirs s’apprêtent à s’entrechoquer à cette barrière de l’illusion, la voix du rouquin t’arrive aux oreilles. Le sourire s’accentue et le cœur bat à tout rompre quand tu te rends compte qu’après des années à vous tourner ensemble, le destin a finalement réussi vous réunir, à vous offrir ce bien-être, cette harmonie parfaite entre vous. Finalement, vous étiez là. Vous deux contre le reste du monde.
Quand tu t’engages dans le salon, tes yeux s’accrochent immédiatement à la silhouette de ton concubin avant d’être attiré par cette chevelure noir de jais qu’il t’a semblé avoir vu il y a bien trop longtemps pour pouvoir t’en souvenir. L’arabesque tendre s’agrandit alors que le survivant te fait la surprise de vous rendre visite après des mois d’absence. « Harry ! » T’exclames-tu alors que spontanément, tu viens te rapprocher des deux personnes les plus importantes dans ta vie, tes deux piliers depuis des années. Sans eux, ta vie serait bien terne et tu sais que ta vie en tant que sorcière n’aurait pas abordé la même saveur si tu n’avais pas fait la rencontre de Harry Potter et de Ronald Weasley. Les lèvres viennent se lier aux lippes du Weasley alors que la main du rouquin se perd dans ton dos, un baiser plein d’amour se prolongeant dans une tendresse évidente avant finalement de venir serrer le Potter dans tes bras. « Quand es-tu rentré de mission ? » Demandes-tu en profitant de cette douce étreinte avec ce frère que la vie a décidément oublié de te donner. « Et toi, tu étais au courant ? » Tes yeux se perdent dans les azures de ton amant qui sourit fièrement. Tu comprends qu’il était dans la confidence et qu’ils ont organisé ça dans ton dos pour te faire la surprise. Les garçons échangent un regard et se mettent à rire doucement, leur complicité évidente qui n’a fait que s’accentuer au fil des années. Leurs rires viennent sonner comme une douce mélodie à tes oreilles alors que le cœur se gonfle de joie. Tu as à tes côtés, dans ce foyer construit avec l’homme de ta vie, ta vie entière. Harry, ce frère et Ron, cet amour imparfait mais aux saveurs d’éternité. Et vous vous asseyez sur ce canapé en cuir de ce salon décoré avec goût, la main se lie à celle du rouquin alors que tu écoutes Harry expliquer ses aventures de la journée.
Ils partagent le même bureau au département des Aurors et alors que Ron se lance dans une conversation sur les élèments que Harry a raté, il y a cette voix qui te semble lointaine qui t’arrive pourtant aux oreilles. Et tu fronces les sourcils Hermione, tu ne sais pas d’où vient-elle et pourtant elle emprunte une intonation presque familière. Tu as l’étrange sensation d’avoir oublié quelque chose d’important et pourtant, tu n’arrives pas à toucher du doigt cette vérité que dissimule à la perfection cette réalité factice. « Mione ? » C’est la voix de Ron qui te reconnecte avec ta réalité. « Hein ? » - « Je te demandais si tu avais eu des nouvelles du procès de Goyle. » Les yeux papillonnent quelques secondes et les yeux de tes meilleurs amis s’illuminent d’une certaine inquiétude. « Chérie, tu es sûre que tout va bien ? » Le chocolat cille dans les azures de ton amour, se connecte à cet océan qui a toujours su te faire tourner la tête et ces intonations de voix semblent être à des années lumières, aussitôt entendues, aussitôt oubliées. « Oui, oui. Je suis juste fatiguée. C’est un gros procès, on a besoin de pouvoir réunir toutes les preuves pour pouvoir l’inculper. » Mais les mains attrapent celles des garçons et c’est un sourire qui vient fleurir sur tes lèvres, un sourire destiné à rassurer tes garçons. « Mais oui, ça va. Vous êtes là, comment pourrais-je aller mal ? » Car depuis toujours, c’est eux et toi. Vous contre un chien à trois têtes, vous contre un échiquier géant, vous contre Rogue, vous contre des pétrifications, vous contre un soi-disant meurtrier, vous face à un loup-garou, vous face aux vagues entrainées par la mer agitée de ton amitié particulière avec Ron. Vous contre les années, vous contre le temps. Votre trio résiste aux tempêtes, aux difficultés et ressort toujours plus fort. C’est vous, ça a toujours été vous et tu ne serais pas Hermione sans Harry et Ron. Vous êtes un tout, vous êtes une symbiose parfaite. Alors oui, quand ils sont à tes côtés, comment pourrais-tu prétendre à te porter mal ?
nightgaunt
Theodore Nott
veritaserum
parchemins : 17636
sablier : 16
- convictions : scribe, c'est une bonne situation ça ?
- clubs et assos : référent, ancien préfet-en-chef et ancien gardien de l'équipe des serpents. (ancien capitaine)
- métiers ou études : en huitième année à poudlard, bientôt à l'arcane college d'oxford.
- (options) ou (cursus) choisis : médicomagie, politique et recherches magiques (+russe).
avatar : max irons
crédits : (av) lionheart (cs) ophelia, mine
mood actuel : profite des deux derniers mois à poudlard avant la vie adulte, heureux avec son crew d'amis fidèles mais surtout avec hermione.
