Les arrivées se font par calèche ou transplanage, un tapis rouge est déployé des extérieurs parfaitement entretenus et arborés jusqu'aux marches du magnifique château irlandais accueillant l'événement ce soir. Kilkenny les attendait ce soir pour un événement tout particulier, le premier gala de charité en l'honneur des festivités autour du millénaire de Merlin mais aussi le premier depuis des années – Theodore n'en avait pas connu un seul à vrai dire – dont les invitations étaient ouvertes à tous. Il avançait dans la demeure à la décoration élégante et splendide, sous les hauts chandeliers et entouré de hauts murs où des grands tableaux aux moulures dorées étaient accrochés, un environnement qui lui était finalement assez familier bien que ce soit la première fois qu'il visitait Kilkenny. Ce qui était nouveau, c'était de découvrir de nombreux et nouveaux visages en ce genre d'événement, comme les Weasley qu'il reconnut évidemment un peu plus loin ou d'autres familles de classes moyennes ou pauvres, présents au gala. Et c'était évident que les sang-purs présents ne se mélangeraient pas à eux sauf pour l'occasion de glisser une moquerie parée de jolis mots et faux semblants, il en entendit quelques uns à peine dissimulés en avançant vers le centre des festivités. Un orchestre enchantait les lieux de sa musique, certains dansaient mais la plupart discutaient ici et là en étant accompagnés d'une flûte de champagne. Des petits fours étaient servis par des serveurs – et non pas des elfes de maison, la précision était à noter – mais la plupart des sang-purs ne semblaient pas le relever, ou alors gardaient bien le fond de cette pensée là pour simplement dénigrer les employés de la même façon que leurs elfes. Les comportements de l'élite et de ceux n'y appartenant pas ne pouvaient pas être plus à l'opposé l'un de l'autre mais tous étaient là parce qu'ils saisissaient le tournant que prenait la communauté sorcière. Si certains étaient présents pour le contrer et asseoir l'ancien dogme comme vérité parfaite et à poursuivre, beaucoup avaient eu le courage et l'audace de venir afin de soutenir une volonté de changement dans l'ère politique. Les deux candidats principaux aux futures élections étaient d'ailleurs présents et continuellement assaillis de questions et d'intéressés les testant ou les encourageant. Theodore qui était arrivé en compagnie des jumeaux Burgess tenait entre ses mains une flûte d'un vieux champagne particulièrement bien choisi et oubliait d'observer les jeux de magie et de lumière en l'honneur de Merlin. Son regard balayait la pièce à la recherche de Yaxley. Il avait été important pour lui d'être présent ce soir afin de montrer qu'il ne pliait pas genou et ne se terrait pas apeuré et en sécurité toute relative au château. Il était là pour passer un message avant tout, puis par intérêt comme chaque personne ici. Avery et Silverthorn donnèrent chacun leur discours qu'il écouta attentivement tout comme le reste de l'assemblée particulièrement silencieuse et concentrée sur eux avant que le brouhaha habituel ne reprenne avec plus d'entrain afin de commenter la performance de chacun. Il eut une pensée pour la famille Flint qui vivait actuellement des heures terribles sans que personne ne le sache, il espérait que Caïn se remette bientôt. Et le trio écoutait les avis divers autour d'eux dans un silence concentré, ils apprenaient en entendant chaque parti être pris, notaient parfaitement les divergences d'opinion des un et des autres. Il eut un regard pour chacun qui voulait parfaitement dire 'faites attention à vous' pour chaque conversation entamée, chaque regard croisé car malgré les apparences, aucun n'était en sécurité ce soir. « j'ai cru apercevoir votre mère un peu plus loin. » leur souffla t'il lorsqu'ils se retrouvèrent véritablement tous les trois tout en continuant d'observer la foule. Perchés à l'un des balcons des étages supérieurs dont la vue surplombait l'activité principale, ils prenaient un temps à part sans tout à fait le faire. A quelques mètres seulement et plus bas, Theodore croisa alors enfin le regard du Yaxley qui ne le quittait pas. Son dos déjà droit se tendit légèrement tandis que le sang-pur gardait son attention accrochée à son visage tant que celui-ci ne daignait pas détourner son regard. Il ne comprit pas vraiment ce que le sorcier semblait faire passer comme message, peut-être car ce dernier n'en avait pas, sans doute surprit de voir le Nott en ce lieu, il paraissait frustré, agacé. Et Theodore ne se priva donc pas de relever sa flûte en sa direction tout en relevant le menton, il le gratifiait d'une présentation sans sourire, sans la moindre infime once de sympathie dans le regard qu'il garda ancré au sien jusqu'à ce que la foule ne se mouve et qu'on leur coupe leur lien visuel. Le serpent relâcha alors sa respiration après s'être assuré que ce moment là était terminé et tourna ses yeux tempête sur ses meilleurs amis. « Yaxley me semble particulièrement agacé que je sois présent. » il eut un sourire en coin appréciatif, son plan s'instaurait comme il le désirait et Theodore était désormais prêt à profiter de cette soirée comme il le voulait.


→ topic commun ouvert à tous pour le gala de charité proposé dans la chronologie du forum en lien avec les futures élections. il se situe à kilkenny en irlande, le 9 avril 1999.

Au début, Leo n'avait pas très envie de venir à ce gala de charité. La politique, les lieux remplis d'idiots prônant des valeurs parfois limites – ce n'est pas pour lui tout ça. Et s'il compte aujourd'hui des sang-pur aux idées presque conservatrices parmi ses proches, il n'en reste pas moins que l'américain n'a jamais accordé d'importance à toutes ces histoires de sang. Ça lui est égal, ces conneries de sang-pur, de sang-mêlé et de né-moldu, tout autant que ces histoires politiques dont til se contrefout totalement – sûrement à tord à l'approche des élections et il craint seulement de croiser des idiots suprématistes à cette soirée de gala. Seulement, Leo est guidé par un besoin viscéral de soutenir ses proches, et Theodore et Ophelia ayant exprimé le désir d'aller à cette soirée pour diverses, Leo a choisi de les accompagner en comprenant l'importance que ça a pour eux. Si une part de lui espère y voir certaines personnes en particulier – dont Flora – il s'est fait la réflexion qu'au moins, en étant accompagné de ses proches, la soirée ne devrait pas être si horrible que ça. Il a prit soin d'amener son appareil photo, miniaturisé pour l'occasion afin qu'il rentre dans sa poche, avec l'espoir naïf d'arriver à faire des photos de l'événement si remarquable qu'on commencerait à l'apprécier pour lui et son talent, et non à la détester et le mépriser pour le nom qu'il porte. C'est aussi ce qu'une part de lui redoute ce soir, les regards. Après le scandale Burgess qui a éclaté, il sait que sa famille est méprisée des autres sang-pur, et s'il n'en a rien à faire de ce qu'on dit de lui – c'est du moins ce qu'il aime à croire et à clamer – il craint l'impact que ça pourrait avoir sur sa jumelle, le sorcier qui refuse de la voir souffrir d'une quelconque façon et qui s'évertue à vouloir la protéger de tout, mais de ceux qui voudraient mépriser ce qu'ils sont, juste parce qu'ils ont le malheur d'être la progéniture d'un homme mauvais. Il y a une certaine nervosité qui règne en lui quand, aux côtés de Theo et Ophelia, il arrive au château de Kilkenny, dans la banlieue irlandaise. Un fin sourire aux lèvres au souvenir de sa dernière escapade en Irlande avec la vipère Carrow, Leo reste près de ceux qu'il connaît, dévisageant les gens venus pour l'occasion, cherchant des visages familiers à travers la foule et, ci-et-là, sortant son appareil photo pour capturer quelques moments particuliers, comme les discours des deux candidats au ministère, ou cette poignée de main entre Silverthorn et un membre haut placé du ministère actuel, et même aussi le spectacle magique en l'honneur de Merlin. Mais, s'il s'est mit en tête de capturer les instants importants de cette soirée, ses photos sont aussi tournées vers ses proches et à quelques reprises, il capture des instants précieux : un sourire en coin de la part de Theo, un rire discret d'Ophelia, un échange complice entre les deux. En d'autres termes, l'aigle s'évertue à se distraire pour ne pas penser à tous ces faux semblants, à ces jeux politiques et d'hypocrisie et quand enfin il lâche son appareil photo pour le miniaturiser à nouveau et le glisser dans la poche de son trois pièces pour retrouver son meilleur ami et sa sœur un peu hauteur, là où ils ont une vue d'ensemble sur la foule en contrebas, il s'autorise à lâcher un profond soupir et à en profiter pour étirer ses muscles tendus et endoloris.  Une coupe de champagne entre les mains pour remplacer son objet fétiche, il scrute la foule et manque de s'étouffer avec sa boisson à la mention de sa mère. « Putain, tu déconnes ? » oubliées, les bonnes manières, ils sont tous les trois, il peut se permettre d'avoir un langage un peu plus familier. Il regarde autour de lui, et croit en effet apercevoir une silhouette ressemblant à sa mère, vision qui fait rater à son cœur quelques battements et qui l'empêche un peu de respirer au point qu'il vide son verre d'une traite pour penser à autre chose. Il profite de la venue d'un serveur pour déposer la coupe vide et en prendre une autre, non sans oublier de le remercier avant de reposer son regard sur sa mère, quelque part dans la foule. « Merde, si elle vient par ici, dites le moi que je fuis à l'autre bout du château. » il adresse un regard désolé à Ophelia à ces mots et frappe nerveusement du pieds par terre. Ça lui fait toujours aussi bizarre de la revoir après tout ce temps et une vague de colère le traverse devant la vision de cette génitrice qui n'a jamais vraiment cherché à renouer avec son fils – non pas que celui-ci aurait accepté de toute façon – avant qu'il ne la refoule, conscient qu'il est là pour Theo et sa jumelle, et non pour lui-même et ses propres rancunes. Il s'apprête à ouvrir la bouche pour une nouvelle réflexion quand il voit son meilleur ami fixer un point, et il suit son regard pour découvrir Yaxley, vers qui l'héritier Nott lève son verre sous le regard mi-amusé mi-fier de l'américain. « Tant mieux, c'est tout ce qu'il mérite.  Je suis sûr que si tu t'amuses à cette soirée, il n'en sera que plus vert d'agacement » il hausse une épaule, particulièrement agacé contre le sang-pur, mais il ne daigne pas jeter un regard vers lui. « Est-ce que tu comptes lui parler ce soir ? » il demande d'une œillade inquiète, prêt à lui apporter son soutien en cas de besoin, même si le sang-pur était bien assez fort et intelligent pour gérer lui-même les choses. Il frappe gentiment son épaule pour lui faire comprendre ce qu'il ne dit pas à voix haute – qu'il lui offre son appui et plus encore quoi qu'il en coûte, avant de se tourner vers la rambarde et poser les mains dessus pour mieux regarder le beau monde rassemblé en bas. « Que pensez-vous des candidats ? » il a beau ne pas vraiment s'intéresser à la politique, il n'a pas pu s'empêcher de suivre les nouvelles, écouter leurs discours et découvrir leurs programmes, et il est curieux de savoir ce qu'en pensent les deux personnes dont il est le plus proche. Soupir aux lèvres, il trempe les lèvres dans sa flûte et tire sur sa cravate, commençant à étouffer dans son costume trois pièces. « Vous pensez que ça va durer longtemps ? » s'il est là en tant que soutien et protecteur, une part de lui n'aspire qu'à retrouver le confort d'un endroit familier avec ceux qui comptent le plus, là où tout n'est pas que faux semblants et surtout, très très (très) loin de celle qui fut un jour sa mère.

