Alors que le professeur Lupin était en train de donner cours, de nombreuses explosions retentirent dans le couloir du premier étage. Sans s'en douter, Peeves, l'esprit-frappeur en chef de Poudlard, a décidé de mettre sans dessus dessous l'école entière. Les cachots déjà fuis par les élèves y résidant, repeints d'une épaisse substance visqueuse bleue, étaient déjà condamnés lorsque le fantôme arriva au premier étage pour continuer ses farces. Le professeur précipita alors la fin de son cours pour faire fuir ses élèves à travers le couloir qui devint rapidement inondé par un flot dangereux d'eau impétueuse. Les vagues furent d'une telle violence que les trois quarts des élèves furent emportés jusqu'à la fin du couloir et en profitèrent ainsi pour s'enfuir. Néanmoins, certains restèrent en arrière, forcés par Peeves de reculer jusque dans la salle de classe, le fantôme assommant au passage le professeur Lupin d'un objet le frappant à la tête.
Le professeur est au sol, inconscient tandis que la porte de la salle s'est refermée d'un coup sec, empêchant l'eau de venir se déverser et inonder la salle. Peeves a décidé d'enfermer ces élèves et le professeur, non sans leur offrir l'occasion de subir quelques uns de ses sorts préférés.
Ainsi, @Moriarty A. Walsh se retrouve à ressembler à un véritable prince charmant, la tenue du chevalier parfait, une aura de puissance et de charisme l'entourant.. tandis que @Milicent Bulstrode ne peut parler sans que des arc-en-ciels et des licornes ailées et miniaturisées ne lui tournent autour. Alors qu'ils se sont entraidés dans le flot juste avant, @Hermione Granger et @Theodore Nott se rendent compte qu'ils ont échangé leur apparence. Ils sont tous les quatre trempés jusqu'aux os. La salle désertée contient encore toutes les affaires des étudiants ayant réussi à fuir, le professeur reste au sol dans un coin sans que son pronostic vital ne soit engagé, mais au fond de la salle, une lourde valise de cuir marron commence à trembler.
A vous de jouer.
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Privilégiez les RP courts pour faire avancer la mise en situation rapidement. Le PNJ interviendra quand vous aurez à peu près tous rp et que ce sera le moment opportun
Faites nous rêver, et essayez de ne pas vous entre-tuer
Clac. Peeves venait de déguerpir, prêt à aller abattre son courroux quelque part d’autre dans le château. Hermione était définitivement enfermée avec d’autres de ses camarades, totalement trempée. Le professeur Lupin qui avait pris l’initiative de mettre un terme à son cours un peu plus tôt à cause du remue-ménage, gisait au sol, totalement inconscient. Ok, ils étaient tous définitivement dans la merde. Elle ne savait pas trop encore qui était présent avec elle puisqu’elle s’était précipitée aux côtés de son professeur, tentant de s’assurer qu’il n’avait rien de grave. Elle appréciait beaucoup Rémus et la gryffondor ne pouvait définitivement pas le laisser seul dans son coin, ne s’inquiétant pas de son sort, sachant pertinemment qu’il occupait une place importante dans la vie de son meilleur ami. Alors, une fois qu’elle fut plus ou moins rassurée sur l’état de son professeur, la préfète se reconcentra sur les personnes qui étaient dans la merde avec elle. Enfin, elle savait seulement que Nott était avec elle puisqu’ils s’étaient entraidés dans le flot d’eau qui les avait trempés - comme un vrai binôme dis donc, c’est Dumbledore qui aurait été content…
Son regard balaya la pièce. Moriarty, un de ses camarades Gryffondor, ressemblait à un véritable prince charmant. C’en était incroyable. Il rayonnait d’une aura surprenante, attirante. Il lui rappelait les princes des contes de fée que ses parents dentistes lui lisaient quand elle était petite. Un sourire vint se loger sur les lèvres de la Gryffondor et elle continua à analyser la salle. Ses yeux chocolats s’arrêtèrent sur… Millicent Bulstrode. Nom de dieu. Sérieusement ? Peeves n’avait pas mieux trouvé que l’enfermer avec l’une de ses principales ennemies. Hermione et Bulstrode ne partagaient pas une profonde affection l’une envers l’autre. Au contraire, elles se haïssaient mutuellement depuis leur deuxième année où Hermione avait usé du polynectar, souhaitant à la base se faire passer pour la vipère. Elles en étaient même venues aux mains et Hermione avait fini à l’infirmerie. Super, soupira la gryffondor avant de s’apercevoir qu’à chaque fois que la verte et argent ouvrait la bouche, elle était entourée d’un véritable monde de bisounours. Cela contrastait avec la personnalité exécrable de la serpentarde et Hermione dut lutter pour se retenir d’éclater de rire. Autant ne pas attiser les foudres de suite. Finalement, curieuse, elle décida de s’attarder sur son binôme Serpentard et son sourire moqueur se transforma rapidement en une moue incrédule. Elle avait en face d’elle une vraie copie d’elle-même. Etait-ce réellement Nott qu’elle avait en face d’elle ? C’était elle, identique jusqu’aux mouvements sauvages de ses boucles, son noeud de cravate qu’elle maîtrisait à la perfection. Mais si Peeves avait décidé de transformer son partenaire pour l’année en une copie parfaite de la préfète, cela signifiait-il qu’elle était dans la peau du Serpentard ?! Soudainement paniquée, elle porta ses mains à ses cheveux espérant retrouver sa chevelure broussailleuse qu’elle domptait jour après jour. Seulement, ses mains rencontrèrent des cheveux courts. Immédiatement elle jeta un coup d’oeil à l’écusson qui tronait sur sa poitrine et eut la désagréable surprise d’apercevoir son habituel lion remplacé par le serpent de la maison rivale. Hermione jeta un regard courroucé à Nott qui devait alors ressentir la même chose qu’elle et... Oh… Elle grimaça en se rappelant qu’elle était dans la mauvaise période du mois… Le pauvre qui en plus subissait les foudres de Peeves, devait subir désormais les joies du corps féminin… Hermione soupira de colère. Bordel ! Je te jure Nott t’as intérêt à prendre soin de ce corps sinon je t’en colle une ! Parce que vu comment tu prends soin du tien…. La harpie remplaçait désormais la jeune femme paniquée par la situation et elle pestiféra contre Peeves en faisant les 100 pas dans la pièce, son cerveau réfléchissant à toute allure. Il fallait à tout prix qu’ils sortent d’ici, que le professeur Lupin soit emmené à tout prix à l'infirmerie et qu’elle retrouve son apparence normale !
