Un épais nuage de fumée bleue s'élève et parcourt les couloirs de certains des étages du château. Paraîtrait-il qu'elle viendrait tout droit des cachots et que certains élèves seraient coincés dans leurs salles communes. Le rire aux teintes machiavéliques et moqueuses de l'esprit-frappeur résonne alors dans les deuxième et troisième étages. Alors qu'il vient de se déchaîner dans la salle de dcfm et les toilettes de Mimi Geignarde, certains élèves en fuite partent en direction des étages inférieurs. Empêchés par une mystérieuse matière épaisse et visqueuse de descendre pour s'échapper du château, un petit groupe d'élèves se voit obliger de partir en direction de la galerie des armures, non sans se faire poursuivre par l'esprit-frappeur. Celui-ci s'amuse alors à leur jeter des bombabouses et des paquets de farines avec des œufs, ratant quelques uns, mais réussissant à finalement tous les toucher. Enfarinés, ils subissent quelques sorts tout droit sortis de la magie facétieuse du fantôme qui finit par les abandonner dans la galerie des armures. Un léger murmure aux oreilles des armures plus tard et le fantôme n'était plus visible mais les statues elles, bien vivantes. Quatre d'entre elles se positionnèrent de façon à empêcher quiconque d'entrer et de sortir du long couloir de la galerie leur étant destinée, tandis que trois vinrent se placer face au étudiants. Elles ne bougèrent plus, mais elles étaient sur le point de le faire, c'était indéniable.
@Pansy Parkinson et @Briséis Avery ne le comprennent pas tout de suite, mais elles ont échangé leur apparence. @Blaise Zabini se retrouve à avoir sa baguette confuse (il ne le sait pas encore), mais tous les sorts qu'il lancera seront confus et produiront un tout autre sort. @Cedrella Travers ne semblait ne rien avoir subit de grave, jusqu'à ce qu'elle aperçoive les yeux écarquillés de ses camarades, fixant sa nouvelle chevelure colorée d'un magnifique bleu roi. Plus encore, il se trouve que sa voix est devenue des plus aiguës.
Tous les quatre se retrouvent soit enfarinés, soit avec des éclats d’œufs écrasés sur eux, ou même les deux.
A vous de jouer.
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Privilégiez les RP courts pour faire avancer la mise en situation rapidement. Le PNJ interviendra quand vous aurez à peu près tous rp et que ce sera le moment opportun
Faites nous rêver, et essayez de ne pas vous entre-tuer
Un lourd banc en chêne s’écrasa avec violence sur le mur et des débris échardeux vinrent meurtrir les épaules de Zabini, tapi dans un coin. Blaise serra les poings et la mâchoire : son impuissance face à un tel déchaînement de violence le frustrait – il savait qu’il avait les capacités d’intervenir, mais les idées ne se bousculaient pas dans le néant qu’était devenu son cortex. Se frayant difficilement un chemin à travers les fuyards grâce à des coups de coude et quelques vaffanculo bien placés, il chercha à suivre la foule affolée pour sortir du château, mais fut arrêté par un liquide visqueux tapissant les escaliers : les bulles qui s’en échappaient avec un râle d’agonie n’auguraient rien de bon. Lorsque les murmures inquiets mentionnèrent qu’un incident semblait provenir des cachots, son cœur se serra très fort à la pensée d’Augusto, qui était resté seul pour la journée dans son dortoir : il ne pouvait pas quitter le château tant que son ami à branchies n’était pas en lieu sûr.
Zabini fit volte-face, mais se retrouva nez à nez avec un largage de Bombabouses et d’ingrédients culinaires en tous genres ; il voulut bifurquer mais aperçut la silhouette frêle de son amie Cedrella – la douceur incarnée, mais également la fragilité et la vulnérabilité. Il la tira par le bras en lui soufflant andiamo et accéléra le pas un peu plus à chaque œuf qui s’écrasait douloureusement dans son dos, son amie à l’abri devant son corps devenu bouclier.
A bout de souffle, le duo entra par hasard dans la salle des armures et se laissa tomber à terre sans dignité. « Che… che cos'è ? Cedrella ? tes cheveux ? Azzurro ? » balbutia Blaise, le souffle coupé, incapable d’aligner une phrase cohérente sous la panique, sous le sentiment que rien ne se déroulait comme il le fallait. Le sentiment que les armures se dirigeaient lentement vers eux. Le sentiment que Cedrella se tassait un peu plus contre lui.