→ mentions de @theodore nott & @ophelia burgess

((outfit + hair)) Sa présence requise plus que choisie au gala de charité qui faisait parler depuis des semaines dans les couloirs du ministère où elle travaillait, Vesper avait longuement hésité à se porter malade et annuler sa venue en Irlande. Elle ne doutait pas qu'un remplaçant au sein de l'équipe de nombreux aurors en place sur le terrain lui aurait été trouvé pourtant elle avait été l'une des premières avec ses collègues à s'inscrire pour veiller à la sécurité des candidats à l'élection du futur ministre. Son futur employeur mais pas que, c'était toute la communauté magique qui était concernée et beaucoup de monde était donc attendu à l'évènement. Les jours précédents avaient été difficiles pour la blonde et ses plus proches amis, éprouvants aussi, de ce genre d'épreuves qu'on ne surmontait pas en une seule nuit et si elle n'était pas directement concernée, cela n'avait pas empêché la déferlante d'émotions de la submerger jusqu'à la rendre malade, bien que la raison liée à sa fragilité gastrique était toute autre. Ou peut-être que non puisque dans les deux cas, Marcus était impliqué. Marcus vers qui son esprit se tourna évidemment malgré la colère qui grondait encore en elle après leur dernier échange dans cette manière bien à lui de la repousser. Elle avait été blessée par les mots que peut-être ils n'avaient pas réellement pensé, par cette insinuation des plus ridicules et elle savait, V, qu'elle prenait tout ça trop à coeur et qu'en temps normal, elle serait déjà auprès de lui pour l'épauler mais il y avait d'autres enjeux cette fois - dont il n'avait pas encore conscience - et c'était ce qui la retenait dans cette envie de le retrouver parce qu'alors elle devrait lui parler et que ce n'était pas vraiment le moment. S'il l'évinçait déjà de sa vie maintenant, qu'en serait-il ensuite ? Des pensées qu'il lui fallait laisser au second plan ce soir pour se concentrer sur le gala, les candidats, les invités et peut-être aussi passer un bon moment si tout se déroulait sans encombre. Ses longs cheveux blonds plaqués en arrière et sa tenue - pas de robe pour des raisons pratiques avaient-ils demandé - qu'elle vérifia une fois le transplanage effectué, elle avait écouté avec plus ou moins d'attention les consignes avant de partir, le coeur battant trop fort dans sa poitrine. C'était la deuxième fois en deux jours qu'elle atterrissait devant ce château - des repérages ayant été faits la veille pour le bureau des aurors - pourtant la vue du manoir lui coupa le souffle. De l'extérieur déjà, tout avait été décoré pour séduire le plus grand nombre et le tapis rouge pour accueillir les sorcières et sorciers de tout le Royaume-Uni faisait également son petit effet. D'un coup d'oeil discret elle repéra certains de ses collègues, Andy aux premières loges qui lui offrit un sourire et même son bras pour l'accompagner à l'intérieur, de quoi lui faire secouer la tête mais l'amuser, entrant donc avec lui dans le château tandis qu'une heure après l'arrivée des derniers invités, ils furent appelés et amenés à rester près de la grande estrade pendant les discours d'Avery et Silverthorn, regards fixés vers l'assemblée et le moindre mouvement suspect, faisant en sorte que personne n'ait dans l'idée de sortir sa baguette pour attaquer les candidats ou Fudge lui-même présent pour l'occasion. Heureusement il n'y eut aucun incident à déclarer et une fois que la soirée reprit son cours, l'auror se détendit un peu. Andy la quitta pour retrouver un ami et elle dut se faufiler parmi la foule pour trouver de quoi se désaltérer. Des serveurs passaient d'invités en invités avec du champagne mais il lui fallait du soft et ce fut un peu plus loin, au bar, qu'elle demanda un verre d'eau. Elle commençait à avoir chaud, V, bouffées de chaleur qu'elle ne contrôlait pas et elle se rapprocha de l'une des grandes fenêtres de la salle de réception ouverte qui donnait sur le jardin du château, là où une statue gigantesque supposée représenter Merlin avait été installé, jeux de lumières magiques pour accentuer le tout. « Ils n'ont vraiment pas faits les choses à moitié » lança t'elle doucement, plus pour elle que pour quiconque, inspirant dans le même temps l'air frais pour se sentir mieux. A ses côtés plusieurs personnes discutaient et en se retournant trop vite, elle bouscula une sorcière qui manqua de faire tomber son verre - heureusement vide - Vesper le rattrapant de justesse avant qu'il ne touche le sol. Elle releva un regard presque désolé vers elle, un léger sourire aux lèvres en le lui rendant. « It could have been worse » Merci les bons réflexes et merci les entraînements surtout, elle à qui il restait normalement quelques mois avant d'être titularisée.

@Max Wickham

((outfit + hair)) Son regard s'élève sur les jolies hauteurs sous plafond des pièces qu'ils traversent, avec son oncle mais aussi avec River. Elle ne cesse d'apprendre, d'écouter et de retenir la moindre de ses remarques. A ses lèvres se dessine le même sourire qui l'accompagne depuis qu'elle est enfant, représentant l'image parfaite imposée par ses parents peu importe la situation, Max les représentait et d'autant plus outre-Atlantique où ils n'étaient pas personnellement présents pour faire briller leur nom par tous les moyens. La blonde était à sa façon leur chance de laisser une certaine trace des Wickham dans les esprits des sorciers intéressés par la politique internationale car aucune voix, aucune influence n'était à mettre de côté. « Oh mais vous êtes une Wickham ! Comment vont vos parents et comment se passe la campagne ? » son sourire le plus amical et le plus faux s'affichait, le regard avenant, rempli d'excitation pour cette candidature politique qui pourtant l'ennuyait plus que tout. « oh ils vont très bien, la campagne se porte à merveille, ils sont très occupés avec leurs différentes associations également et ne s'arrêtent pas un seul instant. Ils sont tellement dévoués.. » elle était fière de ses parents, en apparence du moins tandis que ses jolis mots semblèrent convenir au vieil homme qu'elle ne reconnaissait absolument pas. River resté dans son dos la surveillait, elle le sentait et pourtant ne pouvait se permettre de ne rien dire. Son cousin avait changé depuis quelques temps, elle ne savait pas pourquoi et ne s'y attardait sans doute pas suffisamment. Son regard vert balayait les lieux à la recherche de visages connus et amicaux, Max se demandait où pouvait bien être Caïn. Les discours des deux candidats pour les élections britanniques retinrent son attention bien attentivement et elle nota tout ce qu'elle avait appris au fil des différentes campagnes réussites de ses parents. La façon dont il prenait plus de place qu'elle mais possédait un discours également plus hâtif, presque frénétique qui n'encourageait pas forcément la confiance mais bien la détermination. Elle, elle avait de belles propositions mais sa stature était moins grande, Max était prête à parier que beaucoup ne la croyaient pas capable de réussir à mettre en place le quart de ses promesses. Curieuse et intéressée, Max évoluait dans ce monde politique comme un poisson dans l'eau, elle aimait ça, y était amplement habituée et il était plaisant de découvrir celui des sorciers anglais et de voir les ressemblances et comparaisons avec celui américain. Au loin, elle crut reconnaître Leo au détour d'un flash mais la foule était trop dense pour vraiment le faire. A chaque gala de ce genre, de l'un ou l'autre continent, c'était généralement au buffet que la blonde réussissait à échapper à la surveillance de ses gardiens et souffler un peu. Une gigantesque statue de Merlin était érigée dans les jardins et elle se demanda si leur mascotte sorcière tant aimée avait un égo aussi gros que cela. D'ailleurs, un commentaire s'entendit près d'elle auquel Max ne prêta pas forcément plus attention que cela tandis qu'une vieille dame aux vêtements s'apparentant à une robe de chambre passée et tout juste accessoirisée aux yeux de Max se tenait près des fenêtres et y répondait avec énergie et nervosité. Quelques secondes plus tard, on la bouscula légèrement de façon à ce que son verre lui glisse malencontreusement des doigts. A ce moment précis, trois choses bien distinctes se produisirent. Max rencontra pour la première fois Vesper Millers se tenant face à elle, un léger sourire aux lèvres, sublime, d'une beauté douce et d'un air familier que Max n'arrivait pas à comprendre. Elle lui avait rattrapé son verre grâce à de beaux réflexes aussi. Surtout, quelque chose se passa en Max au moment où leurs doigts se touchèrent afin de le récupérer. Comme une décharge électrique invisible qui vint fourmiller jusqu'à son esprit, l'image qu'elle avait déjà eu en rêve, qu'elle dessinait parfois sur les bords de ses parchemins, celle de deux oiseaux blancs – des hirondelles, peut-être – s'envolant dans un ballet aérien. Ce fut fugace, si bref que la blonde cligna des yeux quelques fois afin de se ressaisir et réaliser que cela venait d'arriver. Venait-elle de rêver ? « Oui, ce n'est rien. » elle lui sourit en retour sans pouvoir s'empêcher de fixer son visage quelques instants de plus. « Vous avez de sacrés réflexes. » un sourcil s'était arqué et son air amical n'était cette fois pas faint. Elle hésita un instant, quelque chose en elle lui influençait l'envie de creuser un peu plus auprès d'elle et d'essayer de s'empêcher de trop la détailler. « vous représentez une famille ici ? » elle ne savait pas comment la blonde prendrait sa question, ne voyait aucune bague à sa main, tant de personnes étaient mélangées ce soir mais quelque chose lui disait qu'elle n'était pas n'importe qui. Vraiment pas n'importe qui.

@vesper millers

« Déjà entendu… Sans intérêt… Fade.. Insipide… » « Blaise.. » La voix de sa mère qui l’oblige à lever les yeux au ciel avant de se tourner vers elle, ignorant déjà tout du discours peu original élaboré par Avery. « Que se passera-t-il une fois qu’il sera ministre ? Ça ne sera qu’un sorcier blanc de plus qui s’efforcera de me rappeler où est ma place à chaque occasion qui se présentera. » « Blaise. » Sa voix se fait plus insistante, cette fois, et il sait qu’il est en train de l’agacer, quand bien même il s’en manque totalement. Il sait pourtant, l’italien, qu’il n’est pas supposé critiquer ouvertement l’éventuel futur premier ministre, surtout celui qu’il devrait supporter. Il faisait partie de l’élite alors il se devait de montrer son soutien, d’affirmer que c’était pour lui, qu’il voterait. Pourtant, il n’a pas envie, n’est même pas certain de ce qu’il pense des élections actuelles. S’il n’est pas fan de Silverthorn et de ses idées qui pousseraient les sorciers à se mélanger davantage, il n’est pas entièrement convaincu par les propositions d’Avery. Il doute, Blaise, ne fait que ça depuis ce qui était arrivé au début de son stage, quand toutes ses certitudes et tous ses efforts s’étaient vus réduits à néant. Pourquoi continuerait-il à supporter ceux qui ne l’incluraient probablement jamais dans les postes de pouvoir qu’il rêvait d’obtenir depuis toujours ou presque ? Il en vient parfois à se demander même pourquoi il continuait à subir cette mascarade, à s’engager dans des fiançailles qui ne lui apportaient aucune joie ni affection, à s’acharner – puis il pense à sa mère, à ce qu’elle avait construit elle-même et il refuse alors de tout gâcher. Il y arrivera, il le fallait, même si parfois, il peinait à conserver cet état d’esprit. Une nouvelle coupe de champagne attrapée au vol alors qu’un serveur passe à ses côtés – par Salazar, en voilà une drôle d’idée alors même que les elfes de maison remplissaient déjà très bien ce rôle-, regard de sa génitrice qu’il sent sur lui à nouveau. « Tu devrais prendre l’air, ce champagne te monte à la tête. » Un rire quitte les lèvres de Blaise avant qu’il n’hausse les épaules. « Ce n’est que mon.. quatrième verre, je crois. Mais qu’importe, ce sera toujours plus agréable que de supporter ce raffut. » Il se faufile entre les sorciers présents, aperçoit Theodore au loin aux côtés de Leo et Ophelia et envisage de les rejoindre avant de se dire qu’il y avait bien trop de monde à supporter pour arriver jusqu’à eux. Il y avait plus de monde qu’à l’accoutumée, ce qui n’avait rien d’étonnant puisque le gala était ouvert à tous. S’il se moque bien de voir certains sorciers (même si visiblement certains devraient vraiment songer à changer de garde-robe), il était plus difficile de se repérer et de circuler dans la foule. Blaise espérait tomber sur Caïn, peut-être, même s’il ne repère aucun des Flint encore pour l’instant. Le sorcier qui réussit à subtiliser une nouvelle coupe de champagne alors même qu’il n’a pas encore touché à celle récupéré quelques instants plus tôt, avant d’enfin sortir. Il prend une grande inspiration pour profiter de l’air frais qui est bien plus agréable que la chaleur étouffante provoquée par la foule compacte qui fourmillait à l’intérieur. Quelques personnes se promènent devant l’entrée alors il s’écarte encore un peu, fait quelques pas supplémentaires et s’arrête près de larges buissons aux plantes magiques, aux roses dont les pétales changent de couleur régulièrement. Quelques pas de plus et son regard tombe sur une silhouette de dos, elle aussi visiblement chercher un peu de solitude ou de calme. « J’ignorais qu’il y aurait quelqu’un d’autre. » commence-t-il. Il ne sait pas vraiment s’il a envie de discuter ou pas mais ça lui semble être une option toujours plus plaisante que de retrouver sa mère ou d’écouter d’autres discours vides. Il y retournera, évidemment, car il était hors de question de faire honte à sa mère en étant absent si longtemps, mais en attendant, il peut bien s’accorder quelques minutes pour retrouver ses esprits. « Je suis prêt à partager, si jamais. » dit-il en désignant les coupes qu’il a entre les mains – et peut-être bien que les miracles étaient possibles, s’il était prêt à partager son bien le plus précieux à ce moment-là.

→ feel free d'être la personne qu'il accoste à la fin.