Seulement, alors que les réactions de chacun rythmaient la situation, une mallette se mit à trembler au fond de la pièce. Comme si ce n’était pas suffisant, il fallait forcément que Lupin garde des choses louches dans sa salle de classe. Hermione s’arrêta sur place, à la fois en colère contre l’esprit frappeur et angoissée de voir qu’elle n’avait absolument pas le contrôle de la situation. Elle eut un mouvement de recul, se retrouvant aux côtés de sa pale copie. Ok, va falloir coopérer parce que ça me dit rien qui vaille cette histoire. Et ça c’était pas gagné.
Les explosions du couloir te fait sursauter. Comme toute explosion. Tu es facilement impressionnable, il faut bien le reconnaître. Tu apprécies que le professeur Lupin cherche à raccourcir le cours. Mais cela ne suffit pas. Malheureusement, tu fais partie des ‘heureux élus’ de Pevees piégé dans la salle. Tu vois le fantôme assommer votre professeur et tu fais la grimace. Génial. Manquait plus que ça. Il te faut un instant pour te rendre compte que quelque chose ne va pas. Tu sens que ça te sers d’un coup au niveau des jambes. Tu baisses les yeux et tu te rends compte que tu ne portes plus ton habituel uniforme. A la place, tu portes des collants. Des collants bleus ciel. Des bottes hautes dans un tissu beaucoup trop serré grises. Tu t’es retrouvé affublé d’une sorte de tabar tout aussi bleu que tes collants, couvert de lys d’or, symbole de royauté. Bien sûr. A ta taille, une ceinture à laquelle repose une lourde épée que tu seras sans aucun doute incapable de manier correctement. Elle sera beaucoup trop lourde de toute façon. Tu glisses une main dans tes cheveux. A part une quantité astronomique de gel, tu as l’impression qu’ils n’ont pas trop été touché. Alleluia. Maigre consolation. En plus, tu es trempé jusqu’aux os. Tu regardes autour de toi, histoire de voir si tu ne trouves pas au moins ta cape quelque part, mais visiblement, elle a disparu. Tu aurais pu te cacher derrière. Non parce que bon, c’est pas que tu en as honte de cette tenue, mais presque. Elle est un peu… Voyante pour toi, c’est ça ? T’es mort de honte oui. A tel point qu’il te faut même un moment pour te rappeler que tu n’es pas seul. Quand c’est fait, ton premier réflexe est de redresse ta tête pour voir comment va le professeur Lupin. Fort heureusement, Théodore est déjà à ses côtés. Tu sais qu’il gèrera très bien la situation. Ton regard se pose ensuite sur Milicent. Tu hésites pendant un instant à t’approcher pour l’aider. Puis tu te rappelles l’attitude de Pansy quand tu as voulu l’aider. Fort probable qu’elle ait la même. A la place, tu t’approche d’Hermione, et lui tend ta main. 'Gente damoiselle, laissez-moi être vos ailes, et vous aider à vous relever...' Les mots te sont sortis de façon complètement naturel. Comme si tu parlais toujours comme ça. Tu sursautes en entendant Théodore pestiférer contre… lui-même ? En regardant Hermione ? Whut ? Ton cerveau freeze un instant. Et tu te retournes vers Hermione. Enfin, celle que tu pensais être Hermione. Enfin celui ? ‘Euh… Théodore ?’ C’est Théodore Nott que tu viens d’appeler gente damoiselle ? ‘Je vous prie d’accepter mes excuses.’ Tu ne sais plus comment te comporter du coup. Après tout, quand bien même il s’agit de Théodore, son corps est à présent celui d’une jeune femme. Et c’est ton devoir de le, enfin la, protéger, n’est-ce pas ? Ton nouvel esprit chevaleresque - où donc était-il passé toutes ses années ? - te pousse à finalement aller voir Milicent - après t’être assuré que Théodore allait bien. ‘Vous n’êtes blessée nul part ?’ Le vouvoiement est devenu naturel. Comme une deuxième nature. Et c’est à ce moment-là que tu entends également un tremblement. Tu te retournes vers le fond de la classe et tu tires ton épée de son fourreau - baguette ? Vous avez dit baguette ? La tienne doit trainer quelque part au sol. A défaut, une lame te permettrait très bien de te défendre et de défendre Milicent. ‘N’ayez crainte !’ Tu parles. Il ne manquerait plus que ton courage nouvellement acquis s’évanouisse en un instant.