Sacrifice, that what we do for the people we love. ♚tournoi : hermione et silas
Il n'y a plus Briséis, ni cette maison dans laquelle tu pensais faire ton entrée et ton sourire se fane, tout semble différent, très rapidement, tu oublies même l'existence de ta fiancée et de ce bonheur ressenti juste avant. Tu ne te retrouves plus Theodore et pourtant t'es bien seul avec toi-même, observant d'un simple regard en direction de la fenêtre ton reflet. Pourquoi as-tu les traits de ton visage si tirés, si troublés ? Tu ne te reconnais plus et tu tentes d'oublier ce fait, oublier ce tremblement dans ta main droite, cette magie qui vibre en toi et qui te souffle que quelque chose ne va pas. Là devant ton attention, une nouvelle pièce se dessine mais pour toi, c'est comme si elle avait toujours existé. Et tes azures tracent un chemin logique du fauteuil à la table, jusqu'à ce coussin de velours vert foncé qui t'interpelle. Une lettre se matérialise peu à peu, elle attire ta curiosité et bientôt tes pas, tes doigts toujours légèrement tremblants. Tu hésites pourtant un instant au dessus du parchemin plié et tu sens ton cœur battre un peu plus fort en toi, à presque t'en faire mal, tu fermes les yeux un moment pour oublier que les courbes manuscrites que tu as cru apercevoir étaient bien trop familières. Avalon. Tu as le visage de ta sœur qui s'illustre au sein de tes pensées et cette jalousie qui remonte en toi du jour où tu as su qu'elle avait eu des nouvelles de ta mère, chaque, année, depuis, six, ans. Et toi rien, tu n'avais jamais rien eu de tel, seulement tes souvenirs, des plus merveilleux aux plus tragiques. Ces derniers venant te malmener l'âme aussi fortement que ton géniteur avait pu maltraiter ton corps, tu te souviens des dernières minutes passées avec ta tendre mère, ce souffle de vie qui n'était plus le sien lorsque tu avais dévalé les marches du manoir pour la retrouver un jeudi matin, près de la cheminée. Et c'est un regard douloureux qui s'exprime sur tes iris quand tu rouvres tes paupières, décidant de faire face à cette lettre, quel que soit son message. Viendra t'elle t'informer de l'existence de ta sœur et de son histoire, ou bien d'autres secrets douloureux qu'elle n'avait jamais pu te dire ? Tu as peur Theodore, peur d'en savoir plus et que ce plus apporte une dimension plus profonde et tragique à votre histoire, à son existence. Peur d'apprendre qu'elle a été encore plus malheureuse que ce que tu ne te doutes déjà, que finalement, elle ne t'a peut-être jamais voulu car tu as été celui qui a scellé son enfermement à vie auprès d'un homme qui ne la méritait pas. Et pourtant, tout est autre. Et il y a cette douce joie qui s'élève en toi Theodore, qui donne des couleurs et un peu plus de sens encore à ta vie, un amour aux mille saveurs qui t’inonde et surtout, une paix, incroyable, puissante et profonde. L'émotion est palpable alors que tu as presque l'impression d'entendre sa voix te dire ces mots, tandis que tu te raccroches à cette lettre et la relit, une nouvelle fois.
Et pourtant tes épaules qui s'agitent d'avant en arrière sans que tu ne comprennes pourquoi. Des mots lointains que tu ne distingues pas tout de suite, tu fermes tes paupières avec violence tandis que tu as l'impression que l'on tente de t'arracher à tout ça, à ton bonheur. Il est pourtant si éphémère, qui oserait te faire du mal à ce point, qui oserait t'enlever à l'essence-même de ta mère ? Tu la retrouvais, enfin, et même si ce n'était qu'à travers des mots, tu ne pouvais pas être plus en paix. Tu te sens étrange pourtant, presque violenté entre deux réalités, des mots qui t'interpellent, cette lettre entre tes doigts, des mains qui te secouent, ses mots qui résonnent en toi. En toi, une colère monte, parce que tu n'imagines qu'une seule personne capable de vouloir t'arracher à ta mère, encore une fois. Tu penses à ton père, à ce cauchemar dont il t'oblige à revenir, te forçant à quitter cet endroit de paix, où ta mère réside. Et peu à peu, tu sens une mauvaise adrénaline monter en toi, alors qu'au moment où, toujours les yeux fermés, tu entends une voix « tu vas sérieusement m'abandonner encore une fois ? » il est déjà trop tard, car ton poing est levé et assené au visage de.. de.. cet ami, perdu. Le coup est violent, tu le sais, tu en as mal dans tout ton bras et tu froisses cette lettre par frustration, la respiration lourde, tu ne sais plus où tu en es. Tu penses à ton père, tu te perds dans les deux réalités jusqu'à t'appuyer sur cette table qui est avec toi dans cette autre réalité mais au moment de poser tes mains dessus, elle se dérobe à l'image de ta conscience levant le voile sur le charme. Tu es désorienté et tu te rattrapes à quelqu'un à tes côtés, son épaule, observant un instant des cheveux bruns bouclés face à toi. Tes yeux papillonnent un moment tandis que son parfum vient éveiller tes sens, tu te réveilles Theo mais à quel prix ? Tu sens ton cœur douloureux et tu as du mal à respirer, surtout, tu vois Silas à terre non loin de toi. Alors tu t'avances vers lui, complètement désorienté. « Merde, merde, Silas, j'suis désolé, j'voulais pas, j'ai cru que, t'étais mon père et, et.. » tes mains passent devant ton visage alors que tu as toujours du mal à respirer. Il y a ces mots qui résonnent en toi et cette colère toujours présente mais surtout des souvenirs qui te remontent, des souvenirs que tu compartimentes depuis longtemps déjà. T'es misérable et perdu entre ce qui a été vrai, ce qui a été faux, les mots et agissements de ton père, votre histoire, le souvenir de ta mère assassinée, ta jalousie envers Avalon, ces mots qui n'ont jamais été vrais, ta culpabilité d'avoir frappé Silas, tous les faux pas que tu as pu faire. Tu te revois dans le bureau de ton père à fermer les yeux et te mordre les lèvres jusqu'au sang, à sursauter à chaque assaut de violence, tu te revois enfant gémir et recevoir le double, adolescent soumis à accepter la sentence sans que ça ne fasse pas moins mal. Et ton poing sursaute à mesure que ta colère gronde alors même que tu suffoques là, accroupi, tu te retournes et te relèves avant de frapper une nouvelle fois mais cette fois-ci, dans le mur. Une, deux, trois fois tu frappes Theodore pour libérer ta douleur, pour libérer ta colère, pour faire du vacarme suffisant à en oublier ces mots qui se répètent en toi et qui finalement, étaient faux, n'est-ce pas ? Ta mère ne t'a jamais laissé de lettres post-mortem pour te dire combien elle était fière de toi, combien elle t'aimait mais surtout, combien elle ne souhaitait pas que tu culpabilises. Car après tout, tu ne les méritais pas ces mots Theodore. Tu frappes, à retrouver ta respiration sans réellement savoir comment, jusqu'à en saigner et ne même plus voir ce sang perler jusqu'au sol et le long de ton avant-bras. Tu frappes jusqu'à épuisement – émotionnel plus que physique – tu finis par faire quelques pas en arrière, t'es perdu Theodore et tu le mérites. Tu es finalement tout ce que ton père t'a toujours dit être. Incapable et misérable.