« Reducto ! » lança un Zabini paniqué au hasard, oubliant les conseils du lutin à la voix suraiguë, oubliant les mouvements fins du poignet et oubliant de se concentrer sur sa cible.
L’une des armures doubla de taille. Porca puttana, gémit Blaise.
Spoiler:
vaffanculo : lisez les 3 dernières syllabes pour comprendre andiamo : allons-y, partons che cos'è : qu'est-ce que c'est azzurro : bleu porca puttana : "fuck"
Les cris ont d'abord résonné loin dans les entrailles du château - au niveau des cachots et des cuisines, diront certains. Puis ils se sont répandus un peu partout, suivant le trajet chaotique de l'esprit frappeur et des élèves qu'il s'amuse à effrayer. L'esprit perdu loin de Poudlard, Cedrella ne se rend pas immédiatement compte que l'enfer a fait place à la tranquillité habituelle ; ce n'est que quand elle se fait happer par la foule paniquée qu'elle redescend sur terre. Son corps frêle se fait malmener par les coups de coude, on manque de l'écraser nombre de fois avant qu'une main salvatrice ne la tire à l'écart. « Blaise... » laisse-t-elle échapper dans un souffle, quand elle a reconnu le visage du grand Serpentard ; mais il ne lui laisse pas le temps de le remercier, la pressant devant lui, tentant tant bien que mal de la protéger des projectiles de Peeves. Elle sent malgré tout la farine et les œufs s'écraser dans ses cheveux, sent les bombabouses éclabousser ses chevilles ; elle sait que le rire quasi démoniaque de l'esprit bercera désormais lui aussi ses cauchemars.
La paire finit par trouver un abri dans la galerie des armures et malgré le chaos ambiant, la blondinette ne peut s'empêcher de rougir légèrement au souvenir de la soirée passée il y a peu au même endroit, avec le Zabini. Tous deux au sol, elle collée contre lui, elle est tirée de la rêverie dans laquelle elle s'était enfoncée sans même s'en rendre compte par le timbre profond de l'Italien, teinté de surprise et d'incompréhension. « Tes cheveux ? Azzurro ? » L'Aiglonne fronce les sourcils, tire une mèche sous son nez afin d'en observer la couleur - qu'elle n'est pas sa stupeur de voir que son blond pâle s'est métamorphosé en un magnifique bleu roi ! Elle n'a pas le temps de laisser échapper le cri qui gonfle dans sa gorge que Blaise tente de réduire l'une des armures qui s'est approchée, menaçante ; le hurlement résonne dans la galerie quand elle double de taille à la place.
Un fracas à l'autre bout de la salle détourne l'attention des gardiennes et quand tous lèvent la tête pour tenter d'apercevoir les nouvelles arrivantes, ils découvrent Pansy Parkinson et Briséis Avery, échevelées et choquées, mais bien vivantes. « BRISEIS ! » La voix perçante de la préfète se répercute contre les murs et elle se relève d'un bond, échappant à la prise protectrice du Serpentard pour se précipiter vers l'autre Serdaigle. « Oh, Briséis ! » Elle sanglote à moitié, serre sa camarade contre elle, sans remarquer le regard étrange que Parkinson pose sur elle. « Je suis tellement soulagée que tu- » Cedrella plaque une main sur sa bouche. Ce n'est pas sa voix. Ce... ce son n'est pas celui qu'elle produit habituellement. Paniquée, elle se retourne vers Blaise, resté derrière, coincé derrière les armures.
═ ═ ═ ═ ═ ♔ ═ ═ ═ ═ ═ it's hard to wake up from a nightmare if you're aren't even asleep.