Des explosions lointaines, puis des plumes qui se posent, des affaires qui se rangent dans la précipitation et le professeur qui interrompt son cours. Tu t'étais redressé sur ta chaise, les sens aux aguets, essayant de deviner ce qui pouvait bien se tramer au dehors. Et la foule vint se presser à la porte de la salle, tandis que tu essayais de garder ton calme, malgré l'impatience dans tes jambes que tes camarades déguerpissent du passage. Et à peine avais-tu franchi la porte de ta salle de cours, que tu te retrouvais soudainement happé par une énorme vague se déferlant dans tout le couloir. Ton corps s'éleva, malmené par cette eau impétueuse qui te trempa de tout ton corps tandis que tes membres s'entrechoquaient avec ceux des élèves pris eux aussi, par la violence du tsunami. Ta trachée commença à se remplir d'eau, tu essayais de respirer, en vain. Puis dans la surprise de l'action, tu attrapais le bras de ta binôme passant à tes côtés. Sa chevelure reconnaissable, même mouillée, t'avait attiré l’œil et alors que tu captais son regard, d'un accord tacite, vous entreprenez de vous entraider dans cette catastrophe. Tes pensées étaient annihilées de toute logique, de toute raison, tu ne pensais pas à Peeves, ni même à autre chose qu'à te sauver la mise, à toi et à Granger. Alors dans la dernière secousse, tu l'accrochais à toi avec force pour vous éviter de vous faire du mal, fermant les yeux, espérant que le peu d'air que tu venais d'accueillir dans tes poumons servirait à te garder en vie.
Et soudainement tout s'arrêta, tu étais au sol, en train de cracher l'eau qui avait bien failli te tuer, mais pas le temps de reprendre tes esprits que déjà, l'esprit frappeur était là, devant vous. Tes yeux s'écarquillaient alors que tu le voyais vous lancer des sorts facétieux et tu te relevais avec hâte, suivant la gryffondor, afin de vous engouffrer dans la salle de classe la plus proche. Mais alors que tu passais le pas de la porte, Peeves assomma le professeur Lupin devant tes yeux et tu lâchais un grognement de désapprobation. Il ne paie rien pour attendre celui-là ! Dumbledore va être obligé de faire quelque chose maintenant et au fond, tu espérais que l'esprit farceur soit éjecté du château. Tu ne t'y connaissais pas assez en fantôme pour savoir si c'était réellement possible, mais tu espérais au fond, que oui. Parce qu'il allait trop loin et que déjà, il repartait saccager le reste du château. Tu avais failli y laisser ta peau dans ce tsunami dans le couloir et voici maintenant qu'il assommait un professeur ? Ta respiration était quelque peu saccadée et tu tentais de reprendre contenance et ralentir ton rythme cardiaque. Mais de nombreux picotements ne cessaient de te tirailler la peau, des pieds jusqu'à la racine de tes cheveux et bientôt, tu y vis même flou. Ou du moins, c'est ce que tu pensais, avant que tu ne comprennes que tes cheveux avaient tout simplement poussés. Tes deux mains vinrent se plaquer sur ta chevelure mouillée et étonnamment longue, ondulée d'un brun châtain que tu ne lui reconnaissais pas. Et alors que de ton index tu filais le long de l'une de tes mèches afin d'en regarder sa longueur, tu pris peur par la finesse de tes doigts, par cette manucure féminine et soignée. Et ton regard effrayé passa alors sur ton épaule tandis que tes mains agrippaient ce qui avait devant toi, soit, ta nouvelle paire de sein. Tu restais interdit, un long instant, avant de les lâcher avec précipitation alors que tes joues encore humides se réchauffaient. Que t'arrivait-il et pourquoi Merlin, portais-tu une jupe ? Un léger courant d'air se fit sentir au niveau de tes jambes dont les collants avaient étonnamment bien résisté sous les péripéties vécues précédemment et encore une fois, tes mains vinrent s'agripper là où il ne fallait pas, ce fessier légèrement rebondi, juste comme il le fallait. PAR MERLIN Ta voix était différente ! Féminine, elle était Granger. TU ÉTAIS GRANGER. Et tu poussais un râle de frustration, d'indignation, de ta nouvelle voix claire et un brin mélodieuse. Ça aussi ça te frustrait. Arghn.'Gente damoiselle, laissez-moi être vos ailes, et vous aider à vous relever... Tu sursautais soudainement au point d'en faire un bond sur le côté alors que devant toi se dressait dans toute sa splendeur, Sir Moriarty Walsh. Quoi ? Pardon ? Dans toute sa splendeur ? Pourquoi parlais-tu ainsi ? Peut-être que cette aura qui s'émanait de lui t'impressionnait. Peut-être qu'elle te déstabilisait un court instant. Lui aussi il avait subit un sortilège mais lui au moins, il gardait ses.. Oh non. Et tu dus te faire violence pour ne pas plaquer ta main sur ton entrejambe, son entrejambe. Tes yeux s'écarquillaient à mesure que tu comprenais que tu étais désormais dans un corps féminin. Et ce n'était pas si agréable que cela d'ailleurs, tu avais cette drôle de sensation, plus bas, dans le bas de ton ventre comme une gêne, une fatigue, une faiblesse ? Tu n'osais mettre de raison dessus et préférais même te concentrer sur ce preux chevalier face à toi. Dégage, me touche pas Walsh. Et soudain, tu entendais ta voix derrière toi, dans une sensation plus qu'étrange. Tu ne t'étais jamais réellement entendu parlé, était-ce réellement ainsi qu'était ta voix ? Dans tous les cas, même sans être dans ton corps, tu semblais apparemment donner le change et la menace et tu fus satisfait, un instant, qu'Hermione soit aussi craintive. Puis tu tiquais. C'est vrai qu'elle se récoltait une côte fêlée et puis, cette fêlure à la lèvre, ce coquart presque effacé mais qui te faisait encore un peu mal quand tu y passais tes doigts. Et tu te relevais, sans la moindre grâce d'une lady, tu étais seulement satisfait d'être suffisamment mouillé pour ne pas que ta jupe s'envole. Prince Charmant t'arrêta dans ta réflexion tandis que tu plissais ta jupe sans la moindre conviction. ‘Je vous prie d’accepter mes excuses.’ Sur ton visage féminin, une moue désabusée. Oui oui c'est ça.. Un mouvement de la main pour lui indiquer de passer à autre chose, tu le suivais du regard vers Milicent. Milicent. Elle était là. Merlin soit loué, tu n'étais pas seul dans cette galère. Elle semblait indemne d'ailleurs, à moins qu'elle aussi ait échangé son corps ? Tu priais pour que ce ne soit pas le cas. Et alors que tu amorçais un pas en sa direction, tu te stoppais net. Elle détestait Granger. Merde. Tu préferais donc la laisser reprendre ses esprits, aidée de son binome qui se comportait de la plus étrange des façons. Et tu grimaçais en te retournant vers Hermione. Vers toi. T'étais plutôt satisfait qu'elle n'ait pas vu que tu avais empoigné sa poitrine quelques instants plus tôt, mais soudain, tu te demandais.. Hey, touche pas trop mon corps ok ? Je sais que t'en rêves la nuit mais pas touche à là.. ton index pointait du doigt ton excalibur entre tes jambes, une moue mi-outrée mi-suspicieuse sur le visage, tu t'étais même collé les mains sur les hanches, comme Hermione le faisait. Et alors que tu t'en rendais compte, tu relâchais le geste avec précipitation, encore, tes bras claquant contre ces nouvelles hanches. Tu n'allais pas non plus transformer ton attitude en femme, non ? Tes pensées furent tirées une dernière fois vers ce tremblement provenant d'une valise plus loin, alors que t'étais de nouveau en train de t'osculter du regard. C'était forcément étrange de découvrir une nouvelle vue sur soi. Plus encore, tu savais désormais ce que cela faisait d'être petit en taille, toi le géant de ta promotion d'un mètre quatre vingt-huit, te voilà à quoi.. un mètre soixante, soixante-cinq ? Tu avais l'impression d'être un elfe de maison. T'es vachement petite en fait. Et.. erk, c'est obligé cette jupe ? Et ce truc qui serre le torse là ? Tu avais envie de toucher, de dé-serrer mais tout ce que tu réussis à faire fut de faire claquer le sous-vêtements de la lionne, dans ton dos, contre ta peau. Argh Tu cherchais alors ta baguette, t'écoutant préconiser d'unir ses forces. Jamais t'aurais dit ça toi et tu soupires, bruyamment, dans sa direction. Tes mains tâtent par réflexe ton avant bras mais tu oublies que tu n'es plus dans ton corps et que ton porte baguette n'y figure pas. Alors tu tapotes tes vêtements à la recherche de la baguette de la brune et soudain tu comprends que tu vas devoir utiliser la sienne. Une moue de dépit sur les lèvres, tu relèves les yeux vers elle, vers toi. Tu n'arrives pas à t'y faire. Comme si tu voyais simplement ton reflet, sauf que toi, t'avais désormais une poitrine, une jupe, un chemisier blanc collant à ta peau, des cheveux humides attachés à tes joues. Et tu étais sûr que tu étais sexy comme cela. Theodore Nott était sexy en toute occasion, même dans un autre corps. Tu retroussais alors les manches du chemisier tout en t'étonnant encore une fois du manque de tes muscles, de ta carrure d'athlète pour celle plus fine, harmonieuse et féminine de ta binôme. Tu notes malgré toi tous les détails, même si cela ne te conviens pas, même si cela t'agace de ne pas être toi. Tu avances vers Milicent et Moriarty mais manque de te casser la figure à cause de ces nouvelles chaussures et tu pousses encore un bruit de frustration au son de ta gorge. Ton regard fusille Hermione dans ton corps. Pourquoi a-t'il fallut que ça tombe sur nous ? Et tu t'avances vers la boite vibrante qui semble dangereuse, tout en observant quelque peu la forme de la baguette de la lionne. Pourquoi les professeurs de dcfm ne rangent jamais leurs affaires dangereuses ? Ton regard désormais chocolat croise celui furieux, haineux, de Milicent. Tes mains féminines se lèvent en signe de paix. Hey, c'est moi, Theodore, ne me frappe Mili. Si t'as envie de frapper quelqu'un, occupe toi de prince charmant.. qui.. ok qu'est-ce qu'il fait avec son épée sérieusement ? Personne ne peut lui dire d'arrêter ? Et.. pourquoi je parle autant ? Oh bordel, ça vient avec le corps ça, d'être chiant et bavard ? Oh merlin j'en peux déjà plus.. Tu cilles encore une fois en direction de ton corps d’Apollon que tu regrette tellement, puis tu regardes avec suspicion Milicent, attendant de voir de quoi elle a été touchée, elle. Pourvu qu'elle ne te frappe pas, pourvu qu'elle ne te frappe pas. Tes bras se croisent contre ta nouvelle poitrine, d'abord au dessus, puis en dessous, et enfin devant, tu soupires encore une fois. C'est tellement pas pratique.