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Fearless child, broken boy; Tell me what it's like to burn. ♚moodboard de theodore
tu ne sais plus quoi dire. tu ne sais plus quoi faire silas. la lionne ne semble pas t'entendre, tu as beau délicatement la secouer dans tous les sens, elle n'ouvre pas les yeux, n'arrive pas à te voir. il est difficile de trouver quelque chose pour la faire revenir, après tout.. qu'est-ce que tu sais réellement sur la brillante hermione granger ? rien, hormis qu'elle soit brillante justement. l'espoir qu'elle le réalise d'elle-même, que quelque chose n'est pas logique là-dedans. il suffit d'un seul élément, juste un petit truc capable de la faire revenir à elle mais, tu n'y arrivera pas.. pas sans l'aide de theodore. tu te tournes donc face à ton ami, un vielle ami.. putain ça fait combien d'années que tu n'as pas simplement posé tes mains sur ses épaules ? que tu n'as pas été aussi proche de lui, autant appuyer sur lui ? tu ne veux pas l'admettre, parce que tu as toujours mal, que tu n'arrives pas à faire partir cette rancœur stupide. tu as besoin de lui. maintenant comme autrefois. tu as besoin qu'il ouvre les yeux, qu'il soit de ton côté, comme il l'était plus jeune, avant de s'enfuir, avant de le perdre. tu ne veux pas le brusquer, tu n'as pas envie de l'arracher à un rêve agréable mais, tu n'as pas le choix. tes mains sur ses épaules que tu actives doucement, de plus en plus vite, sans la moindre réaction. « theodore ! » tu continues de l'appeler, encore et encore. tu n'oses pas t'arrêter, tu gardes espoir que ça fonctionne. erreur. rien. tu soupires. tu sais parfaitement que c'est mal ce que tu t’apprêtes à faire. que ce n'est pas toi non plus. mais, pour entrer dans les souvenirs des gens, il faut parfois en ressortir le pire. tu vas sérieusement m'abandonner encore une fois ? phrase qui t'arrache à nouveau le coeur. blessure qui remonte à la surface, l'ancienne comme la nouvelle qu'il t'inflige d'un coup de poing au visage. tu tombes sous l'effet de la surprise mais, surtout à cause de la force qu'il a employé dans son geste. les mains légèrement tremblantes, tu essayes de sentir l'état des dégâts. le nez cassé sans aucun doute -encore-. le sang qui continue de couler sur ton visage alors, que theodore reprend petit à petit connaissance. « c'est pas grave.. » que tu répond à toute ses excuses. tu as mal certes, vraiment. tellement que tu es toi aussi pendant quelques secondes désorienté mais, actuellement il y'a plus important que ta propre douleur. « je vais finir vexer si tu dis que je ressemble à ton père. » histoire de détendre malgré son geste la situation. tu ne sais pas exactement ce qu'il a pu voir.. mais, ça concernant forcément sa famille, son enfance, les marques dans son dos que tu as découvert quelques jours plus tôt. des marques de souffrances qui l'ont rendu malheureux, brisé, assez pour ressentir l'envie d'en faire de même avec son père. peut-être qu'il se sent mieux maintenant. soulagé. « qu'est-ce que tu fous ? » question à laquelle il ne cherche pas à répondre. un premier coup violent dans le mur. -heureusement ce n'était pas ton nez cette fois.- un deuxième, un troisième, un serpent désormais impossible à arrêter. ton corps que tu redresses doucement, douleur à ton nez que tu oublies automatiquement lorsque tu aperçois le poing de ton ancien ami. « calme toi. » un ordre qu'il n'écoute pas. « THEO. » un surnom qui s'échappe avec colère de tes lèvres alors, qu'il recule doucement du mur. pas grâce à toi mais, par fatigue. son corps que tu attrapes doucement à l'intérieur de tes bras, pour le protéger de lui-même, de cette haine toujours présente en lui. « ne lui donne pas ce pouvoir. » ne lui donne plus l'occasion de te briser. « je sais que c'est pas facile pour toi mais, faut que tu restes avec moi.. » attentif, à l'écoute, doué comme il l'a toujours été. « j'ai besoin de toi. hermione encore plus, ont peut pas la laisser trop longtemps dans cette illusion, imagine ce que ça pourrait lui faire. » aussi mal que son poing et ton nez. « aide moi. » que tu lui demandes une dernière fois. parce que tu es impuissant face à la lionne, complètement perdu. tu t'approches une nouvelle fois d'elle, tes mains tendrement posées sur ses épaules. « hermione, theodore vient de me casser le nez. » petit haussement d'épaule envers le serpent. « j'veux pas que tu l'engueules, juste que tu viennes arranger ça parce que je lui fais pas confiance, c'est ton truc les soins. » et tu veux pas rester avec une tête de déformer jusqu'à la fin de tes jours. « puis, si tu reviens pas.. theodore va avoir de meilleures notes que toi, c'est pas ce que tu veux hein ? » c'est complètement con comme méthode mais, c'est ce que tu sais faire de mieux. theodore doit bien avoir quelque chose de meilleur en stock.
Theodore Nott
veritaserum
parchemins : 17636
sablier : 16
- convictions : scribe, c'est une bonne situation ça ?
- clubs et assos : référent, ancien préfet-en-chef et ancien gardien de l'équipe des serpents. (ancien capitaine)
- métiers ou études : en huitième année à poudlard, bientôt à l'arcane college d'oxford.
- (options) ou (cursus) choisis : médicomagie, politique et recherches magiques (+russe).
avatar : max irons
crédits : (av) lionheart (cs) ophelia, mine
mood actuel : profite des deux derniers mois à poudlard avant la vie adulte, heureux avec son crew d'amis fidèles mais surtout avec hermione.