Odeur pestilentielle, texture gluante et fumée blanche que la bleue inhale par mégarde à deux reprises s'abattent sur eux. A bout de souffle et les yeux battants à cause de la farine, l'héritière s'accroupit et se met à tousser bruyamment. Ce n'est que lorsque sa quinte de toux se calme et qu'elle ressent comme un picotement au bout de ses doigts qui semble se propager,qu'elle se redresse d'un bond et fait plusieurs tours sur elle-même. Par merlin, qu'est-ce qu'il vient de lui arriver ? Les yeux grands ouverts, elle se rend compte que ces derniers ne lui piquent plus autant... Et que ses cheveux tombent étonnamment bas dans son dos. Pas le temps d'y mettre sa main pour se rassurer que la serdaigle entend la voix de Cedrella l'appeler lui faisant oublier sa confusion. Est-ce qu'elle va bien ? Est-elle blessée ? Qu'en est-il de Blaise juste derrière elle ? Briséis la cherche du regard et lorsqu'elle la voit s'approcher, tend une main inquiète qui restera pendue dans le vide; car ce n'est pas dans ses bras que sa cadette se jette mais ceux de... « Moi ? » Prononce-t-elle incrédule en observant son propre visage avant de poser une main sur sa gorge. Malheur. Cette voix qu'elle trouve d'ordinaire si éxécrable est devenue la sienne. « Ah non non non non. » Murmure-t-elle d'une voix tremblante en se précipitant sur le premier objet pouvant lui projeter son reflet. Des lèvres fines, de longs cheveux bruns et ondulés ainsi qu'une insigne de serpent qui trône sur sa poitrine. « Parkinson... Je suis devenue Parkinson. C'est parfait. Tout est parfait. » Lâche-t-elle avec beaucoup de calme; en apparence du moins puisqu'elle s'efforce en réalité de garder les lèvres closes pour ne pas laisser échapper un torrent de jurons. Elle a beau ne pas être la sainteté incarnée, elle ne mérite sûrement pas un tel karma. « De toutes les personnes..... De cet immense château... Il a fallu que ce soit PARKINSON ! » Elle est furieuse et c'est peu de le dire. Tellement qu'elle se retourne dans l'intention de déverser sa colère sur celle qui aborde maintenant ses traits jusqu'à ce que son regard trouve Cedrella avec stupéfaxion. « Tes cheveux, ta voix... Tu... » Elle n'a pas le temps de prononcer quoi que ce soit d'autre que les armures -dont une devenue gigantesque- font un autre pas dans leur direction. Instinctivement Briséis attrape un bras de chaque fille et les fait reculer jusqu'à Blaise afin qu'ils soient tous réunis. Ils sont peut-être encerclés mais au moins, ils sont ensemble. « Je ne sais pas ce qui est le pire. L'odeur, les armures qui vont probablement nous embrocher comme des cochons à faire rotir ou être toi. » Crache-t-elle avant de jeter un regard de dégoût à celle qui a usurpé son apparence. « Oh attendez, je crois que viens juste de trancher sur la question. » Un sourire mauvais aux lèvres puis elle détourne les yeux, dégageant ses cheveux de son visage et sortant sa baguette - ou plutôt celle de la verte. « Elles vont nous écouter n'est-ce pas ? » Ils ont beau être dans l'urgence, si elle jette un sort et que ce dernier se retourne contre elle ou l'un de ses camarades d'infortune parce que la baguette de Pansy ne la reconnait pas ils ne seront pas plus avancés. Quoi que. L'idée de savoir Pansy étendue inerte sur le sol serait peut-être la chose la moins désagréable qu'elle ait eu a vivre depuis quelques minutes déjà.
respiration difficile à reprendre. l'incompréhension dans ton regard quand la jeune serdaigle s'invite dans tes bras. un léger mouvement de recul, ton regard qui cherche des réponses dans celui de ton ami présent derrière elle. un contact que tu as du mal à apprécier, tes bras refusant de bouger pour la serrer contre toi. tu n'es pas du genre à faire dans le social. pas douée pour rassurer les gens et encore moins ceux que tu n'affectionnes pas plus que ça. une simple voix pour te sortir de tes pensées. ton regard que tu tournes légèrement dans cette direction. toi ? impossible. ton corps ne peut se retrouver à deux endroits dans une même pièce. ton cœur qui manque un battement alors, que tu descends tes yeux pour observer ton propre corps -enfin celui que tu occupes actuellement plutôt-. la rage qui n'attend pas plus d'une seconde pour monter. non. beaucoup trop de colère pour garder la blonde dans tes bras. un simple geste pour l'éloigner, la repousser à l'aide de tes mains sur ses épaules. « tu te trompes de personnes. » tu n'es pas briséis. par chance et de toutes les apparences à prendre, forcément tu devais tomber sur la fiancée de ton meilleur ami. fiancée que tu détestes de plus profond de ton être. fiancée qui n'a pas hésité une seule seconde à prendre cette place que tu as toujours espérée avoir dans la vie du jeune nott. un soupire