(je m'excuse pour le pavé, je ferais moins long aux prochains, promis )
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Fearless child, broken boy; Tell me what it's like to burn. ♚moodboard de theodore
Hermione avait observé Moriarty confondre Nott avec elle-même alors qu’elle endossait le physique du serpent. Les copies étaient parfaites, allant du moindre détail à une modification de voix parfaite. Elle avait levé les yeux au ciel quand le serpent à l’apparence féminine avait envoyé bouler leur camarade qui ne pouvait cesser d’utiliser des tourneuses de phrases pompeuses, chevaleresques. Puis, la lionne était intervenue, menaçant clairement le désormais propriétaire de son corps. Elle avait récolté de plusieurs commotions, elle le sentait et elle espérait sincèrement que son binôme ferait attention à sa nouvelle enveloppe corporelle. Il était hors de question que la préfète retrouve son corps d’origine couvert d’hématomes, blessé. Hey, touche pas trop mon corps ok ? Je sais que t'en rêves la nuit mais pas touche à là.. Une grimace traversa ton visage et elle croisa les bras sur son torse, le dévisageant. Enfin… Plutôt la dévisageant du regard. Comme si elle avait que ça à faire de venir toucher les attributs masculins du serpent. Ew. Juste l’idée était répugnante. Arrête de prendre tes rêves pour des réalités. C’est plutôt à toi que je devrais dire ça ! Et il continuait sur sa lancée, analysant le corps dans lequel il venait de se retrouver par malchance, rappelant à quel point la gryffondor était petite. Elle pouvait le comprendre après tout. Elle faisait désormais un bon mètre quatre-vingt soit vingt centimètres de plus que sa taille habituelle. Elle était totalement étrangère à ce corps et ça la déstabilisait. Surtout que le remue-ménage provoqué par une valise au fond de la salle de classe annonçait vraiment rien de bon. C’était donc tout sauf le moment d’entendre le nouvellement Gryffondor débattre sur le pourquoi du comment la lionne portait habituellement une jupe et un soutien-gorge. C’était pourquoi elle avait préconisé de coopérer s’ils voulaient tous sortir sains et saufs de cette embrouille. Moriarty était visiblement prêt à porter secours à toutes les demoiselles en détresse de la pièce, Bulstrode demeurait silencieuse - ce qui selon Hermione, ne présageait rien de bon non plus tandis que Nott grognait de pas avoir sa propre baguette… Qu’est ce qu’elle devrait dire ? Elle avait l’impression d’être en conflit avecle nouveau morceau de bois qui lui permettrait d’utiliser la magie. Et entendre Nott geindre parce qu’il n’était pas dans son état habituel l’agaçait. A croire qu’il se pensait tout seul. La lionne se retrouvait dans la même situation que le serpent et ainsi elle le comprenait parfaitement. Ce n’était pas pour autant qu’elle grognait toutes les cinq minutes parce qu’elle n’était pas ravie de se servir d’une baguette en bois de cerisier, parce qu’elle avait quelque chose qui pendait entre les jambes ou qu’elle portait un uniforme de Serpentard. Le seul avantage qu’elle trouvait à cela fut qu’elle n’avait pendant une période indéterminée plus ses règles. Amen. Elle serrait malgré tout les dents pour ne pas l’envoyer bouler, laissant apercevoir une veine battre dans sa tempe. Pourquoi a-t'il fallu que ça tombe sur nous ? Demanda Hermione bis en lançant à l’originale un regard furieux. Comme si elle était fautive dans l’histoire. Je me demande ça depuis six ans déjà, alors arrête de te plaindre tu serais gentil. répondit-elle l’observant s’avancer vers la mystérieuse valise alors qu’il demande pourquoi les professeurs ne rangent jamais leurs affaires. La question à se poser était pourquoi les professeurs s’obstinaient surtout à ramener des affaires dangereuses dans l’enceinte du château, comme si celui-ci n’abritait pas déjà mille dangers. La préfète jeta un coup d’oeil à Moriarty à qui elle sourit doucement, légèrement consciente que la situation aurait perturbé quiconque. Courageuse, elle suivit prudemment son binôme, prête à analyser la valise du bout de sa nouvelle baguette. Hey, c'est moi, Theodore, ne me frappe Mili. Si t'as envie de frapper quelqu'un, occupe