Sacrifice, that what we do for the people we love. ♚tournoi : hermione et silas
Tu t'écartes du mur et tu te sens vide, vide de tout, misérable. Dans tes pensées, l'image de ton père, celle de ta mère, lorsque tu regardes Silas, ta faute, ta culpabilité perlant sur ses joues et jusque dans son cou. Tu t'en veux Theodore et t'aimerais pouvoir remonter le temps soudainement, tout oublier, te porter malade pour ce fichu tournoi, rester seul un long moment pour que – à défaut de soigner tes plaies car tu ne t'en sentais même pas capable, ni digne – tu pourrais être dans un silence et muré avec toi-même. Pourtant il est là Silas, toujours là et tu ne comprend pas comment il peut continuer à te donner ce soutient infaillible après tant d'années à te détester, après ce coup de poing achevé sur son visage de façon totalement gratuite. Tu entends ses propos et fermes les yeux avec violence, à la fois de douleur mais aussi pour ne plus voir son visage alors que ta machoire se resserre. Tu reviens entièrement dans cette réalité là, plus douloureuse que jamais lorsqu'il te dit qu'il faut que tu restes avec lui et tu relèves tes azures sur lui, d'un regard troublé mais rempli de promesse, tu l'écoutes, tentes à nouveau de ne plus perdre pied. Mais il est si difficile de ne pas penser à tes parents à cet instant, d'oublier cette souffrance en toi, ton souffle toujours un peu court, tu ne sens pas encore entièrement la douleur à ton poing pourtant baigné de sang. Et c'est lorsqu'il prononce le prénom de la lionne que tu sembles enfin te ressaisir Theo, que ton regard s'ancre avec plus de profondeur dans le sien avant de s'attarder sur elle, de dos à vous comme si rien ne s'était passé et que pas une seule fois elle n'avait été perturbée par vos agissements, par ta bêtise. « aide moi. » ton attention lui revient et finalement, tu finis par hocher la tête silencieusement. Il n'avait pas tord, plus longtemps l'étudiante resterait sous le charme, plus fort le sortilège d'attraction risquait d'être et vous ne pouviez pas la laisser ainsi. Tu te devais de te ressaisir, réellement, pour elle, pour lui et pour toi. Tu étires tes phalanges avec une légère grimace tout en l'écoutant parler, restant en retrait, dans un silence entier. Tes azures glissent sur le sol tandis que tu tentes de réfléchir au mieux à la meilleure des façons de la ramener à vous, des chemins logiques viennent se tisser mais aucun sort, aucune potion ou métamorphose ne te vient en tête pour être assez puissant pour l'aider. Tu te vois démuni Theo, encore une fois et t'as cette colère qui revient en toi de ne pas même être capable de l'aider convenablement avec tout ce savoir en toi. A quoi bon donc étudier autant pour être inutile en cet instant ? Tu es fier de Silas, de sa force d'âme et son courage, de sa persévérance alors qu'il tente de la réveiller de sa façon, alors qu'il a réussi à te ramener à la réalité. Et tu l'écoutes, toujours muré dans ce silence pesant et presque timide après avoir tant perdu tes moyens, tu l'écoutes religieusement, observant toute réaction possible de la part de la lionne mais rien ne se passe et tu fronces les sourcils. Le temps filait, tes doigts tremblaient toujours sous l'adrénaline précédemment ressentie, sous l'affliction de ton âme encore fébrile. Tu décides finalement de prendre place toi aussi, face à elle, ne sachant pas que dire un moment tu restes là à contempler son visage qui semble être apaisé, serein. Tu ne peux deviner ce qu'elle imagine mais tu as l'impression de retrouver ce bien-être que tu avais ressenti toi-même quelques instants avant rien qu'en l'observant. Elle était heureuse en cet instant, comment pouvais-tu l'empêcher de l'être ? Mais il y a tes doigts qui attrapent les siens, une main ensanglantée qui tache la sienne, pure, aux mouvements éteints mais tu ne la relâches pas, émet une légère pression sur vos phalanges emmêlées. D'un geste doux, ton autre main vient se poser sur son épaule droite et tu inspires un moment avant de lui murmurer. « Hermione, il est temps que tu quittes cette illusion. » ton regard glisse sur les traits de son visage, tu t'en veux de la réveiller, tu espères que ce ne sera pas aussi douloureux que pour toi. « Ce n'est pas obligatoirement faux ce qu'il y a face à toi, cela peut appartenir à ton passé, à ton futur, mais tu n'es pas dans la réalité. Cherche le détail qui te convaincra que ce n'est pas le cas, tu es intelligente Hermione, tu peux le faire. » ta voix se veut volontaire alors que peu à peu, tu te rends compte que c'est en l'aidant que tu reviens totalement à toi. Il te faut l'aider, tu le sais, tu ne désires que le fait de la retrouver en cet instant. Tu observes son visage et son attitude au moindre signe pouvant te montrer que tes mots réussissent à l'atteindre malgré ce doute qui vit en toi, celui qui te souffle que tu n'es peut-être pas aussi important pour elle pour qu'elle s'appuie sur toi. Et c'est ainsi que tu sais exactement quoi lui dire afin de l'interpeller entièrement, d'une vérité profonde, tu lui dis, sincèrement, « j'ai besoin que mon amie revienne, Hermione » il est étrange pour toi d'exprimer le fait d'avoir besoin de quelque chose, quittant cette attitude demandée et exigée parmi les princes au sang-purs, tu te dévoiles à la fois dans cette phrase mais aussi dans ce regard posé cette fois sur Silas qui en dit long, criant de sincérité. « même si je crois en avoir retrouvé un. » souffles-tu plus pour toi et lui. Tu reviens à elle, pressant tes doigts contre son épaule, contre ses phalanges. « tu es forte et j'ai confiance en toi, trouve le détail, reviens-nous, nous sommes là pour toi » tu es épuisé et pourtant, tu sais que tu te tiendras toute la nuit s'il le faut pour l'aider et la forcer à vous revenir.
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Fearless child, broken boy; Tell me what it's like to burn. ♚moodboard de theodore
Les yeux s’illuminent quand les sourires prennent leur source dans cette affection qui vous lie tous les trois depuis déjà tant d’années. Tu as l’impression que c’était hier que la jeune Hermione Granger âgée de douze ans a fait la connaissance de ce petit rouquin au nez tâché et de ce petit garçon qui découvrait à peine ce qu’il avait effectué. Les années sont passées depuis et pourtant, tu te souviens de chaque détail, chaque moment avec une précision sans nom. Tu te rappelles de ces premières disputes, celles qui vous ont éloignées dans un premier temps puis de ces aventures qui ont scellé votre amitié dans un lien indestructible. La mémoire fait tourner en boucle les rires et les sourires, les mains scellées et les embrassades après deux mois à s’écrire. Et les années ont passé, le temps séparé l’un des autres s’est considérablement réduit comme si vous ne faisiez qu’un, que chaque individu soit une part d’une entité vivante, plus considérable, plus importante. Et ce malgré les chemins indiscutablement différents qu’ont prises tes amitiés avec tes deux meilleurs amis. Harry est devenu ton frère, seul le sang vous empêche de l’être réellement et Ron est devenu la meilleure partie de toi-même, l’homme de toute une vie, l’homme avec qui sans lui, le monde semble subitement plus terne. Alors oui, tu n’exagères pas. Comment pourrais-tu un seul instant te porter mal quand tu as tes côtés les deux personnes les plus importantes dans ta vie ?
Les garçons échangent un sourire et Ron vient serrer tes phalanges tendrement entre les siennes. Il dans cet acte la volonté de t’affirmer que tu peux te reposer sur lui, que tu peux te reposer tout simplement et dans les prunelles émeraudes du second auror, la volonté de profiter de cette famille que la vie lui a offerte. Parce que c’est ce que vous êtes. Vous êtes pour Harry sa famille, une famille aux liens indestructibles, dont le temps ne pourra pas affaiblir. « Tu restes manger j’espère ? » Demandes-tu au survivant alors que ta tête déposée sur l’épaule de ton compagnon, tu l’observes doucement. Les émeraudes de Harry se voilent doucement. « Eh bien… » - « Ah non ! Harry James Potter, tu as intérêt de rester dîner ! Je ne compte pas me contenter de quelques minutes avec toi avant que tu te mettes à disparaître de nouveau ! » Les deux hommes échangent un regard et leurs lèvres s’épanouissent dans une arabesque amusée. « Très bien, très bien. Je reste dîner. » - « Aussi terrifiante que ma mère ! » - « Ronald ! » Le silence tombe, les lèvres du survivant s’étirent dans un sourire qui contraint un rire, celles de Ron suivent alors que vos regards se croisent. Et puis dans une symphonie parfaite, dans une harmonie, vous éclatez de rire ensemble.