(hair/makeup + dress) Son regard scrute la foule, à la recherche de visages familiers et, aussi, guettant les réactions de chacun face aux discours qui leur sont présentés. C’est la première fois qu’un gala réunit autant d’individus, invitations ouvertes à tous ce qui explique la foule plus compacte qu’à l’ordinaire. Elle trouve que c’est une bonne chose, Ophelia. Les élections en cours concernées l’ensemble de la communauté sorcière alors ils méritaient tous d’être là, qu’importe ce que certains pensaient – y compris parmi ses propres camarades. Elle note les différences avec les autres réceptions, entre ce mélange de sorcier de différents horizons, l’absence d’elfes de maison pour les servir tous, la présence d’une candidate aux idées bien différentes dans les noms des favoris. Si cela pouvait paraître anodin, la vipère connaissait assez leur société pour savoir que ça ne l’était pas. Tout était signe de changements peut être lents mais bel et bien présents, de changements qui laissaient présager que tout n’était pas aussi figé que ce que la communauté des sang-purs aimaient à l’imaginer. Quelque part, ça laisse Ophelia songeuse et surtout optimiste, alors même qu’elle n’imaginait pas que ces élections pourraient réellement lui importer. Elle savait que son soutien devait aller officiellement à Avery mais c’était Silverthorn qui avait ses faveurs, quand bien même elle avait pris soin de conserver ces idées là pour elle. Theodore qui l’extirpe de ses pensées en évoquant leur mère et sans le réaliser, l’américaine se tend. La dernière fois qu’elle avait vu leur mère, c’était lors du repas organisé deux semaines plus tôt pour leur annoncer qu’elle refaisait sa vie. C’était bien assez pour ne plus à la voir un moment, Ophelia qui cherchait à l’éviter le plus possible pour éviter le conflit qui naissait de chaque interactions entre elles, ou presque. Pourtant, la réaction spontanée de son frère la fait rire, Leo qui était là plus pour être présent pour leur meilleur ami et elle, elle en avait conscience. Alors elle comprenait qu’il n’ait pas envie d’avoir à gérer leur mère, en plus du reste. Elle avale une gorgée de son champagne et glisse un regard vers lui, ne pouvant que remarquer à quel point il était nerveux par ce pied frappant contre le sol. Elle pose une main sur son avant bras et lui offre un léger sourire. « Tout ira bien. Si elle arrive, je ferais diversion et tu n’auras qu’à t’échapper. » propose-t-elle, ne plaisantant qu’à moitié. Elle pouvait bien faire ça pour lui, alléger un peu au moins les tensions qui pouvaient le parcourir. Elle savait d’avance qu’il serait facile de divertir l’attention de leur mère sur elle, il lui suffirait probablement de voir les changements apportés à la robe qu’elle lui avait envoyé pour le gala. Robe sûrement achetée avec les gallions de son nouveau partenaire, Ophelia l’avait trouvé horrible – elle avait du potentiel mais elle était gâchée par le côté vieillot de la coupe qui ne faisait que l’étouffer. Alors avec l’accord d’Olivia, la brune avait modifié sa tenue dans ses locaux, ajoutant une fente au niveau des jambes et changeant totalement les manches, ouvrant également davantage le col. Elle était plus moderne et à son goût – sans compter que si en plus de ça, ça avait le malheur d’agacer sa mère au passage, alors elle y gagnait tout. Sans rien ajouter de plus au sujet de leur génitrice, la sorcière observe les autres, leur posture, et c’est en balayant la pièce du regard qu’elle aperçoit le geste de Theodore. Curieuse, elle baisse les yeux et réalise que c’est à Yaxley qu’il adresse ce mouvement. Et évidemment qu’il était là, main qui agrippe le rebord du balcon car elle ne se souvient que trop bien de l’état dans lequel ce même sorcier avait mis son meilleur ami. Elle souffle, pourtant, prend sur elle car le serpent allait gérer, sa présence ici n’était que le début de ce qu’il allait lui infliger et elle n’avait que la hâte de le voir souffrir. Sourire mauvais qui lui est adressé, elle détourne le regard pour se concentrer sur ses personnes préférées, celles qui étaient à côté d’elle et qui allaient bien, surtout, ce qu’elle se répétait pour tenter de se concentrer sur eux, plutôt. Elle ne peut qu’approuver les dires de son frère. « Il s’imaginait sans doute que tu chercherais à te faire discret. C’est mal te connaître. » Theodore n’était pas un sorcier qui s’écrasait, certainement pas face à ceux qui pensaient avoir tous les pouvoirs et il avait bien raison. « Si tu as envie que je lui renverse malencontreusement mon verre de champagne dessus... » offre-t-elle avec un léger sourire amusé. Ce qui était une bien maigre vengeance au vu de ce qu’il avait osé infliger au Nott, à son avis. Leo qui lui change les idées en évoquant les deux candidats présents. « Ils sont très… différents. » Ce qui était un euphémisme. Elle observe autour d’eux pour s’assurer qu’ils sont seuls avant d’ajouter. « Ma préférence va à Silverthorn. » dit-elle sans ciller. Elle pouvait bien leur dire, à eux, de par cette confiance absolue qu’elle a en eux. « Je sais que je devrais soutenir Avery car il est celui qui met en avant les sorciers de notre rang mais soyons réaliste deux secondes, on sait très bien qu’avec lui en premier ministre, ce sont des sorciers comme Yaxley qui pourront renforcer leur emprise sur le pouvoir actuel. Enfin.. Qu’en pensez-vous ? » Ce serait se voiler la face que d’imaginer le contraire, après tout. Les raisons de son soutien à la candidate sont nombreuses mais c’est celle-ci qu’elle avance car elle était sûre qu’ils comprendraient ce qu’elle voulait dire. Une autre gorgée de champagne avalée, elle hausse les épaules. « J’imagine qu’il nous faut rester encore une heure. Peut-être deux. Après ça on pourra rentrer. » Du moins, dans le meilleur des cas. « Je doute que certains sorciers ne s’attardent et ne se mélangent avec des invités auxquels ils ne sont pas habitués. » S’attarder ne lui plaisait pas mais ils se devaient d’être là, tous les trois, de représenter leur nom mais pas seulement, de représenter qui ils étaient eux, au-delà de leur famille. Ophelia se redresse, décidée à ne pas rester plantée là des heures durant. « On finira probablement par se séparer à un moment ou à un autre alors je vous propose qu’on se rejoigne plus tard pour finir la soirée ailleurs.. Et qu’on ne vienne pas les mains vides, évidemment. » Elle hausse les épaules, volonté de passer la soirée avec les personnes qu’elle aimait vraiment et non pas à comploter pour les prochaines élections. « Ils ne remarqueront sans doute pas si une ou deux bouteilles de champagne venaient à manquer. » dit-elle avec un sourire amusé aux lèvres – voilà qui était une réelle motivation pour endurer les faux sourires et les paroles hypocrites pendant les heures à venir.

→ mentions de @theodore nott & @leo burgess

La réaction des jumeaux sur l'annonce de la présence de leur mère ne passe pas inaperçue aux yeux de Theodore qui esquisse même un fin sourire à l'attitude soudaine qu'a Leo. Ça ne passait vraiment pas entre eux trois et il ne pouvait que comprendre. Si Ophelia propose de faire diversion dans le cas où elle interviendrait près d'eux, Theo secoue légèrement de la tête en apportant à son tour « je peux être celui qui fait diversion, elle m'apprécie suffisamment pour. » contrairement à son fils ou même sa fille, Theodore avait souvent eu des faveurs particulières de la part de leur mère, même si elle avait déjà pu le mettre mal à l'aise face à certains regards appuyés. Un autre jeu de regards s'officia juste après avoir réfléchi à ce dernier quand Yaxley captura le sien et que Theodore le soutint. L'échange ne dura que quelques secondes seulement mais assez pour être capital et le soutien de ses amis par la suite n'eut que le don de lui tirer un nouveau discret sourire avant de boire une gorgée de sa flute de champagne. « ça ne sera pas la peine.. » répondit-il à Ophelia quand elle lui proposa de renverser son verre sur lui avant de n'hausser qu'une épaule pour son meilleur ami à sa question. « si nos chemins se croisent, il se pourrait bien. » le serpent ne doutait pas du fait que le Yaxley trouverait son chemin tout seul en sa direction et qu'il n'aurait à faire le moindre effort mais il était prêt et l'attendait de pied ferme. Perchés à l'un des balcons de l'étage ouvert de la salle, son regard surplombe l'assistance en écoutant attentivement l'avis de sa meilleure amie au sujet des deux sorciers favoris se présentant aux futures élections. Sitôt dévoile t'elle sa pensée que Theodore se positionne judicieusement entre elle et tout regard venant d'en bas, d'ailleurs, curieux ou malveillant pouvant s'amuser à lire sur ses lèvres ou quérir quoique ce soit de compromettant chez la jeune femme. Il fait barrage tout en l'écoutant et acquiesce à la fin de ses propos. « Seulement les sorciers ont tendance à aimer le confort de ce qu'ils connaissent déjà, il appuie son programme sur un aspect conservateur qui plaît aux plus riches et influents, je pense que cela pèsera beaucoup dans la balance. Les votes risques d'être serrés, du moins je l'espère si ça peut enfin prouver qu'une bonne partie de la communauté désire voir du changement. » Il n'avait ni l'envie de voter Avery, ni Silverthorn dont il trouvait le programme irréalisable sur trop de points mais sa faveur allait naturellement pour la seconde qui avait au moins le mérite d'essayer de faire changer les choses. Si elle ne passait pas – il n'y croyait pas -  peut-être aura t'elle montré la voie à son successeur dans la quête du progrès comme ils en ont besoin. Il attend l'avis de Leo puis à sa question, le serpent est d'accord avec ce qu'avance sa meilleure amie et acquiesce simplement avant de terminer son verre. « j'ai quelques affaires qui m'attendent et je ne dois pas être le seul, après cela je serai libre. » ajouta t'il simplement en croisant au loin le regard de Travers Sr avec qui il devait s'entretenir. Seulement la proposition d'Ophelia le ramène à eux dans un sourire, un vrai. « Deal. » ajoute l'héritier en plantant son regard à celui de l'un puis de l'autre. Il n'avait que la hâte de faire cet after avec les deux, comme au bon vieux temps finalement. « Elle est en train de monter. » les interrompt-il ensuite en voyant au loin la mère de ses amis grimper les marches la menant au même étage qu'eux. C'est naturellement alors qu'ils se fraient un chemin à travers la foule et jusqu'à l'escalier opposé pour revenir au rez-de-chaussée. Un dernier regard pour ses meilleurs amis et Theodore les quitte pour s'inviter près d'un homme en lien avec les affaires de sa famille. Il avait tout un répertoire à rencontrer ce soir comme à chaque gala, c'était ses responsabilités, d'autant plus depuis qu'il était le chef de sa famille et déjà, il n'avait que la hâte de s'en échapper. Plus tard dans la soirée alors peut-on le retrouver près des grandes fenêtres à recueillir sa seconde flûte de champagne de tout l'événement. Il avait appris à ne pas boire durant ces rencontres du moment qu'il n'avait pas terminé tout ce qu'il devait conclure et c'est les épaules fatiguées mais enfin libéré de ses devoirs qu'il observait les extérieurs en ayant que la hâte de quitter cet événement.

(saut dans le temps pour theo, place libre)

((out-fit) Elle n'avait pas longtemps hésité avant de choisir de venir au gala, Hermione, évènement qui alimentait depuis bien trop de jours la plupart des conversations formelles et informelles dans les couloirs du ministère de la magie. En stage depuis plusieurs semaines maintenant, personne n'avait pu y échapper et encore moins la Granger de qui le tuteur était visiblement un ami proche d'Avery, l'un des candidats au titre de prochain ministre. Et elle n'avait aucun mal à comprendre pourquoi ces deux-là semblaient bien s'entendre, même si elle refusait de porter des jugements trop hâtifs et même si eux ne se gênaient pas pour le faire avec elle et tous les autres. Elle avait aperçu le candidat plusieurs fois au ministère mais sa sympathie s'était presque évidemment porté sur l'autre sorcière en lice, Silverthorn dont les idées se rapprochaient le plus des siennes. Un discours progressif qui lui parlait, toutefois Hermione restait sceptique parce que la politique était un domaine intéressant mais compliqué, bourré de fourberie et d'hypocrisie, ce qui donnait à la lionne toute l'opportunité d'être méfiante. C'était un monde qui l'attirait indéniablement pourtant depuis qu'elle avait découvert sa magie et plus encore, les discriminations et le manque de discernement de beaucoup. C'était un monde dans lequel on lui avait fait remarqué qu'elle n'avait pas sa place, ne l'aurait jamais, et si une partie d'elle l'entraînait dans cette direction ces temps-ci, la référente voulait toujours y croire un peu. Croire en ses convictions, en ses rêves sans doute fous. Et fous, fut le terme qu'elle employa pour désigner les organisateurs une fois qu'avec Harry ils étaient arrivés en Irlande devant le château hébergeant la soirée. Parce qu'elle n'avait jamais rien vu de tel avant - ou alors il y a seulement quelques jours lorsqu'elle avait dû se rendre au manoir de Theo - et à cette pensée, elle se promit de l'aborder d'une manière ou d'une autre ce soir, malgré le public, pour savoir comment il allait, comment son ami allait aussi, mais surtout elle avait envie de faire plus que l'observer de loin, incroyablement beau dans son costume qui lui allait trop bien. Un sourire volé, des regards à la dérobée pour celui qui emballait son coeur aisément depuis quelques temps, c'était avec Harry qu'elle était venue et les Weasley qu'ils avaient retrouvés pendant les allocutions des politiciens. « Tu sais que les jumeaux profitent de cette soirée pour distribuer des échantillons de leurs nouveaux produits aux invités ? » dit-elle à Harry avec qui ils s'étaient éclipsés pour aller se chercher à boire. Fronçant les sourcils, elle ajouta « Je ne sais pas si je trouve ça incroyablement ingénieux ou stupide » « Il y a des aurors partout, je ne serais pas surprise qu'ils se fassent arrêtés par erreur » A cette remarque elle esquissa un sourire - parce que ça, ce serait hilarant quoique pas très malin. Une coupe de champagne chacun à la main, elle posa les yeux sur les candidats autour desquels de nombreux sorciers s'étaient arrêtés, certainement pour obtenir un mot. « Tout comme je ne serais pas étonnée qu'Avery recherche un peu de ton attention et ta sympathie ce soir » glissa t'elle plus sérieusement à son meilleur ami qui n'était pas n'importe qui - le survivant - et vers qui beaucoup de tête s'étaient retournées déjà, y compris le sang-pur espérant prendre le poste de Cornelius Fudge dans les mois à venir.