toi de prince charmant.. qui.. ok qu'est-ce qu'il fait avec son épée sérieusement ? Personne ne peut lui dire d'arrêter ? Et.. pourquoi je parle autant ? Oh bordel, ça vient avec le corps ça, d'être chiant et bavard ? Oh merlin j'en peux déjà plus.. - Laisse Moriarty tranquille. Au moins, il nous sera utile en fonction de ce que cache Lupin dans ses valises. Quant au fait d’être devenu chiant, tu devrais plutôt te remettre en question plutôt que toujours rejeter la faute sur les autres. Ca te fera défaut un jour Theodora. Sourire narquois sur les lèvres, Hermione détourna de nouveau son attention sur la valise, tendant la baguette en cerisier sur l’objet. Elle se demandait s’il était prudent de l’ouvrir pour savoir ce qu’il se trouvait à l’intérieur ou si au contraire, elle ne devrait pas user d’un sort afin d’être sûre que le contenu ne soit pas dangereux pour les étudiants et le professeur toujours inconscient. Il était selon elle plus sûr de laisser cette malette fermée mais toujours fallait-il que ses camarades soient d’accord avec elle. Je propose qu’on tente de sécuriser la valise plutôt que de l’ouvrir. C’est plus prudent pour nous tous. Surtout pour le corps de Nott qui est déjà en bien mauvais état se retint-elle de dire, préférant garder ses remarques pour elle.
Spoiler:
Sorry, je suis pas fière du tout de la qualité de mon rp...
C'est la cohue dans les esprits car voici qu'un serpent et une lionne ont échangé leurs corps, un lion autrefois peureux se met à dévoiler sa profonde nature chevalresque tandis que des licornes et des arc-en-ciels décorent ici et là les alentours d'une pourtant si redoutable vipère. Et chacun -ou presque- déplore sa nouvelle condition ainsi que l'existence-même de l'esprit frappeur, regrettant qu'il ne soit pas vivant pour avoir la chance de le tuer une seconde fois. Soudain, cette valise au fond de la salle tremble. Elle se secoue frénétiquement et attire l'attention des élèves qui s'avancent vers elle, un mauvais sentiment les tiraillant. Les accroches de la valise en cuir s'ouvrent d'un coup sec et une forme noire, d'abord abstraite, s'élève dans les airs. Elle semble hésiter un instant avant de choisir l'étudiant le plus proche d'elle. Celui-ci tient son épée dans les airs, il a les genoux pliés et le regard rempli de défi. Et qu'est-ce que pourrait faire un simple épouvantard face à un chevalier si... chevalresque que @Moriarty A. Walsh ?
A vous de jouer.
Car on sait que vous adorez les Epouvantards, que Lupin a une obsession avec ceux-là et qu'il en garde toujours un de côté.. Le voici, prêt à vous faire frissonner. De vos nouvelles conditions résulte des bonus et des mallus, les voici :
@Moriarty A. Walsh : -3 grâce au courage du chevalier. @Hermione Granger et @Theodore Nott : +3 à cause de la confusion de leurs baguettes. @Milicent Bulstrode : +2 d'agacement. Ces points vous feront reculer ou avancer, les ajoutant au chiffre que le dé vous sortira, vous menant vers le succès ou l'échec. Si vous dépassez 10, repartez à 0 dans une boucle.
Vous passerez chacun devant l'épouvantard, à tour de rôle, une seule fois. Afin d'expliquer pourquoi l'épouvantard ne part pas tout de suite dans la valise, vous éluderez l'hypothèse qu'il est trop excité par les événements et donc, plus fort.
Le dé sera encore une fois votre ami pour vous sortir de cette situation. Nous partons du principe que le sort pour contrer la créature est connu de tous grâce aux programmes et c'est pourquoi, la vision de la peur de votre personnage n'existera qu'une seule fois, dans votre post. Pour pimenter tout de même un peu le jeu, voici les conséquences liées selon ce que le dé vous offre comme résultat :
1-3 : Vous réussissez du premier coup. 5-6 : Echec, quelque chose se passe et l'épouvantard se tourne vers l'étudiant après vous. 7-8 : Echec, l'étudiant après vous se charge de vous en débarrasser mais se reçoit l'épouvantard à son tour. 4-9-10 :Réussite il devient ridicule mais échec, vous écopez de la même farce qu'il lui est octroyé jusqu'au tour suivant.
Ordre de passage : A votre convenance.
Privilégiez les RP courts pour faire avancer la mise en situation rapidement.