Et tu sens des mains se poser sur tes épaules et tu papillonnes des yeux quelques secondes. Tu ne comprends pas Hermione. Ni Ron ni Harry n’ont déposé leurs mains sur tes épaules et dans vos rires, tu entends quelques brides de mots que tu n’arrives pas réellement à capter, des mots qui viennent à peine éveiller un sens trompé par l’illusion. Et pourtant, tu les entends d’une certaine manière. Tu entends la voix familière de ce garçon qui te parle de nez cassé, d’engueulades et de notes. Il y a ce prénom qui tente de s’imposer dans ton esprit, un prénom sur cette voix amicale et tu ne comprends pas, tu as l’impression que la fatigue du travail te fait perdre la tête. Tu secoues la tête doucement alors qu’en réalité, sur ton visage, est inscrit un profondément apaisement. Parce qu’elle est ici ta place. Pas ailleurs. Ta place est aux côtés de ces deux hommes, nulle part ailleurs. Et tu n’as envie d’être nulle part ailleurs. Tu veux rester là. Aux côtés de Ron et de Harry, tu veux rester dans cette maison à serrer la main de ton compagnon que tu aimes profondément, à rire avec ton frère. Aucun autre endroit sur Terre ne semble suffisamment satisfaisant pour que tu prennes volontairement la place de quitter ton petit coin de paradis. Cette maison payée à la sueur de votre front, à Ron et toi.
Un énième contact vient faire questionner ta santé mentale, une main dans la tienne. Sur le coup, rien de bien surprenant. Après tout, ta main est tendrement entremêlée dans celle de ton petit ami. Mais, la sensation paraît étrangement différente. Et cette différence s’amplifie quand une énième voix vient retentir à tes oreilles. Comme tout à l’heure, la seconde voix emprunte la même douceur que la première mais les mots sont ici bien différents. Tu entends ton prénom, la demande de trouver un élément de ce tableau qui te ferait prendre conscience que tout ceci n’est pas réel. Mais, tu ne veux pas le croire. Cela doit être réel. Cette proximité avec Ron, ces retrouvailles tant espérées avec Harry, cette maison, ces souvenirs de vos années post-académiques. Non tu ne veux pas. Ta place est ici. Tu en es persuadée. Pourtant, il y a ce mot qui vient te toucher en plein cœur alors que tu t’entêtes à vouloir rester dans une illusion qui t’embrigade de plus en plus. Amie. Tu n’arrives toujours pas à placer des prénoms sur ces voix, sur cette voix qui te considère comme une amie tant l’illusion t’emprisonne. Mais soudainement, une force nouvelle se fait ressentir. Et instinctivement alors que tes yeux se reconcentrent sur tes deux meilleurs amis, il y a cette confiance qui s’installe. Pas en eux. Mais en cette voix, en cette amitié qui t’a subitement semblée plus réelle que n’importe quoi. Les sourcils se froncent et tu viens observer chaque détail, chaque élément dans cette maison. Harry et Ron semblent bien trop réels pour être le fruit de ton imagination et il y a cette voix intérieure qui te souffle que si la seconde voix a raison, ce n’est pas sur eux que tu trouveras l’élément qui te fera revenir vers ceux qui t’attendent. Alors, tes yeux balaient la pièce, à la recherche de quelque chose ou de quelqu’un. Et là, tu le vois. Pattenrond qui s’approche de sa démarche chaloupée, la langue venant humidifier sa truffe. Les yeux félins observent les occupants du salon, s’arrêtent sur Ron et alors que tu t’attends à le voir grogner contre lui, ce qu’il se passe est radicalement différent. Pattenrond saute sur les genoux du rouquin et se met à ronronner, réclamant vraisemblablement son affection. La scène est invraisemblable. Depuis quand ces deux-là s’entendent-ils si bien ? C’est impensable. Et depuis quand Ron et toi êtes proches à ce point ? Quand avez-vous franchi la limite que vous n’avez jusque-là jamais osé franchir ?
Les pièces du puzzle semblent se remettre en ordre et tu sembles comprendre ce qu’il se passe. Les contacts se font plus précis, les voix elles aussi et tu arrives distinctement à mettre un nom sur celles-ci. Silas. Theodore. Pourtant, il y a cette partie de toi qui bataille pour rester là, auprès d’eux, auprès de Ron et Harry, et ce malgré le fait qu’en Janvier 1997, Ron et toi n’êtes officiellement que de simples amis. Tu ne veux pas partir, tu veux encore profiter de la chaleur de cette illusion. Mais à mesure que tu comprends, l’illusion se fait plus fragile et s’effrite. « Non non… » Les voix de Ron et Harry semblent s’éloigner à mesure que ta conscience refait surface et que ton corps répond aux stimuli extérieurs. « Je t’aime… Ne pars pas… » Souffles-tu au rouquin qui s’éloigne puis qui disparait définitivement. Le premier je t’aime à Ron et il est offert à une illusion, quelle histoire…
Tes yeux perdus dans le vague papillonnent et ton champ de vision capte tout d’abord le visage de Theodore puis celui de Silas. L’esprit a encore du mal à assimiler les informations et la première chose que tu cherches du regard est la présence de Ron, la présence de Harry. « Harry, Ron, où sont-ils ? » Tu es complètement perdue Hermione, l’illusion bien loin d’être douloureuse laisse pourtant sa marque et tu as l’impression d’avoir perdu du regard tes deux meilleurs amis. Qu’ils sont là, quelque part dans ce que tu reconnais être… Poudlard mais qu’ils sont suffisamment loin de toi pour disparaître de ton champ de vision. Et rapidement, tes yeux sont attirés par ta main entrelacée dans celle de Theodore, les mots qu’il t’a prononcés viennent se confronter aux séquelles d’une illusion parfaite et tu stoppes ta recherche spontanément. Le sang sur sa main t’alerte et les yeux vrillent sur Silas quand les mots prononcés par le garçon te reviennent en mémoire. « Par Merlin… » Tu ne prends pas la peine de t’appuyer sur l’espoir de replonger dans cette illusion délicieuse, l’instinct primaire d’Hermione Granger revenant en grandes pompes. Alors que ta main ne quitte pas la main blessée de ton précieux serpent, ton autre main vient se placer sur la joue de l’aiglon. « Par Merlin, que vous est-il arrivé ? » T’enquis-tu de demander inquiète. Tes mains lachent les garçons et tu viens tâtonner sur toi pour chercher le bois de vigne qui immédiatement se pointe sur le nez de Silas. « Episkey » Un craquement sonore se fait entendre et sans attendre quoi que ce soit, tu attrapes la main de Theodore pour lui administrer le même traitement, le sortilège Episkey étant connu pour à la fois réparer les blessures que les nez cassés. Le sortilège n’est pas suffisant pour Theodore mais a le mérité d’atténuer les blessures. T’occuper d’eux, c’est ta façon d’oublier qu’on vient