@Harry Potter  

Chaque sortie dans la monde sorcier était devenu une épreuve pour Harry et ce depuis qu'il avait compris le trait légendaire qui lui avait été attribué dès le funeste jour de la mort de ses parents. On le reconnaissait à sa cicatrice et pour celui qui avait défié la mort, le seul ayant réussi à le faire à la connaissance de tous quand lui n'avait que l'impression qu'on le félicitait pour avoir réussi à être un orphelin particulièrement talentueux. Alors il y allait souvent à reculons, car il n'aimait pas forcément tous ces regards braqués sur lui, car il avait compris aussi combien les sorciers pouvaient être intéressés par sa réputation avant tout et non pas pour lui. Tout ça n'était qu'un jeu de faux semblants et d'hypocrisie à ses yeux et si ce n'était pas pour Hermione, pour son futur également, alors le survivant ne se serait pas embêté à venir en ce jour au gala de charité proposé pour l'anniversaire de Merlin. Lui, il observait les lieux et les autres, les sorciers qui lui étaient inconnus et qui possédaient de drôles de caractéristiques comme un chapeau melon où des grenouilles pailletées bondissaient ou bien l'écharpe en fourrure de renard d'une sorcière qui semblait toujours un peu vivante. Toujours quelque part épaté par le monde magique du haut de ses dix-huit ans tout comme il l'était à ses onze ans, il comprend bien au fil des discours des deux prétendants au poste du Ministre de la Magie que la communauté sorcière semble être à un tournant d'idéaux ou de modernité. Cela ne plaît pas à tout le monde mais a au moins le mérite de rassembler autant les sang-purs que les autres sorciers, inclinant sa tête dans un sourire en direction de Mme Weasley lui faisant un petit signe amical de loin. C'était étrange comme événement, clairement hors du commun mais pour une fois Harry ne s'y sentait pas tant que cela mal à l'aise. Quelques sorciers l'avaient déjà accosté pour lui parler de différents sujets, on l'avait d'ailleurs pris en photo à de nombreuses reprises en lui demandant son avis sur les deux candidats. Commentaires que Harry se priva pour le moment de faire, suivant sa meilleure amie près des buffets pour chercher de quoi se désaltérer. « C'est vrai ? » il se met à rire un petit peu tout en se servant à boire. « je pense que les aurors sont plus occupés à s'assurer de la sécurité des candidats. » et il l'espérait en tout cas, pour les jumeaux qui ne manquaient jamais d'audace et d'ingéniosité. Harry se promit d'ailleurs de faire plus attention à ce qu'il boit et mange – juste au cas où il tomberait malencontreusement sur l'une de leurs nouveautés – et se retourna vers la foule comme Hermione le faisait, les observant tous. Certains plus à l'aise que d'autres et pourtant devant leurs yeux se dressait une jolie idée de ce qu'était la communauté sorcière. « son assistant m'a déjà approché tout à l'heure, il m'a demandé ce que je pensais de son programme. » et puis il l'avait reconnu dans son dos quand Avery avait porté son discours devant tout le monde alors le lion avait compris qu'il avait bien fait de ne rien dire de particulier. Il s'apprêtait à ouvrir la bouche à nouveau pour commenter ce qu'il en pensait quand un parfum fleuri beaucoup trop prononcé vint lui faire plisser le nez quelques instants. « Harry, Harry, Harry et.. l'ex petite-amie de notre cher Victor Krum.. Comment va t'il au juste, vous êtes toujours en contact avec lui ? » la pénible voix de Rita Skeeter s'élève entre les deux meilleurs amis qui s'offrent un regard évident d'agacement devant la femme sans âge leur faisant face dont la plume à papote s'agitait sur un carnet lévitant sans même qu'ils ne mentionnent le moindre mot. « Dites moi, c'est que vous êtes devenu un vrai beau jeune homme. Votre succès auprès des jeunes filles doit les rendre toutes folles de vous.. même si je vous assure que vous attirez aussi l'œil des plus matures. » la sorcière exécuta un clin d'œil lourd et suggestif à la fin de sa phrase qui fit crisper les doigts d'Harry sur son verre. « hm non pas vraiment.. » glissa t'il sans conviction, évidemment mal à l'aise et cherchant la moindre brèche pour s'éloigner d'elle. Rita pendant ce temps eut un coup d'œil critique envers Hermione. « à moins que vous ne soyez plus un cœur pris car Miss Granger les aime avec du succès et une belle réputation. » elle regarda de haut en bas sa meilleure amie. « je ne vous permets pas. » avança alors Harry en commençant à défendre sa meilleure amie pendant que la plume grattant le calepin continuait de se mouvoir de façon frénétique. « oh ne vous inquiétez pas, on ne vous reprochera pas votre goût car elle est belle comme un cœur, mais n'oubliez pas que vous pouvez vous permettre toutes celles que vous désirez. » ses sourcils se froncèrent et il commença à ne vraiment pas aimer la tournure des choses. « Hermione est merveilleuse, vous n'avez pas à parler d'elle ainsi. » il s'est avancé d'un pas en séparant sa meilleure amie de la journaliste inquisitrice qui se mit à le toiser avant de lâcher un petit rire. « transi amoureux, je vois. » elle claqua des doigts, elle en avait probablement fini et trouvé son histoire pour son prochain article potins.

@hermione granger  

((outfit + hair)) Elle ne savait pas combien de temps elle devait rester, Vesper, s'il fallait qu'elle reste jusqu'à la fin de l'évènement ou non et alors qu'elle patientait dans son coin, observant les alentours avec attention, il n'y avait de toute façon pas réellement l'envie de rentrer chez elle. Beaucoup de choses s'étaient passés ces derniers jours et la blonde tentait encore de tout assimiler, avec grandes difficultés. Il lui était compliqué de faire abstraction quand ses proches étaient concernés, compliqué de ne pas penser à ce qui se déroulait dehors quand elle était ici, à assurer son job d'auror lorsqu'elle aurait certainement dû se reposer tranquillement chez elle et éviter le surmenage. C'était impossible pourtant parce qu'elle avait besoin de garder l'esprit occupé pour ne pas avoir l'occasion de réfléchir à tout ce qui l'épuisait en premier lieu ; cercle vicieux qu'elle ne pourrait pas perpétuer sans conséquences. Elle ne souhaitait pas mélanger sa vie personnelle et professionnelle cependant, formation qui se terminerait dans quelques mois et cet avenir au sein du département des aurors auquel elle tenait toujours, celui là qu'elle touchait du bout des doigts mais qui peut-être, lui échapperait quand même. Tout comme le verre des mains de la jeune sorcière qu'elle rattrapa avant qu'il ne touche le sol et le sourire qu'elle offrit à celle-ci en se redressant. Et c'était étrange cette sensation au creux de son ventre, cette impression de déjà-vu qui ne l'était pas lorsque leurs regards se croisèrent. Elle resta muette une seconde, peut-être deux, avant que son interlocutrice reprenne la parole et que le monde sembla tourner à nouveau. « Merci. Ce sont des heures d'entraînements pour en arriver là » plaisanta t'elle - pas totalement - sans pour autant ajouter quoique ce soit à ce sujet. Elle n'était pas sous couvertures, certes, mais elle se devait quand même d'être discrète. La question de la blonde l'étonna et elle eut bien sûr une pensée pour ses parents, pas certains de faire une apparition comme ils lui avaient confiés lorsque le gala avait été annoncé. Seulement l'interrogation impliquait autre chose pour une sorcière de son âge et elle se racla la gorge, soudainement plus nerveuse. Elle n'était pas mariée comme la plupart des sang-pur de bonnes familles et chaque fois c'était un rappel de ce qui n'avait pas eu lieu. Elle répondit à la jeune femme, uniquement parce que celle-ci ne lui paraissait pas froide, ni remplie de jugements. « Aucune. Ou alors juste la mienne. Millers. Je m'appelle Vesper Millers » se présenta t'elle le plus simplement possible, tendant la main vers elle d'un geste poli. V se permit d'observer le visage de la blonde avec plus d'attention maintenant, comme si en la regardant en détail, elle devinerait son identité. « Je ne crois pas vous avoir déjà vu avant... mais si je ne me trompe pas sur votre accent, vous n'êtes pas d'ici » Et il n'y avait aucun reproche dans ses mots, elle-même expatriée de son pays depuis toute petite. Elle était curieuse, l'auror, et cette fille avait quelque chose de spécial, elle le sentait, en plus de la divertir de cette soirée qui s'annonçait bien longue.
@Max Wickham

((outfit + hair)) Max ne pouvait pas s'empêcher d'observer sa nouvelle interlocutrice avec curiosité, intriguée à son sujet sans tout à fait savoir pourquoi, elle la trouvait belle, vraiment très belle et d'une beauté presque familière. Elle avait ce quelque chose de plus qui attirait son regard sans savoir vraiment quoi alors Max se disait que c'était parce qu'elle avait l'air d'être l'une des sorcières les plus agréables autour d'elle et à cette soirée, c'était surement pour ça, oui. Elle dont les réflexes impressionnent l'américaine, assez pour le souligner tandis qu'elle voit le verre être sauvé in extremis, un sourcil se relève à sa réponse sans savoir si elle plaisantait ou non. En tout cas, cette sorcière semblait agréable et cela lui changeait des vieux croutons auxquels elle avait eu affaire au cours de ses dernières conversations. Tout de même intriguée, c'est naturellement que Max se renseigne à son sujet sans forcément réaliser que cela pourrait mettre mal à l'aise la blonde face à elle d'une quelconque façon mais celle-ci semble devenir plus nerveuse d'un coup et Max se sent embêtée de lui faire ressentir cela – ce qui en soit était une chose tout à fait étonnante chez l'américaine qui généralement ne s'ennuyait pas de ce genre de réactions. Elle eut pourtant finalement un prénom puis un nom et acquiesça dans un sourire amical en tentant de discerner si elle avait déjà entendu ce nom quelque part. La main tendue aussitôt serrée, elle ne peut s'empêcher de se rappeler de le faire de façon ferme mais douce à la fois, comme ce que ses parents lui avaient inculqué, pour qu'elle soit plus douce avec la poigne des hommes et plus ferme avec celles des femmes. Avec Vesper pourtant, elle se présenta de façon tout à fait neutre sans tenter d'influencer quoique ce soit. « Max Wickham. » annonça l'américaine à son tour, pointant ensuite de son doigt manucuré sa bouche dans un petit sourire. « oh, cet accent ? je viens de Boston, enfin j'y ai vécu pratiquement toute ma vie, je ne suis au royaume-uni que depuis quelques mois. » et elle ne comptait pas perdre son accent américain et l'oublier pour celui britannique, non, elle resterait entièrement elle-même, même si cela voulait dire faire avec la plus mauvaise part de son héritage aussi. « mais je crois que le votre n'est pas tout à fait britannique non plus, non ? » elle aimait s'intéresser aux autres quand ceux-là étaient dignes d'intérêt, elle aimait les différentes cultures aussi et en apprendre plus, se demandant secrètement quelle était l'histoire de Vesper Millers. On les fit décaler un peu plus sur leur droite pour qu'un sorcier et sa femme ne s'avancent vers les buffets et Max revint porter son attention à Vesper dans un petit sourire. « c'est mon premier gala ici mais également sans mes parents, beaucoup de.. vieux croutons.. ont déjà tenté de me faire comprendre leur intérêt, je vois que ce n'est guère bien différent d'un continent à l'autre finalement. » elle soupirait mais soutenait aussi son regard en attendant de voir la réaction de Vesper, curieuse à propos de la sorcière et de son histoire, si elle était de celles les défendant et se pliant à l'élite et son influence ou non. Un jeu, finalement, auquel Max adorait jouer.

@vesper millers

« Evite de nous faire honte. » Voilà le seul conseil, ou plutôt ordre, reçu par Lyall de ses parents avant d’entrer au gala de charité. Un endroit qu’il aurait clairement préféré éviter, connaissant non seulement l’orientation politique de sa famille mais aussi certaines des personnes qu’il aurait à y croiser. Les faux sourires de chacun, les promesses illusoires des politiciens et ce masque de gentillesse que portaient les Travers lors de ces petites réunions insupportaient le Gryffondor au point où il fit tout pour se distancier de ces derniers lors de leur arrivée sur le tapis rouge. Le jeune homme savait cependant qu’il marchait sur des œufs dans cette salle. Le simple fait de parler à certains de ses camarades pourrait lui valoir des remontrances, et même empirer le cas de ces derniers s’ils étaient pris en grippe par certaines familles proches de la sienne.

Son regard balaya alors la salle, voyant ci et là des visages qu’il reconnaissait, comme Theodore Nott, ou encore d’autres rouge et or comme Hermione Granger et Harry Potter qui semblaient avoir eu à faire aux frasques de Rita Skeeter. Rien qu’en voyant cette dernière, Lyall ne put s’empêcher de lâcher un profond soupir, se demandant encore ce qu’elle allait bien pouvoir raconter comme âneries dans les pages du journal. Des hochements de tête en guise de salut envers certaines présentes comme Kilkenny tout en se dirigeant vers le buffet, il fut surpris de se faire attraper par l’épaule. S’arrêtant, il se retourna alors pour voir un visage familier. Masquant ses idées derrière un sourire, il salua verbalement son interlocuteur. Le chef d’une des familles de sang-pur qui souhaitait probablement s’assurer d’avoir de bonnes relations avec la future génération. Si la discussion n’était qu’une suite de formalité et de réponses à demi-mot, le jeune homme ne put qu’y mettre un terme soudain lorsqu’on lui demanda ce qu’il avait pensé du discours d’Avery. Bien entendu, certaines familles ne cachaient pas la personne dont elles étaient partisanes et son interlocuteur ne dérogeait en rien à cette règle. L’agacement de Lyall se fit cependant ressentir dans sa réponse lorsque, sourire aux lèvres, il dit machinalement.