qui s'échappe de tes lèvres. sensation désagréable sur tes cheveux, ton visage, ton corps. peeves que tu serais capable de tuer malgré qu'il soit déjà mort. l'envie de lui arracher la tête, de le faire brûler en enfer pour ce qu'il vient de t'infliger. « savoure ce moment avery. » parce qu'elle ne risque plus d'avoir l'occasion d'être dans un corps comme le tien. de porter fièrement cet uniforme, ton insigne de préfet que tu n'apprécies pas devoir partager même contre ton gré. du vert.. couleur encore plus belle vu d'un autre regard. un bref regard vers la demoiselle. un léger sourire sur le coin des lèvres. tu n'es pas certaine de tenir très longtemps avec elles. tu n'as aucun problème contre la compagnie de blaise mais, tu n'es pas réellement en position de force. pas le choix que de devoir accepter ton triste sort. pas le choix que de d'assister en total impuissance aux déplacement des armures. face à vous. réflexe de plonger ta main dans ta poche pour trouver ta baguette magique. la mauvaise forcément. tes habitudes qui ne risquent pas d'être très utile ici. un frisson qui parcoure ton corps entier quand elle pose sa main sur ton bras pour te reculer jusqu'au serpentard. chacun debout d'un côté, la baguette en direction des armures. « je ne suis pas contre à ce que tu sois embrocher briséis. » image séduisante. pas facile d'être dans la peau de quelqu'un qu'on déteste jusqu'au plus profond de son être. la jalousie qui prend beaucoup trop de place dans ton cœur en cet instant précis. est-ce que seulement theodore est heureux que ce soit elle ? autant ne pas répondre à ses provocations. en tout cas essayer. elle sait que tu as le sang chaud. un seul mot de travers et tu oublies ses armures. quitte à abîmer le corps que tu habites. autant réfléchir à sa question. trop risquer de jouer avec le feu mais, suicidaire que de rester debout à ne rien faire. ton regard cherchant blaise. certainement une idée lumineuse pour vous sortir de cette galère. ta baguette pointé en direction de l'armure. l'assurance dans le regard. « le mieux c'est d'essayer. y a aucune sortie. c'est les armures ou nous. » t'essayes d'être le plus clair possible. l'affrontement est inévitable. « c'est le moment. » un signe rapide à tes trois partenaires. avec un peu de chance.. quatre succès du premier coup.
Quatre statues continuent de garder l'entrée et la sortie de la salle aux armures, tandis que parmi toutes celles alignées, trois autres d'entre elles sont sorties du lot pour venir se placer face aux élèves. Elles ne bougèrent pas durant un long moment, se laissant observer par les étudiants et écoutant silencieusement leurs conversations. Mais l'une d'entre elles commença à bouger, à même tirer son épée pour... la faire tournoyer dans les airs.
Alors celle-ci s'activa et commença à danser maladroitement puis de mieux en mieux, faisant claquer son armure de métal dans un rythme certain. C'est alors que la statue de gauche se mit à également se mouvoir accompagnant la première dans une chorégraphie des plus étonnantes. Peeves avait eu le culot de les enchanter de la sorte avant de partir et alors qu'un sourire habite les lèvres des étudiants, la troisième se met également à bouger. Pourtant, ce n'est pas pour danser qu'elle lève son épée en l'air. L'armure se met en position de garde, prête à attaquer. Et il s'en fallut de peu, pour @Briséis Avery, si @Blaise Zabini ne l'avait pas poussé à côté alors que la lame de la statue lui frôlait le bras.
A vous de jouer.
Afin de stopper la statue, il va vous falloir vous frotter aux lancés de dé !
Pour @Cedrella Travers, @Pansy Parkinson et @Briséis Avery : Les chiffres de 1 à 3 seront des réussites, le 4 et 6 affaibliront la statue de 20%, 5 et 7 seront des échecs tandis que 8 et 9 feront du mal (de la manière dont vous l'imaginez, n'allez pas vous tuer non plus..) au personnage ayant tiré. Un 10 rendra la statue un peu plus déterminée encore et fera mal à deux d'entre vous.
Attention, si vous tirez deux 10 ou deux 1, une seconde statue se réveille pour venir vous attaquer.
A chaque réussite, vous affaiblirez la statue de 10%, ce qui équivaut à 10 réussites à effectuer pour la canaliser.
Pour @Blaise Zabini à la baguette confuse : 1 produira le sort originel avec une réussite. 2-3-4 : un sort du même type est lancé et provoque une réussite 5 permettra une réussite de 30% 6-7 : le sort sera confus sans grandes conséquences 8 : le sort confus handicapera l'une de ses camarades (au choix) 9 : le sort confus produit l'effet inverse de ce qu'il voulait faire 10 : le sort confus l'handicape lui d'un effet de son choix.
Ordre de passage : A votre convenance.
Privilégiez les RP courts pour faire avancer la mise en situation rapidement.