subitement de t’enlever d’un monde parfait, d’un monde où tu avais ta place. Et pourtant, là, ta main sur celle du préfet, tu as la sensation qu’auprès de l’aigle et du serpent, tu as tout autant trouvé ta place. Entre vous, il n’est plus question de simple coopération. C’est plus profond que ça. Tu te poses quelques secondes, les observes tous les deux, la main blessée toujours dans la tienne et un sourire fébrile s’étire sur tes lèvres. « Merci. » Pourtant, le remerciement sonne à moitié faux et tu le sais pertinemment. Autant tu es heureuse qu’ils aient réussi à te rattacher à cette réalité, tu l’es beaucoup moins quand tu songes ce que tu as abandonné au profit de la réalité. Le chocolat croise l’azur de Theodore et tu demeures silencieuse quelques secondes avant de le serrer dans tes bras. « Merci Theo. » Ici, le remerciement semble plus sincère et ta voix lui souffle alors. « Nous sommes amis. Tu l’es depuis déjà longtemps. » Tu te décales doucement et ta seconde main attrape celle de Silas. « Toi aussi. Grâce à ce tournoi, nous sommes amis désormais. Ne l’oublie pas. »
nightgaunt
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7830
sablier : 6
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Vous êtes à présent sur le pas de la porte de cette troisième pièce où votre épreuve vient de prendre fin. Encore ébranlés, vous prenez peu à peu conscience de ce qui vous entoure. Ou du moins, vous tentez. Plongés dans la semi-obscurité, vous ne pouvez définir s'il s'agit d'un nouveau lieu ou d'un couloir. Votre seul constat est l'absence de feu follet pour vous indiquer la marche à suivre. Il n'y a que vous et votre / vos coéquipier(s), enveloppés dans un silence dérangeant. Toutefois, alors que les minutes s'égrènent, vous vous décidez à vous remettre en marche. Munis de votre baguette pour vous éclairer, vous avancez d'un pas certain, bien décidé de sortir de cet enfer. Ce n'est qu'au détour d'un énième couloir que vous débouchez sur une ouverture révélant quatre portes. Chacune d'elle portant le blason significatif des maisons de poudlard. Si vous trouvez cela étrange, il n'est en rien comparable avec l'attraction que vous ressentez à ouvrir celle qui vous est destinée. Votre main, bien qu'hésitante vient à se poser sur la poignée afin de la tourner. Et sans un regard pour votre voisin, vous avancez...
La surprise se peint sur votre visage alors que vous constatez que ces portes étaient factices. À tes côtés se trouvent tes coéquipiers. Tous affichent visages grimaçants, peu enclin à apprécier ce coup de théâtre imaginé par ce vieux loufoque de directeur. Fatigués, vous continuez néanmoins d'avancer pendant un moment jusqu'à ce que vienne se scinder en quatre le couloir. Si l'exaspération grimpe au sein de votre groupe, vous décidez néanmoins d' emprunter personnellement votre couloir respectif. Seul. Jusqu'à déboucher sur une petite pièce circulaire où le professeur Mc Gonagall semble t'attendre. Fidèle à elle-même. Mine austère. Toute de verte vêtue dans sa robe de velours. À darder ses prunelles sombres sur ton faciès.
"Félicitations d'être parvenu jusqu'ici Mr/Mlle. Le tournoi touche à présent à sa fin".
Peu à peu, c'est un sentiment de soulagement qui envahit ta poitrine, faisant disparaître lentement l'angoisse qui t'avait saisi à la vue du professeur.
"Bien... À présent Mr/Mlle, si nous vous donnions la possibilité d'être le gagnant de ce tournoi, la saisiriez-vous ?"
Nul doute que cette question te laisse pantois. Que tu voudrais laisser échapper le flot de mots qui te viennent à l'instant à l'esprit. Mais elle ne t'en laisse pas le temps, car sa voix se fait une nouvelle fois entendre.
"Prenez le temps de mûrir votre réponse. Car cela déterminera votre gain. Si vous émettez le désir de remporter la victoire seul, le Professeur Dumbledore vous offrira le prix de votre choix -dans la limite du raisonnable- mais également la possibilité de le partager avec la personne de votre choix même si celle-ci ne se trouve pas dans votre équipe. Dans le cas contraire, vous décidez de rester fidèle à votre équipe, le gain sera tout autre. Vous y gagnerez l'honneur, la gloire d'avoir remporté le tournoi des sorciers. Rien de plus. Pas même un galion. Pas même la faveur énoncée par le directeur au début de la compétition..."
Mais ta réponse franchit rapidement tes lippes par peur peut-être de trop tergiverser. Sans un commentaire, pas même une mimique, elle t'enjoint de gagner la porte se trouvant derrière elle.
Cette troisième épreuve laissa sa marque dans vos cœurs d’adolescent. Tu es capable de t’en apercevoir alors qu’une fois les garçons à peu près soignés, tu lis dans leurs yeux cette lueur inexplicable qui bouleverse, celle qu’on est capable de lire dans les tiens également. Cette lueur vacille dans une danse bien différente, une lueur qui d’une personne à une autre s’éveille de mélancolie ou d’espoirs bien réels. Il y a ce soupir qui traverse tes lèvres quand les déclarations n’ont pas le temps de s’épanouir et de permettre de vous retrouver réellement, en dehors de ce monde d’illusions qui vous a fait tourner la tête. Ensemble, vous traversez une énième porte, cette fois bel et bien conscients tous les trois, dans un silence particulier. Ton cœur bat la chamade alors que vos baguettes illuminent d’un lumos le couloir sombre que vous traversez ensemble. Il y a cette voix intérieure qui te souffle que ce n’est pas la fin et finalement, vous arrivez devant quatre portes. Quatre portes où l’emblème de vos maisons est fièrement représenté. La fierté du lion trône sur la tienne et appelle la lionne à rejoindre ses pairs. Séparés à nouveau par ces portes, tu as la surprise de les retrouver une fois les portes franchies et un soupir agacé traverse tes lippes. « Je suis persuadée que le professeur Dumbledore prend un malin plaisir à se jouer de nos esprits fatigués. » Les yeux cillent sur les couloirs qui se présentent devant vous et tu comprends que cette fois-ci la séparation est réelle. Tu échanges un regard avec Silas et Theodore, les prunelles s’éveillant d’un encouragement silencieux et tu t’engages la première à l’entrée de ton couloir. Tu t’arrêtes, les regardes une dernière fois et annonces : « N’oubliez pas. Quoi qu’il arrive dans ces couloirs, on y arrivera. Ensemble. » Finalement, vous disparaissez tous les trois, ce sentiment de solitude souhaitant envahir l’âme courageuse alors que dans ton cœur, bat cette pulsion que tu ne connais que trop bien. Aussi loin peuvent-ils être à présent, Theodore et Silas sont là. Avec toi.