« Je ne suis pas sûr que s’assurer le vote de seulement vingt-huit familles en les brossant dans le sens du balais soit une stratégie politique très efficace à notre époque, mais qui sait… Nous ne sommes pas à l’abri d’une surprise… Maintenant, si vous voulez bien m’excuser… » Voyant alors le visage en face du sien se crisper, c’est presque triomphant que le jeune homme s’extirpa de l’emprise de son interlocuteur qui le laissa vaquer à ses occupations. Prenant alors l’une des nombreuses coupes présentes sur la table, il se sentait soulagé d’avoir pu vider son sac ne serait-ce qu’un minimum. Si l’on rajoutait à cela le regard noir lancé par le patriarche à son égard qui avait probablement entendu sa réponse, il considérait au final cette soirée comme plutôt bénéfique.

S’approchant alors des autres Gryffondor présents, il tendit la coupe vers eux pour trinquer. « Prêt à devoir vous défendre sur les rumeurs lancées par Skeeter ? » Dit-il alors à Harry et Hermione. Il n’avait aucun doute sur cela. Après tout, qui ne connaissait pas les torchons écrits par la journaliste à scandale ? Elle ne s’amuserait probablement pas à parler de politique, s’affairant bien plus à écouter chaque rumeur et bruit de couloir qu’elle pouvait récolter pour les amplifier et les répéter à qui voudrait bien les écouter.

Voyant alors la journaliste passer de groupes en groupes, parler tout en prenant des notes qu’elle inventait probablement. Il roula des yeux avant de finir par dire dans un soupir. « Y’en a au moins une qui se sent à sa place dans ce nid de vipères… » Achevant sa phrase d’une gorgée de champagne.

@hermione granger @Harry Potter  

Leo n’aime pas toutes ces conneries de gala : les conversations politiques, les gens des hautes sphères qui méprisent les autres du regard, les rire faux, les jolis mots, les faux semblants. Tout ça dégoûte Leo qui n’a jamais été très intéressé par le paraître mais pour Ophelia, pour Theo, il fait l’effort de bien se comporter. De ses cheveux bien lissés à son costume sans aucun pli, tout laisse à croire qu’il est le parfait petit sang-pur – et ce, même si sa famille ne compte pas parmi l’élite – et s’il exècre l’idée de faire semblant ainsi, il trouve un certain réconfort dans la présence des deux personnes qui comptent le plus et grâce auxquelles il parvient à se changer les idées un tant soit peu. L’idée de croiser sa mère ne l’aide pas à se détendre, et si Ophelia promet de l’aider en faisant diversion si jamais la matriarche venait à les trouver, il n’est toutefois pas complètement rassuré et grimace même à la réflexion de son meilleur ami. Il n’en veut pas à Theo d’avoir les faveurs de sa mère, la situation le laisse plutôt indifférent, il a appris à prendre du recul quand il s’agit d’elle, bien déterminé à ne plus se laisser toucher par son indifférence. Génitrice refoulée dans un coin de son esprit pour se concentrer sur d’autres démons, l’attention est reportée sur Yaxley et Leo ne peut que froncer les sourcils au souvenir de sa conversation avec son meilleur ami lors de son passage à l’infirmerie. Impatient de voir la vengeance du Nott, il déteste l’idée que l’autre sang-pur s’en sorte si facilement et n’espère que le voir perdre son sourire suffisant en réalisant sa défaite. « Je compte sur toi pour tout nous raconter si tu viens à le croiser. » sourcil levé en sa direction pour appuyer sa réflexion, Leo regrette presque de ne pas pouvoir l’aider plus activement à se venger, lui l’aigle qui rugit si fort quand on s’en prend à ceux auxquels il tient. Mâchoire serrée, il pense à toutes les façon dont ils pourraient faire payer le Yaxley en écoutant d’une oreille distraite l’avis de sa sœur sur les deux candidats en lice pour les élections, et il ne peut qu’être d’accord avec elle, avis qu’il partage et il hoche la tête à ses propos, un air concerné sur le visage alors que l’ajout de Theodore vient le faire réfléchir. « Mmh, vous avez raison. J’ai comme l’impression que les votes seront générationnels. La plupart de nos parents voteront sans hésiter pour Avery pour conserver leur prestige et leurs intérêts. Ils souhaitent renforcer leur pouvoir quand nous souhaitons voir du changement. » il hausse une épaule en se faisant la réflexion que cela représente bien l’éducation désastreuse qu’ils ont tous reçu, et que s’ils en sont là aujourd’hui, c’est sûrement grâce à leurs relations amicales qui les ont forgés et élevés, et non pas l’éducation de parents incapables de leur apporter ce dont des enfants ont réellement besoin. Toutes ces pensées tourbillonnent dans sa tête et Leo sent un mal de tête venir écraser ses tempes qu’il vient masser, tout en soupirant en entendant Ophelia annoncer qu’ils en ont encore pour quelques heures ici. « Je vais aller prendre l’air un instant » précise-t-il au moment où les deux autres sorciers annoncent leurs programmes. Il lève sa main jusqu’à l’épaule de son meilleur ami qu’il vient serre en guise d’encouragement et accroche son regard au sien un bref instant puis se tourne vers Ophelia afin de déposer un baiser sur sa joue. « On a qu’à dire que celui qui ramène le plus de bouteilles gagne. » clin d’œil adressé aux deux sorciers alors qu’ils se séparent de Theo, Leo sent son pouls accélérer en voyant sa mère approcher au loin. « Je file dehors, profites de la foule pour t’éclipser aussi. » il presse rapidement sa main et l’entraîne avec lui pour s’éloigner de leur génitrice. « Et si tu croises Baptiste, fuit aussi loin que tu peux aussi. » il grimace mais un sourire perce sa voix. Mention faite à Basil – leur nouveau frère dont il ne veut même pas prononcer le prénom correctement tant il le méprise, c’est sur ces mots que Leo relâche sa jumelle et s’éloigne pour sortir. L’air frais calme instantanément son mal de tête grandissant et alors qu’il enfonce ses mains dans ses moches, il regrette de ne pas avoir pensé à prendre quelque chose à boire pour l’accompagner dans la nuit noire d’avril et préfère marcher un peu pour s’éclaircir les idées et oublier son horrible mère et son insipide beau-frère qui se promènent dans le château. Il finit par s’arrêter un peu à l’écart et lève la tête vers le ciel tâché d’étoiles quand une voix dans son dos le fait sursauter. « Merde, faut pas débarquer comme ça sans prévenir. » il porte sa main à son cœur d’un geste dramatique tout en se retournant lentement pour faire face à : « Zabini ? » un fin sourire prend naissance sur ses lèvres, et il se rapproche de lui pour récupérer l’une des coupes qu’il tient entre ses mains. « Ça tombe bien, j’avais soif. » il entrechoque son verre au sien pour trinquer et le lève jusqu’à ses lèvres, un sourire toujours aux lèvres. « J’apprécie le partage. » il repère un banc à quelques mètres de là, et fait signe de la tête au serpent de le suivre et s’il ne l’oblige pas à s’asseoir, Leo ne se gêne pas pour le faire. « Alors, qu’est-ce qui t’amènes aussi à l’écart, t’en avais marre aussi de toutes ces conneries ? » de là où ils sont, l’écho de la foule contenue au château n’est plus qu’un lointain murmure dont ils sont plus ou moins débarrassés – de façon temporaire. « Mal de tête. » il montre son crâne et devance la question pour expliquer sa présence ici, et se sent obliger de préciser les raisons qu’ils l’ont poussé à s’éloigner. « J’ai pour objectif d’éviter ma mère toute la soirée, c’est presque amusant comme jeu à force. » il dénoue un peu sa cravate d’une main, et repose l’autre sur le dos du banc pour se mettre plus à l’aise alors qu’il avale de nouvelles gorgées de son champagne. « Theo est à l’intérieur, ainsi qu’Ophelia. Et j’ai même vu les sœurs Carrow. » il hausse une épaule et finit déjà – à regret – sa coupe. « Mais je préfère rester là pour l’instant. » sourire en coin aux lèvres, il doit bien reconnaître que la présence de Blaise est bien plus agréable que celle de sa mère ou de tous ces politiciens à la noix qui l’ennuient.

→ mentions de @theodore nott, @ophelia burgess, @blaise zabini

((outfit + hair)) Un signe de main en retour à Nicholas un peu plus loin, se promettant d'aller le saluer et discuter avec lui plus tard si toutefois, Vesper en avait l'occasion. Elle se demandait si Burke sénior était là lui aussi, curieuse de le voir se comporter avec son fils après ce que le blond lui avait confié il y a quelques semaines avant de revenir à la raison et se dire que ce n'était pas ses affaires. Elle gardait quand même bien sûr un œil sur son ami - parce qu'il était son ami justement - mais avait déjà bien trop en tête pour ça. Et pourtant, malgré le besoin de se concentrer sur elle-même et tout ce que sa nouvelle situation impliquerait, malgré les consignes claires de leurs supérieurs ce soir pour veiller à la sécurité de tous, elle se laissa distraire par le verre tombé d'une sorcière et surtout, la sorcière elle-même qui se présenta à la suite de Vesper. « Ravie de vous rencontrer, Max » assura t'elle à la jeune femme avec un sourire, réel, comme elle n'avait pas eu depuis plusieurs jours. Son accent américain avait une saveur particulière à ses oreilles, parce que c'était là-bas qu'elle était sûre d'être née et que même si elle avait grandi à Londres, elle n'avait pas totalement perdu le sien. Il y restait quelques nuances que tout le monde ne percevait pas et aujourd'hui, elle appréciait d'autant plus quand c'était le cas. Ses origines encore floues, elle n'avait que si peu d'éléments que le moindre petit était un cadeau pour elle. « Boston, vraiment ? » releva t'elle en fronçant légèrement les sourcils, coïncidence qui la troublait un peu. De tous les états d'Amérique, Max qui venait du même coin qu'elle ? C'était pas croyable. « Je dois justement y aller dans quelques jours... » Et la pensée la perturba, suffisamment pour qu'elle soit absente pendant une seconde, mais réalisant que sa réaction devait être très bizarre, elle ajouta : « Y'a t-il un endroit que vous me conseiller de visiter si j'ai un peu de temps ? » Elle n'y allait pas pour les vacances, et en réalité elle se rendait dans une autre ville à plusieurs kilomètres de là mais quand Marcus avait proposé de l'accompagner, elle y avait vu une occasion de visiter la capitale du Massachusetts comme pour rendre le voyage moins pénible. Maintenant ça lui paraissait dérisoire, elle n'était même plus sûre d'avoir envie d'y aller. « Je suis née à Salem » Elle ne précisa pas la distance proche avec Boston, Max était une sorcière elle devait donc connaître la ville voisine très célèbre. « Mais j'ai grandi ici, à Londres. Il n'y a vraiment que peu de personnes qui constatent que j'ai gardé un peu de l'accent » s'amusa t'elle en riant, bien plus détendue qu'à son arrivée. Elle en avait presque oublié ses soucis. Bousculés par un couple de sorciers, les filles se décalèrent sans pour autant se séparer. Elle écouta Max lui confier ses impressions de la soirée et Vesper grimaça à l'évocation des vieux sorciers en quête de femmes, écœurée par ce genre d'attitude bourgeoise. « Ils sont dégoûtants »  ne parvint-elle pas à retenir, s'excusant presque dans la seconde. « Désolée, je ne devrais pas parler comme ça mais certains comportements me révulsent. Comme vous dites, c'est le genre de choses qui n'a pas de frontière » Elle soupira avant de reprendre : « Vos parents sont restés en Amérique ? » C'était intéressant parce que Max paraissait encore jeune, peut-être même toujours à l'école ; avait-elle été transféré à Poudlard pour une raison particulière ? Un regard vers le milieu de la pièce où un couple discutait avec une sorcière d'âge mûre, elle attira l'attention de Max pour dire : « Les miens sont là-bas » Et s'ils n'étaient pas ses vrais parents, ils étaient ceux qui l'avaient élevé et ils n'avaient pas fait un mauvais travail. Si dans sa tête, c'était très confus, elle n'avait pas de mal à toujours les qualifier de tels devant les autres. « Mais je suis un peu en mission ce soir alors je ne suis pas obligée de rester avec eux » Heureusement d'ailleurs, les rapports avec sa mère bien compliqués. « Vous voulez qu'on aille remplir votre verre ? » demanda t'elle en jetant un oeil en direction du bar, se rappelant que le verre qu'elle avait rattrapé quelques minutes plus tôt était bien vide.