Alors qu’Hermione… Enfin, Théodore dans le corps d’Hermione. Thédore donc… Rah, tout ça te perd, hein Moriarty ? Tu finis par décider que tu parleras d’eux selon leur personnalité et non leur corps. Donc, pendant que Théodore pestifère contre toi - chose que tu ne prends pas mal du tout, après tout, se retrouver dans le corps d’une demoiselle, cela doit être un réel choc - tu continues de tenir ta position. Tu t’entends vaguement l’oreille pour écouter la conversation entre Hermione et Théodore, histoire de suivre un peu. Tu ne réagis pas le moins du monde quand l’ancien serpentard s’en prend à toi verbalement. Ni quand il propose à ton binôme de faire de même. T’es au dessus de ça maintenant. Mais tu souris un peu quand tu entends Hermione te défendre. Heureusement qu’elle est là ! ‘Je m’en occ…’ Tu allais approuver les dires de ta camarade rouge et or, mais visiblement, c’est déjà trop tard. La valise tremble. Par réflexe, tu saisis un peu plus fort le manche de ton épée. Quand l’ombre en sort, tu prends conscience que ce n’est pas elle qui te servira à quoique ce soit maintenant. L’ombre s’approche de toi et ton coeur s’accélère en la voyant changer de forme pour prendre celle de ton père. Tout aussi courageux que tu sois grâce à ta nouvelle nature, t’es pas près pour ça. Tu trembles. Tu lâches ton arme - elle ne t’aurait servi à rien, de toute façon, t’es bien incapable de tuer tes propres démons. Puis tu jettes un coup d’oeil derrière toi. C’est vrai. T’es pas tout seul. Tu ne peux pas laisser cette chose s’en prendre à eux. Parce que t’es pas stupide Mori, t’as très bien conscience de ce que c’est : un épouvantard. Pas de bol pour toi, si y a bien un sort que t’as jamais réussi à lancer - outre le patronus - c’est bien celui-là. Parce que t’arrives pas à te défaire de l’image de ton père. Heureusement, tu n’es pas tout à fait toi-même cette fois. Alors qui sait, tu pourrais peut-être y arriver… Tu finis par ressembler ton courage, faire barrière entre ton épouvantard et les autres, avant de sortir ta baguette pour lancer le sortilège ‘Riddikulus !’ Le sortilège part. Magnifique. Il touche même sa cible, encore mieux. Etrangement, quand tu as réfléchi à la chose la plus ridicule possible pour toi, tu as pensé à dragon. Un tout petit dragon très colorés, genre 10 centimètres maximum, un lézard incapable de cracher des flammes, qui lorsqu'il essaye de le faire se met à tousser de la fumée et des petites étincelles colorées - sans doute à cause de ta nouvelle nature chevaleresque. Quelle ne fut pas ta joie de te rendre compte qu'il prenait effectivement cette forme. Quelle ne fut pas ta surprise en te rendant compte qu'à ton tour, tu prenais la même forme. Décidément Mori, même quand t'arrive à faire quelque chose de bien, t'as définitivement pas de bol. Et le temps que tu comprennes ce qui se passe, l'épouvantard, plutôt que de retourner dans sa valise - il doit être particulièrement excité celui-là - se dirige vers les trois autres élèves. Et cette fois, tu peux pas faire grand chose...
Spoiler:
Résultat : 7-3 : 4
Choixpeau
veritaserum
parchemins : 7821
sablier : 2
- convictions : le choixpeau sait tout et ne se trompe jamais.
- clubs et assos : club des ancêtres de poudlard.
- (options) ou (cursus) choisis : option prendre la poussière mais sortir de sacrés blagues quand même.
avatar : soi-même, dans toute sa splendeur.
crédits : (lionheart)(pinterest)
mood actuel : envie d'un tête à tête avec quelqu'un d'autre que son tabouret.
Pourquoi Merlin avait-il fallu que tu sois changé en Granger ? Milicent avait envie de te faire la peau, tu avais cette drôle de sensation dans ton bas ventre, ce vêtement qui te serrait la poitrine et un courant d'air au niveau de tes jambes. Tu ne prêtes d'ailleurs pas vraiment attention à ce qui t'entoure, entre le professeur Lupin évanoui au sol et le théâtre chevalresque du plus peureux des lions. Il n'y a que ton double, ton toi à deux mètres de distance qui te fait relever le regard à son adresse, seulement pour relever tes iris désormais chocolatées vers le plafond de pierre de la salle de cours. C'était donc ça de se faire envoyer bouler par Theodore Nott ? Tu aimais la façon dont tu présentais, la façon dont elle t'habitait, sa mauvaise humeur, ses tacles, c'était tout toi et au fond, tu ne pouvais lui en vouloir. Soulagé de ne plus avoir cette côte fêlée, ces bleus et ce visage tuméfié, tu resplendirais peut-être dans cette nouvelle apparence si tu ne t'étais pas pris un tsunami dans les couloirs, si il n'y avait pas cette foutu sensation de malaise dans le bas de ton ventre et si.. Eh bien si Hermione était moins agaçante. Laisse Moriarty tranquille. Au moins, il nous sera utile en fonction de ce que cache Lupin dans ses valises. Quant au fait d’être devenu chiant, tu devrais plutôt te remettre en question plutôt que toujours rejeter la faute sur les autres. Ça te fera défaut un jour Theodora. Tes mains vinrent se plaquer sur tes