Tu découvres le professeur McGonagall, les cheveux tirés sévèrement dans ce chignon, les yeux perçants derrière ses lunettes et cette robe de sorcière en velours d’un vert émeraude. Elle te félicite d’être arrivée jusqu’ici et alors qu’elle annonce la fin très prochaine du tournoi, un profond sentiment de soulagement t’envahit. Enfin. Après une semaine rude, la vie pourra reprendre un calme apparent. Et la question qu’elle te pose immédiatement te laisse perplexe. Tu ouvres la bouche, prête à répliquer alors que les sourcils se froncent. La directrice de ta maison t’empêche de dire quoi que ce soit qu’elle explicite son propos. Il y a quelques secondes de silence qui s’installent, tes yeux qui détaillent avec concentration le visage de ton professeur de métamorphose, le cerveau qui tente d’analyser si une quelconque information est dissimulée derrière ce flot de mots. Pourtant, tu dois te rendre à l’évidence. Cette question qui te semble de prime abord bien piégeuse est une simple question.
« Non. » La réponse qui traverse tes lèvres est claire, nette et précise alors que dans tes yeux, ta détermination ne vacille pas. « Je mentirais en disant que je ne suis ni ambitieuse ni fière de mes réussites. Mais pas quand celles-ci sont au détriment de celles des autres. Votre proposition ici viendrait à réduire à néant les efforts de mes coéquipiers et ça, il en est hors de question. » Tu marques une pause nécessaire et reprends, prête à expliquer ta pensée plus intensément. « Me voir offrir une récompense de la part du professeur Dumbledore qui pourrait être une véritable opportunité serait un plus non négligeable, surtout si j’ai la possibilité de la partager. Mais ici, il n’est pas question d’individualisme mais d’un groupe. Sans Silas, sans Theodore, je ne serais pas là aujourd’hui. Je ne suis même pas certaine que j’aurais passé la première épreuve et ce, malgré le courage qu’est censé représenter le lion sur ma poitrine. Beaucoup sous-entendent que la fourberie des Serpentards est de la lâcheté dissimulée et que les Serdaigles ne sont qu’érudition. Mais cette semaine, j’ai vu bien plus que les attributs que l’on peut bien attribuer aux différentes maisons. J’ai vu de la loyauté, de la hardiesse, de la détermination, de l’entraide. J’ai vu un groupe, pas des individus. Et de manière plus générale, je peux affirmer que sans mon entourage, Hermione Granger ne serait pas là aujourd’hui. Alors oui, les réussites individuelles sont importantes mais sont-elles plus importantes que les réussites collectives ? Je ne pense pas. » Tu prends une profonde respiration, tires sur le pull de ton uniforme, observes quelques instants ta professeure et reprends : « Alors qu’importe la faveur, je suis persuadée que quoi que j’aurais décidé, je suis capable de le faire de moi-même, avec le soutien de mes proches. Sans quelconque facilité. Et puis entre nous, j’ai déjà tout gagné Professeur. Je ne suis pas certaine que le professeur Dumbledore puisse m’offrir ce que j’ai gagné auprès de Theodore et Silas. » Termines-tu alors qu’un sourire vient fleurir sur tes lèvres. McGonagall n’ajoute rien, t’intime à quitter la salle et à franchir la porte qui se trouve derrière elle. Quel que soit le résultat, tu es en paix avec toi-même Hermione. Que tu gagnes ou que tu perdes, tu as déjà tout gagné selon toi.
nightgaunt
Theodore Nott
veritaserum
parchemins : 17636
sablier : 16
- convictions : scribe, c'est une bonne situation ça ?
- clubs et assos : référent, ancien préfet-en-chef et ancien gardien de l'équipe des serpents. (ancien capitaine)
- métiers ou études : en huitième année à poudlard, bientôt à l'arcane college d'oxford.
- (options) ou (cursus) choisis : médicomagie, politique et recherches magiques (+russe).
avatar : max irons
crédits : (av) lionheart (cs) ophelia, mine
mood actuel : profite des deux derniers mois à poudlard avant la vie adulte, heureux avec son crew d'amis fidèles mais surtout avec hermione.
Sacrifice, that what we do for the people we love. ♚tournoi : hermione et silas
Et elle revient à vous, peu à peu, alors que tu l'observes vous demander où sont ses amis, une moue excusée haussant tes sourcils un temps. Tu échanges un regard avec Silas à fur et à mesure que la lionne remet pied à terre, inquiet de sa réaction que tu espérais ne pas être aussi désastreuse que la tienne. Ta main rougie éveille des centaines de picotements au fil des secondes s'écoulant alors que l'adrénaline tire sa révérence jusqu'à ce que Hermione semble remarquer que le sang que toi-même, tu ignorais. Et tu te sens mal, coupable, lorsqu'elle vous demande ce qui vous est arrivés, tes azures fuient ses chocolats ou ceux de Silas, tu le laisses expliquer. Spectateur muet face à ses soins, tu te laissas faire pour la simple raison qu'elle ne t'aurait pas laissé t'en tirer autrement et tu ne relèves ton regard jusqu'au sien qu'au moment où elle te remercie personnellement. Tu opines, le visage peut-être impassible mais l'éclat de tes azures transcendant de sincérité réciproque alors qu'elle évoquait l'amitié. Drôle de notion pour toi que tu ne savais toujours pas réellement maîtriser. C'était d'ailleurs là que tu te trompais Theodore, à croire pouvoir contrôler tes fréquentations et la teneur de tes relations, tes barrières s'abaissaient toujours contre toutes attentes en remarquant que tes amis arrivaient à les dépasser et te prouver que la spontanéité et la valeur d'une amitié était bien plus forte qu'un contrôle rassurant mais trop castrateur. Tu acceptais ce lien partagé avec Silas, partagé avec Hermione, sachant pertinemment que sans eux, tu ne serais pas là aujourd'hui. Alors quand vous avancez en direction de la prochaine étape, tu es peut-être silencieux mais le cœur battant, baguette en main. Ton lumos participe à l'effort commun d'éclairer ces fichus couloirs qui s’enchaînent sans logique et tu te demandes d'ailleurs dans quelle aile du château vous étiez à présent. La magie t'étonnait toujours et te prouvait une fois encore de ne jamais douter d'elle, de ce château vivant aux aléas de cette source inépuisable. Hermione reste égale à elle-même et vous encourage, vous rappelant votre valeur et celle de l'union de cette équipe alors que tu croises une dernière fois leurs regards avant de t'engager dans ton propre couloir, une certaine appréhension tirant sur tes entrailles. « Je reste fidèle à mon équipe. » annonces-tu quelques minutes plus tard à la directrice des gryffondors. Tu as ce regard assuré après avoir pris de longues minutes de réflexion. Conscient des privilèges de ton statut, tu acceptes de délaisser exceptionnellement ton ambition au nom de l'aventure passée auprès de Silas et d'Hermione. Vous n'étiez pas allés aussi loin pour retourner ta veste et tu sus au fond de toi que c'était la chose à faire. Un avis que ton père n'aurait jamais partagé, sûrement pas non plus la plupart de tes camarades. Pourtant tes choix se définissaient de plus en plus différemment avec ce qui t'était demandé d'être et d'agir. Des prises de positions qui, il fallait l'avouer, ne te laissait pas de doutes ou de regrets à présent. C'était nouveau, c'était risqué, mais c'était ce que tu décidais de faire et qui tu décidais d'être pour ce tournoi. Une amorce possible pour un futur peut-être plus différent que prévu. Tes pas te menèrent jusqu'à la porte désignée et tu te détournas du professeur sans hésitation, les traits neutres.