@Max Wickham

Une part de lui aurait voulu ne pas venir, aurait préféré rester chez lui, loin de toute cette hypocrisie et de cette part de sa vie qui semblait perdre de son sens ces derniers temps. Pourtant, Blaise savait qu’il n’avait pas le choix. Il se devait de se montrer présent, surtout à un évènement de cette envergure. Il n’avait pas envie qu’on interprète son absence comme une marque de faiblesse alors qu’il avait perdu sa place de stagiaire au ministère. Il fallait qu’il montre qu’il était toujours là, prêt à se battre pour gagner pouvoir et prestige, qu’importe s’il n’en avait pas vraiment envie. Il est compliqué de prendre sur lui et c’est pour ça qu’il finit rapidement par sortir prendre l’air – pas seul, évident, il bénéficie de la meilleure compagnie possible grâce aux deux coupes de champagne qu’il tient. Coupes qu’il est prêt à partager avec le sorcier face à lui. S’il est de dos, il est facile de reconnaître Leo, silhouette devenue familière à force de passer du temps en sa compagnie – et, évidemment, de laisser son regard traîner sur lui quand l’envie lui prenait. Un sourire amusé en réalisant qu’il avait surpris son ami, Blaise s’arrête à sa hauteur et lui propose un des verres qu’il tenait encore. « C’est bien parce que c’est toi. Je ne partagerais pas un alcool d’aussi bon goût avec n’importe qui. » dit-il après avoir trinqué avec le Burgess. Quelques gorgées de champagne avalées et les deux sang-purs se dirigent vers les bancs indiqués par Leo pour s’y asseoir. « On peut dire ça. » dit-il en haussant les épaules. C’était plus compliqué qu’un simple ras-le-bol, mais il se voyait mal tout raconter à Leo. Il n’avait parlé à personne de son changement de place au sein du ministère en dehors de sa mère et préférait que ça continue de la sorte. Quelque part, il avait l’impression qu’il s’agissait d’une défaite personnelle, d’une faiblesse qu’il refusait d’exposer au monde, même s’il s’agissait d’un de ses amis proches. Il savait qu’il pouvait leur faire confiance, pourtant, mais le sujet restait encore trop récent, la brûlure trop flamboyante encore pour qu’il ne puisse en parler aisément. Leo qui le devance en expliquant sa fuite par un mal de tête qui, finalement, semble causé par la mère de ce dernier. « C’est ma mère qui m’a poussé à sortir. Il paraît qu’elle n’apprécie pas vraiment mes remarques sur les candidats. » Haussement d’épaules désinvolte qu’il lui offre alors qu’une de ses mains s’appuie sur le banc, sorcier qui se tourne vers le brun qui mentionne les personnes déjà présentes. « Tu n’as pas croisé Caïn ? » demande-t-il alors qu’il avait déjà remarqué son absence même s’il avait plutôt mis ça sur le nombre de sorciers présents dans le château. Un sourire amusé aux lèvres, il se redresse, adopte un air un peu plus snob. « Évidemment. Tu es avec moi, personne ne peut égaler ma compagnie. » Il finit par rire et pousser son épaule de la sienne, regard complice qu’il échange avec le sang-pur. S’il plaisante, l’italien reste persuadé qu’il était plus intéressant que deux tiers des personnes présentes entre les murs de la bâtisse, à n’en pas douter. Son regard qui se reporte sur le château quelques secondes alors qu’il est pensif. « Comment tu vas ? » demande-t-il alors qu’il termine son verre d’une traite. Si sa question peut paraître vague, elle n’est pas anodine. Ils n’avaient pas souvent l’occasion de se retrouver à deux uniquement et s’il avait tenté d’être présent lors du scandale qui avait éclaboussé Leo et sa famille, il n’avait jamais pu vraiment s’assurer que tout allait mieux. Cela semblait être le cas, du moins, certains avaient lâché l’affaire – il faut dire qu’avoir Theodore, Caïn et Blaise prêts à attaquer à la moindre remarque avait sans doute dissuadé les plus faibles. Cependant, ce n’était probablement pas si facile et il se doutait qu’en dehors des messes basses et des remarques idiotes, c’était toute sa vie qui avait été chamboulée. Finalement, son regard qui se pose sur la coupe vide de Leo, problème de la plus haute importance qu’il lui fallait évidemment résoudre. Il observe les alentours tandis que son regard se pose sur un sorcier plus âgé, portant deux coupes et semblant chercher du regard quelqu’un d’autre. « Je vais chercher des provisions. » chuchote-t-il à l’adresse du sorcier avant de se lever pour se rendre vers le vieil homme. Il sait parfaitement mimer la sobriété, Blaise, même s’il avait sans doute déjà avalé bien trop de verres pour prétendre l’être totalement. « Excusez-moi mais vous cherchez votre femme, peut-être ? Je crois que c’est elle que je viens de voir, elle semblait paniquée et blessée, elle est entrée dans le château en courant et tout semblait urgent et.. oui, bien sûr, je vous débarrasse de ça.. J’espère que vous la trouverez vite ! » L’homme qui s’était vite affolé et avait paniqué jusqu’à avoir l’air de ne pas savoir quoi faire et forcément, Blaise en avait profité, récupérant les deux coupes de champagne au passage alors qu'il partait en courant vers le château. Victorieux, il retourne vers Leo, un sourire satisfait aux lèvres. « Il suffisait de demander. » dit-il avant de rire. Conscient que sa diversion ne sera probablement pas efficace longtemps quand le sorcier réalisera que le sang-pur avait menti, il tend un verre à son ami. « Par contre.. Je pense qu’on ferait mieux de ne pas trop s’attarder. » L’esprit léger d’avoir déjà bu quelques verres, il s’empare de la main de l’aigle pour l’aider à se lever et l’attirer plus loin dans les jardins d’un pas précipité, le lâchant une fois qu’ils semblent assez éloignés pour ne plus rien risquer, riant tandis qu’il se retourne vers le sorcier avec qui la soirée semblait bien plus divertissante que quelques minutes plus tôt seulement.

@Leo Burgess

((out-fit) Si elle n'était pas la sorcière la plus à l'aise qui soit en société ou en tout cas au milieu de tous ces gens dans ce contexte bien différent et donc nouveau de ce qu'elle connaissait, Hermione savait pourtant qu'il faudrait qu'elle s'habitue. Etudier la politique magique et intégrer peut-être le ministère un jour faisait partie de ses plus grandes ambitions depuis des années et si elle avait conscience du travail que cela demandait, elle était prête à y mettre tous les efforts possibles - et plus encore - pour y parvenir. Ce gala serait le premier d'une longue lignée si elle arrivait à ses fins et un jour, elle espérait, elle s'y sentirait comme un poisson dans l'eau plutôt que cette sorcière scrutée de haut en bas sans aucune gêne pour son lien étroit avec le survivant. Elle était plus contrariée pour Harry que pour elle-même, sachant très bien qu'il avait du mal avec la notoriété qu'on lui attribuait depuis toujours et dont il ne voulait pas malgré les mauvaises langues qui s'amusaient à croire que la célébrité lui plaisait. C'était fou, idiot et surtout ne pas connaître le lion que d'imaginer le contraire. Alors elle se tenait près de lui, Hermione, décidée à ne pas le lâcher dans cette foule qui n'attendait sans doute que de le voir seul pour l'aborder - quand bien même certains ne s'arrêteraient pas à la présence de la Granger. Mais ça tenait au moins à distance les sorcières en quête d'autre chose qu'une simple rencontre, cette pensée qui ferait grimacer Harry s'il savait. La mention des jumeaux Weasley eut le mérite de les faire rire tous les deux et elle acquiesça d'un signe de tête. « Vraiment ? Quoique.. il fallait s'en douter. Je pensais qu'il serait venu lui-même mais peut-être a t'il préféré envoyer son assistant pour prendre la température » Cela devait bien être le genre de ses sorciers qui se croyaient plus intelligents et malins que les autres. Une pseudo-supériorité qui avait le don d'énerver la référente... tout comme la voix stridente qui les interrompit dans leur discussion. Hermione ne mit qu'une seconde à se retourner vers la journaliste, les premiers mots de Rita Skeeter qui lui firent froncer les sourcils avant qu'elle ne lui lance un regard noir. Evidemment qu'une sorcière aussi sournoise ne manquerait pas l'occasion de se présenter à ce genre d'événements. Elle sentit sa tension monter d'un coup et se força à ne rien dire à la mention de Viktor tout en sachant que même son silence serait interprété autrement par la Skeeter, sa plume à papote déjà en train d'écrire sur son foutu carnet. Irritée par le mal-être de son meilleur ami face à cette sorcière, elle la fusilla des yeux quand celle-ci se permit de la reluquer sans gêne. « Laissez Harry tranquille et gardez vos insinuations répugnantes pour vous » C'était maigre comme remarque mais assez pour attirer l'attention sur elle plutôt que le garçon, insinuant cette fois qu'Hermione était une femme intéressée. Celle-ci ouvrit la bouche pour répondre mais Harry se plaça devant elle et la lionne s'accrocha à son bras, plus dans l'optique de ne pas avancer elle-même vers la journaliste et lui arracher les cheveux, que retenir le brun, plus calme et déjà en train de la défendre. « Vous ne devez pas avoir l'habitude avec la notion d'ami. Et si vous les traitez tous comme ça alors ce n'est pas étonnant » lança la lionne en haussant le ton sans pouvoir s'en empêcher. Lorsque la blonde commença à s'éloigner, la née-moldue la rattrapa pour se poster face à elle et la défier du regard. « J'ai une question, miss Skeeter. Vous adorez déballer la vie des autres et en inventer les détails sans le moindre remords mais que diriez-vous, si c'était la votre qu'on étalait dans les journaux sans pudeur ? » Ce n'était pas la première fois qu'elle était confrontée à Rita, la référente, et c'était certainement pour ça que cet entrevue là la dérangeait tant. « C'est une menace ? » Hermione secoua la tête, mimant un signe négatif, et reprit : « Non, mais ça pourrait le devenir. Demandez à Harry, je passe mon temps à faire des recherches, je suis très douée pour ça » Avec un sourire, elle se tourna vers son meilleur ami et offrit volontairement son dos à Rita Skeeter, l'ignorant tandis qu'elle s'éloignait pour, visiblement, trouver d'autres cibles. Elle laissa échapper un soupir, sourire perdu mais son regard toujours pour Harry. « Désolée, mais cette sale petite - argggh m'agace » se censura t'elle elle-même en voyant que certains visages les observaient avec attention. Elle n'eut pas le temps de le remercier, Lyall Travers les rejoignant déjà mais elle attrapa tout de même la main de son meilleur ami et la serra doucement - il comprendrait ce qu'elle voulait dire. « Pas vraiment non... » Mais elle tenta d'oublier Skeeter un moment et de sourire au lion face à eux. « Tu verras si tu fais une huitième année, le stage en plus des cours et tout le reste, c'est un gros morceau à gérer » Ou alors c'était elle qui se mettait trop la pression. Oui, c'était sans doute ça. « Elle sait surtout très bien choisir ses proies » souffla la Granger à la suite de Lyall, certaine que la journaliste avait un plan organisé des personnes qu'elle allait aborder ce soir et celles sur qui elle raconterait ses mensonges. « Je ne plaisantais pas, je trouverais quelque chose sur elle » dit-elle en s'adressant à Harry même s'il ne devait pas avoir douté de ses paroles au moment où elle les avait dit.

@Harry Potter  @Lyall Travers

Harry ne s'attendait pas tout à fait à ce genre de soirée, à dire vrai il n'en avait pas eu beaucoup d'attentes, surtout traîné jusqu'ici car il en était apparemment de son devoir selon l'avis de certains par la soi-disant fabuleuse réputation lui collant à la peau, la vérité était que le lion était surtout présent pour Hermione. Meilleure amie qu'il ne quitte pas vraiment d'une semelle depuis qu'ils sont arrivés, pas même pour aller saluer les Weasley un peu plus loin – il savait qu'ils finiraient par les croiser et se voir gratifier d'un baiser sonore sur la joue de la part de Molly. Et si le survivant commençait tout juste à comprendre les réels enjeux à venir se présenter ce soir et écouter ces discours importants pour l'avenir de la communauté sorcière, il comprit également bien vite qu'il ne saurait passer inaperçu. Que ce soit avec ceux désirant exercer une influence vaine à son sujet ou bien avec Rita Skeeter qui ne lui avait absolument pas manqué depuis le tournoi des trois sorciers. La journaliste s'en prend assez facilement et brutalement à sa meilleure amie et Harry se sent assez vite submergé par ses manigances, peu habitué mais tentant tout de même de donner au change. Il réalise un peu trop tard que qualifier Hermione de merveilleuse – ce qu'elle était – n'était peut-être pas la chose à faire devant la femme s'en prenant à eux. Sa meilleure amie à ses côtés n'en démord pourtant pas à son tour et Harry l'admire secrètement comme il le fait bon nombre de fois où son verbe est bien meilleur que le sien. Il s'inquiétait souvent pour son avenir parmi tous ces requins, mais le lion savait également qu'elle saurait parfaitement nager en ces eaux dangereuses et elle le prouvait encore une fois. La subtile menace qu'Hermione semble avancer à Skeeter a le mérite de la déstabiliser un minimum et il n'oublie alors pas d'acquiescer lorsqu'elle le mentionne comme garant de ses propos. Oh oui, il savait très bien combien Hermione pouvait être redoutable si elle le désirait. Ses émeraudes se posent alors à l'adresse de la journaliste qui semble souffrir d'un sentiment courroucé quand Hermione lui tourne le dos avant de tourner pour de bon ses talons. Lui, il reste pratiquement bouche bée. « tu me fais vraiment peur parfois, tu le sais ça ? » il a un sourire épaté avant de secouer la tête. « ne t'excuse même pas. » elle n'avait rien de quoi être désolée, elle venait même sans doute de les sauver d'un article idiot à leur sujet. Finalement, ils furent rejoint par Travers et Harry leva légèrement sa coupe pour trinquer avec lui en grimaçant légèrement à sa question. Il espérait en réalité que peu de personnes n'aient entendu l'échange précédent. « espérons surtout que quelqu'un de censé finisse par la virer.. » il doutait fort de cette hypothèse parce que si Skeeter avait réussi à aussi fort s'implanter c'était que des personnes devaient adorer lire ses potins, mais il faudrait bien un jour que quelqu'un l'arrête et apparemment, sa meilleure amie en avait bien l'idée. « Ok, j'aimerais pas être elle. » ajoute t'il dans un léger rire en faisant les gros yeux après la promesse énoncée par Hermione, buvant une nouvelle gorgée de sa coupe avant qu'une tornade blonde n'apparaisse pour compléter leur trio. Elle semblait un peu bouleversé et ne pas tout à fait s'acclimater à la soirée, n'était-elle d'ailleurs pas trop jeune pour y être ? Ne l'étaient-ils pas tous ? Tout ce qu'Harry avait envie là c'était de boire une bièraubeurre aux Trois Balais avec ses amis dans une tenue bien plus confortable. Il laissa Travers lui répondre et n'oublia pas de répondre au sourire de la blonde se tournant vers eux au bout d'un moment, relevant son regard vers Skeeter qui était déjà en train d'ennuyer d'autres personnes. Seulement ce que la sorcière avance ensuite lui fait relâcher un petit rire parce qu'il croit à une plaisanterie Harry avant de voir le regard d'Hermione et de se reprendre. « hey, pourquoi pas plutôt aller dans les jardins ? Il me semble qu'il va y avoir des feux d'artifices. » il regarde plus précisément le Travers pour lui faire comprendre le message que sa copine risquait de se faire largement sermonner si elle continuait sur cette lancée. Pas que ça impacte Harry qui avait bien besoin de distraction, mais elle ne méritait sans doute pas ça, n'est-ce pas ? Pas dans l'état dans lequel elle semblait être surtout. Lorsqu'il voit arriver vers eux un vieil homme potelé en quête de son attention, Harry se détourne volontairement en espérant qu'il n'arrive pas jusqu'à lui. « combien de temps encore avant de partir ? » souffle t'il à Hermione dans un sourire crispé. Il n'attendait qu'une chose, quitter ce lieu et retrouver le confort du château.
@hermione granger  @lyall travers @amaryllis slughorn