hanches tandis que sur ton visage, une impression de surprise rapidement effacée par un mécontentement apparant avait dessiné tes traits féminins. Tu t'étais approché d'un pas menaçant en sa direction, tes poings serrés. Tu ne savais pas vraiment pourquoi ça te vexait autant, mais tu t'énervais. Comme si ton système hormonal était sur un brasier, tu relevais ton poing droit avant de taper du bout de ton index ton torse, son torse en face de toi. Fais gaffe à toi Hermine, Henry, whatever. Crois-moi, j'aurais pas de scrupules à frapper mon propre corps. En plus apparemment t'as un bon coup droit. Réaction disproportionnée ? Un peu, mais tu ne t'y fis guère, préférant recroiser tes bras sous ta nouvelle poitrine, un air furibond sur le visage. Tu les observes d'un œil mauvais parler ensemble de cette valise qui se secoue et tu as ce mauvais pressentiment en toi à ce propos. Et en un rien de temps, à peine le temps de dire Quidditch, que le mal est fait. Cette ombre s'échappe de son habitacle, elle prend l'apparence d'un homme. Un Epouvantard, tu aurais t'en douter. Un soupire s'échappe de tes lèvres tandis que tu te surprend à jouer avec une mèche de tes longs cheveux humides. Tu l'enroules autour de ton index et la déroule dans un tic nerveux tout en observant cet homme au visage dur que tu penses savoir être le père de votre camarade. Et tes sourcils se froncent alors que tu attends impatiemment que Moriarty lance ce ridikkulus. Un dragon, puis deux. Tu soupires encore et relâches cette mèche de cheveux qui te servait à canaliser ton attention. Le premier dragon miniature, l'épouvantard, se matérialise à nouveau et comme par hasard, c'est toi qu'il choisit. En face de toi, tu y vois ton père. Il est grand, il fait la même taille que toi en temps normal mais aujourd'hui, il te surpasse de vingt bons centimètres. Il a les traits de son visage qui expriment cette arrogance que tu lui connais si bien, mêlée à une fierté sans fin tandis que dans ses yeux, une vile lueur, malsaine, danse. Son teint est un peu plus pale, ses yeux noirs un peu plus sombres que d'habitude. Tu sais qu'il représente non pas réellement ton père, mais la pire forme qui le caractérise dans ton esprit. Et il a ses mains robustes aux hauts des phalanges ensanglantées, qui commencent à retrousser ses manches et tu pâlis, amorçant instinctivement un mouvement en arrière. Tu recherches activement ta baguette mais elle n'est pas dans ton porte baguette habituellement placé sur ton avant bras droit et tu commences à paniquer alors que ton géniteur s'avance vers toi. Puis il y a cette ombre autour de toi que seulement toi seul, peut voir, cette ombre qui t'isole de tout, de tes camarades, de Poudlard. Elle te met face à face avec ton tyran, elle te rappelle que toutes ces années, tu étais seul, que tu l'es toujours d'ailleurs. Tu sais ce qui t'attend. La même chose qu'à ton idiote de mère. Un sourire carnassier se dessine sur le visage de l'homme qui s'avance vers toi tandis qu'il commence lentement à retirer sa ceinture. Et tu trébuches sur un bureau derrière toi tandis que tu te jettes à terre à l'endroit où tu t'es relevé tout à l'heure dans l'espoir de retrouver la baguette d'Hermione. Ça ne sert à rien de lutter, je te l'ai déjà dit mille fois. Les Sang-purs se doivent d'être irréprochables et tu n'es qu'un faible. Tu as besoin de retrouver le droit chemin mon garçon. Il a cette voix sombre, ce ton dangereux et intransigeant que tu lui connais tant. Tu essaies de garder ton calme mais tu ne retrouves pas cette fichue baguette. Quand enfin, dans l'ombre se formant autour de toi, tu discernes la présence de Granger en ta personne, tu accoures vers elle afin d'attraper la baguette qu'elle te tend. Tu te retournes alors que l'épouvantard était sur le point de lever la main sur toi et à plein poumons, tu t'écris : RIDDIKULUSEDIT le sort file de ta baguette et tu clos tes paupières un instant alors que la main de l'épouvantard -qui t'aurais surement seulement traversé de sa forme fantomatique- est sur le point de te frapper. Tu n'as pas vraiment eu le temps de réfléchir à une forme ridicule possible et quand tu rouvres tes yeux, c'est un plat de gelée à la framboise qui t'attend sur le sol en bois. Une moue dégoûtée, tu détestes la framboise. Tu as encore un rythme cardiaque élevé et lorsque tu te retournes vers toi, vers Granger, tu ne dis rien un long instant. Pas un sourire, pas un merci, tes yeux cherchent vos deux autres camarades. Tu détestes le fait qu'ils aient eu scène de ce moment, le fait qu'ils aient entendu ce qu'il avait dit. Et tu as envie d'être partout sauf ici, dans cette pièce. Mais c'est impossible n'est-ce pas ? Peeves a bien fait son affaire, il vient de réellement te gâcher ta soirée, ton semestre peut-être.
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Fearless child, broken boy; Tell me what it's like to burn. ♚moodboard de theodore
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