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Fearless child, broken boy; Tell me what it's like to burn. ♚moodboard de theodore
c'est le moment que tu détestes le plus. entendre à nouveau cet horrible craquement à t'en donner la chair de poule. tu sens les battements de ton coeur s'accélérer, soulagé de ne garder qu'un simple souvenir de ton nez abîmé par le poing de ton meilleur ami d'enfance. c'était le prix à payer pour le récupérer à vos côtés et tu le sais. tu n'arrives même pas à lui en vouloir, même pas un tout petit peu. toi aussi tu as été plongé dans cette illusion, même si tu as remarquer une faille bien avant les autres, tu sais qu'il est difficile de quitter un monde qui ressemble tellement à vos espérances d'avenir. tu étais bien dans ses bras, à danser, l'admirer, te tenir face à celle qui représente tout ce que tu as toujours aimé chez quelqu'un. tu as apprécié ce sentiment de pouvoir avec cette coupe entre tes mains et tu n'arrêtes pas de penser qu'il s'agit peut-être d'une prémonition, qui sait, tu ne sais pas.. et c'est peut-être mieux comme ça. tu sais qu'il doit être difficile pour la lionne de se tenir simplement face à vous, d'avoir perdu ce qu'elle pensait être réelle, à elle. et tu t'en veux d'être celui qui est la cause de tout ça même si c'était finalement pour leur bien.
tu ne dis à nouveau plus rien silas, hoche simplement la tête à la réflexion de la lionne. un directeur visiblement timbré pour ce qu'il est capable d'infliger à ses propres élèves, à des jeunes parfois bien trop innocent pour ce genre d'épreuve. tu penses à briséis, susan, avalon, olivia, stel, tu espères qu'ils vont bien.. et tu n'as pas le temps de réfléchir à la question que le couloir se sépare une nouvelle fois. un regard en direction de tes amis, tu essayes de leur offrir un léger sourire rassurant. « ont se retrouvent de l'autre côté. » une promesse, un sentiment de sécurité que tu cherches toi-même à t'offrir et tu continues d'avancer en silence dans ce couloir qui semble durer une éternité.
« professeur ? » tu tournes légèrement sur toi-même mais, constate rapidement que tu es le seul serdaigle présent dans cette pièce. encore une partie de l'épreuve ? tu ouvres rapidement la bouche pour en placer une mais, mcgonagall est bien plus rapide que toi. tu gardes la bouche entrouverte comme un abrutit sans être certain d'avoir bien compris la question. « pardon ? » que tu demandes à nouveau pour être certain de ne pas être à côté de la plaque après toutes ses émotions diverses que tu as pu éprouver depuis les derniers jours. gagner seul ou avec ton équipe. une question qui doit semer le doute dans beaucoup d'esprits mais, pas le tien. « si je suis arrivé ici c'est grâce à eux. » parce que tu n'aurais jamais pu y arriver tout seul, tu n'aurais jamais eu assez de force pour tenir le coup, pour t'accrocher. « il n'est pas question pour moi de repartir sans eux. cette victoire c'est la notre. » à vous quatre, parce que tu gardes l'absence de ton dernier quatuor dans un coin de ton esprit et que cette victoire lui revient à lui aussi. mais, elle t'appartient tout comme à theodore et hermione. plus encore qu'à toi-même. tu t'avances donc une nouvelle fois en direction de la sortie, impatient de les retrouver à nouveau.
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7830
sablier : 6
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Rester seul avec le professeur McGonagall a été l'un des moments les plus étranges de ce tournoi. Vous vous souvenez de son regard qui vous fixait comme si elle pouvait lire en vous mais il y avait aussi cette sensation étrange d'une aventure presque terminée. Malgré son regard sévère, Minerva ne vous a rien dit sur votre possible victoire ou défaite, non. Elle s'est contentée de vous poser une question ; une question bien trop facile pour vous. Vous vous souvenez avoir hésité avant de répondre, ne sachant pas comment vos partenaires répondraient à cette même interrogation.
Et tandis que vous attendez avec impatience dans une petite pièce assez confortable, vous ne cessez de vous demander si votre réponse était la bonne. Alors, vous avez attendu. Après le feu follet, après une porte qui serait apparue d'on ne sait où ou même du professeur McGonagall qui vous aurait annoncé que la suite de l'épreuve vous attendait.
Et c'est ce qui finit par arriver. Alors que vous commenciez à trouver le temps long ou peut-être même à vous endormir, vous remarquez que le feu follet est là à vous attendre. Il passe par toutes les couleurs avant de retrouver sa couleur originelle et ni une ni deux s'en va par la porte. Il est temps pour vous de le suivre, il n'y a pas un instant à perdre. Votre dernière épreuve vous attend. Le feu follet vous conduit jusqu'au parc où d'autres équipes sont là, elles aussi. Une fois la dernière équipe arrivée, vous n'avez pas le temps de vous questionner qu'une bête énorme se retrouve face à vous. Comment, vous ne savez pas, mais elle est bel et bien là. Des mots se dessinent petit à petit face à vous. Des mots importants.
“ Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est la réussite. ”
hors-rp
- Vous avez réussi l'épreuve McGonagall et vous avez retenu que la clé de la réussite est de travailler ensemble. - Votre dernière épreuve se trouve ici. Bon courage pour la fin du tournoi !
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