« tu es magnifique, évidemment. tu vas tous les épater. » elle observe d’un oeil appréciateur sa sœur en train de lui faire l’honneur d’un mini défilé. elles sont sont préparées cette fin d’après-midi, flora avec lassitude, peu désireuse de se rendre à ce gala dans lequel elle va croiser ses parents et devoir faire bonne figure, malgré leur dernière rencontre chaotique. si elle sent hestia d’une attitude défiante, semblant être confiante dans sa robe audacieuse qui souligne à merveille sa beauté et sa grâce et qui va sans nul doute irriter leurs parents, elle-même se sent plutôt résignée. sa confrontation avec eux il y a quelques semaines qui l’a emplie de colère autant qu’elle l’a dégoûtée, et elle passe depuis de longues nuits à la ruminer. mais également à penser à son futur, à cette indépendance qu’elle décrochera à sa sortie de poudlard, grâce à son seul mérite. son stage ne démarre pas sous les meilleures hospices à cet égard, son tuteur qui ne semble voir que son nom de famille, qui lui évite d’être entièrement ignorée comme d’autres stagiaires féminines. ces journées au ministère qui affûtent sa colère, lui prouvent qu’elle raison de tenir bon, qu’elle se doit de se sécuriser une place qui lui permettra de changer les choses, un jour. elle est certaine que son père profitera de l’occasion pour discuter avec son tuteur au cours du gala, toujours vexé de ne pas avoir été mis au courant de ses projets de stage auprès d’un membre éminent du magenmagot avant. elle espère qu’au fond, il ressent un soupçon de fierté en constatant qu’elle y est parvenue sans avoir eu besoin de se servir de leur nom, même si elle se doute qu’il pense le contraire et prend cela pour un acte de rébellion. et il n’aurait pas tort. elle soupire alors qu’elles arrivent devant le château et sont assaillies par le brouhaha ambiant dès leur entrée dans la pièce principale dans laquelle tout le monde est réuni. son regard se porte immédiatement les deux candidats s’apprêtant à commencer leurs discours, et elle y prête grande attention. les jumelles sont rejoint par thomas durant la prise de parole d’avery, et elle pousse un autre soupir. elle se retient de commenter quoique ce soit aux mots doux qu’il prononce pour hestia, même si elle ne doute pas que son expression reflète tout ce qu’elle en pense. tandis qu’elle applaudit la fin des discours, elle coule un regard méfiant à thomas après qu’il ait donné son avis. « je suis plutôt d’accord avec rowle. » ses mots qui s’adressent à hestia, comme pour ignorer la présence du serpent qu’elle ne supporte pas, même si elle reconnaît partager son opinion, ce qu’elle n’apprécie pas. alors qu’elle s’apprête à demander à hestia son avis sur les candidats, elle aperçoit leurs parents approcher. elle se redresse et s’efforce de se décrisper, ne voulant pas leur montrer à quel point leur présence la rend mal à l’aise. « arriver en retard est de très mauvais goût, j’en attend bien mieux de vous. » reproche en guise de salutation, afin de donner le ton. sans leur laisser le temps d’oser répondre, leur père tourne le regard vers thomas. « ravi de vous voir, rowle. j’espère que vous pardonnerez l’outrecuidance de votre fiancée – son regard qui dévie rapidement sur sa robe, mais n’oubliez pas qu’il n’est jamais assez tôt pour leur rappeler leur place. » le tout sans un regard pour hestia, et c’est sans doute ce qui énerve le plus flora à ce moment là. qu’il agisse comme si elle n’était même pas là, comme s’il était en train de s’adresser à son futur propriétaire. elle bout et observe leur mère, plantée là aux côtés de son bourreau, un mince sourire vide affiché sur le visage, comme toujours. elle bout mais ne dit rien, se promet qu’elles ne deviendront jamais comme leur mère, ne laisseront plus jamais personne leur parler comme leur père. l’attention du patriarche carrow qui est attirée par quelqu’un derrière elles, et lorsqu’elle suit sa direction, elle aperçoit son tuteur de stage. « ah, je dois aller m’entretenir avec cavendish, m’assurer que tu ne me fais pas honte. » elle se retourne à nouveau vers lui pour croiser son regard menaçant, et ne peut s’empêcher de lui répondre. « je n’oserais jamais, vous le savez bien. » une dernière menace dans le regard, il plante le trio là et se dirige vers le juge, leur mère le suivant docilement sans même adresser un au revoir à ses filles. alors qu’elle relâche sa respiration après leur départ, elle attrape la première coupe de champagne passant à proximité sur le plateau d’un serveur, et en avale une belle gorgée. « ça aurait pu être pire. » un regard prudent lancé à hestia pour s’assurer qu’elle aille bien, avant qu’il ne s’assombrisse en passant sur thomas. la vipère qui ne peut s’empêcher de le juger complice de l’échange précédent bien qu’il n’ait rien fait pour encourager leur père. elle s’efforce d’oublier cette rencontre bien moins désastreuse que la précédente il y a quelques semaines, et parcourt la  salle des yeux, à la recherche de caïn, assurément lui aussi en mauvaise posture avec sa mère. elle ne le voit pas cependant, et se promet de partir bientôt à sa recherche pour s’assurer qu’il aille bien. elle aperçoit theodore en train de parler à différentes personnes, et cherche en même temps yaxley, espérant qu’il soit bien loin de lui. et enfin, elle cherche également un certain aiglon, discrètement, n’osant pas se le reconnaître à elle-même.

@Hestia Carrow  @Thomas Rowle

Surprise passée, Leo accepte le verre de champagne tendu par Blaise, un sourire complice éclairant son visage. « Tu m’en vois honoré » qu’il lâche alors d’un ton amusé alors qu’ils trinquent, savourant la qualité du breuvage. Alors qu’il se questionne sur les raisons de la présence de son ami ici, celui-ci lui offre une réponse évasive mais Leo ne s’en formalise pas, et ne cherche pas non plus à le pousser à en révéler davantage. S’ils forment aujourd’hui un groupe d’amis unis, ils ont tous leur jardin secret et l’Américain le respecte. A la place, il préfère parler de sa propre fuite, causée par un mal de crâne mais surtout par sa génitrice. Il grimace en pensant à elle, cette femme qui l’a mis au monde et qui ne lui a pourtant jamais accordé la moindre attention avant qu’elle quémande sa présence quelques semaines plus tôt pour lui annoncer qu’elle refaisait sa vie. Quand il avait appris la nouvelle, c’est comme s’il avait reçu un coup de poing dans l’estomac. Sa mère, après l’avoir abandonné et ignoré pendant des années, exigeait sa présence pour lui apprendre qu’il n’était rien, et qu’elle avait désormais sa propre famille. Il se demande encore aujourd’hui pourquoi elle a tant tenu à lui présenter les deux hommes, il aurait préféré ne jamais entendre parler d’eux, ne jamais les connaître, ne jamais leur parler mais ce qui est fait est fait, et s’il tente d’oublier toutes ces conneries, son mal de crâne est là pour lui rappeler qu’il ne peut pas y échapper. La mention de Caïn réussit toutefois à détourner ses pensées et il secoue sobrement la tête. « Nope, j’ai même pas eu de nouvelles depuis quelques jours, en fait. » il fait remarquer dans un froncement de sourcils soucieux alors qu’il s’interroge sur l’absence de son ami tout en se faisant la promesse silencieuse de prendre de ses nouvelles dès que possible. Il rit à la réflexion de Blaise mais ne le contredit pas, reconnaissant volontiers que sa compagnie surpasse celle de sa mère, et de pratiquement tous les invités du gala, d’ailleurs, l’italien bien plus intéressant que tous ces sorciers qui ont un balai dans le cul. Sa question a le don de lui faire perdre un peu son sourire alors qu’il hausse les épaules et pousse un soupir. « Ca va, mieux. Mis à part les conneries de ma mère qui s’ajoutent au reste, j’veux dire. » il a morflé avec toutes les histoires sur son père, il a encaissé les remarques, les regards mais s’est aussi défendu, l’Américain qui n’est pas du genre à se laisser faire et à baisser les yeux devant les autres. Les dernières semaines ont été compliquées mais il a pu compter sur le soutien de ses amis, et c’est déjà énorme pour lui. Il pose d’ailleurs une main sur l’épaule de Blaise en guise de gratitude, ses yeux parlant pour lui alors qu’il finit à son tour sa coupe d’une traite et que l’italien se donne pour mission de leur trouver de quoi s’abreuver. Un sourire amusé aux lèvres, Leo regarde son ami aborder un homme, et tente de ne pas s’esclaffer en voyant son mensonge pour récupérer les coupes de champagne du vieil homme. Quand il revient vers lui victorieux, l’Américain accueille Blaise avec quelques applaudissements, frappant lentement dans ses mains alors qu’il récupère la coupe tendue par le serpent. « T’es terrible. » le rire qu’il relâche laisse pourtant croire qu’il ne le pense pas vraiment. « Tu devrais avoir honte Zabini » plus amusé qu’autre chose par la situation, il se laisse prendre par la main et se fait entraîner plus loin, à l’écart de cette scène de crime. Ils s’enfoncent dans les jardins et quand ils ralentissent le pas, Leo tend sa coupe vers celle de Zabini pour trinquer à nouveau. « A nos mères, et les cmal de crâne qu’elles nous provoquent. » il rit à nouveau et boit de longue gorgée de sa coupe de champagne, avant de la lever devant ses yeux et de faire la moue en voyant qu’elle est déjà presque vide. « J’pense que tu vas devoir voler du champagne à un autre vieux si on veut que la fête continue. » il lui donne un coup d’épaule taquin, mais même s’ils voulaient réitérer l’expérience, ils sont seuls aux alentours et n’ont personne à escroquer, pour le plus grand malheur de Leo qui n’a pas envie de s’arrêter en si bon chemin. « Attends j’ai une idée. » il attrape sa baguette glissée dans sa manche, et lance un « Accio bouteille de champagne » avant de lancer un regard en coin à Blaise et de pouffer de rire. « J’ai aucune idée de si ça va marcher. » peut-être qu’en voyant une bouteille léviter au milieu de la pièce, les serveurs se dépêcheront de la récupérer et de gâcher leur petite fête improvisée, mais Leo ne l’espère pas. « On voit vraiment rien par contre, donc si t’entends un truc voler jusqu’à nous, baisse la tête histoire de pas te faire assommer. » il rigole encore, imaginant la terrible scène alors qu’il se retourne vers le jardin, où une fontaine en pierre leur offre un banc parfait pour s’asseoir. « J’t’ai pas retourné la question, mais.. ça va toi aussi ? » le serpent qui est toujours assez discret sur lui, ses histoires et son monde, mais Leo qui ne peut pas s’empêcher de prendre des nouvelles quand même.  Au bout de ce qui ressemble à une éternité, il entend un sifflement au loin, puis se rapprocher de plus en plus, jusqu’à ce qu’une forme étrange semble arriver droit sur eux. « Oh shit. » déjà à moitié éméché, il essaie de se concentrer sur la bouteille et par un miracle, arrive à la réceptionner de ses deux mains sans qu’elle ne s’éclate contre la pierre de la fontaine. « Heeeey, ça nous fait de belles provisions là je trouve » il finit sa coupe, et ouvre déjà la bouteille, le bouchon de liège qui explose et finit sa course au loin dans le jardin sous l’œil amusé d’un Leo qui boit une gorgée directement au goulot. Il tend ensuite la bouteille à Blaise mais au dernier moment, il se ravise dans un sourire espiègle. « Mh, nope, faut le mériter en fait. » tout en cherchant une idée de défi pour pimenter leur soirée, il se met debout sur la fontaine et manque plusieurs fois de perdre l’équilibre mais parvient étonnement à ne pas retomber par terre. « Debout Zabini, vient la chercher si t’en veux » d’une humeur à l’emmerder un peu, il fait le tour de la fontaine en rigolant bêtement et lorsqu’il voit Blaise se rapprocher, plonge sa main dans l’eau pour lui en balancer un peu au visage. « T’as l’air un peu trop ivre fallait que je te rafraîchisse les idées » la soirée finalement bien plus intéressante qu’au début, Leo porte la bouteille à ses lèvres tout en gardant l’italien dans son champ de vision du coin de l’œil en se faisant la réflexion que ce gala est bien plus divertissant qu’il ne le croyait.