Pantois, Zabini observa d’un air amusé les armures s’animer et se mouvoir avec une certaine grâce, que même lui ne pût nier – la troisième restait toutefois guindée et jurait avec les deux autres qui esquissaient des mouvements qu’on aurait crus impossibles de la part de telles boîtes de conserve : un spin, un windmill, un split. Lorsque l’intruse leva son épée, Blaise eut un éclair de bon sens accordé par Merlin en personne et saisit prestement celle qu’il prit pour Pansy, la serrant avec vigueur contre lui alors que la lourde épée s’abattait bruyamment contre le sol pavé. Grazie a Merlino. La sueur froide collait sa chemise de flanelle à son torse, sous son chandail en cachemire noir. Il grimaça.
Jugeant que les armures dansantes n’étaient pour le moment pas une priorité, il leva sa baguette et se remémora tous les conseils que Flitwick leur avait hurlés de sa minuscule voix flûtée. Il prit une grande inspiration et étira son poignet, dont les articulations craquèrent bruyamment.
– Reducto, lança-t-il d’une voix posée qui trembla imperceptiblement alors que sa main moite serrait tant le manche sa baguette que les jointures de ses phalanges blanchirent.
EDIT dé : Dans un grand POUIC, Zabini affubla l'armure d'un chapeau melon orange d'un mauvais goût dont il avait rarement été témoin auparavant. Le jeune homme se figea, fixant son oeuvre d'un œil sombre. Blaise perdit soudainement son masque de dignité et d'inexpressivité et hurla à l'attention de l'armure :
– Pezzo di merda !
Une longue inspiration et il se composa un visage déterminé.
Spoiler:
Grazie a Merlino : Merlin merci Pezzo di merda : intraduisible, litt. "morceau de merde"
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7821
sablier : 2
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
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Un sourire mauvais et un regard similaire sont adressés à l'ancienne serpentarde qui revêt maintenant les fières couleurs des aigles. Mourir embrochée par une armure est au moins, indéniablement, une mort on ne peut plus originale. Le souhait de Pansy se réalise d'ailleurs presque. Il n'en a fallu que d'un cheveu - ou plutôt d'une poigne habile et musclée pour la sortir de ce mauvais pas à temps. Confuse au possible, Briséis se laisse entraîner par le mouvement et voit l'épée passer à quelques centimètres seulement de son bras avant de s'effondrer sur le sol dans un fracas assourdissant. Elle l'observe un moment puis relève les yeux vers Blaise dont elle a machinalement attrapé la chemise comme pour se rassurer et se sentir une fois encore à l'abri. Pas le temps pour de la gêne ni même des excuses; l'héritière se contente de mimer un "merci" inaudible du bout des lèvres puis détourne les yeux retirant sa première main et tenant fermement la baguette de la vipère dans l'autre. Elle ne s'éloigne cependant du serpent que d'un pas, persuadée que ce qu'il vient de se passer n'est qu'un avant-goût dont ils connaîtront bientôt les hors-d'oeuvres. « Qu'est-ce... » Laisse-t-elle échapper alors que son bras s'abaisse presque naturellement sous la surprise. L'armure semble toujours aussi grande et menaçante face à eux en dépit du sort lancé par Blaise... Juste un tout petit plus plus ridicule. Et elle l'entend fulminer à côté d'elle; cette réaction suffisant à la faire passer de l'état de surprise à colérique en un claquement de doigts. Parce que Briséis n'a encore jamais vu Blaise en colère en six ans de cohabitation et elle n'est pas certaine de vouloir le découvrir aujourd'hui. Alors elle s'avance d'un pas décidé et lève sa baguette avec hargne, songeant au même moment à Cedrella et son besoin de la savoir en sécurité avant de lancer d'un ton sec : « IMOBILIS. » Et un faisceau lumineux s'extirpe de sa baguette toujours pointée sur l'armure qui continue d'approcher... (+) la frappant de plein fouet et faisant retentir son armure l'espace de quelques secondes. Le silence et l'attente règnent en maître jusqu'à ce qu'elle prenne conscience qu'elle a réussi. Le regard stupéfait de la serdaigle passe de l'armure immobilisée au milieu de la pièce à la baguette de Parkinson qui a accepté de lui obéir puis aux élèves à ses côtés. Un grand sourire placardé au visage, elle en oublie presque qu'ils ne sont pas sauvés pour autant. « Vous avez vu ça ?! » S'extasie-t-elle une dernière fois avant de retrouver son sérieux lorsque d'autres pas plus lourds encore se mettent à vibrer contre le sol.
Choixpeau
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