→ @blaise zabini

« Un stage ? Je m’inquiète pas trop pour ça, mais c’est gentil de prévenir. » Répondit-il à la Gryffondor. Après tout il n’était pas vraiment le type de personne à douter ni même à se poser trop de questions sur ce qu’il ferait. Le plus compliqué serait sûrement de faire un stage sans que sa famille ne se mêle de ses affaires ou n’essaie d’avoir la mainmise sur son évolution, et les plans pour contrecarrer cela viendraient au moment propice. Ecoutant Harry pester sur la présence de Skeeter au gala à raison, il ne put réprimer un léger rire avant de dire.

« Quelqu’un de censé ici? Virer Skeeter ? CA, ce serait de la magie… » Ne cachant même pas le dédain qu’il avait pour une majeure partie des personnes présentes et encore moins pour la soi-disant journaliste. Le brouhaha ambiant et les discussions autour d’eux avaient couvert ses paroles acerbes pour le bien de tous avant qu’il ne se fasse légèrement bousculer, le faisant jongler du poignet pour ne pas renverser ce que contenait sa coupe. Se retournant, ol tomba alors nez à nez avec Amaryllis dans une robe qu’elle n’avait probablement pas choisi. La connaissant, elle n’avait même sûrement pas choisi d’être ici dès le départ, tout comme lui. Obligés par leurs familles et leurs noms à donner le change, à paraître des gens qu’ils n’étaient pas. Elle lui dit qu’il ne l’aurait probablement pas reconnue dans cet attirail et s’excusa de le déranger. Il haussa les épaules avant de balayer tout ça avec un léger sourire.

« Ils ont changé ta garde-robe, pas ta tête. Bien sûr que je t’aurai reconnu ! Et crois-moi, t’es très loin d’être la personne qui me dérange le plus ici. » Bien entendu, il n’était pas aveugle et sourd, remarquant les rougeurs au niveau des yeux et les légers reniflements, preuves manifestes de quelques pleurs face à des choses qu’elle avait probablement entendu et du mal à accepter. Il n’avait été que trop souvent témoin de ces discussions entre adultes auxquelles il n’était pas convié et qui décidaient de son futur sans lui poser de question et se doutait que tout le monde n’avait pas la peau assez solide pour supporter ça.

Alors qu’Amaryllis semblait encline à vouloir se venger et appeler les plus mauvais côtés du jeune lion à amener un peu de chaos dans ce gala, chose à laquelle sa malice souhaitait répondre oui sans aucune hésitation, par simple envie d’esquinter cette hypocrite image parfaite du monde sorcier qu’ils essayaient tous de renvoyer tout en balayant toutes les critiques qui pouvaient être faites sur leur façon de penser et d’agir avec les nouvelles générations. Une étincelle venait de s’allumer dans son regard avant qu’il ne soit rappelé à la réalité par les paroles du lion à la cicatrice en forme d’éclair. Des feux d’artifices ? Voyant le regard de son camarade de maison, il comprit qu’il aurait potentiellement fait une erreur en plongeant dans la proposition de son amie et qu’il lui offrait tout simplement une porte de sortie qu’il semblait aussi envisager pour éviter d’autres adultes voulant être vus avec lui, comme cet homme à l’embonpoint qui s’approchait d’eux.

« C’est pas l’envie qui me manque, mais ils n’en valent pas le coup, et puis…  Ce n’est pas le bon endroit pour ça. Je pense aussi qu’on peut aller voir les feux d’artifice, peut-être qu’on trouvera quelqu’un d’autre là-bas ? » Dit-il alors, acquiesçant les dires de Harry. Peut-être que d’autres camarades auraient la même idée, qu’ils tomberaient sur des Ponds, Weasley ou Greengrass et autres élèves qu’ils connaissaient tous plus ou moins, se permettant alors de laisser les anciens jouer à leurs petits jeux. « Mais avant ça… » Dit-il, l’air malicieux sur le visage, faisant un clin d’œil à son amie tout en mettant une main sur l’épaule de Harry, sous-entendant qu’il allait s’occuper du cas de la personne s’approchant d’eux.

Coupe en main il fit mine de tourner la tête, comme s’il venait d’entendre son nom. Bousculant l’homme, il laissa son verre lui glisser des mains, versant le champagne sur la veste de ce dernier. Prenant faussement l’air choqué et surpris, il sortit un mouchoir en tissu de sa veste et essuya la veste de ce dernier.

« Ho, je suis confus, sincèrement désolé monsieur… ? »

Tout d’abord surpris et les joues rougeoyantes de colère, l’homme à l’embonpoint souffla du nez pour se calmer et tenta de reprendre sa composition, remettant sa cravate en place.

« Ainsworth, et j’espère bien que vous êtes désolé ! »

Et voilà que l’homme était tombé dans son piège sans le savoir. Blessé dans son ego, arrêté dans son élan et lui donnant une information qu’il n’avait pas. Si cette méthode n’était pas des plus appréciées par les Gryffondors, Lyall avait été à bonne école pour manipuler son monde quand il le voulait, un lion élevé par des serpents n’était jamais quelque chose à sous-estimer.

« Ho, monsieur Ainsworth, bien sûr, où avais-je la tête ? Je suppose que vous alliez vous expliquer avec madame Skeeter ? » Dit-il, comme si cela était une évidence. Voyant l’air interrogateur de son interlocuteur, il lui lança un regard presque compatissant. « Vous ne saviez pas ? Elle… Eh bien du classique Rita Skeeter. » Ne pas se mouiller, laisser le sous-entendu plâner. Soudain, l’idée de se montrer à la célébrité Harry Potter semblait à Ainsworth bien moins important que de soigner son image en allant alpaguer la journaliste qui ne comprendrait même pas ce qui allait lui arriver sur le coin du nez. L’homme décala la main de Lyall et s’excusa avant de partir l’air décidé vers la journaliste tandis que le gryffondor prit une coupe sur la table devant lui et revint vers ses interlocuteurs habituels en tendant la coupe à la poufsouffle.

« Je suppose qu’on peut partir dans les jardins maintenant, Skeeter va être pas mal occupée. » Mettre un peu de chaos, aider des gryffondors à échapper à des discussions ennuyantes et venger les larmes de son amie par la même occasion, Lyall commençait à se dire que son gala ne se passait pas aussi mal qu’il n’avait commencé. Lançant un sourire à la poufsouffle, il tendit son bras comme un cavalier pour l’amener vers les feux d’artifices qui commenceraient probablement bientôt.

@hermione granger  @Harry Potter  @Amaryllis Slughorn   

Un sourire compatissant envoyé vers le sorcier alors qu’il ne peut que comprendre les difficultés que pouvaient apporter une relation mère/fils. S’il estimait bien s’entendre avec la sienne en général, Blaise savait qu’ils n’étaient pas d’accord sur tout tous les deux et que cela les poussait parfois à s’opposer, ce qu’il détestait. Il avait longtemps considéré qu’elle était la seule sur qui comptait et il n’était pas certain qu’elle apprécie le fait qu’il se soit lié à d’autres – sans doute avait-elle toujours compté sur le fait de l’avoir à ses côtés pour pouvoir accomplir tout ce qu’elle pourrait désirer sans avoir à se soucier d’éventuelles attaches chez le sorcier. Sa relation avec Leanne avait été une source de disputes car elle avait compris, qu’importe à quel point il avait tenté d’être discret. S’il n’était plus question de sentiments, Blaise peinait toutefois à accepter d’être si peu considéré à cause de la couleur de sa peau quand, toute sa vie, on avait eu de cesse de lui répéter qu’en agissant correctement il se retrouverait récompensé d’une manière ou d’une autre, que son ambition se retrouverait rassasiée. Le stage avait été un aperçu de ce qui l’attendrait dans le monde du travail, ce qui lui donnait envie de tout abandonner pour suivre ce qu’il veut réellement, arguments que sa mère n’avait pas daigné entendre. Là, pourtant, alors qu’il est assis aux côtés de Leo, il n’a pas envie de penser à tout ça mais préfère plutôt profiter d’un moment plus léger, loin de la foule et des attentes qu’on pouvait poser sur lui. C’est pour ça qu’il n’hésite pas à mentir et manipuler un sorcier plus âgé pour récupérer ses coupes de champagne, qu’il ramène fièrement vers son ami qui s’amuse à l’applaudir. « Actuellement, je baigne dans les remords. » dit-il au sorcier avant de rire et de l’entraîner par la main plus loin, là où la sorcier ne les retrouvera pas. Une fois dans les jardins, il se tourne vers le serdaigle et trinque avec lui, coupes qui s’entrechoquent légèrement alors qu’il n’aurait pas dit mieux. L’italien avale de grosses gorgées du champagne, arrivant au même constat que Leo quand il réalise qu’il ne reste déjà plus grand-chose. « Tu penses que je peux en voler à combien de vieux sorciers avant de me faire arrêter ? » Le défi qu’il était presque prêt à relever par envie de trahir l’ennui – et de boire plus que de raison, aussi. Leo qui a une idée qui surprend le sang-pur, qui fronce les sourcils avant de rire à sa remarque. Il ne sait pas vraiment si ça va fonctionner mais ça ne coûtait rien d’essayer, après tout. « T’imagines un peu si on nous retrouvait tous les deux assommés ici ? Je te préviens que si ça arrive, je vais mentir et prétendre qu’on a été agressés par autre chose qu’une bouteille de champagne. » plaisante-t-il alors qu’il s’imaginait aisément la scène. La question posée qui pousse son rire à mourir sur ses lèvres, les soucis qui reviennent le heurter alors qu’il s’efforçait d’y échapper. Il hausse les épaules, tente de paraître désinvolte alors que tout en lui criait à l’injustice. « Mon stage n’est pas réellement ce que j’imaginais mais ça ira. » Il le fallait, de toute façon. Il ne pouvait laisser la colère et l’agacement prendre le pas sur le reste, qu’importe à quel point cela puisse être tentant. Il lui fallait s’accrocher, ne pas renoncer à tout ce qu’il avait essayé de bâtir toutes ces années. Un sifflement leur parvient, Blaise qui tente d’en trouver la source jusqu’à ce que la bouteille n’apparaisse et que Leo parvienne à la rattraper avec une adresse qui l’impressionne. « Wow mais comment t’as réussi ça ? » Le sorcier réalise à son tour que la bouteille est pleine, ce qui leur permet de profiter de longs moments sans avoir à retourner dans le château pour récupérer de quoi boire. Forcément, il termine sa coupe d’une traite pour pouvoir être servi à nouveau, Leo finit pourtant par éloigner sa bouteille en lui refusant un nouveau verre. Sourcil arqué, il remarque bien l’éclat malicieux dans son regard, l’envie de le chercher et de s’amuser un peu plus, ce qu’il partageait ce soir. « Mais je le mérite totalement, je ne vois pas ce qui peut te pousser à imaginer le contraire. » L’aigle qu’il connaît assez pour voir les rouages de son esprit tourner, sans doute à la recherche d’une bêtise à faire. Il le voit se lever et se mettre dans un équilibre précaire – mais admirable étant donné la quantité d’alcool absorbée – sur le rebord de la fontaine, l’incitant à venir chercher la bouteille de lui même. Un léger sourire étire ses lèvres tandis qu’il fait quelques pas vers lui pour se retrouver arrosé par le sorcier, ce qui aurait pu l’agacer si cela venait de n’importe qui d’autre mais là, alors qu’il n’a que l’envie de profiter auprès de son ami, il se sent plus amusé qu’autre chose. « Tu sais que tu es probablement aussi ivre que moi ? » demande-t-il alors qu’il fait un nouveau pas vers lui. Il en profite pour sortir sa baguette de sa poche, sort lancé discrètement pour que l’eau derrière lui ne vienne l’arroser, ce qui est assez pour le divertir quelques secondes. Blaise ne perd pas de temps et franchit l’espace les séparant pour se retrouver sur le rebord de la fontaine à son tour, cherchant à récupérer la bouteille en attrapant le bras de Leo, ce qui ne fait que les déséquilibrer. Il ne faudra que quelques secondes d’une lutte loin d’être acharnée pour qu’ils ne bousculent en arrière, tombant dans la fontaine. Un éclat de rire quitte ses lèvres alors qu’il se redresse et que son regard ne croise celui de Leo, rire qui redouble alors en constatant à quel point la situation était ridicule. Ils étaient tous les deux là, trempés, allongés dans une fontaine alors qu’ils auraient dû être au sein d’une foule épuisante, à serrer des mains et à nouer des relations pour faire briller le nom de leur famille – et à bien y réfléchir, il préférait largement cette place, ce soir. « Tu devrais faire attention, tu as quelque chose juste là.. » Il se penche vers Leo, attrape du bout des doigts une feuille qui avait atterri sur sa joue, frôlant sa peau au passage et forcément, il en profite, occasion trop belle pour la laisser passer. Il se rapproche un peu plus, les iris qui s’accrochent aux noisettes en face de lui. Puis, il tend le bras, récupère la bouteille à côté d’eux d’un air triomphant avant de se relever brusquement en riant. « Merci pour la bouteille. » Cette fois, c’est lui qui tient la boisson à distance, s’amusant du renversement de la situation. « Faut le mériter si t’en veux, Leo. » dit-il, un sourire au coin des lèvres alors qu’il lui retourne ses propres mots contre lui.

@Leo Burgess